TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Le fond de l'enquête maintenant, très clairement, c'est de savoir s'il y a eu préméditation ou pas.
00:03 Pour le moment, elle n'est pas retenue, mais les enquêteurs, quand même, ont de gros soupçons.
00:06 Il y a énormément d'indices.
00:08 Lui, il dit "je l'ai tué involontairement", puis elle n'est pas morte tout de suite.
00:12 Elle lui dit "appelle les secours".
00:14 Il panique.
00:15 Selon son récit, il va cacher le corps, il va cacher l'arme.
00:17 Ça paraît, encore une fois, aux enquêteurs, absolument impossible.
00:20 Alors, on va revenir sur cette affaire, parce que c'est incroyable, parce qu'il a témoigné dans tous les médias, son mari.
00:25 Regardez son, lui, sa femme avait décidé de tout quitter volontairement et soutenait cette thèse dans toutes ses interviews.
00:31 Ils ne l'ont pas, compilé l'interview.
00:36 Vous ne l'avez pas ?
00:37 D'accord.
00:38 Alors, on va voir.
00:41 Dans ses interviews, Cyril, il disait, en fait, qu'il voulait retrouver sa femme, qu'il voulait retrouver que ses enfants étaient inquiets.
00:49 D'ailleurs, il a posté plein de messages sur les réseaux sociaux, le mari, pour dire "voilà, je veux retrouver, à partager partout".
00:55 "Nous souhaitons juste avoir des nouvelles, merci à tous et à toutes.
00:57 Elle manque à tout le monde, à ses enfants, à sa famille et ses proches et à moi-même."
01:00 C'est pour vous montrer le cynisme du gars, quand même.
01:02 Il dit même face caméra.
01:04 Face caméra.
01:04 Face caméra, c'est un cynisme, effectivement.
01:06 Tu te rends compte ?
01:06 C'est à lui, il dit, il dit "moi, je ne suis pas jubilard, je ne suis pas d'aval".
01:10 Mais en fait, c'est pire que ça.
01:11 On va voir dans un instant ce qu'il a dit sur 66 minutes, c'est incroyable.
01:14 C'est vrai qu'il a dit.
01:14 Non, mais il dit "je comprends la suspicion qu'on peut avoir sur moi, mais effectivement, parce qu'il y a eu les affaires jubilard et d'aval, donc forcément, le mari est toujours sous l'effet des projecteurs.
01:22 Mais je suis aussi un thier que vous tous, je cherche partout."
01:25 C'est vrai que quand on écoute à postériori les conseils, les aveux...
01:28 Alors, son ex-femme a été interrogée aussi à Michel Pial, Gilles.
01:32 Elle le décrit comme un mythomane qui se présentait comme agent secret, en disant qu'il allait recevoir la Légion d'honneur.
01:37 Elle le décrit également comme un accro aux jeux d'argent.
01:39 Elle aurait fait de terribles révélations aux enquêteurs.
01:41 Selon elle, Michel aurait sans doute essayé de l'empoisonner.
01:44 Elle aurait été la seule à manger, comme il l'avait dit Michel Marie, une omelette aux champignons qu'il avait préparée et était tombée gravement malade ensuite.
01:51 Donc, voilà.
01:52 Ils ont été malades comme des chiens.
01:54 C'est des mots qu'ils ont utilisé.
01:55 Est-ce que c'était déjà une tentative de sa part de meurtre ?
01:59 On ne le sait pas, mais son profil est extrêmement inquiétant parce que manipulation, mythomanie, mensonge.
02:04 Jusqu'où a-t-il menti ?
02:05 On le voit là dans ses déclarations que vous soulignez.
02:07 Donc, on va juste rappeler qu'il est présumé innocent.
02:09 Mais c'est vrai que son profil est extrêmement inquiétant.
02:12 On est obligé de rappeler qu'il est présumé innocent.
02:13 Pourquoi ? Malgré les avocats ?
02:14 C'est ça qui est incroyable.
02:15 C'est toujours comme ça.
02:17 Sinon, tu te fais taper dessus.
02:18 Sur toutes les chaînes, tu dois dire qu'il est présumé innocent.
02:20 C'est ça qui est complètement fou.
02:21 Présumé.
