Édition de la Nuit (Émission du 30/05/2023)

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Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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Transcript
00:00 Le gouvernement accélère contre la fraude sociale.
00:03 Un plan a été dévoilé par le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.
00:06 Chaque année, entre 6 et 8 milliards d'euros échappent aux caisses de l'Etat.
00:09 Les détails dans un instant.
00:11 La réforme des retraites va-t-elle être abrogée ?
00:14 Eric Coquerel a validé ce mardi la proposition de loi du groupe Yot.
00:17 Au grand désarroi du gouvernement, le texte sera voté à l'Assemblée le 8 juin prochain.
00:22 Emmanuel Macron recadre sa première ministre, Elisabeth Borne.
00:25 Cela fait suite aux propos tenus par la chef du gouvernement
00:28 qui avait décrit le Rassemblement National comme l'héritier de Pétain.
00:31 Pour le président de la République, ce n'est pas la méthode appropriée
00:34 pour combattre la politique du Rassemblement National.
00:36 Et enfin, Mohamed Aouas, condamné à un an de prison ferme sans mandat de dépôt
00:40 et écarté du 15 de France.
00:42 Le joueur de rugby était jugé ce mardi pour violence conjugale.
00:45 Il a reconnu les faits devant la justice.
00:47 Les précisions de notre envoyé spécial à la fin de ce journal.
00:51 [Générique]
01:04 Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver sur CNews pour l'édition de la nuit.
01:07 Le gouvernement veut donc s'attaquer à la fraude sociale.
01:10 Gabriel Attal s'est rendu à la Caisse Nationale d'Assurance Maladie pour défendre son plan.
01:15 Et parmi les mesures phares, la fusion des cartes vitales et d'identité
01:18 ou encore 9 mois de résidence en France pour toucher les prestations sociales
01:21 contre 6 mois aujourd'hui.
01:23 La fraude sociale est évaluée entre 6 et 8 milliards d'euros par an.
01:26 C'est Vincent Fandès qui vous raconte. Regardez.
01:29 En visite à la Caisse Nationale d'Assurance Maladie,
01:32 Gabriel Attal défendait son plan qui vise à lutter contre la fraude aux prestations sociales.
01:37 La principale mesure, bien que difficile à mettre en place,
01:40 c'est la fusion entre la carte vitale et la carte d'identité
01:43 pour éviter que certains profitent de soins gratuits.
01:46 Le sujet, c'est que vous pouvez avoir des situations où des personnes viennent sur notre sol
01:50 se faire soigner en utilisant une carte vitale qui n'est pas la leur,
01:53 qui est celle d'une personne qui a droit à l'assurance maladie en France.
01:55 Ça peut être un proche, ça peut être quelqu'un qui vous loue contre rémunération sa carte vitale.
02:00 Donc l'enjeu, c'est d'arriver à mieux identifier l'identité de la personne
02:04 et les droits à la sécurité sociale.
02:05 Les retraités de plus de 85 ans vivant à l'étranger seront également plus contrôlés,
02:10 car en cas de décès, les proches de certains d'entre eux continuent à percevoir des allocations.
02:17 Le plan prévoit également d'harmoniser les conditions de résidence en France
02:20 pour bénéficier de certaines aides.
02:23 Il faudra désormais avoir vécu 9 mois dans le pays
02:25 pour toucher les allocations familiales, minimum vieillesse et les aides au logement.
02:30 Par ailleurs, Gabriel Attal entend renforcer la lutte contre les faux arrêts maladie.
02:35 On va cibler deux leviers.
02:37 D'abord, des professionnels de santé qui prescriraient beaucoup plus d'arrêts maladie
02:42 que la moyenne des professionnels de santé.
02:44 Le deuxième levier qu'on va poursuivre, c'est les faux arrêts maladie,
02:49 les faux arrêts de travail qui sont vendus sur les réseaux sociaux.
02:51 Chaque année, la fraude aux prestations sociales,
02:54 c'est 6 à 8 milliards d'euros qui échappent aux caisses de l'État.
02:57 Avec cette batterie de mesures, Gabriel Attal veut en récupérer 3 milliards par an.
03:03 À l'Assemblée nationale, le président de la commission des finances,
03:06 Éric Coquerel de la France Insoumise, a validé la proposition de loi
03:10 pour abroger la réforme des retraites.
