Retrouvez le replay de la 3e étape du 28/05/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:07 Direction Laval aujourd'hui pour ce final des Boucles de la Mayenne,
00:00:11 quatrième et dernière étape à suivre en direct désormais.
00:00:14 Je vous rappelle qu'à 18h30, il y aura bien sûr les trophées UNFP,
00:00:19 le gros événement de la soirée.
00:00:22 On va suivre tout ça, le tapis rouge, la cérémonie,
00:00:24 et on attend qu'il y en ait ma fée, pourquoi pas ?
00:00:27 On vous rappelle qu'il avait été L'Oréal l'année dernière.
00:00:29 Il y aura aussi l'équipe du soir à 23h30,
00:00:31 et puis un match de la FIFA Coupe du Monde du 20,
00:00:34 vous en avez l'habitude, c'est votre rendez-vous depuis une semaine désormais.
00:00:37 C'est surtout l'équipe de France que vous retrouverez ce soir
00:00:40 à partir de 20h55 contre le Honduras.
00:00:44 Patrick Chassé, dites-nous tout, on voit des hommes qui sont devant,
00:00:47 on n'a pas eu le temps de faire le point course,
00:00:49 on n'a pas eu le temps non plus de revoir la reconnaissance de Pierre Roland
00:00:52 sur ce circuit de Laval tout à l'heure, accompagné de Charles-Antoine Nora.
00:00:55 C'est quelque chose qu'on va découvrir avec vous en direct dans quelques instants.
00:00:58 Merci Claire.
00:01:00 Oui, effectivement, on va voir tous ces éléments,
00:01:02 des interviews faites au départ également par Charles-Antoine Nora.
00:01:05 Pour l'instant, 5 hommes sont aux avant-postes,
00:01:07 ils sont partis dès le début de cette étape.
00:01:10 Et là, on est dans l'ascension de...
00:01:15 Alors attendez, parce que ça doit être l'ascension de Montaigu que l'on a ici.
00:01:19 Montaigu qui vient d'être franchie par les hommes de tête.
00:01:23 La côte de Montaigu qui est une côte de deuxième catégorie,
00:01:27 et on vient de voir Marco Tizza ici passer en première position.
00:01:30 C'est le coureur de la formation Bingole Wallonie-Brussels.
00:01:35 Il est en compagnie d'un Espagnol, c'est italien,
00:01:39 un Espagnol de l'équipe Carrarural, il s'agit de Ion Barenetschia,
00:01:46 et trois Français, trois Français.
00:01:48 L'un appartenant à l'équipe Saint-Michel,
00:01:52 c'est Flavien Morelet, Saint-Michel-Mavic-Aubert 93,
00:01:57 et les deux autres, Maximilien Juillard et Tom Magnot,
00:02:02 appartenant à la formation Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole.
00:02:06 Ce sont des équipes qu'on a vu souvent animer les échappées matinales.
00:02:10 Hier, on vous le rappelle, il y en a eu deux successivement,
00:02:13 parce que le peloton était revenu pour disputer une bonification sur la première échappée,
00:02:18 avant d'en laisser une deuxième partie une fois ce sprint bonification franchi.
00:02:23 Tizza est passé en tête devant Morelet, au sommet de cette difficulté,
00:02:28 qui intervient juste après le Mont Rochard, qui lui était en première catégorie.
00:02:33 D'ailleurs, ce n'est pas Tizza qui était passé en tête du Mont Rochard,
00:02:37 mais c'est Juillard qui n'a peut-être pas récupéré de ses efforts.
00:02:40 Max Juillard avait pris les huit points devant Marco Tizza,
00:02:45 qui vous le voyez, a fait quand même une bonne opération, puisqu'il a marqué 12 points.
00:02:50 Flavien Morelet, lui, en a marqué huit sur l'ensemble des...
00:02:55 Non, pas huit, pardon, six sur l'ensemble des ascensions, je pense.
00:02:59 Mais, mais, mais, il y a un mais.
00:03:01 Jacob Ingsgaul, le Danois échappé le premier jour pour l'équipe 1EX,
00:03:07 avait pris les points de la première côte en début d'étape, le petit tour Malais.
00:03:12 Six points empochés qui viennent s'ajouter aux 39 qu'il avait déjà.
00:03:16 Ça fait 45 points, 45 points.
00:03:19 Donc, mathématiquement, je pense que c'est gagné.
00:03:24 Il reste encore trois côtes à franchir.
00:03:26 La côte de la Baconière, la côte de la Galette et la côte de la Dombri.
00:03:30 Ce sera un enchaînement de ces trois côtes dans le final.
00:03:33 Sur ces trois côtes, je crois que ce sont toutes des côtes de deuxième catégorie.
00:03:38 Donc, il y a 18 points au mieux à prendre.
00:03:40 Donc, ou non, ça ne suffira pas pour venir menacer les positions d'Ingsgaul
00:03:47 qui est assuré de ramener ce maillot à poids à Laval,
00:03:52 si toutefois, bien sûr, il termine la course.
00:03:55 Allez, l'équipe Movistar qui est au commandement du peloton.
00:04:07 La formation Movistar du leader de la course, évidemment.
00:04:11 Et qui va essayer de contrôler à distance cette échappée
00:04:14 sans chercher à la reprendre trop vite.
00:04:16 Parce que cette échappée, elle arrange bien Hoyer Lascano,
00:04:19 le porteur du maillot vert depuis sa victoire dans la première étape.
00:04:24 Hoyer Lascano qui, on vous le rappelle, devant son adversaire le plus direct
00:04:28 de 38 secondes au classement général.
00:04:30 Son adversaire le plus direct, c'est le vainqueur de l'étape d'hier à Mêlé-sur-Meine,
00:04:35 Arnaud Desmars.
00:04:36 Et puis le vainqueur du prologue, Ivo Manuel Oliveira.
00:04:39 Et bien lui, il est actuellement troisième de ce classement général.
00:04:43 Il avait remporté le prologue à Laval.
00:04:45 Et le coureur de l'équipe UAE, Tim Emirates,
00:04:49 est à 40 secondes du leader de la course, Axel Zinglet,
00:04:54 étant quatrième à 41 secondes.
00:04:57 [Bruit de moteur de voiture]
00:05:06 Allez, on voit les cinq hommes de tête qui se relaient.
00:05:10 L'entente est bonne, Kevin Reza, quand même, dans cette échappée, apparemment.
00:05:16 Mais ça ne suffit pas pour obtenir un bond de sortie généreux.
00:05:20 On a laissé sortir les coureurs du peloton, mais on ne leur laisse pas prendre trop d'avance.
00:05:24 Non, effectivement, l'entente est bonne.
00:05:28 On sent que le groupe est vraiment bien soudé.
00:05:31 Chacun passe son petit relais.
00:05:33 On est à cordon d'arrivée.
00:05:35 Il n'y a pas trop de panique à avoir.
00:05:37 Derrière, le peloton, tout est sous contrôle pour eux, pour l'équipe Movistar,
00:05:41 qui est accompagnée de l'équipe Urupama, si je ne me trompe pas, en deuxième rideau.
00:05:45 Pour l'instant, il n'y a pas trop de danger.
00:05:48 Puis l'échappée va mettre en route un peu plus tard dans la journée.
00:05:52 Oui, ça sera obligatoire pour espérer résister.
00:05:55 Mais vous ne pensez pas qu'on laissera Pierre-Roland un peu plus d'avance, quand même,
00:05:59 cette échappée au fil des kilomètres ? On est quand même à plus de 100 bornes de l'arrivée.
00:06:03 L'équipe Movistar est bien généreuse dans ses efforts.
00:06:06 Parce qu'on voit effectivement la formation Urupama, mais pour l'instant, ils ne passent pas.
00:06:10 Ils sont là, en deuxième rideau, vous l'avez dit.
00:06:13 Et personne ne vient relayer les coéquipiers, c'est bien normal, de Hoyer-Lascano.
00:06:18 On les contrôle de près. C'est une stratégie.
00:06:23 Il faut rappeler que les Movistar ne sont que 5 au départ de cette étape,
00:06:27 avec l'abandon du plus jeune coureur de cette course, au départ, qui a abandonné hier.
00:06:34 Certainement malade. Donc 5 coureurs, il faut contrôler serré.
00:06:37 - Bien, Roméo. - Merci.
00:06:40 Comme ça, on s'expose moins à une chasse pénible.
00:06:44 On les contrôle à proximité, à portée de fusil.
00:06:47 Et au moment où on aura décidé, on pourra fermer l'écart et peut-être gérer.
00:06:52 Ils vont naviguer entre 1h30 et 2 minutes. Ils vont rester à cette distance-là.
00:06:57 A noter également un abandon, celui d'Alvaro Odeg,
00:07:01 le sprinter de la formation Team Emirates, qui n'est plus en course.
00:07:07 Et donc, désormais, ils ne sont plus que 4 chez UAE.
00:07:10 L'équipe de Marc Hirschi et de Ivo Oliveira.
00:07:14 On va dire bonjour à Thomas Vauclair, évidemment, qui se trouve sur la moto de l'équipe.
00:07:18 Thomas n'est pas devant le peloton. Enfin, si, il est devant le peloton, mais il est loin devant.
00:07:22 Puisque Thomas Vauclair, pour l'instant, couvre l'échappée.
00:07:25 Les 5 hommes qui se sont dégagés.
00:07:28 Thomas, les conditions sont-elles aussi bonnes ?
00:07:30 Les conditions de course, conditions météo notamment, que celles d'hier.
00:07:34 Bonjour Patrick. Bonjour tout le monde. Bonjour à toutes et à tous.
00:07:42 Oui, les conditions, elles sont idéales.
00:07:45 Ideal, ouais, 22 degrés. Il fait même un peu moins...
00:07:48 C'est encore plus agréable qu'hier, j'ai envie de dire, pour les coureurs.
00:07:51 Puisque hier, on a passé les 27 degrés à un moment.
00:07:55 Et c'est vrai qu'on a vu énormément de coureurs souffrir de la chaleur.
00:07:59 Aller dans la file des voitures pour s'arroser,
00:08:02 prendre beaucoup de bidons sur le bord de la route à leurs assistants.
00:08:05 Aujourd'hui, on s'est redescendu de 3-4 degrés.
00:08:07 Et j'ai envie de dire que c'est vraiment l'idéal pour pratiquer le cyclisme.
00:08:11 Une dernière étape avec un peu de bagarre au début.
00:08:14 Une échappée qui s'est formée, comme vous l'avez dit.
00:08:16 Un coureur qui est revenu dans un second temps sur les 4 coureurs de tête.
00:08:19 Et puis là, j'ai envie de dire que c'est une situation...
00:08:22 Ils sont en gestion, ils ont compris que le peloton ne leur laissait pas trop de temps.
00:08:26 Bon, il n'y a pas le feu.
00:08:28 A noter quand même, sur 5 coureurs, c'est assez rare d'avoir 2 coureurs d'une même équipe.
00:08:31 Cette équipe Van Riesel-Roubel-Île-Métropole
00:08:34 qui continue sur sa dynamique offensive avec 2 coureurs à l'avant.
00:08:38 D'ailleurs, entre parenthèses, Tom Magnot, c'est le fiston d'un de mes anciens coéquipiers.
00:08:44 Donc ça ne nous rajeunira certainement pas.
00:08:46 Enfin, en tout cas, pas moi, pardon. Je mets ça au pluriel, mais ça me concerne.
00:08:50 Mais non, c'est très sympa.
00:08:51 Et puis voilà, bonne ambiance dans les voitures.
00:08:53 Pour l'instant, tout est détendu.
00:08:54 Et puis pourquoi le peloton laisse si peu d'écart ?
00:08:56 Peut-être pour encourager les équipes de sprinter aussi à venir peut-être un peu plus tard.
00:09:01 Mais surtout parce que je crois qu'il y a un circuit à parcourir 4 fois dans l'aval.
00:09:05 Et il y a moins de kilomètres que les autres jours.
00:09:07 Et on sait que sur un circuit urbain, c'est toujours plus difficile de combler un écart
00:09:10 avec toutes les relances et d'organiser un peloton.
00:09:12 Donc on ne prend pas de risques, contrairement au premier jour.
00:09:16 Merci Thomas.
00:09:17 Oui, bien sûr, Tom Magnot, le fils de Frédéric Magnot, qui a effectivement couru dans l'équipe Bonjour, je crois, à l'époque.
00:09:28 L'équipe dont on doit la naissance à Jean-René Bernodeau.
00:09:33 C'était au début de ce nouveau millénaire.
00:09:37 Pour l'instant, les 5 hommes de tête possèdent 1 minute et 30 secondes d'avance.
00:09:42 Thomas a souligné le retour d'un coureur sur l'échappée avec un temps de retard.
00:09:47 Il faut savoir que cette échappée est sortie après une dizaine de kilomètres de course du peloton.
00:09:52 Donc vraiment dans les tout premiers kilomètres, il y avait le petit tourmalet à escalader,
00:09:55 la première côte répertoriée.
00:09:57 Puis juste après, cette échappée a pu sortir.
00:09:59 C'est l'Espagnol Ion Barrenechea qui a finalement réussi à opérer la jonction in extremis avant que le groupe prenne le large.
00:10:09 Parce que le peloton n'était pas du tout décidé à empêcher, au-delà de cette première difficulté, les coureurs de s'échapper.
00:10:16 Cela veut dire que le sprint d'Evron, qui était disputé quelques kilomètres plus loin,
00:10:21 après un peu plus de 30 kilomètres de course, n'aura pas été considéré comme stratégiquement intéressant à exploiter par les hommes du peloton.
00:10:31 Est-ce que cela veut dire qu'on est totalement résigné pour le classement général ?
00:10:35 Oui, cela me paraît logique.
00:10:37 Pour la première place du classement général ?
00:10:39 Oui, pour la première place.
00:10:41 Comme on a pu le voir hier, l'équipe Groupama était totalement désintéressée de ses sprints bonifs.
00:10:46 Arnaud Desmars les a coiffés à l'arrivée et les a empochés ces 10 secondes.
00:10:53 Maintenant qu'il est deuxième au général, c'était bien joué de sa part de se désintéresser de ses sprints bonifs et de se concentrer exactement sur l'arrivée.
00:11:06 Je pense que maintenant la stratégie de chacun et de chaque équipe, comme Cofidis, Groupama ou Lotto Destini,
00:11:15 c'est de se concentrer sur l'arrivée pour avoir un seul sprint durant la course.
00:11:22 Quand on parle du classement général, on pense aussi aux places d'honneur, parce qu'il n'y a pas que la victoire.
00:11:29 Les places d'honneur, on le disait tout à l'heure, les 9 suivant au classement général derrière le leader de la course, se tiennent en 10 secondes.
00:11:38 Donc les bonifs auraient pu être, et je parle des bonifs d'Evron, cette localité qui a été traversée en début d'étape,
00:11:44 auraient pu intéresser le peloton pour se départager dans les places d'honneur.
00:11:50 Il y a des bonifications à prendre en cours de route et il y en a à prendre évidemment sur la ligne d'arrivée.
00:11:55 Il reste encore deux sprints intermédiaires sur cette étape.
00:12:00 C'est ce que se notent d'ailleurs les coureurs. On le voit, il y a les points chauds, c'est-à-dire en rose,
00:12:05 vous le voyez sur ce petit adhésif, ce sont les grimpeurs et puis en vert, ce sont les sprints intermédiaires avec le kilométrage précis
00:12:11 par rapport à l'arrivée ou par rapport au départ, peu importe.
00:12:15 Mais en tout cas, les coureurs savent évidemment où ils se situent dans la course par rapport à ces différents points chauds.
00:12:21 Alors là, les hommes de tête se répartissent les points de la montagne, enfin des meilleurs grimpeurs, mais là on ne changera pas la hiérarchie.
00:12:27 En ce qui concerne le classement par points, il est fortement impacté par les arrivées.
00:12:32 Et on verra si le maillot vert sur les épaules d'Arnaud Desmarres y restera.
00:12:36 Et puis, en ce qui concerne les bonifications, ce sont des secondes à prendre qu'on n'a pas voulu prendre.
00:12:41 Et pourquoi finalement ? Est-ce que le final de cette étape avec l'enchaînement des dernières côtes, le circuit à Laval,
00:12:47 peut éventuellement permettre de faire quelques différences pour se disputer des places d'honneur ?
00:12:54 Je pense qu'on est un petit peu résigné. C'est la sensation qu'on a.
00:13:00 Parce qu'il y a des coureurs... On peut parler du coureur qui est devant de Cara Rural.