02:22 Non, mais c'est vrai que c'est incroyable parce que moi, je suis un peu comme Raymond.
02:25 Le mec, quand tu dis...
02:27 Non, mais ça, c'est lui qui a...
02:28 Mais comment ? Pourquoi ?
02:29 En fait, non, c'est juste un truc technique.
02:30 Il l'a avoué en plus.
02:31 Mais qu'est-ce qu'on doit dire, en fait ?
02:32 On est obligé...
02:33 Pourquoi ? Raymond, qu'est-ce que tu voulais poser comme question ?
02:36 Comment on peut dire que quelqu'un qui est présumé innocent, il a emmené les gendarmes
02:39 dans un bois.
02:40 Il a avoué.
02:41 Il a dit qu'il ne pouvait pas trouver rien.
02:42 Il a dit qu'il se trouvait à gauche, troisième arbre, là-bas, ici.
02:46 C'est là.
02:47 Les gars qui creusent ou ils ne creusent pas, ils crient.
02:48 Parce qu'il l'a avoué.
02:49 Il a présumé innocent.
02:50 On va te dire que peut-être, on l'a forcé à faire des aveux.
02:52 J'ai entendu.
02:53 Alors, attendez.
02:54 Non, mais je suis d'accord avec Raymond.
02:56 Tu veux que je te dise ?
02:57 Ça, c'est encore...
02:58 On ne peut pas rêver.
02:59 Ça, c'est de l'empactage.
03:00 On est obligé.
03:01 La justice prend des pincettes avec les bourreaux.
03:02 Il est coupable.
03:03 Il ne le prêne vraiment pas avec les victimes.
03:06 C'est pas nouveau.
03:07 Regardez la complice de ce qu'il a dit sur les différentes télés.
03:09 On a reçu des messages jusqu'au 31 mars.
03:13 Le dernier message disant qu'elle distitue qu'elle n'est pas toute seule, qu'elle est
03:18 accompagnée, etc.
03:19 Il ne fallait pas s'inquiéter, c'était nos enfants.
03:22 Et qu'elle partait dans un petit pays à côté de la France et qu'elle ne nous donnait
03:26 pas de nouvelles pendant quelques jours.
03:27 Quand elle est partie, pour moi, ce n'était pas possible.
03:30 C'est pour ça que je n'étais pas sûr qu'elle allait revenir.
03:32 Elle avait lâché plusieurs choses.
03:34 Il y avait des choses où elle était moins présente.
03:36 En fait, elle était présente, mais sa tête était ailleurs.
03:39 Tout ce qu'on veut, c'est avoir des nouvelles de Karine.
03:41 Juste des nouvelles, juste pour libérer émotionnellement et rassurer tout le monde.
03:46 Juste ça.
03:47 Ça suffit.
03:48 Derrière, il a été plus loin dans le vice, il a également publié de nombreuses choses
03:52 sur Facebook allant dans ce sens.
03:53 La première publication date du 9 mai, soit plus d'un mois avant la disparition de Karine.
03:57 Elle s'enchaîne.
03:58 Michel Pleyer a publié plus de 17 publications concernant la disparition de Karine sur le
04:02 réseau social.
04:03 Le 12 mai, il partage un article de France 3 et demande à tout le monde de le partager
04:06 également, surtout dans le Sud et si possible en Espagne et Portugal, voire Italie.
04:10 Le 26 mai, conscient des doutes le concernant, il poste une citation de Platon.
04:13 "Personne n'est plus détesté que celui qui dit la vérité".
04:16 Il est incroyable.
04:17 Le 1er juin, il diffuse un article de BFM dans lequel il exprime son intention de déposer
04:22 plainte pour cyberharcèlement.
04:23 Et le 4 juin, jour de la fête des mères, il publie des dessins de ses enfants et il
04:27 s'explique en ITV.
04:28 Regardez.
04:29 C'est incroyable.
04:30 Michel Pial est perçu comme un père aimant, proche de sa famille.
04:35 Pourtant, et jusqu'au bout, il va manipuler ses propres enfants pour éloigner tous les
04:39 soupçons.
04:40 C'était en date du 4 juin pour la fête des mères.
04:42 Sache que nous pensons tous très fort à toi.
04:44 Les enfants te souhaitent une bonne fête des mères.
