Le Grand J.T. des Territoires du 10 juin 2023

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Transcript
00:00 [Générique]
00:28 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:31 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:34 Elles sont de retour depuis la fin de la pandémie,
00:36 les nuisances causées par le trafic aérien en reprise plus belle.
00:40 À proximité de l'aéroport Charles de Gaulle,
00:42 des habitants tentent de limiter leur impact, nous expliquera,
00:46 via 95, dès le début de ce journal.
00:49 Des bornes communiquantes pour prévenir les incendies,
00:52 la rédaction de TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest,
00:55 nous fera découvrir ce nouveau dispositif déployé
00:59 pour la première fois en France à l'approche de l'été.
01:02 Un concert de métal dans la cour de l'école,
01:05 LMTV Sart nous racontera l'histoire d'un drôle de projet éducatif,
01:09 de la musique saturée pour casser quelques idées reçues.
01:12 Et puis en fin d'édition, nous irons tutoyer les nuages dans les Vosges
01:16 avec une compétition amateur de parapente,
01:19 de très très belles images à découvrir en fin de ce journal donc.
01:24 Ce sont des bruits qui ne trompent pas quant au retour au monde d'avant.
01:28 Un peu plus de 3 ans après le début de la crise sanitaire,
01:30 le trafic aérien repart à la hausse partout dans le monde.
01:34 Conséquence, les nuisances du secteur ont fait elles aussi leur retour.
01:39 Exemple dans le Val d'Oise où des habitants se mobilisent
01:42 pour tenter d'obtenir une réduction du nombre de vols quotidiens.
01:46 Reportage et explication de la rédaction de Via 95, regardez.
01:52 Des avions, matin, midi et soir, 365 jours par an,
01:57 c'est le quotidien de cette habitante de la vallée de Momorancy.
02:01 Des avions qui passent au-dessus de son jardin à un rythme soutenu.
02:06 On a un avion toutes les minutes, minutes et demie aux heures de pointe
02:10 et dans le meilleur des cas, un espacement de 3 à 5 minutes entre deux avions.
02:15 C'est à peu près 430 avions par jour.
02:19 Du bruit mais aussi de la pollution qui deviennent difficilement supportables
02:23 avec l'arrivée des beaux jours.
02:25 C'est un peu comme le supplice de la goutte d'eau,
02:27 ces avions qui passent sans cesse.
02:29 Je sais que moi ça décourage la famille de manger dehors.
02:33 Quand on veut faire un barbecue, en général mes enfants me disent
02:37 au bout de 5 minutes "on rentre parce que c'est insupportable".
02:40 Pouvoir ouvrir ses fenêtres et faire rentrer un peu d'air frais.
02:44 Ici, on fait rentrer des particules ultra fines,
02:47 des résidus de kérosène imbrulés, c'est formidable.
02:50 Il y a bien eu un court répit pendant la crise Covid,
02:53 mais cette année, le trafic est revenu à son niveau de 2019.
02:57 Et il devrait même continuer à augmenter.
03:00 Alors pour cette association de riverains d'aéroports,
03:03 il n'y a qu'une solution, limiter les mouvements d'avions.
03:07 En 2019, on avait à peu près 500 000 mouvements d'avions dans l'année.
03:13 On souhaite que ce nombre soit réduit à 440 000,
03:17 soit une baisse d'environ 12% du trafic.
03:20 Le 9 mai dernier, associations et élus ont rencontré le ministre des Transports,
03:24 qui s'est engagé à étudier le plafonnement des vols,
03:27 ainsi que les horaires de couvre-feu.
03:30 Mais les associations restent prudentes et attendent de voir la mise en place
03:34 de mesures concrètes, comme aux Pays-Bas,
03:37 où l'aéroport d'Amsterdam a récemment plafonné son trafic
03:40 en dessous du niveau d'avant-Covid.
03:43 Voilà, et s'il y a bien malheureusement un autre domaine
03:48 où les choses se sont accélérées depuis la fin du Covid,
03:51 c'est le nombre d'incendies en forêt.