00:13:06 Alors je vais écorcher son nom, mais c'est Baré Neix.
00:13:10 Je ne vais pas y arriver Patrick, je vais faire un petit ménage.
00:13:13 Non, non, non, vous vous débrouillez.
00:13:15 Marion Baré Neix.
00:13:17 Baré Neix, il est 19ème du classement général.
00:13:21 Là, il a remporté la première bonif. Ça le ramène à -3 secondes, ça le ramène à 13ème.
00:13:28 S'il enchaîne les deux autres bonifs, ça le ramène aux portes des 10 premiers,
00:13:33 en espérant qu'il n'y ait pas des coureurs intercalés qui fassent dans les 3 premiers de l'étape.
00:13:39 Mais voilà, pour moi, ce coureur, il est 19ème, il n'a rien à perdre, il se propulse à l'avant.
00:13:43 C'est celui qui est en 3ème position dont on parle.
00:13:45 Il prend les bonifications et avec un petit peu de chance, il peut aller chercher un top 10 en étant opportuniste.
00:13:51 Et je pense qu'entre la 10ème et la 20ème place, ça manque un petit peu de coureurs audacieux
00:13:58 qui peuvent se dire "on va devant, on essaye les bonifs, on tente de créer du danger aussi".
00:14:05 Il y a des équipes qui sont bien représentées au classement, avec plusieurs cartes dans les 20 premiers,
00:14:11 comme les AG2R.
00:14:13 Moi, j'aurais bien envoyé des Total Energy, des coureurs devant, essayer d'aller faire des bonifs,
00:14:19 de rentrer plusieurs coureurs dans le top 10.
00:14:22 On ne fera pas ce procès, Kevin Aréza, on ne fera pas ce procès à l'équipe Van Ryssel,
00:14:25 qui tous les jours a mis des coureurs devant.
00:14:29 Cette fois, ils en ont même mis deux.
00:14:31 Hier, ils en ont mis deux, mais dans deux échappées différentes.
00:14:34 Là, on a mis tous ses oeufs, non pas tous ses oeufs dans le même panier.
00:14:37 On aura presque vu tout le monde en échapper.
00:14:39 C'est vraiment une belle dynamique depuis ce début de la Mayenne.
00:14:44 C'est vraiment remarquable pour une équipe de 3e division.
00:14:48 Ils ont la première étape, une place de deuxième.
00:14:52 Tous les jours, ils sont à l'avant.
00:14:55 Ils n'ont rien à perdre, tout simplement.
00:14:58 Ils n'ont rien à perdre, ils y vont cradement, ils tentent leur chance.
00:15:01 Et là, ils se retrouvent avec deux coureurs dans les 14 premiers.
00:15:05 Ça aurait pu être mieux que ça.
00:15:09 Hier, il y a eu une chasse des Cofidis qui ont anéanti inéchappé.
00:15:13 Sinon, ils auraient pu avoir deux coureurs dans les 10 premiers du classement général
00:15:17 en allant chercher ces secondes de bonification et en allant au charbon sur chaque étape.
00:15:23 On est à Jubelin, dans la traversée de Jubelin.
00:15:29 L'année dernière, on était parti de cette localité pour aller à Pré-Empaille.
00:15:33 C'est cette étape qui avait été remportée par Benjamin Thomas
00:15:36 et qui avait construit dans cette deuxième étape, à l'époque c'était la deuxième étape, son succès final.
00:15:44 Benjamin Thomas qui n'est pas à présent le mieux placé de l'équipe Cofidis.
00:15:49 En son absence, c'est Axel Zinglet, 4e du général.
00:15:53 Jubelin a souvent été départ d'étape, justement lors de l'étape qui va du côté de Pré-Empaille.
00:16:01 Mais je ne crois pas qu'on y ait disputé une seule fois une arrivée.
00:16:05 On est à 100 km de l'arrivée. Je vous propose de tourner une page de publicité.
00:16:10 Ensuite, on retrouvera Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe, en compagnie de nos consultants, Kevin Reza et Pierre Roland.
00:16:24 Il reste moins de 95 km à couvrir dans cette dernière étape des boucles de la Mayenne en direction de Laval.
00:16:31 Et pour l'instant, nous avons toujours ces 5 hommes qui disposent de moins de 2 minutes d'avance sur le peloton.
00:16:37 Alors certes, on a augmenté un petit peu l'avance que l'on avait par rapport à une demi-heure lorsque l'on a débuté cette prise d'antenne.
00:16:46 Mais cependant, Marco Tizza, Ion Barreneccia, Flavien Morelet, Maximilien Juillard et Tom Magnot ne sont pas à l'abri du tout d'un retour du peloton.
00:16:56 Même si pour l'instant, on est sur des portions qui ne sont pas très difficiles, qui ne leur sont pas favorables.
00:17:03 Ils gèrent leur avance, enfin ils gèrent surtout leur échappée.
00:17:07 Ils ne se livrent pas totalement. Ils devront probablement accélérer lorsque le peloton en fera de même.
00:17:13 C'est le peloton qui décide. Et c'est vrai que cette échappée, pour l'instant, ne met pas en péril ni ceux qui visent aujourd'hui la victoire d'étape,
00:17:21 ni ceux qui espèrent briller au classement général.
00:17:26 En tout cas, Olier Lascano est toujours le leader de la course depuis la première étape en ligne où il avait fait un véritable numéro.
00:17:33 On rappelle que l'Espagnol de l'équipe Movistar était sorti du peloton à 90 km de l'arrivée pour rejoindre dans un premier temps l'échappée matinale
00:17:41 et ensuite partir s'imposer seul à l'issue de cette première étape en ligne.
00:17:48 L'équipe Movistar assume le poids de la course, vous le voyez, alors que...
00:17:53 Ah, j'ai cru qu'on avait un incident mécanique. Pas du tout. C'est juste un assistant qui présente la musette pour l'équipe Saint-Michel-Aubert.
00:18:04 Oui, je disais, le classement général, de toute façon, lors de la dernière étape, Pierre-Roland, c'est assez rare que l'on voit en arrive dans le ravitaux.
00:18:12 C'est assez rare que sur les boucs de la Mayenne, il y ait un changement le dernier jour au général, quelle que soit d'ailleurs la nature de l'écart.
00:18:20 C'est arrivé, il y a bien longtemps. C'est arrivé à l'époque où Freddy Bichon s'était imposé.
00:18:29 Je suis en train de chercher l'année parce que je n'ai pas une grosse mémoire. Voilà, 2008, c'était Jimmy Casper qui portait le maillot de leader après l'étape d'Evron.
00:18:39 Evron où on est passé en début de journée. Et Freddy Bichon lui avait shippé le maillot à l'issue de la dernière étape.
00:18:45 Et ça s'est reproduit également et c'est quelqu'un que vous connaissez bien qui en avait fait les frais deux ans auparavant ou trois ans auparavant.
00:18:51 Christophe Riblon était le leader de la course après l'étape dernière et le dernier jour, il avait perdu ce maillot au profit du biélorusse Alexander Kouchinsky de l'équipe Amore Evita.
00:19:05 Il sera très content qu'on lui rappelle cette anecdote. J'en suis sûr Christophe Riblon. Il était leader depuis deux jours.
00:19:12 Oui, une erreur stratégique apparemment, il nous avait expliqué. Mais oui, là, très clairement, le général, l'Ascano, c'est très, très bien parti pour lui.
00:19:23 Après, on va peut-être voir, on va peut-être discuter quand même de la partie, les 20-30 kilomètres avant d'arriver sur le circuit final.
00:19:31 Il y a quand même quelques difficultés peut-être à ce moment-là.
00:19:35 Si l'équipe AG2R ou l'équipe Cofidis veut tenter quelque chose, ce sera ce sera le moment un peu ou jamais pour renverser le classement général.
00:19:44 Et après, il y a toutes les places après l'Ascano, à partir de la deuxième place jusqu'à la dixième.
00:19:49 Là, ça peut bouger avec les bonifications.
00:19:51 Alors, on regarde justement le profil de cette étape. Il y avait une première partie qui était peut-être la plus difficile, en tout cas avec le Mont Rochasse,
00:19:58 qui était le point culminant, on va dire, de cette étape, suivie très vite derrière par la côte de Montaigu, qu'on a vu franchie par l'échappée en tête après 54 kilomètres de course.
00:20:12 Et puis là, on est dans cette portion suivante où il y a moins de difficultés.
00:20:16 Il va falloir attendre la dernière partie de cette étape au-delà du 120e kilomètre.
00:20:21 Et là, on va avoir peut-être des difficultés.
00:20:25 J'imagine que vous êtes impatient d'y être et j'imagine que vous espérez que ça bouge un peu quand même.
00:20:30 Oui, là, il va y avoir un enchaînement avant d'arriver sur le circuit final avec trois côtes, une côte de 2 kilomètres à 4%,
00:20:38 suivie d'une autre côte très rapidement, quelques kilomètres plus tard, d'un kilomètre 2 à 4% et encore quelques kilomètres plus loin, un kilomètre 5 à 3%.
00:20:46 Alors certes, et après, on arrivera sur le circuit urbain final dans les rues de Laval.
00:20:51 À faire quatre fois.
00:20:52 À faire quatre fois avec une partie montante et une partie descendante.
00:20:56 Ça reste un long faux-plat montant.
00:21:00 Ce n'est pas un mur.
00:21:03 Ce n'est pas le mur de Huy.
00:21:04 Ça reste accessible.
00:21:06 Mais il y a cette partie, je pense, entre le kilomètre 120 et le kilomètre 140, 145, l'entrée sur le circuit,
00:21:13 où il devrait y avoir du mouvement d'une équipe ou de plusieurs équipes pour tenter, au moins tenter de déstabiliser l'équipe Movistar.
00:21:22 Alors, vous parliez de cette étape.
00:21:25 On rappelle que vous avez fait une reconnaissance sur les boucles de la maillette.
00:21:28 Vous voulez nous en dire sur le circuit, le circuit final à Laval, qu'il faudra faire quatre fois.
00:21:35 Vous voulez en dire un mot avant qu'on vous écoute ou vous voulez plutôt en parler après ?
00:21:38 Non, je vais quand même dire un mot. Donc, à ce circuit, il y a à faire quatre reprises, une longue, longue partie montante,
00:21:44 après une partie descendante qui nous ramène sur les bords de la maillenne.
00:21:48 Et un final, un dernier kilomètre un petit peu tortueux.
00:21:51 Ça reste large, des belles routes, mais quand même trois virages dans le dernier kilomètre.
00:21:55 Et contrairement à la reconnaissance, on s'est légèrement trompé d'une rue.
00:21:59 La dernière ligne droite est un tout petit peu plus longue que ce que nous, on a reconnu.
00:22:03 La dernière ligne droite fait 400 mètres.
00:22:04 Nous, on pensait qu'elle faisait 250 mètres.
00:22:06 Il n'y a pas une grosse incidence, mais il y aura trois beaux virages à négocier dans le dernier kilomètre.
00:22:10 Oui, mais il faut le dire à Arnaud Desmars quand même, parce que 400 mètres, ce n'est pas comme 250 mètres pour une ligne droite.
00:22:15 Attention !
00:22:16 C'est pour ça, je les préviens, parce qu'on sait qu'ils nous écoutent et on ne veut pas qu'ils soient induits en erreur.
00:22:20 Après, ils ne vont pas avoir le truc de s'y jeter.
00:22:22 Ils ont quatre passages pour repérer.
00:22:24 Arnaud Desmars qui avait gagné cette étape en 2021.
00:22:27 Oui, c'est la même arrivée.
00:22:28 C'était le même circuit, effectivement, le même circuit final.
00:22:31 Écoutez justement ce petit sujet qu'on l'en doit à Charles-Antoine Norat en compagnie de Pierre-Roland.
00:22:36 C'était lors de la reconnaissance sur ce circuit final que les coureurs aborderont tout à l'heure.
00:22:41 Un endroit ultra touristique, cher à tous les Mayennais.
00:22:45 Pensez à Marc Madiot, Jacquie Durand, Arnaud Courteil, les amoureux de la Mayenne.
00:22:50 C'est ici que ça se passe.
00:22:51 Voilà.
00:22:52 Ah, c'est beau la Mayenne.
00:22:54 Et là, en attendant, on est sur les quais.
00:22:56 Ça va très, très vite.
00:22:57 Le circuit va très, très vite.
00:22:59 Ça va rouler à plus de 50 km/h.
00:23:02 Et ça va être primordial ici, au premier tour, le positionnement.
00:23:06 Parce qu'il y a 20 km sur le circuit et ça va passer à une vitesse, ça va passer très, très vite.
00:23:11 On est à moins de 2 km de l'arrivée.
00:23:15 On va bientôt tourner sur la gauche et on va enchaîner ces trois virages.
00:23:21 Rien de dangereux.
00:23:23 Il n'y a strictement rien de dangereux sur ce circuit.
00:23:25 Hormis le fait que ça va rouler très vite parce que c'est un circuit urbain où il va y avoir de la vitesse.
00:23:31 Et là, on va tourner à gauche et on arrive à la flamme rouge.
00:23:34 Dernier kilomètre de ces boucles de la Mayenne 2023.
00:23:37 Les coureurs, ils couperont.
00:23:41 Ils prendront à la corde pour sortir avec un maximum de vitesse.
00:23:45 Virage sur la gauche.
00:23:49 Et là, il reste moins de 200 m.
00:23:51 Donc le positionnement est ultra important d'être super bien positionné.
00:23:56 Les pursens vont pouvoir s'en donner à cœur joie.
00:23:59 C'est le Spring Pinot.
00:24:02 C'était un Spring Pinot.
00:24:14 Tu ne pouvais pas être battu de toute façon.
00:24:16 Non.
00:24:17 En tout cas, on sent que vous prenez du plaisir à faire ça quand même.
00:24:20 Oui, oui.
00:24:21 Et ça m'étonne que Charles-Antoine n'ait pas pris l'image.
00:24:24 Parce qu'on a croisé lors de la reconnaissance, on a croisé l'équipe Movistar qui était en repérage.
00:24:29 Ils étaient un peu perdus d'ailleurs.
00:24:30 Ils nous ont demandé la route.
00:24:32 Il fallait les perdre complètement.
00:24:33 Enfin.
00:24:34 Ils pensaient qu'on repérait le contre-la-montre.
00:24:37 J'aurais dit non, non, c'est la dernière étape de ces boucles.
00:24:40 Et j'ai attaqué la Scano.
00:24:43 Je l'ai clairement attaqué.
00:24:44 Donc je pense que peut-être Charles-Antoine s'il s'ennuie pourra nous envoyer l'image.
00:24:47 Donc au moins un coureur français aura attaqué l'équipe Movistar et le leader de la course.
00:24:53 T'as encore des bons restes alors ?
00:24:54 Ah oui, oui.
00:24:55 Non mais après ils étaient enroulis.
00:24:57 Mais il ne faut pas le dire.
00:24:58 Kevin Reza, vous nous rappeliez que ce circuit final est le circuit traditionnel.
00:25:03 Vous, vous étiez justement plutôt dans le registre du sprint pour préparer les sprints de vos équipiers.
00:25:11 Notamment, vous étiez dans le train.
00:25:13 Dans le train pour Laval.
00:25:15 Alors est-ce que justement sur cette dernière étape, par rapport à l'année dernière, c'est une arrivée...
00:25:24 Scabrose, le mot serait trop fort quand même.
00:25:26 Mais c'est une arrivée...
00:25:28 Enfin ces virages vont rendre le final différent de ce qu'il était hier.
00:25:33 Certes, ça ne va pas être facile.
00:25:35 Après, je ne suis pas tout à fait d'accord avec Pierre.
00:25:39 Je pense que le circuit est vraiment casse-pattes.
00:25:41 Ça va rouler certes, comme il l'a dit, très très vite.
00:25:44 Mais au bout de cette ligne droite qui nous amène à la flamme rouge, quand on tournera à gauche,
00:25:49 si je me souviens bien, en 2021, c'était vraiment difficile de pouvoir se rendre aux avant-postes
00:25:56 et puis aider notre sprinter qui était à l'époque Brian Cocard.
00:26:00 Et là, on s'était vraiment perdu et puis désorganisé à ce moment-là.
00:26:04 Il faudra très bien être soudé à ce moment-là, à ce virage, à 1 km de l'arrivée.
00:26:10 Parce qu'on est vite rendu dans la dernière ligne droite pour nous emmener à l'arrivée.
00:26:16 Alors, il faut quand même rappeler que c'est le circuit habituel, tracé en centre-ville.
00:26:21 J'ai connu deux circuits. J'ai connu un circuit...