04:46 Ils t'aiment et tu leur manques beaucoup.
04:48 Donne des nouvelles, s'il te plaît.
04:49 En ce jour de fête des mères, il demande à Jules et Bérenice de faire des dessins
04:53 pour leur maman.
04:54 Il savait qu'il l'avait tué.
04:55 Il a fait ça.
04:56 Il lui a enlevé la vie.
04:58 Et après, il a admis tonné tout le monde.
05:00 Tout son entourage, ses enfants.
05:02 C'est inhumain.
05:03 C'est fou.
05:04 C'est incroyable parce que c'est hyper violent.
05:08 A posteriori, c'est-à-dire qu'il a construit une histoire autour de son mensonge.
05:12 Il mêle les enfants.
05:13 C'est totalement sordide.
05:15 C'est surréaliste.
05:17 Vous vous rendez compte à quel point il est manipulateur.
05:19 Aller devant toutes les caméras d'émission qui sont très regardées.
05:22 Il est mégalomane aussi.
05:23 Là, on est en plein dans le mythomane manipulateur.
05:27 Publier des messages sur les réseaux sociaux.
05:29 Mettre ses enfants dedans pour dire non ce n'est pas moi.
05:32 Je ne suis pas un criminel comme tous ceux qui ont tué sa femme.
05:35 Et en plus, il a fait plein de conneries Cyril.
05:36 Parce qu'il a notamment jeté le téléphone portable de Karine
05:41 qui était découvert par le maire de la ville.
05:44 Après son meurtre, il a dit à ses voisins qu'en fait elle était dans une forêt je ne sais où.
05:50 Alors que d'autres, il a dit qu'elle était ailleurs.
05:52 Bref, plein d'incohérences comme ça qui l'ont amené à faire ces aveux-là.
05:56 Et quand on voit aujourd'hui ce qu'il dit dans les médias, ça glace le sang.
06:01 Alors, c'est vrai que lui, c'est un ancien architecte qui vend des objets d'art en ligne.
06:06 Et il a été plusieurs fois condamné pour avoir escroqué des clients.
06:10 Oui, notamment.
06:11 Il a été condamné à huit reprises entre 1998 et 2021
06:14 pour des faits de contrefaçon, d'escroquerie et de falsification de chèques volés.
06:18 Une vie de fausseté.
06:20 Et d'ailleurs, ses épouses, ses compagnes, ils disaient
06:23 "je vais être super riche, je vais avoir la Légion d'honneur, Serge Dassault va me payer des fortunes, etc."
06:29 Je suis un espion aussi.
06:30 Je suis un espion.
06:31 Rien et rien n'arrivait.
06:32 Tout était inventé.
06:33 Il s'est inventé une vie jusqu'à très probablement devenir un criminel.
06:36 Vous parliez de sa belle famille tout à l'heure, Cyril.
06:38 Il a escroqué sa belle famille en se faisant passer pour un espion,
06:41 en leur disant qu'ils allaient gagner beaucoup d'argent s'ils pouvaient en emprunter.
06:44 Donc même sa propre famille a été victime de son personnage et de son escroquerie.
06:49 Ça me rappelle un film, ça me rappelle "L'adversaire", c'était une histoire vraie.
06:53 C'est incroyable.
06:54 C'est un vrai roman.
06:55 C'est un vrai roman, oui.
06:56 C'est un vrai roman.
06:57 C'est un vrai roman.
06:58 C'est un vrai roman, oui.
06:59 C'est un vrai roman, oui.
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08:01 C'est un vrai roman, oui.
08:02 C'est un vrai roman, oui.
08:03 C'est un vrai roman, oui.
08:04 C'est un vrai roman, oui.
08:05 Mais il prend soin de prévenir Emmanuel par SMS.
08:08 Sa femme Karine l'aurait quittée précipitamment.
08:12 J'ai envoyé un message à Karine, il était 17h45 ce jour-là.
08:14 "Coucou ma belle, Michel m'a dit que tu étais partie.
08:17 Je comprends que tu aies eu un ras-le-bol.
08:19 Ça nous arrive à toutes.
08:20 De te connaissant, je suis sûre que tu ne laisseras pas tes petits bouts.
08:24 Appelle-moi quand tu veux."
08:25 Vous n'avez jamais eu de réponse ?
