Le meilleur d'ORLT du samedi 3 juin 2023 avec Hélène Darroze !

  • l’année dernière
Hélène Darroze nous a fait l'honneur de quitter un instant l'un de ses restaurants pour refaire sa télé au côté d'Eric Dussart et Jade. Au menu : son avenir dans Top Chef, sa timidité ou encore ses multiples anecdotes avec des personnalités ! Une recette succulente.

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Transcript
00:00 On dit que vous arrêterez Top Chef à l'issue de la prochaine saison qui sera votre dixième dans ce programme. Vrai ou faux ?
00:04 Alors pour l'instant c'est que de l'intox parce que le sujet n'a pas été abordé encore avec la production.
00:10 Mais vous y réfléchissez déjà ?
00:12 J'avoue que la formule de l'année dernière qui était un peu plus légère en temps m'a plutôt séduite.
00:20 Parce que c'est vrai que quand j'ai commencé Top Chef j'avais juste deux restaurants Londres et Paris.
00:26 Aujourd'hui il y en a bientôt sept donc. Et ça prend du temps et voilà c'est des exigences.
00:33 Donc chaque année à cette époque aussi de toute façon c'est la même question.
00:37 Est-ce que j'y vais ? Est-ce que j'y vais pas ? Voilà.
00:39 Là vous n'avez pas le début d'une réponse encore ? Vous laissez le temps à la réflexion ?
00:41 Non pas du tout. Il faut qu'on discute. Il faut que je vois avec M6 et la prod ce qu'ils en pensent.
00:48 Vous pouvez trouver aussi pour aménager votre emploi du temps ?
00:50 Entre autres.
00:51 Vous avez un rythme de folie entre tous vos établissements et la télévision. C'est pas parfois un peu trop ?
00:56 Si. Des fois c'est un peu trop. Le problème c'est que j'aime ce que je fais. Donc voilà c'est ça le problème.
01:02 Vous êtes devenue l'un des personnages emblématiques de cette émission.
01:05 Et pourtant rien ne vous prédestinait à devenir entre guillemets un "people" Hélène Darroze.
01:09 Vous n'êtes pas du genre à vous mettre en avant. Il paraît même que pendant des années vous n'aimiez pas aller en salle dans vos restaurants.
01:15 Parce que ça vous stressait ?
01:16 C'est toujours le cas.
01:18 C'est toujours le cas. Oui oui.
01:20 Quand j'étais très jeune c'était un véritable stress. Les quelques fois où il a fallu que j'aille, j'allais vraiment aux toilettes avant.
01:30 J'étais tellement stressée que ça me rendait malade.
01:32 Aujourd'hui je continue à ne pas vraiment aller en salle.
01:37 C'est pour ça que j'ai fait d'ailleurs des cuisines autant à Londres qu'à Paris et même à Villalacoste qui sont ouvertes.
01:43 Parce que comme ça on peut me voir et venir me parler si on a envie.
01:46 Vous ne voulez pas franchir le rideau qui vous sépare de la scène ?
01:52 Quand j'étais jeune j'avais vraiment l'impression qu'on m'envoyait dans une arène.
01:57 Aujourd'hui c'est plus parce que quand on fait pour un il faut faire pour tout le monde et ça prend beaucoup de temps.
02:03 Moi j'ai toujours l'impression de déranger.
02:07 Je sais que ça fait très plaisir aux convives de voir le...
02:11 Oui ils sont plutôt dérangés de ne pas vous voir éventuellement.
02:13 Mais c'est pour ça qu'aujourd'hui c'est très bien parce que mes cuisines sont ouvertes et on me voit.
02:17 Donc si je suis là on me voit.
02:19 J'ai un peu résolu le problème et du coup je salue pratiquement toutes les personnes.
02:25 Cette timidité quand un MC vient vous chercher pour Top Chef, l'idée d'être exposée médiatiquement ça vous a pas effrayé ?
02:31 C'est ce que me disait mon papa tout le temps. Il ne comprenait pas pourquoi je ne pouvais pas aller en salle.