03:53 Et pour tenter de ne pas revivre les feux de l'été dernier,
03:56 les collectivités locales multiplient les initiatives.
03:59 Dernier exemple, en date, en Gironde,
04:01 où une commune vient d'installer des bornes communiquantes
04:04 à l'entrée de son massif forestier.
04:07 La première en France, vous allez le voir, objectif,
04:10 interpeller les promeneurs et les passants en leur donnant
04:13 quelques informations utiles.
04:15 Précision de Diane Douzier pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
04:18 - Si vous circulez à vélo sur la presqu'île du Cap-Ferré,
04:22 tendez l'oreille.
04:24 - Notre massif forestier est fragile.
04:26 Il est interdit de fumer, d'utiliser du feu,
04:29 de pratiquer le camping isolé.
04:31 - Ce n'est pas votre conscience qui vous rappelle à l'ordre,
04:34 mais bien cette borne communiquante.
04:36 Munie d'un détecteur de mouvements,
04:38 elle délivre des messages de prévention lorsqu'elle détecte
04:41 votre présence à 3 m, des messages adaptés en temps réel,
04:44 en fonction du niveau d'alerte.
04:46 Une première en France, plutôt bien accueillie par ses passants.
04:49 - Super.
04:51 Ça n'empêchera pas les gens de mettre le feu, malheureusement,
04:54 ni de fumer, ni quoi que ce soit.
04:56 À l'époque où nous vivons, vu les incivilités,
04:59 ça va être compliqué, mais c'est bien.
05:01 - Au moins, quand les gens rentrent dans le massif forestier,
05:04 il y a une réduction du risque.
05:06 S'il est autorisé, pas autorisé.
05:08 Il faut savoir qu'en fonction des risques,
05:10 notamment le risque sévère, juste sévère, en orange,
05:13 le massif forestier n'est interdit que de 14h à 22h.
05:16 Au moins, là, cette borne, il y a beaucoup plus de réactivité.
05:19 Comme ça, à 14h, elle délivre le message,
05:21 comme quand on est en risque sévère.
05:23 - 8 bornes fonctionnant à l'énergie solaire seront installées
05:26 dans le massif forestier sur toute la commune de Lèches-Cap-Ferré
05:29 d'ici l'été.
05:31 - On va avoir des bornes sur des carrefaux de pistes cyclables
05:34 en forêt.
05:36 - Ces bornes ont été financées pour moitié par des subventions.
05:39 Au total, la commune de Lèches-Cap-Ferré a investi 200 000 euros
05:42 dans la lutte contre les incendies.
05:44 - Et évidemment, on ne le répétera jamais assez,
05:47 soyez vigilants lors de vos balades en forêt cet été.
05:50 Arnaud Montebourg était l'invité jeudi matin de l'émission
05:53 "Face au territoire" sur TV5Monde.
05:56 L'ancien ministre de l'économie et désormais entrepreneur
05:59 s'est notamment exprimé sur la situation économique du pays.
06:02 Regardez cet extrait de son interview.
06:05 - D'une certaine manière, je ne peux que me réjouir,
06:08 d'une part, des 50 milliards du plan France Relance
06:12 qui permet de financer la renaissance de l'industrie.
06:15 On ne peut que se réjouir qu'il y ait des investissements étrangers
06:18 sur le territoire national.
06:20 Mais en vérité, l'objectif pour la réindustrialisation décarbonée
06:24 de notre pays, c'est l'équivalent, disons les choses,
06:28 c'est l'équivalent de relocaliser entre 50 et 70 milliards
06:34 de chiffres d'affaires sur notre territoire.
06:37 Donc c'est entre 500 et 1 000 usines,
06:40 celles qu'on a perdues dans la grande crise de 2008-2009,
06:43 qu'on n'a pas retrouvées, là où les Allemands ont préservé,
06:47 ont mis du chômage technique, du quoi qu'il en coûte,
06:49 avant l'heure du Covid, ils avaient fait ça,
06:51 ils payaient les ouvriers, enfin les usines qui n'avaient rien à faire,
06:54 mais nous on les a mis à la casse et eux ils les ont gardées.