00:26:23 Voilà, c'est ce que je voulais dire.
00:26:25 Et il y a eu, parce que dans toute règle, il y a des exceptions, il y a eu une exception, c'était en 2019.
00:26:31 En 2019, en effet.
00:26:32 Et alors, c'était quoi justement la différence entre les deux circuits ?
00:26:34 En 2019, c'était vraiment un circuit plus casse-pattes, une montée, une vraie montée au niveau de la citadelle de Laval.
00:26:42 Tortueux, pas mal de virages.
00:26:44 Et on était arrivé à un petit groupe peut-être de 5-6.
00:26:48 Et là, c'est vraiment un circuit, un tourniquet qui se fait vraiment très rapidement,
00:26:53 avec des routes un peu plus larges que celles de 2019.
00:26:57 Et là, on arrivera avec le peloton au complet.
00:27:00 En 2019, c'était Brian Cocard qui s'était imposé sur ce circuit difficile, plus difficile,
00:27:07 devant Kevin Lequin, qu'on salue d'ailleurs au passage.
00:27:11 Oui, je me souviens exactement de cet arrêt.
00:27:13 Il avait fait le deuxième, il croyait avoir gagné en fait.
00:27:15 Il était quasiment en roue libre dans les 100 derniers mètres en pensant avoir gagné.
00:27:19 Et Brian était arrivé en renard de surface au jeté de vélo, vraiment dans les derniers mètres.
00:27:25 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:27 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:29 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:31 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
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00:27:41 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:43 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:45 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:47 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:49 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:27:51 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
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00:28:01 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
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00:30:43 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
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00:30:59 C'est un peu comme ça qu'on se fait la tête.
00:31:01 - Il n'est pas dans le sillage immédiat de ses coéquipiers.
00:31:03 Il est un petit peu plus loin.
00:31:05 On peut peut-être dire pourquoi d'ailleurs.
00:31:07 Pourquoi on ne reste pas dans la route,
00:31:09 ses équipiers aussi haut placés ?
00:31:11 - Non, il avait besoin de soulager.
00:31:13 - Ah, c'est pour une raison d'accord.
00:31:15 - Un petit "à pipi" en effet.
00:31:17 - Attendez, je vous interromps.
00:31:19 Thomas Beauclair sur la moto de l'équipe.
00:31:21 Qu'est-ce qu'on voit sur cette image ?
00:31:23 - Attendez, là pour l'instant,
00:31:29 je suis en train de me rhabiller.
00:31:31 J'étais en maillot de bain sur le bord,
00:31:33 en train de bronzer comme vous avez dit Patrick.
00:31:35 Mais c'est bon, on est de retour avec le groupe Arnaud Desmars
00:31:37 et Lascano qui se sont arrêtés
00:31:39 pour un besoin naturel.
00:31:41 Quand le maillot jaune s'arrête,
00:31:43 c'est l'occasion pour l'ensemble des coureurs
00:31:45 parce que quand le maillot jaune s'arrête faire pipi,
00:31:47 pour dire les choses très clairement,
00:31:49 c'est un accord tacite.
00:31:51 On n'attaque pas un maillot jaune
00:31:53 qui s'arrête pour un besoin naturel.
00:31:55 Arnaud Desmars, maillot vert sur le dos
00:31:57 en compagnie d'un coéquipier, s'est également arrêté.
00:31:59 Et voilà, ça fait une bonne vingtaine de coureurs
00:32:01 au bas mot dans les voitures
00:32:03 qui vont réintégrer le peloton.
00:32:05 Vous avez pu voir à l'image
00:32:07 que le groupe maillot jaune était
00:32:09 composé d'Arnaud Desmars,
00:32:11 une dizaine de coureurs qui reviennent
00:32:13 dans la file des voitures comme c'est totalement toléré
00:32:15 et qui vont réintégrer le peloton.
00:32:17 Une phase plutôt de transition
00:32:19 dans cette étape
00:32:21 qui s'assemble à la Farniente.
00:32:23 Facile à dire quand on est les fesses
00:32:25 sur une moto, mais...
00:32:27 Je pense qu'ils ont connu pire en terme de rythme de course.
00:32:29 Ces coureurs.
00:32:31 - On savait qu'il allait réagir immédiatement.
00:32:33 - Ah bah, on l'avait dit.
00:32:35 - On l'avait dit, c'est normal.
00:32:37 - On aurait fait pareil.
00:32:39 - C'est susceptible.
00:32:41 - On a toujours le champion du Brésil
00:32:43 qui appartient.
00:32:45 Il apporte un maillot distinctif,
00:32:47 un beau maillot de champion du Brésil,
00:32:49 mais il fait partie de l'équipe Movistar
00:32:51 et c'est lui qui roule
00:32:53 ici en tête.
00:32:55 Vous apercevez la vallée de la Mayenne
00:32:57 juste sur le côté gauche.
00:32:59 Et les Échappées,
00:33:03 on ne les voit pas parce qu'ils sont quand même assez loin devant.
00:33:05 Loin devant.
00:33:09 Avec près de 2 minutes d'avance.
00:33:11 Allez, qu'on teste cette localité
00:33:15 qui est traversée par le peloton
00:33:17 et qui a été traversée
00:33:19 auparavant par les Échappées.
00:33:21 - On n'est pas encore dans l'enchaînement
00:33:23 des difficultés dont on vous parlait tout à l'heure.
00:33:25 Il y aura d'ailleurs auparavant
00:33:27 un sprint bonification
00:33:29 à 60 km de l'arrivée
00:33:31 et c'est ensuite
00:33:33 que l'on aura l'enchaînement
00:33:35 des côtes placées
00:33:37 dans les 45 derniers kilomètres
00:33:39 entre le 45 et le 60.
00:33:41 - On a l'impression
00:33:43 que c'est un peu plus long
00:33:45 que ce qu'on a vu
00:33:47 dans les dernières années.
00:33:49 - Oui, entre le 45 dernier kilomètre
00:33:51 et le 25e
00:33:53 et le 30e
00:33:55 dernier kilomètre.
00:33:57 J'avais une question pour Thomas Beauclair
00:33:59 qu'on a entendue il y a quelques instants.
00:34:01 On sait que c'était un attaquant
00:34:03 Thomas lorsqu'il était
00:34:05 sur le vélo.
00:34:07 Là on a quand même, on va être précis
00:34:09 d'ailleurs, on a quand même en l'espace
00:34:11 de 20 kilomètres, 3 côtes
00:34:13 répertoriées donc un enchaînement, on peut le dire.
00:34:15 Ça monte, ça descend pendant un bon petit
00:34:17 moment avant bien sûr d'arriver sur le circuit
00:34:19 final de Laval.
00:34:21 Est-ce que d'un point de vue tactique,
00:34:23 j'ai posé la question à Pierre Roland, à Kevin Reza
00:34:25 auparavant, est-ce que d'un point de vue tactique
00:34:27 il y a quelque chose d'exploitable dans cet enchaînement
00:34:29 selon vous Thomas ?
00:34:31 - Vous voulez la réponse pour
00:34:37 aménager le suspense ou la réponse
00:34:39 que je pense vraiment ?
00:34:41 - Je dirais que la réponse est dans
00:34:45 ce que vous venez de dire finalement.
00:34:47 Parce qu'on n'a pas l'impression que vous y croyez vraiment alors.
00:34:49 - Non parce que je pense que
00:34:55 on aurait déjà... Bon je pense que
00:34:57 il y a eu un grand coup sur le casque
00:34:59 des adversaires vendredi.
00:35:01 L'équipe Movistar,
00:35:03 surtout l'Ascano, non l'équipe Movistar d'ailleurs !
00:35:05 Parce que c'est un mouvement collectif qui a perdu
00:35:07 à l'Ascano, on n'est pas
00:35:09 vraiment revenu dessus mais comment ça s'est fait vendredi ?
00:35:11 Il y a eu ce gros coup de pétard
00:35:13 à 100 km de l'arrivée de Benoît Cosnefroy,
00:35:15 4 coureurs, l'équipe Movistar
00:35:17 a été piégée, c'est l'équipe Movistar qui a ramené.
00:35:19 Ensuite il y a eu un coup de force avec
00:35:21 8 coureurs dont 3 de l'équipe Movistar.
00:35:23 Ce groupe de 8 duquel s'est extrait
00:35:25 l'Ascano et puis voilà
00:35:27 ça fait que le général est plié depuis 48 heures.
00:35:29 Et je ne ressens pas pour être franc,
00:35:31 est-ce que le terrain pourrait être
00:35:33 exploitable ? Oui, si plusieurs
00:35:35 équipes décidaient de jouer
00:35:37 le tout pour le tout.
00:35:39 Je ne pense pas que ce soit vraiment le cas.
00:35:41 Et puis on est sur une dernière étape,
00:35:43 la saison a commencé depuis longtemps,
00:35:45 c'est vrai que c'est quand même une course
00:35:47 pro-série, donc les places
00:35:49 dans le top 10 coûtent cher en termes de points
00:35:51 et on n'a peut-être pas envie de prendre
00:35:53 tous les risques pour compromettre peut-être
00:35:55 un coureur qui serait placé dans ce top 10.
00:35:57 Donc ça pourrait,
00:35:59 mais je ne pense pas
00:36:01 que de ce que je ressens du peloton
00:36:03 ça va être une étape assez tranquille
00:36:05 jusqu'au circuit final j'ai l'impression.
00:36:07 On voit l'Ascano ici qui n'est pas avec ses équipiers
00:36:09 mais qui est plutôt au cœur de l'équipe
00:36:11 Total Energy, on a vu Sandy Dujardin
00:36:13 qui était juste à ses côtés
00:36:15 dans ce peloton,
00:36:17 bien au chaud, il est revenu donc après
00:36:19 avoir marqué un arrêt quelques instants
00:36:21 au sein de ce peloton.
00:36:23 Mais Thomas, je vous garde en ligne,
00:36:25 est-ce que finalement,
00:36:27 vous n'avez pas des anecdotes concernant
00:36:29 justement des discussions,
00:36:31 je ne parle pas en course, mais plutôt
00:36:33 la veille d'une course, la veille d'une étape
00:36:35 où ce n'est pas facile d'imaginer
00:36:37 quelque chose, alors je ne suis pas en train
00:36:39 de parler de se liguer tous ensemble
00:36:41 pour essayer de faire tomber un leader,
00:36:43 ce ne serait pas très joli d'ailleurs à raconter de cette façon,
00:36:45 mais plutôt d'imaginer.
00:36:47 On a bien vu qu'une équipe qui tente
00:36:49 seule quelque chose, et c'était le cas le premier jour
00:36:51 avec la formation AG2R la mondiale,
00:36:53 n'a pas réussi dans son entreprise
00:36:55 parce que Cyril Dessel
00:36:57 le regrettait publiquement,
00:36:59 le directeur sportif disait "on a été un petit peu seul
00:37:01 quand même à tenter quelque chose,
00:37:03 et on s'est fait contrer".
00:37:05 Est-ce que justement dans ce type,
00:37:07 dans ce cas de figure, sur des courses de ce format,
00:37:09 est-ce que le soir à l'hôtel,
00:37:11 quand les équipes se retrouvent un petit peu ensemble,
00:37:13 est-ce qu'elles n'ont pas l'occasion parfois de se dire
00:37:15 "tiens demain on pourrait peut-être imaginer un truc,
00:37:17 toi et moi, même si on n'est pas de la même équipe,
00:37:19 on a finalement les mêmes intérêts,
00:37:21 et on pourrait peut-être
00:37:23 mettre en place
00:37:25 une tactique en commun". Est-ce que ça arrive
00:37:27 ce genre de choses, ou est-ce que c'est un délire
00:37:29 de fans,
00:37:31 de passionnés
00:37:33 de vélo qui aimeraient bien parfois
00:37:35 mettre du mouvement là où ce n'est pas propice ?
00:37:37 Je crois que c'est un peu,
00:37:43 et je m'inclus dedans, un petit peu une vision
00:37:45 d'ancien.
00:37:47 Je pense que ça a pu arriver par le passé,
00:37:49 aujourd'hui,
00:37:51 comme vous dites Patrick, sans vouloir,
00:37:53 sans rien avoir contre le leader,
00:37:55 en lui-même ou son équipe,
00:37:57 mais de tenter de faire quelque chose dans la position.
00:37:59 Je ne suis pas sûr que
00:38:01 ça se passe comme ça, ça aurait pu peut-être,
00:38:03 il y a quelques années,
00:38:05 ça fait un peu vieux con, je le conçois de dire ça.
00:38:07 Je crois que c'est plus
00:38:09 les coureurs
00:38:11 qui écoutent simplement les consignes.
00:38:13 Alors après, il faut
00:38:15 des fois tenter
00:38:17 de déjouer les plans, quitte à tout perdre.
00:38:19 Après c'est un état d'esprit qu'il faut avoir.
00:38:21 Il faut avoir envie
00:38:23 de le faire.
00:38:25 C'est assez compliqué pour répondre concrètement à la question.
00:38:27 Je n'imagine pas sur ces boucles
00:38:29 de la maïenne des équipes
00:38:31 à l'hôtel ou quoi,
00:38:33 qui échafaudent quelque chose. En revanche,
00:38:35 pourquoi pas, avant-hier,
00:38:37 lors de la première étape, le lendemain du prologue,
00:38:39 j'avais assisté
00:38:41 à une discussion dans les voitures,
00:38:43 parce qu'on explique un petit peu, certes,
00:38:45 les coureurs entre équipes vont voir,
00:38:47 tu mets un coureur à rouler avec nous ou pas,
00:38:49 mais les directeurs sportifs
00:38:51 décident dans les voitures, et c'est très
00:38:53 fréquent qu'une équipe aille voir une autre
00:38:55 pour, pourquoi pas,
00:38:57 dire "on va attaquer là, on a besoin de renforts,
00:38:59 on essaye quelque chose à deux".
00:39:01 En tout cas, c'était entre deux équipes françaises,
00:39:03 et la discussion était assez houleuse. Dans la voiture,
00:39:05 il y avait pas mal de gestes, je ne pense pas qu'ils étaient
00:39:07 très raccords sur ce qu'ils racontaient,
00:39:09 mais voilà, on voit
00:39:11 sur le terrain, dans la journée,
00:39:13 et là, je ne sens pas vraiment
00:39:15 de velléité. La météo, ça n'aide pas non plus.
00:39:17 C'est super agréable, mais ça
00:39:19 n'incite pas à aller au combat. Il y a pas mal de
00:39:21 coureurs qui pensent à faire leur job, soit
00:39:23 à conserver leur place au général, ou alors à aider un
00:39:25 équipier ou un sprinter. Et puis après,
00:39:27 on est à la fin du mois de mai,
00:39:29 on va reprendre l'avion, ou le train,
00:39:31 ou la voiture, et puis on va faire la petite sortie
00:39:33 de récup demain, repos mardi,
00:39:35 et puis on va repenser à la course d'après.
00:39:37 - Et bien, on va voir en tout cas, effectivement,
00:39:39 comment ça se passe. Il y a quand même une course en circuit
00:39:41 dans le final qui sera mouvementée, ça on en est sûr,
00:39:43 et avant, il y aura ses bosses qu'il va falloir
00:39:45 franchir. Ça va peut-être quand même en inspirer
00:39:47 quelques-uns
00:39:49 pour essayer de se disputer les places
00:39:51 sur le podium, les places
00:39:53 dans les premiers, parce que n'oublions pas que c'est
00:39:55 une épreuve pro série, et ça,
00:39:57 je sais que, je sais pas, par exemple,
00:39:59 Marc Madiot n'aime pas trop qu'on
00:40:01 fulmine souvent contre les points UCI,
00:40:03 mais c'est pas négligeable, les points
00:40:05 UCI qu'il y a à prendre. Je parle pas de la
00:40:07 victoire seulement, mais même des places, des
00:40:09 premières places, et
00:40:11 on peut
00:40:13 aussi penser que
00:40:15 certaines équipes joueront également placées
00:40:17 en ayant, évidemment,
00:40:19 de toute façon,
00:40:21 mis un voile sur
00:40:23 les possibilités de
00:40:25 renverser le classement général.
00:40:27 On retrouve ici les échappés, mais je repasse la parole
00:40:29 à Thomas Vauclair qui voulait peut-être ajouter quelque chose.