03:12 Ce mercredi, elle sera donc débattue en commission aux grands désarrois du gouvernement.
03:15 Sachez que le texte sera voté à l'Assemblée le 8 juin prochain.
03:18 Éric Coquerel en appelle au vote des Républicains.
03:22 En commission des affaires sociales, le vote des Républicains va être important.
03:25 Je pense que les Républicains ont autant d'intérêt que nous,
03:30 quoi qu'ils pensent de la loi, faire en sorte de faire respecter les droits de l'opposition,
03:33 l'initiative parlementaire.
03:34 Et donc, par exemple, à ne pas voter un amendement de suppression,
03:37 s'il est possible que par la suite, parce qu'elle le dit,
03:42 la présidente de l'Assemblée en profite pour remettre en place l'article 40
03:47 pour empêcher que ce soit débattu.
03:49 Donc c'est un appel que je fais aux députés républicains.
03:53 Je l'ai fait tout à l'heure, j'ai dit aussi un appel à Yael Brown,
03:55 au PV encore, pour que ce ne soit pas le cas.
03:58 Voilà un peu la manière dont je vois les choses pour éviter quelque chose
04:01 qui serait véritablement, à mon avis, problématique
04:03 et qui en réalité, disons-le clairement, ne s'explique que par une chose.
04:07 Pourquoi sur les PPL, il y a de moins en moins de saisies
04:14 du président de la Commission des finances, depuis des années et des années ?
04:17 Et pourquoi cette fois-ci, il y a eu deux saisies en un an ?
04:20 Parce qu'il y a un fait nouveau, c'est que la majorité n'est pas majoritaire.
04:23 L'intersyndical ne veut pas tourner la page de la réforme des retraites.
04:26 Les syndicats appellent à une nouvelle journée de grève et de mobilisation.
04:30 Ça sera le 6 juin prochain, une conférence de presse s'est tenue ce mardi matin.
04:33 On va écouter la secrétaire générale adjointe de la CFDT,
04:36 ainsi que la secrétaire confédérale de Force ouvrière.
04:39 La plupart des organisations syndicales ont eu une bilatérale avec la première ministre.
04:43 On a fait part de nos propositions, à la fois de thématiques, mais aussi de méthodes,
04:47 et de dire qu'on ne peut pas continuer de travailler avec le gouvernement
04:50 dans les mêmes conditions que ça a été le cas pour les retraites.
04:53 À ce stade, on n'a pas eu plus d'éléments, on n'a pas de rendez-vous programmé.
04:58 Donc je dirais que la balle est dans le camp du gouvernement,
05:00 qui doit aujourd'hui nous dire comment et sur quoi ils veulent discuter
05:04 avec les organisations syndicales.
05:06 L'agenda social avec le patronat, lui, continue son bout de chemin
05:10 sans forcément le gouvernement.
05:12 Aujourd'hui, c'est la retraite et c'est l'augmentation du SMIC,
05:15 c'est le gouvernement qui a les clés en main.
05:17 Une fois qu'on aura obtenu le retrait, on aura les préoccupations des salariés
05:21 que le premier objectif c'est le retrait, c'est la fin de cette réforme,
05:26 c'est le premier objectif du communiqué d'aujourd'hui.
05:28 En Conseil des ministres ce mardi,
05:31 Emmanuel Macron a recadré sa première ministre, Elisabeth Borne.
05:35 Cela fait suite aux propos tenus par la chef du gouvernement
05:37 qui avait décrit le Rassemblement national comme l'héritier de Pétain.
05:40 Pour le président de la République, ce n'est pas la méthode appropriée.
05:43 Pour combattre la politique du Rassemblement national,
05:46 on les explications de Gauthier Lebray.
05:49 Ce n'est pas la première fois en plus qu'Elisabeth Borne
05:51 est recadrée par Emmanuel Macron.
05:52 Il l'avait déjà fait sur le 49.3.
05:53 Elle avait dit qu'elle n'utiliserait pas de 49.3
05:56 en dehors des textes budgétaires.
05:57 Emmanuel Macron avait dit que c'est comme si un criminel
05:59 avouait son meurtre.
06:01 Il l'a recadré aussi quand elle a dit qu'il fallait une période de convalescence.