06:57 Conséquence, ils ont 23% du PIB consacré à l'industrie.
07:03 Donc, attendez, ces 50 à 70 milliards de relocalisations,
07:07 on ne le fera pas avec seulement l'État.
07:10 On le fera avec les milliers de PME sur le territoire
07:13 qui ont des projets dans leur carton,
07:15 qui ne sont pas financés par le système bancaire,
07:17 donc il va falloir réformer le système bancaire,
07:19 qui ne sont pas aujourd'hui dans la tête des entrepreneurs
07:23 en mesure de faire naître, et où il n'y a pas,
07:26 parce qu'il y a des problèmes de recrutement considérable,
07:28 parce qu'on n'arrive pas aujourd'hui à recruter déjà dans les industries existantes
07:32 comme on va faire pour la nouvelle agriculture, la nouvelle industrie.
07:34 – Face au territoire, avec Arnaud Montebourg,
07:36 est à voir ou à revoir sur le site internet de TV5MONDE
07:39 et des partenaires de l'émission
07:41 Ouest France, Nice matin, 20 minutes, La Montagne,
07:44 le magazine Le Point et France Antille.
07:46 France Antille, justement, parlons-en avec cette nouveauté pour le quotidien.
07:51 À partir du 20 juin prochain, le journal sera de nouveau imprimé
07:54 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
07:56 Le groupe vient d'acquérir une toute nouvelle presse entièrement numérique
08:00 qui lui permettra d'imprimer également les journaux nationaux.
08:03 Les détails avec ce reportage de Christophe Rigaud.
08:06 Il y a un an, France Antille installait une toute nouvelle imprimerie numérique en Martinique.
08:12 Aujourd'hui, sur ses palettes, c'est au tour de la Guadeloupe
08:15 de voir arriver cette presse flambe en oeuvre.
08:19 France Antille pourra désormais imprimer sur place son journal
08:22 grâce à cette machine dernier cri.
08:25 Une nouvelle imprimerie qui permettra de conforter
08:28 la présence d'une presse locale papier dans les Antilles.
08:31 Nous sommes un lien social. Je prends l'exemple en Guyane.
08:34 Nous avions arrêté le papier.
08:36 Quand on l'avait repris, le papier était arrêté.
08:39 On l'a relancé il y a à peu près 3 mois.
08:41 Donc on sort un hebdo et on vend 2500 journaux toutes les semaines.
08:45 Donc ça veut bien dire qu'il y a une appétence.
08:47 L'arrivée de cette imprimerie entièrement numérique
08:50 va également permettre à France Antille de se développer
08:53 en plus de son édition locale.
08:56 On va imprimer toute la presse nationale.
08:58 On va imprimer jour J, Le Monde, Les Echos, Le Parisien, L'Equipe,
09:04 tous les journaux nationaux qui étaient acheminés 2 fois par semaine par avion.
09:10 Installer cette presse venue des Etats-Unis en Guadeloupe
09:13 a également été un défi logistique.
09:16 A la manœuvre pour convoyer, déballer et assembler la presse,
09:20 il y a cette entreprise spécialisée dans le transport maritime.
09:24 Savoir faire à la fois dans la partie technique,
09:26 c'est-à-dire déballer, approcher sur le site de production,
09:30 mais également dans une expertise douanière,
09:32 qui est quelque chose d'important car il faut respecter l'ensemble des procédures,
09:37 voire même et surtout conseiller notre client.
09:40 Après une période de tests,
09:42 la nouvelle imprimerie numérique de France Antille
09:44 devrait sortir ses premières éditions à partir du 20 juin prochain.
