Au programme de cette édition, nous reviendrons sur la campagne de l’élection américaine. Alors que les candidats profitent des derniers jours pour accélérer leur campagne, Donald Trump a fait salle comble au Madison Square Garden de New York. De quoi bousculer les démocrates dans la dernière ligne droite.
Nous reviendrons ensuite sur les élections législatives en Géorgie. Le scrutin a reconduit au pouvoir le parti favorable à de bonnes relations avec la Russie, à rebours des tendances atlantistes de la présidente Zourabichvili qui hurle à la fraude électorale.
Et puis nous reviendrons en France où le Rassemblement National votera contre le budget ! Alors que les débats n’en finissent pas à l’Assemblée, le parti de Marine Le Pen a fait savoir son hostilité au texte qui devrait bel et bien avoir besoin du 49-3.
Nous reviendrons ensuite sur les élections législatives en Géorgie. Le scrutin a reconduit au pouvoir le parti favorable à de bonnes relations avec la Russie, à rebours des tendances atlantistes de la présidente Zourabichvili qui hurle à la fraude électorale.
Et puis nous reviendrons en France où le Rassemblement National votera contre le budget ! Alors que les débats n’en finissent pas à l’Assemblée, le parti de Marine Le Pen a fait savoir son hostilité au texte qui devrait bel et bien avoir besoin du 49-3.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition
00:18et je compte sur vous pour assurer son succès grâce à un petit clic sur le pouce en l'air.
00:23Au programme de cette édition, nous reviendrons sur la campagne de l'élection américaine.
00:28Alors que les candidats profitent des derniers jours pour accélérer leur campagne,
00:32Donald Trump a fait salle comble au Madison Square Garden de New York,
00:36de quoi bousculer les démocrates dans la dernière ligne droite.
00:40Nous reviendrons ensuite sur les élections législatives en Géorgie.
00:44Le scrutin a reconduit au pouvoir le parti favorable à de bonnes relations avec la Russie,
00:49à rebours des tendances atlantistes de la présidente Zouraj Bijvili qui hurle à la fraude électorale.
00:56Et puis nous reviendrons ensuite en France, où le Rassemblement national votera contre le budget.
01:01Alors que les débats n'en finissent pas, l'Assemblée, le parti de Marine Le Pen,
01:04a fait savoir son hostilité envers le texte qui devrait bel et bien avoir besoin du 49.3.
01:09♫ Générique de fin ♫
01:13Donald Trump sur la rampe de lancement.
01:16À peine plus d'une semaine avant le scrutin du 5 novembre,
01:19l'ancien président et candidat à la Maison-Blanche a frappé fort à New York,
01:23une terre réputée peu favorable aux républicains. Le point tout de suite.
01:27Donald Trump s'offre le Madison Square Garden.
01:31Dimanche, le candidat républicain était à New York, dans la salle mythique de Manhattan,
01:36pour un meeting historique.
01:38Si l'état de New York avait concédé une large victoire aux démocrates en 2020,
01:43avec plus de 60% des voix pour Joe Biden, l'ancien président voulait frapper fort sur les terres ennemies.
01:49En effet, le tribunal de New York a toujours été particulièrement zélé
01:53sur les diverses affaires qui sont venues chahuter l'ancien président.
01:56Renaud de Bourleuf était sur place.
01:58À New York, il a interrogé quelques Américains venus assister au meeting de Donald Trump.
02:03« Il y a cinq ans, nous étions mieux lotis qu'aujourd'hui.
02:06Plus de gaz, plus d'alimentation, pas de migrants.
02:09Et le pays était sauvé. C'est une question de patriotisme.
02:13Nous étions fiers d'être Américains, quand nous avions un président.
02:16Aujourd'hui, nous n'avons plus de président.
02:18Voilà pourquoi je soutiens Donald Trump.
02:21Je soutiens Donald Trump parce qu'il va ramener la souveraineté dans ce pays.
02:24Personne d'autre ne se battra pour nous et nos enfants victimes de trafic.
02:28Il est temps.
02:29La mère du monde de ce pays, et le seul qui s'en est occupé, c'est Donald Trump.
02:33J'ai survécu au 6 janvier.
02:35Ils disent que j'étais une insurgée.
02:37Mais si vous ne vous battez pas pour votre pays, vous n'aurez plus rien. »
02:40« Je soutiens Donald Trump parce que je pense que notre frontière doit être sécurisée.
