A qui ont profité les émeutes ? A la caste au pouvoir ! Nos dirigeants se servent de la peur des Français pour atteindre à leurs libertés. Le président Macron a accusé les réseaux sociaux de propager la haine et proposé de les fermer. Ni une ni deux, le commissaire européen, Thierry Breton, a déclaré le 10 juillet que les réseaux sociaux pourraient être coupés voire interdit si les plateformes ne supprimaient pas rapidement les contenus jugés problématiques, en vertu d’un nouveau règlement sur les services numériques à partir du 25 août. Au revoir la liberté d'expression ! Après cela, le parlement a voté la loi de programmation militaire 2024-2030. L'article 23 peut ordonner la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour parer à une menace pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation. Un scandale contre le droit de circulation et le droit de propriété privée. Enfin, avec l'article 3 du projet de loi d’orientation et de programmation pour la justice pour la période 2023-2027, les autorités compétentes pourront activer à distance des téléphones portables sans le consentement de son propriétaire. Voilà enfin les contours du monde d'après se dessiner sous nos yeux et cela juste avant les départs en vacances... Le monde aura bien changé à la rentrée de septembre !
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00:00:00 [Générique]
00:00:16 Bonjour à tous. Bienvenue dans ce nouveau numéro de Politique et Économie.
00:00:21 Ravie de vous retrouver, notre invité cette semaine, de nouveau, Bertrand Scholler. Bonjour.
00:00:27 – Bonjour Pierre.
00:00:28 – Bertrand Scholler, vous êtes ingénieur des mines,
00:00:31 mais aussi géophysicien diplômé de l'Institut français du pétrole.
00:00:37 Vous êtes également diplômé de Sciences Po et vous êtes entrepreneur dans la vie.
00:00:42 Et donc, on va parler de l'actualité, de ces émeutes et de ce qui découle
00:00:47 de ces émeutes ethniques qui ont frappé la France pendant plusieurs jours.
00:00:51 Alors, la violence qui gangrène la société française avec ces émeutes
00:00:56 est encore montée d'un cran, avec la mort, après la mort de ce jeune
00:01:03 qui a refusé de se soumettre à un contrôle de police.
00:01:07 Alors, on a entendu le Président de la République, le jour même,
00:01:12 qualifier l'attitude du policier auteur du tir mortel d'inexplicable, d'inexcusable.
00:01:19 Qu'est-ce que vous pensez de cette sortie du Président Macron ?
00:01:23 Alors, déjà, il faut savoir qu'en France, le Président de la République,
00:01:28 c'est le premier magistrat de France.
00:01:30 Donc, quelque part, c'est le premier juge, en fait.
00:01:33 Il est au sommet de la juridiction.
00:01:37 Il a même un droit de grâce.
00:01:38 Et là, il a manifestement, il s'est autorisé l'opposé du droit de grâce.
00:01:46 Il s'est permis un droit de condamnation.
00:01:49 C'est-à-dire que, par ces mots, le Président de la République française
00:01:53 a condamné quelqu'un avant une enquête.
00:01:57 Parce qu'il n'y a pas eu d'enquête, évidemment.
00:01:59 Il va y avoir des interrogatoires, il va y avoir des images qui vont être analysées.
00:02:04 Il va y avoir plein, plein de choses, des personnes qui vont s'exprimer.
00:02:08 Mais avant tout ça, le Président s'est exprimé et il a mis le feu aux poudres, en fait.
00:02:14 C'était un espèce de défi à deux mondes qui ont du mal à cohabiter en France depuis toujours.
00:02:24 Le monde dit des patriotes et le monde dit de la communauté dans les banlieues.
00:02:30 L'une en lui disant "vous êtes victime" et l'autre en lui disant "vous êtes coupable".
00:02:35 Et on a vu ce que ça a déclenché, y compris la caricature
00:02:42 un peu obsolète ou dérangeante des cagnottes.
00:02:51 Moi je trouve que l'idée d'aider est formidable.
00:02:56 Mais cette espèce de course à l'échalote de "mon public a réuni une plus grosse cagnotte"
00:03:02 ou "le tien a mis une plus grosse cagnotte", enfin, c'est vraiment les jeux du cirque.
00:03:07 Mais c'est, encore une fois, le Président français, un peu comme avec les gladiateurs,
00:03:14 il était comme ça et il a fait "policier condamné".
00:03:19 Et voilà ce qui s'est passé en fait.
00:03:22 Les émeutes ont démarré et il y aurait beaucoup à dire sur les émeutes,
00:03:28 j'espère qu'on en parlera un peu plus tard.
00:03:30 Mais ce que je voudrais dire surtout, c'est que depuis qu'il est au pouvoir,
00:03:36 en réalité depuis avant, depuis qu'il a une influence sur la politique en France,
00:03:41 on sent qu'on est un pays qui est en permanence à fleurs de peau.
00:03:45 On est un pays qui est en guerre tout le temps.
00:03:48 Il était en guerre contre les gilets jaunes.
00:03:52 Il était en guerre contre la maladie.
00:03:56 Il était en guerre contre l'enquête pour savoir qui était coupable pour Notre-Dame.
00:04:02 Il était en guerre, lui et tous ses ministres, contre la Russie.
00:04:06 Et même récemment quand il y a eu la tentative de coup d'État avec Wagner,
00:04:12 il était un de ceux qui le plus disait "enfin, Poutine va s'effondrer".
00:04:17 Il est toujours en guerre.
00:04:18 – Le ministre de la France avait déclaré à un coup "nous sommes en guerre contre la Russie,
00:04:21 c'est un état de fête" et puis il avait rétropédalé quelques semaines plus tard
00:04:24 en face d'une journaliste du service public en disant "nous ne sommes pas en guerre finalement".
00:04:28 – Oui mais il aime bien le mot "guerre" parce qu'en réalité les Français…
00:04:32 – Lui qui ne l'a jamais fait.
00:04:33 – Ils ne sont pas en guerre, il n'a même pas fait son service militaire.
00:04:35 Les Français, on est un peuple d'art de vivre, de culture, de littérature, de religion.
00:04:43 On est un peuple aux racines chrétiennes.
00:04:46 Et donc qu'est-ce que c'est la chrétienté ?
00:04:48 C'est le pardon, l'amour, la recherche de la vérité.
00:04:52 Ce sont des belles valeurs.
00:04:54 Et on a un président qui ne met en avant que les valeurs
00:04:58 qui sont parfaitement opposées aux racines de la France.
00:05:02 Et donc forcément ça rend les choses explosives
00:05:04 parce que les gens, quand ils sont déracinés,
00:05:07 qu'est-ce que ça fait un arbre déraciné ?
00:05:10 Ça part au gré du vent et qu'est-ce que c'est le vent ?
00:05:14 Ce sont les faits divers qui sont sans cesse allumés, les braises sont soufflées.
00:05:22 Et encore une fois, moi je suis choqué que le premier magistrat de France ait fait ça.
00:05:27 Si le garde des Sceaux l'avait fait, il aurait été repris.
00:05:32 Mais une fois que le président l'a fait, en fait, tout le monde peut le faire.
00:05:35 C'est au pain de barre.
00:05:37 Et d'ailleurs, on a remarqué que toute une partie du monde politique,
00:05:41 au lieu… Les gens d'ailleurs, chefs de partis politiques,
00:05:46 tous qui sont les premiers à parler de présomption d'innocence,
00:05:50 on a quand même un gouvernement avec des gens qui, au quotidien,
00:05:53 nous expliquent que la présomption d'innocence doit leur bénéficier.
00:05:58 Je ne vais pas faire la liste, quand ils sont accusés de viol,
00:06:02 de trafic d'influence, etc. Présomption d'influence,
00:06:05 mais là, subitement, un policier est coupable.
00:06:09 La présomption d'innocence n'existe pas.
00:06:12 Et bien moi je dis que c'est grave parce que c'est les doubles standards
00:06:16 et en permanence, en fait, c'est jeté en pâture les gens.
00:06:21 Donc voilà ce que j'ai à dire sur cet épisode.
00:06:26 Et on saura la lumière, espérons-le, un jour,
00:06:30 et les gens retrouveront le calme une fois que la vérité de l'enquête aura été faite.
00:06:36 Mais j'évoquais toutes ces enquêtes dont on attend les résultats
00:06:39 et qui ne sont jamais conclues, en fait.
00:06:42 – Oui, alors Bertrand Schoeller, ces émeutes ont duré quelques jours,
00:06:47 cinq jours, je crois. On a dit, certains observateurs,
00:06:50 en tout cas, ont pu le faire, que c'était les dealers de ces banlieues
00:06:55 qui avaient au final sifflé à la fin de la récréation
00:07:00 et fait arrêter les émeutes parce que ces émeutes étaient préjudiciables
00:07:05 aux deals, aux business, puisque, voilà, avoir trop de policiers dans la cité,
00:07:10 c'était pas bon pour leurs intérêts. Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:07:12 – Alors ça c'est parfaitement exact. Alors je voudrais déjà dire deux choses.
00:07:18 J'ai été très étonné, très vite, au début des émeutes,
00:07:22 de cette petite musique qui arrivait de tous les côtés et qui disait
00:07:25 "les émeutes n'ont jamais été aussi violentes",
00:07:28 "2005 à côté c'était rien du tout", etc.
00:07:31 Donc on était, un peu comme avec le climat ou avec la pandémie,
00:07:36 dans l'excès de peur. C'est le chaos, la France va être détruite, etc.
00:07:42 Donc c'était les images extrêmement fortes et cette petite musique.
00:07:46 Et la deuxième chose, vous évoquez quelque chose qui est classique.