09:49 Ils sont les contrôleurs de la Marine Nationale,
09:52 les "Getteurs Sémaphoriques", c'est leur nom,
09:54 exercent un métier méconnu du grand public,
09:57 mais néanmoins essentiel pour la sécurité des côtes françaises.
10:00 Et c'est pour mieux faire connaître cette profession
10:03 que des portes ouvertes étaient organisées il y a quelques jours dans le Finistère,
10:07 objectif à tirer les candidats pour pallier les difficultés de recrutement.
10:11 Un sujet de Maël Delmure pour TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
10:15 Du haut de leur vigile, les "Getteurs Sémaphoriques"
10:20 ont comme mission de surveiller les espaces maritimes, aériens et terrestres
10:25 afin d'assurer leur mission de défense maritime nationale.
10:28 - Des sémaphores, il en existe 58 en France,
10:30 qui sont implantées sur les points stratégiques du littoral français.
10:33 En Atlantique, nous comptons 25 sémaphores
10:36 qui sont réparties depuis Saint-Ca jusqu'aux sémaphores de Sokoa à Saint-Jean-de-Luz.
10:41 La particularité de la façade atlantique, c'est d'avoir des sémaphores insulaires,
10:44 comme celui du Stif à Ouessant.
10:46 Face à des difficultés de recrutement et une méconnaissance du métier de "Getteur",
10:56 la Marine nationale a organisé une journée porte ouverte
10:59 dans six sémaphores insulaires du Finistère.
11:02 - Nous avons trouvé pertinent d'ouvrir les portes aux jeunes publics insulaires
11:06 qui ont peut-être peu de connaissances sur les missions des sémaphores sur leur île.
11:12 Dans le cadre du recrutement local, cette option permet à une jeune recrue
11:17 de se positionner près de son domicile
11:19 afin d'avoir une première expérience au sein de la Marine nationale.
11:21 Un contrat de 4 ans mis en place par l'armée
11:24 afin de permettre aux soldats de choisir leur affectation le temps de ce premier contrat.
11:28 L'objectif, recruter des jeunes insulaires entre 17 et 30 ans comme Loïc.
11:32 - On en parlait déjà quand on avait vu les affiches dans le bourg,
11:36 et puis on se disait pourquoi pas aller voir tous ensemble,
11:39 peut-être intégrer ces deux-trois.
11:41 J'ai jamais eu l'idée de faire l'armée même quand j'étais jeune,
11:44 ça ne me dit rien du tout, mais là, plus les années passent,
11:48 et puis on se dit pourquoi pas changer de style de vie.
11:51 Une première journée porte ouverte réussie selon l'état-major
11:54 qui envisage de réitérer l'opération séduction l'année prochaine.
11:58 - Voilà, et elle aussi doit sûrement vous être inconnue.
12:01 La pilotine est un navire puissant à la fonction particulière
12:05 de transporter des pilotes spécialistes des entrées et des sorties de port à bord des ferries.
12:10 Comme vous le voyez sur ces images de nos partenaires en Corse,
12:14 télépayser un bateau est un métier atypique, non sans risque.
12:18 Écoutez ces précisions recueillies par Maë Poupard et Paul Claré.
12:22 - Alors notre métier consiste à faire entrer des bateaux ici
12:26 sur la station de l'île Rousse et de Calvi.
12:29 C'est des bateaux à partir de 60 mètres, tout ce qui est yachts
12:33 ou navires de plaisance et surtout de commerce, et les faire entrer en sécurité.
12:39 - C'est surtout des bateaux qui sont très puissants
12:42 pour affronter les mauvaises conditions météorologiques.
12:46 Ce sont des bateaux qui sont relativement sables,
12:48 qui permettent de passer du portique que vous voyez à l'échelle de pilote
12:52 et qui nous amènent à bord en toute sécurité.
12:55 - Des bouteilles de vin par centaines repêchées dans un étang,
12:59 il ne s'agit pas d'un trésor sous-marin mais d'une expérimentation gustative.
