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00:00 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:02 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:04 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:06 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:08 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
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00:50 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:52 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:54 "La démocratie ne fonctionne pas, elle fonctionne mal"
00:56 Stéphane Lausanne souligna
00:58 "Le français est un être simple qui, jusque dans l'héroïsme, agit pour des raisons simples"
01:03 "Si demain, comme en août 1914, le pays était attaqué et que son sol fut violé"
01:09 "Quel que soit l'agresseur, qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas d'aviation"
01:13 "Qu'on ait ou qu'on n'ait pas distribué de masques à gaz"
01:16 "Que le matériel de guerre soit vieux ou moderne, le pays se battrait jusqu'au dernier homme"
01:21 "Il se battrait au besoin à coup de pierre"
01:23 "Ce n'est pas un miracle, c'est la tradition ancestrale"
01:27 "C'est Orléans, c'est Valmy et c'est Verdun"
01:30 "Je me souviens, au 3 août 1914, dans le train qui m'emmenait avec d'autres mobilisés à mon régiment"
01:35 "De ce paysan disant en fermant les poings"
01:38 "On en veut à notre terre, je la défendrons avec notre peau"
01:42 "Mais cette fois, il ne s'agissait pas de notre terre"
01:45 "En 1938, il s'agissait d'un pays lointain, créé de toute pièce par les vainqueurs de 1918"
01:52 "Voilà pourquoi, à son retour de Munich, le président du conseil, Edouard Daladier"
01:57 "Avait été remercié, ovationné et couvert de fleurs pour avoir sauvé la paix"
02:03 "Et bien, il en allait de même le 3 septembre 1939"
02:07 "Tout comme en septembre 1938, il ne s'agissait pas de se battre pour la France"
02:11 "Ni même pour un pays inconnu, mais pour une bande de terrain"
02:15 "Et un port situé à plusieurs centaines de kilomètres dans un pays récemment ressuscité"
02:20 "Le 24 octobre 1940, sous le titre "Voulez-vous la guerre ?""
02:24 "L'écrivain Roland d'Orgelès lança au nom du peuple français"
02:28 "Comment nous reprocher d'avoir voulu la guerre ?"
02:30 "Nous savons bien, nous autres, que ce n'est pas vrai"
02:33 "Que la France, saignée par 4 années de tuerie"
02:36 "Repoussait avec horreur l'idée d'une nouvelle hécatombe"
02:39 "Nous pouvons en appeler aux centaines de milliers de neutres"
02:42 "Qui résidaient à l'intérieur de nos frontières"
02:45 "Aucun ne pourra prétendre qu'on y respirait une atmosphère belliqueuse"
02:49 "Que nous révions sourdement d'agression"
02:52 "En dehors d'une poignée négligeable d'agitateurs suspects et d'aboyeurs sans prestige"
02:57 "Tous les français depuis Munich souhaitaient une entente durable"
03:01 "Et à l'heure même de la catastrophe, la nation se raccrochait à l'espoir d'un accord"
03:06 "Prête, comme la dernière fois, à acclamer le négociateur qui viendrait se poser au bourger"
03:11 "Même en ces instants de fièvre"
03:13 "A-t-on vu des cortèges provocants se répandre dans les villes ?"
03:16 "A-t-on entendu les appels aux armes ?"
03:19 "Non, jamais, nulle part"
03:21 "Durant des semaines, les églises furent emplies de femmes en prière"
03:25 "Pour la paix"
03:26 "Les passants s'écrasaient devant les boutiques ouvertes"
03:29 "Ou parlaient la radio dans l'attente d'un miracle"
03:31 "Pour la paix"
03:32 "Toutes les bonnes volontés furent requises"
03:34 "On adhéra le Saint-Siège"
03:36 "On lança un appel jusqu'aux Etats-Unis"
03:38 "Pour la paix"
03:40 "Est-ce là le spectacle d'un pays décidé à régler brutalement ses comptes ?"