08:26 Jamais.
08:27 Non mais c'est...
08:28 Oui.
08:29 Non mais ce qui est incroyable, c'est quand on avait reçu la sœur de Karine la semaine
08:32 dernière ici sur le plateau, elle avait décrit déjà cette espèce de manipulation d'emprise
08:37 qu'il pouvait avoir aussi sur sa femme.
08:38 Elle n'avait pas de téléphone portable, Karine.
08:40 Il surveillait aussi tous les appels.
08:42 Elle n'avait pas de compte de réseaux sociaux, etc.
08:44 C'est lui qui avait la main mise en fait sur tout ce qu'elle pouvait faire, les communications,
08:48 etc.
08:49 Donc il y avait quand même des signaux d'alarme qui n'ont pas été malheureusement vus et
08:52 par la famille et par...
08:54 Alors le téléphone de Karine a été retrouvé quelques jours après la disparition de la
08:57 mère de famille au bord d'une route.
08:59 C'est le maire de la ville qui l'a retrouvé.
09:00 Il a rapporté à Michel et la réaction de ce dernier a surpris, beaucoup surpris le
09:05 maire.
09:06 Regardez.
09:07 Lors d'une promenade sur le bord de cette départementale très fréquentée, le maire
09:10 de Machet découvre un téléphone portable.
09:13 Je l'ai trouvé là, dans le fond du fossé.
09:16 Un téléphone très propre, en parfait état, avec un niveau de batterie tout à fait raisonnable.
09:20 On s'éclaire qu'il n'était pas là depuis longtemps.
09:22 Un détail va encore le surprendre davantage.
09:26 J'ai découvert donc une photo et cette photo, c'était celle de Louise Pial, l'aînée
09:30 de mon couple.
09:31 À ce moment là, le maire ignore que la famille est sans nouvelles de Karine depuis plus de
09:36 dix jours.
09:37 C'est ce qu'il apprend en contactant Michel Pial.
09:39 Il n'était pas paniqué.
09:41 Il ne paraissait pas du tout inquiet au téléphone.
09:43 Du tout, du tout, du tout.
09:44 J'ai pris le téléphone, je l'ai mis dans sa boîte aux lettres.
09:46 J'espère que dans quelques temps, on ne va pas nous dire oui, il est fou et il va finir
09:51 en hôpital psychiatrique.
09:52 S'il a avoué et qu'il a vraiment tué sa femme et qu'il a fait du mal à ses enfants,
09:56 j'espère qu'on ne va pas le faire passer pour un fou dans quelques semaines.
09:58 Cela dit, Sacha, tu ne peux pas te substituer non plus à la justice.
10:02 Non, mais à chaque fois, c'est ce qu'on nous donne.
10:04 Non, mais tu n'es pas les enfants, par exemple.
10:06 Peut-être que les enfants ont besoin d'un procès.
10:07 Ils ont besoin de compréhension.
10:08 Ça, c'est normal.
10:09 Bien sûr.
10:10 Justement, un procès.
10:11 Mais si dans ce procès, on nous sort comme très souvent.
10:14 Ce n'est pas Sacha qui va décider s'il y a un procès.
10:15 Oui, mais ce n'est pas Géraldine non plus.
10:16 Moi, je demande à ce que la justice se fasse.
10:18 Oui, mais on le sait à chaque fois sur beaucoup d'affaires comme ça où il y a des choses
10:21 très graves qui se passent.
10:22 Ça part en problèmes psychiatriques, problèmes psychologiques et ça finit en HP alors que
10:27 ça devrait finir derrière les barreaux.
10:29 Le mec a tué…
10:30 C'est que ça n'a pas l'air.
10:31 Pas là, pas là, pas là.
10:32 Tu veux mettre le débat sur la gamme de Californe.
10:33 On a vu que c'était un manipulateur.
10:34 Non, non, ça n'a pas l'air.
10:35 Il n'y a pas le pédophile.
10:36 Jonathan Naval n'est pas à l'hôpital.
10:37 Il est un mythomane maladif, etc.
10:38 Oui, c'est vrai que Jonathan Naval n'est pas à l'hôpital.
10:39 Selon lui, il s'agirait d'un accident.
10:40 Il aurait tiré dessus accidentellement avec une carabine qu'il nettoyait.