13:03 Dans l'eau, des vignerons et austréliculteurs se sont alliés
13:07 pour créer de nouvelles saveurs grâce à cette technique de vieillissement très originale.
13:12 Pour l'occasion, 600 bouteilles ont été conservées 6 mois durant sous l'eau.
13:17 Une expérience visiblement réussie, comme ont pu le constater Isaac Barry
13:21 et Manon Scardzello pour la rédaction de Via Occitanie.
13:25 - Des bouteilles dans l'étang de Lecate,
13:27 non pas pour envoyer un message mais pour modifier le goût du vin.
13:31 - Là on est en train de sortir les bouteilles de nos amis vignerons
13:36 que l'on a immergées il y a 6 mois.
13:38 Et voilà, là on est en train de découvrir un peu le trésor.
13:43 Une initiative de 10 vignerons de canet en roussillon et de 2 austréliculteurs au doigt.
13:49 - Ça nous permet de faire le lien entre deux métiers qui sont assez similaires
13:53 mais on ne travaille pas dans les mêmes éléments mais juste à côté.
13:57 Et du coup je pense que ça va être très intéressant de mêler les deux.
14:00 Mêler terre et mer, c'est le but de cette expérience.
14:04 A la recherche de nouvelles saveurs, plus de 600 bouteilles ont été récupérées.
14:08 Un goût différent par rapport aux bouteilles habituelles
14:11 liées aux nouveaux paramètres de vinification.
14:14 - C'est la température par rapport à la même bouteille qui a été conservée de manière classique.
14:19 La bouteille en mer a été conservée à basse température.
14:21 Deuxième effet c'est la pression, elles sont à 5 mètres de profondeur
14:24 donc à à peu près 1 bar de pression.
14:26 Le troisième effet c'est le ballon de l'eau,
14:28 c'est-à-dire que les bouteilles sont sans cesse en mouvement dans l'eau.
14:31 La dégustation des bouteilles accompagnées d'huîtres semble être un succès.
14:36 - Ça se déguste très bien, on a une belle fraîcheur, une belle attaque.
14:41 Le public quant à lui pourra déguster les vins le 25 juin prochain à Canet-en-Roussillon.
14:46 - Voilà !
14:48 Le monde nautique encore dans ce journal
14:51 qui se met lui aussi progressivement à la révolution électrique.
14:54 Sur le lac du Bourget, les moteurs thermiques de bateaux de croisière
14:58 viennent ainsi d'être remplacés.
15:00 Une décarbonation qui s'inscrit bien entendu dans une démarche d'environnement.
15:05 Les précisions de Manon Toiti pour la chaîne 8 Montblanc sur place.
15:09 Après six mois de chantier, l'Hydra-X est prête à repartir,
15:14 mais cette fois-ci avec un moteur électrique.
15:17 Le bateau pourra désormais naviguer de manière décarbonée.
15:20 C'est un projet qui s'inscrit dans une démarche de transition écologique.
15:24 - La plupart des bateaux qui ont un anneau sur le lac du Bourget,
15:28 en une place de port, sont carbonés.
15:30 Ils ont des moteurs, il y a très peu qui ont des moteurs électriques,
15:33 ça doit représenter 1%.
15:35 Donc évidemment, il faut prévoir ce qui se passera dans 10 ans,
15:39 dans 15 ans, dans 20 ans.
15:41 Comment ces bateaux seront remplacés petit à petit ?
15:44 D'abord, il faut qu'il y ait une offre,
15:46 il faut que les gens puissent acheter des bateaux qui soient décarbonés.
15:49 Parmi les 3000 bateaux du port, près d'une trentaine sont obsolètes chaque année.
15:53 Jusqu'ici, les propriétaires n'avaient pas de réelle solution pour s'en débarrasser.
15:57 Depuis peu, un centre de déconstruction a ouvert à Chambéry.
16:02 - La collecte du bateau est à la charge du propriétaire
16:06 qui le ramène à des centres de déconstruction,
16:08 que nous avons agréés avec l'Etat.
