Le quiz du 30/05/2023

  • l’année dernière

Le duel des historiens ! D'un côté, Clémentine Portier-Kaltenbach. De l'autre, Stéphane Bern, dont les connaissances sont mises à l'épreuve dans ce quiz où les questions historiques les plus pointues côtoient les plus farfelues. Qui aura réponse à tout ? Ou bien à rien ? Faites vos jeux, rien ne va plus.

Retrouvez "Bern to be alive" sur : http://www.europe1.fr/emissions/bern-to-be-alive

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Transcript
00:00 16h18 sur Europe 1, historiquement votre.
00:03 Stéphane Bern.
00:05 Chaque après-midi dans "Historiquement Votre",
00:06 vient ce moment de l'émission où on lâche la rampe.
00:09 C'est "Bern to be Alive".
00:10 Oui, vous penserez à la ramasser tout de même,
00:12 j'aime pas trop quand elle traîne.
00:13 C'est le moment du quiz,
00:15 avec des questions d'histoire pointues
00:17 et d'autres très rondes.
00:18 Jouons sans plus attendre à "Bern to be Alive".
00:21 On va commencer avec vous Stéphane.
00:24 Jen Gretak, ça vous parle ?
00:26 Pas du tout.
00:26 Jen Gretak était polonais, comme Jean-Paul II.
00:29 Il lui ressemblait beaucoup d'ailleurs.
00:31 On sait depuis quelques années que
00:32 pour trois représentations publiques peu importantes et non filmées,
00:36 l'un a remplacé l'autre à des moments
00:38 où il y avait un vrai danger à apparaître en public.
00:41 Vrai ou faux ?
00:42 Vous avez déjà entendu parler de ça Stéphane ?
00:44 Non, j'ai entendu qu'il avait joué au théâtre,
00:47 Carole Bulti là.
00:48 Ah mais là c'était dans "Sinfonction de Pape".
00:50 Non, lui il avait fait du théâtre dans sa jeunesse.
00:53 Dans "Sinfonction de Pape", Jen Gretak en fait a pris la place 2-3 fois.
00:56 Non, le pape n'aurait jamais accepté
00:58 de mettre la vie d'un autre en danger pour sauver la sienne.
01:01 Ça n'aurait pas été très catholique.
01:02 Oui mais il a eu des petits soucis quand même le pape.
01:04 Il a été un peu plus prudent après.
01:06 Non, tout de même.
01:07 Alors là pour le coup, vous voyez,
01:09 je suis assez d'accord avec Clémentine.
01:10 Merci.
01:11 Je pense que quand vous êtes pape,
01:14 c'est les risques du métier.
01:16 Vous ne mettez pas la vie d'autrui en danger.
01:18 D'accord.
01:19 L'autre, il a dû faire autre chose.
01:21 C'était peut-être un...
01:22 Il a peut-être joué le pape dans une pièce de théâtre l'autre.
01:24 Des choses comme ça.
01:25 Mais rien à voir avec le vrai rôle du pape.
01:28 Donc vous dites non.
01:29 Non, non.
01:29 Vous dites faux.
01:30 Par contre, Jane Gretak était vraiment le sosie de Jean-Paul II.
01:37 Ah bah oui.
01:38 Mais il ne l'a remplacé que dans des films.
01:40 Voilà.
01:40 Notamment dans Sister Act et Ally Beckmin.
01:43 On devrait se liguer.
01:44 On devrait se liguer contre le reste du monde.
01:46 En l'occurrence...
01:47 Et c'est ça qu'on gagnerait.
01:48 Clémentine, vous êtes fière de musique, je le sais.
01:51 Vous savez que Bach et d'autres compositeurs classiques
01:54 aimaient bien mettre dans leur musique les notes formées par les lettres de leur nom.
01:57 Bien sûr.
01:57 Par exemple, en allemand, B c'est si bémol, A c'est la.
02:01 Et bien Bach mettait des si bémols, la, do, si, dans ses œuvres.
02:04 Pour signer musicalement de son nom.
02:06 Si, mi, la, do.
02:07 Ça fait Bach, oui.
02:08 Parfois, il y a d'autres messages codés dans les chansons.
02:11 Ainsi, en 2010...
02:12 Ah d'accord.
