Le Grand J.T. des Territoires du 8 juillet 2023

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00:00 *Générique*
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 La jeunesse au volant des 17 ans, l'an prochain il sera possible de conduire avant la majorité.
00:26 Un abaissement de l'âge du permis qui fait réagir concernés et professionnels
00:30 comme nous le montrera Vosges Télévisions.
00:33 Jardiniers ou agriculteurs, ils cherchent la parade à la sécheresse.
00:37 Les rédactions de WEO TV et de 8 Mont Blanc nous dévoileront les astuces déployées
00:41 par les amateurs comme les professionnels pour faire face aux manques d'eau cet été sur le territoire.
00:47 Surveiller le courant grâce à un hélicoptère, la rédaction de Canal 32 nous expliquera, elle,
00:52 la technique aérienne employée par Enedis pour surveiller ses équipements dans l'aube.
00:58 Et puis en fin de journal, la rédaction de LMTV Sarth nous conduira dans les coulisses
01:01 d'une vente aux enchères historique, celle de Bolide qui ont marqué les 24 heures du Mans.
01:07 Voilà, vous serez des millions sur la route cet été direction les vacances,
01:11 bien méritées pour certains bien sûr.
01:12 Et parmi les automobilistes coincés probablement dans les embouteillages,
01:17 deux jeunes conducteurs prendront le volant pour la première fois.
01:20 Aujourd'hui à 18 ans, l'année prochaine il sera possible de conduire dès 17 ans
01:24 selon une annonce récente gouvernementale.
01:27 Une mesure qui ne laisse personne insensible, notamment dans les auto-écoles
01:31 ou chez les concessionnaires comme ont pu le constater Alexis Rodrigues et Anne Didier pour Vosges TV.
01:37 À 17 ans, Sarah est inscrite dans une auto-école.
01:39 Encore hésitante au volant, la jeune conductrice sait pourtant quelle route elle veut suivre.
01:45 Je trouve que ça dépend de chaque individu parce que certains sont en apprentissage,
01:48 ils travaillent donc la voiture peut être nécessaire pour faire des trajets.
01:52 Mais après certains ne sont peut-être pas autonomes.
01:56 Actuellement, l'âge moyen d'obtention du permis de conduire est estimé à 23 ans.
02:00 Il y a quelques jours, la première ministre Elisabeth Borne évoquait la possibilité
02:03 de passer l'examen dès l'âge de 17 ans, une mesure qui pourrait être mise en place en 2024.
02:09 Les élèves en conduite accompagnée peuvent passer son permis à 17 ans.
02:13 Alors bien évidemment, elle ne peut pas conduire toute seule jusqu'à ses 18 ans.
02:18 C'est un système qui a fait ses preuves, ça existe depuis plus de 20 ans.
02:22 Aujourd'hui, les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les 18-24 ans.
02:26 Cette nouvelle mesure suscite donc des questionnements.
02:28 À 17 ans, le jeune qui prend une voiture, s'il y a un accident, quel risque pénal il aura ?
02:34 Est-ce que les assurances vont suivre aussi ?
02:37 Ou il y aura peut-être une surprime ? Vous voyez, tout ça, c'est un coup derrière.
02:41 Autre possibilité pour les jeunes qui souhaitent conduire,
02:43 avant leur majorité, les 100P comme ils les appellent, ou voitures sans permis.
02:47 Ces voitures limitées à 45 km/h sont de plus en plus présentes sur les routes.
02:51 Dans cette concession, on en vend une centaine par an, entre 10 000 et 16 000 euros selon le modèle.
02:56 En France, le nombre s'élevait à plus de 9 500 en 2019 et a quasiment doublé en 2021.
03:02 Grosse évolution, c'est l'arrivée d'une nouvelle clientèle, la clientèle jeune, les 14-18 ans.
03:06 La principale raison, c'est l'aspect sécuritaire, surtout pour les parents.
03:09 Aujourd'hui, de savoir leur enfant s'en véhicule carrément, protégé, à l'abri,
03:13 c'est quand même plus sécurisant que sur un cyclomoteur.