16:10 Et la déconstruction en elle-même est gratuite.
16:13 - Mais ces nouveautés s'accompagnent aussi par des changements d'usages.
16:16 La grande majorité des plaisanciers sont propriétaires,
16:19 mais ne naviguent pas tout au long de l'année.
16:22 D'autres offres émergent, comme les boat clubs,
16:24 avec des réservations de bateaux à la journée.
16:27 - Le bateau, lieu que je l'utilise peut-être 10 jours par an pendant mes vacances,
16:31 lui va être utilisé pendant 3-4 mois,
16:34 puisque d'autres personnes vont faire comme moi.
16:36 Donc c'est une solution qui avance, un peu lentement,
16:40 mais qui avance et qui va certainement aider à libérer des places dans les ports,
16:44 à permettre à plus de personnes d'aller sur l'eau, ce qui est très important.
16:47 - Pour l'instant, aucune mesure gouvernementale ou préfectorale
16:50 n'impose d'en finir avec les moteurs thermiques.
16:52 L'investissement pour la décarbonation des bateaux de la compagnie du Lac
16:56 s'élève à 3 millions d'euros.
16:58 Dès septembre, la moitié de sa flotte sera électrique.
17:02 - Faire du vélo tout en restant allongé, l'expérience peut paraître étonnante.
17:07 C'est pourtant à cet exercice que s'adonnent en ce moment même
17:11 des volontaires à la Clinique Spatiale de Toulouse.
17:14 Une expérience qui vise à reproduire les conditions de séjour dans l'espace
17:18 et à tester les bénéfices d'une activité physique en apesanteur.
17:22 Pour cette étude, ces participants, comme vous le voyez sur ces images
17:25 de nos partenaires de la Dépêche du Midi, doivent rester couchés
17:29 et écouter bien pendant deux mois.
17:31 Les précisions au micro de Manon aussi.
17:34 - Dans l'espace, il n'y a pas de gravité.
17:36 On parle d'impesanteur ou de microgravité.
17:38 Et cette centrifugeuse va recréer une gravité artificielle.
17:43 Et donc, on essaye de voir s'il faire un exercice en état de gravité artificielle
17:47 peut permettre de lutter contre les effets négatifs de l'impesanteur.
17:51 - L'exercice de vélo est quand même assez difficile.
17:53 C'est tous les jours le même exercice. C'est vraiment ça qui est le plus dur.
17:55 C'était l'occasion, à notre niveau finalement, de participer à cette recherche.
18:00 Se dire que ça pourra servir peut-être aux astronautes d'une part.
18:04 Et puis finalement, il y a aussi tout un impact.
18:06 La recherche spatiale ne sert pas que pour le spatial,
18:08 elle sert aussi sur Terre finalement.
18:10 - Il est l'une des représentations emblématiques de l'histoire esclavagiste en Martinique.
18:15 Le Negu Bwosiwo est devenu aujourd'hui un personnage phare du carnaval sur l'île.
18:20 Figure de liberté mais aussi d'expression, il fait l'objet d'un projet photographique,
18:25 pour le moins un évocateur.
18:27 Le sujet de Sandrine Claude et de José Elouah pour Via ATV sur place.
18:31 Pour se métamorphoser en égro-sirop, quelques étapes sont à respecter.
18:42 Pas question de s'enduire directement du sirop de batterie
18:47 pour faire tenir le fameux liquide noirâtre.
18:50 Les corps doivent d'abord être couverts de charbon.
18:53 À peine travesti, Eva se sent immédiatement comme transportée.
19:00 - L'essence lame des anciens nègres marrons est montée.
19:04 Je me suis sentie vraiment puissante.
19:06 Donc là, c'est vrai que ce n'est pas une tenue que j'ai l'habitude d'arborer.
19:09 Mais je me sens bien et je ne me sens pas dénudée.
19:12 Je suis habillée.
19:15 - Leuil expert du photographe, les modèles prennent la pose.