00:40:31 - Je vais quand même vous mettre un peu
00:40:37 en appétit. Ce qui pourrait
00:40:39 vraiment inciter des coureurs,
00:40:41 pas forcément à renverser le général,
00:40:43 mais à tenter quelque chose si on n'est pas sprinter
00:40:45 pour la victoire d'étape, c'est ce
00:40:47 circuit final, certes d'une chose,
00:40:49 mais surtout l'écart assez faible
00:40:51 qui est maintenu
00:40:53 par l'équipe Movistar, il n'y a que elle qui
00:40:55 travaille. Cet écart qui est faible sur
00:40:57 l'enchaînement des
00:40:59 talus, franchement,
00:41:01 ça donnerait, en tout cas moi,
00:41:03 quelques années en arrière, enfin beaucoup d'années en arrière,
00:41:05 ça me donnerait vraiment envie d'aller voir
00:41:07 2-3 coureurs en disant "bon, on va quand même pas
00:41:09 finir la course comme ça, on s'est fait avoir le premier
00:41:11 jour, on n'a rien à perdre, on tente
00:41:13 quelque chose, on essaye au moins d'aller chercher l'étape, et
00:41:15 quand il y a 1 minute 30, si on met un ou
00:41:17 2 coéquipiers à rouler juste avant les bosses,
00:41:19 on revient à moins d'une minute,
00:41:21 beaucoup de gaz dans la première, deuxième, troisième,
00:41:23 et on est revenu sur l'échappée, on a de la
00:41:25 main d'oeuvre avec 5 coureurs qui n'ont pas
00:41:27 forcé le talent depuis le début, les 5 coureurs
00:41:29 à l'avant, c'est un peu comme c'était le premier
00:41:31 jour et ça peut aller loin, donc voilà,
00:41:33 je ne serais pas surpris que ça bouge dans ce sens-là,
00:41:35 c'est un petit danger, un petit risque
00:41:37 de maintenir un écart aussi faible pour l'équipe du leader.
00:41:39 L'ABI de
00:41:44 Fontaine Daniel,
00:41:46 l'ABI de Clermont plus précisément,
00:41:48 cet ABI,
00:41:50 c'est tout simplement le berceau des toiles
00:41:52 de Mayenne,
00:41:54 qui
00:41:56 sont bien célèbres,
00:41:58 vendues comme bien nationales, cet ABI
00:42:00 a été acquise par des entrepreneurs qui ont
00:42:02 installé ensuite la filature
00:42:04 des toiles de Mayenne, ça c'était en
00:42:06 1806.
00:42:08 Le village s'est construit ensuite autour de
00:42:10 cette manufacture,
00:42:12 et ça reste un
00:42:14 grand témoignage de la vie ouvrière à la fin
00:42:16 du 19ème siècle.
00:42:18 Depuis deux siècles,
00:42:20 la manufacture
00:42:22 reste une référence dans la fabrication
00:42:24 de ce tissu, devenu d'ailleurs
00:42:26 une marque haut de gamme
00:42:28 du tissu d'ameublement.
00:42:30 Toile de Mayenne est labellisée
00:42:32 "Entreprise du patrimoine
00:42:34 vivant", confection en surmesure
00:42:36 et produits finis, ils sont toujours réalisés
00:42:38 sur place.
00:42:40 On voit beaucoup l'équipe
00:42:42 Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole,
00:42:44 représentée par deux hommes à l'avant
00:42:46 dans cet échappé,
00:42:48 justement Thomas Vauclair
00:42:50 s'est porté à la hauteur du directeur
00:42:52 sportif de cette équipe,
00:42:54 il s'agit d'Arnaud Molmy.
00:42:56 Je suis avec Arnaud Molmy,
00:43:02 DS de Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole.
00:43:04 Arnaud, un coureur top 10 au général,
00:43:06 des coureurs de vent tous les jours,
00:43:08 deux aujourd'hui, tout roule non ?
00:43:10 Oui, tout roule, c'est vrai que depuis
00:43:12 l'arrivée de Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole,
00:43:14 on a fait deux superbes semaines,
00:43:16 que ce soit au 4 jours de Dunkerque
00:43:18 avec le maillot rose de Samuel Leroux
00:43:20 et puis ici, on est représenté
00:43:22 à chaque fois par un, voire deux coureurs
00:43:24 dans les échappés, je n'ai pas besoin
00:43:26 de pousser les garçons pour qu'ils y aillent,
00:43:28 donc c'est vraiment un plaisir de diriger
00:43:30 cette équipe depuis 15 jours.
00:43:32 Ça a été aussi des belles réussites,
00:43:34 un maillot rose, un maillot rose,
00:43:36 on a fait deux étapes en début de semaine,
00:43:38 c'est vrai que les échappés sont très souvent
00:43:40 joués à l'échec, mais je dirais que depuis
00:43:42 deux semaines et l'arrivée de ce sponsor,
00:43:44 on a la réussite qui nous accompagne également,
00:43:46 donc c'est vraiment que du bonheur.
00:43:48 Justement, concernant ce sponsor,
00:43:50 j'imagine que c'est un grand soulagement,
00:43:52 comment on vit les deux, trois mois
00:43:54 qui ont précédé avec beaucoup d'incertitudes
00:43:56 et est-ce qu'on sent vraiment depuis
00:43:58 l'arrivée de Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole
00:44:00 vraiment une nouvelle dynamique,
00:44:02 parce que vous avez toujours été
00:44:04 un grand support, un grand support,
00:44:06 je pense aux coureurs, mais au staff bien sûr,
00:44:08 l'équipe dans son ensemble.
00:44:10 Oui, il y a eu des bonnes décisions prises
00:44:12 tout de suite quand on a appris
00:44:14 la situation de notre ancien sponsor,
00:44:16 on a limité le calendrier,
00:44:18 les coureurs ont su rester concernés
00:44:20 en allant faire notamment pas mal de courses
00:44:22 amateurs dans leurs coins,
00:44:24 on a eu la bonne nouvelle assez tardivement,
00:44:26 mais juste au moment où finalement
00:44:28 on approchait de la deadline
00:44:30 qu'on s'était fixé,
00:44:32 maintenant la veille des 4 jours de Dunkerque,
00:44:34 on vit comme dans un rêve,
00:44:36 on a l'assurance de finir la saison
00:44:38 dans de très bonnes conditions
00:44:40 et puis on espère surtout pouvoir
00:44:42 reconstruire sur la suite
00:44:44 plus sereinement que ce qu'on a fait en début d'année.
00:44:46 Et pour terminer, pour revenir à aujourd'hui,
00:44:48 l'écart est maintenu de manière assez faible
00:44:50 par l'équipe Movistar, deux coureurs sur cinq devant,
00:44:52 c'est quoi le plan, c'est d'aller le plus loin possible
00:44:54 ou alors est-ce que tu t'attends avec l'enchaînement
00:44:56 des bosses avant le circuit, est-ce que ça bouge dans le peloton
00:44:58 et de revenir devant un peu ?
00:45:00 Est-ce qu'on s'attend à ce que ça bouge, je ne sais pas,
00:45:02 maintenant c'est ce qu'on espère, c'est vrai que jouer
00:45:04 droit dans les yeux avec les meilleurs quand ça bouge
00:45:06 dans des petits répét' chauds comme ça,
00:45:08 ce n'est pas toujours évident, mais en ayant un coup d'avance
00:45:10 ça peut être intéressant, on l'a vu le premier jour avec Célestin Guillon,
00:45:12 on a frôlé le très très gros coup,
00:45:14 on est tombé sur un coureur de classe World Tour,
00:45:18 donc on espère un peu le même scénario,
00:45:20 on verra bien, après avec la météo clémente,
00:45:22 tout le monde a l'air bien heureux
00:45:24 sur son vélo aujourd'hui, donc je ne sais pas si vraiment
00:45:26 la guerre se déclenchera quand même.
00:45:28 Bonne fin d'étape !
00:45:30 C'est du cyclisme dans de bonnes conditions
00:45:32 qui n'incite pas la bagarre.
00:45:34 Pardon, je ne pensais pas que vous alliez y reprendre derrière,
00:45:38 juste un mot en ce qui concerne Arnaud Molmy,
00:45:40 on n'a pas oublié que c'est un ancien coureur professionnel,
00:45:42 Arnaud avait appartenu à cette équipe Roubaix,
00:45:45 c'était en 2010, ça commence à remonter,
00:45:48 2010 d'ailleurs chez Roubaix,
00:45:50 2011 chez Big Matt Aubert 93,
00:45:53 2012 au sein de l'éphémère équipe professionnelle
00:45:57 Frontinantale, Véranda, Rideau, Super U,
00:45:59 ça lui a quand même laissé le temps de gagner
00:46:01 une belle étape sur l'étoile de Bessèges,
00:46:04 en 2010, c'était à Alès, il s'était imposé,
00:46:08 et puis auparavant il avait remporté la Route Ourangel,
00:46:10 mais la Route Ourangel à l'époque était une course de classe 2,
00:46:13 maintenant c'est une course de classe 1,
00:46:15 elle est au sein des épreuves de la Coupe de France.
00:46:19 Arnaud Molmy, désormais directeur sportif de cette équipe,
00:46:23 lui le calaisien, c'était une reconversion logique
00:46:27 dans l'ordre des choses pour ce coureur talentueux,
00:46:30 qui aurait peut-être pu faire encore mieux,
00:46:33 parce qu'il avait quelques qualités,
00:46:36 je m'en souviens on l'annonçait comme un excellent coureur,
00:46:40 mais il n'a pas peut-être pu concrétiser
00:46:42 tout ce qu'il avait à faire sur un vélo,
00:46:44 il le fait maintenant au volant de la voiture de cette équipe.
00:46:48 J'en profite pour le dire aussi,
00:46:50 c'est pas du tout pour lancer des fleurs aux organisateurs
00:46:53 ni même à la chaîne d'équipe,
00:46:55 ces équipes continentales de 3ème division,
00:46:58 le fait que les boucles de la Mayenne soient diffusées à la télévision,
00:47:01 mais aussi d'autres courses, ça leur donne beaucoup de visibilité,
00:47:05 et on est très fiers et contents de pouvoir apporter
00:47:09 notre petite pierre à l'édifice,
00:47:11 que ce soit cette équipe, que ce soit Saint-Michel, Mavic, Aubert 93,
00:47:16 ou ces équipes qui sont représentées dans l'échappée.
00:47:19 Je passe la parole à Thomas Vauclair,
00:47:23 puisqu'il est aux côtés de Benoit Vaugrenard,
00:47:25 le directeur sportif d'Arneau-des-Mars.
00:47:28 On va aller voir Benoit juste après ce virage à droite,
00:47:36 Benoit qui a la gentillesse de nous répondre,
00:47:38 qu'est-ce qu'on va lui demander d'ailleurs ?
00:47:40 Qu'est-ce que vous voulez lui demander Patrick ?
00:47:41 Dites-moi, faites le travail à ma place, je transmets.
00:47:43 Moi j'ai bien une idée, mais...
00:47:46 ...c'est sur l'équipe type du prochain Tour de France,
00:47:49 donc si vous voulez l'énerver, vous commencez par ça.
00:47:51 Non, je plaisante, parce que ce n'est pas le sujet du moment,
00:47:54 pour l'équipe évidemment, mais on parlera de ça avec Claire Bricoille.
00:47:58 Est-ce qu'aujourd'hui l'arrivée est moins propice que celle d'hier pour Arneau-des-Mars ?
00:48:03 Ça, ça peut être déjà une question, parce que hier, son train a fait un sans-faute.
00:48:11 Ok, bon, Benoit, alors Arneau qui a débloqué son compteur,
00:48:15 j'imagine bonne ambiance à l'hôtel hier ?
00:48:17 Non, un soulagement peut-être ?
00:48:19 Oui, c'est un soulagement pour lui, il n'avait pas gagné,
00:48:21 on sait que la première est toujours difficile à aller chercher,
00:48:24 donc ouais, gros soulagement pour lui et pour nous aussi.
00:48:27 Il a bien pris ses repères avec Myles Cotson, si je ne me trompe pas,
00:48:31 qui a un petit peu changé son rôle, qui est plus habitué à emmener dans les derniers kilomètres,
00:48:34 là c'était vraiment son lanceur.
00:48:36 Est-ce que pour aujourd'hui, je ne vous demande pas si vous avez analysé le circuit final,
00:48:39 la réponse est oui, est-ce qu'elle est aussi favorable que hier, l'arrivée pour Arneau aujourd'hui ?
00:48:43 Oui, elle est favorable, c'est un circuit assez technique,
00:48:47 donc il faudra être devant, ne pas prendre de risques,
00:48:49 on voit que derrière, c'est une grosse bataille pour être dans sa roue,
00:48:52 ça bagarre beaucoup, ça frotte beaucoup,
00:48:54 donc il va être important d'être devant sur ce circuit final.
00:48:57 Ok, merci Benoit, bonne fin d'étape.
00:49:00 Voilà, vous avez entendu effectivement le directeur sportif de Groupama FDJ,
00:49:06 on est serein, mais c'est vrai que finalement, d'un point de vue tactique,
00:49:10 je dirais que c'est l'équipe dont la course est la plus lisible,
00:49:15 en plus ils bénéficient pour l'instant du concours encore de l'équipe Movistar,
00:49:19 je ne sais pas jusqu'à quand cette équipe Movistar va rester en tête du peloton,
00:49:23 elle a le leader de la course dans son effectif,
00:49:25 mais elle n'a pas vraiment de sprinter pour s'imposer aujourd'hui,
00:49:28 à l'issue de cette étape,
00:49:30 donc il y a un moment où ils diront,
00:49:32 on va laisser peut-être le relais aux équipes de sprinter,
00:49:35 ça va intervenir quand, cette passation ?
00:49:37 Non, ça va de soi, cette passation va venir assez tardivement,
00:49:41 parce que l'écart n'est pas très important,
00:49:44 l'équipe Movistar, malgré qu'ils sont 4-5 au départ,
00:49:47 arrive à maîtriser cet écart assez facilement.
00:49:50 Maintenant, l'équipe Groupama a tout intérêt à venir rouler
00:49:56 après les deux difficultés qui vont arriver dans quelques kilomètres,
00:50:00 avant ça serait vraiment oser,
00:50:02 et puis ça serait prendre des risques pour se rencontrer
00:50:06 et de se faire menacer, harceler par les attaques d'autres équipes.
00:50:11 J'avais une petite question aussi pour Benoît Vaugrenin,
00:50:18 c'est un peu tard, mais Thomas l'avait un peu lancé,
00:50:21 c'était par rapport à l'ordre de son train.
00:50:24 Ah, ça je peux vous le donner.
00:50:26 Oui, mais bon, pourquoi cet ordre-là,
00:50:29 et qu'est-ce qui a changé par rapport au début de l'année ?
00:50:32 Parce que Miles Coulson et puis Bram Velten,
00:50:35 c'est lui qui a emmené Arnaud, si je ne me trompe pas,
00:50:38 sur les régions Pays de la Loire-Tour,
00:50:42 et là il y a un petit changement, un petit réglage depuis quelques jours.
00:50:46 Effectivement, on a vu que c'est Miles Coulson maintenant le poisson pilote,
00:50:49 c'est-à-dire le dernier étage de la fusée,
00:50:51 donc dans l'ordre c'est Lawrence Pity,
00:50:53 puis le néerlandais Bram Velten,
00:50:56 puis Miles Coulson avant qu'Arnaud Desmars ne parachève le travail.
00:51:03 Je crois que déjà, ils ont souvent été interchangeables,
00:51:07 Coulson et Velten,
00:51:10 est-ce que c'est définitif ?
00:51:12 C'est peut-être ça la question, en tout cas hier ça a mieux fonctionné.
00:51:15 Oui, parce que Miles ça fait longtemps qu'il collabore avec Arnaud,
00:51:19 et puis il était dans le train de l'année dernière,
00:51:23 et puis ça fait depuis quelques années qu'ils travaillent ensemble.
00:51:26 C'est un peu plus facile à lire et à comprendre Arnaud dans sa façon de sprinter.
00:51:31 J'avoue avoir été surpris d'entendre,
00:51:33 et ce discours s'installe petit à petit depuis quelques mois,
00:51:37 pour ne pas dire depuis quelques années,
00:51:39 que les trains auraient moins d'importance que dans le passé,
00:51:41 c'est-à-dire ces trains constitués par 3 ou 4 coureurs,
00:51:44 en menant un sprinter.
00:51:46 Est-ce que ça c'est un discours qui sert un peu les intérêts de l'équipe ?
00:51:49 En ce moment l'équipe groupe AMAFDJ en disant
00:51:51 "non on n'a peut-être pas besoin comme avant d'avoir 3 ou 4 coureurs pour un sprinter"
00:51:55 ou est-ce que c'est selon vous un sentiment partagé par d'autres équipes ?
