Riviera s01ep22

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00:00Le magazine de la Rivièra.
00:14Bonjour à tous et bienvenue.
00:16Aujourd'hui, nous allons nous intéresser une fois de plus à la vie de nos territoires,
00:21à la vie aussi de ceux qui y vivent et qui font de ces régions des terres de tradition,
00:25mais aussi d'avenir.
00:27Nos reportages vont vous conduire vers des destinations de passion,
00:31avec le seul but, celui de vous faire découvrir et de vous faire émerveiller parfois.
00:36N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires
00:38et aussi à nous demander de vous emmener où vous désirez.
00:42A tout de suite.
00:44Avant d'annoncer Ferrari, je dis place aux jeunes.
00:48C'est très sympa qu'ils soient déjà tous là.
00:50Après, ils ressortent et Ferrari reste avec vous.
00:53C'est moins, comment dire, c'est moins coincé qu'un par un.
00:56C'est moins coincé qu'un par un.
00:59Ça fait que c'est sympa, parce que sur le...
01:00Ah non, il faut que je les présente dès qu'ils arrivent.
01:02Non, non, non, non, non, non, non, non, non.
01:03Au contraire, au contraire.
01:04Je dis, c'est vrai que c'est pas mal, ça.
01:05Vous faites exactement ce que vous venez faire, d'accord ?
01:08Et puis eux, derrière, ils sont là et parce que...
01:10Deux filles et cinq garçons, tous ont fait le voyage.
01:12Bah, ils sont là.
01:13Tous ont fait le voyage.
01:15Tous.
01:16Voilà, ils sont là.
01:17Exactement.
01:17Mais ils sont avec vous.
01:18C'est vrai que c'est une très bonne idée, ouais.
01:20C'est moins, si tu veux, c'est moins convenu que...
01:22Attention, maintenant, Ferrari.
01:24Maintenant, Jean-Louis.
01:25Gros Bouchard, en plus, parce que quand vous jouez cette chanson-là,
01:27à la fin, tout le monde, toute la salle va reprendre, d'accord ?
01:31Et derrière...
01:31Quand il fait la reprise d'accord devant avec le rythme, je comprends rien de ce que vous avez fait.
01:34Vous avez le public devant et vous avez le public derrière, qui sont eux.
01:37Ils font ça comme ça, du coup, applaudissement, etc.
01:40Et là, vous dites qu'il y a cinq garçons.
01:41Exactement, parce qu'ils ne cherchent rien, en fait.
01:43Etc.
01:43Et Ferrari...
01:44Il s'accroche progressivement.
01:45Exactement.
01:46À travers le volume.
01:47Voilà, exactement.
01:47Ensuite, il sorte et il reste.
01:50Ferrari, c'est ça qui commence ?
01:51Oui.
01:51Voilà.
01:52Et comme ça, on a fait le lien.
01:53Ils ne sont même pas obligés de ressortir, en fait.
01:54Ouais, mais ça, on va faire ça.
01:55Il reste aussi le tablé, le bar et tout ça.
01:57Bon, regardons cette idée, genre.
01:59Ouais, c'est super.
01:59Ok.
02:00Alors, pareil.
02:05Au troisième refrain, il va s'en rappeler.
02:15On s'est rencontrés à la Casa Gourse, à Dixie-les-Moulineaux,
02:18quand Antoine Chioz était venu dédicacer son livre.
02:22Et j'ai fait la connaissance aussi de son fils, Jérôme.
02:26Et bien évidemment, nous avons chanté.
02:29Nous avons partagé un moment de convivialité.
02:32Et puis, on est resté en contact.
02:34J'ai participé à le dernier album d'Antoine Chioz, In Basti.
02:38On s'est rencontrés à la Casa Gourse, à Dixie-les-Moulineaux.
02:41J'ai participé à le dernier album d'Antoine Chioz, In Basti.
02:45Et on a continué à se joindre, à se tenir au courant,
02:49donc plus avec son fils qu'avec Antoine.
02:51Et puis après, naturellement,
02:54il m'a recontacté pour ce projet plus qu'intéressant
02:59et auquel j'ai été très ravi de pouvoir participer.
