Retrouvez le replay de la 2e étape du 27/05/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:07 Allez c'est parti pour la deuxième étape en direct des Boucles de la Mayenne.
00:00:11 On a bien trois coureurs en tête comme nous l'avait dit Patrick Chassé.
00:00:14 Je vous rappelle qu'on a suivi le triathlon.
00:00:17 La troisième étape à Cagliari en Italie.
00:00:19 Juste avant on y retournera tout à l'heure à 17h15 pour suivre la course des garçons.
00:00:24 Et puis à 20h vous aurez un match pour la Coupe du Monde du Vent
00:00:28 qui compte pour la troisième journée entre le Brésil et le Nigeria.
00:00:31 L'équipe du soir ensuite rendez-vous incontournable à 22h55.
00:00:36 Allez on retrouve Patrick Chassé, Kevin Reza, Pierre Roland.
00:00:40 Bonjour messieurs.
00:00:41 On a beaucoup d'ématus sur ce qui pouvait se passer aujourd'hui.
00:00:44 On espère évidemment qu'il va se passer pas mal de choses dans cette étape.
00:00:47 Bon commentaire.
00:00:48 Merci Claire Brécogne.
00:00:49 Alors effectivement on a une deuxième étape en ligne
00:00:52 qui nous réserve pour l'instant une échappée.
00:00:55 Une échappée de trois coureurs qui a mis du temps à se former.
00:00:59 Première heure de course 50 km/h.
00:01:01 C'est une moyenne considérable même si on l'a dit les conditions sont assez venteuses.
00:01:07 Et en ce qui concerne cette échappée,
00:01:10 dès que le sprint intermédiaire a été franchi,
00:01:13 cette échappée a eu un bond de sortie comme on dit.
00:01:16 Trois hommes en ont profité.
00:01:18 Vous voyez ici au premier plan Léo Danès de l'équipe CIC 1 en Atlantique.
00:01:24 Dans sa roue, Samuel Leroux de l'équipe Van Riesel Roubaix-Lille-Métropole.
00:01:30 Et en troisième position, Cyril Barthe.
00:01:33 Cyril Barthe donc qui appartient à la formation Burgos BH.
00:01:37 Trois coureurs, trois français mais trois équipes différentes.
00:01:40 Et un écart pour l'instant de 2 minutes et 3 secondes.
00:01:43 Écart, on les a laissé filer.
00:01:45 Mais ça commence à faire quelques temps que l'on voit cet écart stabilisé maintenant autour des 2 minutes.
00:01:52 Tiens, bizarrement, chat échaudé, craint l'eau froide.
00:01:56 C'est ainsi que l'on dit, je ne sais pas si c'est en Mayenne ce dicton,
00:02:00 mais en tout cas on ne laisse pas une grosse marge de manœuvre à cette échappée de trois coureurs.
00:02:05 Bon, non mais je me fais du mauvais esprit parce que...
00:02:08 - La journée d'hier les a calmés ?
00:02:10 - Voilà, c'est ce que je sous-entendais.
00:02:12 Mais hier on avait aussi une échappée matinale.
00:02:15 C'est vrai qu'hier dans l'échappée matinale,
00:02:17 et je ne parle pas des coureurs une fois qu'ils avaient été rattrapés par celui qui allait faire coup double,
00:02:23 victoire d'étape et classement général,
00:02:26 Olier Lascano, on avait déjà une échappée matinale auparavant,
00:02:31 mais qui avait bénéficié de plus d'avance que celle dont bénéficient seulement ces trois hommes.
00:02:35 Et pourtant hier ils étaient cinq échappés dès les premières minutes de course.
00:02:41 Comment vous la voyez cette étape ?
00:02:43 Pour vous laisser le temps de réfléchir,
00:02:45 un mot quand même sur le peloton.
00:02:47 C'est l'équipe Movistar qui contrôle la course.
00:02:50 L'équipe Movistar évidemment de Lascano,
00:02:53 parce qu'on a un maillot solidement accroché à ses épaules.
00:02:57 Et par conséquent, on va demander aux coureurs de cette équipe d'assurer l'essentiel
00:03:04 et de ne pas permettre à cette échappée de prendre trop de champ.
00:03:10 Alors cette course, vous la voyez comment ?
00:03:13 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:03:15 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:03:17 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:03:19 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:03:21 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:03:43 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:04:03 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:06:03 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:06:05 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:09:01 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:10:33 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:10:35 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:10:37 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:10:39 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:10:41 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:11:03 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:11:05 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:11:07 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:11:09 C'est la course de l'équipe Movistar.
00:11:11 C'est la course de l'équipe Movistar.
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00:29:31 - Le cameraman est prévenu.
00:29:33 - C'est une équipe locale.
00:29:35 - CIC Udente Atlantique.
00:29:37 - On est à Nantes.
00:29:39 - On est dans la région des Pays de la Loire.
00:29:41 - On a aussi Roubaix-l'Île-Métropole
00:29:43 - qui indique qu'il s'agit d'une équipe nordiste.
00:29:45 - C'était logique que cette équipe
00:29:47 - se tourne avant tout
00:29:49 - vers ses partenaires locaux.
00:29:51 - Enfin, les partenaires naturels
00:29:53 - des Hauts-de-France.
00:29:55 - Oui, ça paraît logique.
00:29:57 - Après, l'équipe Roubaix-l'Île-Métropole
00:29:59 - rayonne au niveau national.
00:30:01 - Ils rayonnent partout.
00:30:03 - On les voit sur toutes les courses françaises.
00:30:05 - Il faut savoir que ces équipes de 3e division
00:30:07 - sont obligatoirement invitées
00:30:09 - sur toutes les courses françaises.
00:30:11 - D'un jour à étape,
00:30:13 - la Coupe de France, on sait que toutes ces courses
00:30:15 - sont diffusées.
00:30:17 - C'est une très belle visibilité.
00:30:19 - Ce n'est pas négligeable.
00:30:21 - Certes, ils ne font pas le Tour de France,
00:30:23 - ils ne font pas le Paris-Nice et le Dauphiné.
00:30:25 - Mais toutes ces belles courses
00:30:27 - que nous, la chaîne, l'équipe,
00:30:29 - la diffusion et d'autres médias,
00:30:31 - c'est énormément de visibilité,
00:30:33 - de publicité pour ces sponsors
00:30:35 - qui investissent dans des équipes
00:30:37 - de 3e division.
00:30:39 - Et forcément,
00:30:41 - Van Riesel,
00:30:43 - qui appartient au groupe Décathlon,
00:30:45 - Nordic,
00:30:47 - aussi Noroto,
00:30:49 - qui a rejoint cette équipe,
00:30:51 - et qui ne peuvent pas être dans le naming.
00:30:53 - On n'a pas le droit d'avoir un nom
00:30:55 - avec 5 sponsors.
00:30:57 - On a le droit d'avoir 3 sponsors,
00:30:59 - seulement titre dans le naming.
00:31:01 - Dans l'appellation de l'équipe.
00:31:03 - Il y a aussi
00:31:05 - toutes les municipalités,
00:31:07 - le conseil général du Nord,
00:31:09 - la ville, etc.
00:31:11 - Roubaix, etc.
00:31:13 - Ils apportent énormément
00:31:15 - de soutien à cette équipe.
00:31:17 - Justement,
00:31:19 - on vous parle de cette équipe
00:31:21 - depuis tout à l'heure,
00:31:23 - mais on va aussi vous parler
00:31:25 - de la nouvelle équipe.
00:31:27 - On a au classement général
00:31:29 - un homme bien placé
00:31:31 - après cette étape hier.
00:31:33 - Ce n'est pas le roux
00:31:35 - que l'on a ici dans cet échappé,
00:31:37 - mais c'est Guillon,
00:31:39 - Célestin Guillon,
00:31:41 - qui était présent hier
00:31:43 - et qui a fait une formidable étape.
00:31:45 - C'est le dernier à avoir été
00:31:47 - distancé par l'Ascano,
00:31:49 - le vainqueur de l'étape hier.
00:31:51 - Célestin Guillon,
00:31:53 - que Charles-Antoine Nora
00:31:55 - est allé rencontrer ce matin.
00:31:57 - On va en savoir un peu plus
00:31:59 - sur ce jeune homme,
00:32:01 - après cette interview.
00:32:03 - Est-ce que Célestin Guillon
00:32:05 - a répondu à notre envoyé spécial ?
00:32:07 - J'ai déjà réussi à les boucles.
00:32:09 - On m'aurait dit ça avant de venir,
00:32:11 - que j'allais faire deux d'une étape.
00:32:13 - J'aurais signé directement.
00:32:15 - Effectivement.
00:32:17 - Ce n'était pas du tout prévu.
00:32:19 - Imaginez, hier,
00:32:21 - c'était l'étape qui était probablement
00:32:23 - désignée par les managers comme l'étape clé.
00:32:25 - Et bien finalement,
00:32:27 - cette étape clé,
00:32:29 - elle a été accouchée d'une souris.
00:32:33 - Mais lui se considère un peu
00:32:35 - comme la souris de cette étape d'hier.
00:32:37 - Il n'était pas prévu pour lui de figurer
00:32:39 - aussi bien placé à l'arrivée de cette étape.
00:32:41 - C'est l'avantage de ces équipes,
00:32:43 - c'est qu'ils n'ont rien à perdre.
00:32:45 - Ils sont là au départ,
00:32:47 - ils doivent être opportunistes.
00:32:49 - Et si l'opportunité se concrétise,
00:32:51 - c'est tout bénef pour eux.
00:32:53 - Après, quand on dit que ce n'est jamais prévu,
00:32:55 - une course ne se prévoit pas à l'avance.
00:32:57 - C'est au fil des kilomètres,
00:32:59 - des circonstances,
00:33:01 - les coureurs qui font la course,
00:33:03 - ils accrérent ses chances.
00:33:05 - Et puis on l'a dit en off,
00:33:07 - on l'a vu très malin à ne pas passer ses relais
00:33:09 - avant l'attaque de Lascano.
00:33:11 - Et puis il a pu suivre cette attaque,
00:33:13 - pas beaucoup de temps,
00:33:15 - mais au moins assez de temps pour décrocher sa deuxième place.
00:33:17 - C'est pas un coureur qui a une longue expérience du vélo,
00:33:19 - parce qu'il a fait plein de sports
00:33:21 - avant de passer professionnel sur route.
00:33:23 - Il vient de l'athlétisme au départ,
00:33:25 - cross country,
00:33:27 - il a fait du duathlon,
00:33:29 - il a fait du triathlon également.
00:33:31 - Il fait partie de ces coureurs
00:33:33 - qui se sont un peu cherchés.
00:33:35 - C'est souvent ce qu'on encourage chez les jeunes.
00:33:37 - Ils peuvent être intéressés par la course,
00:33:39 - par la course,
00:33:41 - par la course,
00:33:43 - par la course,
00:33:45 - par l'athlète,
00:33:47 - par le vélo.
00:33:49 - Tu fais les deux,
00:33:51 - et tu verras vers quoi tu te perfectionnes.
00:33:53 - Lui, il s'est perfectionné dans le vélo.
00:33:55 - C'est quoi l'objectif ?
00:33:57 - Parce que finalement,
00:33:59 - dans ces équipes continentales qui sont représentées à l'avant de la course,
00:34:01 - l'objectif, c'est pas de rester dans une équipe continentale.
00:34:03 - Depuis tout à l'heure, on parle des 3ème, 2ème, 1ère division.
00:34:05 - On rappelle juste, 3ème division,
00:34:07 - ils sont une douzaine de coureurs dans les équipes continentales.
00:34:09 - 12 coureurs
00:34:11 - qui évoluent avec les professionnels.
00:34:13 - Toujours ce débat de dire,
00:34:15 - est-ce que c'est une équipe professionnelle ou pas ?
00:34:17 - Oui, c'est une équipe professionnelle en France,
00:34:19 - en tout cas parce qu'ils ont des contrats de travail.
00:34:21 - Non, c'est pas une équipe professionnelle d'un point de vue sportif,
00:34:23 - forcément tel qu'on l'entend,
00:34:25 - parce que, comment dire,
00:34:27 - ils peuvent participer aussi à des épreuves
00:34:29 - dites "amateurs".
00:34:31 - Ils sont vraiment à la croisée des chemins,
00:34:33 - en quelque sorte.
00:34:35 - Mais eux se considèrent en France, en tout cas, comme des professionnels.
00:34:37 - Et ils ont bien raison. Pourquoi ? Parce qu'à l'étranger,
00:34:39 - le statut social n'est pas le même.
00:34:41 - Et comme on l'a dit tout à l'heure, c'est une sorte de pyramide.
00:34:43 - On a besoin de ce genre d'équipe pour pouvoir compléter
00:34:47 - les équipes continentales pro,
00:34:51 - les WorldTour.
00:34:53 - Et puis ça permet aussi aux jeunes coureurs de 19-20 ans
00:34:55 - de pouvoir faire des courses avec les pros,
00:34:57 - et de gérer leur saison complète
00:34:59 - aussi dans des courses amateurs.
00:35:03 - Et comme ça, ça les permet de ne pas trop se cramer,
00:35:05 - de gérer leur saison,
00:35:07 - de pouvoir progresser aussi à l'arrivée,
00:35:09 - et de prétendre aussi à des places au niveau dessus.
00:35:13 - L'objectif, c'est ça ?
00:35:15 - Et l'objectif affirmé de ces équipes,
00:35:17 - c'est avant tout de faire de la formation
00:35:19 - et de voir leurs meilleurs éléments, les quitter l'année suivante ?
00:35:21 - Ou deux ans après ?
00:35:23 - Certaines, oui.
00:35:25 - Roubaix, je ne suis pas convaincu que ce soit le cas.
00:35:27 - Parce que déjà, dans leur effectif, il n'y a pas énormément de jeunes.
00:35:29 - C'est quand même principalement des coureurs de 27-28 ans.
00:35:33 - Une petite trentaine d'années,
00:35:35 - comme Samuel Leroux,
00:35:37 - comme Célestin Guillot,
00:35:39 - qui a 27 ans aussi.
00:35:41 - Pour moi, c'est cette catégorie,
00:35:45 - cette troisième division,
00:35:47 - qui offre ce type de course,
00:35:51 - ce type de programme, la Coupe de France, etc.
00:35:53 - Ça peut être vraiment une division très intéressante,
00:35:57 - même pour des coureurs de bon niveau.
00:36:01 - Parce que ce n'est pas tous les coureurs qui sont bons
00:36:03 - sur des courses à étapes d'une semaine,
00:36:05 - comme Paris-Nice, comme le Dauphiné,
00:36:07 - ou le Tour de France.
00:36:09 - Ce n'est pas accessible pour eux.
00:36:11 - Mais ces courses-là, comme la Mayenne,
00:36:13 - le Circuit Pays de la Loire-Tour,
00:36:15 - toutes ces courses en France,
00:36:17 - leur correspondent à Thibaut Ferras,
00:36:19 - qui adore ces courses.
00:36:21 - Et lui, cette division lui convient à merveille.
00:36:25 - Il peut s'exprimer, il fait les courses qui lui plaisent.
00:36:29 - Ce n'est pas forcément un tremplin pour aller ailleurs.
00:36:33 - Il y a des coureurs qui se satisfont amplement
00:36:35 - de cette catégorie d'équipe.
00:36:37 - Quand tu es dans une équipe française, continentale,
00:36:41 - et que tu es un coureur français,
00:36:43 - tout coureur français rêve de grands tours,
00:36:47 - de Tours de France, de grands classiques.
00:36:51 - Et tu as le droit à l'avoir,
00:36:53 - que quand tu es en deuxième ou troisième division.
00:36:57 - Tu es enfermé dans un circuit qui peut te convenir,
00:37:01 - qui peut te faire plaisir.
00:37:03 - Physiquement, tu peux être au-dessus
00:37:05 - et te faire plaisir toute la saison.
00:37:07 - Mais le but ultime reste des courses comme les Tours de France,
00:37:11 - les classiques ardennaises, les Flandriennes.
00:37:13 - Sans ça, on ne peut pas y accéder.
00:37:15 - On voit ici le leader de la course, Oyer Lascano,
00:37:19 - avec une minute de retard.
00:37:21 - Les Cofidis ont mis deux coureurs à rouler.
00:37:25 - Ils ont réduit l'écart.
00:37:27 - Un grand coup, Oyer Lascano,
00:37:29 - qui, rappelons-le, a quitté le peloton,
00:37:33 - au moment où ça bagarrait très fort,
00:37:35 - dans cet enchaînement du Mont des Avaloires et des Champs-Elysées.
00:37:40 - Les Champs-Elysées en Mayenne, mais oui, ça existe.
00:37:42 - Et finalement, Lascano a été le seul contre-attaquant
00:37:46 - à pouvoir se détacher.
00:37:48 - Il a réussi là où Oliveira, Cosnefroy et tant d'autres
00:37:52 - ont échoué hier dans cette phase de course très précoce.