00:07:50 C'est-à-dire que moi j'ai fait partie des gens qui ont organisé
00:07:54 la Coupe du monde de football en 2010 en Afrique du Sud.
00:07:57 Et j'ai assisté à des réunions où il y avait, enfin ça ressemble,
00:08:03 pour ceux qui ont vu le film "Aime le maudit",
00:08:06 finalement la police ne réussit pas à tenir, entre guillemets, les banlieues,
00:08:12 et donc décide de faire une espèce d'alliance avec la Pègre.
00:08:16 Et bien en Afrique du Sud j'ai vu exactement ça.
00:08:19 Où il y avait une espèce de deal en disant aux trafiquants,
00:08:25 aux gens qui contrôlaient en réalité les banlieues dangereuses,
00:08:28 "écoutez, la mafia, le monde entier nous regarde,
00:08:32 la Coupe du monde c'est dans un an.
00:08:35 Plus de viols, plus de cambriolages, plus d'attaques armées,
00:08:39 plus rien pendant un an."
00:08:41 – On veut être la nation arc-en-ciel.
00:08:42 – Voilà. Il faut que le monde entier ait envie de venir voir
00:08:45 cette Coupe du monde, on est loin, etc.
00:08:48 Et ne vous inquiétez pas, vous allez avoir plein de prostitution
00:08:51 pendant la Coupe du monde, et d'ailleurs il y a des milliers de femmes
00:08:54 qui sont arrivées d'un peu partout dans le monde
00:08:57 pour satisfaire beaucoup de besoins.
00:08:59 Vous aurez la drogue, vous aurez la possibilité
00:09:02 de jouer les pickpockets, etc.
00:09:05 Mais là, un an de calme et vous verrez,
00:09:06 vous aurez dix fois plus de résultats.
00:09:09 Donc ces négociations, elles existent, je les ai vues.
00:09:13 Alors je ne sais pas ce qui s'est passé en France,
00:09:15 mais on sait tous très bien, il n'y a qu'à regarder l'histoire
00:09:19 des enquêtes qui concernent les ennemis publics numéro un, etc.
00:09:23 Les liens en permanence entre le monde de la police,
00:09:26 le monde des gangsters, et pour imaginer qu'en fait,
00:09:31 si vous êtes, prenons le cas de Poutine,
00:09:36 il y a des terroristes, il y a des gens qui font des exactions,
00:09:39 et bien immédiatement, il se met devant la télé et il dit
00:09:42 "Voilà, je vais aller vous chercher, vous, vos familles, etc.
00:09:46 vous avez fait ça, c'est inacceptable."
00:09:48 Alors, ça c'est la méthode de Poutine,
00:09:50 mais quand vous êtes en France, que vous êtes le ministre de l'Intérieur,
00:09:59 vous appelez les personnes qui vont bien,
00:10:01 ou vous faites appeler les personnes qui vont bien,
00:10:03 en disant "Écoutez, on vous donne 24 heures pour que tout se calme,
00:10:07 sinon, on connaît vos planques, on connaît vos adresses,
00:10:12 on connaît vos misons, on connaît, c'est terminé,
00:10:16 vous êtes tous en tôle."
00:10:17 Parce qu'il ne faut pas croire qu'à l'époque de l'intelligence artificielle,
00:10:20 des caméras partout, ces gens-là ne sont pas connus des services de police,
00:10:26 ils sont bien plus connus des services de police que tous les complotistes,
00:10:33 les journalistes de RT France ou de Spoutnik ou autres.
00:10:37 C'est des gens qui sont connus, mais qui sont utiles au système.
00:10:41 Pourquoi le trafic de drogue n'est pas arrêté ?
00:10:44 Parce que ça participe, entre guillemets, d'un fonctionnement,
00:10:48 malheureusement, de nos sociétés de consommation.
00:10:51 Donc, il était possible d'arrêter ça très très vite,
00:10:54 parce que les émeutes, et ce qu'on a vu pour l'essentiel,
00:10:58 c'était des cambriolages, c'était des petits groupes d'une vingtaine de personnes
00:11:03 qui sont allés détruire des centres-villes.
00:11:06 Et on voyait d'ailleurs, il y avait les images de police
00:11:08 où les journalistes qui expliquaient,
00:11:10 c'est des petits groupes qui essaient de se reformer
00:11:12 dès que la police s'éloigne,
00:11:14 qui ont complètement vidé des rues entières à Grenoble.
00:11:18 Il faut très mal connaître Grenoble pour penser que c'est possible,
00:11:22 dans les ruelles de Grenoble, de cambrioler des rues entières
00:11:28 sans que des policiers cadenassent le quartier,
00:11:33 et fassent ce qu'ils font avec ce système de NAS.
00:11:36 Il n'y a pas beaucoup de policiers,
00:11:38 mais en fait, on se demande si l'objectif,
00:11:41 ce n'était pas de créer une peur très forte,
00:11:46 et ça a fonctionné, puisque que ce soient les élus de tous bords,
00:11:51 puisque ça a touché énormément de villes,
00:11:53 et beaucoup de petites villes,
00:11:55 qui jusqu'à présent avaient été épargnées.
00:11:57 On pense à la ville de Montargis,
00:11:59 qui a été, dont une rue commerciale a été quasiment détruite.
00:12:02 Donc ça, ça fait beaucoup de coïncidences,
00:12:05 énormément de coïncidences.
00:12:07 Et puis, le timing s'est monté en flèche très vite.
00:12:12 On a dit que c'était la chose la plus grave,
00:12:14 et ça s'est arrêté comme ça avait commencé,
00:12:17 juste pour la semaine parlementaire,
00:12:22 qui là, s'est déroulée dans le calme.
00:12:24 Tout le monde était tellement content
00:12:26 de pouvoir repenser à ses vacances,
00:12:29 et de voter en vitesse des lois, j'espère,
00:12:33 on parlera, qui sont franchement très étonnantes.
00:12:37 – D'ailleurs, ce recours Bertrand Schoeller à la peur,
00:12:40 je ne me souviens plus de son nom,
00:12:41 mais en tout cas, c'était l'ancien patron du journal L'Express,
00:12:44 qui avait répondu à une interview, je crois que c'était dans la Ball Plus,
00:12:47 il avait dit "mais pendant le Covid,
00:12:49 le pouvoir médiatico-politique a foutu la trouille aux Français
00:12:54 pour qu'ils se tiennent à carreau, et ça a marché".
00:12:56 Donc voilà, c'est peut-être encore l'appel à la peur
00:13:01 pour essayer d'introduire de nouvelles lois,
00:13:06 et en tout cas, c'est peut-être ce qui est en train de se passer,
00:13:08 puisqu'on a vu le président Macron évoquer,
00:13:11 un petit peu à la suite, peut-être le lendemain,
00:13:13 de la fin de ces émeutes, la fermeture des réseaux sociaux
00:13:17 pour résoudre les émeutes,
00:13:19 qui étaient d'ailleurs elles-mêmes en train de se résoudre.
00:13:20 Enfin bon, on ne sait pas très bien comment ça s'est passé,
00:13:23 mais qu'est-ce que vous pensez, ça a été beaucoup commenté,
00:13:26 cette possibilité d'une fermeture des réseaux sociaux ?
00:13:29 Alors d'abord, effectivement, il y a eu des messages
00:13:33 où les ministères ont dit "non, non, mais cette lettre est fausse",
00:13:36 ou ils disaient, en Guyane, puisqu'il y avait aussi des débuts d'émeutes là-bas,
00:13:42 "on pourrait éteindre les réseaux sociaux dans certaines zones,
00:13:46 ou à certaines heures".
00:13:48 Mais le président dit ça, et comme par hasard,
00:13:53 on découvre que depuis bien avant les émeutes,
00:13:56 les projets de loi sont proposés au vote,
00:14:02 pour la session extraordinaire du Parlement qui débutait le 3 juillet,
00:14:06 au vote des parlementaires et donc des sénateurs
00:14:09 pour une promulgation par le président avant le 14 juillet.
00:14:13 Donc une vitesse incroyable, qui rappelle, comme vous le dites,
00:14:16 la période de la pandémie, où, alors que tous les signes
00:14:19 dans le monde entier montraient, après Omicron,
00:14:22 une baisse de la pandémie, la France, en urgence,
00:14:26 pendant les fêtes de Noël, annonce "avant Noël,
00:14:30 on va sans doute mettre en place un pass vaccinal".
00:14:34 Tout le monde se dit "eh bien, on va vite manifester
00:14:37 vers le 9 ou le 15 janvier pour montrer qu'on est contre",
00:14:42 et en fait, les gens reviennent de vacances,
00:14:44 et le 3 janvier, tout était bouclé pendant les congés.
00:14:48 C'est-à-dire qu'à chaque fois, quand les gens ne sont pas attentifs,
00:14:53 quand les parlementaires ne sont pas tous présents
00:14:55 et n'ont pas d'équipe pour lire les dossiers
00:14:58 et les conséquences des lois qui sont prises,
00:15:01 eh bien l'État surfe sur une autoroute.
00:15:04 – Je vais déjà dire, c'est que j'ai dépassé le 3 janvier 73
00:15:08 avec cette loi sur la fin pour l'État d'aller se financer
00:15:14 auprès de la Banque de France, et l'obligation d'aller
00:15:18 sur les marchés financiers.
00:15:18 Enfin, la loi du 3 janvier 73, on en a beaucoup parlé sur TV Liberté.
00:15:22 – Oui, mais c'est une loi qui a changé effectivement
00:15:25 la nature de l'indépendance de notre pays.