00:51:59 Est-ce qu'on aura toujours dans les équipes avec des grands sprinters de stature internationale,
00:52:04 de stature World Tour je dirais,
00:52:08 un train aussi fourni que dans le passé,
00:52:11 ou est-ce que la tendance serait à ne pas mobiliser autant de coureurs
00:52:15 pour emmener les sprinters dans des arrivées massives,
00:52:18 sur les grands tours notamment ?
00:52:20 Je trouve ça assez difficile.
00:52:24 Aujourd'hui le vélo a évolué.
00:52:27 On est pris à l'époque de la Saïko où on emmenait les sprinters à 20 km de l'arrivée,
00:52:32 et puis avec le train on avait du mal à déborder.
00:52:35 Maintenant si on arrive à avoir 2 lanceurs à la flamme rouge,
00:52:41 c'est vraiment le grand max.
00:52:43 Plus ça serait vraiment inutile et pas très efficace pour emmener son sprinter.
00:52:49 Le château de Marigny que vous apercevez ici à l'image,
00:52:55 on est, je vous le rappelle, en direction de Laval,
00:53:00 où sera jugé l'arrivée de cette étape.
00:53:03 Mais il y aura un circuit auparavant avec 4 tours de circuit,
00:53:06 circuit urbain, qui va probablement redynamiser la course,
00:53:12 et peut-être probablement aussi condamner l'échappée,
00:53:16 on ne va pas se mentir, ce serait une grosse surprise
00:53:18 si l'un des 5 coureurs parvenait à rester en tête,
00:53:22 comme ça a été le cas lors de la première étape en ligne.
00:53:25 Je vous rappelle que devant nous avons 2 coureurs de la formation Von Riesel,
00:53:28 Roubaix-Lille-Métropole, Maximilien Juillard, Dom Magnot,
00:53:33 pour cette équipe, Flavien Morelet pour la formation Saint-Michel-Mavic-Aubert 93,
00:53:42 l'Espagnol Barenetxea, qui est le mieux placé au classement général
00:53:46 puisqu'il n'avait que 55 secondes, et d'ailleurs par le jeu des bonifications,
00:53:49 il n'en a plus que 52 de retard sur le leader de la course,
00:53:53 et Marco Tizza, l'Italien de la formation Bingole, une équipe belge.
00:53:57 On tourne une page de publicité, et on se retrouve pour vivre les 60-65 derniers kilomètres.
00:54:02 A tout de suite.
00:54:04 Une échappée avec exactement 1 minute d'avance sur le peloton.
00:54:10 Nous sommes à 60 km de l'arrivée dans cette dernière étape des boucles de la Mayenne,
00:54:15 en direction de Laval, où les coureurs rejoindront le circuit final.
00:54:19 Mais avant, attention, on va arriver dans cette portion de course
00:54:22 où il y a des difficultés à franchir, des côtes répertoriées.
00:54:26 Alors, ça ne changera pas le classement de meilleur grimpeur,
00:54:29 puisque les points nécessaires ont déjà été obtenus
00:54:33 lors des premiers kilomètres de course par Jacob Hinsgaul,
00:54:38 le coureur danois de l'équipe Uno-X, qui depuis le premier jour
00:54:42 a fait de ce challenge un objectif.
00:54:45 Mais ces côtes peuvent peut-être dynamiser la course,
00:54:48 parce qu'autant vous le dire, depuis le début de cette retransmission,
00:54:51 on a la même situation. 5 hommes devant, et puis derrière, le peloton,
00:54:55 contrôlé sans trop de difficultés apparentes par les coéquipiers
00:54:59 du leader de la course, Oyer Lascano.
00:55:02 Attaque ! Un sprint, un sprint intermédiaire.
00:55:05 Avant d'arriver dans cette partie, dans cet enchaînement des 3 côtes,
00:55:10 le sprint bonification. Alors, on va voir si le coureur le mieux placé,
00:55:14 le coureur de l'équipe Carrarural, le mieux placé, c'est un jeu de mots,
00:55:18 parce qu'on est dans la localité de placé, eh bien va, oui, bien sûr,
00:55:23 reprendre encore des secondes de bonification. Il en avait déjà pris 3.
00:55:26 3 secondes supplémentaires. Il revient à la 11e place du classement général provisoire.
00:55:30 Donc, une belle opération pour le coureur de Carrarural.
00:55:33 Tom Magnot va prendre la 2e place.
00:55:36 Et en 3e position, eh bien c'est Flavien Morelet qui passe maintenant.
00:55:42 Voilà, en ce qui concerne les gains pour le classement du maillot vert,
00:55:47 mais aussi, bien sûr, pour les secondes de bonification.
00:55:50 Et le coureur de l'équipe Carrarural, il voulait tout simplement,
00:55:53 effectivement, profiter de ces bonifs pour remonter au classement général.
00:55:58 C'est lui, le mieux placé de son équipe. C'était lui, déjà ce matin,
00:56:02 le mieux placé au général. Il était 19e. Bon, ça peut paraître dérisoire,
00:56:07 mais je vous parlais des points à prendre à l'issue de cette épreuve.
00:56:11 Et l'équipe Carrarural, eh bien des points aussi.
00:56:13 C'est toujours bon à prendre, effectivement. On voit le classement provisoire par points.
00:56:16 Là, c'est Arnaud Desmars qui est en tête, parce que dans ce classement provisoire par points
00:56:19 entrent en considération, bien sûr, les sprints intermédiaires,
00:56:22 mais aussi les arrivées d'étapes. Arnaud Desmars qui devançait au départ de cette étape
00:56:26 de 5 points. Axel Zinglet, Hoyer Lascano étant à la 3e place.
00:56:32 On retrouve le peloton avec justement le leader de la course.
00:56:36 Ici, plein cadre, Lascano qui aura fait encore, à l'image d'hier,
00:56:44 une étape pour l'instant assez tranquille. Attention quand même, il faudra rester vigilant
00:56:48 dans cet enchaînement de côtes que nous allons vivre d'ici quelques minutes.
00:56:53 Et on voit, on est dans une dizaine de kilomètres, on sera dans l'enchaînement des ascensions
00:57:00 et on voit les trains qui commencent à se mettre en place,
00:57:03 on commence à se mettre dans la course, à se concentrer sur l'étape.
00:57:08 On voit les trains, la Total sur la gauche, les Carrarural à la droite,
00:57:13 les Movistar au milieu. Chaque équipe reste groupée pour réagir s'il y a un mouvement de course.
00:57:22 On n'a pas l'impression que le peloton a accéléré, parce qu'on avait vraiment perdu du temps.
00:57:26 Une 11, malgré tout, avant les difficultés, Movistar se mettrait peut-être en danger.
00:57:32 Une petite glissade à l'intérieur du virage.
00:57:35 On a pris le trottoir. On va peut-être aller voir Thomas Vauclair tout de suite sur la moto
00:57:39 qui est bien placée derrière le peloton pour assister à tout ça.
00:57:46 Une chute bête à l'intérieur du virage. Il y avait un trottoir.
00:57:50 C'est Paul-Anne Quin, le Dossard 201 de Nice-Métropole.
00:57:53 Il s'est relevé tout de suite, aucune blessure, rien du tout.
00:57:57 Ça n'allait pas vite du tout. Des petites chutes, ça peut arriver.
00:58:01 C'est peut-être paradoxal, mais quand ça roule tranquille,
00:58:04 parce que là, même si, comme l'expliquait Pierre, on se met doucement en place,
00:58:08 malgré tout, le rythme est vraiment bon enfant.
00:58:11 Il y a Benoît Cosenefroy qui s'est arrêté juste avant la bonif pour satisfaire un besoin naturel.
00:58:15 Je ne sais même pas s'il y a eu besoin de pédaler pour réintégrer le peloton.
00:58:18 Donc voilà, pas de conséquences pour cette chute.
00:58:21 Mais bon, une minute d'écart quand même.
00:58:24 S'il n'y a personne qui bouge, je trouve que ça serait dommage,
00:58:27 parce que l'occasion est belle de foutre un peu le bordel.
00:58:30 Alors en ce qui concerne l'Ascano, en tout cas, lui, il prend ça au sérieux.
00:58:35 Écoutez ce qu'il disait ce matin à Charles-Antoine Nora au départ de cette étape,
00:58:39 justement en parlant de ce final aujourd'hui.
00:58:43 Oui, je me sens bien.
00:58:46 Je crois que je récupère encore du premier jour, mais ça va.
00:58:49 Je vais tout faire pour défendre le maillot de l'hiver, le maillot jaune.
00:58:52 Oui, je m'attends à une course folle, une course mouvementée.
00:58:59 Il faudra bien filtrer les échappés et il faudra aussi bien être attentif toute la journée.
00:59:08 Effectivement, il a l'air d'être hyper anxieux avant cette dernière étape.
00:59:13 On le voit ici. Non, je plaisante.
00:59:15 Ce n'était pas quand même non plus foufou.
00:59:18 C'est un peu normal. Il nous tient un discours assez classique.
00:59:22 Mais je ne suis pas sûr qu'il redoute tant que ça finalement ces ascensions,
00:59:26 cet enchaînement de côtes que l'on va vivre dans quelques minutes.
00:59:30 Oui, ça reste quand même la première fois qu'il se retrouve dans cette situation,
00:59:35 d'être le leader d'une course à étapes, de pouvoir l'emporter.
00:59:40 Donc, voilà, c'est quand même nouveau pour lui.
00:59:43 Et voilà, il y a un petit stress à gérer, même s'il est tapé.
00:59:46 Et loin d'être insurmontable, c'est la première fois qu'il se retrouve en position de remporter une course à étapes.
00:59:52 Alors, on vient de voir Hoyer Lascano, une vieille connaissance.
00:59:56 Pierre Roland quand même, Lascano et les Movistar.
01:00:00 Rappelez-vous la reconnaissance, l'aval.
01:00:03 Vous en avez parlé tout à l'heure, vous réclamez une image.
01:00:06 Une image qu'on a retrouvée.
01:00:07 Merci beaucoup à nos assistants qui ont retrouvé cette image dans les rushs,
01:00:14 comme on dit, de Charles-Antoine Norat qui avait filmé toutes ces images.
01:00:19 Regardez cette image justement, c'était lors de la reconnaissance de Pierre Roland à l'aval.
01:00:23 On a vu la reconnaissance tout à l'heure.
01:00:25 Puis il y a eu ce moment où vous avez croisé les coureurs de l'équipe Movistar à l'entraînement.
01:00:29 Enfin, il eut aussi en repérage.
01:00:32 On joue avec eux.
01:00:33 Ah mais là, hé !
01:00:34 Hello !
01:00:37 Là, ils ont pris peur, ils pensent que je vais remettre un dossard.
01:00:44 La tête de Pierre Roland dans cette ascension.
01:00:47 Les gars, bien gérés.
01:00:49 Bonjour, bonjour, comment ça va ?
01:00:53 Eh bien voilà, écoutez, je ne sais pas si Pierre Roland a reconnu tous les coureurs de l'équipe Movistar,
01:01:00 mais les coureurs de Movistar ont bien reconnu Pierre Roland lors de cette reconnaissance.
01:01:05 On a entendu aussi le climat, qui tous les jours est un peu en notre compagnie,
01:01:09 même s'il n'est pas dans la cabine avec nous, sur ces boucles de la maïenne.
01:01:13 Donc salut au passage, Pierre.
01:01:14 Oui, Airvity, surtout, qui m'a reconnu.
01:01:18 C'était une vraie attaque quand même.
01:01:20 Vous n'avez pas fait semblant.
01:01:21 Ah ben non, non, non.
01:01:22 Dès que je monte sur un vélo, vous savez, il se passe quelque chose entre mes deux oreilles
01:01:28 qui ne fonctionne pas toujours, mais non, je n'ai pas pu m'empêcher.
01:01:32 Mais ils n'étaient pas joueurs la veille de la course.
01:01:35 Ils étaient déjà bien concentrés sur la compte à montre.
01:01:38 Alors on va redevenir un petit peu sérieux, parce que c'est vrai que personne n'aurait imaginé ce scénario.
01:01:45 Certainement pas l'organisateur des boucles de la maïenne.
01:01:49 Pour un organisateur, on aime bien qu'il y ait du suspense pour le classement général jusqu'au bout.
01:01:54 Là, ça n'a pas été le cas dès la première étape en ligne avec le numéro réalisé par Oyer Lascano.
01:02:01 Et justement, sur le parcours, sur le déroulement de cette épreuve cette année,
01:02:06 on a deux témoignages à vous soumettre.
01:02:08 Celui de l'organisateur, Pierrick Guenet, puis celui de Benoit Cosnefroy,
01:02:13 qui aurait été l'un des... d'abord, qui fait partie de ces punchers,
01:02:17 qui espèrent absolument avoir un dénouement, justement, sur un parcours
01:02:21 qui leur permet de résister, notamment aux chasseurs de bonif et aux chasseurs d'étape,
01:02:26 que sont les sprinters.
01:02:28 On sait que c'est toujours un petit peu l'opposition qu'il y a sur ce format de course.
01:02:32 Écoutez le témoignage des uns et des autres, alors que là, on signale un danger.
01:02:35 C'est bien fait.
01:02:37 On disait qu'il n'y avait pas de solidarité parfois dans le peloton.
01:02:39 Là, écoutez, c'est Arnaud Desmarques, justement, qui a signalé à la bigotière
01:02:44 cette île aux directionnels aux coureurs qui sont juste derrière lui.
01:02:47 Et c'est toujours important, parce que derrière, on est un peu en aveugle.
01:02:49 Je reviens un petit peu sur ce que l'on disait, c'est-à-dire sur les témoignages
01:02:53 par rapport, justement, à cette course telle qu'elle était proposée aux coureurs,
01:02:57 telle que les coureurs en ont disposé.
01:03:00 Réaction donc obtenue par Charles-Antoine Norat.
01:03:03 - On essaie de changer un peu chaque année, mais je rappelle que c'est les villes départs
01:03:07 et les villes arrivées qui déterminent un peu les profils chaque année.
01:03:10 Quand on voit le classement hier et cette belle arrivée avec des échappés,
01:03:14 c'est vrai qu'on peut se dire que l'air consaille jouer aujourd'hui.
01:03:17 On va veiller à ça l'année prochaine, on fera attention.
01:03:19 - J'espère que dans les années à venir, il y aura un parcours un peu plus ballonné
01:03:23 qui nous sera proposé avec une arrivée, voilà, qu'on pense, voilà,
01:03:28 aux belles difficultés qu'on passe aujourd'hui.
01:03:30 Je pense avoir une arrivée plus proche de ça, c'est intéressant.
01:03:33 - Bon, évidemment, Benoît Costefroy, il défend sa chapelle.
01:03:38 Lui, c'est un peu de sûr, il a besoin de boss pour arriver à s'exprimer.
01:03:41 Pierrick qui a réagi non pas ce matin, mais hier.
01:03:44 C'est tout le petit décalage par rapport à cette étape où l'on passait par le mont des Avaloires.
01:03:50 Et c'est d'ailleurs dans cette côte si difficile sur le parcours
01:03:55 que l'on a assisté à ces offensives et notamment juste après,
01:03:59 il y avait l'enchaînement avec la côte des Champs-Elysées.
01:04:02 Eh bien, oui, l'Ascano en a profité à un moment où tout le monde éprouvait
01:04:05 le besoin de souffler pour prendre la poudre des scampettes.
01:04:09 Mais c'était peut-être de toute façon insuffisant pour faire la décision
01:04:14 ou pour en tout cas entretenir longtemps une incertitude sur ce parcours.
01:04:19 Ce ne sont pas des critiques.
01:04:21 De toute façon, Pierrick Guenet l'évoque lui-même.
01:04:23 Oui, il dit qu'on prendra note de ce qui s'est passé pour essayer d'ajuster le parcours.
01:04:30 Vous pensez que dès l'année prochaine, on aura un parcours qui tiendra compte
01:04:33 de ce que l'on a vécu cette année sur les boucles de la Mayenne, Pierre Roland ?
01:04:36 Oui, forcément, si on met les difficultés, l'étape la plus difficile le premier jour,
01:04:41 on risque d'avoir un classement général figé.
01:04:44 Donc automatiquement, une course un petit peu moins intéressante à suivre et à regarder.
01:04:50 Donc voilà, peut-être penser à refaire une étape difficile le premier ou le deuxième jour.
01:04:57 Et puis peut-être aussi essayer de pimenter ce circuit final dans les rues de Laval.
01:05:02 Celui-là qui a été proposé, le circuit qui avait été proposé en 2019, était très intéressant.