00:37:55 - Et lui a pu rentrer sur l'échappée matinale,
00:37:58 - mais surtout, plus surprenant, il a lâché tout le monde.
00:38:01 - Ça, à la limite, on pouvait le comprendre,
00:38:02 - puisqu'il avait quand même moins de kilomètres d'échappée
00:38:04 - que ses compagnons qu'il venait de rejoindre,
00:38:07 - pour s'imposer en solitaire.
00:38:09 - Et avec 31 secondes d'avance sur Célestin Guillon
00:38:11 - et sur Jacob Inkscole.
00:38:14 - Et le peloton terminant, lui, à 41 secondes,
00:38:18 - réglé par Arnaud Desmarres, Vincendie Dujardin et Axel Zinglet.
00:38:22 - Donc, le leader de la course, que vous voyez ici,
00:38:25 - a un maillot jaune sur les épaules,
00:38:28 - solidement accroché, justement, à ses épaules,
00:38:32 - puisqu'il a 41 secondes d'avance sur son premier adversaire,
00:38:37 - dans ce général.
00:38:41 - Oui, très clairement, les Cofidis, là, ils roulent,
00:38:45 - c'est pas pour faire un petit tempo.
00:38:47 - Là, on veut aller chercher ses échappées,
00:38:49 - on veut remettre, faire le fameux point zéro,
00:38:52 - à 80 km de l'arrivée, je pense que d'ici 5-6 km,
00:38:56 - à moins de 10 km, les trois coureurs seront repris,
00:38:59 - la course va être relancée, parce qu'il y a ce spring bonif
00:39:02 - qui intervient au kilomètre 120, donc dans 20 km,
00:39:05 - il y aura un premier spring bonif,
00:39:07 - derrière, il y aura un autre spring bonif dans 35 secondes,
00:39:09 - et je pense que l'objectif, clairement, pour Cofidis,
00:39:12 - c'est de ramener tout à zéro et de relancer une nouvelle course
00:39:15 - à 70 km de l'arrivée, plus ou moins.
00:39:17 - Alors, si on en croit le GPS, on aurait repris une minute
00:39:21 - en l'espace de 5 km.
00:39:23 - Ils ont vraiment accéléré très très fort,
00:39:25 - ils sont arrivés à 2 et ils y vont,
00:39:27 - et les total énergie avec Julien Simon qui roule en tête de peloton.
00:39:30 - Et bien voilà ! Là, on prend les choses en main très tôt,
00:39:33 - mais on ne sait pas ce que ça préfigure, évidemment,
00:39:35 - parce que l'idée n'est pas seulement,
00:39:38 - n'est certainement pas de reprendre les échappées au départ,
00:39:42 - cette idée, elle est autre.
00:39:43 - Bien sûr qu'on va reprendre les échappées en roulant ainsi,
00:39:46 - est-ce que le final en circuit peut avoir une importance ?
00:39:49 - On sait qu'on a deux tours, ça s'appelle les boucles,
00:39:51 - on a deux tours de circuit à l'arrivée de cette étape.
00:39:55 - Est-ce que le fait qu'il y ait un final en circuit
00:39:58 - peut avoir une influence sur le déroulement de la course ?
00:40:00 - J'aimerais bien poser la question à Thomas Vauclair.
00:40:02 - Thomas, peut-être que vous avez un élément de réponse
00:40:05 - et peut-être aussi, saurez-vous interpréter cette accélération
00:40:08 - que l'on a vécue il y a quelques instants en tête du peloton ?
00:40:16 - Je ne pense pas que le fait qu'il y ait des boucles à la fin
00:40:19 - ait une influence énorme.
00:40:21 - En revanche, on a peut-être conscience du côté des équipes
00:40:25 - qu'il n'y a que trois jours de course en plus du prologue,
00:40:28 - que hier tout le monde s'est fait un petit peu avoir.
00:40:31 - Alors on n'a peut-être pas été assez vigilants,
00:40:34 - on a attendu que d'autres équipes fassent le travail pour se préserver.
00:40:38 - Et puis aujourd'hui, si on laisse les trois coureurs
00:40:41 - avec une équipe pour le sprint et l'équipe du leader contrôlée,
00:40:45 - là je pense que c'est plutôt bien joué.
00:40:48 - Pour moi les deux boucles finales sont indépendantes de cette réaction.
00:40:51 - On parlait du vent tout à l'heure, avant même le vent,
00:40:54 - ce qui peut permettre de faire une sélection,
00:40:57 - c'est qu'il y ait une course débridée avec des équipes de six,
00:40:59 - différentes ambitions, et que ça attaque un petit peu de partout
00:41:02 - comme ça peut arriver sur des courses avec ce format de six coureurs.
00:41:06 - Donc je crois que l'expression "point zéro" est bien trouvée
00:41:11 - pour ce moment de la course.
00:41:13 - Je pense que devant quand même, ils ont perdu une minute en cinq bornes,
00:41:16 - c'est parce qu'ils n'avaient pas eu l'info que ça avait vraiment mis en route derrière.
00:41:19 - Ils vont maintenant pouvoir accélérer, ils ne vont pas revenir si facilement le peloton,
00:41:23 - et pourquoi pas assister à différentes attaques, peut-être pas isolées,
00:41:26 - plutôt contrairement à hier, des mouvements de trois, quatre, cinq coureurs.
00:41:30 - Et si c'est un peu plus organisé, pourquoi pas avoir un peu plus de spectacle
00:41:35 - que ce à quoi on s'attendait.
00:41:37 - On sent nos consultants assez perplexes en voyant un petit peu tout ça.
00:41:40 - C'est-à-dire que, et c'est normal, Thomas, vous n'êtes pas sûr complètement de ce qui va se passer,
00:41:45 - et vous non plus, Kevin et Pierre.
00:41:48 - Bon, alors si, on sait une chose, c'est que ces trois-là, ils vont être repris,
00:41:52 - parce que là on indique 23, 24 secondes, en réalité il n'y a même pas 20 secondes désormais
00:41:56 - dans la traversée de Torini en Charmix.
00:41:58 - Donc ça va très vite revenir sur ces trois hommes, et ils sont lucides,
00:42:03 - ils savent très bien que le regroupement est imminent.
00:42:06 - On va faire un point zéro, comme dirait Cyril Guimard, que l'on salue d'ailleurs au passage.
00:42:11 - Il n'est pas sur le bord de la route, Cyril, il est chez lui,
00:42:14 - et il est un petit peu convalescent en ce moment, alors on lui souhaite bon courage.
00:42:17 - Moins de 80 kilomètres encore à couvrir dans cette étape,
00:42:22 - ou près de 80 kilomètres encore, Kevin Reza, parce que là on est loin de l'arrivée.
00:42:27 - Refaire un point zéro à 80 kilomètres, d'abord avant que vous répondiez à cette question,
00:42:31 - j'aimerais juste comprendre, est-ce qu'on peut éliminer déjà une première heure de course
00:42:36 - qui a été menée aussi rapidement, 50 km/h pendant une heure,
00:42:40 - ou est-ce que la fatigue qu'on a subie à l'issue de cette première heure de course,
00:42:45 - elle pèse encore dans les jambes, maintenant qu'il y a eu ce moment de temporisation
00:42:49 - qui a duré quand même une heure de plus ?
00:42:52 - Non, les 50 km/h de moyenne en première heure de course, on peut les oublier,
00:42:57 - ce n'est pas ça qui va changer grand chose pour les coureurs de ce niveau-là.
00:43:02 - Ça ne rendra pas le final plus sélectif ?
00:43:05 - Je ne pense pas, je n'ai pas dit non.
00:43:08 - Je ne vous réponds pas pour vous faire plaisir !
00:43:10 - Non, franchement, franchement. - Je n'ai pas dit même à vivre.
00:43:12 - Non, impeccable, tu répondras, mais je ne pense pas.
00:43:15 - J'ai déjà connu des courses assez folles en début d'étape, où ça roulait à une vitesse,
00:43:20 - après chez les pros, ça se calme vraiment une bonne partie de la course,
00:43:25 - et ça se relance ensuite.
00:43:27 - Mais là, faire un point zéro à moins de 80 km de l'arrivée, ça reste toujours intéressant.
00:43:34 - Comme on l'a dit, il y a quand même des scrum de bonif qui vont suivre.
00:43:38 - Cofidis est vraiment déterminé à rejoindre l'Echappée en compagnie de Total Energy,
00:43:44 - qui sont un peu revanchards de leur journée d'hier.
00:43:47 - Il y a une possibilité qui eux aussi s'intéresse au scrum de bonif.
00:43:52 - Donc pourquoi pas voir un peu plus d'agitation, de mouvements de course,
00:43:57 - et aussi voir AG2R se mêler à ce mouvement de course qui reste intéressant.
00:44:02 - C'est ça le sentiment général qui se dégage de ce peloton.
00:44:06 - C'est la volonté de... comment dire ? C'est une réaction d'orgueil.
00:44:11 - Une réaction d'orgueil, parce que hier on a été un petit peu vexé.
00:44:14 - On a entendu tous les directeurs sportifs interviewés par Charles-Antoine Norat au départ de cette étape.
00:44:19 - Personne n'était visiblement très heureux de ce qui s'était passé la veille.
00:44:23 - Parce qu'on est d'abord allé voir les directeurs sportifs qui avaient subi cette situation.
00:44:27 - Les managers, les coureurs aussi bien sûr.
00:44:30 - En voyant un coureur s'échapper et mettre autant d'écart entre lui et le peloton à l'arrivée,
00:44:36 - de façon à condamner pratiquement le suspense au classement général,
00:44:42 - on ne pouvait pas en rester là.
00:44:44 - Alors en disant ça, je ne dis pas que ça va servir à quelque chose.
00:44:47 - Mais là on a l'impression qu'on veut quand même durcir la course.
00:44:49 - Parce que c'est une épreuve qui compte, c'est une épreuve pro série.
00:44:52 - C'est une épreuve où il y a beaucoup de points en jeu.
00:44:55 - Et on ne peut pas se contenter de laisser filer une course de cette importance.
00:45:02 - Durcir comment ? C'est relativement plat.
00:45:05 - Thomas l'a rappelé tout à l'heure, le vent est quasi inexistant.
00:45:08 - Rouler à 50 km/h, 60 km/h, les pros savent faire.
00:45:12 - Et ce n'est pas ça qui va changer grand chose dans un final qui reste linéaire.
00:45:17 - Et puis un circuit qui n'est pas trop technique non plus.
00:45:21 - Alors on verra aussi la largeur des chutes de la chaussée.
00:45:23 - Moi je me raccroche toujours, soit au vent, quand il n'y a pas le vent,
00:45:26 - je me dis que ce sera peut-être des petites routes.
00:45:27 - Et puis alors là ça tombe bien, on est en Mayenne.
00:45:29 - Alors j'espère que Pierrick Guenet nous a mis des petites routes dans le final.
00:45:32 - Non mais je reviens quand même, Pierre Roland, vous avez dit tout à l'heure,
00:45:34 - vous n'étiez pas tout à fait d'accord avec Kevin Reza,
00:45:37 - sur l'aspect de cette fatigue qui s'accumule en fil d'étape quand un départ a été tenu truant.
00:45:42 - Alors certes, les coureurs qui ne font pas la course, qui restent dans les roues,
00:45:45 - rouler à 50 km/h, comme l'a dit Kevin, ce sont des professionnels,
00:45:48 - ça ne va pas les fatiguer outre mesure.
00:45:51 - Mais par contre, moi je pense à l'équipe Movistar qui a dû contrôler toutes ces attaques,
00:45:55 - qui a dû gérer, pour qu'il n'y ait que trois coureurs échappés,
00:45:58 - ils ont dû s'atteler, se donner beaucoup, et ils ont perdu un coureur.
00:46:03 - Donc ils ne sont plus que cinq.
00:46:05 - Voilà, c'est ce que les équipes se disent,
00:46:08 - voilà, Movistar, ils en ont perdu un, il faut essayer d'en faire sauter un autre ou deux,
00:46:12 - mais voilà, au moins ils tentent.
00:46:14 - Et puis, les Cofidis, comme les Total Energy, comme tous les autres coureurs,
00:46:19 - peut-être que l'Ascano est injouable, il est intouchable parce qu'il a trop d'avance,
00:46:22 - mais il reste toutes les places sur le podium à aller chercher.
00:46:25 - Donc il faut aller prendre ses bonifications pour terminer deuxième, troisième, et les autres accessibles.
00:46:29 - Et il y en a un qui dispute toutes ses bonifications, il est précisément de...
00:46:32 - enfin, les bonifications, mais surtout il cherche à aller te placer à chaque fois,
00:46:35 - que ce soit contre la monde, que ce soit lors du sprint hier, c'est Axel Zingler de l'équipe Cofidis,
00:46:41 - vous en parliez justement, et bien Thomas Vauclair est aux côtés de Thierry Maréchal,
00:46:45 - le directeur sportif de cette formation.
00:46:47 - Ouais, je suis avec Thierry Maréchal, qui a la gentillesse de nous répondre.
00:46:54 - Thierry, après un gros début de course, on pensait être parti vers une étape tranquille au sprint,
00:46:58 - et là, Cofidis va tout remettre dans l'ordre.
00:47:01 - Non, mais on nous offre des bonifications sur le parcours, elles étaient corps abordables,
00:47:06 - donc on essaye de rentrer pour aller faire ça, oui.
00:47:10 - Attendez, on va laisser passer... Désolé Thierry, on est obligé de donner la priorité,
00:47:14 - je crois qu'il y a un coureur de bingo, le Wallonie, qui a eu un souci.
00:47:17 - Voilà, on va laisser passer également la voiture Shimano, parce que sinon on va se faire houspier.
00:47:23 - Voilà, c'est du direct, c'est comme ça.
00:47:25 - On va retourner voir Thierry, qui a la gentillesse de nous répondre, et qui nous dévoile aussi une partie de la tactique.
00:47:30 - Thierry, on n'a pas laissé tomber toute ambition.
00:47:32 - Concernant le général, il y a quand même beaucoup d'avance pour le coureur de la Movistar, mais il y a encore du travail, non ?
00:47:37 - Non, la victoire, je pense qu'hier, elle est passée, mais le podium est toujours envisageable, donc on essaye, oui.
00:47:43 - Comment ça s'est passé ? Alors, attendez...
00:47:47 - C'est bon, ça joue, crevaison roi avant pour le coureur de bingo.
00:47:50 - Dernière question, Thierry, c'est la route étroite, je ne vais pas t'embêter longtemps.
00:47:53 - Axel Zinglet, face à Desmarres, ça peut jouer sur un final d'étapes comme ça ?
00:47:58 - C'est difficile, mais il faut y croire, il faut lui donner confiance, il a un gros potentiel.
00:48:03 - On a une belle équipe pour l'emmener, on va essayer.
00:48:06 - Merci Thierry, et bonne fin d'étape alors, pleine d'animation.
00:48:10 - Imaginez un tout petit peu qu'Alex Zinglet batte Arnaud Desmarres au sprint.
00:48:15 - Je dis ça, ça paraît... J'aurais dit ça l'année dernière, ça aurait paru complètement fou.
00:48:19 - Aujourd'hui, ça paraît... Je vois le regard de Kevin Reza, il me dit "non mais, là, sérieux, il y croit où ?"
00:48:26 - Non, du tout, c'est... - Il trouve que j'ai sorti une énormité ?
00:48:28 - Non, c'est totalement faisable. - Ah, d'accord.
00:48:30 - Je suis paré que oui, je suis d'accord. - Mais là, vous étiez en train de vous dire,
00:48:33 - ce serait quand même une sale nouvelle pour Arnaud Desmarres.
00:48:35 - Oui, oui, oui, parce qu'en termes de confiance, et puis pour la suite de sa saison,
00:48:39 - c'est sûr que se faire tréfler par Axel Zinglet sur la ligne, ça peut lui coûter cher.
00:48:47 - On va voir ça, effectivement. Alors, le sprint intermédiaire dont parlait Thierry Maréchal,
00:48:51 - il est à peu près dans 10 kilomètres, mais on a encore seulement 20 secondes à reprendre.
00:48:58 - J'ai dit moins de 20 secondes, alors j'ai peut-être été un peu vite en besogne,
00:49:01 - mais on a, oui, au maximum une vingtaine de secondes d'avance pour les 3 hommes de tête,
00:49:06 - et on voit bien que l'équipe Covid-10 ne va pas lâcher l'affaire,
00:49:09 - d'autant qu'il y a d'autres formations éventuellement intéressées par ce sprint intermédiaire,
00:49:13 - et ses places sur le podium. Les 3 hommes de tête sont maintenant en vue du peloton que vous apercevez à l'arrière-plan.
00:49:20 - Le peloton pour nous, tourner une page de publicité, pour vivre en direct, évidemment,
00:49:24 - ce sprint intermédiaire dans cette 3ème étape des boucles de la Mayenne.
00:49:30 - Dans 5 kilomètres, nous serons sur le sprint intermédiaire, et on assiste à un magnifique match poursuite
00:49:38 - entre les 3 coureurs de l'échappée matinale et le peloton.
