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Transcription
00:00 [Bip bip bip]
00:06 [Bruit de la télévision]
00:10 [Bruit de la télévision]
00:14 [Bruit de la télévision]
00:29 [Bruit de la télévision]
00:38 [Bruit de la télévision]
00:47 Je suis traité en palestinien depuis 1978.
00:52 Voilà.
00:54 Donc les procès c'est une chose,
00:57 les agressions physiques c'en est une autre,
01:01 et il y a tout le reste.
01:04 Aujourd'hui on me reproche d'avoir participé
01:08 à la conférence de Téhéran
01:11 qui portait sur l'Holocauste,
01:14 et je signale qu'étaient invités aussi bien
01:19 des révisionnistes que des gens opposés aux révisionnistes.
01:24 Oui, ça s'appelait d'ailleurs l'intitulé signifiait
01:31 que c'était, alors en anglais,
01:34 ils recherchaient une vision globale.
01:37 Ça veut dire qu'ils voulaient entendre
01:40 aussi bien les uns que les autres.
01:43 Alors on me reproche d'avoir participé
01:46 à cette conférence,
01:48 et celui qui a pris l'initiative de toute cette action
01:52 c'est Jacques Chirac qui à l'époque était président de la République
01:56 et qui dès que la conférence a commencé
01:59 a pris la parole publiquement pour dire que c'était intolérable
02:04 et qu'il demandait une enquête sur mon compte.
02:09 Et ça, ça se passait le 11 décembre 2006.
02:14 Et on en est encore là.
02:17 Alors pour ce qui est du commencement de cette audience,
02:23 j'ai reçu une nouvelle qui est assez surprenante.
02:27 Alors comme c'est un peu technique,
02:30 je suis obligé de vous expliquer ce que c'est qu'une QPC.
02:35 Alors Q ne veut pas dire Quesnel, hein.
02:38 Non.
02:40 Q signifie qu'on se pose une question sur...
02:51 ça s'appelle une question préalable de constitutionnalité.
02:57 Prioritaire.
02:59 Bravo monsieur, très bien.
03:01 Voilà un révisionniste.
03:03 Un correcteur.
03:05 C'est bien.
03:07 Q veut dire, vous le prévenu,
03:10 vous êtes poursuivi au nom d'une certaine loi,
03:13 la loi Fabius-Guessot.
03:15 On a tort de l'appeler Guessot, c'est une loi Fabius.
03:20 Je passe.
03:22 Vous êtes en droit de mettre en cause la loi
03:27 sur le fondement de laquelle vous êtes poursuivi.
03:30 Vous avez le droit de dire que pour vous,
03:34 cette loi est contraire à la constitution.
03:38 Eh bien c'est mon cas,
03:40 je considère que cette loi est contraire à la constitution
03:44 et je vais brièvement vous dire pourquoi.
03:50 Cette loi dit qu'il est interdit de contester
03:55 les crimes contre l'humanité
03:58 tels que définis notamment par le tribunal de Nuremberg.
04:03 Tribunal militaire international.
04:07 Trois mensonges en trois mots, pas le temps de développer.
04:11 Et c'est ce tribunal qui, dans son statut,
04:15 avait par exemple les articles 19 et 21
04:20 que je vais vous réciter.
04:22 Et je vais vous poser la question,
04:24 accepteriez-vous, même pour le vol d'une niche de pain,
04:31 de passer devant un tribunal qui aurait pour principe,
04:36 article 19,
04:38 le tribunal ne sera pas lié par les règles techniques
04:43 relatives à l'administration des preuves.
04:48 C'est le début, je ne donne pas la suite.
04:51 C'est magnifique.
04:53 Donc ils vont s'affranchir de ça.
04:56 Article 21,
04:58 le tribunal n'exigera pas que soit rapportée la preuve
05:02 des faits de notoriété publique,
05:05 mais les tiendra pour acquis.
05:08 De plus, toutes les commissions de crimes de guerre
05:13 accusant les allemands par exemple
05:16 d'avoir perpétré le massacre de Katine,
05:21 ou n'importe, il y en avait des milliers,
05:23 aura valeur de preuve authentique.