00:15:28 – Alors, quelles seraient les conséquences de cette loi de censure,
00:15:32 parce qu'il s'agit d'une loi de censure contre les propos haineux sur Internet,
00:15:37 c'est en réalité ce qu'avait proposé le député Avia il y a quelques années,
00:15:42 ce serait quoi les conséquences ?
00:15:43 – Les conséquences, elles sont simples.
00:15:45 Aujourd'hui, pour réguler ce qui se passe sur les réseaux sociaux,
00:15:52 il y a des décisions de justice et la loi des pays,
00:15:56 et le règlement des réseaux sociaux.
00:15:59 Et comme les réseaux sociaux sont de droit américain,
00:16:04 et qu'aux États-Unis il y a le premier amendement
00:16:07 et qu'il y a quelque chose de véritablement sacré,
00:16:10 le droit est très large dans les réseaux sociaux,
00:16:14 et on le constate puisque ça part dans tous les sens,
00:16:18 y compris des trafics divers et variés qui ont lieu de façon visible de tous.
00:16:24 Mais en fait, on avait appris par Elon Musk,
00:16:29 il y a quelques mois, suite à sa visite avec Emmanuel Macron
00:16:33 et une autre visite avec Thierry Breton,
00:16:35 qu'il avait annoncé que le groupe Twitter quittait l'accord secret
00:16:41 entre les réseaux sociaux et l'Union Européenne.
00:16:44 Donc, on savait qu'il y avait la loi, les juges, etc.
00:16:47 mais on découvrait que Thierry Breton,
00:16:50 qui est le commissaire en charge de ces questions-là,
00:16:53 avait obtenu en fait un accord qui régulait, entre guillemets,
00:16:59 les relations avec les opérateurs.
00:17:02 Et cet accord permettait, par exemple, même au sein de Twitter,
00:17:06 de maintenir censurés des comptes que Twitter avait promis de libérer.
00:17:13 Mais de supprimer des contenus, de supprimer d'autres comptes, etc.
00:17:17 sans intervention d'un juge, etc. juste par la simple application.
00:17:21 Donc Twitter en est sorti…
00:17:22 – D'un décret ?
00:17:23 – Même pas d'un décret, c'est un contrat entre acteurs,
00:17:28 sans passer par le Parlement Européen, sans passer par l'État,
00:17:31 que les commissaires ont pris.
00:17:34 Évidemment, c'est connu de certains chefs d'État,
00:17:38 il doit y avoir eu des SMS, comme avec les contrats médicaux.
00:17:44 Mais quand Twitter en est sorti,
00:17:47 tout le monde a découvert que ça existait,
00:17:49 et a compris pourquoi il y avait toujours une censure en Europe
00:17:53 qui était très supérieure.
00:17:54 Et d'un seul coup, les algorithmes ont changé,
00:17:57 et beaucoup de gens ont senti qu'il y avait un nouveau vent de liberté
00:18:02 qui existait sur Twitter.
00:18:05 Mais c'était de court durée.
00:18:06 C'est-à-dire que dès que Twitter a annoncé qu'il sortait de ça,
00:18:11 la France, toujours la plus rapide sur les questions de censure,
00:18:16 je rappelle quand même qu'on est le pays dont le Président a à peine élu,
00:18:20 ou quand il recevait Vladimir Poutine,
00:18:23 annonçait qu'il allait censurer les réseaux russes, ce qu'il a fait.
00:18:28 Puisque dans tous ses discours,
00:18:30 il annonçait qu'il y avait des réseaux,
00:18:32 RT, Sputnik pour les citer, qui devaient être censurés.
00:18:36 Et ça a été fait.
00:18:37 Alors qu'ils avaient des journalistes avec des cartes de presse
00:18:40 et qui n'étaient pas, à ma connaissance,
00:18:42 remis en cause pour la qualité de leur contenu,
00:18:46 la vérité de leur contenu.
00:18:47 – Ça a été fait dans le cadre de la guerre en Ukraine.
00:18:49 – Ça a été fait, même pas en fait.
00:18:53 Parce que l'Europe n'est pas en guerre avec l'Ukraine.
00:18:55 Donc ça a été fait.
00:18:58 Il faudra demander aux gens comment ils l'ont fait,
00:19:00 puisque moi j'ai essayé de comprendre ce qui s'était passé
00:19:04 en discutant avec des journalistes de cette chaîne,
00:19:06 et eux-mêmes n'ont pas compris.
00:19:08 En fait, c'est plus par rapport au financement de la chaîne
00:19:12 que la censure a été possible.
00:19:14 C'est-à-dire qu'à cause des sanctions,
00:19:17 il n'y avait pas de possibilité de financement,
00:19:20 d'où venait l'argent en fait.
00:19:21 Et l'argent a été bloqué en attendant de savoir d'où il venait.
00:19:24 Et quand vous êtes une entreprise
00:19:26 et que vous n'avez plus accès à vos comptes en banque,
00:19:28 ça devient extrêmement compliqué de payer les salariés
00:19:31 et de leur faire venir gratuitement,
00:19:33 puisque ça deviendrait du travail dissimulé ou de l'esclavage.
00:19:37 Donc ils ont été obligés de déposer.
00:19:40 Mais pour revenir sur cette question initiale,
00:19:46 la France fait un cabalier très rapide
00:19:51 pour remettre sur la table immédiatement une loi de censure
00:19:56 qui permet encore une fois par décret au gouvernement,
00:20:00 sans passer par un juge, d'obtenir la suppression de comptes.
00:20:05 En cas de contenu jugé problématique.
00:20:08 Mais jugé par qui ?
00:20:08 Ça ne veut rien dire.
00:20:09 Oui. C'est Thierry Breton qui déclare le 10 juillet
00:20:13 "les réseaux sociaux pourraient être coupés voire interdits
00:20:15 si les plateformes ne suppriment pas rapidement
00:20:17 les contenus jugés problématiques en vertu d'un nouveau règlement
00:20:20 sur les services numériques à partir du 25 août".
00:20:22 Donc ça sera pour le 25 août.
00:20:24 Alors ça c'est pour l'Europe.
00:20:25 Pour la France, ça va être promulgué dès début juillet.
00:20:28 C'est-à-dire que la France va être un peu un étalon.
00:20:31 Ce que dit Breton, c'est pire que ça.
00:20:35 C'est-à-dire qu'en fait, il demande aux réseaux sociaux
00:20:40 de faire ça par anticipation.
00:20:43 C'est-à-dire qu'il leur dit "vous devez être capables
00:20:46 de déceler par vous-même les propos qui seraient problématiques.
00:20:52 Si vous ne les avez pas supprimés, on vous les signalera.
00:20:56 Et vous devrez alors agir…
00:20:58 – Payer, oui, il y aura des amendes à payer.
00:21:00 – Donc vous aurez des amendes si ça se répète.
00:21:02 Et vous aurez à supprimer immédiatement les propos en question.
00:21:06 C'est-à-dire que vous n'aurez même pas le temps d'analyser
00:21:08 le pourquoi dit comment, le mot immédiatement.
00:21:11 – Donc ils seront obligés de ratisser large pour empêcher,
00:21:13 pour ne pas avoir à se taper des amendes.
00:21:16 – Exactement, puisque un groupe comme Facebook
00:21:20 aurait annoncé suite à un audit que Thierry Breton
00:21:25 allait faire là-bas la semaine prochaine,
00:21:26 qu'il allait recruter 1000 salariés pour l'Europe,
00:21:29 puisque ça c'est une loi qui va s'imposer à toute l'Union européenne,
00:21:33 pas juste à la France.
00:21:34 Mais on sent bien qu'en réalité, à la fin,
00:21:37 ça va être l'intelligence artificielle qui va faire le travail.
00:21:39 Et pour éviter des amendes multiples,
00:21:43 en fait c'est un espèce d'Arkham de la bien-pensance.
00:21:46 Donc l'Arkham, en France, c'est un organisme qui s'occupe de la pluralité,
00:21:52 de l'équilibre, de la présence dans les médias, etc.
00:21:55 Mais d'éviter évidemment des mauvais comportements,
00:21:58 puisque vous utilisez quelque part le domaine public,
00:22:01 donc les ondes hertziennes, pour proposer du contenu.
00:22:05 Là, on est vraiment dans Big Brother,
00:22:08 c'est-à-dire qu'il va y avoir des normes qui vont être édictées,
00:22:12 mais toute l'astuce, entre guillemets, de Thierry Breton,
00:22:17 c'est qu'il ne les explicite pas, comme vous l'avez bien dit,
00:22:19 et il demande aux réseaux sociaux d'imaginer ce que ça pourrait être.
00:22:25 Donc d'imaginer ce qui pourrait déplaire à l'Union européenne.
00:22:29 Donc c'est-à-dire qu'ils vont même penser à des choses
00:22:31 auxquelles l'Union européenne aurait pu ne pas imaginer.
00:22:35 J'en doute, parce qu'à mon avis, ils imaginent tout parfaitement bien,
00:22:40 mais ils feront preuve de zèle,
00:22:42 parce que cette espèce de risque d'être coupé existe.
00:22:47 Et je peux vous dire que ça ne leur posera aucun problème de le faire,
00:22:52 au contraire, ça pourrait leur plaire.
00:22:55 Et on a bien vu, quand Twitter a été repris par Elon Musk,
00:22:59 le nombre de journalistes, d'experts, de plateaux,
00:23:04 ou même d'hommes politiques, d'industriels,
00:23:08 qui ont retiré un temps leur bille, leur publicité de Twitter,
00:23:13 en disant "on va partir chez Mastodonte ou ailleurs",
00:23:16 parce qu'en fait leur rêve c'est que ce lieu de liberté n'existe plus,
00:23:20 ou alors qu'il n'existe à nouveau que pour eux,
00:23:23 comme c'était le cas avant Twitter.