00:49:41 - Le peloton veut disputer les bonifications sur ce sprint intermédiaire.
00:49:45 - L'échappée, un peu furaxe d'être reprise aussi loin de l'arrivée, veut aussi tirer bénéfice de ce sprint,
00:49:51 - parce que, encore une fois, les places ne sont pas forcément définitivement établies,
00:49:56 - et on veut durer, on veut mettre en défaut, justement, cette quête de secondes.
00:50:00 - Qui va participer à ce sprint intermédiaire en cas de regroupement ?
00:50:03 - Pour l'instant, il y a 10 secondes d'abord.
00:50:05 - Première question, est-ce qu'on peut reprendre en 5 kilomètres les coureurs échappés ?
00:50:12 - Avec 10 secondes d'avance.
00:50:14 - Je pense que cette échappée sera frangible par rapport au peloton.
00:50:17 - Ils ne vont pas réussir à rentrer.
00:50:19 - On sent qu'ils sont en train de casser les coudes, en train de forcer par rapport à ce peloton qui essaie de rentrer.
00:50:27 - Ils ne sont pas d'accord !
00:50:28 - Non, non, toujours pas. On n'est jamais d'accord avec Pierrot.
00:50:30 - Pierre Roland n'est pas d'accord avec Pierre Roland.
00:50:32 - Ils vont se faire attraper.
00:50:33 - Ça fait un petit moment que ça dure, cette histoire. 10 secondes, c'est très peu.
00:50:38 - Alors que vous apercevez ici, dans quelques instants, vous allez le voir,
00:50:42 - je pensais qu'on allait l'apercevoir, mais il est derrière les arbres.
00:50:45 - J'attendais le château de Lignières, pour ne rien vous cacher, parce que celui-là, on ne veut pas le rater.
00:50:49 - C'est l'un des très beaux sites du secteur.
00:50:54 - Vous savez, il faut choisir, il y a le château de Lignières d'un côté, et il y a le sprint intermédiaire de l'autre.
00:50:58 - Et entre les deux, il y a tout simplement le peloton qui tente de reprendre les échappées.
00:51:07 - Et qui perd du temps encore. Qui reperd 2 secondes après tant d'efforts.
00:51:11 - Kevin Reza est parti pour avoir peut-être raison, finalement.
00:51:15 - Mais attention, on n'est pas encore sur cette ligne du dernier sprint intermédiaire.
00:51:21 - Le voici, le château de Lignières. Site classé monument historique.
00:51:25 - C'est un peu un lieu à part. Vous allez le voir, si on se rapproche un tout petit peu, dans cette campagne mayenaise.
00:51:32 - D'abord, parce qu'il a été réhabilité, enfin, il est en cours de réhabilitation depuis 2015.
00:51:36 - Ça se voit aux travaux qui sont effectués actuellement.
00:51:39 - C'est un édifice assez incroyable du 17ème siècle.
00:51:42 - À la fois un tiers lieu culturel et également, bien sûr, un site de visite et d'animation.
00:51:48 - Pour porter leurs projets artistiques, il faut savoir que les propriétaires ont fondé l'association Lignières.
00:51:53 - Chaque été, ici, un opéra de haute qualité est proposé dans la cour du château.
00:51:58 - C'est un peu le temps fort de la saison. Il réunit jusqu'à 2500 spectateurs.
00:52:05 - Thomas Beauclair sur la moto l'équipe. Pouvez-vous nous dire s'il y a des coureurs en difficulté derrière le peloton,
00:52:10 - compte tenu de l'allure, de l'intensité de la poursuite plus exactement du peloton derrière les échappés ?
00:52:15 - Ouais, Patrick, il n'y a pas des, mais un coureur en difficulté, et pas des moindres.
00:52:24 - Puisque Matteo Moschetti, en cas d'arrivée massive, qui pourrait prétendre la victoire, ça ne sera pas le cas aujourd'hui.
00:52:29 - Sur cette accélération, il a eu toutes les peines du monde dans un faux plat tout à l'heure à suivre le peloton.
00:52:33 - D'ailleurs, il n'y est pas parvenu. Il est revenu grâce au sillage des voitures.
00:52:37 - Il est à la dernière place du peloton actuellement, mais il subit vraiment à Matteo Moschetti.
00:52:41 - Donc ça fait un client de moins en cas d'arrivée massive. Il ne sera pas dans le final.
00:52:44 - C'est impossible parce qu'il a vraiment été lâché à la pédale.
00:52:47 - Peut-être qu'il ne se sent pas bien ou qu'il est à court de condition, mais en tout cas, il n'est pas possible de se refaire une santé d'ici la fin.
00:52:53 - Oui, l'italien, le sprinter italien de la... Oh là là, chute !
00:52:57 - Attention, chute importante à court de l'équipe Uno X.
00:53:00 - Il est allongé dans le bas-côté. Non, ça va. Apparemment, il reprend ses esprits.
00:53:05 - Un autre coureur est tombé. - Le champion du Canada, il me semble.
00:53:10 - Et c'est Coté, apparemment, qui a été victime de cette chute.
00:53:14 - On va revoir au ralenti. C'est à pleine vitesse dans cette poursuite derrière les trois hommes de tête que cette chute s'est produite ici dans cette courbe.
00:53:22 - La courbe était un peu dans le bas-côté et on a perdu l'adhérence.
00:53:26 - Ah oui, la chute à pleine vitesse. - Ils ne sont pas tombés sur le goudron.
00:53:31 - Pierre-André Coté qui s'est relevé. Peut-être a-t-il eu besoin de changer de machine parce qu'on voit ici qu'il n'est pas reparti. Il s'est relevé, mais...
00:53:41 - Il a retenu. - Et Dvernes, c'est tout simplement le coureur de la formation Uno X qui, lui, est visiblement plus touché.
00:53:50 - Frederic Dvernes, le coureur norvégien de cette formation.
00:53:54 - Allez, le sprint, ça va se jouer à très peu de choses puisque vous voyez finalement, le peloton est en train de reprendre les échappées.
00:54:01 - Cette montée finale vers la ligne du sprint intermédiaire aura été préjudiciable.
00:54:06 - Et finalement, le peloton reprend les trois hommes de tête et c'est un autre coureur de l'équipe CIC Uno Ant'Atlantique qui va aller peut-être chercher ses points.
00:54:16 - On le voit ici se bagarrer, il se retourne beaucoup parce que derrière, on voit Walshtein qui est en train de peut-être reprendre ce coureur qui a pris les devants.
00:54:27 - Dans l'ordre, Walshtein, Oliveira, Dujardin, Kosnefroy, Venturini qui sont très bien placés pour aller disputer ce sprint.
00:54:34 - Donc là, il y a eu un long faux plat montant. Là, ça descend et on va vite être sur la ligne d'arrivée, enfin la ligne de sprint intermédiaire.
00:54:45 - Les deux frères Oliveira pour l'équipe UAE qui sont devant. Zingley.
00:54:49 - J'ai l'impression que le coureur de l'équipe CIC Uno Ant'Atlantique s'est un peu fait avoir là.
00:54:55 - Le peloton qui s'est vraiment étiré, étiré, étiré. Il y a des petites cassures et le maillot jaune qui est très loin dans la ligne.
00:55:01 - Et le sprint va maintenant être lancé.
00:55:03 - Kosnefroy qui lance devant Oliveira, Clément Venturini.
00:55:06 - Ah ben Kosnefroy qui lance trop fort pour Venturini. Il s'est fait décrocher au poney de Charou.
00:55:11 - Oui mais on remonte de chaque côté.
00:55:13 - Zingley sur la droite.
00:55:15 - Zingley avec le maillot vert et qui va réussir. A coiffé tout le monde.
00:55:18 - Devant Dujardin certainement.
00:55:20 - Zingley devant Dujardin et Oliveira ou Zingley devant Oliveira et Dujardin, ça demande confirmation.
00:55:27 - Il y a le loto.
00:55:28 - Il y a Milan Menten effectivement qui faut le destiner. Maillot rouge et bleu qui est allé chercher visiblement la quatrième place.
00:55:33 - Est-ce que Zingley continue ?
00:55:34 - Allez on revoit la vue d'hélicoptère de ce sprint, sprint intermédiaire très disputé.
00:55:39 Un peu comme le premier de la journée où on avait vu Sandi Dujardin s'imposer.
00:55:44 Et sur cette ligne, a priori, bien sûr il faut être prudent.
00:55:47 Premier.
00:55:49 - Premier c'est Zingley, ça c'est sûr.
00:55:51 - Alors les groupes amains n'ont pas participé à ce sprint mais regardez il relance maintenant juste après.
00:55:55 - Il continue, peut-être un petit peu de vent. On voit les herbes légèrement coucher.
00:56:00 Donc voilà, on durcit, on insiste un petit peu parce que le maillot jaune était loin loin dans la file.
00:56:06 Donc on a l'information, les directeurs sportifs voient les mêmes images que nous.
00:56:10 Et ils ont passé l'information aux coureurs que le maillot jaune était loin dans le peloton.
00:56:14 - Thomas Beauclair, on me dit dans l'oreillette que vous, vous étiez prêt à assister à une contre-attaque juste après ce sprint.
00:56:20 C'est pas tout à fait ce qui se produit mais en tout cas visiblement on en a eu l'idée quand même du côté de groupe amain FDJ.
00:56:31 - Oui, il y a eu un temps extrêmement dense depuis une vingtaine, une quinzaine, une vingtaine de kilomètres
00:56:36 pour revenir sur les trois hommes avec un sprint en faux plat montant comme ça, un rythme très élevé.
00:56:42 Alors soit une équipe comme la groupe amain tente un coup de force avec le vent mais c'est clairement le moment idéal.
00:56:48 Le peloton est en train de se regrouper, ça reprend la largeur.
00:56:51 S'il y a quelques coureurs qui ont de l'ambition, qui sont un peu malins et qui savent courir et qui ont surtout les jambes,
00:56:56 là c'est le moment idéal pour créer un groupe de 4, 5, voire 6 coureurs.
00:57:01 Pas tout seul, ça sert à rien mais c'est le moment idéal.
00:57:04 S'il y a quelque chose à faire, c'est maintenant du côté des équipes qui n'ont pas forcément un sprinter pour l'étape.
00:57:09 - On est d'accord avec ce que vient de dire Thomas.
00:57:11 On a vu l'équipe groupe amain FDJ se placer en tête juste après ce sprint alors que, rappelons-le,
00:57:15 Arnaud Desmars n'a pas disputé ce sprint intermédiaire.
00:57:18 Visiblement Arnaud, il n'avait pas disputé le premier non plus, il se réserve pour le sprint final.
00:57:22 Là on est à 60 km d'un effort total pour les sprinters si bien sûr ça arrive groupé.
00:57:27 Et finalement ils n'ont pas insisté longtemps.
00:57:31 Est-ce que pour vous c'était comme le disait Thomas, il faut avoir des jambes, ils n'avaient pas les jambes pour le faire
00:57:36 ou est-ce qu'ils ont compris que de toute façon c'était condamné d'avance ?
00:57:41 - Vu la configuration, leur forcing, ils l'ont fait vraiment en équipe.
00:57:46 Donc ils ont peut-être tenté une bordure.
00:57:48 Le peloton était vraiment étire à ce moment-là mais ils ont pu voir que le vent n'était pas assez fort
00:57:53 pour continuer leur effort et puis de prononger pour que le peloton se casse aussitôt.
00:58:00 Donc dans ces cas-là ils ont décidé de couper leur allure, leur effort et puis le peloton progresse normalement à l'heure actuelle.
00:58:08 - Vity qui est revenu mettre un peu d'ordre. - En termes d'expérience.
00:58:12 - L'ancien il est revenu devant, il met un petit tempo et voilà.
00:58:15 Ce qui va se passer c'est qu'il va y avoir des attaques.
00:58:18 Un nouveau kilomètre zéro vient de se lancer.
00:58:22 - Pierre, je vous interromps, comment on fait quand on a l'équipe du leader sous sa responsabilité ?
00:58:27 On voit un homme sortir et qu'on veut un peu calmer le jeu tout en maintenant un tempo élevé pour éviter les échappés.
00:58:33 - On fait bloc, on fait masse.
00:58:35 Du coup ça impressionne un petit peu quand on voit une équipe regroupée, solidaire, ensemble à l'avant du peloton.
00:58:41 Ça décourage un peu tout simplement.
00:58:45 On se dit à quoi bon parce qu'ils sont 5-6 devant et puis on sait que Herviti peut à tout moment accélérer, boucher l'écart.
00:58:53 Ça décourage, c'est une tactique un peu d'impressionner.
00:59:01 - Dimitri Paykens qui est sorti du peloton belge de la formation Bingle.
00:59:10 Wallonie-Brussels qui a pris quelques mètres d'avance.
00:59:14 C'est un coureur qui souvent est noté, pas si souvent que ça d'ailleurs j'allais dire, dans les échappés.
00:59:21 Oui, c'est arrivé en tout cas cette année en début de saison à plusieurs reprises.
00:59:25 Mais souvent en tout cas dans un rôle d'équipier qui va chercher des places également.
00:59:30 Cinquième de ce tour d'Alain Tejou.
00:59:33 Alors qu'il y a une crevaison à l'arrière du peloton, Thomas Vauclair.
00:59:38 - C'est Nasser Bouhanni qui était victime d'une crevaison en roue arrière attendue par Simon Guglielmi.
00:59:46 A noter qu'on avait un coureur de l'équipe avant que l'équipe Cofidis décide de revenir sur l'échappé.
00:59:52 Il y avait un coureur, si ma vue est bonne, il y avait un coureur d'Arkea Samsic qui roulait en tête de peloton.
00:59:58 Donc sans doute des ambitions du côté de Nasser Bouhanni, victime d'une crevaison.
01:00:02 Mais je pense qu'ils vont pouvoir revenir sans trop de soucis. Mais c'est à souligner tout de même.
01:00:07 - Alors que deux hommes sont en train de faire l'effort pour revenir sur Peykens.
01:00:13 Il y a Jérémy Leveau qui est ici en première position.
01:00:16 Et Jean-Louis Leni en deuxième position pour Nice Métropole.
01:00:19 Donc un coureur de l'équipe Van Ryssel au Roubaix-Lille Métropole.
01:00:23 Un coureur juste derrière lui pour Nice Métropole Côte d'Azur.
01:00:27 Les équipes continentales se disent "bon l'orage est passé, il y avait ce sprint intermédiaire".
01:00:32 On va essayer de redévelopper une échappée de baroudeur même s'il ne reste plus que 60 km.
01:00:36 Est-ce que c'est illusoire ?
01:00:38 - Ils s'inspirent de ce qu'a fait Lascano hier. Il a fait à peu près la même chose.
01:00:42 Il est parti dans un second temps. Là c'est des coureurs frais.
01:00:46 Ils n'ont pas 150 km d'échappée dans les jambes.
01:00:50 Donc ils vont pouvoir sur 60 km, ça fait à peu près 1h20 d'effort.
01:00:54 Ils vont pouvoir y aller à fond et ne pas se poser de questions.
01:00:57 - Sans faire injure aux qualités de ces 3 coureurs qui sont aux avant-postes,
01:01:00 est-ce qu'un coureur d'une équipe, d'une World Team, il y en a 6 engagés sur ces boucles de la Mayenne,
01:01:07 n'aurait pas été inspiré de tenter de faire la même chose que ce qu'a fait Lascano ?
01:01:10 Puisque Lascano appartient à une équipe de première division.
01:01:16 Donc s'il a beaucoup de talent, déjà son appartenance à une équipe du World Tour
01:01:22 et là pour en attester, ce sont plutôt les équipes continentales qu'on voit à l'avant de la course.
01:01:27 - Oui mais encore une fois, l'étape d'hier n'était pas du tout la même qu'aujourd'hui.
01:01:32 - Ça ne peut pas se reproduire pour vous ?
01:01:34 - Ça ne peut pas se reproduire parce qu'hier ça s'est vraiment fait à la jambe.
01:01:37 - Parce que le parcours n'était plus vallonné ?
01:01:40 - C'était plus vallonné, c'était vraiment casse-pattes.
01:01:42 Et Lascano a fait son effort dans une partie vraiment dure
01:01:45 et la plupart de ses concurrents sont restés assis sur la scène.
01:01:49 Lui, il a profité de ce fait de course, il avait vraiment les jambes et le bon moment pour le faire.
01:01:55 Alors qu'aujourd'hui c'est relativement plein.
01:01:58 Se lancer à rouler beaucoup plus fort que le peloton à 60 km/h c'est compliqué, tout seul même à plusieurs.
01:02:05 Donc voilà, l'équipe Movistar réagit correctement, calme un peu le tout,
01:02:12 laisse partir 2-3 cours en devant et temporise derrière.
01:02:15 Dans tous les cas ils vont être relayés par l'équipe de Strumter dans peu de temps.