03:15 Si cette mesure est définitivement adoptée par le gouvernement,
03:18 la France deviendrait le sixième pays européen à autoriser les mineurs de 17 ans à conduire sans être accompagnés.
03:24 Le record mondial est lui détenu par certains États des États-Unis
03:28 où les jeunes peuvent prendre le volant seuls des 14 ans.
03:32 Voilà, et peu importe votre âge, restez prudent au volant et pensez à faire des pauses en direction des vacances.
03:38 Les vacances, justement, continuons d'en parler avec cette problématique bien connue.
03:42 À quelques jours du début de la haute saison, les professionnels n'ont toujours pas complété leurs équipes.
03:47 Les saisonniers manquent à la pelle.
03:49 Exemple sur le bassin d'Arcachon avec ce sujet de Linda Boudjroudi pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
03:56 - Bonjour à tous, le restaurant chez Geneviève situé sur le port de Dange.
03:59 Près d'Auge, Alexis lance un avis de recherche sur les réseaux sociaux.
04:03 À quelques jours du démarrage de la saison, 5 postes restent toujours à pourvoir dans son restaurant.
04:08 - Aujourd'hui, je dirais qu'il me manque surtout un cuisinier, éventuellement un plongeur et une service restaurant et une service bar.
04:17 Avec une rémunération de 2 200 euros pour 42 heures par semaine et logement compris, il ne parvient pas à trouver du personnel.
04:25 - Le logement, c'est devenu très, très compliqué pour se loger sur le bassin d'Arcachon
04:31 parce que les loyers sont excessivement chers, l'immobilier est excessivement cher.
04:35 Mais aujourd'hui, Alexis a voulu donner sa chance à Juliette, habitante sur le bassin, pour un premier jour d'essai.
04:42 De l'autre côté du bassin, à Arcachon, même galère pour les restaurateurs.
04:47 - Je suis un peu au fond au moulin en ce moment, parce qu'il nous manque du personnel.
04:50 Dans cette zone très touristique, les annonces sont nombreuses sur les vitrines.
04:55 Marvin, lui, a fait le choix de recruter des mineurs pour travailler dans son restaurant pour la saison.
05:00 - C'est-à-dire que j'ai pris des jeunes qui voulaient juste venir travailler et tous les jours, j'essaye de les former au mieux.
05:07 Mais je pense que la saison va bien se dérouler. Il n'y aura pas de problème.
05:12 Il faut juste être très patient, donner des bonnes conditions de travail, payer les gens correctement.
05:16 C'est le cas de Paul, plongeur pour la saison.
05:19 - Je fais que 7 heures par jour et je commence pas très tôt. Je commence à 10 heures et je suis à 17 heures.
05:27 Sur les 150 000 postes saisonniers ouverts l'année dernière dans la restauration, la moitié serait encore à prouve.
05:36 - Voilà. Et cet été, en plus du manque de saisonniers, la pluie se fait, elle aussi, très discrète.
05:41 Partout en France, déjà plusieurs dizaines de départements sont placés en vigilance ou soumis à des restrictions.
05:47 Une situation qui n'est pas sans impact, bien sûr. Interdiction d'arroser les pelouses, de remplir les piscines.
05:53 Les particuliers sont obligés de s'adapter, exemple dans un jardin familial de la Somme,
05:58 où l'on redouble d'astuces pour économiser la ressource en eau et limiter l'arrosage.
06:02 Face aux changements climatiques, les pratiques évoluent, comme l'a constaté Jérôme Houbron pour EOTV, la chaîne de La Voix du Nord et du Courrier Picard.
06:10 C'est une histoire qui semble se répéter pour Jean-Louis. Le jardinier envisageait de semer ici quelques légumes.
06:16 Mais face au manque d'eau, il doit revoir ses plans.
06:19 Tout ce qu'on va semer, petites graines, navets, carottes et tout comme ça, il faut garder la terre humide, humide, humide.
06:27 Et là, ici, c'est... Ça part en poudre. Ça va être le problème, comme l'année dernière.