10:42 A la fin de sa garde à vue, il a mené les gendarmes jusqu'à un bois situé à Châlons,
10:53 à une quinzaine de kilomètres du domicile familial.
10:55 Ils ont alors retrouvé le corps de Karine et donc il a été mis en examen pour meurtre
10:58 sur…
10:59 En juin.
11:00 Oui, exactement.
11:01 Tu veux vous le dire ?
11:02 Alors en fait, pendant la garde à vue, ils ont réussi à resserrer le filet, resserrer
11:04 l'étau.
11:05 Il a fini par craquer parce que les preuves s'accumulaient autour de lui et à un moment,
11:09 il a complètement craqué.
11:10 Il a avoué qu'il était totalement acculé par les enquêteurs qui, lorsqu'ils l'ont
11:14 mis en garde à vue, savaient déjà à quel résultat il voulait arriver et ce qu'il
11:19 voulait obtenir.
11:20 Ils ont réussi.
11:21 C'est pas surprenant.
11:22 Alors, vendredi, lorsque l'on a su les aveux du mari de Karine, Bruce Toussaint demandait
11:30 au journaliste expert poli-justice Maxime Bronstetter de livrer des informations sur
11:34 l'état dans lequel se trouvaient les proches de Karine et il y a eu un énorme bug.
11:40 On va retrouver Maxime Bronstetter qui suit cette affaire pour BFM TV depuis le début.
11:45 Maxime, est-ce qu'on sait comment la famille, les proches de Karine réagissent depuis,
11:53 malheureusement, ce dénouement ?
11:54 Très bien, ils sont heureux.
11:58 Une petite fête est prévue ce soir au village.
12:00 Les proches de Karine, déjà les proches, l'entourage en règle générale, les amis
12:09 très largement, eux, ils sont tous effondrés.
12:11 C'est incroyable, c'est pas un mec qui a voulu faire une blague.
12:14 Oui, alors en fait, c'est la suite des gens qui étaient, des journalistes qui sont prévus
12:16 pour des duplexes et il y en a un qui avait le micro ouvert et qui a voulu faire une blague.
12:19 Alors, c'est totalement inadmissible et c'est très grave.
12:22 C'est très grave parce que c'est blessant, dégradant, terrible pour la famille, pour
12:29 les gens qui regardent.
12:30 Ça dénote quand même, de la part de celui qui a dit ça, un mépris pour la souffrance
12:34 des gens.
12:35 Imaginez CBFM, alors ils se sont excusés, ils plaident le problème technique.
12:39 Imaginez simplement que ce soit nous.
12:41 Comme Pilori, on se fait dépasser, tout le monde nous crache dessus.
12:46 Voilà, on a trouvé le problème technique et ça passe.
12:48 Non, ça ne peut pas passer.
12:49 Non, non, ça ne peut pas passer.
12:50 On ne peut pas passer parce que c'est une blague.
12:51 C'est une blague en plus.
12:52 Oui, oui, c'est une blague volontaire.
12:54 C'est volontaire.
12:55 C'est très grave.
12:56 C'est honteux, franchement c'est honteux.
12:57 Mais qui ne devait pas passer, c'est qu'à nous les quartiers aussi, ça ne passait pas.
13:00 On a fait un truc tard, les premières chaînes d'infos de France.
13:02 Est-ce que c'est digne d'être les premières chaînes d'infos de France ?
13:04 Un truc comme ça, si comme disait Gilles, un chroniqueur avait son micro ouvert, comme
13:08 ça, il tente une vanne, ça passe chez nous ?
13:09 Non, mais c'est un drame.
13:10 On aurait un bandeau sur BFM.
13:11 Donc, souvenez-vous ce que je vais faire.
13:12 Puisque BFM, à chaque fois, il m'arrive un truc, ils mettent un bandeau.
13:17 On aurait dû faire nous un bandeau, tout l'année, voilà, bug sur BFM.
13:19 Et on ne le fera pas forcément parce que c'est pour la famille qu'on ne le fait pas.
13:22 Et on pense d'abord aux familles.
13:23 Eux, c'est vrai que quand il nous arrive un truc, on est tout le temps en bandeau sur
13:26 BFM toute la journée.
13:27 Ils font toutes leurs émissions sur nous.