06:03 Donc pour Emmanuel Macron, il fallait continuer les réformes.
06:06 Alors il lui a dit ça effectivement lors du Conseil des ministres.
06:09 Il parlait de la situation à l'international,
06:12 de l'union des droites en Espagne qui vient de s'imposer face à la gauche.
06:16 Il y a des élections anticipées d'ailleurs en Espagne.
06:18 Et c'est sur ce terrain-là qu'il est allé en disant que pour combattre
06:21 le Rassemblement national, il ne fallait pas faire de lien avec Pétain.
06:25 Ce sont des arguments des années 90, mais proposer des solutions alternatives.
06:29 Alors évidemment, ça affaiblit considérablement sa première ministre.
06:33 Il ne prend plus de gants avec elle, Emmanuel Macron.
06:36 Et on entend dans la majorité, dans l'entourage du président de la République,
06:40 qu'Elisabeth Borne est plus que jamais sur le départ.
06:44 Je vous le disais dans les titres de ce journal,
06:46 Mohamed Awas, pilier droit du Montpellier,
06:48 au rugby, a été condamné à un an de prison ferme, sans mandat de dépôt,
06:51 et écarté du 15 de France.
06:53 Le joueur de rugby a été jugé ce mardi pour violence conjugale
06:55 et il a reconnu l'effet devant la justice.
06:58 La Fédération française de rugby a jugé l'effet inadmissible et incompatible
07:01 avec une sélection en équipe de France.
07:03 On va faire le point au tribunal de Montpellier
07:05 avec notre journaliste sur place, Célia Barotte.
07:08 Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné Mohamed Awas
07:11 à un an de prison sans mandat de dépôt,
07:13 une condamnation plus faible que les 18 mois de prison ferme
07:15 requis par la procureure de la République.
07:17 Sur le banc des prévenus, Mohamed Awas, habillé d'un pull noir et d'un jean bleu,
07:21 s'est décrit comme un père et un mari dévoués.
07:23 Il a reconnu l'effet et qu'il a été reproché à l'encontre de sa femme Imane Awas
07:27 et s'est excusé à plusieurs reprises.
07:29 Le rugbyman a attendu sa femme devant son lieu de travail.
07:32 Il a couru après sa femme, l'a jetée par terre, l'a giflé,
07:35 puis l'a emmenée de force dans son véhicule.
07:38 Les avocats des deux parties se disent satisfaits de cette condamnation.
07:41 Il faut absolument quand même qu'il suive une psychothérapie,
07:44 en fin de compte des soins.
07:45 Parce que, je veux dire, ce qu'il a fait là, vendredi,
07:48 c'est pas parce que je suis son avocat.
07:50 Ce qu'il a fait vendredi, c'est inadmissible.
07:52 C'est-à-dire faire un balayage à sa femme et lui porter une gifle au visage,
07:55 c'est inadmissible.
07:56 Mais c'est pas pour autant, compte tenu de tout ce que j'ai plaidé,
07:59 qu'il méritait d'aller en prison.
08:01 Et c'est pour ça que je suis extrêmement soulagé.
08:03 L'avocat de la partie civile ainsi que la procureure de la République
08:06 ont tenu à préciser que dans cette affaire,
08:08 Mohamed Awas avait été jugé comme n'importe quel citoyen.
08:13 Plus d'un an après la mort d'Ivan Colonna,
08:15 la commission d'enquête parlementaire a publié ce mardi un rapport très sévère.
08:19 Elle dénonce une série de défaillances, d'inactions et d'erreurs des autorités.
08:22 Ivan Colonna avait été violemment agressé le 2 mars 2022.
08:25 C'était dans la prison d'Arles par Franck Elongabé,
08:28 un homme radicalisé et condamné dans un dossier terroriste.
08:31 Les précisions de Noémie Chouz.
08:34 La première défaillance, la plus grave sans doute,
08:36 c'est la mauvaise appréciation par les autorités
08:38 de la dangerosité de Franck Elongabé,
08:41 ce détenu tisse pour terroriste islamiste radicalisé,
08:44 instable et dangereux, ayant multiplié les incidents en prison.