06:35 L'été commence à peine que déjà la Somme accuse un déficit de précipitation, obligeant la préfecture à limiter l'usage de l'eau.
06:42 Là, l'eau, elle va bien à la plante. La même quantité d'eau, si je la mettais au pied, ça irait de partout.
06:49 Bouteilles de plastique pour optimiser l'arrosage ou paillage pour conserver l'humidité.
06:54 Pas le choix pour sauver leur récolte, les jardiniers, redouble d'astuces.
06:58 Là, on est partis. On nous dit le réchauffement climatique. Oui, oui, nous, on le vit.
07:01 Eh bien, j'ai mis mes carottes avant, j'ai mis mes petits pois avant. Là, ils sont récoltés. Ça y est, c'est fini.
07:07 Les tomates, je les ai faites avant. Et là, elles sont magnifiques.
07:10 Changement climatique oblige, les pratiques évoluent. Il y a 4 ans, Didier a opté pour la permaculture.
07:16 Dans ses buttes, épluchures de légumes et autres végétaux en décomposition viennent protéger et alimenter ses plants de pommes de terre.
07:23 Ce n'est peut-être pas esthétique, mais depuis, le jardinier se passe d'arrosage.
07:27 À l'intérieur de la butte, la terre, elle est humide, elle est noire.
07:32 Je n'ai pas besoin d'arroser. C'est humide tout seul puisqu'elle est protégée par tout ce qu'il y a de paillage.
07:41 Sur une butte de patate comme ça, j'ai fait samedi 15 kilos, mais des belles pommes de terre.
07:48 Tous les moyens sont bons pour économiser l'eau, ressource indispensable à la vie des potagers.
07:53 D'autant que l'épisode de sécheresse pourrait s'installer dans le temps.
07:56 Depuis le mois de mai, la région Haute-France ne compte que deux jours de précipitation.
08:03 Une sécheresse qui impacte, vous le savez déjà, une bonne partie du territoire.
08:07 En Savoie, les agriculteurs font face eux aussi aux aléas climatiques.
08:11 À l'heure des premières récoltes estivales, le bilan n'est pas si mauvais, mais reste très fragile.
08:16 Les précisions d'Emmanuel Jau pour la chaîne 8 Mont-Blanc. Regardez.
08:20 Installé depuis quelques années sous le col de Vorget en Savoie,
08:24 le gaec des paysans-voyageurs vit au fil des saisons.
08:27 Comme chaque début d'été, l'arrivée des mois chauds est synonyme de récolte des fruits rouges
08:31 qui ont cette année bénéficié de conditions assez optimales.
08:35 - Alors au niveau des petits fruits, c'est pas mal parce qu'on a eu pas mal d'eau.
08:39 Et les petits fruits, ils sont bien développés.
08:42 Et du coup, on a une belle année parce qu'il y a quand même eu de la pollinisation.
08:46 Il n'y a pas eu de gel tardif. Donc les fleurs, elles vont jusqu'au bout.
08:49 Là, on peut regarder les différentes grappes. On a quand même des belles grappes, par exemple.
08:55 Et ce qui est chouette avec un printemps pluvieux, c'est qu'on a des belles pousses.
08:58 Et les belles pousses de cette année, ça va être les fruits de l'année prochaine.
09:02 - Car c'est justement la gestion de cette ressource en eau qui va déterminer la qualité de cette saison 2023.
09:08 En effet, si les préfectures de nos départements ont déjà pris plusieurs mesures et arrêtées
09:11 afin de prévenir les épisodes de sécheresse attendus pour les prochains mois,
09:15 les agriculteurs, eux, se préparent en paillant les sols
09:18 et en se gardant bien de dresser des premières tendances sur ce début de saison.
09:22 - Vous voyez, la météo, elle est toujours un peu incertaine.
09:24 On nous annonce toujours des orages, potentiellement de la grêle, des gros coups de vent.
09:28 Donc ce qui est ramassé, c'est ramassé.
09:30 Ce qui n'est pas ramassé, il y a toujours un risque que ça reste par terre ou que ça se trouve abîmé.