01:05:07 Il avait vraiment donné beaucoup de suspense à la course.
01:05:10 Je pense que ce n'était pas mal, mais ce sont des petits ajustements.
01:05:14 Après, ce sont les coureurs qui font la course.
01:05:16 Là, en tout cas, ils vont arriver dans une dizaine de kilomètres, dans une portion
01:05:20 où c'est possible de créer du mouvement et ce sera à eux de jouer.
01:05:24 Oui, parce que là, c'est un petit peu...
01:05:26 Si on reprend au pied de la lettre, Kevin Reza,
01:05:30 si on prend au pied de la lettre ce que disait il y a quelques instants Benoît Cosnefroy,
01:05:35 "Bon ben, tu voulais des bosses, ben en voilà, il y en a trois qui suivent."
01:05:38 Alors non, mais c'est un peu facile de dire ça, évidemment, j'en suis parfaitement conscient.
01:05:41 Mais il y a un terrain d'expression.
01:05:43 On a vu aussi parfois des côtes qui ne suscitaient aucune réaction au sein du peloton.
01:05:49 C'est sûr, on peut comprendre la déception de Benoît par rapport à son profil et ses capacités physiques.
01:05:56 Mais finalement, comme dit Pierre, c'est les coureurs qui font la course.
01:05:59 C'est eux qui décident de durcir au pas les changements de rythme et tout ce qui s'en suit.
01:06:07 Il y a plusieurs équipes qui peuvent embêter l'équipe du leader, les taquiner un petit peu.
01:06:14 Mais finalement, regardez, c'est des équipes de sprinter qui sont à la tête de paquet,
01:06:19 qui mettent leur tempo, leur façon de courir et ne mettent personne en danger.
01:06:25 Ils ne mettent surtout pas l'équipe d'Omouista en danger.
01:06:28 Et ça, c'est dommageable par rapport à la course et par rapport aux spectateurs et aux grands fans de vélo.
01:06:34 Alors, je le dis parce que c'est parfois aussi important de le préciser, l'expression "faire la course".
01:06:39 Faire la course, c'est justement durcir la course.
01:06:42 C'est lancer la course.
01:06:44 C'est faire mal à tout le monde.
01:06:46 Bien sûr, tout le monde fait la course.
01:06:47 Il y a un départ, une arrivée.
01:06:49 Entre les deux, on fait la course.
01:06:50 Mais il y a une façon de la faire.
01:06:51 Et quand on s'exprime ainsi, quand on dit "faire la course", ça veut dire justement mettre du mouvement dans la course,
01:06:57 comme l'ont fait d'ailleurs les cinq coureurs qui sont échappés depuis les 10-15 premiers kilomètres qui sont sortis de ce peloton.
01:07:05 Alors, c'est une course, c'est une échappée au long cours.
01:07:08 C'est presque un baroudonneur.
01:07:11 Les baroudeurs aimeraient bien parfois avoir davantage de chances de s'imposer.
01:07:15 Eux, avec une minute d'avance, il est clair qu'ils ne devraient pas résister longtemps au peloton.
01:07:20 Benoît Coste-Neufroy, dans cet enchaînement de trois côtes, il va probablement tenter quelque chose.
01:07:25 Personnellement, c'est ce que j'imagine.
01:07:27 Mais je ne suis pas seul à le penser.
01:07:30 Vous aussi peut-être.
01:07:32 Axel Zinglet également.
01:07:34 Écoutez justement ce qu'il disait ce matin à Charles-Antoine Norat au départ de cette étape.
01:07:39 On va faire au mieux.
01:07:41 Je pense qu'on va quand même avoir du mouvement aujourd'hui.
01:07:43 Le circuit s'y prête un peu plus qu'hier.
01:07:45 Donc, il y a des équipes qui n'ont pas vraiment de garçons très rapides et qui ne sont pas satisfaites non plus de leur classement général.
01:07:53 On s'attend quand même à ce que ça bouge aujourd'hui.
01:07:56 Après, je pense que le final me convient mieux qu'hier aussi.
01:07:59 Il est un peu plus dur.
01:08:01 Donc, je pense qu'il y a de quoi faire aujourd'hui.
01:08:04 On va vous voir aller dans les coups.
01:08:05 Ça veut dire que si vous pensez à G2R, Citroën, notamment, comme équipe qui a tout intérêt à faire exploser la course, on va vous voir suivre Cofidis aujourd'hui ?
01:08:14 Oui, on n'aura pas trop le choix.
01:08:16 On aime bien aussi faire la course.
01:08:18 Ça ne nous dérange pas.
01:08:20 On va voir.
01:08:23 C'est sûr que Benoît, il ne vient pas pour faire 9e.
01:08:26 Lui, il va tenter le tout pour le tout aujourd'hui.
01:08:28 Donc, il y aura de la bagarre.
01:08:30 Heureusement qu'on est là pour faire passer les messages.
01:08:33 Puisque Thomas Vauclair nous l'a dit, c'était avant que ça se faisait à l'hôtel, entre équipiers, on se parlait.
01:08:39 Là, en tout cas, le message est clair.
01:08:41 On a bien compris que si Benoît Costefroy y va, Axel Zinglet sera volontaire pour essayer de l'accompagner, de suivre le mouvement.
01:08:49 On est d'ailleurs, en ce qui concerne l'échappée et le peloton, au pied de la première des trois difficultés, la côte de la Baconière.
01:08:55 Oui, et les équipes sont déjà bien placées.
01:08:57 On voit Nasser Bouani sur la droite, dans la route d'un équipier, Guglielmi.
01:09:03 Et surtout, de l'autre côté de la route, l'équipe dans un second rideau derrière les UAE.
01:09:10 Il y a toute l'équipage des 2R amenée par Franck Bonamour.
01:09:13 Ils sont tous là.
01:09:14 On les voit.
01:09:15 Ils sont prêts avec Benoît Costefroy, le Dossard 11.
01:09:18 Le Dossard 15, Marc Sarraud, Clément Venturini, le 16.
01:09:21 Ils sont prêts.
01:09:23 Le Dossard 12, Franck Bonamour, pour l'équipe AG2R.
01:09:27 Et on a vu Axel Zinglet, qu'on a entendu, qui était là, également, l'as, comme Dossard.
01:09:32 Il est juste sur la gauche des AG2R.
01:09:35 Ils sont prêts.
01:09:36 Peut-être qu'il ne va rien se passer.
01:09:38 Mais en tout cas, on est prêts à toute éventualité.
01:09:40 On est prêts à aller au combat.
01:09:42 Ne me dites pas qu'il ne va rien se passer.
01:09:44 Je mettrais une petite paix sur l'équipe Q36-5.
01:09:47 Ils ont perdu leurs spectateurs dès le premier jour.
01:09:50 Ils sont passés complètement à côté de leur boucle de la Mayenne.
01:09:54 S'ils ne bougent pas aujourd'hui, ils ne bougeront jamais.
01:09:56 L'équipe de Jack Bauer, de Filippo Conca, de Djuros Kopf, également, dans cette équipe.
01:10:01 C'est quand même une équipe d'attaquants.
01:10:03 Ils savent faire.
01:10:04 Ils ont pas mal d'hommes d'expérience.
01:10:07 Et sur ce genre de côte, de difficultés qui restent accessibles à tous,
01:10:12 ils peuvent créer un peu de mouvement.
01:10:15 Chekhovidis, on peut jouer sur deux tableaux.
01:10:18 Tous les deux sont rapides.
01:10:19 Mais on peut jouer sur Axel Zinglet, on va dire plutôt en puncher, aujourd'hui.
01:10:24 Et sur Max Valcheid, si bien sûr c'est un peloton compact et fourni
01:10:30 qui se dispute l'arrivée de cette dernière étape.
01:10:33 On se ravitaille pour les coureurs de Roubaix-Lille-Métropole.
01:10:37 On rizelle.
01:10:39 On prend des bidons. Il fait chaud.
01:10:41 On n'arrête pas de bien boire.
01:10:43 On a encore une bonne heure de course.
01:10:46 Et là, on sent.
01:10:48 Les coureurs de devant sentent le souffle du peloton.
01:10:51 Ils sont dans l'attente, eux aussi.
01:10:53 Est-ce que ça va déclencher ?
01:10:54 Est-ce qu'il va y avoir du mouvement dans le peloton ?
01:10:56 Eux, ils sont encore en gestion.
01:10:58 Mais si ça accélère dans le peloton, ils vont devoir accélérer
01:11:00 pour basculer l'enchaînement de ces difficultés.
01:11:03 Oui, parce qu'ils ne sont pas forcément écartés d'un mouvement de course.
01:11:06 On se rappelle de Célestin Guillon qui avait réussi à s'accrocher,
01:11:10 en tout cas pratiquement jusqu'au bout,
01:11:12 dans la première étape en ligne,
01:11:15 derrière la contre-attaque d'hier Lascano.
01:11:18 Quand celui-ci était revenu sur l'échappée matinale,
01:11:21 et bien, certes, c'était plus difficile pour des coureurs
01:11:23 qui étaient échappés depuis pratiquement le départ.
01:11:25 Mais Célestin Guillon avait été en mesure d'accompagner longtemps Lascano.
01:11:30 Et c'est vrai que tout à l'heure, en écoutant son directeur sportif,
01:11:34 Arnaud Molmy,
01:11:36 ça nous a rappelé les regrets qui pouvaient être ceux de Célestin Guillon.
01:11:42 Parce que finalement, en haut de la dernière bosse,
01:11:44 il ne lui manquait pas grand-chose pour pouvoir suivre.
01:11:47 Malheureusement, il a été sorti de la route son adversaire.
01:11:52 Et au sommet de la côte, il avait peut-être 20 mètres de retard,
01:11:54 mais il n'a jamais pu les combler ensuite.
01:11:57 Et ce ne passera clairement rien du tout.
01:12:01 Oui, mais c'est la première des trois.
01:12:02 Oui, mais il faut enclencher assez tôt quand même,
01:12:04 pour fatiguer les sprinteurs,
01:12:06 mettre en danger aussi l'équipe Movistar.
01:12:09 On ne va pas attendre la deuxième ni la dernière difficulté.
01:12:12 Ce ne sont pas des difficultés hyper longues.
01:12:14 Donc finalement, si on s'y prend tôt, la fatigue arrivera de bonne heure.
01:12:18 Les Q36 aussi qui sont bien placés.
01:12:21 Avec les casques jaunes.
01:12:31 Vous n'avez pas l'impression que les grosses équipes,
01:12:34 celles qui se butent un sprint, font plutôt barrage sur une haute certe assez large ?
01:12:37 C'est la stratégie.
01:12:38 C'est de se rapprocher et automatiquement,
01:12:40 après ils arrivent dans la montée.
01:12:42 Ils essayent de monter doucement.
01:12:44 L'échappé va reprendre, on le voit, il ne monte pas très vite.
01:12:48 Parce que l'échappé reprend de l'avance sans accélérer.
01:12:51 C'est une stratégie pour aussi économiser son sprinteur,
01:12:55 pour le préserver, lui préserver son capital énergétique.
01:12:59 On fait ça en roule vite sur le plat.
01:13:01 Et quand on arrive dans la bosse, on ralentit.
01:13:03 Et surtout, on prend toute la largeur de la route.
01:13:05 Comme ça, il ne peut pas avoir d'attaque de l'arrière.
01:13:08 Les coureurs sont bloqués, ou ils doivent passer dans l'herbe.
01:13:11 Un peu comme ça a été le cas hier avec le coureur de l'Auto-Destini.
01:13:15 Qui a été un peu dans l'herbe et qui a été un peu chahuté pour revenir sur la route.
01:13:19 Et bientôt, le sommet de cette première ascension.
01:13:27 Cet enchaînement.
01:13:29 La Baconière, où les Mayennais sont venus en ce dimanche.
01:13:38 Assister au passage des coureurs.
01:13:42 Et au sommet, on ne va pas avoir une descente franche.
01:13:47 Ça va être une succession de descentes, de remontées, plats, redescentes.
01:13:53 Ça va être ça trois fois, trois reprises sur les dix prochains kilomètres.
01:13:57 Ce ne sera pas une descente franche.
01:14:00 Il y aura des remontées, ça va casser les jambes.
01:14:04 Allez, gros plan sur Marco Tizza, qui est dans cette échappée, coureur d'expérience.
01:14:19 31 ans, c'est un vainqueur d'étapes sur le Tour du Portugal.
01:14:23 Deuxième également de la Volta Limburg, que l'on a eu l'occasion de diffuser sur la chaîne d'équipe.
01:14:28 Et troisième du trophée Matteotti.
01:14:30 Mais ça, ça commence à remonter.
01:14:32 Il avait déjà eu l'occasion l'année dernière de s'illustrer sur les boucles de la Mayenne.
01:14:35 Puisqu'il avait pris la cinquième place au classement final.
01:14:38 C'était lui le meilleur coureur de la formation bingole.
01:14:40 Derrière Benjamin Thomas, qui s'était imposé.
01:14:42 On vous rappelle le classement provisoire.
01:14:45 Mais qui ne pourra pas être menacé par Marco Tizza.
01:14:49 En dépit des points qu'il vient d'empocher.
01:14:51 Puisque vous le voyez, il est trop loin de Jacob Hinsgaul.
01:14:54 Qui a fait le premier jour, mais aussi les jours suivants, le plein de points.
01:15:00 Pour ne plus être menacé par d'autres prétendants à ce classement annexe.
01:15:07 Allez, 53 secondes, mais même une minute me dit Garence Ferro.
01:15:11 De retard à la Baconière pour le peloton par rapport aux échappés.
01:15:15 Attention, on n'a pas exploité cette première côte.
01:15:17 Il en reste deux pour ne rien manquer.
01:15:19 On tourne notre dernière page de publicité.
01:15:21 A tout de suite.
01:15:22 Les 40 derniers kilomètres de cette dernière étape des boucles de la Mayenne.
01:15:31 C'est maintenant avec cinq coureurs qui sont échappés.
01:15:35 Cinq coureurs que vous avez à l'image depuis le début de cette retransmission.
01:15:38 Yann Barénetchia de l'équipe Carrarural.
01:15:41 Ce grand gabarit ici en première position.
01:15:43 A fait la meilleure opération parmi les coureurs au sein de l'échappé.
01:15:47 Puisqu'il a été cherché successivement deux fois trois secondes de bonification.
01:15:52 Oui, d'habitude, quand on va chercher des bonifications sur les boucles de la Mayenne.
01:15:56 Ça permet de faire une très bonne opération.
01:15:58 Voir même de menacer les positions établies par le leader de la course.
01:16:01 Là, les écarts sont tels que ça lui permettra de rentrer ou d'approcher le top 10.
01:16:07 On attendra évidemment les dernières bonifications qui seront distribuées en fin d'étape à l'arrivée.
01:16:11 Pour savoir exactement, pour faire les comptes.
01:16:13 Pour savoir si tout cela aura été plutôt bien payé.
01:16:16 Et puis on a dans cet échappé deux coureurs de la formation.
01:16:19 Van Ryssel, Roubaix-Lille-Métropole.
01:16:22 Vous les avez ici à l'image avec Maximilien Juillard et Tom Magno.
01:16:26 Qui se relaient comme tous les autres coureurs.
01:16:29 Marco Tizza de l'équipe Bingole est également présent avec son maillot jaune fluo.
01:16:34 L'italien de l'équipe belge qui décidément aime bien les boucles de la Mayenne.
01:16:40 Et le cinquième homme, c'est Flavien Morelé.
01:16:43 Flavien Morelé de l'équipe Saint-Michel-Mavic-Aubert 93.
01:16:47 Qui avait eu l'occasion l'année dernière de terminer 8e du Grand Prix du Morbihan.
01:16:55 Et on l'avait déjà vu également s'illustrer sur les boucles de la Mayenne.
01:16:59 C'était en 2019.
01:17:02 En 2019, il avait pris la quatrième place de l'étape qui se terminait à Lassay-les-Châteaux.
01:17:08 Lassay-les-Châteaux qui a précisément été cette étape décisive pour le leader de la course.
01:17:13 Qui a pu aller à la fois chercher l'étape mais également le maillot de leader.
01:17:18 Nasser Bouhanni est au cœur du peloton.
01:17:20 Nasser qui avait débuté un petit peu dans la difficulté ces boucles de la Mayenne.
01:17:24 Est-ce que ça va mieux ? En tout cas, il a une occasion aujourd'hui.
01:17:26 Une occasion à défendre.
01:17:28 On verra s'il est capable de s'immiscer dans la lutte pour les sprinteurs.