03:11C'était surtout des tracés,
03:13c'est-à-dire que j'ai eu l'occasion
03:15d'entraîner l'artiste,
03:17d'entraîner l'artiste,
03:19d'entraîner l'artiste,
03:21d'entraîner l'artiste,
03:23d'entraîner l'artiste,
03:25d'entraîner l'artiste,
03:27d'entraîner l'artiste,
03:29d'entraîner l'artiste,
03:31d'entraîner l'artiste,
03:33d'entraîner l'artiste,
03:35d'entraîner l'artiste,
03:37d'entraîner l'artiste,
03:40C'était surtout d'être à ses côtés
03:42pour ce moment
03:44d'une intensité
03:46que j'ai ressentie tout de suite
03:48comme étant très importante
03:50parce que c'est un personnage mythique,
03:52un chanteur incroyable
03:54et puis je veux dire
03:56on clôturait,
03:58bien que je ne pense pas qu'il s'arrêtera
04:00définitivement de chanter,
04:02mais on bouclait la boucle ensemble
04:04de 50 ans de carrière
04:06alors quoi de plus beau
04:08il a deux fois plus de carrière
04:10que mon âge
04:12alors qu'il est un des principaux acteurs
04:14du réacquis,
04:16il y a une histoire dans cet ultimudi
04:18où le fait que Jérôme
04:20m'appelle encore une fois
04:22j'en étais plus que ravi
04:24et puis surtout c'était le moyen
04:26de participer modestement
04:28et en compagnie d'amis
04:30à cette célébration
04:38Quand tout s'est changé
04:40C'est une chanson
04:42qui est assez lourde
04:44dans le texte
04:46parce qu'elle nous parle
04:48comme son nom l'indique
04:50comme le titre le dit
04:52de ces changements
04:54que nous vivons
04:56et que nous vivons
04:58et que nous vivons
05:00et que nous vivons
05:02et que nous vivons
05:04et que nous vivons
05:06de ces changements
05:08que la Corse a subi
05:10a vécu d'une manière
05:12parfois trop rapide
05:14et
05:16quelquefois dans la douleur
05:18dans la tristesse, dans beaucoup de choses
05:20qu'on ne veut pas voir
05:22donc elle a un poids
05:24que ce soit de nos villages
05:26de l'intérieur
05:28qui ont subi cet exode
05:30depuis une cinquantaine, soixantaine d'années
05:32et qui aujourd'hui ont du mal à survivre
05:34qui ont du mal à se transmettre
05:36encore aujourd'hui
05:38et je crois qu'il y avait aussi ce symbole-là
05:40de dire qu'on est
05:42plus nostalgique
05:44il ne faut pas être nostalgique du temps passé
05:46il faut aussi en être acteur
05:48et savoir le perpétuer
05:50donc je l'ai vécu aussi sur quelque chose
05:52d'une volonté
05:54d'être acteur un peu
05:56de ce changement des mœurs
05:58quelque part
06:00elle réunissait un peu tout cela
06:02et j'ai vraiment insisté
06:04pour pouvoir la chanter
06:08mon village c'est ma source
06:10mon village c'est ma raison de vivre
06:14dans ce spectacle
06:16dans cette doule qui me dit
06:18la séquence qui me paraît à moi
06:20la plus importante
06:22c'est les jeunes
06:24qui vont venir
06:26cinq ou six
06:28et qui vont chanter
06:30la corse
06:32de l'aube
06:34mais surtout la corse
06:36de demain
06:40ce serait le plus émouvant
06:42pour moi de les écouter
06:44de les encourager
06:46et de leur transmettre cette passion
06:48cette manière
06:50du partage
06:52parce que
06:54tout dépend du partage
07:00il n'y a que la musique
07:02il n'y a que l'amour
07:06et tant de rêves
07:08de l'amour
07:10et de la paix
07:14pour l'amour
07:16pour l'amour
07:18pour l'amour
07:20pour l'amour
07:22pour l'amour
07:30il n'y a qu'en Corse qu'on peut faire ça
07:32avoir une idole petite
07:34et finir par
07:36manger un vintre
07:38ou un figadelo avec lui l'hiver
07:40donc finalement on est devenu amie
07:42lors d'une fête de RCFM
07:44avec son fils Jérôme et lui
07:46et j'ai rarement vu des personnes
07:48bien implantées dans la musique comme ça
07:50qui veulent que les jeunes
07:52soient aidés et soient accompagnés
07:54et introduits dans ce milieu si compliqué
07:56qu'est la musique
07:58Jérôme, un père musical
08:00et un ami
08:28Spartaレ c'est plus que Drone
08:30Drone pour les musulmans
08:32la Tour de France
08:44Le
08:45Le
08:45Le
08:47Le
08:47Le
08:47Les
08:47Les
08:47Les
08:49Parc très
08:49Parc très
08:50Parc très
08:50Parc très
08:52Pas
08:52Pas
08:53Pas
08:53Mais
08:53Mais
08:53Un
08:54Mais
08:54Mais
08:54Mais
08:54Mais
08:55Mais
08:55Mais
08:55Mais
08:55Mais
08:56Mais
08:57Mais
08:57Mais
08:57ce champ qui, dans les années 50, était condamné.