19:18 Marais têtes posées et chaînes en main,
19:20 les jeunes femmes se prêtent à l'exercice
19:22 dans une atmosphère empreinte de fortes émotions.
19:25 Le spot du shooting n'a pas été choisi au hasard.
19:31 Le paysage est aride, fortement exposé au soleil,
19:34 à l'image des dures conditions de vie des esclaves.
19:37 C'est au prêcheur que le personnage du nègre gros sirop
19:40 aurait vu le jour il y a plus de 20 ans.
19:43 - Le nègre marron a d'abord un hommage aux nègres marrons
19:46 qui utilisaient l'enduit pour fuir les colonisateurs.
19:49 Et il est devenu au fil des années symbole de liberteurs martiniques.
19:52 - La liberté qui a pu être arrachée par les nègres marrons,
19:55 c'est dû à un long cheminement intérieur,
19:58 un processus intérieur qui leur a permis de surmonter leurs obstacles,
20:01 soif de vie, de se libérer, tout simplement de se libérer.
20:04 Et ils se sont eux-mêmes sauvés la vie.
20:07 - De magnifiques clichés que le photographe espère pouvoir bientôt exposer.
20:10 En attendant, ils peuvent être admirés sur les réseaux sociaux.
20:13 - Du métal à l'école, il n'est pas question ici de matière, mais de musique.
20:16 Dans la Sarthe, un projet pédagogique a permis de faire découvrir aux élèves
20:19 ce style musical et par la même occasion de briser bruyamment
20:22 quelques idées reçues.
20:25 Pour clôturer cette initiative, un concert a été organisé.
20:28 Doigts levés et cheveux au vent, les enfants ont pu profiter
20:31 d'un moment atypique à l'école.
20:34 - C'est un moment qui a été très important pour nous.
20:37 - Les enfants ont pu profiter d'un moment atypique à l'école.
20:40 Anthony Piton et Florian Vosniak pour LMTV Sarthe.
20:43 (musique)
20:46 - Leur musique fait bouger les têtes à l'école d'armage.
20:49 Concert exceptionnel de Cryogénica Lexision.
20:52 Le groupe de Death Metal fait l'unanimité dans le public.
20:55 - Ça va vite, ça fait du bruit, tout ça.
20:58 C'est fort.
21:01 - C'est génial.
21:04 (musique)
21:07 - Du son saturé, des guitares distordues et des voix gluturales.
21:10 Une ambiance inédite dans une cour d'école.
21:13 - J'en ai vu quelques-uns qui étaient un peu timides au départ
21:16 et qui ont commencé à danser, bouger les épaules.
21:19 J'ai trouvé ça génial. Ils ressentent des choses.
21:22 - On a pu échanger autour du metal extrême, leur expliquer
21:25 que comme un manga, il y a des démons, des sorciers.
21:28 Chaque groupe a un style de musique.
21:31 Le but était de vulgariser le metal extrême pour les enfants.
21:34 - Une vulgarisation qui s'inscrit dans un projet scolaire.
21:37 Le Death Metal, c'est le fil rouge.
21:40 Il sert de point d'entrée pour des leçons en classe
21:43 tout en faisant tomber la barrière des préjugés.
21:46 - On a enlevé ce côté un peu diabolique.
21:49 Il y a différents courants.
21:52 Le volet satanique prend peu de place dans le metal
21:55 par rapport à tous les autres groupes.
21:58 C'était aussi montrer aux parents que ça s'écoute.
22:01 On a pas mal de parents qui en écoutent déjà.
22:04 - Et maintenant, ce sont les enfants qui s'y mettent.
22:07 Certains d'entre eux sont devenus cette année de vrais métalleux.
22:10 - Allez-y, on va passer au projet éducatif.
22:13 Beaucoup moins bruyant, celui-ci.
22:16 A Limoges, le prix littéraire Mosaïque,
22:19 fait cette année.
22:22 - C'est un projet qui est très bien fait.
22:25 - A Limoges, le prix littéraire Mosaïque,
22:28 fait cette année sa 10e édition.