08:48 La commission d'enquête parlementaire s'interroge sur les raisons
08:50 pour lesquelles il n'a pas été envoyé en quartier d'évaluation de la radicalisation
08:55 et comment il a pu être classé au service général,
08:58 ce qui lui permettait de travailler et même de se déplacer seul.
09:01 Ce détenu n'avait rien à faire en détention ordinaire
09:04 ni en emploi au service général.
09:05 Il était d'ailleurs, de manière incroyable,
09:08 le seul terroriste islamiste à être employé au service général
09:11 avec liberté de mouvement de France.
09:13 À l'inverse, le rapport souligne le traitement particulièrement sévère
09:16 à l'encontre d'Ivan Colonna malgré un comportement irréprochable en détention.
09:20 Pour le président de la commission d'enquête,
09:22 c'est pour des raisons politiques qu'il n'a jamais pu se rapprocher de sa famille
09:26 et être incarcéré en Corse.
09:27 Les parlementaires font une série de préconisations
09:30 comme faire évoluer le statut des détenus particulièrement signalés,
09:33 mieux gérer la radicalisation en prison
09:36 ou encore envisager le recours à la vidéosurveillance intelligente
09:40 pour lutter contre les agressions en prison.
09:42 Dans le reste de l'actualité,
09:44 le professeur Didier Raoult s'est défendu ce mardi matin sur CNews.
09:48 Il est accusé par des médecins d'avoir procédé à un essai thérapeutique sauvage
09:52 sur plus de 30 000 patients pour tester l'efficacité de l'hydroxychloroquine.
09:55 Ses professionnels lui reprochent la prescription systématique de ce médicament
10:00 aux patients atteints de Covid-19 en l'absence de toute preuve d'efficacité.
10:03 Maxime Lavandier, Vincent Fandese.
10:06 Didier Raoult est accusé par un collectif de médecins
10:09 d'avoir mené des essais thérapeutiques d'hydroxychloroquine
10:12 sur 30 000 patients atteints du Covid sans autorisation.
10:16 Faux pour le professeur qui parle d'études observationnelles.
10:20 C'est totalement faux.
10:20 Ce qu'on fait dans une étude observationnelle,
10:23 on regarde les traitements qu'ont eu les gens
10:26 et on évalue les résultats.
10:27 Ça s'appelle des études rétrospectives.
10:29 On a traité les gens.
10:30 Didier Raoult est même fier d'avoir pu partager ses résultats.
10:33 Je suis ravi d'avoir pu mettre sur des bases sécurisées,
10:39 des databases sécurisées,
10:41 toutes les données du traitement qui ont eu lieu pendant deux ans à l'IHU
10:45 pour que tout le monde puisse les consulter.
10:47 Pour se justifier, le professeur met en avant l'aspect managérial
10:51 dans les instituts de médecine,
10:52 obligatoire dans la prise de décision face aux infections.
10:55 Juste l'hydroxychloroquine.
10:57 L'hydroxychloroquine est une chose, il y a le management.
11:00 L'hydroxychloroquine rapporte quelque chose,
11:02 comme la vaccination rapporte quelque chose.
11:05 Mais le point final, c'est-à-dire la qualité du management,
11:09 est un élément qui est un élément majeur
11:13 et qui se traduit par des résultats.
11:15 Face à ces accusations qu'il juge diffamatoires,
11:18 Didier Raoult a annoncé avoir saisi la justice.
11:20 Après une série de fusillades dans la ville de Nantes,
11:24 ces dernières semaines, des renforts de police ont été envoyés sur place.
11:28 Entre 40 et 50 hommes vont venir compléter les effectifs déjà mobilisés.
11:32 Deux sections de la CRS 8, une unité spécialisée
11:34 dans la lutte contre les violences urbaines,
11:36 sont arrivées ce mardi soir pour mener des opérations coup de poing
11:39 contre les points de deal sur place à Nantes.
11:42 On en vient à ce drame dans la ville de Rennes.
11:45 Lundi soir, un homme a été tué à la machette
11:48 devant une station de métro de la ville.
11:50 La victime est âgée de 27 ans et elle est décédée
11:52 après s'être vidée de son sang.
11:53 Pour l'heure, aucune personne n'a été interpellée sur place.
11:56 Le reportage de Mickaël Chailloux et Jean-Michel Decaze.
