• l’année dernière
En Afrique subsaharienne, la moitié de la population soit 500 millions de personnes ne dispose pas de l’accès à l’eau potable à proximité de leur habitation. Pourtant depuis 2015 des efforts sont faits, mais les gouvernements africains manquent de moyens techniques et financiers.
Qu’en sera-t-il en 2035 ? Depuis quelques années un gouvernement d’Afrique subsaharienne pratique la bonne gouvernance et obtient des résultats appréciables en matière d’eau potable.
Ce film de synthèse sélectionne des images bien réelles tournées dans 10 pays d’Afrique saharienne avec 22 organisations nationales et internationales, africaines, et européennes. Des expériences intéressantes avec parfois des réussites étonnantes.
Dans les campagnes la vie africaine reste difficile. Plusieurs fois par jour les femmes doivent aller chercher de l’eau et les enfants participent également à la tâche quelquefois avant de partir à l’école. Le film se termine par une fiction de la vie quotidienne et du devenir de Fatoumata une jeune fille du Burkina Faso au cœur de l’Afrique et pose la question de l’eau potable à l’horizon 2035.

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Transcription
00:00:00 Afrique, Afrique, mon Afrique.
00:00:20 Le deuxième défi de l'Afrique est l'approvisionnement en eau potable pour toute la population.
00:00:42 Dans le monde, plus de un milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable près
00:01:03 de leur habitation.
00:01:04 En Afrique subsaharienne, la situation est très difficile, car la moitié de la population,
00:01:19 soit plus de 500 millions d'habitants, n'a pas accès à l'eau potable.
00:01:23 Dans les pays du Sahel, la situation est particulièrement dramatique.
00:01:44 Les femmes à la campagne sont contraintes de marcher des kilomètres pendant des heures
00:01:50 sous une chaleur brûlante avec une charge de 20 kilos sur la tête, et cela plusieurs
00:01:55 fois par jour au besoin.
00:01:56 Souvent, au début de la journée, la première tâche des enfants est d'aller chercher
00:02:04 de l'eau.
00:02:05 Alors, ils ne vont pas à l'école.
00:02:07 Un puits dans un village apporte non seulement de l'eau potable, mais libère les femmes
00:02:19 qui pourront consacrer leur temps à d'autres activités utiles.
00:02:23 Les puits doivent être entretenus soigneusement, parce que la nappe phréatique est par endroit
00:02:33 à plus de 100 mètres sous terre.
00:02:35 Ce travail harassant est par tradition africaine, accompli par les femmes et par les enfants.
00:02:42 Pendant ce temps, les hommes pratiquent tranquillement la palabre africaine.
00:03:07 Depuis 2017, dans cette région du Sahel, les djihadistes attaquent les populations.
00:03:19 Celles-ci sont alors obligées de fuir leur village et les conditions de vie sont très
00:03:25 difficiles.
00:03:26 Gandafabo est un petit village au nord du Burkina Faso.
00:03:31 Dans cette région isolée du Sahel, il y a maintenant plus de 3000 réfugiés maliens.
00:03:36 Les conditions de vie sont dures et les ressources naturelles rares, surtout l'eau.
00:03:44 Le problème majeur que nous avons, c'est lié à l'eau.
00:03:50 Pour les besoins quotidiens, il faut normalement compter 15 à 20 litres.
00:03:56 Deux camions-citernes vont et viennent pendant des heures, deux fois par jour, pour remplir
00:04:01 les réservoirs.
00:04:02 Mais cela n'est pas suffisant.
00:04:03 - Je suis enceinte, je ne peux pas aller à l'école.
00:04:27 Pour l'instant, les réfugiés doivent compter sur leur sens de la solidarité et partager
00:04:40 l'eau qu'ils ont.
00:04:41 - Regardez ce sol, il est devenu tout sec.
00:04:53 Je ne peux pas bien le cultiver.
00:04:56 On ne peut rien en faire de cette terre.
00:05:02 Des terres qui n'offrent plus que de la poussière.
00:05:08 Banyéba doit semer du mil et du sorgho.
00:05:12 Mais cette année, ses cultures vont manquer cruellement d'eau.
00:05:18 - Normalement, à cette époque de l'année, mon grenier est encore rempli à moitié.
00:05:24 Mais là, il ne reste plus rien.
00:05:26 Des réserves vides, Banyéba se demande comment il va nourrir sa famille.
00:05:34 Une deuxième année consécutive de sécheresse, du jamais vu pour les habitants de la Diapaga,
00:05:41 cette province située à l'est du Burkina Faso.
00:05:43 On pile ce qui reste de mil.
00:05:49 C'est avec leurs dernières économies que Tana, la femme de Banyéba, a pu acheter un
00:05:56 peu de nourriture.
00:05:57 - Regarde, j'ai pu avoir de la farine en ville.
00:06:02 Il faudra qu'on tienne longtemps avec ça.
00:06:04 Pour Lenly, la petite dernière a 20 mois.
00:06:08 Sa mère ne mange plus assez pour la laiter suffisamment.
00:06:11 Préoccupée, elle l'amène au dispensaire le plus proche, à 10 km, 4 heures de marche
00:06:20 de là.
00:06:21 Ici, les femmes ont 8 enfants en moyenne.
00:06:26 Avec cette nouvelle sécheresse, ce centre de soins est pris d'assaut.
00:06:31 Il accueille plus de 2 000 enfants chaque mois.
00:06:36 C'est le seul endroit où ils peuvent être suivis médicalement.
00:06:41 Ce petit garçon a 8 mois.
00:06:51 On prend sa taille, surveille son poids.
00:06:55 Et comme pour tous les enfants de moins de 3 ans, on dépiste les cas de malnutrition
00:07:02 en mesurant ce qu'on appelle le PB, le périmètre de leur bras.
00:07:06 Nous sommes en train de dépister un enfant.
00:07:09 Le PB fait ici 10.
00:07:11 Donc il est dans le rouge.
00:07:13 L'enfant se trouve dans une situation d'une malnutrition aiguë sévère.
00:07:17 Parce que là, le PB est inférieur à 10.
00:07:22 - Ça arrive souvent ?
00:07:23 - Oui, ça arrive souvent.
00:07:24 Ça arrive souvent.
00:07:25 Pour pallier à ses carences alimentaires, ce bébé mangera des farines enrichies en
00:07:32 fer et en vitamines.
00:07:33 Il devra revenir dans la semaine.
00:07:37 Le cas de Paul-Henly, la petite fille de Tana, est moins sérieux.
00:07:47 Mais il reste préoccupant.
00:07:49 Paul-Henly va devoir suivre un traitement pour renforcer ses défenses immunitaires.
00:07:55 - Là, il faut prendre un comprimé le matin et un le soir, pendant 3 jours.
00:08:01 Les membres de la mission humanitaire présents sur place sont inquiets.
00:08:08 Selon l'UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance, quelques 180 000 enfants
00:08:16 de moins de 5 ans meurent chaque année en Afrique.
00:08:20 Soit près de 500 par jour.
00:08:21 A cause de diarrhées, imputables ou manque d'eau potable, d'assédissement et d'hygiène.
00:08:29 - Nous avons observé une augmentation des admissions des enfants malnutris, aigus, sévères,
00:08:48 dans les centres de santé, dans l'ordre de 200%.
00:08:51 Et il y a un risque de mortalité élevé chez ces enfants atteints de malnutrition.
00:08:56 Si rien n'est fait, on risque d'avoir une explosion d'admission d'ici la période
00:09:02 de mai-juin.
00:09:03 Les responsables de l'organisation humanitaire souhaitent nous montrer ce que risquent ces
00:09:12 enfants.
00:09:13 Ils nous emmènent dans un centre où d'autres sont cette fois hospitalisés.
00:09:19 C'est l'heure de la distribution du lait thérapeutique.
00:09:27 Des enfants malades, affaiblis et sans appétit.
00:09:33 Des sondes nasales alimentent directement leur estomac.
00:09:38 Il faut garder la seringue bien au-dessus de la tête pour que le lait descende.
00:09:48 Des cas de kwachciokor avec sa rétention d'eau et ses œdèmes.
00:09:55 Des cas de marasme, cette maladie dite du vieillard asséché, souvent aggravée par
00:10:03 des vers intestinaux.
00:10:04 Au Burkina Faso, 7 millions de personnes sont menacées par cette crise alimentaire selon
00:10:12 les autorités qui lancent un appel à l'aide internationale.
00:10:15 Pour attirer l'attention, les organisations humanitaires font appel à des personnalités.
00:10:21 Première arrivée, Tikenja Fakoli, la star ivoirienne du reggae.
00:10:27 Il s'improvise infirmier et constate par lui-même l'état de santé des plus petits.
00:10:49 C'est de l'avoir chaud.
00:10:54 On a beaucoup fatigué la petite.
00:10:59 C'est 61 ça.
00:11:02 C'est fini maintenant.
00:11:05 Je suis triste de voir des cas comme ça ici.
00:11:10 C'est une réalité.
00:11:13 Si on ne prend pas la disposition, c'est des cas qui peuvent s'aggraver.