03:44 "A se jeter sur son voisin ?"
03:46 "Répondez les neutres !"
03:48 Les sentiments du peuple français se comprenaient aisément
03:51 Lorsqu'on songeait à l'importance réelle de l'enjeu
03:54 Face à notre impréparation militaire manifeste
03:57 En octobre 1940, Raymond Recoulié écrivit
04:00 "Bien des gens se demandaient, au fond d'eux-mêmes"
04:03 "Sans peut-être analyser et lucider très clairement leurs sentiments"
04:06 "Pour quelles raisons au juste la guerre"
04:09 "À quoi nous avions échappé l'année précédente"
04:11 "Et était devenue inévitable douze mois plus tard"
04:14 "S'agissait-il d'une question vitale pour nous"
04:17 "Nous touchant au premier chef, affectant notre honneur"
04:20 "La sécurité de notre territoire dans la métropole ou dans les colonies"
04:23 "Nullement, mais d'une affaire concernant Danzig, le corridor"
04:27 "Le règlement d'un litige entre l'Allemagne et la Pologne"
04:30 "Était-il vraiment impossible de trouver les termes d'un arrangement ?"
04:34 "Cet accord paraissait d'autant plus désirable"
04:37 "Que notre préparation militaire, beaucoup de français le soupçonnaient"
04:40 "N'était pas, loin de là, comparable à celle de l'Allemagne"
04:44 "Or, un individu, une nation, même s'ils se sentent inférieurs à leur adversaire"
04:49 "Peuvent à la rigueur accepter la bataille dès qu'elle s'impose à eux"
04:53 "Avec la nécessité indiscutable, pour éviter une humiliation"
04:56 "Mais dans toute autre circonstance, il vaut cent fois mieux transiger"
05:00 "Des concessions, des sacrifices étant infiniment préférables à la défaite ou au désastre"
05:05 "Voilà pourquoi, ni en septembre 38, ni en septembre 39"
05:09 "Le peuple français ne voulait la guerre"
05:12 "Comme l'a écrit Gringoire dans son éditorial du 26 septembre 1940"
05:16 "Le peuple français n'a pas voulu la guerre en 1938"
05:19 "Et l'on se souvient des acclamations unanimes qui saluèrent M. Daladier à son retour de Munich"
05:24 "Le peuple français n'a pas davantage souhaité la guerre en 1939"
05:28 "Pas de défilé, pas de manifestation, pas un cri en faveur de la guerre"
05:33 "Un référendum eut sans doute fait triompher l'idée de paix à une majorité écrasante"
05:38 "Musique triste"
05:44 "Voilà pourquoi, le 3 septembre 1939, la guerre fut déclarée en violation de la Constitution"
05:51 "En effet, pour déclarer une guerre, l'article 9 de cette Constitution de 1875"
05:57 "Exigeait que le gouvernement obtienne l'assentiment des deux chambres"
06:01 "C'est-à-dire un vote positif du Sénat et de la Chambre des députés"
06:05 "Mais comment les élus auraient-ils pu, pour une décision si grave, heurter de front la volonté du peuple français ?"
06:11 "Comment auraient-ils pu, en toute conscience, envoyer des fils et des pères de famille à une mort certaine ?"
06:17 "Nos gouvernants savaient qu'ils ne pourraient obtenir une majorité pour la guerre"
06:22 "Voilà pourquoi ils assimilèrent le vote des crédits militaires, le 2 septembre 1939, par les sénateurs et par les députés"
06:28 "À une autorisation de déclarer la guerre"
06:31 "Or, au terme même de la Constitution, les deux choses - vote des crédits militaires et déclaration de guerre - étaient sans rapport"
06:40 "Certains élus d'ailleurs, flairèrent la manœuvre illégale qui se préparait"
06:44 "Au Sénat ainsi, une fois les crédits militaires votés et alors que la séance allait être suspendue"
06:50 "Pétrus Fort, visiblement inquiet, demanda la parole"
06:53 "Celle-ci lui ayant été accordée, il lança "Monsieur le Président""
06:58 "Est-il entendu qu'en aucun cas le gouvernement ne pourrait prendre une décision extrêmement importante sans avoir convoqué les chambres ?"