09:35 J'ajouterais un bémol sur le verger, où tout ce qui est fruits à noyaux,
09:39 où là, justement, le printemps assez frais et très humide a fait qu'il y a beaucoup de fleurs qui ont coulé.
09:45 Et pour faire face à cette incertitude météorologique récurrente,
09:49 nombreux sont les producteurs de fruits et légumes de nos territoires
09:52 qui, à l'image des paysans voyageurs, ont choisi d'investir dans des systèmes de stockage d'eau pluviale.
09:58 Une façon de minimiser l'impact du dérèglement climatique sur des cultures plus que jamais essentielles à notre quotidien.
10:04 Voilà, et le Monde agricole s'invite aussi à Paris dans ce journal.
10:09 La chaîne francilienne 20 minutes TV s'est glissée dans une séance d'initiation à l'agriculture urbaine à Bobigny.
10:16 Sur place, les bénévoles apprennent quelques règles basiques du potager.
10:20 Un sujet de Mélanie Faure. Regardez ce reportage.
10:23 Pour faire la fête, il faudra attendre demain.
10:27 Comme tous les vendredis, la Prairie du Canal ouvre ses portes pour accueillir ses bénévoles
10:32 au programme du repiquage de basilic avec Tadé.
10:35 Maintenant que la graine a germé, on se retrouve avec pas mal de petites plantules qu'on va regrouper dans un seul godet.
10:40 On va en mettre cinq.
10:42 Je vais choisir mes petits plants et je vais repiquer le petit bouquet de basilic à l'intérieur.
10:50 Rapidement, les bénévoles prennent leur marque avec le sourire.
10:53 Un peu dur, un peu dur.
10:56 Là, ils sont super sympas. Franchement, ils sont accueillants.
10:58 Et puis même quand on arrive, on sert un petit café, on est bien.
11:02 Aaron et Bilal sont venus ensemble.
11:04 Cette expérience de bénévolat donne le coup d'envoi de leur week-end.
11:07 Une activité mûrement réfléchie.
11:09 J'avoue que c'est la première fois que je le fais.
11:11 C'est plutôt parce que les plantes, ça m'intéresse.
11:14 Et du coup, j'ai envie d'apprendre un peu plus sur le jardinage et l'agriculture bio.
11:19 Je trouve que c'est important.
11:20 Sous la serre, le soleil fait grimper la température.
11:23 Mais pas de quoi décourager Naomi, qui vient tous les vendredis.
11:27 J'ai appris à semer, à repiquer les plantes.
11:30 C'est parce que je viens de la campagne, mais au final,
11:31 je n'ai jamais vraiment aidé mes parents pour le jardin.
11:35 J'ai aussi appris, moi par exemple, à monter une serre.
11:38 On a fait du bricolage, on a fait des tables, des bancs, des ombrières.
11:42 En un après-midi, les bénévoles états-dés repiquent en moyenne une centaine de basilic.
11:47 Dans quelques jours, ils seront disponibles à la vente.
11:50 De l'agriculture urbaine au champ de cannes à sucre martiniquée dans ce JT.
11:55 La rédaction de Via ATV a rencontré un cultivateur
11:58 alors que la récolte de la canne à sucre touche à sa fin actuellement.
12:01 À 43 ans, Willy "Louisie" Daniel est propriétaire aujourd'hui d'une vingtaine d'hectares.
12:07 Les pieds sur terre, il est conscient des difficultés du métier,
12:10 mais n'envisage pas pour l'instant une reconversion.
12:13 Un sujet de Loïc Régis, regardez.
12:15 Au début des années 2000,
12:17 Willy découvre les métiers de la canne aux côtés de son père,
12:21 lui-même travailleur de la terre.
12:23 Une expérience enrichissante pour lui.
12:26 La graine est semée, il en fera aussi son activité principale.
12:30 - Ça amène à savoir faire, ça amène aussi à connaître les moments difficiles,
12:38 d'apprendre que c'est un métier facile déjà.