01:17:32 Si toutefois ça se termine par un sprint massif.
01:17:35 Et vous apercevez Marc Sarraud également qui est présent dans ce peloton.
01:17:41 Marc Sarraud qui a fait sa reprise de la compétition.
01:17:45 C'était lors des 4 jours de Dunkerque.
01:17:47 C'est donc sa deuxième épreuve.
01:17:48 Coup sur coup, il enchaîne 4 jours de Dunkerque.
01:17:51 Qui rappelons le dure 6 jours.
01:17:53 Et puis les 4 jours des boucles de la Mayenne.
01:17:57 Qui elles durent bien 4 jours.
01:17:59 Alors au sein de l'équipe AG2R Citroën.
01:18:09 On le rappelle, on a plusieurs coureurs rapides.
01:18:12 Il y a Clément Venturini également qui est placé au général en 13ème position.
01:18:19 Quelle carte va-t-on jouer ?
01:18:21 On s'est posé la question ce matin au départ.
01:18:24 Au micro de Charles-Antoine Norat, voici la réponse.
01:18:27 Oui bien sûr, il y a l'objectif du sprint avec Marc et Clément.
01:18:32 Marc a besoin de confiance.
01:18:35 Et je pense que comme hier on a travaillé autour de Marc.
01:18:38 C'est important pour lui, pour l'équipe.
01:18:40 Il y a cet objectif qui est peut-être plus important que de dynamiter la course.
01:18:45 Malheureusement pour les téléspectateurs aujourd'hui.
01:18:47 Il y a peut-être des opportunités.
01:18:50 Je ne sens pas un peloton très opportuniste.
01:18:54 Je pensais qu'il allait attaquer.
01:18:56 Il ne nous a pas dit ça tout à l'heure dans l'autre réponse.
01:18:59 Il allait profiter de ces 3 mots.
01:19:01 C'est ce qu'il aimerait faire.
01:19:03 Mais je pense que la réunion de ce matin au briefing a dû être différente.
01:19:06 C'est pas mal Marc Sarro au sprint.
01:19:09 C'est vrai que ça ferait plaisir de retrouver Marc Sarro s'imposer.
01:19:13 Marc Sarro dont la dernière victoire remonte à l'an passé sur les boucles.
01:19:18 Sur le Tour du Poitou-Charente en Nouvelle-Aquitaine.
01:19:22 Il avait remporté pas moins de 3 étapes coup sur coup.
01:19:26 Cette épreuve qui se dispute traditionnellement au mois d'août.
01:19:30 Alors on verra s'il est capable de renouer avec la victoire.
01:19:34 Puisqu'il n'a pas pu, blessé qu'il était, disputer la moindre épreuve cette saison.
01:19:39 Avant les 4 jours de Dunkerque.
01:19:41 Du côté d'A.G. De Zerre, on ne sait pas si on va sprinter pour Venturini ou Sarro.
01:19:47 Hier ils ont terminé 10e et 13e.
01:19:50 Donc visiblement ils ne se sont pas trouvés où ils ont fait chacun leur sprint.
01:19:54 Des fois quand le directeur sportif ne tranche pas, on leur dit "vous n'êtes pas les favoris".
01:20:01 Donc faites votre sprint chacun de votre côté.
01:20:03 Et puis voilà, ça donne ce genre de résultat. 10e, 13e.
01:20:06 Sur le papier, à 3 séquences, Marc Sarro va beaucoup plus vite que Venturini.
01:20:11 Comme c'est sa reprise, on laisse l'opportunité à Clément de faire son sprint aussi.
01:20:17 Et puis de ne pas le brider.
01:20:19 Marc Sarro qui avait fait sa réussite sur le Tour du Poitou-Charentes.
01:20:24 On n'a pas oublié qu'en 2021, il avait fait une chute très violente dans la dernière étape du Tour du Poitou-Charentes.
01:20:33 Avec perte de connaissances et amnésie passagère également.
01:20:37 Donc Marc Sarro qui n'a pas été épargné par les problèmes de santé ces derniers temps.
01:20:42 Tiens, posons la question à Thomas Beauclair qui est sur la moto de l'équipe.
01:20:46 Thomas, entre Marc Sarro et Clément Venturini, vous auriez opté pour qui si vous étiez bien sûr le directeur sportif de cette équipe AG2R Citroën ?
01:21:01 C'est difficile de se placer, on n'a pas autant d'éléments que nous les ont en interne les directeurs sportifs d'AG2R Citroën Team.
01:21:10 Ceci dit, je crois que c'est Kevin.
01:21:13 Je ne vous cache pas que c'est un peu compliqué au niveau du son.
01:21:16 Mais j'ai cru comprendre que Kevin défendait l'idée que Marc Sarro était plutôt en reprise.
01:21:21 Même si ce n'est pas sa première course de l'année, ça ne fait pas si longtemps que ça qu'il a entamé sa saison 2023.
01:21:26 Au contraire de Clément Venturini qui reste sur une très belle série de places d'honneur dans les 10 premiers sur toutes ses dernières participations,
01:21:33 sur les derniers sprints auxquels il a pu prendre part.
01:21:36 Avec un circuit en ville comme ça, où Clément Venturini est très à l'aise sur son vélo et avec son côté puncher.
01:21:44 On a vu lors de la première étape que dans les ascensions il était à son aise.
01:21:48 Je pense que ça serait peut-être pour moi entre les deux la meilleure carte pour aujourd'hui.
01:21:54 Même si face à des Arnaud Desmars, De Klein ou Milan Menten, ça sera peut-être compliqué.
01:21:59 Mais en tout cas, il sait très bien se faufiler. Il n'a pas besoin de grand monde dans le final Clément Venturini.
01:22:05 C'est Thomas contre justement Benoît Costefroy.
01:22:11 Alors qu'on est ici dans la côte de la Galette avec les échappés.
01:22:14 Avec ce parcours tortueux, ce parcours accidenté, alors que l'on est encore quand même à 35 km de l'arrivée.
01:22:24 Et le travail qu'il y a à faire pour favoriser un sprint massif, c'est un petit peu l'âne de Buridan.
01:22:30 Si je puis dire, Benoît Costefroy sur ce final, il doit choisir dans ce qu'il doit faire ou comment ça peut se passer à son niveau.
01:22:42 Comment ça peut se passer ? Je crois qu'il faut calquer sur l'équipe.
01:22:46 L'équipe à GDR Sint-Houën n'a pas vraiment à prendre les choses en main.
01:22:50 Il faut plus être en deuxième rideau à suivre les équipes comme la Tudor, mais encore plus la Groupama FDJ.
01:22:56 Mais là, au moment où je vous parle, le peloton, il y a un peu de pourcentage quand même.
01:22:59 Je reste un peu sur ma fin, en tout cas au niveau de la physionomie de course.
01:23:05 Parce qu'avec 50 secondes, je ne crois pas qu'il y ait beaucoup d'équipes qui peuvent jouer la gagne aujourd'hui.
01:23:10 Il y a eu des marins à Montréal hier qui étaient le plus fort, on s'en doutait un petit peu.
01:23:14 On finit tranquillement ces boucles de la Mayenne du côté des coureurs du peloton.
01:23:19 On dit souvent que c'est les coureurs qui font la course.
01:23:22 Les coureurs répondent aussi à des consignes et ils ont aussi le droit de pouvoir s'affirmer un petit peu et pas forcément d'écouter ce qu'on leur demande.
01:23:29 Il y a un beau terrain de jeu au moment où on parle.
01:23:33 Mais bon, après, comme je l'ai dit, il y a quand même plusieurs mois de course dans les jambes.
01:23:36 Il y a trois jours de course.
01:23:38 Ce n'est pas l'étape la plus passionnante qu'on ait vue jusque là.
01:23:42 Peut-être que le final nous fera mentir, mais c'est assez tranquille jusque là.
01:23:46 C'est tranquille à l'arrière du peloton, même si on a vu un ou deux coureurs se faire distancer.
01:23:50 On va voir si ça reste tranquille en tête de ce peloton.
01:23:53 Avec la côte de la Galette qui a été franchie en tête par Marco Tizza.
01:23:57 Ça, c'est bien sûr au sein de l'échappée.
01:23:59 Vous voyez que le leader de la course, Ojeyra Lascano, fait preuve de vigilance.
01:24:03 Il est venu remonter dans les toutes premières positions de ce peloton.
01:24:08 Marco Tizza continue sa remontée au classement de meilleur grimpeur.
01:24:13 Mais on vous l'a dit, étant donné qu'il ne reste plus qu'une seule côte répertoriée,
01:24:16 il ne pourra pas venir menacer la position de l'actuel leader.
01:24:20 Leader d'ailleurs depuis la première étape en ligne.
01:24:25 On se rapproche de plus en plus proche de l'échappée.
01:24:29 Mais il n'y a pas d'attaque, il n'y a pas de mouvement de course.
01:24:32 Dorenth est revenu en tête.
01:24:35 Il y a quelques instants, on l'avait vu perdre quelques places dans l'ascension de la côte de la Galette.
01:24:39 Et là, il est revenu avec Clément Davies.
01:24:42 Ce sont les deux coureurs qui ont été en tête.
01:24:45 On ne peut pas dire qu'ils ont perdu la position de l'actuel leader.
01:24:48 C'est un peu la même chose.
01:24:50 On savait que la formation Movistar, à un moment ou un autre, allait passer le relais à d'autres formations intéressées par la victoire d'étape.
01:24:56 Ce passage de relais a eu lieu il y a quelques instants dans l'approche de la côte de la Galette.
01:25:02 Deux ascensions escaladées sur les trois répertoriés par le peloton.
01:25:13 Il ne reste plus qu'une difficulté répertoriée sur ces boucles de la Mayenne.
01:25:20 Et après, on va vite être sur un sprint intermédiaire à l'entrée du circuit, au premier passage sur la ligne.
01:25:26 Avec trois deux et une seconde à voir si cet échappé est repris.
01:25:30 Si l'échappé est repris, ce sera les coureurs du peloton qui vont se disputer ces secondes.
01:25:35 On voit un coureur qui a l'air de se faire défendre.
01:25:39 C'est le coureur qui était le mieux placé au classement général.
01:25:44 Le coureur de l'équipe Carrarural qui vient d'être distancé dans cette côte de la Galette.
01:25:50 Il va essayer de revenir, ou pas.
01:25:54 Avec 30 secondes d'avance, il sait bien que l'échappé va être repris par le peloton.
01:26:00 Peut-être qu'il se dit "si je veux terminer dans le même temps que le peloton, je vais essayer de me reposer dans le même temps que le peloton".
01:26:06 Il s'est relevé, on l'a vu se soulager le dos, prendre à manger.
01:26:11 L'objectif pour lui c'est de garder le bénéfice de ces secondes.
01:26:17 Il se dit que ça va être trop compliqué d'aller jusqu'à la prochaine bonif.
01:26:23 Donc il se relève, il va attendre le peloton, récupérer et essayer de terminer dans le classement du premier peloton.
01:26:29 Il s'agit de Jön Barenberg, qui est le premier à se reposer.
01:26:34 Il s'agit de Jön Barenetschéa, un coureur que l'on a vu cette année à son avantage, notamment en Bretagne, lors des boucles de l'Auln.
01:26:42 Il avait pris la troisième place, derrière Greg Van Avermaet qui s'était imposé.
01:26:48 Florian Wehrmarch qui avait fait deuxième.
01:26:51 Et devant Marco Tizza qui était en sa compagnie il y a quelques instants dans l'échappé.
01:26:56 Il est repris maintenant par le peloton, sous l'impulsion de Clément Davy.
01:27:01 C'est un peu comme les jours précédents, il doit faire un gros travail en tête du peloton.
01:27:06 Pour lui, il ne faut pas qu'il y ait un coup de fusil dans la prochaine ascension, que le peloton se casse en deux et qu'il soit dans la deuxième partie.
01:27:12 Les hommes de tête vont bientôt rentrer dans les 30 derniers kilomètres.
01:27:15 Je vous rappelle qu'à l'issue de cette étape, on aura beaucoup de temps pour débriefer avec Claire Brécogne dans "Ça va frotter".
01:27:22 On parlera d'ailleurs du Giro, et pas seulement de...
01:27:26 On devait avoir du temps, mais comme ils prennent du retard, on n'aura peut-être pas tant de temps que cela.
01:27:32 Et puis surtout, ce soir, le grand rendez-vous, c'est à 18h40, en direct, les trophées UNCP.
01:27:38 Tapis rouge, cérémonie, sortez le costard, enfin même le smoking.
01:27:43 - UNCP ? - Des trophées UNFP, je ne sais pas ce que j'ai dit.
01:27:47 - UNCP ? - Oui, UNFP.
01:27:49 Eh, pourquoi pas, tiens, on va lancer l'idée.
01:27:52 UNCP, c'est le syndicat des coureurs cyclistes professionnels.
01:27:56 UNFP, effectivement.
01:27:58 Ça, vous ne le ratez pas, 18h40.
01:28:00 Et puis, il y aura l'équipe du soir également à 23h15, avec France-Honduras à 23h45, en match de qualif de la Coupe du Monde.
01:28:13 FIFA U20.
01:28:19 Allez, on revient.
01:28:21 On revient ici sur cette vue du peloton.
01:28:25 Alors, on est un peu loin, Thomas Vauclair.
01:28:27 Peut-être que vous, de l'arrière du peloton, vous pouvez nous dire si on a accéléré un peu ou pas, au sein de ce peloton.
01:28:35 La poursuite des 4 hommes de tête désormais.
01:28:43 Ouais, Patrick, l'impression que j'ai à cheval sur ces dodanes qui tapent bien, dis donc, les voitures,
01:28:50 un peu de bruit, ça n'a rien à voir avec le Spielblick, mais ouais, ça a accéléré un petit peu.
01:28:57 Il y a quelques coureurs qui ont été en difficulté dans l'ascension précédente.
01:29:01 Je suis un petit peu surpris parce que, loin devant là-bas,
01:29:05 peut-être que je voyais un coureur de groupe à ma FDJ, mais je crois que c'est une autre équipe maintenant qui a pris les rentes.
01:29:10 Ouais, clairement, on a accéléré un petit peu et ça fait que le peloton est un petit peu moins regroupé,
01:29:17 surtout à largeur de la route. On est plus en file indienne et la vitesse n'est pas folle,
01:29:22 mais en revanche, le profil, c'est un peu plus casse-pattes.
01:29:25 Donc, forcément, la vitesse en elle-même n'a pas vraiment augmenté,
01:29:28 mais l'intensité, oui, clairement, il y a des coureurs qui se font peu à peu décrocher.
01:29:32 Souvent, quand on est sur un rythme tranquille, comme ça, depuis le début, les premières accélérations, ça fait assez mal.
01:29:37 - Moins de 10 kilomètres et même, oui, dans... - Des attaques.
01:29:41 7 kilomètres, nous serons à l'entrée du circuit de Laval.
01:29:44 Des attaques, on a vu deux coureurs se détacher du peloton.
01:29:49 Il m'a semblé apercevoir un Total Energy et un maillot jaune, donc j'hésite entre un bingo ou le leader, je ne sais pas.
01:29:57 Et on arrive dans la dernière côte de cet enchaînement des trois côtes, la côte de la Dombri, avec les hommes de tête.
01:30:05 Il va réapercevoir la tête de peloton derrière. Ils vont vite arriver dans cette ascension.
01:30:11 La côte de la... Alors, c'est Damburi ou Dombri ? Sur le livre de route, il y a écrit Dombri.
01:30:18 - Et ici, il est écrit Dombri. - Le maillot jaune, hein.
01:30:21 - Le maillot jaune dans la roue de... C'est Juan Costiú ? - Et Juan Costiú, le meilleur jeune, effectivement.
01:30:27 Ce sont les porteurs de maillots distinctifs qui s'illustrent. Là, c'est quand même...
01:30:32 - C'est un moment fort. - L'Ascano.
01:30:34 Oui, c'est l'Ascano avec Juan Costiú. Costiú, il n'est quand même pas si dangereux que ça.
01:30:39 - Il est 9ème... Non, il était 9ème. - 49 secondes. Il est 11ème ce matin.
01:30:44 49 secondes. On prend au sérieux, du côté du coureur basque, cette attaque de ce coureur classé au général.
01:30:52 C'est surtout très bien joué de sa part, parce qu'il fait ça, il peut faire soulager ses coquipiques qu'on a envoyés depuis le début de l'étape.
01:30:59 - Ça ressort encore dans le peloton. - Et on ne voit pas d'AG2R.
01:31:03 - C'est difficile. - De Cofidis qui essaie de ressortir.