07:06 "Pétrus Fort avait tout naturellement en tête l'éventualité d'une déclaration de guerre"
07:11 "Que répondit Édouard Hériot ?"
07:13 "Il ne m'appartient pas de répondre à cette question"
07:16 "Le Président du Sénat se doutait donc, voire il savait, que la guerre allait être déclarée en catimini, en violation de la Constitution"
07:25 "Dans le mensonge de Daladier, deux auteurs ont décrit ces manœuvres illégales"
07:30 "Nos gouvernants, concluent-ils, ne sont pas entrés dans la guerre fièrement comme aux temps héroïques"
07:35 "En défilant tête haute sous les portiques décorés des faisceaux tricolores"
07:40 "Non, ils s'y sont glissés à pas feutrés, comme des cambrioleurs à la conscience inquiète"
07:45 "En passant par la porte basse et l'escalier de service"
07:49 "Ils y sont entrés ainsi parce qu'ils savaient parfaitement que le peuple et la majorité de ses élus ne les suivraient pas sur le sentier de la guerre"
07:58 "Elle est belle la démocratie"
08:00 "On me répondra que la mobilisation ayant été décidée la veille et devant commencer le jour même, la guerre était dans les faits déjà déclarés"
08:15 "C'est faux ! Interrogé en 1930, celui qui était le président de la République au moment de la première guerre mondiale, Raymond Poincaré, souligna"
08:23 "Ni moi, ni le gouvernement, nous n'avions, Dieu merci, ni le droit, ni le moyen d'attaquer l'Allemagne"
08:30 "Nous n'avions que le droit de venir devant les chambres, de leur soumettre les conventions d'alliance et de leur demander l'autorisation de déclarer la guerre"
08:38 "Chez nous, une fois encore, la mobilisation n'était pas la guerre et elle ne pouvait le devenir que par une attaque de l'étranger ou par la volonté des chambres françaises"
08:50 "On ne pouvait être plus clair. La France n'ayant subi aucune attaque, la mobilisation restait une simple mesure administrative sans rapport avec la guerre"
09:00 "Quant à affirmer qu'en attaquant la Pologne, l'Allemagne aurait indirectement agressé la France, c'était tout aussi faux"
09:07 "Henri Poincaré l'avait souligné. Quelles que fussent les promesses faites et que fut celui qui les eut faites"
09:13 "Aucun gouvernement français n'avait le droit de déclarer la guerre sans un vote préalable du Parlement"
09:25 Ici, certains ressortiront le sampiternel argument, celui de la parole donnée
09:30 En septembre 1939 diront-ils "La France devait partir en guerre car elle était liée à la Pologne par un pacte d'assistance mutuel"
09:37 "Elle ne pouvait donc renier sa signature"
09:40 Tel est l'argument principal qu'on nous ressort toujours
09:43 Il semble d'autant plus fort qu'en réalité, deux pactes d'assistance liaient la France à la Pologne
09:48 Mais cela ne sauve rien et voici pourquoi
09:51 Le pacte du 19 février 1921 prévoyait dans son premier article
10:01 "Afin de coordonner leurs efforts pacifiques, les deux gouvernements, français et polonais, s'engagent à se concerter sur toutes les questions de politique extérieure intéressant les deux États"
10:12 Or, en octobre 1938, lors de la crise tchèque, la Pologne avait d'autorité pris le contre-pied de la politique française
10:20 Contre la France championne de l'indépendance et de l'intégrité tchécoslovaque
10:24 La Pologne s'était rangée aux côtés de l'Allemagne en revendiquant la province de Téchène et en envoyant ses armées occuper le territoire d'Olsa
10:33 Plus grave encore, à la suite des accords de Munich, la Pologne envahit la région tchécoslovaque de Zaolzi
10:39 Le 1er novembre 1938, enfin, elle envahit quelques territoires au nord de Spitz et d'Orawa