11:59 Une dizaine d'heures après les faits,
12:02 le sol est toujours maculé de sang
12:04 juste devant l'entrée de la station Henri Fréville au sud de Rennes.
12:07 Malaise chez les usagers qui sortent du métro.
12:10 Je ne comprends pas comment c'est possible que ça arrive
12:12 et que la ville n'ait pas nettoyé ou qu'il n'y ait pas quelque chose.
12:15 En fait, je ne suis pas extrêmement surpris,
12:18 extrêmement surpris et un peu inquiet en fait pour la ville tout simplement.
12:21 C'est quand même choquant.
12:22 Surtout quand on voit les traces de sang par terre.
12:25 Ce que j'espère c'est que ça ne se reproduise pas
12:27 près de l'école qui est juste à côté
12:30 ou bien sur la rue de Suède où il y a pas mal de gens qui circulent aussi.
12:35 Il est 23h30 lundi soir quand un homme de 26 ans
12:39 est violemment pris à partie juste devant l'entrée de la station.
12:42 Un individu l'aurait agressé avec une arme blanche,
12:45 une arme relativement importante puisqu'il a eu une plaie de 27 cm
12:50 qui a occasionné la lésion des artères et donc il a perdu son sang.
12:57 Il serait d'origine sénégalaise, une trentaine d'années.
12:59 Pour l'instant pas d'éléments qui nous permettent
13:02 de les relier à un éventuel trafic de stupéfiants.
13:04 Le procureur de Rennes nous confirme que l'arme utilisée serait bien de type machette
13:09 et que l'homme connu des services de police s'est vidé de son sang
13:12 jusqu'au quai du métro où il a perdu la vie.
13:15 Les nombreuses caméras de vidéosurveillance du secteur
13:18 sont en cours d'exploitation.
13:21 Pour circuler tranquillement dans le métro,
13:24 une nouvelle mode a fait son apparition.
13:26 C'est celle de la "subway shirt", chemise de métro en français.
13:30 Le principe est de porter une chemise par-dessus sa tenue
13:32 pour éviter les agressions ou les remarques sexistes.
13:35 Et vous allez voir que les femmes sont de plus en plus nombreuses à en porter.
13:38 Jeanne Cancard et Jean-Laurent Constantin.
13:40 Un geste presque devenu un réflexe pour cette jeune fille,
13:44 enfiler une veste juste avant de monter dans la rame.
13:47 On retrouve de tout un peu dans le métro, donc forcément avoir une chemise
13:49 c'est quand même plus rassurant je pense.
13:51 Dans les transports en commun, près de 90% des femmes
13:54 affirment avoir déjà été victimes de harcèlement.
13:57 Alors pour tenter d'échapper à ces regards ou gestes déplacés,
14:00 une technique est mise en avance sur les réseaux sociaux.
14:03 "Don't forget your subway shirt."
14:05 Le "subway shirt", en français, chemise de métro.
14:08 Le principe, porter des vêtements amples pour cacher une tenue estivale.
14:12 Je fais comme ça, hop !
14:14 - Dans le métro ? - Dans le métro.
14:15 On se rhabille.
14:17 Des fois je prends même le pantalon et le sweat que je mets par-dessus ma robe.
14:20 Une défense adoptée par de nombreuses Parisiennes,
14:23 victimes de mauvaises expériences.
14:25 On m'a déjà acheté des pièces comme quoi j'étais une prostituée.
14:29 J'étais en petite jupe au-dessus du genou et un t-shirt basique un peu comme celui-là.
14:35 Cette mère de famille rencontrée dans le métro
14:37 donne même des consignes à sa fille qui ne connaît pas Paris.
14:40 D'éviter une jupe trop courte,
14:42 plutôt, je ne dis pas forcément un pull comme elle a là,
14:45 mais de se mettre une petite manche.
14:47 Juste à côté de nous, une jeune femme tente de faire de la résistance,
14:50 mais nous avoue que ce n'est pas évident.
14:52 Je ne vais pas me priver de me mettre en tenue d'été s'il fait chaud,
14:56 mais je vais flipper forcément.
14:57 À l'intérieur du métro et même dans la rue,
14:59 aujourd'hui, une femme sûre de déclare renoncer à s'habiller comme elle le souhaite,
15:03 par crainte des regards et des commentaires.