02:37 Par contre devant les journalistes, même sur des émissions de télévision, de radio, etc.
02:43 J'avais aucun problème. Pour lui c'était quelque chose...
02:47 C'est vrai qu'il y a un vrai paradoxe ?
02:48 Il y a un paradoxe, je l'admets.
02:50 A cette époque vous aviez 17 ans, vous ne pensiez pas encore vous orienter vers la cuisine et perpétuer la tradition familiale Hélène Darroze ?
02:56 Ah non pas du tout. J'étais plutôt une bonne élève à l'école.
03:00 Donc j'ai été programmée pour faire des études.
03:03 J'ai fait une école de commerce moi. Et c'est à l'issue de cette école de commerce, j'ai intégré les équipes d'Alain Ducasse.
03:10 Et c'est lui qui m'a poussée un peu derrière le piano.
03:14 Votre papa n'est plus là aujourd'hui, mais j'imagine sa fierté quand il a appris que vous aviez décroché 3 étoiles au Michelin pour votre restaurant à l'hôtel Connaught à Londres.
03:22 Ça a dû l'emplir de fierté.
03:24 A cette époque-là il était malade. Papa avait une maladie de Parkinson.
03:28 Alors il l'a entendu, il a compris que je l'avais parce que quand je l'ai appelé pour le lui dire, il m'a dit "ouh là là, maintenant il va falloir la garder, c'est le plus dur qui commence".
03:37 Mais je pense que dans l'heure qui a suivi, il l'avait plus ou moins oublié parce qu'il avait vraiment des problèmes de mémoire courte.
03:44 Autant il se souvenait du passé. Et dans sa tête je pense qu'il a vite oublié que j'avais 3 étoiles.
03:50 C'est comme ça. Mais il a eu ce petit moment quand même où il a réalisé et où il a été fier.
03:58 En fait vous avez combien d'étoiles avec tous vos établissements maintenant Hélène Darroze ? Vous arrivez encore à les compter ?
04:02 Oui ça va. On a 3 étoiles à Londres. Je dis "on" parce que c'est un travail d'équipe. Je ne suis pas toute seule à faire tout ça.
04:12 Donc on a 3 étoiles à Londres, 2 à Marseille et une à Villalacoste à côté d'Aix-en-Provence.
04:18 Une belle petite collection déjà. On dit que le jour où vous avez cuisiné pour les Chirac, vous avez eu la trouille de votre vie Hélène Darroze avec Bernadette Chirac.
04:26 C'est vrai. Ce n'est pas une remise en douce.
04:30 Qu'est-ce qui s'était passé ?
04:31 On était 3 ou 4 chefs à cuisiner ce repas. Moi je faisais le plat principal qui était du pigeon.
04:39 C'était la première fois que je faisais ça. C'était cuit comme un pote au feu et servi avec une sauce crémée au foie gras et des petits légumes.
04:50 Et M. Chirac en avait redemandé 2 fois. Il nous avait mis dans la merde. On n'avait pas prévu ça.
05:00 Avec lui il fallait toujours avoir double ration.
05:02 À la fin du repas, je ne vous dis pas dans quel état de panique j'étais. Il a fallu aller dans la salle et aller saluer Hélène Colle, Jacques Chirac et leurs épouses.
05:16 J'étais tétanisée. Il a presque fallu me traîner.
05:19 Mme Chirac se lève de table et elle arrive avec un doigt comme ça. Avec un air un peu sévère.
05:31 Elle dit "Qui est-ce qui a cuisiné le pigeon ?"
05:36 Alors moi vous vous rendez compte, j'étais liquéfiée.
05:40 Elle me regarde toujours un peu sévèrement et elle me dit "Vous savez que mon mari et moi, nous ne mangeons jamais d'oiseaux."
05:47 Je me suis dit "Mais qu'est-ce que je fais ?"
05:52 Ça on ne vous l'avait pas dit ? On ne vous prévient pas ?
05:54 Non. En tous les cas je tombe de haut. Je ne savais pas quoi répondre.
05:59 Et là elle sourit et me dit "Est-ce que mon chef peut vous appeler lundi pour avoir la recette ?"