01:02:19 - Allez, Jérémy Leveau relayé par Jean-Louis Leunis,
01:02:22 ces deux hommes qui vont opérer la jonction avec le belge Dimitri Peikens.
01:02:27 Trois hommes, on espérait tout à l'heure avec ce point zéro qu'il y ait une échappée plus fournie,
01:02:32 ce n'est pas vraiment le cas.
01:02:34 Est-ce que d'autres coureurs vont sortir ?
01:02:36 Pour l'instant on n'a pas l'écart par rapport au peloton.
01:02:40 On s'interroge évidemment sur la nature de cet écart.
01:02:42 Est-ce que le peloton va faire rideau et laisser partir ces trois hommes ?
01:02:45 Ou est-ce que d'autres coureurs vont essayer de relancer la course et pourquoi pas de rejoindre ?
01:02:50 50 secondes nous indiquons.
01:02:52 - Rideau !
01:02:53 - Oui, rideau, ça veut dire que derrière, sur cette petite route...
01:02:56 - Voilà, c'est ça, une petite route.
01:02:59 Les Movistar au début étaient sur une grande route quand tout s'est regroupé,
01:03:03 donc ils mettaient un tempo important et quand ils arrivent sur la petite route,
01:03:06 ils se mettent les uns à côté des autres et ils font un peu bloc,
01:03:10 ils bloquent un peu la route, donc plus personne ne peut créer de mouvement
01:03:13 et ils laissent se développer cet échappé et ils retournent sur un schéma traditionnel
01:03:19 d'étapes dédiées aux sprinters avec trois coureurs devant.
01:03:23 Alors, c'est trois nouveaux coureurs qui sont un peu plus frais que ceux qu'on avait auparavant,
01:03:29 mais on est de nouveau dans un schéma traditionnel d'une étape pour sprinter.
01:03:34 - Et on a des coureurs qui ont quand même quelques références.
01:03:37 Je parlais tout à l'heure de Peykens, on pourrait dire que Jérémy Leveau,
01:03:41 il a fait lui aussi quelques performances, notamment sur le circuit de la Sarthe,
01:03:47 qu'on appelle désormais le région pays de la Loire-Tour.
01:03:50 Quatrième cette année, déjà quatrième l'année dernière,
01:03:53 quatrième aussi de la Poly Normande, là il ne voulait pas être quatrième,
01:03:57 ils sont sortis à trois.
01:03:58 Mais non, sérieusement, c'est un coureur qui, dans les finales d'étapes,
01:04:03 est un coureur d'expérience.
01:04:05 Comme vous le disiez, chez Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole,
01:04:09 on n'a pas forcément des jeunes coureurs, et c'est présentement le cas de Jérémy Leveau,
01:04:13 puisqu'il a plus de 30 ans.
01:04:15 En revanche, en ce qui concerne l'autre coureur, le troisième coureur de cette échappée,
01:04:24 Leni, qui prend actuellement un relais, là il s'agit plutôt d'un jeune coureur.
01:04:34 Vous voyez ici Jean-Louis Leni en pleine action, coureur âgé de 25 ans,
01:04:38 et qui a remporté il y a quelques années le Tour de Bretagne,
01:04:41 une épreuve de référence en classe 2,
01:04:43 donc une épreuve où on ne retrouve pas d'équipe du World Tour,
01:04:46 mais où l'on retrouve des équipes pro-team et des équipes continentales au départ,
01:04:52 qui se déroulent tous les ans au mois d'avril, avril ou mai, mois d'avril, il me semble,
01:04:58 et qui l'avait remporté au classement final en 2021 devant Anthony Delaplace,
01:05:05 qui lui, on le sait, appartient à l'équipe Arkea-Samsic.
01:05:09 Alors tout à l'heure on a assisté à une chute assez spectaculaire,
01:05:15 alors que le peloton était lancé à pleine vitesse pour essayer de reprendre les trois coureurs échappés,
01:05:21 pas ceux que nous avons maintenant, mais l'échappée précédente.
01:05:24 Il y a eu cette chute, est-ce que Thomas Beauclair a pu avoir, vous avez pu avoir des informations
01:05:29 concernant le coureur qui a été le plus touché visiblement, Frédéric Dwerns, le Norvégien du Noix.
01:05:35 Il est en train de revenir dans le peloton, il vient de nous passer, il revient dans le peloton,
01:05:44 il est bien arraché, comme la plupart des coureurs, enfin comme tous les coureurs cyclistes,
01:05:50 c'est un guerrier, il est reparti, il est revenu dans le peloton, tout comme Nasser Bouhanni,
01:05:54 je rappelle qu'il lui, non, n'était pas tombé, mais avait crevé roue arrière,
01:05:57 il est rentré tranquillement au sein de ce peloton, qui a, comme vous l'avez dit, qui a levé le pied,
01:06:01 parce qu'après 20 km de baston, et bien voilà, j'ai envie de dire tout ça pour ça,
01:06:07 un petit peu parce que je crois qu'il y aura, on peut avoir des regrets, je suis un petit peu déçu,
01:06:12 que n'y ait pas des équipes qui n'ont pas forcément un coureur pour rivaliser au sprint,
01:06:17 ou qui ne tentent pas quelque chose qui n'est pas, je sais que c'est dur, après 20 bornes intenses comme ça,
01:06:22 après une bonif en faux plat montant, quand le peloton est tiré, bien sûr que c'est dur,
01:06:27 mais après, je crois qu'il y en a beaucoup qui sont contents de souffler,
01:06:30 et qui n'ont peut-être pas eu les consignes ou alors l'ambition de recréer quelque chose,
01:06:35 on va se diriger vers un sprint, attention tout de même à ces trois coureurs,
01:06:38 comme vous l'avez bien expliqué, quand on sort à 60 bornes de l'arrivée,
01:06:41 ce n'est pas la même chose que quand on est devant le pile kilomètre zéro,
01:06:44 donc voilà, mais pour l'instant c'est calme, les coureurs vont ravitailler dans le peloton,
01:06:49 en dehors de Matteo Moschetti, qui lui, il a été lâché, tout est rentré dans l'ordre.
01:06:55 Alors que l'on aperçoit ici le coureur dont vous parliez, Thomas Vauclair, Edwards,
01:06:59 alors on voit son dossard arraché, ça c'est anecdotique, mais surtout son maillot est déchiré,
01:07:05 puis il y a les plaies qu'on ne voit pas, il est tombé, ce n'est pas forcément fait très mal,
01:07:09 puisqu'il est remonté reparti, il a pu rentrer, mais bon, c'est ce soir qu'on saura si ça va mal.
01:07:15 Il y en a un qui lui a abandonné, il n'est pas tombé, mais il était à l'arrière,
01:07:19 et Thomas Vauclair nous l'avait indiqué également, le sprinter italien de la formation Q36-5,
01:07:23 Matteo Moschetti, qui avait gagné en début de saison la Classica d'Almeria,
01:07:28 et bien a abandonné, malheureusement c'était prévisible.
01:07:32 Nasser Bouhanni hier n'allait pas bien, il va mieux aujourd'hui,
01:07:35 il était tout à l'heure souriant au sein du peloton, Matteo Moschetti c'était aujourd'hui,
01:07:39 et malheureusement il n'a pas passé cette étape.
01:07:41 C'est terminé pour le sprinter, un sprinter de moins, en tout cas pour l'équipe Q36-5.
01:07:48 Et vous le voyez, le peloton, pas sous la conduite de l'équipe Movistar,
01:07:53 mais sous la conduite apparemment de trois équipes qui se relaient en tête de ce peloton.
01:07:59 Oui, il y a bien l'équipe Movistar, c'est le champion du Brésil, que je n'avais pas identifié,
01:08:03 en troisième position, devant lui un équipier de Milan Melten,
01:08:07 et puis en tête, probablement Clément Davy, qui roule pour la formation Groupama-FDJ,
01:08:12 afin de ne pas laisser cet écart prendre trop d'ampleur.
01:08:16 Alors c'est De Gendt, me dit-on, qui roule pour l'équipe Loto-Destini,
01:08:20 Thomas De Gendt, le baroudeur par excellence, qui roule à la poursuite d'autres baroudeurs,
01:08:26 à peine sortis du peloton avec, vous le voyez, à peine plus d'une minute 15 d'avance sur eux.
01:08:32 Là, regardez, le fait que le coureur de Movistar ait signalé à tout le monde qu'il s'arrête,
01:08:37 c'est une façon de dire "bon, les gars, vous roulez, mais pas de blague,
01:08:42 ne refaites pas ce que vous avez fait il y a dix bornes".
01:08:45 Mais là, il n'y a aucune raison de porter une grosse accélération en tête du peloton.
01:08:49 Allez, je vous propose qu'on tourne une page de publicité à un peu plus de 50 km de l'arrivée,
01:08:54 et on refait le point, évidemment, en compagnie de Thomas Vauclair,
01:08:57 en compagnie également de Pierre Roland et de Kevin Reza, nos consultants sur cette belle édition des Boucles de la Mayenne.
01:09:04 Les échappés prennent du champ alors que vous apercevez le château du Bois-Jourdan.
01:09:15 Et les échappés, et bien ici, le cimetière paysager de Bouer.
01:09:20 Le cimetière paysager de Bouer, dont la création remonte à l'an 1778.
01:09:27 Et vous le voyez, il nous dévoile un décor arboré, avec des jardins dits à la française,
01:09:34 lieu classé "monument historique" et doté d'une longue allée bordée de pelouses,
01:09:39 avec ces buies que vous apercevez menant une croix centrale,
01:09:44 autour de laquelle sont organisés ces quatre carrés d'égale grandeur.
01:09:48 Et puis, voilà, il était niché dans ces sous-bois, le château du Bois-Jourdan,
01:09:54 construit sous le règne de Louis XIII par François de Bois-Jourdan.
01:09:58 Bois-Jourdan, ça proviendrait des exploits de Hugues Dubois,
01:10:01 membre le plus ancien de cette famille, lors des croisades sur les bords du Jourdain.
01:10:07 Jourdain, Jourdan, c'est presque la même chose.
01:10:16 La moyenne de la course vient d'être annoncée depuis le départ à un peu plus de 42 km/h 600.
01:10:24 On est loin des 50 km/h de la première heure de course.
01:10:27 Vous voyez le peloton passer, mais le retard de ce peloton s'amplifie au fil des kilomètres
01:10:33 par rapport aux trois coureurs qui sont sortis du peloton il y a quelques kilomètres
01:10:37 après le dernier sprint bonification disputé au kilomètre 118.
01:10:43 On a donc l'équipe Groupe AMA-FDJ, l'équipe Loto-Destiny, la formation Movistar
01:10:49 et peut-être aussi la formation Arkea, puisque l'un des coureurs de cette équipe
01:10:53 vient de faire son apparition en tête du peloton, c'est Simon Guglielmi
01:10:59 qui est venu rouler en tête.
01:11:02 C'est un signe que Nasser Bouani, ici avec le Deuxars 51, a probablement donné des signes
01:11:06 rassurants sur son état de santé, Kevin Reza.
01:11:09 C'est sûr, Nasser n'a pas eu beaucoup de chance ces derniers temps.
01:11:13 Hier, apparemment, il avait un problème gastrique qui le dérangeait depuis un petit moment
01:11:20 donc il ne s'est pas mêlé à la bataille finale.
01:11:23 Mais aujourd'hui, il se sent bien, il a envoyé un coéquipier à lui pour maintenir l'écart.
01:11:29 C'est rassurant de le revoir à ce niveau-là et il faut qu'il reprenne confiance
01:11:36 et qu'il ne se remêle pas dans les scrims pour la gagne.
01:11:39 Ça permettra de progresser et de le voir aux avant-postes, ça fait du bien.
01:11:45 L'église Saint-Martin qui est au cœur de la commune de Grès-en-Bouhair
01:11:50 que vous apercevez, église du XIe siècle, fortement délabrée.
01:11:55 Elle a été redessinée en 1857.
01:11:59 Les seuls vestiges qui restent de l'ancienne église seraient les fonds bâtissemaux.
01:12:03 La statue de Saint-Martin est représentée par la statue centrale du maître Tell.
01:12:07 Mais pour cela, il faut rentrer à l'intérieur de l'église.
01:12:11 Une 45, que se passe-t-il à l'arrière du peloton pendant ce temps dans la traversée de Grès-en-Bouhair ?
01:12:16 Je passe la parole à Thomas Vauclair derrière le peloton.
01:12:21 Que se passe-t-il ? En premier lieu, une crevaison de Célestin Guillon
01:12:29 dont on a parlé en début de retransmission.
01:12:33 Une crevaison pas attendue par des coéquipiers, mais le rythme n'est pas complètement dingue.
01:12:37 Je pense qu'il va pouvoir revenir sans trop de problèmes.
01:12:41 Une scène un peu plus légère, mais ce n'est pas le Dossard 35,
01:12:45 mais celui de l'équipe Tudor.
01:12:49 C'était Plymerce, pas le 35, mais le 95.
01:12:53 Il a changé de chaussure.
01:12:57 Il a mis un peu de temps, car on sait que chaque coureur,
01:13:01 dans son sac de pluie, on en avait beaucoup parlé autour du Jura,
01:13:05 aujourd'hui, il n'en a pas trop besoin.
01:13:09 Mais malgré tout, on a une deuxième paire de chaussures dans ce sac de pluie.
01:13:13 Il a changé, parce qu'avec ces fortes chaleurs, il avait mis une paire de chaussures
01:13:17 qui lui occasionnait des douleurs. C'est la première fois que les coureurs passent des températures de 25 degrés.
01:13:21 Il a mis un peu de temps, car il faut se déchausser tout en roulant,
01:13:25 prendre la semelle orthopédique qui était dans la paire de chaussures qu'il utilisait depuis le début de l'étape.
01:13:29 Il a changé, on a insisté à tout ça.
01:13:33 Ça prouve bien que ce sont des petites manœuvres qu'on fait quand ça ne roule pas très vite.
01:13:37 Ce qui va permettre à Célestin Guillon de revenir.
01:13:41 Les coureurs se ravitaillent, on appelle les voitures, on a mis des hommes à rouler en tête de peloton,
01:13:45 mais pour l'instant, la poursuite n'est pas encore véritablement entamée.
01:13:49 - On vous a indiqué le sens du vent latéral par rapport à cette longue ligne droite
01:13:53 qui est actuellement par les coureurs du peloton ici à l'image.
01:13:57 Mais le vent qui incline légèrement les hautes herbes de chaque côté de la route
01:14:03 ne semble pas suffisamment fort, et on en disait davantage tout à l'heure,
01:14:09 pour pouvoir provoquer des cassures au sein du peloton,
01:14:15 des bordures également au sein de ce peloton.
01:14:19 - C'est le dernier de la Gainodière, qui tient son nom de la cave sur laquelle il est construit.
01:14:25 Ça, heureusement que je vous le dis, parce que c'est pareil, ça ne se voit pas forcément sur une vue d'hélicoptère.
01:14:29 Ce genre de moulin assez particulier est apparu,
01:14:33 on la voit la cave quand même, je dis n'importe quoi, on la voit bien en pierre.
01:14:37 Merci de tourner autour, est apparu ce type de moulin au XIIe siècle.
01:14:41 Et c'est le dernier qui existe encore en Mayenne, avec ses superbes ailes avant eau en bois,
01:14:47 qui se remettent parfois en marche, nous dit-on, pour le plaisir des visiteurs.
01:14:51 On est venu nombreux quand même le voir, et on aurait quand même pu nous le faire tourner le moulin,
01:14:57 mais ce sera pour une autre fois.
01:14:59 On revient sur les Trois Hommes de Tête, à 44 km de l'arrivée.
01:15:05 On rappelle la composition de cet échappé, sorti après le dernier sprint intermédiaire.
01:15:11 Ça fait donc maintenant 20 km, non, quand même pas, qu'ils sont devant, non, non, pas encore 20 km,
01:15:17 mais on va dire une bonne quinzaine.
01:15:19 Jérémy Leveau en première position, Jean-Louis Leunis en deuxième position,
01:15:25 et Dimitri Peiskens qui ferme la marche, c'est lui qui a déclenché les hostilités.
01:15:30 Le coureur belge de la formation Bingole Wallonie-Brussels est d'abord sorti seul du peloton,
01:15:36 au moment où tout le monde éprouvait le besoin de souffler.
01:15:39 Et puis, finalement, il a été rejoint par ses deux hommes,
01:15:43 deux représentants de deux équipes continentales françaises,
01:15:46 la formation Nice-Métropole-Côte d'Azur pour Jean-Louis Leunis
01:15:50 et la formation Vendrée-Selle-Roubaix-Lille-Métropole pour Jérémy Leveau.
01:15:54 Et vous me disiez, hors antenne, pendant cet écran publicitaire,
01:15:58 l'un et l'autre, vous étiez d'accord pour reconnaître que Jérémy Leveau, attention, marche très bien
01:16:04 et peut-être l'un des principaux artisans de cet écart qui a augmenté assez sensiblement en quelques minutes,
01:16:11 puisqu'on est maintenant à, même si là ça se stabilise, à plus d'une minute quarante.