02:45Et je pense que les sans-abris de notre pays se voient refuser des services
02:48à cause des migrants qui viennent ici et prennent les services des citoyens.
02:53J'ai de la compassion pour les sans-abris.
02:55Quand je parle des sans-abris, je pense à nos vétérans,
02:58aux afro-américains et aux hispano-américains qui sont sans-abris,
03:02et à nos enfants, évidemment.
03:04Et je pense que nos ressources sont très limitées parce que tout l'argent est pour eux.
03:08Nous avons besoin de sécurité.
03:11Nous n'avons plus de sécurité autour de nous.
03:13Nous amenons des criminels d'autres pays et ça détruit notre patrie.
03:17Nous aimons les immigrés, mais nous voulons qu'ils viennent légalement, pas illégalement. »
03:21En plus d'un véritable engouement populaire, l'un des premiers objectifs du candidat était clair,
03:28rendre fous ses adversaires qui répugnent à le voir jouer sur leur propre terrain de jeu.
03:33Une configuration que Donald Trump a bien sûr choisie à dessein.
03:37L'objectif du meeting n'était donc pas de faire dans la dentelle,
03:40mais bien de rappeler le bilan objectivement peu reluisant du tandem Biden-Harris.
03:45La candidate démocrate en a donc pris pour son grade durant le meeting.
04:10Une analyse un peu succincte qui ressemble toutefois à celle de beaucoup d'Américains.
04:23Les sondages montrant que Donald Trump pourrait bien sortir vainqueur de ce nouveau duel pour la Maison-Blanche.
04:29Le meeting new-yorkais aura également fait la part belle à la présence d'Elon Musk,
04:33l'atypique patron de X-Twitter, qui n'hésite plus à mouiller la chemise en participant physiquement
04:39à la campagne de Donald Trump en plus des quelques 120 millions de dollars déjà offerts.
04:44A noter que Donald Trump avait réaffirmé la veille qu'il entendait aussi pouvoir compter
04:49sur la présence de Robert Kennedy Jr. dans son équipe pour gouverner les Etats-Unis en cas d'élection.
04:55Sans surprise, le système aura agité des prétendus propos racistes et autres outrances
05:00lors du meeting de Donald Trump, de quoi mettre en relief les obsessions démocrates.
05:05Avec un Joe Biden parti quant à lui en Arizona, présenter ses excuses aux Indiens d'Amérique
05:10pour la politique d'internat, alors même que son mandat n'aura absolument pas fait avancer les choses.
05:16En parallèle, dans le camp de Trump, lors de son meeting du Michigan samedi,
05:20il a étonnamment misé sur l'invitation de plusieurs figures musulmanes.
05:24Un imam a ainsi assuré de son soutien aux républicains en vantant la politique étrangère de l'ancien président.
05:36Des déclarations qui peuvent paraître étonnantes pour beaucoup dans la mesure où Donald Trump
05:45a assuré à plusieurs reprises de son soutien total à l'égard d'Israël.
05:49Pourtant, comme nous l'avions indiqué dans un précédent journal, tout porte à croire
05:53que Donald Trump pourrait concilier son soutien à Tel Aviv avec une méthode virile pour calmer
05:59les dérives de Benjamin Netanyahou.
06:01Une ligne claire, contrairement aux démocrates, qui navigue à vue aussi sur ce sujet.
06:05Faute de programme, en bonne et due forme, Kamala Harris aura donc misé sur quelques artistes,
06:10dont la chanteuse populaire Beyoncé, présente au meeting de Houston.
06:31Barack Obama était également sur place pour montrer qu'il ne serait jamais bien loin du pouvoir
06:36en cas de victoire de Kamala Harris, pour que rien ne change.
06:40Une configuration idéale pour l'état profond que Donald Trump a bien décidé de mettre à mal.
06:50Déroute du camp euro-atlantique en Géorgie, dans cet état du Caucase, les élections législatives
06:56ont reconduit au pouvoir le parti du rêve géorgien qui refuse les injonctions occidentales
07:02de s'opposer à la Russie. L'analyse de Nicolas Delambertery, tout de suite.
07:06La côte de l'Occident est en baisse dans les républiques post-soviétiques.
07:10Une semaine après un référendum très mitigé en Moldavie, c'est au tour de la Géorgie de décevoir à Bruxelles.
07:16En effet, des élections législatives se tenaient ce week-end en Géorgie,
07:20état post-soviétique du Caucase, voisin de la Russie.