00:23:25 Mais je voudrais quand même juste dire quelque chose pour dédouaner un peu Twitter,
00:23:31 que le fondateur de Twitter, qui est quelqu'un d'assez emblématique
00:23:35 dans le monde de l'Internet,
00:23:37 lui-même en découvrant au fur et à mesure les Twitter Files
00:23:42 et les gros scandales qui sont en train d'avoir lieu aux États-Unis,
00:23:45 a l'air d'avoir été très surpris de l'ampleur terrible du travail
00:23:52 fait par ce qu'on appellerait l'État profond.
00:23:58 Parce qu'il y a ce rapport Durham qui est sorti,
00:24:01 et tout le monde véritablement pensait que Durham,
00:24:04 qui est un incorruptible, allait être celui qui ferait tomber Donald Trump.
00:24:09 Et au contraire, il a complètement dédouané Donald Trump,
00:24:13 et il a plus qu'impliqué dans des malversations,
00:24:18 non seulement l'équipe Clinton, mais Obama,
00:24:22 il a impliqué la CIA, il a impliqué le FBI,
00:24:27 et il a impliqué le district attorné américain.
00:24:30 Ça c'est quand même le conseiller spécial nommé contre Trump,
00:24:37 par Biden, pour enquêter éventuellement sur des méfaits qu'il aurait fait.
00:24:43 Et donc, il y a beaucoup de personnes qui suivent l'actualité de près,
00:24:48 et qui disent "mais qu'est-ce qui se passe dans le monde ?
00:24:51 Comment se fait-il que les gens qui sont censés protéger les citoyens
00:24:56 œuvrent contre les citoyens ? C'est ça qui est en train de se passer.
00:25:00 – On a entendu le président de la République évoquer,
00:25:04 à la fin de cette crise des émeutes, une fermeture des réseaux sociaux,
00:25:08 parce que ces réseaux relayent les images de violences,
00:25:10 mais c'est aussi ce que font les chaînes d'information en continu,
00:25:14 donc pourquoi ne pas évoquer aussi une fermeture de BFM par exemple ?
00:25:18 – Alors, petit un, les chaînes d'information en continu,
00:25:23 elles appartiennent toutes à un nombre très limité de personnes
00:25:27 qui sont très liées invariablement au pouvoir en place.
00:25:31 Alors, je ne vais pas rentrer dans le détail,
00:25:33 c'est très connu par les personnes qui suivent l'actualité.
00:25:36 Et les crises, les images de violences, ça veut dire des auditeurs captifs.
00:25:41 Mais ils sont captifs et ils entendent cette musique.
00:25:44 – Vous pensez que Bolloré, qui est l'actionnaire principal de CNews,
00:25:48 est dans la main d'Emmanuel Macron ?
00:25:50 – Alors là, vous avez peut-être pris le seul exemple
00:25:53 qui n'est pas dans la main.
00:25:55 Mais de toute façon, on voit bien 666 millions d'euros d'aides
00:26:01 pendant la période du Covid,
00:26:02 100% des télés et des médias qui ont reçu de l'aide
00:26:08 ont porté le même discours.
00:26:11 Dans tous les plateaux, ils ont gaffé au fur et à mesure en expliquant
00:26:15 "mais attends, ce sujet interdit, cette manière d'en parler est interdite, etc."
00:26:19 Donc, la cible, l'honnêteté intellectuelle, elle n'existe plus.
00:26:26 Parce que vous, Pierre, vous êtes rationnel, vous dites
00:26:30 "si on n'a pas le droit de le faire là, pourquoi on a le droit de le faire là ?"
00:26:34 Mais ce n'est plus du tout comme ça que les gens réfléchissent.
00:26:39 C'est le double standard, le double langage, l'inversion accusatoire, etc.
00:26:45 C'est-à-dire qu'en réalité, les émotes, elles n'ont pas été faites par les réseaux sociaux.
00:26:50 Effectivement, les réseaux sociaux sont des canaux d'information
00:26:54 et les gens sur les réseaux sociaux ont montré ce qui se passait dans les banlieues,
00:26:58 parfois des images qu'on ne voyait pas sur les plateaux de télé.
00:27:01 Mais ce n'est pas du tout comme ça que ça s'est passé pour réunir les bandes.
00:27:05 Pour faire un petit groupe de 20 personnes qui va s'attaquer à des boutiques
00:27:10 ou mettre les feux aux poubelles, les gens ne se retrouvent pas
00:27:16 sur les réseaux sociaux nulle part.
00:27:18 Ils se retrouvent dans des caves d'immeubles,
00:27:22 ils reçoivent leurs messages par petits papiers, etc.
00:27:27 Ils ne vont pas laisser de traces derrière eux, même pas par SMS.
00:27:31 Je pense que maintenant, ils sont très méfiants ou alors peut-être…
00:27:38 Non, je pense que les téléphones sont très peu utilisés pour rassembler des gens.
00:27:43 En revanche, pour les Gilets jaunes, pour les retraites,
00:27:48 pour le mariage pour tous, pour toutes ces grandes manifestations populaires,
00:27:54 effectivement, les réseaux sociaux étaient indispensables
00:27:57 pour permettre aux gens de se réunir massivement.
00:28:01 Donc en réalité, la cible, ce sont ces grands rassemblements populaires
00:28:05 qui ne peuvent pas avoir lieu à l'époque où les syndicats
00:28:08 ne sont pas aussi présents et engagés qu'ils ont pu l'être à certaines époques.
00:28:12 Donc il faut les réseaux sociaux et des nouveaux leaders d'opinion
00:28:16 qui sont sur les réseaux sociaux pour réunir des gens,
00:28:18 alors que pour des échauffourés dans les banlieues et cambrioler des boutiques,
00:28:25 il ne faut surtout pas les réseaux sociaux,
00:28:27 qui en revanche ont permis d'avoir des informations
00:28:32 qui étaient filtrées dans les grands médias.
00:28:36 Donc la double pète en fait.
00:28:38 – Donc menaces sur les réseaux sociaux de l'exécutif,
00:28:40 et puis de l'autre côté, on donne des subventions aux grands médias
00:28:45 comme BFM TV qui reçoit beaucoup, ATV Liberté, on en a beaucoup parlé,
00:28:51 et il y a eu les confinements, il y a l'utilisation des médias,
00:28:56 tout cela a pour conséquence d'isoler physiquement les Français les uns des autres,
00:29:02 et du coup mène à une espèce de destruction du lien social réel.
00:29:07 Ça mène à quoi ? C'est quoi le but ?
00:29:10 – On a évoqué ça dans des conversations qu'on a déjà eues,
00:29:14 et je l'ai dit un peu au début,
00:29:17 les racines de la France sont des racines chrétiennes.
00:29:21 Et dans le cycle de vie d'un chrétien, il y a l'épisode de la messe.
00:29:25 Et la messe c'est en général le dimanche,
00:29:29 et il y a tout un certain nombre de choses qui vont être dites par le prêtre,
00:29:34 qui va parler de paroles immuables, mais qui va aussi parler de la vie quotidienne,
00:29:38 de la vie de la communauté, etc.
00:29:41 ou de la vie d'une entraide avec d'autres communautés.
00:29:44 Aujourd'hui, en France, on ne parle même plus de messe,
00:29:48 on parle de grande messe.
00:29:50 – C'est le 20h de PPDA quoi.
00:29:52 – C'est le 20h.
00:29:53 Et donc en fait on nous explique que la nouvelle religion, c'est la télé.
00:29:57 Mais la télé, son rôle, ce n'est pas de nous dire la vérité,
00:30:01 de nous dire l'amour,
00:30:02 c'est de prendre notre temps de cerveau disponible,
00:30:05 comme le disait Patrick Collet,
00:30:08 et de nous vendre de la pub ou de nous vendre les éléments de langage.
00:30:12 Parce que le journalisme, en réalité, il existe de moins en moins,
00:30:16 ce sont des cabinets ministériels, les lobbies,
00:30:18 qui fournissent les éléments de langage, les reportages, etc.
00:30:24 qui disent "Allez dans cette direction, faites ça, testez les gens, évoquez ce sujet".
00:30:29 Pourquoi d'un seul coup, toutes les télés se mettent à parler
00:30:33 de l'alimentation avec les insectes ?
00:30:35 Pourquoi on commence petit à petit à nous dire "Oh, tous ces pays,
00:30:39 pour être dans le cadre de leur politique COP 27 ou 40 012,
00:30:46 ou je sais pas quoi, commencent à tuer leurs cheptels bovins".
00:30:51 Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
00:30:52 Mais ce n'est pas des coïncidences.
00:30:54 C'est qu'il y a une espèce de chef d'orchestre qui donne le là
00:31:00 et qui dit dans quel ordre et à quel moment les choses doivent se passer.
00:31:04 Et ce n'est pas être complotiste, ça ne m'intéresse pas d'être complotiste.
00:31:07 Moi, vous avez dit entrepreneur,
00:31:09 mais avant tout, j'ai passé l'essentiel de ma vie à faire du conseil,
00:31:13 du conseil en stratégie.
00:31:15 Et donc j'ai appris non seulement à mettre en place ce genre de stratégie,
00:31:19 mais à les décrypter.
00:31:20 Mais surtout, j'ai appris à observer les faits,
00:31:23 à observer les tendances, à observer les dynamiques,
00:31:26 à comprendre ce qui se passait.