01:16:16 Oui, là, le peloton a stoppé l'hémorragie.
01:16:20 On va dire qu'ils ont décidé qu'une minute quarante, c'était suffisant de les contrôler à distance,
01:16:25 à une trente, une quarante, c'est contrôlable, c'est gérable cet écart, comme ça.
01:16:31 Mais oui, Jérémy Leveau, très clairement, il a quelques références.
01:16:36 Il a terminé troisième d'un championnat de France derrière Arnaud Desmars et Nasser Bouani au sprint.
01:16:41 Et là, plus récemment, quatrième du classement général du Région Pays de la Loire-Tour,
01:16:46 avec ce difficile circuit autour de Gazonfier.
01:16:49 Il avait vraiment impressionné de par sa condition physique.
01:16:54 Gazonfier, on le rappelle, c'est un quartier du Mans, où il était disputé, au Mans,
01:16:58 pas très loin d'ici, dans le département voisin, la Sarthe, la dernière étape de cette épreuve qu'on avait subie.
01:17:03 Avec une ascension redoutable à plus de 15% pendant plus de près d'un kilomètre,
01:17:08 une course très débridée, et il avait vraiment tenu le haut du classement.
01:17:13 Donc voilà, un coureur en grande forme, et on les prend au sérieux du côté du peloton.
01:17:18 La preuve en est, c'est qu'on leur laisse pas de champ.
01:17:21 Et maintenant, il y a trois équipes, quatre équipes, qui s'organisent à l'avant pour contrôler cet écart.
01:17:27 Jérémy Leveau, en tête de la course, avec deux compagnons d'échappée.
01:17:35 Et ici, Guglielmi et Clément Davy, roues dans roues.
01:17:39 L'un pour Arkea-Samsic, l'autre pour Groupama-FDJ.
01:17:42 D'ailleurs, les deux hommes avaient été coéquipiers lorsqu'ils étaient dans l'équipe continentale,
01:17:49 l'équipe réserve de Groupama-FDJ.
01:17:51 Simon Guglielmi était présent, aux côtés de Clément Davy.
01:17:58 Ils se connaissent bien, mais là, je ne pense pas qu'ils aient le temps de se rappeler des souvenirs,
01:18:02 vu la poursuite qu'ils doivent mener désormais derrière ces trois hommes de tête.
01:18:08 Moins d'une heure avant l'arrivée, le sprint final.
01:18:17 Les coureurs vont bientôt arriver sur ce circuit final, où ils vont prendre un maximum d'informations.
01:18:23 Ils vont passer plusieurs fois sur la ligne d'arrivée pour repérer l'endroit où on doit sprinter,
01:18:29 sur la gauche de la route, droite de la route, également la chaussée.
01:18:32 On prête attention à tous ces détails.
01:18:45 Je vous avais promis beaucoup de châteaux aujourd'hui.
01:18:48 On tient promesse avec ici le château des Arcis, à Mêlé-du-Mêne.
01:18:55 Mêlé-du-Mêne, où sera jugé tout à l'heure l'arrivée, mais où les coureurs vont passer une première fois.
01:19:01 Le château des Arcis, que l'on doit à Charles de Servon,
01:19:05 qui avait participé aux guerres de religion avec une certaine ardeur.
01:19:10 Il avait construit ce château entre 1575 et 1622, avec son plan de forteresse médiéval.
01:19:22 Un château qui se dresse sur une plateforme carrée, entourée de larges douves.
01:19:28 Et à un angle de ce château, vous le voyez, s'élève le donjon, haut de quatre étages,
01:19:35 avec une belle toiture en ardoise et un grand parc, que l'on aperçoit, restauré et replanté en 2009-2010,
01:19:43 selon un plan typique de la fin de la Renaissance.
01:19:47 Un jardin d'agrément avec une roseraie, une île labyrinthe.
01:19:53 Et puis cet étang, château des Arcis, qui fait partie du circuit touristique de la route des Joyaux de la Mayenne.
01:20:00 J'en ai parlé hier, ce circuit qui propose la visite de 15 châteaux, abeillis, moulins, parcs et jardins.
01:20:08 On entre dans les 40 derniers kilomètres de course durant cette deuxième étape,
01:20:15 avec la traversée de ce lieu-dit, le Buray, lieu-dit ou commune, pardon, je n'ai pas la précision,
01:20:23 mais 40 kilomètres encore, ça va paraître long pour les trois hommes de tête.
01:20:27 Ah bah tiens, un Dalton est sorti de prison.
01:20:33 Après les éléphants, les Dalton, enfin on n'en a vu qu'un seul, aussi bien d'éléphants que de Dalton.
01:20:39 Il est combinatoire ce jeune homme-là.
01:20:43 Communatoire ? Vous avez la définition j'espère ?
01:20:49 Ah oui, c'est quelqu'un qui représente une menace.
01:20:55 On lui met un déguisement, comme ça on le reconnaît bien.
01:21:00 Il lit beaucoup.
01:21:03 C'est important.
01:21:05 Tous les jours j'apprends un nouveau mot de vocabulaire.
01:21:07 Je suis habitué à ce genre de...
01:21:11 Tu savais que j'avais un vocabulaire très soutenu.
01:21:14 Je te côtoie depuis très longtemps pour savoir que tu es cultivé.
01:21:18 Je me suis inspiré de Romain Bardet.
01:21:22 Les trois coureurs de tête s'en donnent à cœur joie.
01:21:26 Ils ne sont pas dans le calcul, ils ne sont pas dans la gestion.
01:21:29 Il leur reste moins d'une heure d'effort.
01:21:31 Et on y va franchement.
01:21:33 Maintenant ils ont entrepris une belle initiative.
01:21:36 Ils vont au bout de leur idée.
01:21:38 Il leur reste une cinquantaine de minutes à peu près.
01:21:41 Ils vont rouler à 45-46 km/h de moyenne.
01:21:44 Ils ne vont pas tarder à passer sur la ligne d'arrivée.
01:21:47 Pour le premier passage.
01:21:50 Mais en plus ils doivent s'inspirer de la journée d'hier.
01:21:53 Ils ont été spectateurs d'hier sur toute la journée.
01:21:58 Aujourd'hui ils essayent de refaire la même.
01:22:01 On verra si le veau a les jambes pour imiter son concurrent d'hier.
01:22:10 L'Ascano.
01:22:11 - On est passé dans le buret.
01:22:13 Vous avez vu sur cette vieillerie, tout à l'heure j'ai dit lieu dit.
01:22:16 A mon avis ça a dû bien faire marrer les gens du coin.
01:22:18 C'est une toute petite commune.
01:22:20 On l'a vu sur ces images à l'instant.
01:22:24 On est dans le secteur de Château-Gontier.
01:22:27 L'arrondissement d'un point de vue administratif de Château-Gontier.
01:22:30 Qui avait accueilli une étape.
01:22:32 Il y avait beaucoup de monde.
01:22:34 On s'en souvient d'ailleurs l'année dernière à l'arrivée de cette étape de Château-Gontier.
01:22:37 Le buret qui a une particularité par rapport aux autres communes de cet arrondissement.
01:22:42 C'est qu'elle ne fait pas partie de l'Anjou.
01:22:45 Mais du Maine.
01:22:47 Et bien sur des anciennes.
01:22:49 Des régions historiques de la France.
01:22:53 Au fil des découpages administratifs et des siècles.
01:22:57 On a un petit peu recomposé le secteur.
01:23:03 Pour l'instant l'équipe Movistar bénéficie toujours du travail des autres formations.
01:23:10 En tête de ce peloton.
01:23:12 Ce qui n'était pas le cas évidemment au début de cette étape.
01:23:15 Et on est encore à la poursuite de ces trois hommes.
01:23:19 Qui maintiennent cet écart autour d'une minute quarante.
01:23:24 Depuis maintenant à peu près un quart d'heure.
01:23:28 Ça ne suffira pas pour résister au peloton.
01:23:31 A moins bien sur que comme hier.
01:23:33 Mais c'est peu probable.
01:23:35 On se laisse un peu endormir.
01:23:38 Vous avez aperçu peut-être Cédric Pinault.
01:23:41 Qui était sur le côté droit de la chaussée.
01:23:45 Notre consultant.
01:23:47 Qui à l'instar d'un Marc Madiot.
01:23:49 Qui lui n'est pas notre consultant.
01:23:51 Et bien va aussi distribuer des bidons.
01:23:53 A ses heures perdues.
01:23:55 C'est chaud aujourd'hui.
01:23:57 Jérémy Leveau devant.
01:23:59 Et les Vaux qui ne sont pas de sa famille derrière.
01:24:02 Maintenant dans ce champ.
01:24:04 Et 27 degrés.
01:24:06 J'ai eu les informations d'un directeur sportif sur place.
01:24:09 27 degrés au compteur de la voiture.
01:24:11 Première chaleur.
01:24:13 Je vous en ai dit hier 23-24.
01:24:15 Là ça a encore augmenté.
01:24:17 Et ce n'est pas anodin.
01:24:19 Les premières chaleurs c'est souvent compliqué pour les courants.
01:24:22 L'écart est en train de diminuer.
01:24:28 Je disais une quarante tout à l'heure.
01:24:30 Et là ça vient de tomber à une vingt-huit.
01:24:32 On va suivre cette tendance.
01:24:34 Pas de quoi mettre en péril le leader de la course.
01:24:38 Justement.
01:24:40 Thomas Beauclair sur la moto de l'équipe.
01:24:43 Peut-être nous tracer.
01:24:45 Non pas le portrait d'Oyer Lascano.
01:24:47 Mais en tout cas.
01:24:49 De nous donner une idée un peu plus précise.
01:24:51 De la journée qu'il a passé au sein du peloton.
01:24:53 Oyer Lascano avec ce maillot jaune sur les épaules.
01:24:56 Est-ce que vous avez l'impression.
01:24:58 Qu'il passe une journée tranquille aujourd'hui ?
01:25:00 Il fume la pipe.
01:25:06 Il se balade.
01:25:08 Il n'a pas eu à faire grand chose.
01:25:10 Non, il est tranquille.
01:25:12 Début de course.
01:25:14 C'est la seule partie difficile pour l'équipe Movistar.
01:25:16 Aujourd'hui ça a été les quarante premiers kilomètres.
01:25:18 Contrôlés pour ne pas qu'il y ait une échappée trop importante qui sorte.
01:25:20 Ensuite.
01:25:22 Grâce à leur avance au classement général.
01:25:24 C'est assez facile.
01:25:26 Pourquoi ?
01:25:28 Parce que hier les équipes de sprinter se sont fait piéger.
01:25:30 Il reste deux étapes.
01:25:32 Destinées à se terminer par un sprint.
01:25:34 A la place des Movistar.
01:25:36 Si l'écart est trop important.
01:25:38 On va les contrôler.
01:25:40 Ils ont roulé un peu au début.
01:25:42 Derrière la première échappée de trois coureurs.
01:25:44 A partir du moment où hier les sprinters se sont fait avoir.
01:25:46 Puisque les coureurs sont allés au bout.
01:25:48 Aujourd'hui on n'a pas envie de laisser beaucoup de temps.
01:25:50 Et si on ne laisse pas beaucoup de temps.
01:25:52 Ça veut dire que le maillot jaune n'est pas en danger.
01:25:54 Clairement avec des coureurs d'expérience.
01:25:56 Comme Herviti.
01:25:58 Vous avez dit.
01:26:00 Nosgaard qui est un bon rouleur.
01:26:02 Avec des coureurs d'expérience.
01:26:04 Du directeur sportif.
01:26:06 Vincente Garcia Acosta.
01:26:08 Le seul bémol c'est leur petit jeune.
01:26:10 Le cadet.
01:26:12 Ivan Romeo.
01:26:14 Qui a dû abandonner.
01:26:16 Parce qu'il était malade.
01:26:18 Mais c'est une journée tranquille.
01:26:20 Il faut juste faire attention à ne pas tomber.
01:26:22 Il pourrait même se permettre de se prendre une petite cassure.
01:26:24 Pas besoin de frotter comme un fou à la fin.
01:26:26 Donc une journée vraiment tranquille.
01:26:28 La plus dure a été faite pour lui hier.
01:26:30 Oui finalement.
01:26:32 Ce qui est peut-être le plus éloquent.
01:26:34 Sur la journée passée.
01:26:36 Par le leader de la course.
01:26:38 Oyer Lascano.
01:26:40 C'est de voir que c'est toujours le même coureur.
01:26:42 De cette formation qui roule en tête du peloton.
01:26:44 Puisque vous avez vu tout à l'heure.
01:26:46 Le champion.
01:26:48 C'était dès la prise d'antenne finalement.
01:26:50 Le champion du Brésil.
01:26:52 Vinicius Rangel.
01:26:54 Qui roulait déjà dans cette posture.
01:26:56 Je disais tout à l'heure qu'il pouvait un peu se reposer.
01:26:58 Avec d'autres équipes.
01:27:00 Mais il continue de collaborer.
01:27:02 Il pourrait presque s'abstenir.
01:27:04 Très clairement oui.
01:27:06 Il pourrait laisser les équipes de sprinter rouler.
01:27:08 Mais voilà.
01:27:10 Par principe.
01:27:12 Par principe il roule.
01:27:14 Et ça peut leur apporter de l'aide aussi.
01:27:16 Demain s'il y a un peu le feu.
01:27:18 D'avoir donné un petit coup de main aujourd'hui.
01:27:20 On aperçoit à proximité le manoir de Favry.
01:27:24 Avec ses jardins.
01:27:26 Un manoir du 15ème, 16ème siècle.
01:27:28 Alors ce manoir.
01:27:30 Les coureurs ne le verront pas.
01:27:32 Pourquoi ?
01:27:34 Parce qu'on le découvre au bout d'un long chemin creux.
01:27:36 Qui est assez typique.
01:27:38 D'ailleurs des paysages dont on parlait tout à l'heure.
01:27:40 Les paysages de bocage.
01:27:42 Si fréquents en Mayenne.
01:27:44 C'est un grand logis.
01:27:46 Coiffé de cette haute toiture.
01:27:48 On est dans une architecture typique.
01:27:50 De la fin du Moyen-Âge.
01:27:52 Avec ses fenêtres à bois.
01:27:54 Avec ses fenêtres à meneau.
01:27:56 Ses meurtrières.
01:27:58 Ses bouches à feu.
01:28:00 Ses lucarnes guéminées.
01:28:02 Et vous voyez autour.
01:28:04 Un jardin.
01:28:06 Plus exactement 4 jardins.
01:28:08 Clos.
01:28:10 Qui donne à l'ensemble une certaine unité.
01:28:12 Un équilibre.
01:28:14 On est en bordure de la Vège.
01:28:16 Qui est une petite rivière.
01:28:18 Le manoir et ses jardins.
01:28:22 C'est parti de la route des joyaux de la Mayenne.
01:28:24 1h05 pour les 3 hommes de tête.
01:28:30 L'écart désormais diminue.
01:28:36 A mesure que l'on se rapproche.
01:28:38 J'ai presque envie de dire que ça va trop vite.
01:28:40 1 minute à 33 km.
01:28:44 Il n'y a pas le feu.
01:28:46 Pour reprendre ces 3 coureurs.
01:28:48 C'est aussi parce que devant.
01:28:50 On a vu tout à l'heure.
01:28:52 Que la précédente échappée.
01:28:54 Dans la contrainte.
01:28:56 A 70 km.
01:28:58 A été obligée.
01:29:00 D'accélérer très fort.
01:29:02 Mais c'est pas du tout comme ça.
01:29:04 Habituellement.
01:29:06 Quand on gère une échappée.
01:29:08 Au long cours.
01:29:10 Non.
01:29:12 Pas du tout de cette manière.
01:29:14 Mais ensuite.
01:29:16 C'est le peloton qui décide.
01:29:18 De l'équipe Cofidis.
01:29:20 Là ils ont changé leur fils d'épaule.
01:29:22 Ils ont décidé de ne pas refaire.
01:29:24 Cette bonif.
01:29:26 Qui va être présente sur la ligne d'arrivée.
01:29:28 Ils vont laisser l'échappée.
01:29:30 L'affaire.
01:29:32 Mais l'échappée.
01:29:34 Ils ont raison.
01:29:36 Ne force pas encore.
01:29:38 Laisse un peu le peloton revenir sur eux.
01:29:40 Pour accéder sur le circuit final.
01:29:42 Avec peut-être 1 minute.
01:29:44 Ou 50 secondes d'avance.
01:29:46 Oui.
01:29:48 Ils ont eu 1 minute 51.
01:29:50 Au maximum de leur avance.
01:29:52 Sur le peloton.
01:29:54 C'était déjà une quinzaine de kilomètres.
01:29:56 L'écart s'est stabilisé un moment.
01:29:58 Et puis là il décroît.
01:30:00 C'est évidemment le peloton qui décide.
01:30:02 Mais c'est vrai que ça serait bien.