12:41 Amoureux de la terre, il se développe au fil des années.
12:45 Il exploite un hectare au départ, une vingtaine aujourd'hui.
12:50 Pour atteindre ses objectifs, Willy a réalisé de nombreux investissements.
12:54 - Satisfaction personnelle de pouvoir grandir, de pouvoir s'améliorer, d'investir,
13:03 de pouvoir aussi créer des emplois.
13:06 Alors que la campagne 2023 touche à sa fin,
13:08 le Quadra Génère tire un bilan plutôt positif de ses récoltes.
13:13 Si tout n'est pas parfait, les motifs de satisfaction sont nombreux,
13:17 notamment en termes de quantité.
13:19 - La récolte, le tonnage, le rendement n'était pas trop mauvais.
13:26 Je pense qu'on tourne autour des 60 tonnes, 70 tonnes, 70 tonnes hectares.
13:31 Pilotin assumé, Willy, Louisie Daniel travaille majoritairement avec la distillerie Lamouni.
13:37 Comme lui, il existe un peu moins de 200 producteurs de cannes à sucre en Martinique.
13:43 - Allez, tout à fait autre chose dans cette édition.
13:45 Parlons à présent de réinsertion en milieu carcéral.
13:49 Une prison de Moselle organisée il y a quelques jours.
13:51 Une rencontre entre employeurs et détenus.
13:54 Objectif préparé pour les candidats, leur avenir professionnel
13:57 et se donner ainsi une seconde chance.
14:00 Un contrat de travail pour la liberté.
14:02 Un sujet de Lucie Philippot pour Moselle TV.
14:05 - Vous vous recherchez dans quoi ?
14:07 - À peu près n'importe où.
14:09 Ce jeune homme sort bientôt de la maison d'arrêt de Sargumin.
14:13 Mais avant cela, il doit préparer sa sortie, prévue prochainement.
14:17 - J'ai une peine de 14 mois.
14:19 - Il y a possibilité d'aménagement de peine avec sortie avec bracelet ?
14:22 - Oui.
14:23 Rencontrer des agences d'intérim, c'est pour lui le meilleur moyen
14:26 d'obtenir un travail une fois sorti de prison.
14:29 - Pour moi, c'est important parce que ça consiste déjà à la réinsertion.
14:33 En sortant d'ici, on peut déjà avoir un contrat ou un truc en intérim,
14:38 un CDI, un CDD.
14:39 Justine, chargée de recrutement dans une agence d'intérim,
14:43 l'aidera dans son insertion professionnelle une fois dehors.
14:46 - C'est important pour nous de les encourager et de les motiver
14:50 à les accompagner à la sortie pour les aider à se propager
14:54 un peu dans le droit chemin.
14:55 Ce temps d'échange professionnel intervient dans le programme
14:58 de la semaine de réinsertion organisée par la prison.
15:02 Et ce n'est pas la première fois que les job dating s'invitent ici.
15:05 - Premier job dating qu'on a réussi, sur 17 personnes,
15:08 on avait 10 personnes qui avaient des propositions d'emploi réelles.
15:10 Là, on ne peut pas l'estimer parce que c'est en cours,
15:12 mais on voit aussi qu'il y a déjà beaucoup de retours positifs.
15:14 Sur les 88 détenus de Sargemin, 30 ont pu bénéficier de ces échanges.
15:19 Trouver un emploi faciliterait leur sortie et permettrait
15:23 une meilleure réinsertion dans la société.
15:25 - Si trouver un travail suffisait à lutter contre la récidive,
15:29 ce serait très bien, mais malheureusement,
15:31 ce n'est pas la situation idéale.
15:34 Il y a d'autres freins à l'insertion que l'insertion professionnelle.
15:37 C'est un des aspects, mais si on réjoue déjà celui-là,
15:40 on réjoue celui de la place dans la société,
15:44 des ressources financières.
15:46 Donc, du coup, ça facilite l'accès au logement.
15:48 Une fois libres, les anciens détenus seront toujours suivis
15:51 pour éviter les risques de récidive.
