Nanterre: "On ne peut que partager la souffrance de cette maman" affirme Marine Tondelier

  • l’année dernière
Plusieurs élus de la Nupes sont à Nanterre pour assister à la marche blanche en hommage à Nahel, tué après un contrôle routier.

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Transcription
00:00 Cette marche blanche qui aujourd'hui est un moment de recueillement et de deuil pour la famille.
00:04 Je pense que c'est important de respecter ce temps qui a été demandé par la famille aujourd'hui.
00:08 Évidemment on ne peut que partager la souffrance de cette maman qui en plus de perdre son fils
00:14 qu'on ne devrait jamais avoir à connaître dans une vie doit subir l'injustice.
00:18 Il y a une chose qui est inédite dans ce cas c'est qu'on a une vidéo.
00:21 Et donc peut-être un jour on connaîtra la vérité, ça prendra du temps.
00:25 Mais c'est une chose qui n'est jamais arrivée avant et qui pose sur la table pour le coup le problème du refus de tempérer
00:33 et de ces tirs qui depuis une loi de 2017 a été en fait encouragée.
00:38 C'est l'article L435-1 du code de sécurité intérieure.
00:43 Les écologistes et les communistes à l'époque avaient dit que c'était un sujet,
00:46 que c'était flou et que ce serait compliqué dans l'application.
00:49 Et progressivement année après année dans les faits on s'est rendu compte que dans la gendarmerie
00:53 ce n'est pas traduit par plus de tirs et plus de morts, ce sont des militaires.
00:56 La circulaire a été très précise, celle qui est décrite côté gendarmerie.
00:59 Et côté police il y a eu plus de 39% de tirs et une multiplication par 5 du nombre de blessés, de tués par balle.
01:08 Et donc comment un problème qui est posé en 2017 et qui est confirmé depuis chaque année par les faits
01:14 n'est adressé aujourd'hui politiquement seulement parce qu'un garçon de 17 ans est mort et qu'on avait une vidéo.

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