01:30:04 Qu'ils aient encore une minute.
01:30:06 Au passage sur la ligne.
01:30:08 Quand on va pour la première fois.
01:30:10 Traverser Mellet-du-Meine.
01:30:12 On va voir.
01:30:14 C'est la première fois.
01:30:16 On va voir.
01:30:18 C'est la première fois qu'on va voir.
01:30:20 C'est la première fois qu'on va voir.
01:30:22 C'est la première fois qu'on va voir.
01:30:24 C'est la première fois qu'on va voir.
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01:30:48 C'est la première fois qu'on va voir.
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01:33:56 C'est la première fois qu'on va voir.
01:33:58 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:00 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:02 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:04 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:06 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:08 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:10 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:12 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:14 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:16 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:18 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:20 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:22 C'est la première fois qu'on va voir.
01:34:24 - Il y a un peu plus de coureurs sur le Tour de France
01:34:26 que sur les boucles de la Mayenne.
01:34:28 que sur les boucles de la Mayenne.
01:34:30 C'est la seule différence pour vous, messieurs,
01:34:32 de choisir parfois des routes plus larges
01:34:34 sur le Tour de France que sur une épreuve
01:34:36 comme la Mayenne.
01:34:38 Mais on aurait pu citer le région Pays-de-la-Loire-Tour,
01:34:40 on aurait pu citer l'Etoile du Bézège,
01:34:42 on aurait pu citer le Tour du Limousin aussi,
01:34:44 qui est réputé pour emprunter des toutes petites routes.
01:34:46 - Thomas a évoqué la caravane publicitaire,
01:34:48 mais également la caravane.
01:34:50 C'est-à-dire tout ce qui suit en amont de la course
01:34:52 ou derrière la course,
01:34:54 et également tous les médias.
01:34:56 C'est-à-dire qu'en fait, sur une course comme le Tour de France,
01:34:58 il va y avoir des dizaines de motos médias,
01:35:00 il va y avoir des dizaines de véhicules invités,
01:35:02 et tout ça, on a besoin d'une route plus large,
01:35:04 parce qu'à des moments, on a besoin de doubler le peloton
01:35:06 pour aussi sécuriser, etc.
01:35:08 Enfin voilà, du coup, tout est multiplié.
01:35:10 Le Tour de France ne peut pas emprunter des routes
01:35:12 aussi étroites que peut se permettre
01:35:14 le Tour de France.
01:35:16 - C'est vrai qu'il y a des routes
01:35:18 qui sont très étroites,
01:35:20 mais qu'est-ce que peuvent se permettre
01:35:22 les boucles de la Mayenne et les courses de cette catégorie ?
01:35:24 - On a entendu tout à l'heure,
01:35:28 on voit Jérémy Leveau au premier plan,
01:35:30 on a entendu Mickaël, je crois qu'on n'a pas fait le lien
01:35:32 entre les deux, ils ne sont pas effectivement
01:35:34 dans la même équipe.
01:35:36 Mickaël, pilote et le directeur sportif
01:35:38 de la voiture Arkea Samsic.
01:35:40 Jérémy et son jeune frère.
01:35:42 C'est une vraie famille de vélos,
01:35:44 la famille Leveau.
01:35:46 Mickaël,
01:35:48 on n'en a pas parlé,
01:35:50 on a parlé de Jérémy,
01:35:52 il a eu l'occasion quand même
01:35:54 de courir sous le maillot
01:35:56 de l'équipe Baissons Chaussures.
01:35:58 Baissons Chaussures,
01:36:04 c'était une équipe,
01:36:06 à l'époque on ne disait pas équipe continentale,
01:36:08 on était à la fin du siècle dernier,
01:36:10 au début de ce siècle-ci.
01:36:12 Il a fait une vraie carrière amateur,
01:36:14 notamment au sein du comité
01:36:16 de Normandie.
01:36:18 Jérémy Leveau.
01:36:20 Daniel Leveau,
01:36:24 lui c'est un peu une légende,
01:36:26 leur papa,
01:36:28 une légende en Normandie.
01:36:30 Daniel Leveau, parce que c'est plus de 100 victoires
01:36:32 chez les amateurs.
01:36:34 J'ai dit 100, 800 victoires.
01:36:36 800 victoires !
01:36:38 Déjà quand un coureur pro
01:36:40 passe le cap des 100 victoires,
01:36:42 c'est généralement un sprinter,
01:36:44 un sprinter d'exception.
01:36:46 Vous imaginez la longévité de cette carrière
01:36:48 pour Daniel Leveau.
01:36:50 800 victoires, il n'y a pas de limite d'âge
01:36:52 chez les amateurs, c'est ça messieurs,
01:36:54 l'avantage. Alors qu'il y en a quand même
01:36:56 un peu une, assez naturelle chez les pros.
01:36:58 Là je vois Kevin Ressa qui me regarde.
01:37:00 800 victoires, c'est...
01:37:02 Je n'ai pas eu de seule.
01:37:04 On compte même dans les catégories de jeunes,
01:37:06 chez les Leveau, tout compte.
01:37:08 800 victoires, on se remet, ça fait 3 ans
01:37:10 presque d'affilée à gagner des courses.
01:37:12 C'est juste énorme.
01:37:14 Tu n'aurais pas voulu continuer ta carrière ?
01:37:16 Pour 7 ans ?
01:37:18 Non mais il faut commencer très jeune et très tôt à gagner.
01:37:20 Je pense qu'il faudrait poser la question
01:37:22 au Guinness des records, on n'est pas loin.
01:37:24 900 victoires, c'est...
01:37:26 Je ne sais pas.
01:37:28 Je ne sais même pas si tu as ça à 2 jours de course.
01:37:30 Alors lui il courait dans les années
01:37:32 70-80.
01:37:34 Il a eu l'occasion quand même de disputer
01:37:36 le tour de l'avenir, il a eu l'occasion
01:37:38 de gagner le tour de Normandie
01:37:40 chez lui.
01:37:42 Ils aient 2 courses la même journée.
01:37:44 Il y a une époque, Crétarium.
01:37:46 Alors pourquoi je vous dis ça ?
01:37:50 Parce que je vais quand même jeter mes sources,
01:37:52 parce que je vous sens un tout petit peu sceptique.
01:37:54 Quand je vais vous dire...
01:37:56 Daniel Mangias, qui on le sait,
01:37:58 n'exagère presque jamais.
01:38:00 Donc si Daniel l'a dit,
01:38:02 Daniel,
01:38:04 Normand parmi les Normands,
01:38:06 et on sait que les Normands ne sont pas marseillais,
01:38:08 évidemment on a plein de confiance
01:38:10 dans les propos du speaker officiel
01:38:12 de toutes ces courses que l'on a l'habitude
01:38:14 de vous présenter sur la chaîne Neki.
01:38:16 Vous savez, nous les coureurs,
01:38:18 quand on se fait présenter par Daniel Mangias,
01:38:20 on adore se faire présenter par Daniel Mangias
01:38:22 qui maintenant ne présente plus
01:38:24 le Tour de France, mais il continue
01:38:26 à animer toutes ces courses qu'on voit.
01:38:28 Daniel, il est capable
01:38:30 de nous rajouter des petites lignes à notre palmarès.
01:38:32 Il a même fait gagner des courses à des coureurs
01:38:34 qu'on n'a jamais gagné.
01:38:36 Moi, il m'a fait gagner des courses
01:38:38 et au final, ça n'a pas été le cas.
01:38:40 Oui, c'est marrant.
01:38:42 Avec quelques-uns, donc Kevin a gagné
01:38:44 des courses chez les pros,
01:38:46 Péric Kemmeneur aussi, alors qu'en réalité, jamais.
01:38:48 Mais on aimait bien Daniel,
01:38:50 il nous rajoutait toujours des petites lignes à notre palmarès.
01:38:52 Il y a un exemple typique,
01:38:54 Rudy Mollard a été champion du monde.
01:38:56 Vous le saviez ? Non.
01:38:58 Mais il a réellement été champion du monde.
01:39:00 En pupille. De quel sport ?
01:39:04 Je vous incite à écouter
01:39:06 un très bon podcast qui est actuellement
01:39:08 diffusé sur les réseaux sociaux.
01:39:10 Il a été champion du monde
01:39:14 de triathlon des manches, alors qu'il était
01:39:16 en sport études.
01:39:18 C'était dans la catégorie junior.
01:39:20 Mais quand même, il a été champion du monde
01:39:22 et Daniel Banjas le sait très bien, évidemment.
01:39:24 Et avec lui,
01:39:26 beaucoup d'autres
01:39:28 coureurs,
01:39:30 d'autres spectateurs qui viennent sur ces courses
01:39:32 qu'on a plaisir à vous présenter.
01:39:34 Allez, on entre dans la ville étape.
01:39:36 Mais ce n'est pas pour l'arrivée tout de suite.
01:39:38 On entre dans Mêlé-du-Mêne
01:39:40 et il restera encore quelques kilomètres
01:39:42 parce qu'il y a cette boucle que les coureurs
01:39:44 vont refaire.
01:39:46 Mêlé-du-Mêne,
01:39:48 où sera jugée tout à l'heure l'arrivée.
01:39:50 Donc attention, sur ce circuit, on peut
01:39:52 voir les derniers
01:39:54 kilomètres, les derniers hectomètres
01:39:56 avant de franchir la ligne.
01:39:58 Donc la prise d'information
01:40:00 pour les coureurs. Ils ont passé le panneau 500.
01:40:02 Là, ils sont dans les 300 derniers mètres.
01:40:04 Donc voilà pour ces coureurs.
01:40:06 Là, il y a une bonne if également.
01:40:08 Je pense que les trois coureurs sont assez loin
01:40:10 donc ils ne vont pas se la disputer, ils vont se la partager.
01:40:12 Mais
01:40:14 pour le peloton, une grosse prise d'information.
01:40:16 On voit qu'à 150 mètres de la ligne,
01:40:18 c'est un faux plat montant.
01:40:20 Donc voilà, c'est une belle arrivée.
01:40:22 Pas de danger, rectiligne.
01:40:24 Un beau sprint en perspective.
01:40:26 Oui, j'ai envie de dire, une belle ligne droite
01:40:28 pour Arnaud Desmars quand même.
01:40:30 On verra si le train, parce que ce n'est pas le tout
01:40:32 d'avoir une configuration
01:40:34 qui convient au sprinter.
01:40:36 Il faut aussi évidemment que le sprint se déroule
01:40:38 dans de bonnes conditions.
01:40:40 C'est un premier passage sur la ligne.
01:40:42 Il y a deux tours à faire.
01:40:44 Donc la division, elle est assez facile à faire.
01:40:46 Il y a 12 kilomètres à couvrir.
01:40:48 Un peu plus de 12 kilomètres
01:40:50 sur ce tour de circuit.
01:40:52 Clairement, une très belle arrivée
01:40:56 pour Arnaud Desmars qui va pouvoir faire parler
01:40:58 sa puissance.
01:41:00 Routes larges, longs, faux plat montant.
01:41:02 C'est vraiment son type de sprint préféré.
01:41:04 Lui qui est capable de faire des sprints
01:41:06 très longs. Il va pouvoir s'en donner
01:41:08 à cœur joie sur cette arrivée.
01:41:10 On voit les 200 derniers mètres à partir de là.
01:41:12 C'est là que la route s'élève.
01:41:14 Et normalement, c'est là que les sprinteurs
01:41:16 déclenchent leur sprint.
01:41:18 Oui, on voit les équipes intéressées
01:41:20 par un sprint final et non pas par une arrivée
01:41:22 d'échapper en baroudeur.
01:41:24 Première ligne au passage sur la ligne
01:41:26 avec les équipiers de Milan Mänten
01:41:28 pour la formation Lotto Destini.
01:41:30 Le Belge qui espère bien
01:41:32 s'imposer
01:41:34 face à Arnaud Desmars.
01:41:36 Face aussi à Harvey de Klein
01:41:38 de l'équipe Tudor.
01:41:40 On a entendu tout à l'heure Morgane Lamoisson
01:41:42 au micro de Thomas Beauclair.
01:41:44 C'est le directeur sportif
01:41:46 du Néerlandais.
01:41:48 Harvey de Klein qui a remporté
01:41:50 cette année 1000 en Turin.
01:41:52 Ce sont les 3 coureurs
01:41:54 qui sont souvent cités.
01:41:56 Mais attention également à Axel Zingler
01:41:58 pour la formation Cofidis.
01:42:00 Parce que Axel Zingler a fait quand même
01:42:02 j'allais dire il a fait Moisson.
01:42:04 Après avoir parlé de Morgane Lamoisson
01:42:06 ce sera un mauvais jeu de mots.
01:42:08 Mais il a réussi à aller chercher tout à l'heure
01:42:10 3 secondes de bonification.
01:42:12 Ce qui a modifié
01:42:14 le classement général.
01:42:16 Pas en ce qui concerne la position
01:42:18 de leader de Oier Lascano.
01:42:20 L'espagnol vainqueur de l'étape hier.
01:42:22 Devant tous ses adversaires
01:42:24 de plus de 40 secondes.
01:42:26 Mais en tout cas
01:42:28 Axel Zingler
01:42:30 qui avait été battu
01:42:32 par Ivo Olivera
01:42:34 lors du prologue.
01:42:36 Et qui occupe ce matin
01:42:38 la 4ème place au classement général.
01:42:40 Et revenu à 1 seconde
01:42:42 d'Ivo Olivera.
01:42:44 Donc à 1 seconde de la 2ème place.
01:42:46 Vous l'aurez compris il est désormais
01:42:48 3ème le leader de l'équipe Cofidis.
01:42:50 Allez on va laisser quelques instants
01:42:52 les 3 hommes de tête.
01:42:54 Ils ont moins d'une minute d'avance
01:42:56 sur leur poursuivant.
01:42:58 Courte page de publicité. Ce sera la dernière
01:43:00 avant l'arrivée.
01:43:02 3 hommes en tête dans le final de cette
01:43:06 2ème étape. 2ème étape en ligne.
01:43:08 Il y avait eu un prologue
01:43:10 de ces boucles de la Mayenne.
01:43:12 Il reste 19 km à couvrir
01:43:14 pour ces 3 coureurs.
01:43:16 C'est le classement de
01:43:18 Mélet Duhemene.
01:43:20 Et c'est un classement corrigé.
01:43:22 Je parlais de l'échappé.
01:43:24 Je croyais qu'on affichait les échappés.
01:43:26 Oui, sprint corrigé.
01:43:28 Derrière les 3 hommes de tête.
01:43:30 C'est finalement Sébastien Grignard
01:43:32 de l'équipe...
01:43:34 Attendez...
01:43:36 C'est le sprinte 2.
01:43:38 Du haut jusqu'en bas le panneau.
01:43:40 Et le sprint corrigé
01:43:42 le voici.
01:43:44 Avec Axel Zinglet
01:43:46 qui a pris la 1ère place
01:43:48 devant Sandy Dujardin.
01:43:50 Yves Oliveira
01:43:52 a pris 1 seconde.
01:43:54 Et Milan Menten n'a pris
01:43:56 aucune seconde.
01:43:58 C'est la correction.
01:44:00 Quoi qu'il en soit,
01:44:02 Olier Lascano reste
01:44:04 leader du classement par points.
01:44:06 C'est sympa le classement par points.
01:44:08 Mais c'est le classement général qui est important
01:44:10 pour les places sur le podium.
01:44:12 Axel Zinglet porte le maillot vert
01:44:14 parce que Lascano portant le maillot de leader
01:44:16 Zinglet a hérité du vert.
01:44:18 Il n'est pas officiellement leader
01:44:20 mais il est quand même revenu
01:44:22 à 2 points de son adversaire.
01:44:24 Alors on a nos 3 hommes
01:44:30 qui n'ont plus qu'une vingtaine de secondes
01:44:32 d'avance sur leurs poursuivants
01:44:34 sur le plateau
01:44:36 qui s'est bien organisé
01:44:38 qui n'était pas du tout
01:44:40 bien sûr prêt à revivre
01:44:42 ce que le peloton a vécu hier
01:44:44 face à Olier Lascano.
01:44:46 Et par conséquent
01:44:48 on aura très probablement
01:44:50 un sprint final
01:44:52 massif avec
01:44:54 tout le peloton, ou pas tout le peloton d'ailleurs.
01:44:56 On verra comment ça se passe
01:44:58 sur le final. Est-ce qu'on perdra quelques unités
01:45:00 au sein du peloton
01:45:02 mais pour Lascano.
01:45:04 Et d'ailleurs Thomas Vauclair nous l'avait dit
01:45:06 ça se passe très bien.
01:45:08 On a passé une journée plutôt tranquille
01:45:10 même si le départ a été rapide, il y a eu quelques
01:45:12 attaques au départ.