00:11:19 Niger, Tchad, Mali, Mauritanie, la situation est aussi alarmante dans d'autres pays du
00:11:26 Sahel.
00:11:27 Dans deux mois, on risque de se retrouver en face d'une situation catastrophique dans
00:11:34 le Sahel.
00:11:35 Je pense qu'on peut agir si maintenant on prend la disposition.
00:11:39 Je suis là pour pousser ce coup de gueule, attirer l'attention de la communauté internationale,
00:11:45 attirer l'attention de tous ceux qui veulent faire quelque chose pour que nous puissions
00:11:50 sauver des enfants parce que les enfants représentent l'avenir de ce pays, d'abord ensuite l'avenir
00:11:55 de l'Afrique.
00:11:56 Si rien n'est fait, cette famine pourrait toucher 3 millions d'enfants de moins de
00:12:06 5 ans dans les pays du Sahel.
00:12:09 Selon les organisations humanitaires, près de 16 millions de personnes sont menacées.
00:12:14 C'est ce qu'on voit dans les médias.
00:12:36 Depuis 10 ans, Enfants du Monde lutte contre le Pneuma, maladie de l'extrême pauvreté
00:12:49 provoquée par la malnutrition et le manque d'hygiène.
00:12:52 Enfants du Monde s'inscrit dans la lutte contre cette maladie en finançant des missions
00:12:56 chirurgicales sur place et en agissant en prévention contre la malnutrition.
00:13:01 Enfants du Monde distribue aux enfants malnutris des villages de Brousse et aux élèves de
00:13:11 CP1 et CP2 des extraits foliaires de luzerme, complément nutritionnel riche en protéines,
00:13:16 vitamines et minéraux.
00:13:17 Il suffit de 10 grammes par jour pour apporter à un enfant 100% de fer et de vitamines A.
00:13:23 Il faut continuer. Et est-ce qu'il le mange bien lui, s'il le mange facilement ? Il demande
00:13:33 même peut-être.
00:13:34 C'est la famille qui demande. C'est l'enfant qui demande. Il est six, il est six même. Il prend. Voilà.
00:13:52 C'est la famille qui demande. C'est la famille qui demande. C'est la famille qui demande.
00:13:59 La Grève
00:14:05 Le recflanzen
00:14:09 La detonation
00:14:14 Le camp de Ruta
00:14:19 Le Réveil
00:14:24 Le Réveil
00:14:29 Il n'est pas inscrit à la lusère ? - Non, il n'est pas inscrit. - Et alors, regarde ça. - Je ne l'ai jamais vue.
00:14:40 Pourquoi elle vient nous l'amener maintenant ?
00:14:44 Ça fait trois ans qu'on est là. Tu nous as vu venir avant ?
00:14:52 Depuis quand il est comme ça ?
00:14:59 Ça fait longtemps.
00:15:03 Non, ce n'est pas possible. Il faut l'amener à l'hôpital.
00:15:09 Il faut qu'il soit visité par un docteur. Il est anémié.
00:15:32 Il faut qu'il soit visité par un docteur. Il est anémié.
00:15:41 Partout en Afrique subsaharienne, le financement pour l'accès à l'eau potable est très nettement insuffisant.
00:15:50 Aucun pays n'a alloué suffisamment d'argent pour fournir de l'eau potable à proximité des habitations.
00:15:58 Mais regardez seulement la couleur de l'eau. Elle est boueuse.
00:16:07 Les gens lavent leurs vêtements ici ?
00:16:11 Oui, ils lavent.
00:16:13 Ils lavent, ils s'enfoncent. Je l'ai vu hier.
00:16:17 Peut-être qu'ils peuvent piquer dans l'eau.
00:16:19 Oui, si on se lève, tout peut se passer.
00:16:21 Et puis ils viennent, ils prennent l'eau pour boire et cuisiner.
00:16:25 Ils sont aussi des Agébis.
00:16:29 Quand la saison secrète commence, d'où prennent-ils l'eau ?
00:16:33 L'eau va s'arrêter à flower.
00:16:37 Quand c'était la saison secrète, l'eau était toute au bout du pont.
00:16:42 Tout au bout du pont ?
00:16:44 Oui, donc maintenant, vous voyez que l'eau va s'arrêter.
00:16:47 Donc, à partir du 15 décembre, il y aura une totale dégâtsse.
00:16:52 Les poissons vont se récolter ici, ils vont devenir stagnants.
00:16:56 Stagnants, donc, dents.
00:16:58 Les villageois viennent ici pour récupérer de l'eau.
00:17:02 Il y a 3 ans, la saison secrète était sévère.
00:17:05 Donc, les gens de la prochaine ville devaient marcher ici pour récupérer de l'eau.
00:17:11 Ils marchaient 45 minutes.
00:17:14 Avec le tank sur leur tête ?
00:17:16 Oui, et ils avaient des bâtiments dans leur village.
00:17:20 Mais les bâtiments ont aussi été seclés.
00:17:23 Vous voyez ce qu'il y a ici ? Où est-ce que ce gâteau va ?
00:17:28 Ce gâteau ? Vers la rivière ?
00:17:31 Oui, donc ce qui se passe, c'est que peut-être...
00:17:34 Il y a des choses qui sont en dessous du gâteau, dans la ville.
00:17:38 Au bout du jour, ils trouvent aussi...
00:17:40 Mais les gâteaux dans la ville, ils sont dégueulasses.
00:17:43 Il y a du trash, de la poulie, c'est vrai ?
00:17:46 Oui, donc...
00:17:48 Et il n'y a pas d'autre moyen.
00:17:50 Ils mettent ce gâteau dans n'importe quel autre endroit.
00:17:53 Parce que ici, chaque nuit, il pleut.
00:17:56 Donc, ils récupèrent toute l'eau qui est dégueulasse.
00:17:58 Toute l'eau qui est dégueulasse, et ils vont vers la rivière,
00:18:00 où les gens boivent, s'assèlent, et prennent l'eau pour cuisiner.
00:18:04 Oui, c'est ça.
00:18:11 Je vais lui demander si elle fait son laverie.
00:18:14 Oui.
00:18:17 Donc, elle va faire son laverie, et les gens du village d'autre part vont récupérer l'eau pour boire.
00:18:22 C'est fou.
00:18:24 C'est fou.
00:18:26 Je ne peux pas croire.
00:18:28 L'eau, on boit ça, on fait le...
00:18:40 On fait le marinage avec ça.
00:18:44 Donc, c'est ça qui s'occupe de tous nos besoins.
00:18:47 Pour la cuisine, pour se doucher, c'est la même eau.
00:18:52 D'accord.
00:18:53 Et vous la buvez ?
00:18:54 Oui, on boit ça.
00:18:56 Nous n'avons pas assez d'eau.
00:19:00 Vous n'avez pas de forage dans le village ?
00:19:02 Non, non, non, pas de forage.
00:19:04 Vous n'avez aucun accès à l'eau potable ?
00:19:06 Non, non, non, non.
00:19:07 Et vous, vous aimeriez bien avoir des forages dans votre village ?
00:19:10 Très, très, très.
00:19:12 Pourquoi ?
00:19:13 Pour la santé, pour la meilleure santé.
00:19:16 Ça, comme ça, ça nous rend malades.
00:19:18 Parfois, quand tu prends ça, tu vas avoir des maux de ventre.
00:19:22 Même les petits, les enfants, eux, ils prennent ça.
00:19:25 Il y a beaucoup d'enfants, en plus, dans le village, qui boivent cette eau.
00:19:28 C'est ça que nous, nous douchons.
00:19:30 Nous prenons l'eau pour boire aussi.
00:19:32 On en a marre.
00:19:34 Jusqu'en 2015, les pays d'Afrique subsaharienne
00:19:38 ont négligé l'accès à l'eau potable pour les populations.
00:19:41 Sans doute par manque de moyens financiers,
00:19:44 mais aussi par manque de volonté politique.
00:19:47 En 1977, en Tanzanie, en Afrique de l'Est,
00:19:56 le président Julius Nyerere avait fixé comme l'une des priorités
00:20:01 l'amélioration de l'accès à l'eau potable dans chaque village.
00:20:07 Dans l'expérience Oujamaa,
00:20:11 l'idée fondamentale du président Nyerere
00:20:15 était celle de la dignité.
00:20:18 Une dignité basée sur l'égalité et le respect mutuel.
00:20:22 A l'époque, seulement 30% de la population dans les villages
00:20:29 disposait d'eau potable à partir de l'année 1970.
00:20:33 En 2021, l'accès à l'eau potable est bien meilleur en Afrique de l'Est.
00:20:38 Les populations disposent de l'eau potable dans la plupart des villages.
00:20:43 Au Sahel, face à une situation difficile,
00:20:57 les associations et les organismes de protection
00:21:00 internationales apportent un soutien technique et financier
00:21:04 aux initiatives locales pour la réalisation des forages et des puits.
00:21:09 Difficile de distinguer parfois le patron des employés.
00:21:19 Pourtant le voici, Lassane Traoré, c'est bien lui.
00:21:23 Il a 48 ans et il a trouvé sa voie.
00:21:26 Tout ce matériel de forage est le fruit de son génie créateur.