00:31:28 Et donc, ce que j'observe, pour moi, c'est lisible.
00:31:34 Il y a des gens qui peuvent lire de la poésie chinoise de façon lisible.
00:31:38 Moi, je peux lire ces choses-là de façon transparente.
00:31:42 Et malheureusement, ce que je vois n'est pas beau à voir.
00:31:48 C'est très, très sombre.
00:31:49 Vendredi 7 juillet, le Parlement a voté en faveur du projet de loi
00:31:57 de programmation militaire 2024-2030.
00:32:00 De graves atteintes contre la liberté des Français se dégagent de ce texte.
00:32:07 On en parle dans un instant.
00:32:08 [Générique]
00:32:13 Je le disais en première partie,
00:32:14 nous sommes avec notre invité Bertrand Scholler.
00:32:17 L'Assemblée nationale a voté le 7 juillet dernier
00:32:22 en faveur du projet de loi de programmation militaire 2024-2030.
00:32:27 Pourquoi dénoncez-vous une grave atteinte aux libertés des Français, Bertrand Scholler ?
00:32:31 Alors, on est nombreux à avoir vu le texte,
00:32:37 et en particulier le chapitre 3 du texte.
00:32:41 Alors, historiquement, cette loi de programmation militaire,
00:32:45 c'est quelque chose qui est, tous les 3, 5, parfois 7 ans, qui est votée.
00:32:50 Et c'est, d'une certaine manière, le budget des armées.
00:32:53 C'est-à-dire la manière avec laquelle l'État va investir l'argent des Français
00:32:59 pour défendre les Français ou nos partenaires dans le cadre d'accords internationaux.
00:33:04 Donc c'est ça la loi de programmation militaire.
00:33:08 C'est "qu'est-ce qu'on va faire ?"
00:33:09 Donc ça inclut l'armement nucléaire, ça inclut l'armement classique,
00:33:14 ça inclut éventuellement tout ce qui est espionnage, contre-espionnage,
00:33:20 investissement dans la recherche et développement pour des missiles particuliers
00:33:24 ou des outils d'intelligence artificielle, enfin que sais-je encore, ou des partenariats.
00:33:29 Et dans cette loi, il y a ce chapitre 3,
00:33:34 dans lequel, dans le cadre de cette loi, invariablement,
00:33:39 étaient revotées les conditions de la mobilisation des personnels de l'armée de terre
00:33:47 et éventuellement des citoyens, mais également des moyens.
00:33:52 Donc c'était la mobilisation des moyens humains disponibles pour la nation,
00:33:56 donc c'est d'une certaine manière les habitants,
00:33:58 et les moyens économiques, puisque parfois,
00:34:01 quand on est en période de guerre ou avant une période de guerre,
00:34:05 on parle d'industrie de guerre.
00:34:07 C'est-à-dire qu'on réoriente l'activité industrielle dans cette direction.
00:34:13 Et donc, de façon très encadrée, il était expliqué selon quelles circonstances
00:34:21 l'État pouvait réquisitionner des personnes...
00:34:24 – Oui, alors c'est l'article 23, je crois, qu'il indique,
00:34:26 "peut ordonner la réquisition de toute personne physique ou morale
00:34:30 et de tous les biens et les services nécessaires pour parer à une menace
00:34:35 pesant sur les activités essentielles à la vie de la nation."
00:34:38 Alors une menace, c'est quoi une menace ?
00:34:41 Qui définit la menace, en fait ?
00:34:44 – Alors déjà, en général, dans les différents pays du monde,
00:34:49 dans leur doctrine pour faire ce genre de choses,
00:34:52 on parle de menace existentielle.
00:34:55 Donc déjà, une menace existentielle, on comprend,
00:34:58 c'est une menace qui peut engendrer la destruction de l'État,
00:35:04 de la nation, des personnes qui vivent, des frontières.
00:35:09 Là, c'est juste le mot menace.
00:35:11 – C'est très large, c'est comme les contenus jugés problématiques
00:35:14 tout à l'heure pour les réseaux sociaux.
00:35:16 – C'est très vague.
00:35:16 Et surtout, c'est dans la loi de programmation militaire,
00:35:22 mais la menace, il n'est pas spécifié qu'elle est militaire.
00:35:25 Elle peut être climatique, elle peut être d'ordre sanitaire,
00:35:30 elle peut être numérique, elle peut être sociale,
00:35:35 elle peut même être liée aux agitateurs sur les réseaux sociaux.
00:35:42 Donc la menace, elle est totale.
00:35:44 Et la réquisition, elle peut être large, c'est-à-dire dire
00:35:49 toutes les personnes nées entre telle date et telle date
00:35:52 doivent se présenter sous 15 jours au commissariat
00:35:58 ou à la mairie la plus proche de leur domicile
00:36:01 pour faire savoir où ils sont et attendre d'éventuelles instructions.
00:36:06 Donc ça, c'est ce qui se passe en général.
00:36:08 Mais là, c'est plus large.
00:36:09 Ça peut être toutes les personnes, enfin, vous allez,
00:36:14 un certain nombre de personnes vont recevoir un e-mail ou un SMS,
00:36:17 puisque on est tous connus, leur donnant des instructions.
00:36:22 Et qui peuvent être de "vous n'avez plus le droit d'accéder à votre site internet
00:36:30 qui a été jugé une menace pour l'intérêt de la nation,
00:36:36 soyez à votre domicile demain à telle heure,
00:36:41 les services de gendarmes heureux viendront vous chercher pour un interrogatoire".
00:36:48 Toutes ces choses-là se sont passées par exemple pendant le putsch en Algérie
00:36:53 où il y a plein de militaires qui ont été interrogés
00:36:57 parce que l'État s'est senti en danger.
00:37:00 On sent, là, le danger n'est pas qualifié, c'est menace.
00:37:05 Mais en fait, c'est beaucoup plus long que les quelques phrases que vous avez citées.
00:37:09 Dans le texte complet, on parle même d'essai.
00:37:12 C'est-à-dire qu'en fait, les personnes peuvent être réquisitionnées dans le cadre d'essai.
00:37:18 Et là, d'un seul coup, on pense à l'OMS,
00:37:21 on pense aux pandémies, on pense aux essais cliniques,
00:37:26 on pense à tout ce qui s'est passé au cours des dernières années
00:37:33 et face auxquels on a eu un espèce de tricotage légal
00:37:38 pour les passes sanitaires, les passes vaccinaux,
00:37:42 le Conseil d'État et le Conseil constitutionnel
00:37:48 qui ont vraiment fait le grand écart pour justifier comme envisageable
00:37:52 quelque chose qu'historiquement,
00:37:54 ils avaient toujours considéré comme anticonstitutionnel.
00:37:57 Et donc là, en réalité, on résout ce problème
00:38:00 puisque c'est une loi qui est quasiment bipartisan, qui est passée,
00:38:05 puisque tout le monde quasiment a voté à l'unisson cette loi
00:38:11 parce qu'à nouveau, il y avait une petite musique,
00:38:14 et je sais, puisque j'en ai parlé avec certains députés et parlementaires,
00:38:18 on leur avait dit "non, non, mais ça ne change pas,
00:38:21 vous savez bien, c'est toujours la même loi,
00:38:23 les chiffres changent et réellement ça va dans le bon sens".
00:38:27 Et à l'intérieur d'un document de cette taille,
00:38:30 ce que vous imaginez, les annexes comptables dans un tel document,
00:38:34 c'est indéchiffrable, il faut mettre une équipe entière
00:38:38 d'un grand parti politique qui décide d'y consacrer du temps.
00:38:41 Mais que faisaient les partis politiques pendant la période où ils devaient lire ça ?
00:38:45 Ils étaient tous en train de téléphoner aux maires qui venaient d'être attaqués,
00:38:49 ils étaient en train d'essayer d'évaluer les conséquences sur leurs vacances,
00:38:53 s'il fallait changer les billets d'avion, etc.
00:38:56 Je plaisante à peine, parce que ça fait des années que tout le monde souffrait,
00:39:00 les gens attendaient ses vacances, leur famille, etc.
00:39:03 Et donc, la loi a été votée dans une forme d'insouciance.
00:39:08 Or, c'est une loi qui est extrêmement dangereuse.
00:39:12 Je me suis amusé à la formule, mais c'est une loi qui permet,
00:39:18 en fait, aux chefs de l'État et au gouvernement
00:39:20 d'exercer un pouvoir tyrannique sur le peuple.
00:39:23 C'est-à-dire qu'ils peuvent prendre tout type de décision sur notre parole,
00:39:29 comme on l'a évoqué dans la première partie de notre entretien,
00:39:32 sur nos biens et sur nos enfants.
00:39:35 Mais pas que sur nos enfants, d'ailleurs.
00:39:37 Puisque la limite d'âge, c'est 70 ans.
00:39:41 Avec des exceptions pour les personnels médicaux, les dentistes, les informatiens.
00:39:45 Où là, la limite d'âge, c'est 74 ans.
00:39:48 C'est-à-dire que cette loi, elle concerne tout le monde.
00:39:51 J'ai lu ceci, puisque vous parliez de l'OMS à l'instant, Bertrand Scholler.
00:39:56 "Des discussions sont en cours sous l'égide de l'OMS
00:40:00 pour définir le cadre d'un traité international
00:40:03 qui vise à mieux prévenir et combattre les prochaines pandémies."
00:40:08 Ça veut dire que les rédacteurs de cette phrase
00:40:10 savent qu'il y aura déjà de prochaines pandémies.
00:40:13 Alors, prévenir et combattre, ça veut dire quoi ?