01:45:14 Et finalement on a eu droit à 2 échappées
01:45:16 pour le prix d'une mais
01:45:18 on a bien compris que sur ce parcours
01:45:20 les équipes battues hier ne pouvaient pas
01:45:22 renverser le classement général
01:45:24 aujourd'hui. Alors on se bat pour
01:45:26 des bonifications pour
01:45:28 les places d'honneur
01:45:30 et on attendra demain pour savoir
01:45:32 si une possibilité, une opportunité
01:45:34 se présente
01:45:36 mais ce n'est pas franchement le cas
01:45:38 pour l'instant.
01:45:40 Alors les sprinteurs qui vont se
01:45:42 disputer
01:45:44 l'arrivée tout à l'heure. Bien sûr on a
01:45:46 Serboigny avec le Deussart E51
01:45:48 Le 41
01:45:50 c'est tout simplement
01:45:52 Arnaud Desmars pour l'équipe
01:45:54 Groupama FDJ
01:45:56 et le 91, The Cline
01:45:58 pour la formation Tudor
01:46:00 le néerlandais que l'on évoquait tout à l'heure
01:46:02 Ils sont là déjà pratiquement
01:46:04 en roue, prêts à en découdre
01:46:06 on laisse devant
01:46:08 bien sûr les équipiers
01:46:10 rouler, notamment pour ramener
01:46:12 ce peloton sur les échappés et boucher
01:46:14 ces 20 dernières secondes
01:46:16 mais on est déjà pratiquement dans les starting blocks
01:46:18 Oui, on est déjà
01:46:20 rangé équipe par équipe
01:46:22 on voit là le peloton
01:46:24 les équipes sont déjà un peu en forme
01:46:26 de train, on prend des repères
01:46:28 les Loto
01:46:30 sur la droite, les Uno X à gauche
01:46:32 les Tudor à gauche
01:46:34 on essaye de...
01:46:36 les AG2R qui remontent
01:46:38 avec les Total Direct Energy
01:46:40 on se met en ordre de marche
01:46:42 à 16km de l'arrivée
01:46:44 on va repasser une nouvelle fois sur la ligne d'arrivée
01:46:46 on va reprendre des informations pour les Sprinter
01:46:48 et ce sera le dernier tour de circuit
01:46:50 Alors j'aurais pu vous citer les autres Sprinter
01:46:52 mais Milan Menten également
01:46:54 qui était présent, on voit ses équipiers
01:46:56 qui sont là pour la formation
01:46:58 Loto Destini, avec Thomas Degaine
01:47:00 qui a beaucoup roulé devant
01:47:02 et voici justement Milan Menten
01:47:04 c'est pas lui que vous voyez au premier plan
01:47:06 il est derrière, il est abrité justement par ses équipiers
01:47:08 et c'est d'ailleurs le Sprinter
01:47:10 qui pour l'instant est le mieux placé dans la file
01:47:12 dans les trains des Sprinter
01:47:14 au sein de ce peloton
01:47:16 Thomas Vauclair sur la moto l'équipe
01:47:20 est-ce que tous les Sprinter
01:47:22 alors hier on avait vu
01:47:24 que effectivement
01:47:26 Nasser Bouhanni n'était pas au mieux
01:47:28 tout à l'heure vous nous avez cité
01:47:30 Moschetti qui a abandonné
01:47:32 malheureusement, Matteo Moschetti
01:47:34 est-ce que les autres Sprinter
01:47:36 sont présents dans ce peloton
01:47:38 ceux en tout cas que l'on désignait au départ
01:47:40 parmi les coureurs à suivre en cas d'arrivée massive
01:47:42 Eh bien il manque pour le team CIC
01:47:50 une Antatlantique, Pierre Barbier
01:47:52 Pierre Barbier qui a été décroché
01:47:54 tout à l'heure
01:47:56 et il ne sera pas dans l'emballage final
01:47:58 puisqu'il ne pourra pas réintégrer ce peloton
01:48:00 il devait avoir un petit coup de moins bien
01:48:02 c'est le seul Sprinter, Moschetti
01:48:04 tout à l'heure c'était à signaler qui a abandonné
01:48:06 Pierre Barbier ne pourra pas participer à cet emballage
01:48:08 où il faudra être bien placé au prochain tour
01:48:10 à cet endroit là
01:48:12 entre 4 et 3 km de l'arrivée
01:48:14 une fois qu'on a pris ce virage à gauche
01:48:16 il y a un fort vent de côté qui vient de la droite
01:48:18 ce sera un moment important
01:48:20 et parmi les coureurs en difficulté
01:48:22 ils étaient 4 ou 5
01:48:24 notamment Thomas Deveau
01:48:26 qui était échappé hier
01:48:28 qui doit payer ses efforts de la veille
01:48:30 et qui n'a pas pu suivre le rythme du peloton
01:48:32 Allez on aperçoit Alaskano
01:48:36 le leader de la course en bas de l'écran
01:48:38 maillot jaune sur les épaules
01:48:40 lui ne va pas disputer ce Sprint
01:48:42 c'est un solide rouleur
01:48:44 finisseur
01:48:46 qui a conquis la première victoire d'étape
01:48:48 maillot vert porté par
01:48:50 Axel Zinglet
01:48:52 qui a été chercher la bonne if
01:48:54 tout à l'heure en passant en tête
01:48:56 sur la ligne
01:48:58 lorsqu'il y avait cette bonification
01:49:00 qui a provoqué un premier regroupement
01:49:02 et puis il ne quitte pas la roue
01:49:04 de
01:49:06 il ne quitte pas la roue
01:49:08 du Deussart
01:49:10 31, j'allais dire une bêtise
01:49:12 parce que ce n'est pas Ivo Olivera
01:49:14 qui lui a le 34
01:49:16 il était juste à côté
01:49:18 mais il était juste à côté effectivement
01:49:20 le regroupement est quasiment fait
01:49:22 il est imminent
01:49:24 et on va avoir bien sûr
01:49:26 selon toute vraisemblance maintenant
01:49:28 un peloton groupé qui va rouler à très vive allure
01:49:30 pour se disputer
01:49:32 l'arrivée entre ces fameux Sprinter
01:49:34 alors je vous rappelle
01:49:36 qu'on aura l'occasion
01:49:38 de débriefer
01:49:40 évidemment en compagnie de
01:49:42 Claire Brécogne
01:49:44 à l'issue de cette étape
01:49:46 en fonction de l'arrivée nous aurons évidemment
01:49:48 l'affection de Charles-Antoine Nora
01:49:50 et puis n'oublions pas juste après
01:49:52 à 17h15
01:49:54 le triathlon
01:49:56 de Cagliari
01:49:58 c'est en Italie bien sûr
01:50:00 les rendez-vous à 19h55
01:50:02 en Calif.Coupe du Monde
01:50:04 du 20
01:50:06 Brésil-Nigéria ce sera en direct
01:50:08 et puis il y aura également
01:50:12 puisque ce sera l'objet d'un multiplex
01:50:14 avec Brésil-Nigéria et République Dominicaine
01:50:16 Italie. L'équipe du soir ce sera
01:50:18 à 22h55
01:50:20 et n'oubliez pas demain
01:50:22 la remise des trophées
01:50:24 UNFP en déroulera le tapis rouge
01:50:26 et ce sera évidemment un événement
01:50:28 à suivre sur la chaîne
01:50:30 L'Equipe
01:50:32 Demain bien sûr dernière étape
01:50:34 en direction de Laval au coeur
01:50:36 du département de la Mayenne
01:50:38 167 km
01:50:40 il y aura plus de dénivelé que
01:50:42 pour l'étape d'aujourd'hui
01:50:44 c'est sûr des nez marins un petit peu en avance
01:50:46 demain normalement coup d'envoi
01:50:48 ils seront partis depuis quelques minutes
01:50:50 à 13h30
01:50:52 Benoît Costefroy qui est en train
01:50:54 de rouler mais là c'est pas pour son propre compte
01:50:56 de Sar11 ici en première position
01:50:58 alors pour qui va-t-on sprinter aujourd'hui ?
01:51:00 pour Clément Venturini ou pour Marc Sarro ?
01:51:02 Marc Sarro
01:51:04 pour Marc Sarro et Venturini ça a été difficile
01:51:06 pour lui au second intermédiaire
01:51:08 là on va miser sur le second intermédiaire
01:51:10 Marc Sarro
01:51:12 arrivé en faux plat
01:51:14 on vous le rappelle avec le passage sur la ligne
01:51:16 un tour vous entendez la cloche
01:51:18 qui est signal donc encore un tour
01:51:20 c'est à dire 12,3 km
01:51:22 à couvrir avant
01:51:24 l'arrivée, on avait vu tout à l'heure
01:51:26 à l'image des coureurs échappés dans cette
01:51:28 dernière ligne droite sur les deux derniers kilomètres
01:51:30 quand on regarde le graphique ça monte
01:51:32 pratiquement pendant 1,5 km
01:51:34 parlez-nous en justement
01:51:36 de cette ligne d'arrivée
01:51:38 Thomas Vauclair sur la moto l'équipe
01:51:40 a encore de la franchir
01:51:42 ouais faux plat le mot est fort
01:51:48 pour vous synthétiser
01:51:50 on va dire que
01:51:52 de 1,4 km jusqu'à
01:51:54 la flamme rouge donc sur 400 mètres
01:51:56 vous avez un léger faux plat
01:51:58 montant je pense 2%
01:52:00 c'est un maximum
01:52:02 ensuite c'est plat et
01:52:04 sur les 150 derniers mètres uniquement
01:52:06 ça remonte mais bon
01:52:08 faut vraiment le chercher le faux plat
01:52:10 il existe c'est vrai 1%
01:52:12 pour des coureurs des sprinters
01:52:14 de ce niveau là sur 150 mètres
01:52:16 sincèrement
01:52:18 je pense pouvoir affirmer
01:52:20 que ça changera pas le profil
01:52:22 on sait que des fois si l'arrivée est en faux plat
01:52:24 montant comme hier par exemple
01:52:26 hier il y avait un vrai faux plat montant sur 400 mètres
01:52:28 là on peut considérer que c'est plat
01:52:30 pour des coureurs de ce niveau là
01:52:32 le graphique est un peu
01:52:34 trompeur on va dire
01:52:36 oui mais c'est toute la différence qu'il y a entre
01:52:38 le nord mayenne et le sud mayenne
01:52:40 on a pas la même définition du faux plat
01:52:42 là on est dans le sud de la Mayenne
01:52:44 on est au pays de Jackie Durand
01:52:46 on est au pays de François Pervis également
01:52:48 d'ailleurs la course s'est passée
01:52:50 à Villiers Charlemagne
01:52:52 la ville où François Pervis a
01:52:54 grandit son village
01:52:56 où se trouve d'ailleurs maintenant sa culture de bambou
01:52:58 parce que François Pervis est toujours aussi imprévisible
01:53:00 dans ses idées de reconversion
01:53:02 après avoir voulu battre des records de vitesse
01:53:04 au bout du monde
01:53:06 il ne faut pas oublier qu'il cultive
01:53:08 le bambou, on est à 10 kilomètres
01:53:10 seulement de Mellet-du-Maine
01:53:12 et je vous disais, Mellet-du-Maine où il allait à l'école primaire
01:53:14 son institutrice
01:53:16 peut-être s'en souvient encore
01:53:18 et il connait évidemment à la perfection ses routes
01:53:20 et oui, François Pervis
01:53:22 multiple champion du monde sur piste
01:53:24 ah oui, peut-être que pour lui
01:53:26 c'est un vrai faux plat
01:53:28 mais pour les gars du nord mayenne
01:53:30 c'est évidemment tout à fait différent
01:53:32 il y a plus de côtes
01:53:34 dans le nord, vous l'aurez compris
01:53:36 que dans le sud
01:53:38 il ne faut pas lui donner l'idée de nous faire un record de l'heure
01:53:40 sur un vélo en bambou
01:53:42 ça existe les vélos en bambou
01:53:44 c'est même commercialisé
01:53:46 mais bon, il n'y a jamais eu de record
01:53:48 peut-être un vélo en bambou couché
01:53:50 et François dans une tenue cosmonaute
01:53:52 on verra la nouvelle lundi matin dans le journal
01:53:54 François si tu nous entends
01:53:56 on a deux trois idées pour toi
01:54:00 je pense que Pierre-Roland peut être l'agent de François Pervis
01:54:02 en tout cas pour les nouvelles suites
01:54:04 il n'a pas besoin de moi apparemment
01:54:06 mais François
01:54:08 toujours des challenges
01:54:10 j'ai regardé son reportage
01:54:12 où il a tenté un record de vitesse
01:54:14 sur un vélo couché
01:54:16 complètement carréné aux Etats-Unis
01:54:18 tout simplement impressionnant
01:54:20 et on voit la course
01:54:22 la serre de Poigny qui remonte avec ses coquilliers
01:54:24 ses pichons
01:54:26 regardez en bas de l'écran
01:54:28 le maillot jaune
01:54:30 il n'a plus aucun équipier autour de lui
01:54:32 il est tout seul
01:54:34 il faut qu'il déroule
01:54:36 ça veut dire que l'équipe OVISTAR a beaucoup travaillé
01:54:38 au cours de cette étape
01:54:40 pour la journée de demain ça va être musclé le départ
01:54:42 mais aujourd'hui ça devrait aller
01:54:44 pas trop loin derrière lui
01:54:46 en cas d'incident mécanique
01:54:48 pour lui passer un vélo éventuellement
01:54:50 dans les 6 kilomètres il sera tranquille
01:54:52 dans les 3 derniers kilomètres
01:54:54 et s'il y a un incident il sera crédité du temps du vainqueur
01:54:56 sa ligne d'arrivée
01:54:58 c'est le panneau 3 kilomètres
01:55:00 et Laurent Pichon
01:55:02 avec Nasser Boigny
01:55:04 et Grondin
01:55:06 dans la roue de Nasser Boigny
01:55:08 Donovan Grondin
01:55:10 je pense que Donovan va essayer de lancer Nasser
01:55:12 et le porteur du maillot blanc
01:55:14 que vous avez vu en première ligne
01:55:16 c'est Ewen Costew
01:55:18 c'est vrai qu'on ne l'a pas signalé
01:55:20 le côté gauche
01:55:22 l'équipe Arkea
01:55:24 se placent dans les premières positions
01:55:26 train de la Groupe AMA
01:55:28 FDJ sur la droite
01:55:30 bien composé, 5 coureurs
01:55:32 4 coureurs devant Arnaud Desmars
01:55:34 pour l'accompagner
01:55:36 dans les 9 derniers kilomètres
01:55:38 Arnaud a besoin d'un train
01:55:40 il a besoin d'être soutenu
01:55:42 quand il est déposé
01:55:44 à 200-250 mètres
01:55:46 très honnêtement il est presque imbattable
01:55:48 c'est l'un des coureurs
01:55:50 quand on le dépose et qu'il prend la tête
01:55:52 il se fait rarement remonter
01:55:54 oui, encore faut-il avoir le coureur
01:55:56 qui va le déposer
01:55:58 et c'est vrai que son train
01:56:00 ayant été complètement remanié
01:56:02 voire inexistant
01:56:04 parce que si on regarde Paris-Nice
01:56:06 il n'y avait pas de train sur Paris-Nice pour lui
01:56:08 quand il se retrouve aligné au départ d'une course
01:56:10 dont il n'est pas le leader
01:56:12 et c'est le cas sur les boucles de la Mayenne
01:56:14 là il est le leader, mais ce n'était pas le cas
01:56:16 par exemple sur Paris-Nice il y avait David Goddu
01:56:18 priorité a été donnée à David Goddu
01:56:20 et Arnaud Desmars devait être opportuniste
01:56:22 et se débrouiller
01:56:24 pas tout seul
01:56:26 mais en grande partie
01:56:28 dans ce sprint, s'il avait un lanceur
01:56:30 et il devait faire avec
01:56:32 là il a quand même un véritable train
01:56:34 certes avec des coureurs
01:56:36 qui n'ont pas l'expérience
01:56:38 dont il pouvait bénéficier auparavant
01:56:40 mais ça va être intéressant à suivre
01:56:42 là c'est le seul coureur
01:56:44 qui était avec lui l'an dernier
01:56:46 qui était dans son train habituel
01:56:48 c'est Max Coulson
01:56:50 qui le connait très bien
01:56:52 qui travaille depuis un petit moment avec lui
01:56:54 et je pense que c'est à Max
01:56:56 de guider ses partenaires
01:56:58 ses coéquipiers
01:57:00 pour mettre Arnaud dans les meilleures dispositions
01:57:02 - Allez, le champion d'Ukraine
01:57:04 appartient également à l'équipe Arkea-Samsic
01:57:06 donc l'équipe au maillot rouge
01:57:08 et c'est Ponomar
01:57:10 le champion d'Ukraine qui est en tête
01:57:12 devant Ewen Costew, lui aussi de cette équipe
01:57:14 on voit que la formation Arkea
01:57:16 est sur le côté gauche
01:57:18 donc l'équipe d'Arnaud Desmars est au centre
01:57:20 et la formation Tudor
01:57:22 de Arvid de Klein
01:57:24 est sur le côté droit
01:57:26 pour l'instant, sur une route aussi étroite
01:57:28 il n'y a pas de place
01:57:30 pour d'autres sprinters, Milan Menten par exemple
01:57:32 il est derrière
01:57:34 donc Nasser Bouhanni, Arnaud Desmars
01:57:36 et Arvid de Klein sont pour l'instant
01:57:38 idéalement placés
01:57:40 - Il en manque, il manque l'équipe Cofidis
01:57:42 mais comme vous dites il n'y a pas de la place pour tout le monde
01:57:44 pour Aïssat Zingve
01:57:46 il manque aussi l'Autodestiny
01:57:48 qui sont en deuxième rideau
01:57:50 - Pour Milan Menten
01:57:52 - L'équipe Q36.5
01:57:54 ils ont perdu leur sprinter
01:57:56 mais ils sont toujours aux avant-postes
01:57:58 - Ah oui c'est assez étonnant d'ailleurs
01:58:00 c'est assez étonnant de les voir aussi bien placés
01:58:02 on pouvait se dire qu'ils allaient peut-être porter une attaque
01:58:04 puisque leur sprinter n'est pas représenté
01:58:06 ou alors ils ont...