00:21:30 L'équipe travaille presque sans répit, des jours comme des nuits.
00:21:50 C'est un jour seulement qu'on peut faire les forages.
00:21:53 À 35 mètres, 40 mètres, c'est un jour, un seul jour.
00:21:56 Là-dessus, il y a des cailloux, peut-être deux jours,
00:21:59 bon, trois jours comme ça, on peut finir les forages.
00:22:02 C'est en 2016 que Traoré a conçu sa machine
00:22:05 et réalisé ses tout premiers forages.
00:22:08 En trois ans, il dispose à son compteur près de 80 forages,
00:22:12 dont une cinquantaine sur la demande de projets comme Water Aid.
00:22:16 Et sur le terrain, les exemples sont palpables, comme ici,
00:22:20 dans la ferme agricole de M. Nombré à Samaga.
00:22:23 L'eau coule à flot, la ferme est exploitée aujourd'hui en toute saison.
00:22:28 Ce n'était pas le cas il y a trois ans.
00:22:43 Lassane Traoré veut nous montrer un autre forage qui fait sa fierté.
00:22:48 Sur la demande du fondateur de ce lycée à Kiri,
00:22:51 ce forage, entièrement équipé, ravitaille l'établissement
00:22:56 grâce à un groupe électrogène.
00:22:58 Moi, j'ai fait ça à 36 mètres, j'ai fait ici à deux jours.
00:23:02 Le premier jour, j'étais pas fini.
00:23:04 Le deuxième jour, j'ai fini ça.
00:23:06 Voilà, maintenant, les installations,
00:23:08 je prends une semaine pour faire les installations.
00:23:11 Tout ici, c'est moi qui ai fait.
00:23:13 Il n'y a pas quelqu'un d'aménagé pour mettre ici.
00:23:16 C'est pas les souriacs qui ont souri ça là.
00:23:18 C'est moi qui ai fait ça.
00:23:20 J'ai lui avec lui, il est venu installer ça.
00:23:22 C'est lui qui a amené ça tout là.
00:23:24 La simplicité de l'équipement,
00:23:26 le prix relativement bas de la prestation
00:23:29 ont valu à M. Traoré des clients de toutes sortes,
00:23:33 jusqu'au-delà des frontières du Burkina Faso.
00:23:36 Si je fais à Kuro, je fais à Bwengali,
00:23:39 je fais à Kibesso.
00:23:41 Trois forages, moi je fais à Kodivar.
00:23:43 Bon, nous on peut faire un forage à 1,5 million.
00:23:47 Voilà, 1,5 million, c'est un forage simple comme ça,
00:23:50 il n'y a pas de pompe.
00:23:52 Si il y a des pompes, c'est 2,5 millions.
00:23:54 Tout court, avec la pompe, tout fini.
00:23:56 La jeune entreprise WEN Kuni Forage
00:23:59 est déjà pourvoyeur d'emploi.
00:24:01 Huit jeunes épaulent le patron au quotidien.
00:24:04 Ils sont payés entre 15 000 et 25 000 francs CFA chacun,
00:24:08 et par forage réalisé.
00:24:10 Bon, si quelqu'un donne des cours,
00:24:12 nous on peut rentrer faire les forages.
00:24:14 L'imagine, c'est trop petit, c'est pas grand comme ça.
00:24:16 Même le court construit, il y a un petit couloir,
00:24:19 comme ça, nous on peut faire les forages.
00:24:21 Si il y a des implantations, si il y a des nappes là-bas,
00:24:23 nous on peut faire les forages.
00:24:25 Voilà, à 40 mètres, à 45 mètres, il n'y a pas de problème.
00:24:27 Le patron de WEN Kuni Forage
00:24:29 est animé d'une volonté patriotique,
00:24:32 fournir de l'eau potable à moindre coût au Burkinabé
00:24:36 et contribuer ainsi à promouvoir le secteur silvo-agro-pastoral.
00:24:42 Depuis peu, des techniques modernes de forage
00:24:45 ont été mises en œuvre pour conserver et économiser l'eau.
00:24:49 Les cellules photovoltaïques activent une pompe électrique.
00:24:54 Dans un bâtiment spécial, l'eau est distribuée par robinet,
00:24:58 les femmes faisant la queue au guichet.
00:25:01 Voici une application concrète
00:25:03 d'un programme de développement bien conçu.
00:25:06 Un comité spécial de la communauté villageoise
00:25:10 s'occupe de la gestion du puits.
00:25:13 Un gardien sert les femmes qui viennent chercher l'eau
00:25:16 contre l'équivalent de quelques centimes d'euros pour ce service.
00:25:21 Cet argent est destiné à l'entretien du puits
00:25:24 et au salaire du gardien.
00:25:26 L'eau est propre et n'est pas gaspillée.
00:25:29 Quelques hommes du village ont reçu une formation technique
00:25:32 pour entretenir le puits.
00:25:34 Les pompes sont fabriquées au Burkina.
00:25:37 Les pièces de rechange sont toujours disponibles.
00:25:41 Des moyens très simples pour un immense progrès.
00:25:56 Le puits, un lieu de rassemblement idéal
00:25:59 pour échanger les nouvelles du village.
00:26:02 L'eau est la première cause de mortalité dans le monde.
00:26:16 On peut l'expliquer par plusieurs facteurs.
00:26:19 C'est pourquoi nous construisons des forages
00:26:22 pour permettre à ces populations de consommer une eau saine
00:26:27 et diminuer toutes les maladies hydriques
00:26:30 comme tout ce qui est diarrhée, etc.
00:26:33 Avec Terre Citoyenne et Solidaires,
00:26:35 on travaille en association avec deux ONG togolaises,
00:26:38 Symbios Togo et RES.
00:26:40 Ces deux associations vont faire des repérages sur le terrain.
00:26:44 Elles vont aller voir les villages.
00:26:47 Et nous, après, quand on vient en mission,
00:26:50 on rencontre ces villages qui ont été présélectionnés.
00:26:53 On rencontre les villageois, on rencontre les comités.
00:26:56 On les sélectionne sur deux critères.
00:26:59 La nécessité, le besoin.
00:27:02 Est-ce qu'ils ont un point d'accès à l'eau potable ?
00:27:06 Est-ce qu'ils vont puiser dans un marécage ?
00:27:09 Et le deuxième critère, c'est l'organisation du village.
00:27:13 Est-ce qu'il y a une volonté de payer l'eau ?
00:27:16 Est-ce qu'il y a une volonté d'entretenir ce forage ?
00:27:19 D'abord, ce sont deux ONG togolaises 100% bénévoles
00:27:22 implantées directement dans le milieu.
00:27:25 Elles bénéficient d'une très grande connaissance du terrain.
00:27:29 Elles nous permettent aussi d'effectuer des travaux de traduction
00:27:33 pour nous qui ne connaissons pas les dialectes.
00:27:36 D'autre part, ils sont présents toute l'année sur le terrain.
00:27:40 Ils peuvent assurer un suivi non seulement des comités eaux.
00:27:44 Ils peuvent aussi effectuer des rappels de sensibilisation.
00:27:48 Dans un troisième temps, notre objectif n'est pas de se substituer
00:27:52 à ces acteurs locaux, mais bien de les soutenir dans leurs actions.
00:27:56 Un forage avec pompe à motricité humaine comme celui-ci
00:27:59 coûte entre 13 000 et 16 000 euros.
00:28:01 Ce budget comprend cinq éléments.
00:28:03 Premièrement, une étude géophysique qui permet d'identifier dans le sol
00:28:06 la géologie et les zones de foration.
00:28:08 Ensuite, ça comprend la réalisation de l'ouvrage en elle-même,
00:28:11 foration, installation de la pompe et de la superstructure.
00:28:14 Ensuite, ça comprend un suivi technique.
00:28:16 On emploie une entreprise de maîtrise d'œuvres
00:28:19 qui nous permet de garantir la qualité de l'ouvrage réalisé.
00:28:23 En quatrième élément, ça comprend la formation des comités eaux,
00:28:26 qui est le point clé pour la pérennité de l'ouvrage.
00:28:28 Le cinquième poste de dépense, c'est la sensibilisation.
00:28:30 L'objectif, c'est de donner les outils pour responsabiliser le village
00:28:33 à l'hygiène, l'entretien du forage,
00:28:35 mais également la préservation des ressources en eau.
00:28:37 On peut faire le constat qu'en Afrique de l'Ouest,
00:28:39 50 % des pompes sont en panne,
00:28:41 ce qui représente une déperdition d'argent public énorme.
00:28:44 Donc, on a mis tout en place un système
00:28:46 pour assurer la pérennité des ouvrages.
00:28:49 Premièrement, on forme une association d'usagers
00:28:51 en partenariat avec l'État,
00:28:53 qui est responsable de la maintenance et de l'hygiène du site.
00:28:56 Et deuxièmement, et c'est le point clé de notre projet,
00:28:59 c'est d'organiser une vente de l'eau.
00:29:01 C'est ce qui correspond aux normes de l'État.
00:29:03 On vend 25 francs CFA, soit 2 centimes d'euros,
00:29:06 les 90 litres d'eau.
