Samedi 17 juin 2023, Florence Duprat reçoit dans SMART ASSUR' Jérémy Sebag (SPVIE Assurances).
SPVIE :
SPVIE Assurances, 4e courtier grossiste français, dispose d'un réseau de près de 1 500 courtiers répartis sur toute la France.
SPVIE :
SPVIE Assurances, 4e courtier grossiste français, dispose d'un réseau de près de 1 500 courtiers répartis sur toute la France.
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00:00 Ce programme vous est présenté par SPV Assurance. Plus de vie dans l'assurance.
00:07 [Musique]
00:15 Ravi de vous retrouver dans Smart Assure. Notre dernier invité pour peut-être conclure ce round d'émission, ce cycle d'émission.
00:23 Et tous ses invités, Jérémy Sebag est avec nous. Bonjour Jérémy.
00:25 Bonjour.
00:26 Ravi de vous accueillir. Vous êtes le cofondateur de SPV Assurance, groupe de courtage en assurance qui est le quatrième grossiste français pour être précis.
00:35 Co-auteur de ce livre "Idées reçues sur l'assurance" avec Cédric Pierronneau qui a animé quelques-unes des émissions Smart Assure.
00:43 Ça sera un peu la conclusion, c'est un peu bilan et perspective. On s'est projeté l'assurance dans 20 ans. C'était le thème de ce cycle d'émission.
00:52 La distribution va évoluer et l'enjeu c'est la digitalisation.
00:56 Absolument. Je suis ravi d'être sur ce plateau. Je suis ravi évidemment de pouvoir conclure ces capsules d'émissions. Je vous remercie.
01:04 C'est un plaisir.
01:06 Suite au livre que vous avez évoqué, "Idées reçues sur l'assurance", on a voulu apporter un peu de démocratisation sur ce secteur.
01:14 Je suis tout à fait enchanté de parler de l'assurance dans les 20 prochaines années. Oui, vous avez raison, la digitalisation, à mon avis, va beaucoup compter.
01:24 Ça compte déjà aujourd'hui. La distribution va, je pense, évoluer, en particulier par rapport à la digitalisation.
01:32 Tout à l'heure, j'entendais le président de la métropole de Nîmes qui parlait de l'humain et en même temps de la nécessaire digitalisation de la souscription. Il a raison.
01:40 Mais là, si on doit se projeter un peu plus loin, j'ai envie de dire que les choses vont être bouleversées. Pourquoi ? Comment ?
01:49 Alors, comment ? Platformisation des systèmes d'information, ça me paraît essentiel. La plupart des acteurs vont aller vers ce qu'on appelle l'open assurance.
02:00 Donc, l'open assurance, c'est quoi ? De manière très didactique, c'est pouvoir mettre des briques dans ce que l'assurance fait de mieux à disposition de tous les acteurs.
02:11 Voilà. Et ça va générer la possibilité de faciliter les interactions entre les distributeurs et les assureurs au profit du consommateur.
02:21 Un consommateur plus volatile, il faut le dire.
02:23 Consommateur plus volatile. Plus compliqué, donc. Plus compliqué à capter, à garder parce qu'il y a la résiliation. La loi Hamon. La loi Hamon.
02:31 Là, le décret vient de sortir, la résilation en trois clics. J'ai envie de vous dire peut-être que demain, avec cette digitalisation, avec cette assurance à la demande qui va aussi arriver,
02:41 on achètera peut-être son assurance comme on achète une paire de baskets ou une chemise. Online, on verra. En tout cas, ce sera probablement vrai sur le marché du particulier.
02:50 Sur le marché du corporate, le conseil spécifique pour les entreprises restera. Il a raison le président de la Métropole de Lime.
03:00 Le conseil et la proximité humaine restent essentielles. Le marché du particulier, c'est des risques déjà beaucoup plus simples.
03:08 Même si l'assurance reste complexe, je pense que dans les années à venir, il y aura un basculement full digital.