10:45 Plus tard, Raymond Recoulé écrivit "S'il n'avions pas forçagement conclu l'accord de Munich en 1938, la guerre aurait éclaté un an plus tôt et dans ce cas, la Pologne ne nous aurait certainement pas soutenu"
10:59 Elle nous en avait d'ailleurs averti
11:01 Son seul désir à ce moment était de réaliser ce qu'elle appelait ses "aspirations nationales", mettre la main sur le territoire de Téchène ainsi qu'elle s'empressa de le faire sans plus attendre
11:13 Étant donné cette attitude de sa part, nous avions nous aussi le droit et même le devoir de songer d'abord à nos propres intérêts
11:22 En conclusion, la France n'était plus liée par le pacte du 19 février 1921 que la Pologne avait elle-même déchiré lors de la crise tchèque
11:37 Quant au traité du 16 octobre 1925, son premier article était le suivant
11:41 "Dans le cas où la Pologne ou la France viendraient à souffrir d'un manquement aux engagements intervenus en date de ce jour entre elles et l'Allemagne en vue du maintien de la paix générale,
11:51 la France et réciproquement la Pologne, agissant par application de l'article 16 du pacte de la Société des Nations, s'engagent à se prêter immédiatement aide et assistance
12:02 si un tel manquement est accompagné d'un recours aux armes qui n'aurait pas été provoqué"
12:08 On le voit, ce traité avait été conclu dans le cadre de la Société des Nations et plus particulièrement de l'article 16 qui instaurait la sécurité collective
12:18 Or en 1939, il avait bien longtemps que la Société des Nations avait failli et que la sécurité collective était un vieux souvenir
12:27 Dès 1936, au Congrès National de la Ligue des Droits de l'Homme, un des participants avait prononcé l'éloge funèbre de la Société des Nations
12:36 Il avait été jusqu'à déclarer "Car l'actuelle Société des Nations est morte et voici le moment venu de faire le bilan de sa faillite pour mieux préparer le succès d'un effort neuf"
12:47 Plus loin, il concluait "Seuls aujourd'hui, certains vainqueurs s'accrochent à ces ruines, celles de la Société des Nations, et s'étonnent que la force détruise ce qu'avait fait la force"
12:58 Et oui, dès 1936, c'était un fait, la Société des Nations était morte victime de ses propres tards
13:06 Dès lors, tous les contrats, toutes les alliances et tous les pactes signés sous son égide étaient caduques
13:13 En 1938, lors de la crise tchèque, le ministre français des Affaires étrangères, Georges Bonnet, expliqua
13:20 "Ni dans le texte, ni dans l'esprit, il n'a été prévu que la France devait donner son assistance au cas où il y aurait carence totale ou partielle de la Société des Nations"
13:31 La France s'est engagée à se jeter au premier rang du barrage contre l'agresseur, mais sans avoir la folle prétention de faire barrage seule ou presque seule
13:41 La plupart des membres de la SDN se dérobantent à leurs obligations en considération desquelles la France a contracté la sienne
13:48 Si les recommandations du Conseil de la Société des Nations en matière de contribution de chacun aux forces armées ne peuvent être formulées, ou restent pour la plupart lettres mortes
13:58 La France reprend la liberté d'apprécier, ainsi que le précise l'article 15, ce qu'elle doit faire
14:05 Et bien, ce qui était vrai en 1938, l'était davantage un an plus tard avec la Pologne
14:11 A cette époque, la Société des Nations était plus que moribonde et la sécurité collective avait été un échec global
14:18 En droit donc, la France n'était pas tenue de marcher pour la Pologne
14:23 Les cartes polonaises
14:29 Encore une fois cependant, allons plus loin
14:32 Oui, oublions les cartes polonaises d'octobre 1938
14:35 Fallait-il alors marcher pour la Pologne au nom des traités signés antérieurement ?