00:29:08 Ces 25 francs CFA permettent de collecter une caisse
00:29:11 qui, elle-même, permettra de réparer les forages en cas de panne.
00:29:14 On a déjà pu faire l'expérience du succès de cette méthode.
00:29:17 Plusieurs pannes ont été réalisées sur des ouvrages plus anciens
00:29:20 que nous avons réalisés, et cette caisse eau a permis
00:29:23 d'assurer la réparation de ces ouvrages.
00:29:26 Ensuite, on a, d'un autre côté,
00:29:28 l'entreprise qui réalise le forage.
00:29:30 Donc, cette entreprise-là, elle va, elle,
00:29:33 s'occuper plutôt de la maintenance du forage,
00:29:35 de former les habitants à la maintenance de leur forage.
00:29:38 Donc, ça va, par exemple, passer par le graissage de la pompe
00:29:41 et toutes ces petites choses-là.
00:29:43 Moi, RestoGo essaie d'envoyer ces bénévoles sur le terrain,
00:29:47 voir comment ces forages marchent,
00:29:50 s'il y a des petits problèmes, des petits trucs,
00:29:53 ou si tout va bien.
00:29:55 L'eau, ils achètent de l'eau ou pas, c'est gratuit ou pas,
00:29:58 comment ça se gère,
00:30:00 soit si l'eau est respectée ou pas,
00:30:03 tout ça, RestoGo essaie de veiller à tout ceci.
00:30:06 Notre rôle n'étant pas de se substituer à l'État,
00:30:08 mais de le compléter dans sa démarche,
00:30:10 nous nous inscrivons parfaitement dans la politique nationale
00:30:12 de l'eau et de l'assainissement qui a été établie
00:30:14 par le ministère de l'Hydraulique et du Villageage.
00:30:16 Donc, on travaille en partenariat avec tous les acteurs de l'État,
00:30:18 tous les acteurs qui soient déconcentrés ou décentralisés.
00:30:21 Le premier acteur, c'est la direction régionale
00:30:23 dans chacune des cinq sous-régions de l'État togolais,
00:30:27 en particulier la région maritime et la région des plateaux
00:30:30 dans lesquelles on travaille.
00:30:31 Cette direction régionale est chargée de la planification
00:30:33 et de la politique régionale de l'eau.
00:30:35 Donc, c'est l'acteur qui nous permet
00:30:37 d'avoir une action cohérente dans les localités.
00:30:41 Ensuite, on agit avec l'agent préfectoral,
00:30:43 qui est un agent déconcentré de l'État.
00:30:45 L'agent préfectoral, c'est l'agent formant,
00:30:47 il est responsable de la formation des comités eaux
00:30:50 sur tout l'aspect organisationnel.
00:30:52 Ensuite, on agit aussi avec l'association de l'usager,
00:30:54 qui est l'acteur décentralisé,
00:30:56 qui à terme partagera la maîtrise d'ouvrage
00:30:58 avec la direction régionale.
00:30:59 L'association de l'usager, c'est le comité eau
00:31:01 dont on se charge de la formation
00:31:02 pour assurer la pérennité de l'ouvrage.
00:31:04 Nous assistons à ces cas-là,
00:31:06 dans plusieurs villages, 8 villages sur 10,
00:31:09 nous trouvons des forages en panne.
00:31:11 Alors, les conditions que j'avais énumérées,
00:31:13 notamment la disposition d'un compte bancaire
00:31:16 et la vente de l'eau pour pouvoir avoir une caisse eau,
00:31:19 sont indispensables pour qu'on puisse réparer
00:31:22 les forages en cas de panne.
00:31:24 Parce que le village ne disposant pas d'une source financière
00:31:28 pour assurer la maintenance, l'entretien ou la réparation,
00:31:32 si les forages tombent en panne,
00:31:34 il n'y a personne qui puisse financer la réparation.
00:31:37 C'est justement à cause de ça que les forages tombent en panne
00:31:41 et qu'on n'arrive pas à les réparer.
00:31:44 - Bien, bien, bien !
00:31:46 - Bien, bien, bien !
00:31:50 - Bien, bien !
00:31:54 - Ça va !
00:32:01 - Au revoir !
00:32:03 (bruit de moteur)
00:32:06 (bruit de moteur)
00:32:09 (bruit de moteur)
00:32:37 (bruit de moteur)
00:32:39 (musique douce)
00:32:54 (musique douce)
00:32:56 (musique douce)
00:33:06 (musique douce)
00:33:19 (musique douce)
00:33:21 (musique douce)
00:33:31 (musique douce)
00:33:45 (musique douce)
00:33:47 (musique douce)
00:33:57 (musique douce)
00:34:07 (bruit de moteur)
00:34:36 (bruit de moteur)
00:34:38 (musique douce)
00:34:54 (musique douce)
00:34:57 (musique douce)
00:34:59 (musique douce)
00:35:25 (musique douce)
00:35:27 (musique douce)
00:35:37 (musique douce)
00:35:50 (musique douce)
00:35:52 (musique douce)
00:36:18 (musique douce)
00:36:20 (musique douce)
00:36:47 (musique douce)
00:36:49 (musique douce)
00:37:00 (musique douce)
00:37:02 (parle en hébreu)
00:37:10 (parle en hébreu)
00:37:13 (parle en hébreu)
00:37:41 (parle en hébreu)
00:37:43 (parle en hébreu)
00:37:49 (parle en hébreu)
00:38:10 (parle en hébreu)
00:38:13 (parle en hébreu)
00:38:41 (musique douce)
00:38:43 Avec l'eau, c'est une nouvelle histoire qui s'écrit.
00:38:56 Elle doit donc s'inscrire dans le temps.
00:38:59 Pérenniser cette ressource est un enjeu clé pour l'avenir des populations du Sahel.
00:39:08 (parle en hébreu)
00:39:12 (parle en hébreu)
00:39:15 (parle en hébreu)
00:39:17 (parle en hébreu)
00:39:27 (parle en hébreu)
00:39:52 L'argent est collecté par un comité qui a pour objectif de maintenir et d'entretenir les infrastructures.
00:39:58 Composé de villageois, il est au centre du dispositif mis en place par la Croix-Rouge.
00:40:04 Ainsi, les populations sont fortement impliquées et deviennent responsables de cette ressource.
00:40:18 C'est ça qui permet d'acheter les équipements pour immédiatement les changer.
00:40:22 Parce qu'on ne va pas dire que toujours on va rester derrière ceux qui nous ont aidés.
00:40:26 Parce que l'aide ne va pas durer tout le temps, tout le temps. Un jour ça va finir.
00:40:30 Il faut que les gens apprennent à se prendre à charge eux-mêmes.
00:40:33 (musique)
00:40:35 Quand une infrastructure est détériorée, le comité a désormais les moyens d'appeler un réparateur.
00:41:00 Formé dans le cadre du programme, il encadre désormais deux volontaires par village
00:41:04 afin qu'ils puissent à leur tour effectuer des réparations de base.
00:41:08 Si les comités sont un maillon essentiel du programme,
00:41:14 ils ne sont pas seuls pour assumer une charge aussi importante.
00:41:17 Le comité de gestion, normalement, vous savez, c'est une structure sous la responsabilité de la commune.
00:41:24 Les communes actuellement n'ont pas de compétences techniques.
00:41:27 Nous, c'est d'assister la commune à mieux gérer les ouvrages d'idolique et d'assistance religieuse
00:41:33 réalisés par les différents partenaires, notamment la Croix-Rouge française.
00:41:36 C'est ce qu'on appelle le transfert de compétences de l'État aux communes
00:41:41 qui a fait qu'aujourd'hui la commune est le maître d'ouvrage idolique.
00:41:46 Effectivement, dans tout le processus, la commune a été impliquée.
00:41:50 Donc ça, vraiment, c'est très significatif, c'est très important.
00:41:54 Que ce soit pour l'identification des sites, pour le village, pour la formation,
00:42:00 qu'on avait suivi les différents ateliers.
00:42:02 En quelque sorte, la Croix-Rouge a compris que la commune est la porte d'entrée.
00:42:08 Quand on a élaboré ce projet, on a tenu en compte le contexte de décentralisation au Niger
00:42:19 qui donne comme prérogative à la commune la gestion des infrastructures hydrauliques et assainissement.
00:42:27 Donc nous avons, dès le départ, voulu impliquer cet acteur qui est clé dans le dispositif
00:42:33 de pérennisation de ces infrastructures sur le terrain.
00:42:37 En renforçant les capacités des villageois, des communes et des directions techniques,
00:42:43 la Croix-Rouge a mis en place un canevas pertinent pour l'avenir.
00:42:47 Pour asseoir ce dispositif, la Croix-Rouge française s'est appuyée sur la Croix-Rouge nigérienne.
00:42:53 La Croix-Rouge française amène les moyens et les cadres.
00:43:01 Et la Croix-Rouge nigérienne possédant les volontaires,
00:43:05 parce que rien que dans la région de Zander, on a un minimum de 3000 volontaires.
00:43:10 Donc la Croix-Rouge française et la Croix-Rouge nigérienne arrivent à brasser ces volontaires-là
00:43:16 pour leur faire obtenir l'information qu'il faut pour pouvoir faire face à ce projet.