05:26 Est-ce que vous acceptez de passer devant un tribunal de ce genre ?
05:31 Je ne pense pas.
05:33 Et je dis que je suis sûr que la constitution française ne l'autorise pas.
05:38 Alors il vient de se passer quelque chose de surprenant,
05:42 qu'on vient de m'apprendre, que mon avocat vient de m'apprendre.
05:46 Le journal Rivarol est dirigé par monsieur Jérôme Bourbon,
05:51 l'avocat de Rivarol, de Jérôme Bourbon,
05:57 vient d'obtenir dans une autre affaire
06:01 que cette QPC soit vraiment,
06:06 enfin, le document contestant,
06:11 soit transmis à la cour de cassation,
06:15 qui à son tour doit décider
06:18 si ça peut être remis au conseil constitutionnel.
06:23 C'est donc un succès.
06:25 Alors il est possible, j'ai bien dit possible,
06:29 que dans mon cas, la présidente dise,
06:33 "Eh bien, puisqu'il y a une contestation qui enfin est acceptée",
06:38 parce que jusqu'à présent, on osait répondre que le dossier était frivole.
06:44 Je ne sais pas ce que ça veut dire, moi, frivole.
06:47 Alors pourquoi on ne le dit pas ?
06:50 "French justice".
06:52 Oh, on ne dit pas les choses.
06:55 Hein, voilà.
06:57 Les Français sont très contents dès qu'il y a des mots.
07:01 Donc il est possible que la présidente dise,
07:04 "Puisque la constitutionnalité de cette loi
07:09 semble être l'objet d'une contestation fondée,
07:13 eh bien nous sommes obligés de repousser le présent procès."
07:19 Oui.
07:20 Concernant la loi Fabius-Guessot,
07:22 est-ce qu'un recours avait déjà été déposé
07:25 à la Cour européenne des droits de l'homme concernant cette loi ?
07:28 Oui, et je crois savoir qu'ils avaient admis la loi Fabius-Guessot.
07:37 C'est une question, vous savez.
07:40 Est-ce que si eux ne l'ont pas retoqué, remis en cause,
07:44 est-ce que le Conseil constitutionnel ne risque pas de suivre la même voie ?
07:47 Mais c'est possible.
07:49 Mais c'est tout à fait possible.
07:51 C'est une affaire de rapport de force.
07:53 Il faut être très jeune pour s'imaginer que la justice est juste.
07:59 Franchement, je crois qu'on a le droit de croire au Père Noël.
08:06 Mais voilà, pas plus.
08:10 Et surtout, je dois dire la justice française.
08:15 Comment vous expliquez une loi d'exception comme ça sur ce sujet ?
08:20 Ah, eh bien j'ai une hypothèse.
08:25 C'est que le 26 avril 1983,
08:29 j'ai remporté ici même une victoire tout à fait inattendue
08:36 qui a affolé mes aboyeurs
08:41 et qui a fait penser qu'il ne faut pas que les juges récidives
08:49 et qu'ils recommencent à dire "ah, monsieur Faurisson, sur les chambres à gaz, chapeau".
08:57 Le 26 avril 1983, ils ont eu à trancher de cette affaire.
09:06 Ils ont dit qu'il existait un problème de l'existence des chambres à gaz.
09:12 Ce n'est pas une invention, ce n'est pas une lubie.
09:15 Et que sur ce sujet, on ne trouvait chez moi aucune trace.
09:22 Écoutez bien ça et posez-vous la question pour votre propre vie.
09:27 Imaginez qu'un jour, des gens extrêmement riches et puissants
09:32 scrutent votre vie et la jugent.
09:36 Et leur conclusion serait, écoutez bien ceci,
09:40 dans ces travaux, nous ne trouvons trace
09:45 ni de légèreté, ni de négligence,
09:52 ni d'ignorance délibérée, et là, ne vous écroulez pas,
09:58 ni de mensonge.
10:01 Et qu'en conséquence, tout le monde avait le droit de dire ce que disait Faurisson sur les chambres à gaz,
10:08 dans leur jargon de magistrat, ça donnait la phrase suivante,
10:13 "La valeur des conclusions de monsieur Faurisson,
10:19 sous-entendu sur le problème des chambres à gaz,
10:23 relève donc des ONC."