00:40:15 Est-ce qu'on peut envisager que cette organisation, l'OMS,
00:40:18 puisse décider d'imposer des confinements aux États en cas de nouvelle pandémie ?
00:40:23 La petite musique, c'est...
00:40:26 Petit un, ça part d'une idée gentille.
00:40:30 Les pays pauvres n'ont pas eu accès aussi vite que les autres pays
00:40:35 aux traitements révolutionnaires, fantastiques, qui ont sauvé l'humanité.
00:40:39 Donc l'idée, c'est que si c'est sous l'égide de l'OMS,
00:40:42 il y aura plus de justice, déjà, dans la répartition des moyens
00:40:47 de sauver les vies humaines.
00:40:48 Et la deuxième chose, c'est de dire,
00:40:50 si on travaille tous ensemble, on est plus efficace.
00:40:53 Donc tout ce que je viens de vous dire,
00:40:56 en apparence, c'est très rationnel.
00:40:59 Qui serait contre une plus grande justice
00:41:04 dans la manière de sauver l'humanité,
00:41:06 et une plus grande efficacité face aux risques ?
00:41:10 Sauf que ce dont on s'est rendu compte,
00:41:13 et on se rend compte chaque jour plus,
00:41:15 au fur et à mesure où on peut analyser les statistiques,
00:41:19 où il y a des dossiers qui sortent, etc.,
00:41:21 que les acteurs de ce qu'on appelle Big Pharma
00:41:26 n'ont pas été transparents.
00:41:28 Sur leurs études médicales,
00:41:32 préalables au lancement des produits.
00:41:34 Le vaccin était sûr à 93% au début.
00:41:37 Et puis, les stratégies ont manqué de bon sens.
00:41:41 C'est-à-dire qu'il fallait vacciner les enfants
00:41:45 pour protéger les grands-parents,
00:41:47 qui eux-mêmes étaient vaccinés, contre une maladie.
00:41:51 C'est-à-dire qu'en réalité, il fallait vacciner les enfants
00:41:56 qui n'étaient pas sujets au moins de danger avec la maladie.
00:42:01 Ils pouvaient être porteurs.
00:42:02 Ils pouvaient être porteurs,
00:42:04 mais comme les grands-parents étaient vaccinés,
00:42:06 en principe le vaccin était censé les protéger.
00:42:09 Donc, on était dans des raisonnements complètement illogiques.
00:42:12 Donc, qui a envie qu'une organisation
00:42:17 qui a imposé et diffusé avec ses cabinets de conseil en stratégie
00:42:21 des raisonnements aussi illogiques,
00:42:24 avec des chiffres aussi aberrants,
00:42:27 enfin les chiffres qui venaient de Cambridge
00:42:29 et qui expliquaient que vu le début de l'affaire,
00:42:33 il allait y avoir des centaines de millions de morts, etc.
00:42:37 Les images, vous vous rappelez, c'était comme un film.
00:42:39 On était devant la télé.
00:42:41 Alors, il y avait un paquebot large du Japon.
00:42:43 Alors, aujourd'hui, il y a un malade de plus.
00:42:47 Et puis, ils montraient avec des caméras thermiques
00:42:50 comment le virus se répandait de main ou de poignée de porte,
00:42:54 en fourchette, enfin, on était tous censés être en état de panique.
00:43:00 Mais tout ça, c'était ceux qui disent
00:43:03 "Ne vous inquiétez pas, c'est moi qui vais gérer à l'avenir".
00:43:07 Et donc, on oublie ça.
00:43:08 Donc, on entend le raisonnement très altruiste.
00:43:11 "On va sauver la planète, on va rééquilibrer et on traite mieux".
00:43:17 Mais par des gens qui ont été, en réalité, les pyromanes de la crise.
00:43:21 Parce qu'aujourd'hui, quand on regarde froidement
00:43:23 ce que font tous les pays du monde,
00:43:25 on se rend compte que ces gens-là ont été les pyromanes d'une crise
00:43:30 qui n'avait rien à voir avec ce qu'on nous a raconté.
00:43:33 Donc, comment leur faire confiance à chaque fois ?
00:43:36 Puisqu'en fait, plus ils mettent le feu au discours,
00:43:40 plus ils auront de pouvoir.
00:43:42 Et comme la nature humaine est de prendre tout le pouvoir
00:43:47 qu'il peut accaparer, ces gens-là ne sont pas élus.
00:43:51 Souvent, ils ne sont pas compétents.
00:43:53 Ils n'agissent pas du tout collégialement,
00:43:56 puisqu'on a vu au début de la pandémie
00:43:58 que toutes les voies discordantes étaient éliminées.
00:44:01 Et quand je dis éliminées, parfois c'était physiquement éliminés,
00:44:05 ou en tout cas, leur réputation était bafouée.
00:44:08 En France, on a un certain nombre de prix Nobel de médecine,
00:44:12 dont un qui est fameux, puisqu'il fait partie des découvreurs du SIDA,
00:44:16 qui s'appelle Montagnier.
00:44:18 Mais la réputation de Montagnier a été détruite par les médias.
00:44:23 Détruite, tout simplement, parce qu'il remettait en cause
00:44:28 ce qui était dit.
00:44:29 Il remettait en cause l'origine naturelle du virus.
00:44:32 Il avait raison, et pourtant, il n'est pas réhabilité.
00:44:35 Il n'y a pas d'obstacle national pour regretter
00:44:38 d'avoir dit qu'il était complotiste
00:44:40 parce qu'il disait ce qu'aujourd'hui, tout le monde sait et reconnaît.
00:44:44 Donc c'est ces gens-là qui nous ont trompés,
00:44:47 qui nous ont amenés sur la mauvaise voie
00:44:49 et qui prétendent aujourd'hui être capables de nous diriger.
00:44:53 De la même manière que les gens qui vont être les censeurs
00:44:55 sont des gens qui mentent tous les jours.
00:44:59 J'aimerais aussi qu'on parle du projet de loi d'orientation
00:45:03 et de programmation pour la justice pour la période 2023-2027.
00:45:07 Les élus ont adopté l'article 3 qui comporte
00:45:11 l'activation à distance des téléphones portables
00:45:14 à l'insu ou sans le consentement de son propriétaire.
00:45:18 J'entendais une élue au Sénat nous dire
00:45:21 que c'était que pour le terrorisme et la criminalité organisée.
00:45:25 Un argument un petit peu semblable à ce qu'on a entendu
00:45:28 au moment de la préparation de l'euro numérique,
00:45:31 que c'était pour empêcher les terroristes de se financer.
00:45:34 Qu'est-ce que cela vous évoque ?
00:45:36 Déjà, ça m'évoque quelque chose qui est très factuel.
00:45:40 Ils n'annoncent pas aux gens qu'ils doivent changer leur téléphone
00:45:44 pour avoir des téléphones compatibles avec ça.
00:45:47 Donc ça sous-entend que quasiment tous les téléphones,
00:45:50 en tout cas les téléphones modernes, ce qu'on appelle les smartphones,
00:45:53 donc les téléphones intelligents, proposent cette fonctionnalité.
00:45:58 Donc ça veut dire que quelqu'un à distance,
00:46:01 connaissant votre numéro de téléphone
00:46:04 ou connaissant l'identité de votre téléphone,
00:46:06 peut l'activer à votre insu.
00:46:11 C'est-à-dire que ça ne va pas être visible,
00:46:13 l'écran ne va pas s'allumer.
00:46:14 C'est-à-dire que quand vous allumez votre téléphone,
00:46:17 vous voyez que vous l'allumez.
00:46:20 Là, en fait, vous ne verrez rien.
00:46:22 C'est-à-dire que le téléphone va travailler dans l'ombre.
00:46:24 Et évidemment, pour des avocats, c'est terrible
00:46:27 parce qu'il y a un principe fondamental
00:46:29 qui s'appelle les droits de la défense,
00:46:32 qui sont le secret, et c'est d'ailleurs en s'appuyant là-dessus
00:46:35 que le président Sarkozy avait essayé d'obtenir
00:46:39 la destruction des écoutes avec son avocat…
00:46:45 - Paul Bismuth. - Voilà, exactement.
00:46:48 Mais ça n'avait pas fonctionné.
00:46:51 Mais en réalité, on voit que l'État va pouvoir absolument tout écouter.
00:46:58 Parce que depuis le 6 janvier, aux États-Unis,
00:47:02 il y a une musique qui est…
00:47:04 Alors, ça avait commencé avec le 11 septembre,
00:47:06 c'est l'idée des terroristes qui sont à l'intérieur de la société,
00:47:10 qui se sont infiltrés.
00:47:12 Mais depuis le 6 janvier aux États-Unis,
00:47:14 les terroristes, en fait, sont les Américains de souche.
00:47:18 Les Américains blancs, patriotes, sont les ennemis de la nation.
00:47:22 Et on sent qu'on va y arriver tout doucement en France.
00:47:26 C'est-à-dire que les ennemis de la nation
00:47:29 sont les policiers qui tirent trop vite.
00:47:33 On l'a dit tout à l'heure.
00:47:35 Mais les citoyens qui voudraient qu'on s'occupe mieux de leurs parents
00:47:41 et peut-être un peu moins des malheurs du monde,
00:47:45 ou qu'on arrête de faire la guerre contre la Russie par Ukraine interposée,
00:47:52 et qu'on fasse la guerre contre la malbouffe, la malsanté,
00:47:57 la maléducation dans notre pays.
00:47:59 Parce qu'en fait, on sent bien que si un pays comme la France
00:48:02 était exemplaire dans la manière avec laquelle il gère ses citoyens,
00:48:06 il gère son argent et il arrête d'avoir une dette
00:48:09 qui explose en permanence pour dépenser on ne sait quoi, on ne sait comment.