00:43:23 Pour apporter de l'eau aux plus vulnérables, les Croix-Rouge françaises et nigériennes
00:43:29 ont su mobiliser tant les autorités publiques que les populations concernées.
00:43:34 Fort de cet appui et du réseau de volontaires du mouvement Croix-Rouge,
00:43:41 un projet complémentaire à son programme d'accès à l'eau a été ajouté, celui de l'assainissement.
00:43:47 Dans la région de Zander, les populations défectent généralement à l'air libre.
00:43:53 Et cette défectation a des conséquences sur la santé des populations.
00:43:57 Donc pour réduire cette vulnérabilité des populations,
00:44:00 il va de soi qu'il faut réaliser des latrines individuelles au niveau des ménages
00:44:05 pour permettre aux gens d'arrêter la défectation à l'air libre
00:44:09 et améliorer aussi leurs conditions de vie au niveau local.
00:44:13 C'est ça qui justifie, au-delà du confort, la réalisation de ces ouvrages d'assainissement,
00:44:18 à savoir les latrines familiales.
00:44:21 [Bruit de vent]
00:44:27 [Parle en arabe]
00:44:40 Avoir des toilettes dans chaque foyer constitue une véritable révolution dans les villages autour de Tanoute.
00:44:47 Jusqu'alors, seuls 2% de la population avait des latrines.
00:44:51 [Parle en arabe]
00:45:00 [Musique]
00:45:11 [Parle en arabe]
00:45:23 [Musique]
00:45:49 [Bruit de chien]
00:45:55 [Parle en arabe]
00:45:59 En parallèle, la Croix-Rouge française a construit des latrines collectives
00:46:03 dans les centres de santé et dans les écoles.
00:46:06 [Parle en arabe]
00:46:11 [Parle en arabe]
00:46:32 La promotion de l'hygiène est un élément important.
00:46:35 Par exemple, au Niger, le manque de conditions d'hygiène adéquates
00:46:40 est la première cause de la mortalité infantile, c'est les enfants de 0 à 5 ans.
00:46:45 Donc aujourd'hui, je pense que si nous devons s'inscrire dans la durabilité
00:46:48 pour améliorer les conditions de vie de ces populations,
00:46:51 nous devrons mettre en avant l'aspect promotion de l'hygiène
00:46:54 pour le changement de comportement dans la durée.
00:46:56 Donc quand on veut impacter dans le long terme sur les conditions de vie des populations,
00:47:02 la transgence la plus appropriée, c'est les enfants.
00:47:06 Donc ils vont grandir avec ce changement de comportement
00:47:10 et qui impactera sans doute dans leurs conditions de vie et de santé dans le long terme.
00:47:17 Au total, ce sont 155 latrines communautaires et 3000 latrines familiales qui ont été construites.
00:47:24 Dans le secteur de l'eau, plus de 50 ouvrages hydrauliques sont sortis de terre ou ont été réhabilités.
00:47:31 Cumulés, ce sont presque 50 000 personnes dans 69 villages autour de Zender
00:47:37 qui s'appuient aujourd'hui sur cette dynamique pour un développement pérenne et inclusif.
00:47:42 Ce que la Croix-Rouge française a réalisé à travers ce projet a été un succès
00:47:48 et a permis d'améliorer les indicateurs d'accès à l'eau potable et à l'assainissement au niveau de la région de Zender.
00:47:53 Mais le problème d'accès à l'eau potable et à l'assainissement
00:47:56 demeure toujours une préoccupation pour cette population au niveau régional
00:48:01 mais également constitue un enjeu au niveau national.
00:48:05 [Musique]
00:48:13 [Musique]
00:48:27 C'est pour ça qu'on a fait ce forage dans notre école.
00:48:31 Maintenant qu'on boit de l'eau potable, personne ne tombe plus malade et on peut aller à l'école.
00:48:36 L'UNICEF nous a aidés à avoir un gouvernement d'enfants à l'école pour assurer la propriété et l'hygiène.
00:48:44 Au Togo, dans la région de la Kara, seulement 24% des écoles disposent de points d'eau et 57% de la traîne.
00:48:54 Un peu plus au sud, dans la région des Plateaux, ce sont seulement 19% des écoles qui ont de l'eau et 29% de la traîne.
00:49:02 Bonjour, je m'appelle Abra et j'ai 9 ans.
00:49:05 Moi j'habite en Rho, dans la région des Plateaux, près de Takwame.
00:49:09 Là c'est mon village, il s'appelle Boko et j'y suis née.
00:49:13 Voilà ma maman et voilà mon école.
00:49:17 Avant pour boire de l'eau, j'allais à la rivière pour puiser.
00:49:21 On passait dans les buissons avant de pouvoir puiser l'eau.
00:49:24 L'eau qu'on puisait n'était même pas propre.
00:49:27 Maintenant on va à la fontaine à l'école.
00:49:30 Quand on n'avait pas d'eau, la vie à l'école et dans le village n'était pas facile du tout.
00:49:36 Avant l'arrivée de ce projet, les élèves souffrent amèrement.
00:49:41 À cause de l'eau, ils viennent en retard souvent.
00:49:44 La population va chercher de l'eau à plus de 7 km d'ici, plus précisément dans le Mono.
00:49:52 Avant, on ne pouvait pas puiser l'eau.
00:49:57 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:01 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:05 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:08 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:11 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:14 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:17 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:20 On a commencé à faire des travaux, mais on n'avait pas de bois.
00:50:23 Il fallait qu'on demande aux enfants de venir le lundi avec les bidons d'eau.
00:50:29 L'enfant a trouvé ça insupportable.
00:50:32 Suite à ça, il y a aussi l'absence au niveau des enseignants.
00:50:36 Quand quelqu'un ne se sent pas bien, il ne peut pas reprendre le présent à son service.
00:50:41 Maintenant, on a le forage à l'école.
00:50:44 C'est une eau potable qu'on puise pour boire et pour laver nos tenues scolaires.
00:50:49 Pendant la récréation, on se lave les mains.
00:50:53 On prend de la cendre et on met de l'eau dans les gobelets pour se laver les mains.
00:50:57 Parce que si on ne se lave pas les mains, on tombera malade.
00:51:01 Depuis que l'Unicef est venu nous aider, tout a changé et tout le monde est content.
00:51:06 Avoir de l'eau potable à proximité dans un village
00:51:11 est aujourd'hui ce qui fait le plus plaisir aux populations africaines.
00:51:17 (Musique)
00:51:21 (Musique)
00:51:25 (Musique)
00:51:28 (Musique)
00:51:39 (Musique)
00:51:47 (Musique)
00:51:50 (Musique)
00:52:13 Le village adapté, c'est moi. Le village adapté, c'est toi parce que tu y vives.
00:52:18 Le village adapté, c'est nous tous.
00:52:20 (Propos en langue étrangère)
00:52:23 Aujourd'hui, c'est un jour spécial pour vous et pour nous.
00:52:33 Nous sommes arrivés.
00:52:35 Nous sommes là ce soir pour une adoration, pour ce joie au pied.
00:52:41 (Musique)
00:52:44 (Applaudissements)
00:52:56 (Applaudissements)
00:53:05 (Musique)
00:53:08 Bravo!
00:53:16 (Propos en langue étrangère)
00:53:25 Merci pour ce que nous avons sous la main.
00:53:30 Monsieur, c'est madame la directrice du projet.
00:53:35 (Propos en langue étrangère)
00:53:38 (Applaudissements)
00:53:58 (Applaudissements)
00:54:01 (Applaudissements)
00:54:14 Du coup, au nom de l'équipe de Terre citoyenne et solidaire qui est réunie aujourd'hui,
00:54:23 c'est un grand jour pour le village parce que nous inaugurons le forage.
00:54:28 Ce beau projet a été mené par Sophie.
00:54:31 Donc, on peut aussi la remercier parce que c'est elle qui a mené ce projet de A à Z.
00:54:37 On est venus il y a quelques temps pour étudier les besoins.
00:54:41 Le besoin qui a été relevé, ça a été l'accès à l'eau potable.
00:54:44 Donc, après quelques temps, on a fait ce forage.
00:54:48 Malgré les quelques difficultés que Manifort a rencontrées,
00:54:53 on a réussi à trouver de l'eau.
00:54:56 Et donc, aujourd'hui, il est fonctionnel.
00:54:58 On le confie à vous, les villageois.
00:55:01 Donc, on espère que vous allez en prendre soin.
00:55:04 Toute l'équipe, on souhaite remercier tout d'abord RES Togo
00:55:08 parce que sans eux, on n'aurait pas pu mener ce projet.
00:55:12 Ainsi que l'entreprise Manifort, ARWP, la direction régionale de l'hydraulique.
00:55:20 On vous remercie aussi, vous le village, ainsi que le chef du village
00:55:24 parce que sans vous, ce projet, il n'aurait pas existé.
00:55:27 (Musique)
00:55:49 Usine Benetali, un populaire quartier de Dakar.
00:55:54 Dans cette localité, les populations sont durement touchées par la pénurie d'eau.