10:28 C'est une conclusion de la seule appréciation des experts,
10:34 des historiens et du public.
10:39 Ils ont été effondrés en apprenant cela.
10:43 Pourtant le tribunal, courageux mais non point téméraire,
10:48 avait ajouté que j'étais quand même un être sulfureux, malveillant.
10:55 Et par conséquent, il m'a quand même condamné.
10:59 Mais il m'a condamné du bout des lèvres et surtout, il a dit,
11:03 "Eh bien vraiment, oui, on peut légitimement affirmer qu'il s'agit d'un bombarde-guerre."
11:14 Alors monsieur Véler s'en a été bouleversé,
11:18 il a dit "C'est étrange que le tribunal ait marché", il a employé ce mot.
11:24 Monsieur Pierre Vidal-Naquay a dit exactement la même chose,
11:29 et c'est le rabbin Sirat, S-I-R-A-T,
11:35 et puis un certain nombre d'éminents sejuives, dont Vidal-Naquay,
11:42 qui ont dit "Il faut absolument empêcher que les magistrats refassent le coup."
11:50 Donc cette loi, évidemment me visait, on l'appelle quelquefois la loi Forisson,
11:56 en mauvais latin on l'appelle la Lex Forissonia,
12:00 en bon latin elle devrait s'appeler Lex Forissoniana, mais ce n'est pas beau,
12:06 alors je préfère qu'on dise Fabius Guesso, et voilà.
12:11 Comment expliquez-vous que dans les pays où il n'y a pas de loi mémorielle,
12:16 la vérité telle que vous la concevez sur ces événements n'apparaisse pas clairement aux yeux du public ?
12:22 Ah, alors prenons par exemple les Etats-Unis, où il n'existe pas de loi spéciale.
12:29 Mais faites-moi confiance, il y a toujours un moyen de contourner ou une loi ou une absence de loi.
12:37 C'est le cas pour les Etats-Unis.
12:39 Ils se sont permis de livrer Ernst Schöndel, un remarquable révisionniste,
12:46 au Canada, qui pendant deux ans l'a conservé en prison dans des conditions abominables,
12:55 avant de le livrer à l'Allemagne, qui l'a condamné à cinq ans de prison.
13:00 Alors, vous savez, ne soyons pas dupes.
13:04 Et puis de toute façon, mon intention, lorsque j'aurai le droit de parler du sujet,
13:11 sera de donner toute une liste de sommités dans le monde de l'histoire ou de la science,
13:21 qui finalement ont peu ou gros reconnu que les révisionnistes avaient raison.
13:28 C'est impressionnant.
13:30 Vous avez prononcé un mot tout à l'heure, vous avez prononcé le mot de vérité.
13:34 Alors, je vous préviens que personnellement, c'est un mot que j'utilise rarement,
13:41 parce que je trouve que ce mot est prétentieux et vague.
13:46 J'ai horreur du vague.
13:48 Je suis comme la nature.
13:50 J'ai horreur du vague.
13:51 J'ai horreur du vide.
13:53 Eh bien, moi, je parle d'exactitude.
13:57 C'est-à-dire que je parle d'une série de petites vérités vérifiables.
14:03 J'ai un revolver sur la tente.
14:06 Si ce que j'écris est inexact, le coup part.
14:10 Donc, je lis à peu près trente fois un texte avant de le publier.
14:16 Ça demande du travail.
14:18 C'est donc fatigant.
14:20 Et si c'est fatigant, il n'y a pas beaucoup de gens que ça intéresse.
14:24 [Bruit de bâtiments]
14:39 L'audience a commencé par une surprise en existant ce jugement de renvoi devant la Cour de cassation,
14:47 de saisine de la Cour de cassation, d'une question prioritaire de constitutionnalité.
14:51 Donc, on doit attendre pour l'instant d'avoir l'intention de la Cour de cassation.
14:55 La seule question posée est celle de savoir si la question prioritaire de constitutionnalité posée aujourd'hui
15:01 fera aussi l'objet d'un renvoi ou si il y aura un cède sur si instatué.

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