01:58:08 parce que franchement je ne vois pas
01:58:10 qui peut sprinter
01:58:12 désormais
01:58:14 à la place de Matteo Moschetti
01:58:16 pour la formation Tudor
01:58:18 - Je ne les connais pas tous
01:58:20 mais je pense qu'ils ont dû venir
01:58:22 avec un poisson pilote
01:58:24 - Pardon, Moschetti il est chez Q36.5
01:58:26 - C'est cette équipe là on parle
01:58:28 - Ah oui oui pardon, je parlais bien de l'équipe Q36.5
01:58:30 non mais j'ai peut-être dit Tudor, je suis souvent le lapsus entre les deux
01:58:32 l'équipe Tudor
01:58:34 c'est bien sûr l'équipe d'Arvid de Klein
01:58:36 elle, elle est bien présente dans les premières positions
01:58:38 - C'est deux équipes qui viennent d'être créées
01:58:40 cette année donc forcément c'est
01:58:42 compliqué des fois
01:58:44 et voilà, là il faut accepter sa position
01:58:46 on voit l'équipe Arkea sur la droite
01:58:48 l'équipe Groupama au milieu et l'équipe Tudor sur la gauche
01:58:50 très clairement les équipes
01:58:52 qui sont en second rang, ils n'ont pas le choix
01:58:54 que d'attendre que la route s'élargisse, ça ne sert à rien
01:58:56 d'aller dans l'herbe ou d'essayer
01:58:58 de forcer parce qu'à la limite
01:59:00 le coureur qui va forcer
01:59:02 va réussir à passer mais derrière le reste de l'équipe
01:59:04 ne va pas pouvoir passer donc il faut être patient
01:59:06 attendre ce virage sur la gauche
01:59:08 et cette route qui va se réélargir un petit peu
01:59:10 - Oui après la traversée
01:59:12 de Saint-Charles-la-Forêt
01:59:14 où l'on repasse une dernière fois avant l'arrivée
01:59:16 virage sur la gauche
01:59:18 c'est un peloton groupé puisque
01:59:20 l'échappée a été reprise tout à l'heure avant de passer
01:59:22 une dernière fois sur la ligne d'arrivée
01:59:24 cette échappée
01:59:26 de trois coureurs qui aura donc animé
01:59:28 la deuxième partie de
01:59:30 de l'étape
01:59:32 mais là maintenant on ne laissera plus
01:59:34 sortir qui que ce soit, ça roule trop vite
01:59:36 de toute façon pour parvenir à
01:59:38 prendre les devants ou alors
01:59:40 on anticipe le sprint et on sort
01:59:42 effectivement à 1 km
01:59:44 si on en a les moyens, si on en a
01:59:46 les qualités intrinsèques
01:59:48 parce que ce n'est pas donné à tout le monde
01:59:50 - Et là on voit l'équipe peloton Destiny
01:59:52 qui essaie de remonter Milan-Menten
01:59:54 sur le bas côté
01:59:56 qui prennent pas mal de risques quand même
01:59:58 parce que les crevaisons ça peut vite arriver
02:00:00 on l'a vu, elle peut faire du cyclocross
02:00:02 - Elle essaye mais voilà
02:00:04 - Ça y est
02:00:06 - Voilà, c'est ce que je vous ai expliqué, le coureur de l'auto Destiny
02:00:08 il a réussi à passer sur la gauche de la route
02:00:10 il a forcé mais derrière ça passe pas
02:00:12 - Ah voilà
02:00:14 - Il se touche un peu avec Ponomar
02:00:16 - Oh là là !
02:00:18 - Bon ben Ponomar je pense qu'il va pouvoir rentrer à la maison
02:00:20 après le petit coup
02:00:22 d'épaule qu'il a fait là
02:00:24 - Ah oui c'était juste - Ça va être compliqué
02:00:26 - Menten a perdu son coéquipier
02:00:28 - Et voilà c'est ce que j'ai expliqué
02:00:30 - Allez on va revoir ça, regardez justement
02:00:32 - Il force, l'auto Destiny sur la gauche force
02:00:34 le passage, il arrive au niveau de Ponomar
02:00:36 il le signale qu'il est là
02:00:38 et Ponomar remet un petit coup d'épaule
02:00:40 et voilà, il va aller terminer
02:00:42 sa course dans l'herbe
02:00:44 pour lui l'étape est terminée
02:00:46 - Alors, j'ai bien entendu
02:00:48 ce que vous avez dit, pour vous la faute
02:00:50 elle vient de Ponomar, on l'a vu sur cette image
02:00:52 - Ouais, on partage - Est-ce qu'il y a pas quand même une faute ?
02:00:54 Voilà, c'est ce que j'allais dire
02:00:56 - D'abord le Destiny vient
02:00:58 par la gauche et en fait
02:01:00 il revient sur la route parce que
02:01:02 là où il était, dans le bas côté
02:01:04 c'était pas confortable et il est obligé
02:01:06 de venir au contact de Ponomar mais c'est pas volontaire
02:01:08 par contre Ponomar derrière, il fait
02:01:10 un geste volontaire de revenir
02:01:12 au contact
02:01:14 du Destiny, de l'auto Destiny
02:01:16 - C'est pas comme en Sporco, c'est pas
02:01:18 la faute revient pas d'abord
02:01:20 au premier qui en est
02:01:22 - Je pense que les Corister vont sanctionner les deux
02:01:24 - Il y aura peut-être une amende
02:01:26 mais après de là, les disqualifiés, c'est un peu
02:01:28 gros quand même - On en reparle
02:01:30 - On verra les communiqués ce soir
02:01:32 - On va suivre ça
02:01:34 - Il y a eu contact - La grande route
02:01:36 - La route s'élargit
02:01:38 - Là, ça va permettre aux équipes
02:01:40 là on va probablement accélérer maintenant
02:01:42 non pas parce qu'on en a les moyens
02:01:44 mais parce que d'autres équipes vont absolument
02:01:46 vouloir venir se replacer et
02:01:48 par conséquent, eh bien
02:01:50 naturellement, ce jeu de
02:01:52 replacement fait que tout le monde a envie d'accélérer
02:01:54 ceux qui sont déjà en tête
02:01:56 n'ont pas envie de se faire déborder
02:01:58 et donc mécaniquement
02:02:00 effectivement, on roule plus vite
02:02:02 - On voit que le vent vient de la gauche
02:02:04 tout le monde essaye de rester à gauche de la route
02:02:06 à l'abri et à droite, c'est quand même
02:02:08 compliqué de remonter
02:02:10 mais voilà
02:02:12 ça va être la guerre du positionnement
02:02:14 tous ceux qui ont été frustrés par la petite route
02:02:16 d'être coincés, d'être bloqués
02:02:18 vont vouloir essayer de se dégager
02:02:20 et de se repropulser à l'avant
02:02:22 les Cofidis, c'est ce qu'ils ont fait... Oh une chute !
02:02:24 - Non, ça a failli
02:02:26 peut-être
02:02:28 et Nassabouni, t'es
02:02:30 pas très loin encore une fois
02:02:32 - Non, mais heureusement, il est resté sur le vélo cette fois
02:02:34 et je vous avoue, on va revoir cette
02:02:36 chute à qui s'est produite il y a quelques instants
02:02:38 seulement, plutôt bien placée en tête du
02:02:40 du peloton
02:02:42 regardez, on frotte des épaules
02:02:44 ça provoque un coup de frein
02:02:46 - Ouais, c'était limite - Personne n'est tombé
02:02:48 a priori, regardez, on voit personne
02:02:50 tomber sur cette image
02:02:52 Thomas Beauclair, vu de l'arrière du peloton
02:02:54 comment avez-vous apprécié
02:02:56 avec votre vision bien sûr
02:02:58 pas d'un point de vue qualitatif, cette chute
02:03:00 - Cette chute... - Ouais, ça aurait pu
02:03:06 il n'y a personne qui est parti au sol
02:03:08 c'est vrai qu'il y a eu un peu de cyclocross
02:03:10 mais les coureurs, ils ont pu garder l'équilibre
02:03:12 mais ça frotte pas mal depuis tout à l'heure sur la petite route
02:03:14 même maintenant qu'on a repris la grande
02:03:16 très peu de chutes depuis le début
02:03:18 de ces boucles de la Mayenne et tant mieux à part ces deux coureurs
02:03:20 qui sont tombés aujourd'hui
02:03:22 - Là si on a une chute à ce moment-là
02:03:24 dans les 30 premières positions du peloton
02:03:26 c'est tout le peloton qui est par terre
02:03:28 en tout cas à part tous ceux qui sont derrière
02:03:30 - C'est un car en volage
02:03:32 parce que là il roulait à 60 km/h sur une grande route large
02:03:34 là c'est compliqué
02:03:36 Arnaud Desmars, très bien amené
02:03:38 par ses équipiers, encore 3 coureurs devant lui
02:03:40 - Alors vous avez pour l'instant
02:03:44 Petit qui est en première position
02:03:46 Bram Walten en deuxième position
02:03:48 et c'est Scottson qui emmènera
02:03:50 Arnaud Desmars dans ce sprint
02:03:52 C'est lui qui a été désigné
02:03:56 le plus expérimenté de ces 4 coureurs
02:03:58 et puis c'est parce que c'est tout simplement
02:04:00 ses qualités premières
02:04:02 comme le poisson pilote d'Arnaud Desmars
02:04:04 - Et pour l'instant à 1,5 km
02:04:08 sur cette longue courbe
02:04:10 ça se passe bien
02:04:12 pour Arnaud Desmars
02:04:14 qui on vous le rappelle
02:04:16 n'a pas encore gagné
02:04:18 cette saison
02:04:20 il reste sur la dernière course
02:04:22 qu'il avait disputée l'an passé sur une victoire
02:04:24 c'était Paris-Tours, qu'il a remporté
02:04:26 pour la deuxième fois de sa carrière
02:04:28 et là il faut tenir évidemment
02:04:30 mais on a les équipiers pour le faire
02:04:32 attention à ne pas se laisser surprendre
02:04:34 tu passes de quel côté ? bien sûr côté gauche
02:04:36 puisque le vent venait de la gauche
02:04:38 Flamme rouge a été franchie maintenant
02:04:40 Arnaud Desmars ici que vous voyez
02:04:42 qui attend son heure et qui va maintenant
02:04:44 à l'arrivée de ses adversaires
02:04:46 je vous rappelle Arvid de Klein pour l'équipe Tudor
02:04:48 c'est l'un de ses équipiers qui roule actuellement en tête
02:04:50 Alex Simlé qui est mal placé
02:04:56 nous allons autour de la 20ème place
02:04:58 et c'est Sandy Dujardin
02:05:00 qui est pas au côté d'Arnaud Desmars
02:05:02 c'est lui qui était devant ?
02:05:04 c'était Boissonnagen
02:05:06 mais il n'avait personne dans sa roue
02:05:08 il n'avait pas Sandy Dujardin dans sa roue
02:05:10 pour Scottson avec Arnaud Desmars dans la roue
02:05:12 Arnaud Desmars avec Arvid de Klein
02:05:14 juste derrière, Melten avec le Dossard 61
02:05:16 et on a vu Pierre Gautrin qui était là également
02:05:18 dans ce sprint
02:05:20 Pierre Gautrin qui se décale
02:05:22 Valchaïd qui est en train de remonter
02:05:24 et maintenant Arnaud Desmars qui va déclencher
02:05:26 un 7 à son sprint
02:05:28 c'est ce qui va pouvoir s'imposer
02:05:30 Arnaud Desmars avec de Klein juste derrière
02:05:32 Arnaud Desmars toujours devant
02:05:34 et bien voilà le français, Arnaud Desmars qui va s'imposer
02:05:36 sur la ligne d'arrivée, première victoire
02:05:38 d'Arnaud Desmars mais que ça a été disputé
02:05:40 jusqu'à la ligne d'arrivée
02:05:42 il a réussi à repousser dans le final
02:05:44 ses coureurs qui remontaient sur la même ligne que lui
02:05:46 de part et d'autre, oh ça a frotté
02:05:48 on a vu notamment au passage
02:05:50 sur la ligne le porteur du mailleuveur
02:05:52 Axel Zingley qui n'était pas content du tout
02:05:54 Zingley qui n'a pas pu disputer
02:05:56 une place parmi les tout meilleurs
02:05:58 Arnaud Desmars la tient enfin
02:06:00 cette première victoire de la saison
02:06:02 il aura dû attendre longtemps
02:06:04 attendre jusqu'au
02:06:06 27 mai cette saison
02:06:08 pour gagner son premier succès
02:06:10 on avait vu hier qu'il avait pu le faire parfois
02:06:12 souvent, le plus souvent plus tôt
02:06:14 mais parfois plus tard également
02:06:16 quoi qu'il en soit ça va probablement le soulager
02:06:18 très très très long sprint
02:06:20 il a fait un très long sprint
02:06:22 il faudra compter les secondes
02:06:24 normalement un sprinter c'est 7, 8, 10 secondes
02:06:26 là je pense qu'on est plus autour
02:06:28 des 13, 14 secondes
02:06:30 vraiment très long sprint et ça remontait fort
02:06:32 sur la gauche avec Walsheid
02:06:34 et il a tenu, voilà ce qu'on disait
02:06:36 il prend la tête
02:06:38 il se fait rarement remonter surtout sur un léger
02:06:40 faux plat montant et très belle victoire
02:06:42 d'Arnaud Desmars sur cette étape
02:06:44 oui Arnaud Desmars alors vu de dessus
02:06:46 la victoire est plus nette
02:06:48 évidemment on voit mieux les écarts
02:06:50 entre les uns
02:06:52 et les autres et vous voyez que
02:06:54 même si Melten semble finir fort
02:06:56 il est quand même largement
02:06:58 devancé par Arnaud Desmars
02:07:00 c'est une victoire qui
02:07:02 va probablement faire du bien bien sûr
02:07:04 au sprinter maison
02:07:06 de cette équipe Groupama FDJ
02:07:08 mais ça va faire du bien à toute l'équipe
02:07:10 ça va faire du bien aussi à ces jeunes coureurs
02:07:12 on rappelle que cette équipe a engagé depuis août dernier
02:07:14 8 jeunes coureurs
02:07:16 aucune équipe n'a renouvelé à ce point
02:07:18 son effectif avec des coureurs sortant
02:07:20 de l'équipe réserve
02:07:22 c'est un risque, c'est un pari
02:07:24 avait dit Marc Madiot
02:07:26 des coureurs dans
02:07:28 tous les registres, le registre du
02:07:30 sprint pour lancer Arnaud Desmars
02:07:32 le registre des classiques
02:07:34 également avec un Romain Grégoire
02:07:36 qui vient de s'imposer sur
02:07:38 les 4 jours de Dunkerque, le registre aussi
02:07:40 de la montagne avec un Lenny Martinez
02:07:42 que l'on attend pour ces prochaines
02:07:44 années au meilleur niveau, quoi qu'il en soit
02:07:46 excellent résultat
02:07:48 pour Arnaud Desmars
02:07:50 et pour Coxon qui l'a
02:07:52 merveilleusement bien lancé aujourd'hui
02:07:54 Le mois de mai va bien à Arnaud Desmars
02:07:56 on rappelle qu'il avait remporté 3 étapes sur le tour d'Italie
02:07:58 l'année dernière et voilà la première
02:08:00 victoire cette saison pour lui
02:08:02 on est le 20 mai, victoire du coureur
02:08:04 Piccard, donc on va voir ce que ça va
02:08:06 donner dans la suite, on va évidemment analyser
02:08:08 tout ça également
02:08:10 est-ce que c'est un plan pour nous faire venir un classement
02:08:12 Patrick ? Non
02:08:14 alors on va lancer le jingle
02:08:16 et puis on va revenir ensemble pour faire les classements
02:08:18 Merci.
02:08:19 Merci.
02:08:20 (Rires)