00:56:00 Nous pouvons rester trois jours sans que le robinet nous coule.
00:56:04 Parfois, nous allons dans des quartiers très éloignés
00:56:07 pour nous approvisionner en liquide précieux.
00:56:11 Pour cette jeune fille, c'est une aubelle.
00:56:14 Le passage dans le quartier du camion cisterne
00:56:17 envoyé par la société en charge de la gestion de l'eau.
00:56:21 Les difficultés sont énormes, on a beaucoup de difficultés.
00:56:24 On ne trouve pas d'eau.
00:56:26 Si la voiture ne vient pas, on marche jusqu'à Castor pour avoir de l'eau.
00:56:31 Agna Retali, un autre quartier populaire de Dakar.
00:56:35 Nous rencontrons un instituteur de 54 ans.
00:56:39 Pour lui, difficile de concilier manque d'eau et lutte contre le nouveau coronavirus.
00:56:45 Il y a des moments intermittents où l'eau est présente.
00:56:49 Pendant que l'eau est absente, il y a une ruée.
00:56:52 Les gens vont vers des endroits où ils pensent que l'eau coule.
00:56:57 Par exemple, dans les zones résidentielles.
00:57:00 Maintenant, ici, chez nous, nous nous réveillons à 23 heures
00:57:06 pour attendre que le robinet coule.
00:57:09 Avec mon épouse, nous utilisons toutes sortes de bassines.
00:57:14 Tout récipient qui pourrait contenir le précieux liquide.
00:57:20 En cette période de canicule et de pandémie à Dakar,
00:57:23 une pénurie d'eau est notée dans plusieurs localités
00:57:26 suite à une série d'arrêts des ouvrages de la société chargée de la gestion de l'eau.
00:57:31 Une cinquantaine de camions-citernes sont mobilisés pour des rotations dans les zones déficitaires.
00:57:40 La pénurie d'eau potable est un problème qui touche une grande partie des villes de l'Afrique subsaharienne.
00:57:49 Ce matin, seuls quelques gouttes au bout du robinet de cette borne fontaine de Bangui.
00:57:57 Plusieurs habitants sont venus remplir leurs bidons
00:58:01 et prient pour que ce ne soit pas les derniers.
00:58:06 Vous avez vu comment l'eau coule et avec le nombre de récipients qu'il y a,
00:58:10 est-ce qu'on aura assez d'eau aujourd'hui ?
00:58:12 Depuis deux semaines, nous n'avons pas d'eau ici.
00:58:15 Est-ce qu'on sera tous servis aujourd'hui ?
00:58:18 Dans cet arrondissement de la capitale centrafricaine, comme dans beaucoup d'autres,
00:58:22 la pénurie d'eau est de plus en plus inquiétante.
00:58:26 Trouver le précieux liquide est devenu un parcours du combattant,
00:58:29 notamment pour ces femmes venues subvenir à leurs besoins quotidiens en eau potable.
00:58:34 Depuis un mois, on a des problèmes d'eau.
00:58:37 Les femmes doivent chercher ou trouver de l'eau jusqu'à la nuit sans dormir.
00:58:40 Parfois, on parcourt plus de 12 km pour chercher de l'eau de pluie
00:58:44 et pour venir l'utiliser à la maison.
00:58:46 Ce n'est qu'aujourd'hui que j'ai vu de l'eau ici à Gobongo
00:58:49 et actuellement c'est en train de fermer.
00:58:51 La principale raison est la vétusté du matériel utilisé
00:58:55 par la Société de distribution d'eau de Centrafrique.
00:58:58 La Sodeca n'a pas changé ses tuyaux depuis plusieurs décennies.
00:59:03 Sous terre, certains commencent à rendre l'âme.
00:59:06 Nous demandons qu'on ferme la Société de distribution d'eau
00:59:13 et qu'on nous ouvre des forages
00:59:15 parce que tous les jours, on nous dit que la société est en panne
00:59:18 alors que si c'était un forage, on n'aura pas les mêmes soucis.
00:59:22 Mais la vétusté du matériel n'est pas le seul problème.
00:59:27 Ici, nous sommes en pleine saison sèche,
00:59:29 période de l'année où la pluie est la plus rare.
00:59:32 En conséquence, le principal cours d'eau utilisé par la Sodeca est à sec.
00:59:36 On a besoin d'eau, l'eau c'est la santé.
00:59:41 Il faut que les enfants boivent de l'eau potable pour être sains
00:59:44 et aller à l'école.
00:59:45 Mais si l'eau n'est pas bien, l'enfant contracte tout le temps la typhoïde.
00:59:48 On n'a pas les moyens pour les soigner.
00:59:50 Donc vraiment, nous avons besoin de forage.
00:59:52 Désormais, les habitants interrompent leur sommeil
00:59:58 et se lancent dans la course à l'eau,
01:00:00 le plus souvent entre 3 et 5 heures du matin.
01:00:03 Certaines familles sont obligées de recourir à des puits traditionnels.
01:00:07 Je n'arrive pas à faire la vaisselle.
01:00:12 Je vais donc chercher de l'eau dans l'espoir d'en avoir assez
01:00:14 pour laver des assiettes pour que les enfants puissent manger dedans.
01:00:17 Quant au problème de l'eau dans la ville,
01:00:20 il ne sera pas résolu avant plusieurs jours.
01:00:24 Le Bénin
01:00:28 Heureusement, depuis 2016,
01:00:48 certains pays comme le Bénin par exemple
01:00:51 ont mis en place une véritable politique de l'eau potable
01:00:54 qui donne aujourd'hui de bons résultats.
01:00:57 Béninoises, Béninois, mes chers compatriotes,
01:01:02 célébrer la grâce de voir une nouvelle année
01:01:05 est aussi pour nous l'occasion d'apprécier le chemin parcouru
01:01:09 et d'envisager les actions ainsi que les moyens de réalisation de nos voeux.
01:01:13 Cet exercice permet de constater
01:01:17 que malgré la crise sanitaire et économique engendrée par la pandémie de COVID-19,
01:01:22 notre économie affiche une croissance élevée et une résilience admirable.
01:01:27 C'est un motif de satisfaction collective.
01:01:30 C'est le signe que notre pays s'installe de plus en plus
01:01:33 dans le cercle vertueux du sérieux, du travail bien fait et de la bonne gouvernance.
01:01:39 Le rêve béninois prend ainsi corps progressivement
01:01:43 grâce aux performances que nous réalisons dans tous les secteurs
01:01:46 pour renforcer notre tissu économique et améliorer nos conditions de vie.
01:01:51 Ressource indispensable à toute vie sur Terre,
01:01:59 l'eau est au centre de toutes les préoccupations des nations.
01:02:02 Au Bénin, beaucoup de personnes ne disposent malheureusement pas de liquide vital.
01:02:07 Sa valoue peut pousser un ouf de soulagement.
01:02:11 La corvée d'eau est conjuguée au passé depuis le 22 octobre 2020.
01:02:16 Abado, qui était une eau de surface.
01:02:23 Cette eau de surface, avec nos désagréments,
01:02:27 on ne sait ce qu'on a eu avec ça et on se contentait de ça.
01:02:31 L'odeur des pourritures, des feuilles mortes dans cette eau,
01:02:36 même si on l'a traité.
01:02:38 Nous sommes super émerveillés
01:02:41 parce qu'on a actuellement la qualité de l'eau super.
01:02:47 On ne peut que remercier le gouvernement actuel pour ce qu'il nous a fait.
01:02:53 Dès son arrivée au pouvoir, la question de l'eau potable à sa valoue
01:02:57 relevait de l'urgence absolue pour le président Patrice Talon.
01:03:01 C'est ainsi que le projet "mesure d'urgence pour le renforcement du système en eau potable"
01:03:07 de la ville de Savalo a été lancé en 2018.
01:03:11 Les collines en général sont réputées pour être des zones d'accès difficiles à l'eau potable.
01:03:16 Le gouvernement du président Patrice Talon a fait le pari
01:03:20 de fournir de l'eau potable aux populations de ces localités.
01:03:24 Il y a les trois villes Saaved, Assa, Glazoué,
01:03:29 qui bénéficient d'un programme structurant
01:03:32 qui consiste à la construction de deux barrages.
01:03:35 L'un de capacité de 2 millions, l'autre de 12 millions de mètres cubes.
01:03:40 Ce chantier avance très bien.
01:03:43 Actuellement, le petit barrage est déjà exécuté,
01:03:47 est déjà réalisé entièrement.
01:03:50 Le second est dans sa mise en oeuvre, dans son exécution.
01:04:03 A ces infrastructures, il faut ajouter la construction de stations de traitement,
01:04:08 de pompage, de châteaux d'eau
01:04:11 et la réalisation de 8000 kits de branchement particulier.
01:04:14 En 2017, nous avons eu manque d'eau à Dassa.
01:04:18 Cette situation a été réglée depuis 2018.
01:04:24 Actuellement, le problème de l'eau est réglé
01:04:28 et nous avons la pression qui est forte.
01:04:32 Depuis quelques années, les actions dans le secteur de l'eau sont devenues effectives.