06:04 Elle a joué avec mon air.
06:06 C'est vrai que Johnny était un peu jaloux parfois de votre complicité ?
06:10 Tu disais "Ah elle prend beaucoup de place Hélène Darroze."
06:13 Parfois c'est un petit mot.
06:17 Il m'en a des fois fait un peu voir.
06:20 Mais c'était toujours très gentil.
06:23 Johnny était très possessif avec Laetitia.
06:26 Il était toujours "Oui ma femme, oui ma femme, oui ma femme."
06:32 Et c'est vrai qu'il savait que Laetitia me confiait beaucoup de choses.
06:36 Il savait qu'on avait beaucoup de complicités l'une envers l'autre.
06:40 Et donc des fois ça la gassait un peu.
06:42 Elle vit à Los Angeles. Vous y allez assez rarement j'imagine.
06:45 Mais pour autant loin des yeux mais près du cœur.
06:48 Oui bien sûr.
06:51 C'est compliqué parce qu'il y a quand même un sacré décalage horaire.
06:56 Mais après c'est une fois de plus.
07:00 C'est comme on me dit "Mais comment tu fais pour tout marier ?
07:04 Entre ta vie de maman et ta vie de professionnelle qui est très intense."
07:10 Je suis toujours persuadée que ce n'est pas la quantité mais la qualité des moments qu'on passe avec les gens.
07:16 Et Laetitia c'est vrai qu'on se voit moins que quand elle était à Paris.
07:20 Mais tout ce qu'on fait ensemble c'est toujours des forts moments.
07:25 Est-ce que vous mangez parfois des cochonneries ?
07:28 C'est quoi des cochonneries ?
07:30 Des bonbons.
07:32 Des choses qui ne font pas très chef multi-étoilé.
07:34 Alors oui et je l'assume.
07:37 Mais quoi ?
07:39 J'ai vu des dragées américaines au chocolat et cacahuètes.
07:44 Ah oui, si vous me mettez un paquet sous le nez, je le fais mais je ne peux pas m'arrêter.
07:50 Quand je suis dans les aéroports, on passe là où on fait du shopping.
07:59 Et il y en a toujours des gros paquets qui pendent de partout.
08:03 Je me dis non, non, non.
08:05 Qui vous attendent.
08:06 J'essaye de résister.
08:08 Et ça, il y a les donuts.
08:10 C'est béni américain aussi gras que sucré.
08:12 C'est une marque particulière, mais il ne faut pas le dire.
08:15 Je crois qu'elle n'est pas en France encore.
08:18 C'est Krispy Kreme.
08:20 Ah, Krispy Kreme.
08:22 Donc ça veut dire qu'en plus de donuts, il y a de la crème.
08:24 Il y a beaucoup de crème.
08:26 C'est très industriel.
08:28 C'est super bon.
08:29 Donc on peut aimer cuisiner l'excellence et en même temps aller vers des plaisirs coupables.
08:32 Vous en êtes la plus parfaite démonstration.
08:34 Exactement.
08:35 Il y a d'autres choses.
08:36 Il y en a plein d'autres.
08:37 Vous parliez de marier au premier regard.
08:38 Vous ne vous diriez pas de vous inscrire pour trouver l'âme sœur, Hélène D'Arroz ?
08:41 Je ne sais pas s'il voudrait de moi.
08:43 Je ne sais pas.
08:44 Non.
08:45 Non.
08:46 Je ne me dirais pas d'ailleurs.
08:47 Le problème, c'est que la personne vous reconnaîtrait tout de suite.
08:50 La notoriété, ça fausse un peu le jeu des rencontres, non ?
08:53 Oui, oui, ça fausse un peu le jeu des rencontres.
08:55 Oui, oui, oui.
08:56 Mais bon, voilà, ça fait partie aussi du…
08:58 C'est vrai qu'on peut se dire, oui, pourquoi les personnes sont là ?
09:01 Mais bon, je prends les choses comme elles viennent.
09:04 Je suis une optimiste vraiment née.
09:08 Donc, du coup, je ne vois jamais de malveillance derrière.