15:55 De la hauteur sur la ligne direction l'Aube,
15:57 où Enedis effectue en ce moment un contrôle aérien
16:01 des lignes à haute tension du département.
16:03 Un hélicoptère permet ainsi d'inspecter plus de 200 km
16:06 d'équipement par jour.
16:08 Un travail effectué chaque année pour le bon entretien du réseau.
16:11 Les détails avec ce reportage de Christian Viera pour Canal 32.
16:16 - Cet hélicoptère devrait voler à très basse altitude
16:19 entre trois semaines et deux mois.
16:21 Objectif répertorié de façon préventive.
16:24 Tous les défauts sur près de 9000 km de lignes
16:27 de moyenne tension en Champagne-Ardenne.
16:29 - Les défauts, du coup, on les prend avec un appareil photo.
16:32 Mon collègue qui est à l'avant, lui, va m'envoyer un point GPS
16:37 dans un logiciel qui est propre à nous.
16:40 - Des équipes à pied vont peut-être parcourir 3, 4 km.
16:43 Le drone va effectuer une dizaine,
16:46 quinzaine grand maximum de kilomètres par jour.
16:49 Forcément, l'hélico pour du traitement de volume, de masse,
16:52 comme ça, en faisant 200, 220 km en gros à la journée,
16:55 est vraiment l'atout idéal pour ça.
16:58 Il ne faut pas s'inquiéter ces jours-ci.
17:00 S'il y a un hélicoptère qui vole dans l'aube très bas,
17:03 normalement, ce sera nous.
17:05 - Dans l'aube, ce prestataire sollicité par Enedis
17:08 survolera près de 580 km de lignes 20 000 volts.
17:11 Ce contrôle est effectué tous les ans en complément
17:14 des interventions à pied ou grâce au drone.
17:17 - On ne peut pas voir les mêmes défauts quand on est à pied
17:20 que quand on est en hélicoptère.
17:22 Ça peut être un câble détourné, on ne peut pas le voir à vue d'oeil.
17:25 Ça peut être une attache de ligne qui est endommagée.
17:28 L'objectif de fond, c'est évidemment de définir
17:31 un programme d'entretien.
17:33 - À l'avant de l'engin, un lidar permet d'effectuer
17:36 d'autres types de mesures si nécessaire.
17:39 Au sol, un coéquipier suit le trajet afin de ravitailler
17:42 l'hélicoptère si besoin.
17:44 - Le appareil qui est devant l'hélicoptère, c'est un lidar.
17:47 C'est un système qui permet essentiellement de détecter
17:50 la végétation autour des lignes, la hauteur entre les lignes
17:53 et la hauteur de la hauteur de la ligne.
17:56 - Les détails de l'appareil sont consacrés au programme
17:59 d'entretien des lignes à Champagne-Ardennes.
18:02 - Pas de diamant noir, mais un maillot jaune pour le Tour de France.
18:05 La grande boucle qui a débuté le 1er juillet dernier
18:08 fait étape cette année dans la ville de Limoges.
18:11 Une occasion unique pour l'économie locale de mettre en avant
18:14 ses savoir-faire.
18:16 La preuve avec ce fabricant de baskets qui a confectionné
18:19 une paire spéciale aux couleurs du Tour.
18:22 - Avec le logo du Tour de France pour l'occasion.
18:25 Le choix était de réaliser une impression.
18:28 On a mis à l'honneur Limoges sur un talonnet extérieur.
18:31 C'est un projet qui a été accepté par ASO, la société qui organise
18:34 le Tour, et surtout en lien avec le secteur communication
18:37 de la ville qui m'a bien invité là-dedans.
18:40 Le but, c'est un objet de communication qui va me permettre
18:43 de donner un peu de visibilité à la marque,
18:46 de montrer qu'à Limoges, on fait de la porcelaine
18:49 mais on fait aussi des baskets.
18:52 On s'est lâché dans la personnalisation en faisant un produit
18:55 qui est fun, aux coloris du Tour de France.
18:58 - Une belle histoire à présent dans ce journal, celle de Gabriel,
19:01 un enfant de 13 ans et de Noisette, une vache.