01:04:38 Et aujourd'hui, dans toutes les localités de la commune de Dassa,
01:04:41 nous avons l'eau courante.
01:04:43 Nous avons l'eau en qualité et en quantité.
01:04:47 Paraku dispose de la plus grosse usine de traitement d'eau,
01:04:52 selon les informations recueillies auprès de la Soneb.
01:04:55 La première phase de ce projet est achevée
01:04:58 et une seconde phase est en cours de réalisation
01:05:01 pour étendre le réseau afin que tout Paraku ait de l'eau potable.
01:05:06 Nous remercions le gouvernement actuel
01:05:09 parce que depuis 2016, on a senti vraiment un changement au niveau de l'eau.
01:05:16 Parce qu'en ce temps, on a des problèmes pour pouvoir trouver de l'eau.
01:05:20 Actuellement, avec le gouvernement actuel,
01:05:23 et par rapport au projet de l'eau,
01:05:26 nous avons senti que le gouvernement a assez fait
01:05:30 par rapport à l'eau.
01:05:32 Parce que maintenant, l'eau est claire
01:05:35 et nous vivons ça avec vraiment l'amour même.
01:05:40 Et on sent que le gouvernement a vraiment travaillé
01:05:44 dans l'assainissement de l'eau.
01:05:47 Et nous remercions ce gouvernement par rapport à ce travail qui a été fait.
01:05:51 Djougou, situé dans le département de la Danga,
01:05:57 a aussi confronté aux difficultés liées à l'accès à l'eau potable.
01:06:01 Avec le programme d'action du gouvernement, la donne a changé.
01:06:05 Le barrage de Djougou a été curé pour permettre une fonctionnalité optimale.
01:06:10 Le château d'eau réhabilité tourne à plein régime.
01:06:15 A Barienou, il a été mobilisé 200 m3/h
01:06:19 à travers 9 fourrages, dont 7 équipés,
01:06:23 ce qui permet de fournir 60 à 100 m3/h d'eau potable
01:06:29 aux habitants de Djougou.
01:06:31 Le casse-tête en moins pour le maire de la ville.
01:06:35 La question de l'eau se posait avec inquiétude dans la commune de Djougou
01:06:39 parce que c'était une commune chrysogène
01:06:41 où la disponibilité de l'eau posait problème.
01:06:44 Mais il faudrait reconnaître à la vérité
01:06:50 que depuis les grands travaux, ce problème a trouvé satisfaction.
01:06:54 Aujourd'hui, la question de disponibilité de l'eau courante
01:06:58 au niveau de la Saônebre ne se pose plus.
01:07:01 La commune de Djougou, notamment la ville de Djougou,
01:07:04 c'est une ville qui s'étend.
01:07:07 Par rapport à cette extension, il faudrait redimensionner
01:07:11 le réseau de la Saônebre à travers les nouveaux quartiers
01:07:15 et les anciens quartiers qui ne sont pas pris en compte.
01:07:18 Le manque d'eau potable en toute saison de l'année à Boïkon et à Bome
01:07:22 relevait d'un paradoxe.
01:07:25 Ces deux villes sont situées dans une zone relativement bien arrosée
01:07:29 et aux reliefs favorables au forage.
01:07:32 Depuis 2016, de grands investissements ont été réalisés
01:07:37 dans le domaine de la fourniture de l'eau potable.
01:07:40 L'objectif est de passer de 6 000 m3 d'eau par jour
01:07:45 à environ 32 600 m3 d'eau par jour.
01:07:49 À Bome, Boïkon est déjà mis en service
01:07:52 ça fait déjà un certain nombre de mois
01:07:54 et le gouvernement a bien voulu aussi nous accorder une deuxième phase
01:07:58 qui consiste à étendre le réseau sur l'ensemble du plateau d'à Bome
01:08:02 c'est-à-dire dans les 6 communes de Djidja, Agbanizou, etc.
01:08:06 Comme ils ont commencé à travailler à Boïkon là,
01:08:09 ils nous ont permis d'avoir de l'eau
01:08:12 et la promotion est arrivée à 50 000 m3.
01:08:17 Nous avons encore assez de pression, la pression est très forte ici
01:08:22 et nous saurons remercier le gouvernement pour ce travail fait.
01:08:28 Parce que nous avons l'eau maintenant,
01:08:30 nos femmes n'ont plus de difficultés à avoir de l'eau.
01:08:33 À Bome et Kalavi, la grande métropole s'accrendit d'année en année.
01:08:38 Fournir de l'eau potable aux habitants de cette commune
01:08:42 reste un défi permanent pour la société bélinoise des eaux du Bénin.
01:08:46 Cette première phase qui est achevée, qui est mise en service
01:08:51 a multiplié par trois la production qui existait déjà
01:08:56 et qui ne suffisait plus du tout à satisfaire les besoins des populations.
01:09:00 La première phase est prévue pour impacter à l'horizon 2027
01:09:05 environ 250 000 habitants.
01:09:09 La deuxième phase du projet à Bome et Kalavi
01:09:13 concerne l'arrondissement d'Adjago
01:09:15 et la troisième phase prend en compte Rwendo et Toba.
01:09:19 Cotonou peine aussi à satisfaire ses 700 000 habitants.
01:09:22 Des études sont en cours pour combler le déficit en eau potable de la métropole.
01:09:28 Les besoins de la ville sont de l'ordre de 110 000 m3 d'eau par jour
01:09:32 alors que la capacité actuelle est de 85 000 m3 d'eau par jour.
01:09:37 Les travaux entrepris dans le domaine de l'eau
01:09:41 permettront d'atteindre l'objectif du PAG
01:09:44 qui est de fournir d'ici à 2021 de l'eau potable à tous les Béninois
01:09:49 où qu'ils soient, en ville comme en campagne.
01:09:59 Plus au nord, au Burkina Faso,
01:10:02 les gouvernements ont aménagé succinctement
01:10:05 les bassins de rétention des eaux de pluie
01:10:08 mais la distribution en eau courante n'est pas réalisée partout dans les villages
01:10:13 ce qui limite fortement le développement de l'agriculture.
01:10:19 L'irrigation avec l'utilisation de l'eau courante
01:10:23 est indispensable pour pouvoir pratiquer le culture maraîchère.
01:10:28 La vente de l'eau est un des objectifs de la ville.
01:10:38 Les élevages de l'eau sont encore à l'origine de la ville.
01:10:42 L'eau est une source d'énergie pour les agriculteurs.
01:10:46 L'Afrique subsaharienne doit mettre en oeuvre une véritable révolution agricole
01:10:53 avec les moyens adaptés aux conditions climatiques
01:10:57 qui bien évidemment sont beaucoup plus difficiles que dans les zones tempérées.
01:11:10 Dans le comité de Basoulay, il y a environ une dizaine de paysans
01:11:14 représentant les villages de la vallée de Basoulay.
01:11:17 Ils se réunissent en principe tous les mois
01:11:20 et il y a là une amorce d'organisation paysanne.
01:11:24 Les Burkinabés sont courageux et travailleurs
01:11:28 mais pour creuser des puits, les moyens techniques et financiers manquent véritablement.
01:11:34 L'argent qu'on a pu envoyer a pu servir à subventionner des puits
01:11:39 et des moyens d'exhort de l'eau.
01:11:42 Nous sommes déjà dans le village d'Afa, comme on avait dit ce matin.
01:12:08 Au Tchad, dans les régions les plus éloignées, des forages manuels sont expérimentés.
01:12:15 Là devant moi, j'ai le chef du travail.
01:12:18 Bonjour monsieur.
01:12:20 C'est monsieur qui là ?
01:12:22 Monsieur Sylvain.
01:12:23 Sylvain, ok.
01:12:24 C'est monsieur Sylvain le chef du travail.
01:12:27 Et là vite fait, il va nous présenter comment il va commencer son travail,
01:12:33 comment il fait pour faire un puit.
01:12:36 Monsieur Sylvain, tu peux nous présenter comment ça se passe là ?
01:12:41 De voir comment vous avez entré, vous mettez de l'eau dedans et puis je ne sais pas, qu'est-ce que ça veut dire ?
01:12:47 Ok, cette zone, on l'appelle Bagabo, ça c'est pour réserve d'eau.
01:12:51 L'eau, la douche rentre et ça, c'est pour forer.
01:12:54 Ça c'est un petit bassin.
01:12:56 Rigole.
01:12:57 Le fait de passer directement ici, on perd une étoffe de sable, on l'enlève et on laisse l'eau couler par ici.
01:13:02 Et ça n'existe pas.
01:13:04 Donc il faut l'eau pour forer, il faut vraiment de l'eau ?
01:13:07 Il faut l'eau en abondance.
01:13:08 En abondance pour forer.
01:13:10 En cas de retard de l'eau, ça va prendre un peu de temps.
01:13:14 Et vous allez faire combien de mètres pour avoir cette eau ? Combien de mètres de profondeur ?
01:13:18 Dans ces zones, on va faire 30 mètres.
01:13:20 Là, pour une nappe, ça peut être 12 ou 10 mètres seulement, il faut faire 30 maximum.
01:13:24 La nappe d'eau, à partir de ?
01:13:27 À partir de 12 mètres.