00:48:14 Puisque on voit bien, c'est des contrats par SMS en milliards,
00:48:18 dont la France a la part du lion,
00:48:19 puisqu'on est un des gros pays au sein du budget de l'Union européenne.
00:48:24 Mais ce n'est pas du tout ça qui se passe.
00:48:26 C'est qu'on a une fuite en avant vers le chaos,
00:48:30 mais qui permet de criminaliser ceux qui dénoncent cette fuite en avant.
00:48:35 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, en fait,
00:48:38 essayer de démasquer cette manifination qui vise à détruire ce qu'est la France,
00:48:44 donc déjà, les racines chrétiennes ont été quasiment détruites.
00:48:48 Alors par chance, moi j'observe, depuis quelques semaines,
00:48:52 depuis quelques mois, que les gens ressentent ce qui est en train de se passer
00:48:56 et s'intéressent à nouveau à la religion à la fois,
00:49:00 j'ai des gens qui me disent "ben voilà, j'étais sur un vide-grenier,
00:49:03 j'ai acheté... non mais réellement, j'ai acheté un crucifix,
00:49:08 j'ai acheté une statue de la Vierge, je suis allé mettre un cierge à l'église,
00:49:11 j'ai jamais été dans une église et je ne suis pas baptisé,
00:49:14 et j'ai l'impression que j'ai besoin de me retourner vers ces lieux
00:49:19 parce que j'y ressens de l'énergie, j'y ressens quelque chose de spécial.
00:49:23 Et c'est très très rassurant.
00:49:25 – Ce qu'ils ont reçu quand ils étaient enfants,
00:49:27 quand ils mettaient le petit Jésus dans la crèche.
00:49:30 – Oui, parce que c'était exactement, dans les écoles,
00:49:34 même si vous étiez musulmans, vous aviez la chance de toucher du doigt
00:49:40 ce qu'étaient les racines de votre pays d'accueil.
00:49:43 Ce n'était pas simplement Astérix le Gaulois, ça c'est très sympathique,
00:49:47 mais c'était la crèche dans les mairies, la crèche dans les écoles,
00:49:51 les décorations de Noël.
00:49:56 Moi je sais que j'écoutais tout le temps "L'ange Bouffareau",
00:50:02 je ne sais plus comment ça s'appelait, c'était un disque qu'on nous passait
00:50:05 en famille sur les santons de Provence, etc.
00:50:09 Et c'était génial, mais j'avais des amis qui ne partageaient pas la foi
00:50:13 qu'on avait dans ma famille, qui chrétiennes, mais qui adoraient écouter,
00:50:17 parce que c'était des belles histoires avec "L'Enfant Prodige",
00:50:21 "Lancer la première pierre", on a oublié ce que ça voulait dire,
00:50:26 "Lancer la première pierre", celui qui n'a jamais pêché
00:50:30 peut lancer la première pierre.
00:50:32 Aujourd'hui on juge tellement facilement les gens.
00:50:35 - Contre la femme adultère.
00:50:37 - Exactement, on les détruit, on se...
00:50:40 Et tout ça, c'est vraiment, c'est bien d'avoir insisté sur la crèche,
00:50:46 parce qu'en fait, c'était le moment, quoi qu'on en dise,
00:50:52 le moment où on pouvait se reposer des questions
00:50:55 par rapport à l'histoire de Jésus-Christ,
00:50:58 et tout ce qui est écrit dans la Bible, dans le Nouveau Testament.
00:51:05 - Puisqu'on parle justement de la crèche et du Nouveau Testament,
00:51:09 on est, je crois, à quatre ans après l'incendie de Notre-Dame,
00:51:13 c'était en 2019, je crois.
00:51:15 On n'en sait toujours rien sur l'origine de cet incendie,
00:51:21 il y a pourtant eu, je crois, une enquête.
00:51:24 Comment vous expliquez cette espèce d'omerta ?
00:51:27 - Alors déjà, je vais rappeler quelque chose qui se passe dans notre pays
00:51:33 depuis un certain nombre d'années.
00:51:35 Les journalistes n'ont plus le droit de dire la vérité si elle dérange.
00:51:40 Ils deviennent complotistes, même si c'est la vérité indiscutable.
00:51:45 Les médecins n'ont plus le droit de pratiquer l'exercice de la médecine.
00:51:52 Et les architectes des monuments nationaux,
00:51:56 et en particulier celui qui avait été l'architecte en charge de Notre-Dame,
00:52:00 - C'était M. Mouton, je crois.
00:52:02 - M. Mouton, et qui avait en particulier supervisé
00:52:07 la mise aux normes les plus hautes du monde anti-incendie pour ce monument.
00:52:13 - Il y avait toujours deux personnes, 24h/24,
00:52:15 chargées de donner l'alerte en cas de départ.
00:52:18 - Triple système, triple système.
00:52:21 Tous les jours, ils allaient vérifier le niveau de poussière sous le toit.
00:52:27 Il n'y avait pas de poussière, donc il n'y avait que des poutres,
00:52:31 quasiment millénaires, de chaînes énormes.
00:52:34 - Quasiment fossilisées, quoi.
00:52:36 - Ouais, durent comme de la pierre.
00:52:37 En deux ans, dans le bois, il n'y a plus que 20% d'eau,
00:52:40 et c'est le moment idéal pour le brûler.
00:52:43 Donc vous imaginez, ce genre de poutre,
00:52:46 c'est presque comme des poutres de chemin de fer.
00:52:50 C'est imputrécible, imbrûlable, insciable, in-quoi-que-ce-soit.
00:52:56 C'était véritablement une structure solide,
00:52:59 capable de durer encore des millénaires.
00:53:03 Et là, bizarrement, un incendie, et...
00:53:08 Alors je suis désolé de cette comparaison...
00:53:10 - Et puis il y a eu d'ailleurs d'autres incendies, là, récemment,
00:53:12 de petites églises en France touchées par la foudre.
00:53:15 - Mais on remarque quand même que les systèmes
00:53:21 ont la fâcheuse tendance de ne pas être activés dans ces moments-là.
00:53:26 Donc on a Epstein qui se suicide deux fois,
00:53:29 les deux fois, il n'y a pas de caméra, il n'y a pas de gardien, il n'y a rien.
00:53:32 Mais c'est normal.
00:53:34 Et il s'est vraiment suicidé, là, il y a eu les conclusions d'une enquête.
00:53:37 Moi, je vous dis les faits, je dis juste les faits.
00:53:40 Je laisse chacun interpréter.
00:53:42 Notre-Dame, un incendie incroyable, d'une vitesse incroyable, au printemps,
00:53:48 à un moment où il fait vraiment frais à Paris, etc.,
00:53:53 et ça brûle, mais comme...
00:53:57 j'aurais envie de dire comme les tours jumelles.
00:54:00 Et ça s'effondre comme les tours jumelles.
00:54:03 - Eux, c'était le symbole de leur pays, un peu les tours jumelles,
00:54:07 la finance internationale.
00:54:09 Nous, c'était la foi, l'élévation spirituelle.
00:54:12 - Mais je pense que dans les deux cas, ça a changé la face du monde.
00:54:17 Ça a changé les conséquences de la face du monde.
00:54:21 Aux États-Unis, la chute des tours jumelles a permis de créer la notion de guerre préventive.
00:54:27 Et le patriotaque, c'est-à-dire la possibilité pour l'État d'espionner
00:54:32 de façon totalement naturelle dans les communications et les échanges entre citoyens.
00:54:37 Donc la NSA devenait roue libre.
00:54:40 Eh bien, en France, qu'est-ce qui s'est passé avec l'incendie de Notre-Dame ?
00:54:44 Il s'est passé plusieurs choses.
00:54:46 Il s'est passé que le mouvement des Gilets jaunes a été éteint.
00:54:48 Donc c'est un incendie qui a éteint un mouvement qui promettait de "recommencer"
00:54:55 à s'embraser les ronds-points, etc.
00:54:57 Pas fini.
00:54:58 Le président qui était censé raconter les suites de ses 100 jours à la rencontre des Français,
00:55:05 puisqu'il fait régulièrement des opérations de 100 jours,
00:55:09 mais qui finissent en queue de boudin.
00:55:10 Donc là, à l'époque, il devait faire un discours le lendemain,
00:55:15 qu'il n'a jamais fait.
00:55:16 On ne connaît toujours pas les conclusions de sa rencontre avec les Français.
00:55:21 Il ne l'a jamais dite.
00:55:22 On ne sait pas qui sont les responsables de l'incendie de Notre-Dame,
00:55:28 mais on a vu quand même les maquettes qui ont été proposées, etc.
00:55:32 Franchement, on est revenu au scénario normal.
00:55:35 Mais pour le sol, bizarrement, il y a eu des changements considérables.
00:55:40 Et je vous invite à regarder, mais on a un sol noir et blanc
00:55:44 qui ressemble à celui de Westminster.
00:55:46 Et c'est une symbolique assez étonnante.
00:55:48 Mais surtout, et je voudrais savoir pourquoi les journalistes du Figaro ont joué le jeu,
00:55:54 il y a un article dans le Figaro qui s'appelait "De bronze et de chêne",
00:55:57 et qui annonçait, entre guillemets,
00:56:00 les résultats de l'appel d'offres pour le mobilier de Notre-Dame.
00:56:04 Alors déjà, j'invite les gens qui nous regardent à regarder.
00:56:07 Ça ressemble un peu au mobilier de la famille Adams.