19:04 Les deux complices ont noué une étonnante relation
19:07 depuis que le premier a sauvé la seconde de l'abattoir.
19:10 Une histoire d'amitié dont vous voyez quelques images
19:13 et qui sera bientôt mise à l'honneur dans une émission
19:16 de France Télévisions. Propos recueillis par Nile Ferrani
19:19 pour la dépêche du midi et notre partenaire.
19:22 - J'ai toujours rêvé d'avoir une vache et de la lever au biberon
19:25 vu que j'en avais trois avant. Le matin, je vais la nourrir
19:28 et après, je vais directement travailler avec elle
19:31 une heure par jour. Le but, c'est de pouvoir faire
19:34 des camarades avec elle, pouvoir m'amuser avec elle,
19:37 pouvoir la monter, pouvoir lui faire faire des petits tours
19:40 pour les camarades.
19:43 - Voilà une belle complicité entre l'homme et l'animal
19:46 qui nous conduit en Isère à la rencontre cette fois-ci
19:49 d'un chien truffier et de son maître, Pascal Filuzo,
19:52 un tandem qui a du flair pour rechercher et trouver
19:55 le roi des champignons, comme a pu le constater Mirko Petschi
19:58 pour Télé Grenoble.
20:01 A l'ombre de Vieuchaine, au pied de la chartreuse,
20:04 un chien et son maître chassent le roi des champignons,
20:07 la truffe noire. Toujours muni de son cave à doux,
20:10 Filuzo est un redoutable caveur passionné.
20:13 - Ça fait plus de 20 ans que je suis dans la truffe
20:16 et là, ça fait 20 ans que je suis en Isère.
20:19 Je suis bouché actuellement, voilà. Donc en dehors de ça,
20:22 je fais un peu un plaisir d'aller sur les marchés
20:25 à la rencontre des gens.
20:28 - Il existe 60 espèces de truffes, ce qui permet
20:31 aux rabatiers de débusquer toute l'année.
20:34 Certaines espèces battent des records de prix,
20:37 comme la truffe noire qui est vendue à 7000 euros le kilo.
20:40 Dans la truffière de Pascal, on récolte 5 espèces,
20:43 dont la mélano d'hiver, l'estivium d'été
20:46 ou encore l'unchinatum d'automne.
20:49 - La truffe noire est beaucoup plus reconnue
20:52 parce qu'elle a plus de parfum. La truffe d'été,
20:55 plus ou moins, c'est une truffe qui n'a pas d'odeur
20:58 mais elle a un avantage, c'est que la truffe d'été
21:01 fait au moins 5 fois moins cher que la truffe d'hiver.
21:04 - Tonnerre est un chien d'eau romagnole,
21:07 une race dotée d'une volonté de faire et d'une grande faculté d'adaptation.
21:10 Autrefois, c'était le porc qui était exploité,
21:13 mais il a été progressivement remplacé par le chien,
21:16 plus obéissant et léger. Encore faut-il l'entraîner.
21:19 La récolte est fructueuse, en une dizaine de minutes,
21:22 Tonnerre a trouvé 11 truffes blanches, de quoi préparer
21:25 brouillades ou autre beurre de truffe.
21:28 On y zère en compte 6 espèces différentes,
21:31 et on a aussi des truffes qui sont très bien récoltées.
21:34 - Voilà, et cet été, que diriez-vous aussi d'en savoir un peu plus
21:37 sur l'époque néolithique ? C'est l'expérience proposée en Corse
21:40 par une association grâce à la reconstitution d'un village
21:43 sur un site préhistorique. Les visiteurs peuvent notamment
21:46 y découvrir les activités et les méthodes employées
21:49 pour la confection d'outils de l'époque.
21:52 Images et précisions au micro d'Angèle Ricciardi pour Télépaesé.
21:55 - Le principe ici, chacun a sa spécialité,
21:58 c'est de refaire les mêmes objets qui ont été retrouvés lors du fouille
22:01 avec les mêmes techniques qu'on avait à l'époque.