13:29 Vous imaginez quelqu'un boire ça avec la famille ?
13:31 Ce n'est pas un problème technique.
13:32 Non, ce n'est pas un problème technique.
13:33 C'est un journaliste qui a pu faire une banne.
13:34 Il fait le con avant de prendre le lanterne.
13:35 Sur la mort d'une femme, ce n'est pas un problème technique.
13:38 Il a raison.
13:39 Ce n'est pas un problème technique.
13:40 Voilà, un micro qui est ouvert et nous, on discute.
13:41 Ce n'est pas un problème technique.
13:42 Là, ce n'est pas la première fois.
13:43 Emmanuel Le Chiffre, il avait fait ça aussi.
13:44 Oui.
13:45 Sur la même chaîne.
13:46 Il y a plein de fois des micros ouverts.
13:47 Il y avait un enterrement, il parlait des Asiatiques, des Chinois.
13:50 Il a été suspendu d'ailleurs.
13:51 C'est très bien.
13:52 L'époque est bonne.
13:53 Moi, je lui demande la même chose aussi.
13:54 Je lui demande la même chose aussi pour le gars.
13:55 Il arrête de se faire croire.
13:56 Il faut une sanction, ce n'est pas grave.
13:57 C'est trop facile.
13:58 Il arrête de se faire croire que c'est un problème technique.
13:59 Ce n'est pas un problème technique.
14:00 Ils font des bannes.
14:01 C'est ça qui est important.
14:02 Non, mais les mecs, regardez.
14:03 J'aimerais qu'on revoie ça parce que maintenant, vous savez, ça veut dire que quand il prend
14:04 l'antenne, il y a un mec qui était donc de l'équipe, c'est ça ?
14:05 Qui faisait le con.
14:06 C'est un autre journaliste qui attendait son bouclier.
14:07 Qui a dit des conneries.
14:08 Apparemment, ce n'est pas quelqu'un sur le plateau de Brussels.
14:09 Non, mais c'est un journaliste.
14:10 C'est un journaliste qui a répondu.
14:11 C'est incroyable.
14:12 C'est-à-dire que le mec, il a répondu à la place pour faire genre une banne.
14:13 Il a été en micro.
14:14 Il pensait que c'était cool.
14:15 Ce n'est pas un problème technique.
14:16 Regardez.
14:17 On va retrouver Maxime Brandschleter qui suit cette affaire pour BFM TV depuis le début.
14:18 Maxime, est-ce qu'on sait comment on fait pour faire des bannes ?
14:19 Est-ce qu'on sait comment on fait pour faire des bannes ?
14:20 Est-ce qu'on sait comment la famille, les proches de Caroline réagissent depuis, malheureusement, ce dénouement ?
14:42 Très bien, ils sont heureux.
14:46 Une petite fête est prévue ce soir au village.
14:49 Les proches de Caroline, déjà les proches, l'entourage en règle générale, les amis très largement, eux, ils sont tous effondrés.
14:59 Les mecs, c'est incroyable ça.
15:00 Je vous jure, je le revois.
15:01 Je ne sais pas, les téléspectateurs, ce que vous en pensez.
15:04 C'est une banne, bien bien.
15:05 Je vous jure que c'est fou.
15:06 Non, mais Bruce Toussaint, vous voulez la cérémonie ?
15:07 Tu imagines ce qui serait passé chez nous, ça ?
15:08 Ah, mais c'est desferlement.
15:09 Cyril Bruce Toussaint, c'est un grand journaliste.
15:10 Il ne va pas garder l'antenne ?
15:11 Non, mais Bruce Toussaint, il…
15:12 Il a une maîtresse de l'antenne.
15:13 Ça a été enchaîné après, derrière.
15:14 Il peut faire un commentaire.
15:15 Même lui, je pense qu'il n'a même pas conscience de ce qui se passe.
15:16 C'est bon, c'est bon, ce n'est pas le souci.
15:17 Il ne peut rien faire.
15:18 Il ne peut rien faire.
15:19 Il peut rien faire.
15:20 Non, mais quelqu'un peut écouter la gueule de sa question aussi.
15:21 C'est ça.
15:22 En disant quel état d'esprit est la famille ?
15:23 C'est ça, exactement.