14:40 Je réponds non pour une raison simple
14:42 Supposez que je m'engage auprès d'un voisin à lui prêter une certaine somme d'argent
14:47 Si, le jour où il me réclame cette somme, je n'en dispose plus à cause de revers de fortune, alors ma promesse tombe automatiquement
14:55 La morale chrétienne prévoyait de tels cas
14:58 Le moraliste Vitran s'appuyait sur saint Augustin pour déclarer
15:02 Un changement notable, substantiel, survenu après l'émission d'un serment promissoire, donc d'une promesse
15:08 Peut suffire à faire tomber l'obligation de la promesse et en même temps du serment
15:13 Cette doctrine avait été reprise par le droit international
15:17 En 1938, l'Académie de droit international publia un cours dans lequel on lisait
15:22 « Tout traité comporte implicitement la clausula rebus sextantibus
15:27 Chaque traité ne dure qu'aussi longtemps que les circonstances dans lesquelles il a été conclu restent les mêmes
15:33 Ainsi, l'on aurait la faculté de dénoncer le traité dès que les conditions seraient modifiées
15:39 Ainsi présentée, la théorie rapportée est certainement fausse
15:43 Toutes les modifications intervenant dans les conditions existant au moment de la conclusion du traité
15:48 Ne sont pas assez importantes pour pouvoir affecter le lien juridique entre les parties
15:53 Il est toutefois possible qu'une modification soit d'une si grande importance
15:58 Qu'en effet, elle porte atteinte à la relation juridique entre les parties
16:03 Et bien, c'est exactement ce qui se passait en septembre 1939
16:07 Je m'explique. Le 10 octobre 1940, Raymond Recoulis rappela
16:11 « Il est pour les dirigeants de notre pays, civils et militaires, une règle absolue qui ne souffre aucune discussion
16:19 En présence d'une Allemagne dont la population est presque le double de la nôtre, beaucoup plus puissamment armée que nous
16:25 La France ne pouvait envisager avec quelque chance l'éventualité d'un conflit
16:30 Que si elle était en mesure de compter sur l'appui certain d'un ou deux grands états continentaux
16:36 Lorsque la France signa ses traités avec la Pologne, nous étions à l'époque de la sécurité collective
16:42 La France pouvait compter sur des alliés continentaux comme l'Italie, la Tchécoslovaquie, la Pologne
16:47 Et aussi, en cas de guerre contre l'Allemagne, la Russie soviétique
16:50 Mais début septembre 1939, de nombreux changements étaient intervenus
16:55 L'Italie, désormais fasciste, s'était rangée aux côtés du Reich
16:58 L'URSS avait signé un traité de non-agression avec le Reich
17:02 Et la Tchécoslovaquie n'existait plus
17:04 Seule restait la petite Pologne dont on connaissait l'armement déficient
17:09 Il s'agissait donc de changements importants, substantiels
17:13 En conséquence, le 1er septembre 1939, la France était moralement en droit de dire
17:18 "Désolé, mais les conditions ont changé, je ne suis plus en état de remplir ma promesse"
17:24 Le 3 septembre 1939, les dirigeants français ont donc commis une série de crimes
17:29 Ils ont violé la constitution afin de déclarer la guerre à l'Allemagne
17:33 Contrairement à la volonté du peuple, ils ont déclaré une guerre folle
17:38 Qui devait fatalement se terminer en désastre
17:41 Si en juillet 1940, les morts avaient pu se réveiller
17:45 Une armée d'accusateurs aurait réclamé le châtiment exemplaire de nos dirigeants
17:50 [Musique]
17:58 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]