09:06Au grand tour, c'est la condamnade, c'est la condamnade.
09:09Et puis, ce peuple se souvient qu'il avait une âme.
09:18Et c'est par le champ qu'il se mit à la redécouvrir.
09:20On a commencé, il y a un mot qui est intervenu, réacquisto, réacquisition, et tout démarre
09:32de là.
09:33Je trouve qu'il a une force extraordinaire pour son âge, je trouve qu'il dégage quelque
10:03chose de fort.
10:04Il a une mémoire, une culture, c'est génial.
10:05Je trouve qu'il a ce truc ancien qu'on ne trouve pas forcément tous les 4 matins,
10:11ce truc de raconter des choses, raconter les anciens temps, avoir l'addiction, la manière.
10:16Ça, c'est extraordinaire.
10:19Il a cette voix aujourd'hui, j'étais même sié d'écouter sa voix quand il a fait ses
10:25succès dans les années 70 ou 60, où il avait finalement une voix vachement plus aiguë.
10:29J'adore la voix qu'il a aujourd'hui, très grave comme ça, de conteur, et quand il raconte
10:34des histoires, on est vraiment sous le charme tous.
10:59On reprend déjà beaucoup de chansons de ce répertoire-là qu'on réarrange, et en
11:13plus de ça, nous qui sommes aussi passionnés de musique traditionnelle, Antonio Ciozzi,
11:17c'est quand même la figure emblématique.
11:20Pour nous, en plus d'être un honneur, je ne pensais pas le faire un jour, pour tout
11:25vous dire.
11:26C'est super, on se voit avec lui ce soir, et avec toutes les d'autres qu'on a faites,
11:30ça a toujours été super, toujours ce truc de magie, quand il est là.
11:57C'est vraiment un plaisir et un honneur d'être invité par lui, de pouvoir partager la scène
12:04avec lui, c'est énorme, surtout dans cette salle mythique, dès qu'on est rentré dedans,
12:09c'est vrai qu'on a été assez impressionnés par la beauté de la salle des Foyers d'Hergère,
12:14c'est vraiment un plaisir et un honneur, on se met en place petit à petit pour que le
12:20concert soit réussi.
12:22Et nous, personnellement, c'est vraiment un répertoire qui nous touche, ça nous renvoie
12:26à beaucoup de choses de l'enfance, à beaucoup de choses de la Corse aussi, parce que c'est
12:30une manière d'écrire vraiment paysanne, vraiment à l'ancienne, et ça nous touche
12:37forcément.
12:38Oui, comme dit Arnaud, c'est quelqu'un qui a toujours été présent, dans la musique
12:44corse qu'on écoutait, qu'on écoutait toujours.
12:46Moi, mon grand-père me dit qu'il aimait beaucoup ses chansons, mon grand-père qui a quand même
12:4996 ans, quand il en parle, il est encore fan.
12:55Mon père aussi, qui me raconte ses histoires quand il était à l'armée d'Antoine Tioz,
12:58qu'on entendait sur les ondes à l'époque, et du coup, on a grandi, on a toujours entendu
13:05Antoine Tioz, quelqu'un qui est connu de partout en Corse, et du coup, c'est un honneur
13:10vraiment d'être là ce soir.