07:23Le parti au pouvoir depuis 2012, le rêve géorgien, a été reconduit,
07:27en dépit des pressions et des menaces de l'Union européenne.
07:29Bien qu'en léger recul, le rêve géorgien conserve une majorité absolue au Parlement
07:34et pourra donc continuer de gouverner.
07:36À peine les résultats annoncés, l'opposition géorgienne a immédiatement contesté ces résultats
07:41et en appel à l'Union européenne, selon un scénario assez classique de révolution de couleur.
07:45La contestation a pour meneur symbolique la présidente du pays, Salomé Zourabichvili,
07:50une citoyenne française issue de l'émigration géorgienne des années 1920
07:54et devenue présidente du pays en 2018.
07:57Souvent décrit à la va-vite comme un parti pro-russe,
08:00le parti rêve géorgien a été fondé par l'homme d'affaires Bidzina Ivanishvili,
08:04qui n'a que rarement exercé des fonctions officielles, mais est de facto le dirigeant du pays.
08:09En réalité, le rêve géorgien est une tentative d'équilibre difficile
08:13entre les aspirations européennes d'une partie de la jeunesse urbaine de Géorgie,
08:17les sentiments conservateurs sur les questions sociétales
08:20d'une importante partie de la population géorgienne
08:22et la nécessité de garder des relations non-conflictuelles avec la Russie
08:26afin de ne pas répéter le désastre de la guerre russo-géorgienne de 2008.
08:30Pour rappel, depuis la fin de l'URSS,
08:32deux provinces ont fait sécession de la Géorgie avec l'appui de la Russie, la Pratie et l'Ossétie du Sud.
08:38La tentative de l'ancien président, le pro-occidental Mirail Sakachvili,
08:42de reprendre par la force l'Ossétie du Sud en 2008,
08:45s'était soldée par une intervention militaire russe et une déroute pour la Géorgie.
08:49L'un des arguments de campagne du parti du rêve géorgien
08:51était d'ailleurs de ne pas aller dans la direction d'une ukrainisation de la Géorgie.
08:55La comparaison avec l'Ukraine est d'autant plus pertinente
08:58que la Géorgie fait partie des quelques pays post-soviétiques avec la Moldavie et l'Ukraine,
09:02où le soft power occidental a très lourdement investi avec une myriade très importante d'ONG,
09:08notamment de la galaxie Soros, qui pullule à Tbilisi et emploie de nombreux salariés géorgiens.
09:14C'est d'ailleurs la loi sur les agents étrangers, qualifiée de loi russe,
09:17alors que de nombreux autres pays, y compris les Etats-Unis d'Amérique, ont des lois similaires,
09:22qui avaient brouillé les relations entre le gouvernement géorgien et Bruxelles.
09:25Ce n'est pas pour autant que le rêve géorgien tourne le dos à l'Occident,
09:29étant donné que c'est ce même parti qui a ouvert le processus d'adhésion de la Géorgie à l'Union européenne,
09:34obtenu en 2017 la levée des visas pour que les citoyens géorgiens
09:38puissent se rendre dans l'espace Schengen sans visa,
09:41ou bien encore soutenu la candidature à la dernière présidentielle de Salomé Zourabichvili,
09:45même si cette dernière s'est désormais retournée contre ses anciens amis politiques.
09:49Sauf que voilà, le rêve géorgien ne veut pas avoir de bonnes relations avec l'Occident
09:54au prix d'une dégradation risquée des relations avec la Russie.
09:57Et le début de la guerre en Ukraine en 2022 a précisément marqué une évolution
10:01dans les relations entre la Géorgie et Bruxelles, étant donné que Tbilisi restait prudent avec Moscou.
10:07De toute évidence, les promesses et menaces de Bruxelles
10:09ont été loin de peser assez lourd dans la balance des urnes géorgiennes.
10:13La principale promesse était qu'en cas de victoire de l'opposition antirusse,
10:17les négociations d'adhésion à l'Union européenne commenceraient dès 2025.
10:21Ce qui donnerait au mieux la perspective d'une adhésion en 2030,
10:25à un moment où de toute façon Bruxelles n'aura plus que des miettes à distribuer
10:29en guise de fonds structurels de développement.
10:31En attendant, bien plus qu'une victoire de la Russie,
10:33c'est une nouvelle défaite de l'Occident qui a eu lieu ce week-end en Géorgie,
10:37dans la bataille d'épuisement que se livrent les deux camps depuis de nombreuses années.