15:07 Actualité internationale à présent,
15:09 une attaque de drone sans précédent a touché Moscou et sa région
15:12 au moment où Kiev subissait une nouvelle vague de frappes meurtrières.
15:15 Plusieurs drones se sont abattus à l'aube sur des immeubles de la capitale russe.
15:19 Et sachez qu'une personne a été tuée dans un bombardement ukrainien
15:22 sur un centre pour déplacer dans la région frontalière de Belgorod.
15:25 C'est une information communiquée par la Russie.
15:27 Vladimir Poutine a immédiatement réagi.
15:29 On va l'écouter.
15:31 - Voilà, maintenant, nous sommes dans la région de Belgorod.
15:36 Comme nous le savons,
15:37 les Ukrainiens sont allés jusqu'à lancer des attaques de drones.
15:40 La Russie a été contrainte de répondre à la guerre dans la région du Dambas,
15:44 déclenchée par le régime ukrainien en lançant l'opération militaire spéciale.
15:49 En réponse, le régime de Kiev a choisi une autre voie.
15:52 Il a essayé d'effrayer la Russie, d'effrayer le peuple russe
15:55 et a mené des frappes contre des bâtiments résidentiels.
15:58 C'est un signe clair d'activité terroriste.
16:02 - C'est un signe clair d'activité terroriste.
16:09 - Et enfin, c'était il y a 70 ans, deux alpinistes ont atteint le sommet de l'Everest,
16:13 le toit du monde, pour la première fois de l'histoire à presque 9000 mètres d'altitude.
16:17 Cette performance est restée dans les mémoires et elle est célébrée au Népal.
16:21 Les familles de ces deux pionniers se sont réunies à Bakt Mandu.
16:28 Allez, vous restez avec nous sur CNews, tout de suite votre journal d'espoir.
16:30 On va bien sûr revenir sur ce premier tour de Roland-Garros.
16:32 Il y a eu des bons matchs du côté français et des moins bons.
16:34 On voit ça tout de suite votre journal d'espoir.
16:39 Et on commence ce journal d'espoir avec le premier tour de Roland-Garros
16:43 et cette victoire d'Arthur Rinderknecht face à Richard Gasquet.
16:47 Richard Gasquet, c'était sa 20e participation au tournoi.
16:49 Une victoire d'Arthur en quatre manches 6-4, 2-6, 6-2, 7-6.
16:53 Le 78e joueur mondial s'offre sa première victoire sur la terre battue parisienne.
16:57 Ce sera un petit peu plus compliqué au deuxième tour puisqu'il sera opposé
17:00 à l'américain Tyler Fritz, tête de série numéro 9 du tournoi.
17:06 Et puis chez les filles, ça passe pour Diane Parry opposée à Kali Nina.
17:10 La 26e joueuse mondiale s'est imposée en deux petits 7.
17:13 Victoire facile, 6-2, 6-3.
17:16 Très convaincante pour son entrée en lice.
17:17 Elle défiera la Russe Mira Andreeva au deuxième tour.
17:21 La 79e joueuse mondiale est très heureuse après sa performance
17:25 et elle espère bien sûr que ça va continuer comme ça pour la suite du tournoi.
17:27 On va l'écouter, Diane Parry.
17:29 C'est plutôt positif.
17:32 Après, j'essaie de ne pas trop m'attarder là-dessus et pas trop regarder le classement,
17:36 mais plus me concentrer sur le match et moi, mon jeu, comment j'allais jouer.
17:42 Et je suis plutôt satisfaite de mon niveau de jeu aujourd'hui.
17:46 Donc, c'est positif.
17:48 Allez, on va regarder ensemble les autres résultats dans le tableau masculin.
17:51 Hugo Gaston s'est incliné face à Alex Molkad en 3-7.
17:55 Même sort pour Grégoire Barère, éliminé par Emile Russuvori.
17:58 Quentin Harliss a été battu par l'argentin Arquido Pella.
18:01 Un match accroché pour Quentin Harliss, une défaite en 5-7.
18:04 La grosse surprise de la journée, c'est la défaite dès le premier tour
18:07 du numéro 2 mondial, Daniel Medvedev.
18:09 Il a été battu par le Brésilien Thiago Seiboswild.
18:12 C'est une énorme surprise à la porte d'Auteuil.