13:19On a écouté un peu certains titres, on est allé un peu dans le plus ancien, puis
13:30on a choisi Oumar el-Kamil, il était content, parce que c'est une des plus anciennes, c'est
13:34pas la plus courante.
13:35Donc de là, j'ai commencé à répéter de mon côté.
13:49J'ai envoyé peut-être un ou deux enregistrements, même pas à lui directement, je suis passé
14:04par Jérôme, qui gère l'équipe musicale, je dirais qu'il a super bien géré ça.
14:09C'est ce qu'on appelle le « all man show », j'avais mis ma tasse de thé, pour moi,
14:33le rendez-vous, chanter, les galas, les concerts, tout ça, c'est d'abord pour faire la fête.
14:41Une fête du chant, une fête de l'âme, on a vu c'est à Yagour, et la fête, on peut
14:51pas imaginer la faire tout seul, il faut des gens autour, des gens que l'on aime, des
14:57gens doués, des gens qui sont là.
15:27Monsieur Antonio Chiosi a été quelqu'un qui m'a mis vraiment sous influence, pour
15:54beaucoup de choses dans ma vie.
15:56Il y a un départ avec un artiste, il y a toujours une première musique qu'on écoute,
15:59moi, celle que je n'ai pas choisie, mais que j'ai définitivement adoptée, c'est la musique
16:06corse, c'est Antonio Chiosi qui m'a fait découvrir le répertoire en tout cas.
16:25Il y a des salades aussi, c'est pas trop le succès, c'est pas trop le succès, c'est
16:55pas trop le succès, c'est pas trop le succès, c'est pas trop le succès, c'est pas trop
17:11le succès.
17:12Cette tournée, on a voulu la débuter au Folies-Bergères, parce que c'était une salle
17:20qui est déjà très sympathique, on va dire, dans sa configuration, et en même temps qui
17:27rappelait des souvenirs à mon père, parce qu'il a débuté dans l'opérette, il y a
17:31bien longtemps, dans les années 50, et cet endroit, c'est ce lieu un peu mythique de
17:37scène parisienne, ça nous paraissait être un bon, un joli clin d'œil à la carrière
17:44de mon père.
17:45La première chanson que nous avions sélectionnée, c'était Corrigo Rosinellin, le public s'est
17:55mis à chanter avec moi à la première chanson, une salle véritablement à l'écoute, fabuleusement
18:03à l'écoute.
18:04La première chanson que nous avons chantée, c'était Corrigo Rosinellin, le public s'est
18:25mis à chanter avec moi à la première chanson, une salle véritablement à l'écoute, fabuleusement
18:54à l'écoute.
18:58Les jeunes gens que nous avions invités puissent, au lieu de défiler les uns après
19:05les autres, un peu comme dans une émission de télé, que ce soit beaucoup plus convivial,
19:11qu'ils puissent être tous sur scène, à un moment donné, tous ensemble sur scène,
19:14et que du coup, on s'est dit, mais qu'est-ce qu'ils peuvent faire sur scène ? On s'est
19:19dit, ben ils peuvent pas un coup, donc d'où la présence d'un bar sur scène.
19:25Une première partie où les gés ne prennent pas part au spectacle, où chacun chante sa
19:36chanson, voilà, avec notre moteur qui est Thomas Dutronc, notre barman.
19:44Deux filles et cinq garçons ont fait le voyage.
19:51Le premier, qui s'appelle Jérôme Ferrari, est du même village que moi, de Vantrasca,
19:57et lui a choisi de chanter une de mes premières chansons qui traverse le temps sans prendre
20:03aucune ride et qui toujours nous émeut parce qu'elle parle de ce qui nous concerne, elle
20:08parle de la maison paternelle, elle parle de nos traditions, elle parle des vieux restés
20:14seuls dans ces villes argomentales pendant les hivers, elle nous parle d'une chanson
20:20qui nous ressemble, voilà, des chansons qui nous ressemblent.
20:28C'était vraiment une opportunité pour moi de faire revivre cette chanson avec une version
20:39que j'avais jouée sur Facebook, qui est reprise sur la scène de l'ultimo giro.