22:04 - Là, je suis en train de polir une hache, du coup, polie.
22:07 C'est une petite hache.
22:10 Le but, c'est d'obtenir un truc hyper...
22:13 ...
22:16 ... brillant.
22:19 - Faut venir nous voir, on est là pour ça, pour montrer tout ce qui était fait
22:22 à cette époque. Donc on est vraiment amenés à...
22:25 ...
22:28 ...
22:31 - On referme ce journal avec un bond de plusieurs millénaires
22:34 dans le temps pour nous glisser dans les coulisses d'une vente
22:37 aux enchères exceptionnelle, celle du Mans classique.
22:40 Pour l'occasion, des modèles mythiques sont mis à la vente.
22:43 Une occasion sans pareil d'approcher les plus belles carrosseries
22:46 du monde et de se plonger dans l'histoire du circuit du Mans
22:49 et du sport automobile. Un sujet d'Enzo Maubert pour LMTV Sarth.
22:53 - C'est l'une des plus importantes ventes aux enchères
22:56 de voitures de collection en France.
22:59 Lotus, Mercedes, Bugatti, Aston Martin.
23:02 Depuis 2010, la maison Arcurial fait craquer
23:05 les acheteurs du Mans classique.
23:08 Dans ce temple de la carrosserie rutilante,
23:11 on s'arrache les plus bobolides et les plus belles histoires aussi.
23:14 - Lorsque l'on présente une voiture qui s'est illustrée
23:17 aux 24 heures du Mans, peu importe l'époque,
23:20 ici la vendre en plein coeur du circuit,
23:23 à côté de l'après-grille, ça prend une vraie résonance
23:26 et un vrai sens historique.
23:29 - Revenons quelques jours avant, lors de l'exposition.
23:32 Un moment bien plus calme, loin de la foule,
23:35 pour y découvrir l'une des pièces maîtresses de la vente.
23:38 - Je vous accompagne vers une, si ce n'est la star de cette vente
23:43 du Mans classique cette année.
23:46 C'est une Porsche 962C qui est engagée par une équipe japonaise
23:51 aux 24 heures du Mans en 1990.
23:54 Et cette voiture, jusqu'à la dernière heure de course,
23:57 elle occupe la 4e place.
24:00 Devant elle, une autre Porsche 962 occupe la 3e place.
24:03 Et d'un coup, la voiture a un problème mécanique,
24:06 elle doit abandonner.
24:09 Et finalement, c'est celle-ci qui va se retrouver
24:12 sur la 3e marche du podium.
24:15 Elle coûte 1,8 million d'euros.
24:18 - Un prix à en faire tourner la tête comme presque tout ici.
24:21 Mais ce qu'on vient d'acheter avant tout,
24:24 ce sont des morceaux d'histoire,
24:27 comme cette relique de l'accident de 1955.
24:30 - C'est le couvre-habitacle, on le voit ici sur la photo,
24:33 qui venait fermer la partie inoccupée
24:36 pour parfaire l'aérodynamisme de la voiture.
24:39 Et cette pièce, durant l'accident, a été projetée,
24:42 elle a été vendue à la porte du circuit
24:45 et elle s'est ensuite transmise pour arriver aujourd'hui
24:48 à la vente aux enchères.
24:51 - La pièce partira après une belle bataille.
24:54 - Et on a eu 26 millions, bravo monsieur !
24:57 - Quant à notre star du jour...
25:00 - Il y en a un qui va l'acquêter,
25:03 il peut être la course à 1,2 million.
25:06 - Merci.
25:09 - On est à 1,3 millions dans le marché d'enchères.
25:12 - 1,290.000.
25:15 - Une vente en dessous de l'estimation
25:18 qui reste quand même l'une des plus élevées de la journée.
25:21 L'acheteur, lui, est anonyme.
25:24 Aux enchères, c'est bien connu,
25:27 les belles ventes gardent toujours leur lot de secrets.
25:30 - J'accuse !
25:33 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
25:36 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:39 Au revoir à tous.
25:42 ...

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