10:44C'est officiel, le Rassemblement national votera contre le budget 2025 du gouvernement.
10:50De quoi condamner l'exécutif à passer par le 49-3,
10:53le tout pour un texte qui aura finalement fait beaucoup parler de lui pour pas grand-chose.
10:58Le point d'Olivier Frèrejac.
11:00C'est la fin du petit suspense autour du vote du budget.
11:03Le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a affirmé dimanche
11:07que son parti votera contre le budget 2025 présenté par le gouvernement Barnier.
11:12Le député déplore l'absence de retour du chef du gouvernement sur les propositions concrètes
11:18qu'il aurait formulées au nom de son parti.
11:21C'est une partie qui semblait assez entendue d'avance qui se déroule.
11:24Le Premier ministre ne pouvait pas se permettre politiquement
11:28de recevoir les propositions du RN au risque de s'attirer les foudres de la gauche
11:32et d'une partie de sa coalition.
11:34Et le RN de son côté n'avait pas franchement intérêt à voter pour un budget
11:38alors qu'il fait partie des oppositions.
11:41Parmi les fameuses lignes rouges qu'avait fixées le RN,
11:44on retrouvait l'opposition à une augmentation de la taxe sur l'électricité
11:47au-delà de son niveau d'avant-pandémie du Covid-19
11:50qui a été supprimé vendredi par des députés mais que le gouvernement devrait rétablir.
11:56Et c'est bien là le cœur de la bataille parlementaire en cours sur le budget,
11:59des amendements de suppression et la création de nouveaux dispositifs
12:03qui ont dénaturé le budget initial du gouvernement,
12:06notamment sous l'impulsion de la gauche NFP
12:08qui a créé plusieurs impôts et développé des dispositions de son programme.
12:13Ainsi, le président assumi de la Commission des finances, Eric Coquerel,
12:16a même estimé que si le budget soumis au vote début novembre reste NFP-compatible,
12:22il le votera.
12:23Une hypothèse complètement improbable
12:25puisque le gouvernement n'admettra pas de se voir imposer un budget par la gauche
12:29et qu'elle a empêché d'arriver aux manettes en formant une coalition
12:32allant des républicains aux troupes macronistes.
12:35Le plus probable semble désormais inéluctable,
12:38le passage par le 49-3 pour le gouvernement qui devrait éviter la censure des oppositions,
12:43le RN jouant la carte du moins pire,
12:46n'entendant pas faire tomber le gouvernement Barnier.
12:49Et pour cause, faute de renouvellement de la Chambre,
12:52qui est impossible avant l'été,
12:53un tel scénario condamnerait les institutions au blocage
12:56ou à l'arrivée d'une nouvelle coalition qui pourrait pencher plus à gauche,
13:00ce que ne veut pas le parti de Marine Le Pen.
13:03Et si le destin du projet de loi de finances 2025 semble être réglé,
13:08il s'agira désormais de se tourner vers le projet de loi de finances
13:11pour la sécurité sociale de 2025, le PLFSS.
13:14Un budget pour lequel des débats auront cours,
13:17notamment sur l'extension du délai de carence dans la fonction publique
13:21et qui devrait faire l'objet de nouvelles batailles
13:22entre les groupes d'opposition et la majorité à l'Assemblée.
13:26Là encore, le scénario apparaît comme bien huilé.
13:29La gauche va réécrire une partie du texte,
13:31le RN va faire des propositions qui seront jetées à la corbeille
13:35et le projet finira par passer avec le mécanisme du 49-3.
13:39La gauche pourra crier à l'injustice et le RN regrettera de ne pas avoir été entendu.
13:44Dans les deux cas, pour le projet de loi de finances
13:46et le projet de loi de finances de la sécurité sociale,
13:48il apparaît qu'aucune alternative ne semble envisageable
13:52à un tel mécanisme avec une majorité faible.
13:55La question qui se pose désormais semble plutôt être
13:58une telle disposition parlementaire peut-elle durer trois ans ?
14:06Et nous partons à présent en compagnie de Mathilde Davénien
14:09pour le Tour de France en bref.
14:13Les patriotes redescendent dans la rue contre l'austérité.
14:17Le mouvement de Florian Philippot,
14:18fer-de-lance de la lutte contre les dérives liberticides pendant le Covid,
14:22a à nouveau battu le pavé samedi pour protester contre le budget
14:25discuté en ce moment à l'Assemblée Nationale.