20:43J'ai quitté Paris il y a déjà une dizaine d'années, et bon, je m'absente rarement
20:56de ma maison, de la maison de la Marie-Noda.
21:01J'ai toujours aimé Paris parce que c'est grâce à Paris que j'ai pu m'exprimer, que
21:05j'ai pu acquérir un public, je pense à ses débuts dans les cabarets, tout ça, et
21:13puis à l'Olympia en 81-83, et puis je garde en mémoire aussi cette semaine, après les
21:21événements d'Alleria, le 22 août 75, à Alleria, le théâtre national du Palais de
21:26Chailloux avait accepté de produire mon spectacle Colsiganostre, qui était un spectacle avant-gardiste
21:33qui évoquait des choses sérieuses, puisqu'il y avait à l'époque une cinquantaine ou
21:38plus de patriotes emprisonnés, des chants pour un sujet révolutionnaire, des chants
21:57qui retraçaient les événements graves, des chants rebelles, voilà ce que je veux dire.
22:27Je me souviens de toi, monsieur le diplomate, quand nous étions enfants du côté de Palnegra,
22:47tu étais ambitieux comme on est acrobate, et tu m'aimais beaucoup, c'est vrai, je ne
22:55te gênais pas.
22:56L'ambition t'a mené au sommet de tes rêves, donc au Folies-Bergère, c'était une deuxième
23:06partie avec des chanteurs un peu plus anciens qu'il avait connus au long de sa carrière.
23:11Ça nous a permis aussi à nous, jeunes chanteurs, de côtoyer des gens du milieu qui sont plutôt
23:23connus au niveau national, comme Enrico Macias, comme Patrick Fiori, Thomas Dutronc, c'est
23:28sûr que ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de partager une scène avec eux.
23:32M.
23:33Antonuccio, je vous ai rencontré, je vous ai rencontré, j'étais dans ma chambre d'adolescent,
23:41à l'époque des mange-disques.
23:43Après on est passé à la cassette Walkman, ma mère avait gardé un trésor, je ne savais
23:51pas qu'il y avait autant de joyaux, autant de perles dans cette malle qui était dans
23:56la chambre.
23:57On n'avait pas d'héritage, tout le monde était là, mais cet héritage-là de musique,
24:01celui-ci, elle l'a gardé précieusement.
24:04Je l'ai encore aujourd'hui, je l'ai écouté pendant de nombreuses années sans imaginer
24:08qu'un jour j'allais me retrouver là avec vous pour chanter une chanson sans imaginer
24:14qu'un jour j'allais pouvoir vous appeler pour faire cette voix et chanter et parler
24:19magnifique sur cet album Corso Mezzumet, mais ce qu'il faut savoir aujourd'hui, mesdames
24:23et messieurs, c'est que si ce projet a existé, bien sûr que c'est un jeune adolescent qui
24:28était tombé amoureux de cet homme, parce qu'on tombe amoureux d'Antoine, voilà, c'est
24:33comme ça, ça ne vous prévient pas, ça part de petit et puis ça ne finit jamais.
24:38C'est que ce projet-là, depuis ma tendre enfance, je voulais le réaliser, je savais
24:45qu'il y avait quelque chose à faire entre les gens du continent, les artistes du continent
24:49et les artistes insulaires, mais il ne pouvait y avoir qu'une personne pour nous donner envie
24:53de faire ça.
24:54S'il a existé, c'est grâce à M. Antoine Utubas, c'est vrai, c'est la vérité.
25:05Je tiens à remercier tous ces paroliers, ces musiciens, ces historiens qui m'ont accompagné
25:31durant de longues années, de longues années, et la chanson Corse a refleuri, a retrouvé
25:38ses racines, la chanson Corse, surtout avec les nouvelles polyphonies, elle a franchi la
25:43mer gagnante et ce soir-là, au Grand Rousseau, ça date de Spagna, Spagna, ce magnifique
25:53théâtre des folies bergères, la Corse chante en folie bergère.
26:00Voilà, merci de nous avoir suivis, on se retrouve très vite pour de nouvelles découvertes
26:04et de nouvelles destinations.
26:05Au revoir à tous.

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