18:14 On va regarder maintenant ce que ça a donné chez les femmes.
18:16 La Française Océane Daudin s'est imposée face à Selena Yanisisevic en 3-7.
18:21 Une grande déception pour Fiona Ferroux, battue en 2-7 par Rebecca Peterson.
18:24 Un score très sévère, 6-2, 6-0.
18:27 La numéro 1 mondiale, Igas Viatek, réussit son entrée en lice.
18:30 Une victoire en 2-7, c'est pareil pour Riba Quina.
18:34 On va terminer avec du football, ce journal des sports, sacré champion de France
18:37 avec le PSG samedi après une saison tumultueuse.
18:40 Christophe Galtier a de grandes chances de quitter le club à l'issue de cette saison.
18:44 Mais l'entraîneur français croit mériter de poursuivre l'aventure sur le banc parisien.
18:48 Le sujet signé Raphaël Rodin.
18:51 Un entraîneur qui n'est pas nominé au trophée UNFP,
18:54 mérite-t-il de rester sur le banc du PSG ?
18:56 Bien sûr que non !
18:58 C'est en tout cas ce que beaucoup pensent.
18:59 Christophe Galtier n'est plus une priorité.
19:02 Pour lui, la fin de saison ressemble à un long chemin de croix,
19:04 à peine égayé par le titre de champion de France conquis ce week-end.
19:08 J'en ai déjà parlé, mais je pense que ça va être compliqué
19:11 d'avoir une autorité sur l'effectif actuel avec la saison qui vient de connaître.
19:15 Je pense qu'il faut aussi qu'il se repose et qu'il réserve un spa.
19:18 Une saison harassante, marquée par une Coupe du Monde qui a tout changé.
19:21 Mais si Neymar n'ont plus été les mêmes,
19:23 les défaites se sont enchaînées autant que les polémiques.
19:26 Depuis un mois, et ce week-end encore, Galtier est passé en mode défense.
19:30 Nous sommes champions de France.
19:31 Nous avons gagné le trophée des champions.
19:33 Les saisons catastrophiques au PSG, c'est quand on n'est pas champion.
19:36 Je mérite de continuer.
19:38 Parce que je me suis donné à fond dans cette saison,
19:42 avec beaucoup d'énergie tout au long.
19:45 Gagner le championnat avec Paris dès sa première saison,
19:47 ni Ancelotti, ni Emery, ni Pochettino l'ont fait.
19:50 Et puis après tout, il est allé chercher le 11e titre du club en Ligue 1, un record.
19:54 Il a encore un an de contrat.
19:55 Donc il doit être tranquille.
19:58 Moi je suis à sa place, je suis serein.
20:00 Je viens de gagner, je suis euphorique.
20:02 Galtier peut être aussi serein qu'il veut.
20:04 La décision se joue sans doute à plus de 6000 kilomètres au Qatar.
20:07 De quoi déboussoler un peu l'entraîneur français.
20:10 On n'a pas parlé de la saison prochaine.
20:14 Nous travaillons sur la saison prochaine.
20:17 Qu'il y travaille ou non, comme pour Blanc ou Pochettino,
20:19 même un titre en Ligue 1 suffit rarement à survivre à l'été.
20:24 Et enfin, juste avant de se retrouver,
20:26 on va terminer sur une bonne nouvelle puisqu'on vient tout juste de la prendre.
20:28 Gaël Monfils s'est imposé sur le coupe Philippe Châtrier ce mardi soir.
20:32 Une victoire en 5-7 face à un sérieux client sur terre battue.
20:36 Sébastien de Baez, la "monf" comme on l'appelle, s'est imposé 7-5 dans la cinquième manche.
20:40 On voulait vous donner cette information juste avant de se quitter.
20:42 Et vous restez bien avec nous sur CNews dans un instant.
20:49 On se retrouve pour un prochain journal.
20:51 Le gouvernement accélère contre la fraude sociale.
20:53 Un plan a été dévoilé par le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.
20:57 Chaque année, entre 6 et 8 milliards d'euros échappent aux caisses de l'Etat.
21:00 On en parle dans notre prochaine édition.
21:02 Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle nuit sur CNews.
21:05 Retrouvez tous nos programmes et plus sur cnews.fr.
21:10 ♪ ♪ ♪

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