14:28Pour les manifestants, il est le résultat de choix politiques irréfléchis
14:31ou liés à des faits de corruption
14:33et engendre à présent des efforts injustes pour les Français.
14:36Parmi les dépenses que les patriotes aimeraient voir diminuer,
14:39celles liées à la guerre en Ukraine et à l'Union Européenne.
14:52On la joue !
14:54Par l'Union Européenne qui nous impose l'enfer,
14:59l'austérité, la casse du service public,
15:02la casse de la santé, une montagne de taxes,
15:05une montagne de dettes.
15:08Cette structure n'est pas légitime.
15:11Nous allons détruire cette structure
15:14et nous en libérer par le Frexit.
15:16Et nous commençons dès maintenant.
15:18Frexit ! Frexit ! Frexit !
15:24Le petit Santiago retrouvait sain et sauf au Pays-Bas vendredi soir.
15:28Quatre jours après le déclenchement de l'alerte enlèvement,
15:31les parents ont été interpellés à Amsterdam
15:33et le bébé pris en charge médicalement.
15:35Le nourrisson né, prématuré à 7 mois, il y a une vingtaine de jours,
15:39semble en bonne santé et aurait d'ailleurs pris un peu de poids
15:42pendant l'escapade en dehors de sa couveuse avec ses parents.
15:44Les différents procès verbaux de l'affaire
15:46montrent d'ailleurs des incohérences sur le danger qu'encourait véritablement l'enfant.
15:50Tout porte à croire que les parents auraient fait le choix de sortir leur bébé de l'hôpital
15:54par crainte qu'il leur soit retiré,
15:56ce que la justice n'a pas manqué de faire après cette affaire.
15:59Une audience devra fixer les conditions de vie et de visite de cette famille.
16:04Et justement des nouvelles en matière de placement d'enfants.
16:07Selon Mediapart, à Motoban,
16:09un juge a ordonné en 2023 le placement d'un garçon de 9 ans
16:12chez un homme condamné pour viol sur mineur.
16:14L'enfant, en proie à une situation chaotique avec une mère alcoolique victime de violences conjugales,
16:18aurait pris l'habitude de se réfugier chez un voisin quand la situation dégénérait.
16:22C'est chez cet homme que le juge décidera finalement de placer l'enfant
16:25chez ce sexagénaire jugé, je cite, « tiers de confiance ».
16:29C'est le hasard qui permettra de dévoiler l'affaire
16:31quand la mère souhaite obtenir un droit de visite et sollicite une avocate,
16:34celle qui avait défendu au pénal le violeur d'enfant condamné à 10 ans de prison.
16:38Cette situation surréaliste est née du fait que la justice
16:41ait tenu de contrôler les antécédents des bénévoles ou des professionnels liés au placement d'enfants.
16:46Mais pas les tiers de confiance. Décidément, pas toujours bien nommés.
16:50Gérard Depardieu, absent du banc des accusés.
16:52Ce lundi, le procès de la star du cinéma français s'est ouvert
16:56par une demande de renvoi de son avocat, maître Jérémy Assous.
16:59Suspecté d'agression sexuelle sur deux victimes
17:01pendant le tournage du film « Les volets verts » de Jean Becker en septembre 2021,
17:05Gérard Depardieu était absent du tribunal correctionnel de Paris pour des raisons médicales.
17:09Son avocat a toutefois fait savoir que son client voulait être présent pour se défendre.
17:13En effet, l'acteur a toujours nié les accusations.
17:15Il y a quelques jours, la justice a ordonné une expertise
17:18des images diffusées par le magazine Complément d'Enquête.
17:21Ces dernières donnaient à voir un acteur ordurier et libidineux, y compris avec une jeune enfant.
17:26Mais certains témoins évoquent une manipulation.
17:29Rennes, Far West Breton.
17:31Depuis plusieurs mois, certains quartiers de la ville administrés par la socialiste Nathalie Appéré
17:35sont le théâtre de tirs et d'affrontements entre bandes de rivales sur fond de trafic de drogue.
17:40Samedi, un enfant de 5 ans a été blessé par balle à la tête lors d'une fusillade.
17:44Il est aujourd'hui entre la vie et la mort.
17:45Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a envoyé la compagnie de CRS 82
17:50intervenant lors de violences urbaines et dénonce la gangrène du narcotrafic dans les quartiers.