09:13 Je vois toujours du bon sentiment.
09:15 N'empêche qu'une fois, l'un de vos amoureux, vous avez raconté ça,
09:18 était parti en courant quand on lui avait donné du "Monsieur D'Arroz".
09:21 Oui, ça s'appelle l'égo, non ?
09:25 Dans Top Chef, il y a parfois des candidats qui vous dragouillent un peu, Hélène.
09:28 Oui, il y en a un qui ne vous avait pas laissé insensible.
09:31 Est-ce que vous vous souvenez de Florian en 2009 ?
09:34 Ah ben, je me souviens très bien, visiblement.
09:37 Alors, ce candidat était clairement venu plus pour vous que pour le concours.
09:41 Eh bien, Florian, il ne se laisse pas impressionner par les trois loustiques.
09:45 Déjà que j'aimais son idée de trompe-l'œil,
09:47 je me rends compte que sa personnalité me plaît aussi.
09:50 Alors, attends, qui c'est que tu essayes de séduire en faisant ce joli plat ?
09:54 Je ne vais pas vous mentir, chef. C'est vous.
09:57 Si son trompe-l'œil est à la hauteur de sa promesse,
09:59 moi, je ne vais pas dire non à un bon garçon comme ça.
10:02 Je voudrais savoir qu'est-ce qui le motive à faire Top Chef.
10:04 C'était de vous voir, clairement, chef.
10:06 Dis donc, il avait fait monter la température dans la cuisine, celui-ci.
10:09 Vous avez toujours le sourire quand on réécoute Florian.
10:12 Oui, et puis de temps en temps, on s'envoie des petits messages comme ça.
10:15 Mais oui, bien sûr.
10:17 Mais si vous aviez un vrai coup de cœur pour un candidat,
10:19 ce serait un peu compliqué, non, vis-à-vis du règlement, j'imagine.
10:22 Est-ce que c'est marqué dans les contrats des jurés ?
10:24 Non, ce n'est pas marqué dans les contrats.
10:25 Après, il ne faut pas rêver, ils ont quand même 25 ou 30 ans de moins que nous.
10:29 Voilà, c'est...
10:31 Je n'ai jamais pensé à ça.
10:34 Puisque d'ici à quelques jours, vous allez ouvrir un nouveau restaurant,
10:37 dans un célèbre hôtel de Marrakech.
10:39 Vous n'aviez pas assez de boulot comme ça, Hélène Darroze ?
10:42 Mais il y a des raisons à ça.
10:43 D'abord, il y a la raison qui est mon équipe.
10:46 Ces gens-là ont besoin de projets, ils ont besoin de faire autre chose, etc.
10:49 D'être challengés, aussi.
10:50 Voilà, et donc, quand on vient me chercher, on vient les chercher.
10:54 Et c'est bien parce qu'ils participent à des choses formidables.
10:58 Et voilà, je le fais beaucoup pour eux, aussi.
11:01 Et puis après, quand il y a des beaux projets, voilà...
11:04 Est-ce que ça se refuse, un restaurant au Royal Mansour ?
11:07 Je ne sais pas, il faudrait peut-être être un peu fou, non ?
11:10 Cet hôtel, vous l'avez dit, c'est le Royal Mansour.
11:12 Enfin, hôtel, on devrait plutôt parler de palais des mille et une nuits.
11:15 C'est un endroit absolument magnifique.
11:16 J'imagine que ça a une saveur particulière de cuisiner dans un endroit de ce type.
11:20 Oui, alors là, je vais m'occuper du restaurant français et du restaurant marocain.
11:28 Et ce qui est génial, là, c'est que sur la cuisine du Maroc, en fait,
11:32 vous allez dire que je suis complètement inconsciente,
11:35 mais je ne la connais pas tant que ça.
11:37 Le Maroc, ce n'est pas un pays que je connais tant que ça,
11:39 que j'apprends du coup, maintenant, à découvrir.
11:42 Et du coup, cette cuisine, ben voilà quoi.
11:44 Je vais à la rencontre de femmes marocaines qui m'apprennent,
11:48 parce que la cuisine du Maroc, c'est vraiment une cuisine de femmes.
