Un médecin généraliste fervent de l’exercice coordonné, pour le soutien que cela apporte aux soignants entre eux déjà, mais aussi pour l’efficacité de l’offre de soins pour les patients. Nicolas Homehr exerce donc en MSP, a fondé une CPTS, participe au SAS, et retire de tout ça, une expérience très positive. Pour autant, en tant que Vice-Président de la Fédération nationale des CPTS il est contre l’obligation d’adhérer à une CPTS pour tous les médecins libéraux, inclue dans la loi de Frédéric Valletoux. Donc un médecin convaincu, mais pas sectaire…
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00:00 Concrètement, aujourd'hui, je travaille avec des radiologues qui utilisent l'IA.
00:03 J'utilise moi de l'IA en dermatologie.
00:05 On est au début de l'ère de l'intelligence artificielle.
00:07 À gagner, c'est d'avoir un exercice mixte aussi,
00:18 parce que j'ai une activité en clinique psychiatrique.
00:20 Et puis, trouver aussi des collègues au sein d'une MSP.
00:27 La rhinite, du choriza allergique, un petit peu de virose,
00:30 ça permet de prendre beaucoup plus de temps en ce moment
00:32 avec nos chroniques, nos renouvellements,
00:34 faire la conciliation médicamenteuse.
00:36 Et on reste quand même sous le feu d'une anxiété un peu sociétale
00:40 dans nos cabinets avec des patients qui consulent de plus en plus
00:42 pour des réactions anxieuses et anxio-dépressives.
00:45 Je ne suis loin du burn-out parce que je fais beaucoup de choses.
00:51 Je suis dans la MSP, j'ai créé une CPTS.
00:53 J'aide mes collègues au sein de la MSP à mettre des programmes
00:56 pour nos professionnels de santé qui, effectivement, sont moins bien.
00:59 Et je pense que ça peut être aussi par phase.
01:01 Et donc, on s'épaule tous les uns les autres
01:05 à chaque moment de nos vies professionnelles.
01:06 Médecin généraliste, médecin spécialiste,
01:12 on utilise tous notre software, notre logiciel professionnel.
01:15 Et puis dessus, on vient y greffer des choses.
01:17 Alors soit on ouvre d'autres fenêtres,
01:18 soit on essaie maintenant d'avoir d'autres logiciels interopérables
01:21 avec notre logiciel métier.
01:24 Absolument pas.
01:25 Nos secrétaires, elles font le lien humain.
01:27 Elles reçoivent nos patients âgés.
01:28 C'est très important d'avoir nos secrétaires.
01:30 Je crois qu'il y a un grand avenir pour deux types d'innovations fortes,
01:37 qui sont l'intelligence artificielle et les digital therapeutics,
01:41 les innovations en numérique qui vont aider le patient aussi à se traiter.
01:46 L'IA dans les sciences de la santé,
01:51 on fait de la coordination, on fait pas de soins.
01:53 Par contre, l'IA concrètement aujourd'hui,
01:55 moi je travaille avec des radiologues qui utilisent l'IA.
01:57 J'utilise moi de l'IA en dermatologie.
01:59 On est au début de l'ère de l'intelligence artificielle.
02:02 Je suis allé voir M. Valtoux et je lui ai dit,
02:07 droit dans les yeux, on pense que c'est une mauvaise chose.
02:10 On n'a pas besoin d'être dans la contrainte.
02:12 22% d'adhésion de nos médecins dans les CPTS,
02:15 loin devant les kinés ou d'autres professionnels.
02:17 Donc on n'a pas besoin d'être dans la contrainte.
02:19 Il faut que les choses se fassent naturellement et tranquillement.
02:21 On a 22 SAS qui fonctionnent bien, moins bien.
02:28 Le SAS 31 dans lequel en tout cas je participe fonctionne correctement.
02:31 Sur l'an dernier par exemple, c'est 11 000 appels.
02:33 Sur 11 000 appels, on a eu 6 000 conseils médicaux.
02:36 Donc 6 000 consultations, soit chez le médecin généraliste,
02:38 soit aux urgences de moins.
02:40 Ça a été 4 000 consultations qui ont été reportées
02:43 chez les médecins généralistes du territoire de la Haute-Garonne.
02:46 Et on a eu 500 passages aux urgences parce qu'effectivement,
02:49 le médecin régulateur pensait que c'était nécessaire.
02:51 500 ambulances envoyées.
02:53 Donc 500, 500 sur des urgences, sur le reste.
02:55 On a eu 10 000 consultations qui ont été soit faites,
02:57 soit données aux conseils médicaux.
02:59 Hourra ! Et enfin !
03:05 Hourra ! Et enfin !
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