03:14 Deux sujets. La redéfinition du paysage de la distribution, c'est un sujet important et qui vous tient à cœur.
03:20 Et puis, la responsabilité des dirigeants pour clore cette émission. Mais commençons par cette redéfinition du paysage de la distribution.
03:28 Qu'est-ce que vous entendez par là ?
03:29 Alors, en fait, nous, on est courtier grossiste. Donc, on accompagne différentes typologies de courtier d'assurance. On accompagne beaucoup de courtiers généralistes et des courtiers spécialistes.
03:37 Donc, les courtiers généralistes, moi, c'est ma conviction. Ils souffrent aujourd'hui de la concurrence des banques assureurs, évidemment.
03:45 Très puissants, très présents géographiquement dans les territoires. Aujourd'hui, je ne suis pas certain de leur promettre un avenir très important.
03:53 Il faut qu'ils arrivent à se digitaliser. Ça, c'est une certitude. Nous, notre entreprise, on les accompagne.
03:59 Mais je pense que la digitalisation va probablement balayer une partie de cette profession.
04:04 Donc, il y a des solutions pour eux, évidemment. Il faut qu'ils se rapprochent. Il faut qu'ils se concentrent. Il faut qu'ils se professionnalisent d'un point de vue, justement, spécificité technique.
04:12 Et c'est probablement, en fait, ce basculement qui fera qu'ils résisteront, puisque les courtiers spécialisés, qui, eux, ont une dynamique de conseil sur une expertise particulière, résisteront probablement dans les années à venir.
04:25 Donc, c'est la spécialisation et ça va réduire le côté généraliste.
04:29 Exactement. Il va y avoir une forme de concentration. C'est ça. Inévitable. Il va y avoir donc de la spécialisation.
04:34 Et ensuite, cette spécialisation fera le lien avec cette dimension humaine qui, probablement, résistera, y compris probablement, à l'intelligence artificielle qui arrive.
04:43 Dernière question. Elle vous adresse. Elle est adressée finalement aux décideurs que vous êtes la responsabilité des dirigeants et son agilité, finalement, à s'adapter à la rapidité de la transformation.
04:54 Oui. Alors, il faut que notre profession ait une vision plus long terme. Voilà. Là, on parle de l'assurance dans 20 ans.
05:01 Beaucoup de nos confrères, beaucoup de notre profession restent, malgré tout, sur une vision court-termiste, une gestion de leur entreprise.
05:10 Un cabinet de courtage en France, c'est 150 000 euros de chiffre d'affaires. C'est 1,5 ETP moyen. Donc, vous voyez, c'est un chef d'entreprise, mais c'est un chef d'entreprise qui, aujourd'hui...
05:19 De petite taille. Et de petite taille. Voilà. La concentration fera qu'il y en aura moins. Le régulateur, de toute façon, pousse pour qu'il y en ait moins...
05:27 Bien sûr. ...parce que c'est de plus en plus compliqué, la réglementation de notre profession. Et donc, il faut avoir cette dynamique de long terme business.
05:33 Pour ça, il faut faire les bons choix, les bons choix stratégiques. La digitalisation, ça en fait partie. La spécificité et donc le conseil, ça en fait partie.
05:42 Bien sûr. Et ensuite, il ne faut pas voir, très souvent, qu'une rémunération de court terme. Voilà. Il faut se projeter...
05:49 Et donc, une stratégie à long terme. Exactement.
05:51 Merci, Jérémy Sebag, d'être venu sur notre plateau... Merci à vous. ...pour cette belle émission Smart Assure, riche, extrêmement documentée.
06:00 Merci à vous. Je rappelle que vous êtes le cofondateur du groupe de courtage SPV Assurance, à l'origine de cette belle émission Smart Assure.
06:08 Je vous dis bon vent et à très très bientôt. Merci à vous. Merci pour vos messages et votre fidélité. Bye bye.
06:14 (Musique)
06:22 Ce programme vous a été présenté par SPV Assurance. Plus de vie dans l'assurance.
06:28 (sonnerie)