17:55Frédéric Gallet, syndicaliste policier, estime toutefois à raison que le calme ne sera que temporaire.
18:01Et nous poursuivons avec l'actualité internationale.
18:10Emmanuel Macron s'envole pour la Mamounia pour recoller les morceaux avec Mohamed VI.
18:15Le président français, fâché avec Alger, s'était aussi fâché avec Rabat.
18:18Son voyage au Maroc, qui a débuté lundi, doit durer trois jours
18:22durant lesquels le chef d'État français doit signer des contrats entre les deux pays après plusieurs années de crise.
18:27Parmi les neuf membres du gouvernement barnier qui accompagnent Emmanuel Macron
18:31se trouve le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
18:34qui devrait ouvrir le dossier immigration avec ses homologues marocains.
18:37Le rapprochement entre Paris et Rabat semble avoir été rendu possible par le soutien de l'Élysée
18:42au plan marocain concernant le Sahara occidental au détriment de l'Algérie.
18:47Encore un ancien président, victime d'une tentative d'assassinat.
18:50Ce n'est pas en Amérique du Nord cette fois, mais au Sud, en Bolivie.
18:54L'ancien président, Evo Morales, a affirmé dimanche, vidéo à l'appui,
18:58avoir été victime d'une tentative d'assassinat à Cochabamba,
19:02dans le centre du pays, par des hommes cagoulés ayant visé son véhicule de 14 coups de feu.
19:07L'ex-président est sorti indemne, mais le chauffeur aurait été blessé.
19:11Un climat de tension règne actuellement en Bolivie,
19:14avec des barrages routiers et des affrontements entre les partisans de l'ancien président Morales et la police.
19:19Une quinzaine de blessés sont déjà à déplorer dans les rangs des forces de sécurité.
19:23L'actuel président bolivien, successeur de Morales, est Luis Arce.
19:27Également membre du parti politique socialiste MAS, il n'en est pas moins le rival de son prédécesseur.
19:36Le nouveau premier ministre du Japon, membre du conservateur dit « parti libéral-démocrate »,
19:41avait convoqué des élections législatives peu de temps après avoir été nommé chef du gouvernement,
19:46mais les urnes ne l'ont pas conforté dans son pouvoir.
19:49Pour la première fois depuis 2009, son parti perd la majorité.
19:52Un résultat exceptionnel alors que le parti libéral-démocrate a réussi à se maintenir au pouvoir
19:57pendant la quasi-totalité de ses 69 années d'existence.
20:00Les premières projections donnaient dimanche soir le parti libéral-démocrate
20:04et son allié du centre-droit du cométo sous les 233 sièges sur 465.
20:14C'est à présent la fin de cette édition.
20:15Vous pouvez dès à présent retrouver Politique Écoche.
20:19Pierre Bergeron reçoit Charles-Henri Gallois, président du parti.
20:22Reprenons le contrôle pour décortiquer le budget de Michel Barnier
20:26après la faillite du tandem Macron-Le Maire.
20:29Ça pose de toute façon un problème de toute la gabegie macroniste.
20:31Parce qu'on parlait tout à l'heure, Covid, qu'on prenne des mesures au départ,
20:36on aurait pu rouvrir l'économie plus rapidement pour éviter de dépenser autant.
20:39La crise énergétique, le bouclier tarifaire de l'électricité,
20:42ça a quand même coûté 50 milliards d'euros.
20:45C'est colossal.
20:47Sauf qu'on aurait pu dépenser 0 euro si on était revenu à un prix national de l'électricité.
20:51Donc cette dette publique, c'est le fruit des choix macronistes.
20:55Et c'est le fruit en réalité d'une gabegie sans nom.
20:58Également au programme, le Zoom du jour avec Roland Ely,
21:01qui raconte l'histoire du parti des Forces Nouvelles,
21:03le premier concurrent du Fonds national dans les années 70.
21:07À présent, retrouve également la chronique Les Affranchis.
21:10Philippe Béchat dénonce les pressions du FMI, le Fonds monétaire international,
21:14sur la France comme il le faisait pour la Grèce en 2010.
21:18C'est à présent la fin de cette édition.
21:20Merci à tous pour votre fidélité.
21:22On se retrouve demain, même lieu, même heure.
21:24En attendant, portez-vous bien et bonne soirée.
21:26Sous-titrage Société Radio-Canada