11:51 C'est vraiment une cuisine de transmission, une cuisine matriarcale.
11:55 Donc, je vais à la rencontre de ces femmes et je fais des rencontres.
11:59 Bien sûr, au niveau culinaire, super intéressante,
12:03 mais au niveau humain, c'est incroyable.
12:06 Et nous sommes toujours avec Hélène Darroze, de Top Chef France,
12:15 mais aussi de Top Chef USA.
12:17 Vous avez participé à la version américaine de Top Chef Hélène Darroze,
12:20 qui rassemblait les meilleurs candidats du monde.
12:22 Alors, c'est comment la production de cette émission ?
12:24 Ça ressemble à la France ?
12:26 Oui et non.
12:28 Moi, j'ai été super étonnée, parce que je me disais,
12:30 c'est en France qu'on a les meilleurs candidats.
12:33 Tout le monde doit nous envoyer le truc, etc.
12:36 Je me suis rendu compte que quand même, il y avait de très bons candidats ailleurs aussi,
12:39 un très bon niveau ailleurs.
12:45 Après oui, ça ressemble dans le sens qu'il faut passer 15 heures sur le plateau,
12:51 et dans sa loge, c'est long, il faut attendre.
12:55 Ça, ça ne change pas, c'est la même chose.
12:57 Ça ne change pas, c'est de la télévision.
12:59 Mais après, c'était très intéressant.
13:05 Le concept de Top Chef a séduit le monde entier.
13:09 Il y a d'autres émissions de cuisine qui, elles, sont restées plus confidentielles.
13:14 Et c'est peut-être mieux comme ça.
13:16 Vous allez voir, la jeune fille qui est à côté de vous,
13:19 nous a dégoté des programmes complètement dingues.
13:22 Bonjour Eva Kruever.
13:23 Bonjour Jade.
13:24 Bonjour Eva.
13:25 Je vous ai vues au bureau cette semaine, Eva,
13:26 et vous avez regardé des émissions culinaires vraiment bizarres,
13:28 des gens étranges.
13:29 Elle a regardé Cauchemar en cuisine.
13:31 Non, alors bien pire.
13:32 Vous allez voir.
13:33 Ce sont des émissions qui viennent du monde entier,
13:35 ou d'internet qu'on n'a pas eu encore ici en France.
13:38 Et c'est effectivement mieux comme ça.
13:40 Alors, Jade va vous donner des concepts.
13:42 Dites simplement si vous croyez ou pas que ça existe.
13:44 Et Eva corrigera votre copie.
13:46 Alors, une émission de cuisine où il faut mitonner de bons petits plats au milieu de serpents.
13:51 Est-ce que vous pensez que ça peut exister ou pas ?
13:54 Il faut cuisiner avec les serpents autour ?
13:56 Oui, il y a des serpents autour.
13:58 Non.
13:59 Alors Eva ?
14:00 Eh si, c'est vrai.
14:02 En fait, il s'agit d'un programme américain diffusé il y a quelques années
14:06 dans lequel les candidats devaient cuisiner dans des conditions extrêmes.
14:09 D'où le titre de l'émission qui est "Extreme Chef".
14:12 Arrêtez de craner avec cet accent, vous avez un excellent accent anglais Eva Corrigera.
14:16 Hi, nice to meet you.
14:18 C'est ainsi qu'ils ont dû préparer leurs plats avec des menottes
14:21 au milieu d'une tempête de sable d'une rivière.
14:23 Et vous l'avez dit Jade, les plus chanceux ont dû cuisiner au milieu de serpents à sonnette.
14:28 Vous pourriez faire ça vous, Hélène D'Aroos ?
14:29 Cuisiner au milieu de serpents à sonnette ?
14:31 Ah non, non, non. Pas du tout.
14:32 Alors là, non, non.
14:33 Je ne suis pas très courageuse.
14:36 Allez, autre concept délirant d'émission de cuisine, ou pas ?
14:39 Oui, alors "Tue ton repas".