15:24 C'est genre, ben non, connard, ils font l'affaire.
15:25 Exactement, tu as raison, c'est ça.
15:26 C'est ça.
15:27 C'est exactement ça.
15:28 C'est ça.
15:29 C'est aussi scandaleux.
15:30 C'est scandaleux, non, mais tu imagines ça ?
15:35 C'est une affaire aussi grave et dramatique, bien sûr.
15:37 Mais il s'est passé quoi alors ? Il y a eu quoi ? Ils ont eu quoi ?
15:39 Des excuses.
15:40 Pour le moment, ils ont plaidé pour l'MPSG qui se font excuser.
15:42 Oui, j'ai vu, oui, c'est Marc-Olivier Faugel qui s'est excusé.
15:44 Bon, Marc-Olivier Faugel a eu raison, s'il vous plaît.
15:47 Marc-Olivier Faugel a eu raison, il a dit…
15:49 Voilà, il s'est excusé assez vite.
15:51 Mais les mecs, nous aussi, on s'excuse.
15:53 Ce n'est pas une erreur technique, c'est suite à une mauvaise blague.
15:54 Ce n'est pas ça.
15:55 C'est suite à une mauvaise blague, exactement.
16:00 Des sanctions seront prises, tu vois, un truc comme ça.
16:03 Mais ce n'est pas, sinon pas à leur place, nous le présentons,
16:06 ce n'est pas une erreur technique.
16:07 Ce n'est pas du tout une erreur technique.
16:08 Pour le moment, c'est faible.
16:10 Les excuses sont faibles par rapport à l'ampleur de ce qui s'est passé
16:13 et du scandale.
16:14 Mais vous voudriez quoi, qu'ils mettent le nom du gars qui a fauté ?
16:16 Non, non, on va virer.
16:17 Mais nous, nous avons une sanction de l'Art Com.
16:19 Désolé, c'était pas le sujet.
16:20 C'est autre chose.
16:21 C'est déjà lié aussi, mais il y a une sanction de l'Art Com.
16:22 C'est désolé.
16:23 Vous voudriez qu'il y ait une plainte à l'Art Com ?
16:24 Bien sûr, puisque c'est non maîtrise de l'antenne.
16:25 Je suis désolé.
16:26 Nous, les mecs, on met un pantalon noir et ils vont dire,
16:28 oui, ça a été du blanc aujourd'hui, ils vont nous mettre 200 000.
16:31 Ils sont pronds à réagir quand c'est nous,
16:33 ils sont moins pronds à réagir là pour le moment.
16:34 Ça, il faut le dire.
16:35 À l'Art Com aussi, c'est vrai qu'ils sont très pronds à réagir quand c'est nous.
16:37 Là, normalement, je vous dis, nous, c'est la même chose,
16:39 je vous dis, on prend 3 millions.
16:40 Un dîner sans double vitesse.
16:41 Je te le dis, ça, c'est sûr, tu prends un million et demi,
16:44 voilà, comme ça, tu prends un million et demi d'euros, c'est sûr, d'amende.
16:47 EUS, donc il n'y a pas de...
16:49 Pour le moment, là, il n'y a pas encore de suite.
16:52 Il y a beaucoup de signalements.
16:53 Il faut voir s'il y a des signalements.
16:55 La machine se met en route.
16:57 Il faut être regardé pour signaler, c'est toujours pas...
17:00 C'est vrai que nous, on a la chance d'être très regardé.
17:02 Je ne veux pas me la raconter.
17:03 C'est une chandeleur, mais tu as raison en plus.
17:04 Il a raison.
17:05 Je pense que là, avec ce qu'on a fait ce soir, les pauvres,
17:06 on leur a pas eu le rendu service.
17:07 Bien sûr qu'on va être signalé.
17:09 Du coup, ils vont avoir des signalements.
17:10 Ils vont faire plus d'audience là que le matin, c'est sûr.
17:12 C'est quand tu regardes.
17:13 Ils sont à combien le matin ?
17:14 180 000, je crois.
17:15 Ouais, même plus.
17:16 170 000, c'est sûr que oui.
17:17 C'est vrai que puis, donc...
17:18 Ils sont derrière ces sons.
17:19 Donc, 100 000 qui dorment, donc forcément, c'est compliqué.
17:21 [Musique]