01:13:28 Et vous faites comment pour connaître des nappes ? Vous avez trouvé cette information où ?
01:13:32 On nous apprend ça à l'hydrologue Kanyaména.
01:13:35 Lorsqu'on est passé à Pouy, on travaillait avec les Américains.
01:13:38 Et là, vraiment, vu qu'on va forer avec ce matériel, c'est ce que je vois, je vois les longs tuyaux là.
01:13:45 Oui, on appelle ça les galvas d'effloration.
01:13:48 Les galvas d'effloration, lequel ?
01:13:50 Celui-là.
01:13:52 Celui-là ?
01:13:53 Et ça, j'ai vu, c'était tranchant le bout ?
01:13:56 C'est tranchant, je vois.
01:13:57 C'est tranchant.
01:13:58 Tu mesures combien de mètres ?
01:13:59 Je mesure 30 mètres.
01:14:01 30 mètres.
01:14:02 Qu'est-ce que vous allez mettre pour capter cette eau ?
01:14:05 Pour capter le puits.
01:14:08 Pour capter le puits, lorsqu'on va fondre la profondeur, on trouve les bonnes nappes.
01:14:13 On sait maintenant qu'à partir de là, on va enlever tout le père et mettre le PVC.
01:14:18 Le PVC là-bas ?
01:14:19 Le PVC.
01:14:20 Le tuyau bleu.
01:14:21 Le tuyau bleu.
01:14:22 Vous allez en mettre 10, c'est ça ?
01:14:26 Oui, c'est 10 oui.
01:14:27 On va mettre avec de la colle.
01:14:28 Ah, de la colle ?
01:14:29 Ah, de la colle.
01:14:30 Vous allez coller l'un avec l'autre ?
01:14:31 Pourquoi vous l'enfoncez en premier ?
01:14:33 C'est lui qui donne de l'eau.
01:14:35 On doit passer les triangles et puis on met l'autre type carabine.
01:14:40 On serre le galvanisme.
01:14:41 Le mécanisme, je vois ça.
01:14:43 Ah, ok.
01:14:44 Donc ça veut dire que si on pompe, ça s'élève et puis ça éjecte.
01:14:48 Ça éjecte vers le haut.
01:14:50 D'accord.
01:14:51 Avec une pression.
01:14:52 Et donc l'eau, elle passe dans ce tuyau là ?
01:14:54 L'eau passe par ici.
01:14:55 Dans ce tuyau là.
01:14:56 Et dans ce tuyau là, il y a les petits aussi ?
01:14:58 Il y a les petits.
01:14:59 Il y a les petits là qui sont comme guide.
01:15:01 C'est celui qui prend l'eau.
01:15:03 On le prend là, on le visse ici.
01:15:06 Comme ça.
01:15:07 Lorsque ça tire, ça rejette l'eau.
01:15:09 Ça passe sous le tuyau.
01:15:10 Ah, ok.
01:15:11 Ça rejette l'eau, ça rejette et ça monte.
01:15:13 Et puis ça sort par le rubiné d'ici.
01:15:15 Et ça, c'est la pompe…
01:15:16 C'est quelle marque là ?
01:15:18 Adiaye.
01:15:19 C'est une bonne qualité ?
01:15:20 C'est une bonne qualité.
01:15:21 Voilà quoi.
01:15:22 Maintenant, on va démarrer.
01:15:27 On va démarrer.
01:15:29 Donc là, ils vont démarrer les travaux.
01:15:36 Et ça demande combien d'ouvriers un peu ?
01:15:45 Six.
01:15:46 Six ouvriers.
01:15:47 On va voir.
01:15:48 On va voir.
01:15:49 On va voir.
01:15:51 Bon, on y va.
01:15:52 On y va.
01:15:53 [Applaudissements]
01:15:57 […]
01:15:58 […]
01:15:59 […]
01:16:01 […]
01:16:02 [bruit de moteur]
01:16:09 [bruit de moteur]
01:16:16 [bruit de moteur]
01:16:23 [bruit de moteur]
01:16:30 [bruit de moteur]
01:16:37 [bruit de moteur]
01:16:44 [bruit de moteur]
01:16:51 [bruit de moteur]
01:17:20 Malheureusement, suite à un problème technique,
01:17:23 le forage sera arrêté après une heure d'effort.
01:17:28 Plus au sud, au Mali,
01:17:43 les forages manuels ont bénéficié de plus de réussites.
01:17:48 [paroles en mangu]
01:17:53 Sans eau potable, il n'y a pas de vie.
01:18:02 Malheureusement, aujourd'hui encore,
01:18:04 une grande partie de la population mondiale n'a pas accès à l'eau potable.
01:18:08 Au Mali, le manque d'eau potable constitue une véritable difficulté
01:18:13 dans le quotidien des habitants de certaines zones rurales.
01:18:17 [paroles en mangu]
01:18:22 Le manque d'eau potable représente un enjeu de santé public.
01:18:26 Il est donc crucial d'y remédier.
01:18:28 Approvisionner toutes les couches de la population durablement en eau potable,
01:18:34 c'est le défi que relève l'ONG internationale belge Protos,
01:18:38 avec l'appui technique de Practica
01:18:40 et le soutien financier de l'UNICEF depuis 2013 dans notre pays.
01:18:45 [paroles en mangu]
01:18:50 Trois entreprises de la région de Mopti ont déjà été formées
01:19:06 et équipées sur les techniques manuels de forage dans la Venise malienne.
01:19:11 [paroles en mangu]
01:19:18 Avoir accès à l'eau potable grâce à la technique manuelle de forage
01:19:22 a complètement changé le quotidien des habitants de l'Etat intérieur du Niger.
01:19:27 [paroles en mangu]
01:19:30 [musique]
01:19:34 [musique]
01:19:37 [musique]
01:19:41 [musique]
01:19:45 [paroles en mangu]
01:19:50 [paroles en mangu]
01:19:53 [paroles en mangu]
01:19:57 [paroles en mangu]
01:20:01 [paroles en mangu]
01:20:05 [paroles en mangu]
01:20:09 [paroles en mangu]
01:20:13 [paroles en mangu]
01:20:18 [paroles en mangu]
01:20:21 [paroles en mangu]
01:20:25 [paroles en mangu]
01:20:29 [paroles en mangu]
01:20:33 À ce jour, Protos a déjà formé et équipé sept entreprises sur les techniques manuelles de forage,
01:20:39 formé six ateliers métalliques sur la fabrication des équipements,
01:20:43 et a développé un guide opérationnel de mise en œuvre de la technique manuelle de forage
01:20:48 dans le DIN, Delta Intérieur du Niger,
01:20:51 et réalisé des centaines de forages pour l'irrigation et l'eau potable dans plusieurs régions de notre pays.
01:20:56 Bien évidemment, il faut creuser dans des endroits où il y a de l'eau,
01:21:02 et il faut des connaissances scientifiques du terrain.
01:21:06 Bien souvent, malheureusement, ces compétences manquent cruellement,
01:21:12 et de nombreux forages improvisés se terminent par des échecs.
01:21:17 L'insécurité croissante dans la région du Mali oblige les organisations internationales à quitter le pays.
01:21:36 L'objectif de ce programme-là, c'était de pouvoir transférer les techniques de forage manuel,
01:21:42 de transférer ces compétences.
01:21:45 Les équipements sont fabriqués localement, avec des ateliers locaux,
01:21:49 et également on s'efforce de former des entreprises locales
01:21:54 pour pouvoir développer le petit secteur privé,
01:21:57 qui soit même de réaliser des forages manuels.
01:22:01 Sans l'aide de techniciens étrangers, l'Afrique subsaharienne est dans l'impossibilité de résoudre au seul
01:22:08 ce problème de l'accès à l'eau potable pour tous.
01:22:30 Dans cette région du Sahel, Fatoumata est une demi-privilégiée.
01:22:36 Huit fois par jour, elle et sa mère vont chercher de l'eau au forage,
01:22:41 qui se situe à 150 mètres de leur habitation.
01:22:46 Une distance proche pour certains, mais trop éloignée pour elle.
01:22:53 Le Sahel, le pays de l'eau potable
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01:26:09 Aujourd'hui, par manque d'eau potable et d'électricité,
01:26:14 beaucoup de jeunes de moins de 15 ans veulent quitter les campagnes
01:26:19 pour aller travailler à la ville et gagner un peu d'argent.
01:26:24 Comme beaucoup d'autres jeunes filles, Fatoumata sera mariée dans quelques années
01:26:29 et elle aura son premier enfant à l'âge de 16 ans.
01:26:34 Presque partout en Afrique subsaharienne, la jeunesse est résignée
01:26:42 ou alors elle est désespérée.
01:26:47 À la moindre occasion, les jeunes gens se révoltent
01:26:51 ou alors ils tentent l'immigration.
01:26:56 Certains gouvernements d'Afrique ont pris conscience de la situation.
01:27:03 Mais par manque de moyens techniques et financiers,
01:27:07 si rien ne change, l'accès à l'eau potable ne sera pas possible pour tous
01:27:12 à l'horizon 2035.
01:27:18 Afrique, j'entends trop de papa
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01:29:18 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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