Le gouvernement a annoncé vouloir lutter contre la fraude aux arrêts maladie. Dans son viseur, les professionnels de santé qui délivrent un nombre d'arrêts maladie très élevé par rapport à la moyenne ou des arrêts maladie de complaisance. Parmi les autres axes de lutte figurent aussi les arrêts de travail falsifiés, vendus sur les réseaux sociaux.
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00:00 Le gouvernement veut d'abord cibler les professionnels de santé qui délivrent un nombre d'arrêts maladie très élevé par rapport à la moyenne.
00:06 En fait, ils veulent freiner les arrêts maladie de complaisance, et notamment ce qu'on appelle les faux arrêts du lundi.
00:12 Le gouvernement veut aussi cibler les faux arrêts de travail qui sont vendus sur les réseaux sociaux comme Snapchat.
00:20 Vous allez voir en seulement quelques clics les propositions que l'on peut trouver.
00:24 Un arrêt maladie à 15, 20 ou 30 euros en fonction du mode de livraison choisi,
00:30 ou encore, vous le voyez, un arrêt de travail initial ou sa prolongation délivrée en seulement 15 minutes.
00:36 Alors évidemment, derrière ces faux arrêts de travail se cachent des escrocs qui usurpent l'identité de médecin
00:43 en utilisant des documents officiels vierges qui se sont procurés en sous-main ou bien des documents falsifiés.
00:51 Il faut savoir que cette fraude représente un préjudice de 5 millions d'euros pour l'assurance maladie,
00:57 un chiffre qui est en hausse, comme vous le voyez.
00:59 Et pour y faire face, le gouvernement a décidé de former 450 cyber-enquêteurs au sein de l'assurance maladie
01:08 qui vont pouvoir, grâce à des pseudonymes, répondre à ces petites annonces
01:15 et tenter de récolter des preuves pour faire condamner leurs auteurs.