14:41 C'est un programme culinaire dans lequel les candidats doivent d'abord tuer
14:45 ce qu'ils vont ensuite cuisiner.
14:47 Ça je pense que ça peut le faire ça.
14:49 C'est vrai.
14:50 Les participants à cette émission danoise devaient commencer par tuer
14:53 les produits qu'ils allaient cuisiner.
14:55 Dans une séquence par exemple, on voit les candidats munis d'un petit panier de légumes
14:59 assister à l'ouverture d'une porte de garage avec des poules.
15:02 Donc je vous laisse imaginer la suite.
15:04 On dit comme ça c'est horriblement cruel, mais en fait il s'agissait précisément
15:07 de dénoncer la souffrance animale provoquée par les élevages de masse.
15:11 Bon, ils n'ont rien inventé en fait.
15:12 Tuer ce que l'on va cuisiner, Maïté faisait déjà ça avec les anguilles.
15:15 Ah oui, c'est vrai.
15:16 C'est une mythique celle-là.
15:18 La souffrance animale.
15:19 Il y a eu une prise de conscience ces dernières années.
15:21 Évidemment, il y a un produit de votre région qui est, on est, pardon,
15:24 la plus parfaite illustration, c'est le foie gras.
15:27 Vous en servez encore du foie gras ou vous y avez renoncé pour cette raison ?
15:30 Non, moi j'en sers toujours, mais je sers un foie gras qui est,
15:33 c'est un foie gras de canard d'élande,
15:37 qui suit une charte et des règles d'élevage
15:43 qui sont respectueuses d'une culture déjà et de l'animal.
15:51 Est-ce qu'on trouve des plats 100% vegan dans vos établissements ?
15:54 Alors vegan, je ne sais plus ce que ça veut dire, mais ça veut dire sans oeufs, sans...
15:58 Sans aucune source animale ?
15:59 Non, non, non. Alors on peut être amené à le faire,
16:03 parce qu'il y a des fois, on nous le demande, mais ça n'est pas à la carte.
16:08 Du végétarien en revanche ?
16:09 Oui, végétarien, des plats... Moi j'adore le légume en plus,
16:12 donc il n'y a pas de problème là-dessus.
16:15 Allez, dernier vrai/faux de ce quiz sur les émissions de cuisine les plus folles.
16:19 Une émission de cuisine où le chef n'a pas le droit de parler
16:22 et doit se faire comprendre de ses commis seulement par des gestes.
16:26 Vous pensez que ça a pu exister ou pas ?
16:28 Je pense que oui, ça a pu exister.
16:30 Eva ?
16:31 Non, c'est faux, c'est même l'inverse.
16:33 C'était en Suède cette fois, il s'agissait d'une émission sur le web
16:36 nommée "Regular ordinary Swedish Meal Time",
16:39 mais qui n'a absolument rien d'ordinaire.
16:41 Niklas Lundberg, le chef, hurlait en énumérant les recettes,
16:44 en jetant les aliments de manière très agressive,
16:47 quitte à détruire les aliments, les emballages ou même la table.
16:50 Et comme on a tous envie d'entendre ça, j'imagine,
16:53 je vous ai fait le plaisir d'un extrait où il prépare des "Terror tacos".
16:56 Attention aux oreilles sensibles, il est très énervé.
16:58 Tomate, gurka, paprika, maïs, avocado, salto, pepper, chili, olive oil, panorama, ananas.
17:08 Il faut que ce monsieur consulte au plus vite.
17:10 Eva Crevert, le monsieur qu'on vient d'entendre, vous l'avez vu à l'image,
17:17 il avait l'air tout aussi énervé physiquement.
17:19 Oui, il fait peur.
17:20 Merci beaucoup Eva Crevert.
17:21 Merci à vous, à la semaine prochaine.
17:22 On reste à table avec Hélène Darroze.
17:24 Notre question signature, elle ne pouvait pas mieux tomber,
17:26 on la fait toutes les semaines, c'est la question fromage ou dessert ?
17:29 On refait la télé sur RTL.
17:31 Avec Jade et Eric Dussard.
17:33 [Musique]

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