02:13 Ah ouais, je vois.
02:14 Il essaie de m'appâter avec Bach, vous voyez, Clémentine.
02:16 Voilà, Bach, si, mi, la, re, sol.
02:18 Vous sollicitez mes connaissances en solfège.
02:21 Et tout d'un coup, on passe en 2010 et à qui ?
02:23 Ça vous parle, les Farc ?
02:26 Les Farc, c'est...
02:27 Ça dépend, les Farc, les Forces...
02:28 C'est avec Ingrid.
02:29 Oui, c'est ça.
02:30 Donc en 2010, un passage en morse est inséré dans un vrai tube musical,
02:35 car on savait que les otages prisonniers des Farc l'entendraient.
02:38 Est-ce vrai ou faux d'après vous ?
02:40 Ça me dit quelque chose, ça, qu'elle aurait entendu vaguement.
02:43 Ça me dit quelque chose.
02:44 Ou pas forcément, d'ailleurs, Liliane Bétancourt.
02:47 Je me demande si c'était pas un autre...
02:49 Ingrid, vous voulez dire.
02:50 Qu'est-ce que j'ai dit ?
02:51 Liliane.
02:52 Ah oui, c'est Ingrid.
02:54 Ah, pardon.
02:55 Elle était plus qu'un...
02:56 Elle était pas dans le même jungle.
02:57 Ingrid, Ingrid.
02:58 Elle était avec une autre jungle, qui en voulait plus à son argent qu'à son...
03:02 Tout bien considéré, c'était le même genre, alors finalement...
03:05 Bon, alors je dirais oui.
03:07 On vérifie.
03:08 Vous avez...
03:09 gagné !
03:10 Bravo !
03:11 Alors, comme les radios sont d'État, elles ont diffusé la chanson.
03:14 Écoutez le passage en morse.
03:16 Encore faut-il savoir lire le morse.
03:19 Ah oui, oui.
03:20 Vous avez compris quelque chose au message, là, Stéphane ?
03:23 J'avais appris ça quand on était secours.
03:25 Moi j'ai compris, je parle couramment le morse.
03:27 Oui, alors c'était quoi ce message ?
03:29 Ça disait "19 de sauvés, vous êtes les prochains, ne perdez pas espoir".
03:33 Et 3 millions de personnes l'ont entendu.
03:35 Et c'est pas un message de la France.
03:37 C'est un message de l'État.
03:38 C'est un message de l'État.
03:39 C'est un message de l'État.
03:40 C'est un message de l'État.
03:41 C'est un message de l'État.
03:42 C'est un message de l'État.
03:43 Ne perdez pas espoir.
03:44 Et 3 millions de personnes l'ont entendu sans se douter.
03:46 Moi j'aurais rien compris du tout, Stéphane.
03:48 Moi non plus.
03:49 On serait resté pour 30 notes huit dans la jungle.
03:52 Dans le hamac en train de dormir.
03:54 À grignoter de la canne à sucre, ah bah oui c'est ça.
03:56 En tout cas vous êtes à égalité, un par tous.
03:58 On continue avec Stéphane.
03:59 Dans l'armée impériale japonaise qui exista de 1867 à 1945,
04:04 et parmi les forces terrestres,
04:06 il y a eu une section exclusivement féminine.
04:09 C'était des empoisonneuses.
04:12 On les a surnommées les sorcières de Lorient.
04:15 Moi j'achète pas.
04:17 Allez-y Stéphane.
04:18 Non, non, non, mais non j'y crois pas.
04:20 Vous n'y croyez pas ?
04:21 On vérifie quand même.
04:22 Vous avez encore gagné !
04:25 Et ouais, et ouais, et ouais.
04:27 Mais elles ont existé.
04:28 Mais elles faisaient autre chose.
04:29 Qu'est-ce qu'elles faisaient ?
04:30 Les sorcières de Lorient, elles ont existé.
04:32 C'était l'équipe nationale de voler du Japon.
04:34 Et bah voilà.
04:35 Cette équipe était composée d'ouvrières,
04:38 travaillant très tôt le matin, puis s'entraînant très tard.
04:41 Elles ont été championnes du monde en 1962
04:44 et médaillées aux JO en 1964.
04:47 C'est pas beau ça ?
