• il y a 3 mois
Pas question d’augmenter les impôts pour les Français les plus modestes d'après Michel Barnier. Pour Judith Waintraub : «Il y a une tentation forte».

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Transcription
00:00Oui, il y a une tentation forte, parce que réduire les dépenses, c'est douloureux.
00:05Les seules réductions de dépenses dont on entend parler, ce sont des étalements,
00:10vous savez, des trois lois de programmation, défense, justice, police,
00:16qui n'est pas une bonne nouvelle, parce que là, pour le coup,
00:18ce sont des investissements structurels nécessaires,
00:21donc ce serait la seule solution pour réduire les dépenses,
00:24et pas du tout réduire le périmètre de l'action de l'État.
00:27C'est la première erreur, à mon avis.
00:30L'ennuyeux, c'est que vous avez deux groupes puissants à l'Assemblée nationale,
00:34le Bloc des Gauches et le Rassemblement national,
00:37qui, par démagogie, sont l'un et l'autre totalement d'accord pour faire payer les riches.
00:43Alors ça, ça leur plaît.
00:45Rappelez-vous, Marine Le Pen avait créé une proposition,
00:49avait lancé une proposition d'IFF, Impôt sur la fortune financière,
00:53dont elle sortait la résidence principale et les œuvres d'art, je crois, de plus de dix ans,
00:59mais qui revenait à ça.
01:01Or, c'est une population qui crée des entreprises,
01:04qui peut partir, parce qu'elle en a les moyens,
01:07et quand Michel Barnier ajoute qu'à côté des ultra-riches ou des très riches,
01:11il n'a pas ultra-riches, c'est moi qui le dis, il n'a pas employé l'expression,
01:15il taxerait aussi davantage les multinationales,
01:19et si vraiment il y a des entreprises qui peuvent investir leur argent ailleurs
01:24et créer des emplois ailleurs, ce sont les multinationales par définition.

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