Gabriel Attal a annoncé plusieurs mesures pour tenter de résoudre la crise des soins de ville. Parmi celles-ci: l'expérimentation dans 13 départements de l'accès direct aux masseurs-kinésithérapeutes et aux médecins spécialistes, sans passer par un généraliste au préalable
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00:00 - Pascal Mathieu, être obligé de prendre rendez-vous chez le généraliste avant de vous rencontrer, par exemple,
00:03 est-ce que c'est un frein pour certains patients ? Est-ce que ça peut avoir un impact sur leur pathologie ?
00:08 - Absolument, c'est un frein et ça fait depuis 2011 que nous demandons cet accès direct au kinésithérapeute.
00:15 - Plaidé par le Premier ministre ?
00:16 - Oui, absolument. Il a raison d'ailleurs, parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a beaucoup de patients
00:21 qui n'ont pas de médecin traitant actuellement et qui sont en totale déshérence, qui ont besoin de soins de kinésithérapie.
00:27 Nous avons 30% de nos patients qui sont porteurs d'une affection longue durée.
00:32 Quand vous avez une maladie de Parkinson, quand vous avez eu une hémiplégie,
00:35 vous avez besoin de kinésithérapie régulièrement et faute de médecin, vous êtes souvent en difficulté.
00:41 Donc nous, nous poursuivons les soins régulièrement avec des patients qui sont en bout de prescription
00:47 et c'est une véritable difficulté.
00:48 - Il vous en parle à la pharmacie, vous, aux clients ?
00:51 - L'accès au kiné en ce moment, c'est très compliqué. Les domiciles, c'est très compliqué.
00:55 Et c'est vrai que si vous voulez, je pense que l'exemple que vous donniez sur l'accès direct,
01:00 notamment pour des patients qui ont des pathologies chroniques,
01:02 est-ce que ça nécessite forcément de repasser par le médecin traitant ?
01:06 Non, pas forcément.
01:07 Surtout que le kiné a aussi une expertise et qu'il est capable, à un moment donné,
01:12 si nécessaire, de réorienter vers le médecin traitant, j'imagine.