22:31 Ouvert aux écoliers, collégiens et lycéens,
22:34 ce concours permet d'initier les élèves à l'écriture de textes.
22:37 Une introduction au slam qui vise à donner le goût
22:40 de la lecture et de la prise de parole en public.
22:43 Le travail de toute une année était ainsi présenté
22:46 sur la scène de l'opéra de Limoges.
22:49 Images et réactions recueillies par Alain Dreou.
22:52 - Je suis très contente de venir sur scène.
22:55 On a plein d'enfants qui ne veulent pas venir sur scène.
22:58 Cette année, ça commence à mûrir.
23:01 Beaucoup nous disent que ça leur a appris à parler en public,
23:04 à mieux parler en classe.
23:07 - On m'a donné beaucoup de conseils.
23:10 Je suis contente parce que je vais en ressortir
23:13 avec plus de connaissances qui me serviront plus tard.
23:16 - Prenons de la hauteur, beaucoup de hauteur même,
23:19 et on va faire un petit tour de la Vosges.
23:22 On a organisé ce journal avec une compétition amateur
23:25 de parapentes organisée il y a quelques jours dans les Vosges.
23:28 L'occasion, vous allez le voir, de faire le plein
23:31 de sensations fortes et de découvrir de magnifiques images aériennes
23:34 dans ce sujet de Louise Hamounda et de Mathilde Albert
23:37 pour Vosges Télévisions.
23:40 (Générique)
23:43 - Et si l'on prenait un peu de hauteur
23:46 on aurait une hauteur de 1,2 m d'altitude
23:49 entre les Vosges et le Haut-Rhin.
23:52 Il y a une dizaine de jours, sous une météo capricieuse,
23:55 une vingtaine de parapentesistes ont volé au-dessus
23:58 de ces montagnes pour un challenge amateur.
24:01 Point de départ au Drumond sur le col de Buissant.
24:04 - Ça fait un an et demi que je vole.
24:07 J'ai beaucoup volé.
24:10 Ce qui fait l'expérience du pilote, c'est la pratique.
24:13 - Tu aimerais faire de la compétition ensuite ?
24:16 - C'est une idée.
24:19 J'aime plus pratiquer le parapente pour le loisir.
24:22 - Car cette compétition n'en est pas vraiment une.
24:25 La Ligue Grand Est de vol libre a organisé cette première rencontre
24:28 pour inciter les jeunes pilotes à progresser.
24:31 - On va faire un start en entrée par rapport à une balise
24:34 qui se trouve ici.
24:37 - Aujourd'hui, on avait des gens qui commencent la compétition
24:40 et on va faire un parcours très gentil.
24:43 On est à 10 km.
24:46 D'habitude, on fait 40-50 km.
24:49 Lorsque je fais des compétitions avec les meilleurs pilotes
24:52 allemands, suisses, je suis sur 100 km.
24:55 - C'est bon, ça va les gars ?
24:58 - On va leur apporter la technique de comment faire une compétition.
25:01 Avant, pendant et après.
25:04 On leur apporte aussi le côté convivial.
25:07 Ils voient que c'est sympa et ça leur donne envie d'aller plus loin.
25:10 Pour aller plus loin, il faut encore passer un brevet.
25:13 - C'était comment ?
25:16 - C'était court, mais bien.
25:19 - Vu les conditions ?
25:22 - Là, ça va forcir.
25:25 On aurait pu rester encore des heures.
25:28 - Malgré un vent un peu trop fort et si tous n'ont pas le niveau
25:31 des compétitions officielles, ces pilotes auront partagé
25:34 le plaisir des airs.
25:37 Notre journaliste en a fait l'expérience.
25:40 On vous laisse en profiter.
25:43 - C'est la fin de cette édition.
25:46 Merci d'avoir suivi ce Grand JT des Territoires.
25:49 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:52 Au revoir à tous.
25:55 ...
25:58 ♪ ♪ ♪

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