04:49 Super.
04:50 Il va falloir égaliser.
04:51 Aïe, aïe, aïe.
04:52 Je vais vous parler d'une icône de la pensée féministe.
04:56 Assez ignorée en France,
04:57 Monique Wittig est actuellement redécouverte.
05:00 Primée d'ici sa 29 ans,
05:02 elle va accompagner la naissance du MLF.
05:05 En 1980, avec quelques féministes,
05:07 elles vont notamment aller fleurir la tombe d'Yvonne de Gaulle
05:10 pour dénoncer l'omniprésence patriarcale du général dans l'histoire de France.
05:13 Vrai ou faux ?
05:15 Elle avait un surplus de fleurs.
05:17 Non, et puis alors en plus,
05:19 je trouve que c'est une bien mauvaise idée
05:22 parce qu'Yvonne de Gaulle est loin d'avoir vécu
05:25 dans l'ombre de son mari.
05:27 C'était une maîtresse-femme aussi, je crois.
05:29 Elles ont dû faire autre chose, croyez pas, c'est vrai.
05:31 Alors vrai ou faux ?
05:32 Faux.
05:33 Vous avez encore gagné.
05:36 Vous voyez qu'à deux, on est plus fort.
05:38 Bien sûr.
05:39 Vous savez, vous jouez l'un contre l'autre.
05:41 Non, mais on a décidé de jouer l'un avec le reste.
05:44 C'est nous contre le reste du monde.
05:47 C'est faux.
05:48 Mais elles vont déposer une gerbe sous l'arc de Triomphe
05:50 à la mémoire de la femme du soldat inconnu.
05:52 Ah, voilà.
05:53 Et c'était un 26 août...
05:54 Mais oui, ça Stéphane, ça on a entendu raconter ça.
05:56 C'était pas en 80, c'était un 26 août 1970.
05:59 Il va falloir donc une question pour vous départager, je suis con.
06:02 Ça va être compliqué puisque vous avancez main dans la main.
06:05 Quand on pense aux hommes qui ont laissé leur nom à des fusils,
06:08 on pense à Kalachnikov.
06:10 Le Bel aussi, le fusil Le Bel, me semble-t-il.
06:13 Oui, il y en a eu quelques-uns.
06:15 Mais il y a eu aussi Yisrael Galil,
06:18 qui a donné son nom au Galil,
06:19 un fusil d'assaut de conception israélienne.
06:22 Conçu après la guerre des Six Jours,
06:24 il est toujours actuellement fabriqué en Colombie.
06:26 Il a aussi une petite particularité, mais laquelle ?
06:31 Plusieurs propositions.
06:32 Il y a un décapsuleur intégré sur le fusil.
06:35 Il est forcément béni à un moment
06:37 et en mode rafale, il est le seul fusil à tirer en envoyant 4 balles,
06:41 alors que normalement c'est 3.
06:43 Il est béni.
06:44 Décapsuleur.
06:45 Décapsuleur.
06:46 On voit vraiment que là, on n'est pas au même râtelier.
06:50 Vous vous songez à picoler,
06:52 et puis moi je songe à la spiritualité du gars qui est là,
06:55 il va devoir tirer sur quelqu'un.
06:57 Mais son fusil a quand même passé par le bête d'In,
07:00 il a été béni, et donc il tue d'une certaine manière.
07:04 Vous ne vous fatiguez pas, c'est Stéphane qui a gagné.
07:07 (rires)
07:10 Il a un décapsuleur intégré.
07:12 Ah bah voilà, dans quel monde vit-on ?
07:15 Est-ce que vous voulez que je vous explique pourquoi ?
07:17 Il a un décapsuleur intégré à l'avant du fusil,
07:20 car il avait été remarqué que les soldats utilisaient souvent des chargeurs de munitions
07:23 pour ouvrir des boissons et que ça les endommageait.
07:26 Ou pire, ceux-là pouvaient les faire exploser.
07:28 Donc ils se sont dit "Tant qu'à faire, on va mettre un vrai décapsuleur".
07:30 Ah bah très intéressant.
07:31 C'est très intelligent.
07:32 Bravo Stéphane, bravo, vous êtes très intelligent.
07:34 Merci.
07:35 Historiquement Vôtre