00:56:09 Mais surtout, il y avait six finalistes,
00:56:12 six millions d'euros de budget,
00:56:16 et les chaises font 6 kilos.
00:56:19 Et ça, c'était dans la même phrase.
00:56:21 666 pour parler de Notre-Dame.
00:56:25 Non mais, soit le journaliste avait envie d'être provocant
00:56:29 après les 666 millions à la presse,
00:56:32 les 66,06% de la finale de la première présidentielle du président Macron,
00:56:39 l'immatriculation de son scooter des maires,
00:56:41 enfin, réellement, à quoi ils jouent ?
00:56:44 Ça sera ma dernière question, Bertrand Schoeller.
00:56:47 Je vous entendais, dans l'une de vos vidéos,
00:56:50 nous dire que la France, c'est le premier pays laboratoire du grey-tricette.
00:56:56 Le grey-tricette, c'est ce concept développé dans un ouvrage par Klaus Schwab,
00:57:01 le président du Forum économique mondial.
00:57:06 Est-ce que ce grey-tricette, il n'est pas un petit peu tombé dans l'oubli trop vite ?
00:57:10 Alors, en fait, je crois que les lois qui sont en train de passer en France
00:57:14 montrent qu'il peut se réaliser.
00:57:16 Vous savez, moi, je discutais souvent de ça,
00:57:19 et invariablement, quand il récitait "Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux",
00:57:24 "Vous ne posséderez plus rien", et je me disais "C'est impossible".
00:57:27 Et on ne trouvait pas dans les lois des différents pays
00:57:30 une solution pour contourner cet aspect-là.
00:57:33 Et bien, la France vient d'inventer, avec, alors vous m'avez dit,
00:57:37 c'était l'article 23, enfin, avec la loi de programmation militaire,
00:57:41 un outil législatif pour y parvenir.
00:57:44 Avec la réacquisition des biens et des personnes.
00:57:47 Exactement. C'est-à-dire que, comme c'est une menace
00:57:51 qui peut être une menace environnementale ou climatique,
00:57:54 elle n'est pas forcément militaire, donc c'est pour la sauvegarde de la planète.
00:57:58 Toutes les personnes qui ont ce type de biens vont devoir les quitter,
00:58:02 ils seront détruits, ce sera rendu à la nature, etc.
00:58:07 Et alors, il y aura plein de raisons.
00:58:08 Vous habitez trop loin des écoles,
00:58:11 vous habitez trop loin des centrales électriques,
00:58:14 vous habitez trop loin du château d'eau,
00:58:16 vous habitez trop loin de l'évacuation des eaux usées.
00:58:21 Et puis on a déjà France Stratégie qui est un organisme
00:58:25 rattaché à Matignon, qui propose que l'État devienne copropriétaire
00:58:33 de tous les terrains de France.
00:58:35 Alors ça, c'est… en fait, France Stratégie imite
00:58:39 ce qui est en train de se passer aux États-Unis.
00:58:41 C'est-à-dire que…
00:58:42 C'est le commissariat général à la stratégie et à la prospective.
00:58:44 Qu'est-ce qu'il vaut, en fait, en réalité ?
00:58:47 Il y a l'or qui vaut quelque chose et il y a la terre.
00:58:50 Donc les gens qui ont vu "Au temps n'emporte le vent"
00:58:52 savent la terre, Tara, la terre, etc.
00:58:56 Et donc, les grands du monde de la finance internationale,
00:59:00 les Black Rock, qui sont impliqués de très près avec France Stratégie,
00:59:04 disent qu'il faut absolument que les États reprennent le contrôle de la terre,
00:59:08 que les peuples deviennent locataires.
00:59:10 En fait, on va devenir totalement esclaves de nos vies.
00:59:14 C'est-à-dire que pour survivre, en fait, il va falloir donner du temps.
00:59:19 Vous savez qu'en France, ils viennent de voter au Sénat,
00:59:23 en première lecture, une loi qui dit que les personnes
00:59:27 qui touchent le RSA vont devoir travailler 15 heures.
00:59:29 Moi, je ne suis pas du tout contre ça.
00:59:31 C'est même une bonne chose que les gens soient incités à travailler.
00:59:36 Mais si ces personnes habitent loin du lieu où on veut les faire travailler,
00:59:40 s'ils n'ont pas forcément les moyens d'avoir de l'Internet au débit,
00:59:44 qui va leur payer ça ? Qui va les dédommager de ça ?
00:59:47 Comment est-ce qu'ils vont se déplacer ?
00:59:49 On crée des problèmes là où il n'y avait pas de problème.
00:59:53 Parce qu'en fait, on attaque toujours les gens pauvres,
00:59:56 les gens démunis, les gens qui sont isolés pour se défendre,
01:00:00 alors qu'on sait très bien tous que les méfaits,
01:00:05 ils sont commis au sommet des États.
01:00:08 C'est là où on brasse les milliards, les dizaines de milliards,
01:00:11 et on n'y comprend rien.
01:00:13 Mais on attaque toujours, on incrimine toujours les gens
01:00:18 qui n'ont pas l'éloquence, qui n'ont pas les moyens,
01:00:20 qui n'ont pas l'habitude de se défendre et qui acceptent de culpabiliser.
01:00:26 Parce qu'à longueur de journée, dans leur nouvelle grande messe,
01:00:29 on leur dit "vous êtes coupable, vous avez échoué dans vos études,
01:00:35 vous avez été viré de votre travail, et bien maintenant,
01:00:37 vous allez, pour toucher votre RSA, récurer les toilettes publiques
01:00:43 et pousser dans les mairies".
01:00:45 Moi, je ne dis pas qu'il y a de mauvais jobs,
01:00:47 mais je dis qu'en fait, on rabaisse sans arrêt les mêmes personnes.
01:00:52 Comment rester optimiste, Bertrand Scholler ?
01:00:55 En allant à l'Église.
01:00:58 Ce sera les mots de la fin de cet entretien.
01:01:04 Merci à vous, Bertrand Scholler, merci à vous de nous avoir suivis.
01:01:08 N'oubliez pas que vous pouvez mettre un pouce en l'air à cet entretien,
01:01:12 le partager et nous laisser vos commentaires pour un meilleur référencement.
01:01:16 Quant à nous, on se retrouve la semaine prochaine
01:01:18 avec le député du Rassemblement national, Kevin Mauvieux,
01:01:23 qui a réalisé un rapport extrêmement intéressant
01:01:26 sur un scandale d'État qui va nous coûter plus de 15 milliards d'euros,
01:01:30 c'est celui des OATI.
01:01:32 On vous expliquera tout ça la semaine prochaine.
01:01:35 À bientôt.
01:01:36 Sans plus tarder, au nom de toutes les équipes de TVL,
01:01:46 un formidable merci.
01:01:49 Au moment où je vous parle, nous n'avons pas totalement bouclé notre budget,
01:01:52 mais le plus dur est dorénavant derrière nous.
01:01:55 Cependant, au cours de ce mois,
01:01:57 nous avons pris toute une série de mesures visant à une plus stricte maîtrise des dépenses,
01:02:02 se serrer la ceinture sans toucher à l'essentiel,
01:02:05 le développement des programmes de TV Liberté
01:02:08 et la politique d'investissement dans cet outil devenu,
01:02:11 et c'est un exemple parmi d'autres,
01:02:13 une formidable école de journalisme professionnel en action.
01:02:19 Ceci étant dit, votre mobilisation est remarquable.
01:02:22 D'autant plus que la situation économique des Français se dégrade encore.
01:02:26 Nous payons.
01:02:27 Nous payons.
01:02:28 Retraite ?
01:02:29 Nous payons.
01:02:30 Conflit en Ukraine ?
01:02:31 Nous payons.
01:02:32 Émeute barbare ?
01:02:33 Nous payons.
01:02:34 J'arrête là la trop longue liste.
01:02:37 Je profite aussi de ces remerciements pour répondre rapidement à une question qui revient souvent.
01:02:42 Pourquoi faire ces appels aux dons qui peuvent lasser certains téléspectateurs
01:02:47 et qui donnent aussi des sueurs froides aux journalistes et techniciens de TVL
01:02:51 dans l'attente des résultats ?
01:02:53 La réponse, elle est toute simple.
01:02:55 Le financement participatif est le gage de notre indépendance.
01:02:59 Le don direct de nos téléspectateurs nous protège.
01:03:02 Des banques et des lobbies.
01:03:04 D'un propriétaire milliardaire qui fait pression sur les rédactions, on en connaît.
01:03:08 De l'argent de l'État qui sert à sauvegarder les intérêts de l'extrême-centre
01:03:13 et imposer l'idéologie de l'extrême-gauche,
01:03:15 ces deux-là s'entendent comme larrons enfoires.
01:03:19 Nos campagnes de dons permettent aussi de proposer les programmes de TVL gratuitement
01:03:24 et sans passer sous les fourches codines des annonceurs et de leur publicité woke.
01:03:29 Le don des téléspectateurs constitue donc un système vertueux qui garantit la liberté.
01:03:35 C'est ce système qui permet à TVL de devenir votre chaîne généraliste de proximité,
01:03:41 menant un travail, un engagement de service public
01:03:45 contre les mensonges politiques et les hystéries de la caste médiatique.
01:03:49 TVL prouve chaque jour que le combat contre ces entités n'est pas une mission impossible.
01:03:56 Merci, merci à vous, à notre communauté de donateurs que je vous invite évidemment à rejoindre.
01:04:02 Bon été sur TV Liberté.
01:04:05 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:04:08 Sous-titres par Juanfrance
01:04:10 [Bruit de tonnerre]