01:31:08 Les AG2R, ça y est, qui réagissent derrière le Cofidis. Et ça y est, la course est lancée. Enfin, on a envie de dire.
01:31:15 Oui, mais on aura attendu la dernière côte. Alors, l'eurogroupement va s'opérer avec les rescapés de l'échappée matinale.
01:31:21 Enfin, les 4 coureurs de l'échappée matinale qui voient revenir de l'arrière les 2 porteurs de maillots distinctifs.
01:31:29 Et puis également ce coureur de la formation Q36-5.
01:31:33 Campruby, Marcel.
01:31:36 Le coureur espagnol qui est sorti pour la Q36-5.
01:31:43 Oui, Marcel Campruby qui aura peut-être plus de difficultés pour opérer la jonction.
01:31:52 On voit la réaction derrière de... Je ne sais pas si c'est...
01:31:55 - C'est l'autodestiny. - De Gendt qui roule toujours en tête du peloton pour l'autodestiny.
01:32:01 Mais qui condamne cette contre-attaque du coureur Marcel Campruby.
01:32:09 Alaskano, il a surpris tout le monde en se glissant dans la roue des Wayne Costiou.
01:32:14 Et pour lui c'est très bien joué. Il épargne ses équipiers.
01:32:18 Il n'est pas content. Il ne porte pas le même maillot. Ça fait partie du jeu.
01:32:24 Ce n'était pas de Gendt qui roulait en tête du peloton puisqu'il est noté en queue de peloton par Thomas Vauclair.
01:32:32 Et là on est en train de revenir. Costiou vraiment furieux.
01:32:38 Il y a peut-être un peu d'énervement du fait qu'il n'y ait pas eu de mouvement de course.
01:32:44 Wayne Costiou, un grimpeur puncher, il n'a pas trouvé un terrain de jeu à sa convenance.
01:32:49 Il a tenté un coup. C'est sûr qu'il ne devait pas s'attendre à ce que l'Askano lui emboîte le pas.
01:32:55 Et là il est un peu pris à son piège avec l'Askano dans sa roue.
01:32:59 Qu'est-ce que ça peut changer par rapport au peloton ? Rien du tout.
01:33:02 Est-ce que le fait que le leader soit obligé de partir dans cet échappé,
01:33:10 peut-ce que ça peut inciter d'autres coureurs à attaquer au sein du peloton et ne pas laisser le leader devant ?
01:33:15 Ou à contrer ? Là encore je spécule sur des choses qui ne sont pas réellement probables.
01:33:22 Là concrètement le peloton il faut qu'il reste soudé et organisé. Pas comme le premier jour.
01:33:27 Parce que l'Askano est en train de faire son numéro du premier jour.
01:33:32 Mais il faut qu'il reste vraiment soudé et à ne pas paniquer pour essayer de revenir le plus rapidement possible avant le circuit final.
01:33:39 Mais sur l'attitude que l'on a vu, sur la réaction d'Ewen Costiou,
01:33:44 ça voulait dire que l'Askano n'était pas disposé à relayer et à essayer de prolonger cette aventure.
01:33:51 Non, l'Askano ne va pas collaborer avec Ewen Costiou.
01:33:54 Lui il est là, il va soulager ses équipiers. Pendant ce temps là, son équipe n'a pas travaillé.
01:33:59 Donc ça c'est bien joué. Par contre Ewen Costiou, il ne devait pas s'imaginer que l'Askano lui emboîte le pas.
01:34:06 Il devait penser à aller chercher ses secondes de bonification.
01:34:11 Parce que le coureur de Caraoral qui était tout à l'heure échappé,
01:34:15 lui est passé devant au classement général avec le jeu des bonifications.
01:34:18 Et si Ewen Costiou prend ces trois secondes, il s'assure un top 10 au classement général final.
01:34:23 Allez, on est dans la traversée de Changer, en ce qui concerne cette fin d'étape.
01:34:31 Changer où il y a eu un contre-la-monte disputé sur les routes du Tour de France récemment.
01:34:36 Et puis qui est souvent étape de... Je ne sais pas.
01:34:40 Mais ça a été étape, en tout cas récemment, des Boucles de la Mayenne.
01:34:44 Cette localité de Changer dans la périphérie au nord de la Val.
01:34:49 Et on retrouve les bords de la Mayenne.
01:34:53 Encore 5 kilomètres pour aller jusqu'aux spring bonifications pour Ewen Costiou.
01:35:07 Ça va être un petit peu long. Il risque de se faire rattraper par le peloton.
01:35:14 Surtout qu'aucun coureur échappé du matin de l'échappée matinale ne va lui prendre de relais, ni l'ascano.
01:35:21 Il est tout seul contre un peloton. Il risque de se faire reprendre. Seulement 10 secondes d'avance.
01:35:27 On voit bien que la chasse est menée par l'équipe Tudor.
01:35:30 Il se relève. Il est agacé de la situation.
01:35:35 Un jeune coureur qui vient de passer professionnel au sein de cette équipe Arkea.
01:35:41 Un beau tempérament, une belle saison. L'année dernière, on l'avait repéré parce qu'il avait gagné une étape du Tour de Bretagne.
01:35:47 Cette année, on l'a vu terminer 2e de Paris-Camembert.
01:35:51 Une épreuve de la Coupe de France considérée comme difficile.
01:35:55 Alors qu'on a un coureur de l'équipe Tudor qui est sorti du peloton.
01:36:00 C'est Simon Pelot qui est en train de faire le jump pour revenir sur la tête.
01:36:04 Alors que Flavien Morelet jette ses dernières forces dans cette échappée.
01:36:07 Lui qui fait partie des coureurs échappés depuis pratiquement le départ.
01:36:10 Une costille avec Kevin Vauclin.
01:36:13 Clairement le nouveau visage de cette équipe Arkea-Samsic.
01:36:16 Vraiment de jeunes coureurs, très prometteurs.
01:36:20 Promis un bel avenir. Il faut juste maintenant gérer son début de carrière.
01:36:26 Sa carrière, c'est quelque chose de très long. Mais il est bien encadré dans cette équipe.
01:36:30 Il est bien sorti, Simon Pelot. On le voit ici. Il a pris quelques mètres d'avance.
01:36:36 On parlait du Tour de Bretagne. C'est tout simplement le lauréat du Tour de Bretagne cette année.
01:36:43 Simon Pelot qui a rejoint pour disputer cette épreuve l'équipe Tudor.
01:36:49 Alors qu'auparavant Simon Pelot avait eu l'occasion de courir en World Tour.
01:36:55 Chez Trek-Segafredo notamment l'année dernière.
01:36:58 Il a cassé son contrat pour rejoindre cette équipe suisse.
01:37:03 Lui qui vit en Colombie actuellement.
01:37:07 Actuellement non, il ne vit pas en Colombie. Il est en Mayenne.
01:37:11 Il fait les allers-retours. Il était en Colombie entre le Tour de Bretagne et les boucs de la Mayenne.
01:37:16 Il a fait un aller-retour de quelques semaines où il a pu s'oxygéner en altitude.
01:37:21 Allez, peloton groupé. Avec une échappée qui a été récupérée.
01:37:30 Je passe la parole à Thomas Vauclair qui est à l'arrière du peloton actuellement.
01:37:34 Salut Patrick. De retour sur ce bientôt circuit final.
01:37:44 Pas grand chose à signaler derrière. En tout cas ça roule.
01:37:47 Ça roule beaucoup plus vite. On a vraiment mis un cran au-dessus sur cette offensive de Lascano et de Costiou.
01:37:54 Et puis le peloton en file indienne, il ne manque pas énormément de monde en dépit de la vitesse élevée depuis maintenant une dizaine de kilomètres.
01:38:00 Il doit manquer 6-7 coureurs qui ne sont plus dans ce peloton.
01:38:04 Il y a eu 4-5 crevaisons quand même depuis tout à l'heure. Une petite série de crevaisons.
01:38:08 Et maintenant on va pénétrer sur le circuit.
01:38:12 Un peloton qui est bien en file indienne contrairement à la scène auquel on a assisté depuis le début.
01:38:18 Bien regroupé. Et puis voilà, les équipes de sprinter bien placées.
01:38:22 Thomas Degent qui tout à l'heure tractait le peloton, ferme la marche déjà depuis un bout de temps.
01:38:27 Et voilà, on protège les leaders du classement qui sont placés au général, les équipiers de sprinter.
01:38:33 Et pour le reste, on attend les 4 tours, les 5 passages pour pouvoir en terminer avec ces boucles de la maillette.
01:38:40 Scheid qui est en train de rouler en tête de ce peloton.
01:38:45 Max Valscheid.
01:38:49 Ça veut dire que...
01:38:52 On va miser sur Axel Zingler.
01:38:54 Oui exactement, on va miser sur Axel Zingler. C'est pas lui qui fera le sprint.
01:38:58 C'est pas une bonne nouvelle pour Pierre Roland qui avait fait de Max Valscheid son favori aujourd'hui.
01:39:04 Hier c'est lui qui avait sprinté à l'arrivée de la 2ème étape.
01:39:08 Vu le surf, ça me surprend pas.
01:39:10 Allez, à nouveau une attaque. L'échappée ayant été reprise. Flavien Morelet ayant été donc repris.
01:39:16 C'est l'un de ses équipiers qui passe à l'offensive maintenant pour Saint-Michel-Mavi-Cobert 93.
01:39:22 Une équipe qui est encore au complet.
01:39:25 Alors est-ce qu'il s'agit de Nicolas Debaumarchais qui est sorti sur les quais de la Mayenne, ici à Laval.
01:39:35 Ce premier tour qui va vous permettre de vous familiariser avec le circuit puisque les coureurs passeront 4 fois sur ces quais.
01:39:45 Et la flamme rouge, le premier virage sur la gauche.
01:39:49 Ça va vite enchaîner avec un autre virage sur la droite et un autre virage sur la gauche.
01:39:53 Donc les 3 virages dans le dernier kilomètre.
01:39:56 Oui, avant l'arrivée bien sûr. Avant un premier passage sur la ligne.
01:40:00 Voilà, vous avez vu c'est quand même assez large.
01:40:03 Donc à partir de la flamme rouge c'est un long faux plat montant.
01:40:06 Après c'est vraiment... c'est peu, 1% max, 2% pour des coureurs de ce niveau là c'est rien.
01:40:13 Mais ça ne va pas être un sprint à haute vitesse.
01:40:16 Là ça redescend un petit peu après ce virage pour arriver au dernier virage, le troisième et dernier virage et la ligne droite d'arrivée.
01:40:24 Et le virage sur la gauche, cette fois-ci.
01:40:31 Sur la ligne droite qui emmène les coureurs jusqu'à la ligne d'arrivée.
01:40:35 Et vous voyez il reste 400 mètres effectivement après ce dernier virage.
01:40:41 Alors en fait il s'agit de Thomas Gachignard qui est sorti en finisseur.
01:40:47 Là il faut avoir quand même beaucoup de cran pour sortir sur ce circuit final.
01:40:53 Qui va aller faire les secondes derrière, les secondes de bonification très importantes.
01:40:58 Oliveira.
01:41:01 Et oui parce qu'on se bat pour les places sur le podium.
01:41:06 Oliveira dans Zingler.
01:41:07 Zingler qui est en train de remonter, il n'arrivera pas finalement à devancer Oliveira.
01:41:11 Oliveira fait donc la bonne opération puisqu'il prend deux secondes.
01:41:16 Zingler prend une seconde.
01:41:18 Ce qui permet donc à Ivo Oliveira de revenir à la hauteur de Arnaud Desmars.
01:41:22 Il y a eu quelque chose dans le sprint.
01:41:26 Regardez Zingler sur la droite, le coureur de Cofidis en rouge.
01:41:30 Il y a eu quelque chose qui s'est passé, il n'était pas content.
01:41:33 Melten lui s'est relevé alors qu'il avait initialement prévu de disputer ce sprint.
01:41:38 J'ai l'impression qu'il a eu un problème de dérailleur.
01:41:40 Un spectateur avec une...
01:41:42 On n'a pas bien vu.
01:41:44 Si on peut peut-être faire un zoom, quelque chose.
01:41:48 En tout cas il a été gêné.
01:41:50 Soit un problème de dérailleur, soit un spectateur.
01:41:52 Mais on n'a pas l'impression de voir un spectateur, le bras d'un spectateur.
01:41:55 Le bras d'un appareil photo, je n'en sais rien.
01:41:57 Thomas Gachignard toucheur.
01:42:00 Thomas Gachignard toujours en tête.
01:42:07 Mais avec très peu d'avance.
01:42:09 Lui qui vient de faire un top 10 sur le Trobro-Léon au mois d'avril.
01:42:14 Et qui est maintenant à moins de 20 km de l'arrivée.
01:42:18 A priori, en régie, on a regardé à nouveau les images.
01:42:22 Ce n'est pas un spectateur.
01:42:23 Il n'y a pas eu de contact avec un spectateur.
01:42:25 Mais plutôt un problème de dérailleur.
01:42:27 Un saut de chaîne.
01:42:29 C'est pas l'idéal.
01:42:32 Il va devoir re-sprinter de nouveau.
01:42:34 S'il veut faire le sprint final.
01:42:36 S'il y a un problème avec son dérailleur, ce n'est pas rassurant du tout.
01:42:43 A nouveau ça sort avec deux coureurs de l'équipe Vendricelle.
01:42:48 Qui contre l'attaque de Thomas Gachignard.
01:42:50 Jérémy Leveau.
01:42:52 C'est la deuxième de la première étape.
01:42:59 Célestin Guillon.
01:43:01 C'est un coureur qui est placé au classement général.
01:43:04 Célestin Guillon qui vient de relayer Jérémy Leveau.
01:43:10 Célestin Guillon qui est dixième du classement général.
01:43:14 A seulement 48 secondes.
01:43:15 Est-ce qu'on va réagir du côté de la formation Movistar ?
01:43:18 Ou est-ce que ceux qui vont vouloir viser la victoire d'étape vont faire le travail ?
01:43:24 On pense notamment à l'équipe Groupama et FDJ.
01:43:26 Un petit moment de temporisation.
01:43:28 Les coureurs quand ils tournent sur la gauche, ils ont fini avec la partie montante.
01:43:33 Et là ils attaquent une longue partie descendante.
01:43:35 Le circuit qui est vraiment décomposé en deux parties.
01:43:38 La ligne droite finale d'arrivée.
01:43:40 Après la ligne d'arrivée c'est un long faux plat incessant.
01:43:43 Jusqu'à ce virage à gauche.
01:43:45 Et une longue partie descendante qui ramène les coureurs sur les quais de la Mayenne.
01:43:49 C'est bien joué quand même de la part de cette équipe.
01:43:52 Ils crèvent l'écran.
01:43:53 Depuis le départ de cette course, on ne voit qu'eux.
01:43:57 Cette équipe Van Riesel, Roubaix, Lille-Métropole.
01:44:00 Félicitations à eux.
01:44:01 Ils nous auront animé ces trois jours de course.
01:44:03 Oui, on a vu tout le monde pratiquement.
01:44:05 On a vu à l'instant bien sûr Jérémy Leveau qui emmène Célestin Guillon.
01:44:10 Lequel était échappé le premier jour.
01:44:12 On a vu Samuel Leroux hier également échapper.
01:44:14 Jérémy Leveau aussi.
01:44:15 On a vu bien sûr Max Julliard et Tom Magnot échapper.
01:44:19 C'était auparavant au cours de cette étape.
01:44:22 Et on voit...
01:44:24 On n'a pas vu Thomas Boudin.
01:44:25 Mais Thomas Boudin c'est normal.
01:44:26 Il est maintenu en réserve en vue du sprint final.
01:44:29 C'est le sprinter de cette équipe.
01:44:31 Ah on revoit Zingler.
01:44:32 Regardez bien.
01:44:33 Qu'est-ce qui se passe ?
01:44:34 À l'arrière là-bas, il va heurter un téléphone en fait.
01:44:37 Oui, il y a quelqu'un qui s'avance.
01:44:38 Et sur cette vue de face on le voit mieux.
01:44:40 Il y avait eu quelque chose avec le spectateur qui s'avançait.
01:44:47 C'est la raison pour laquelle il était mécontent.
01:44:49 Sur la vue aérienne, ce n'était pas visible.
01:44:51 Mais sur cette vue de face, on a parfaitement pu l'apercevoir.
01:44:55 Merci Enrigi d'avoir pu montrer effectivement cet incident.
01:44:59 On voyait bien qu'il était mécontent.
01:45:01 On ne comprenait pas très bien pourquoi.
01:45:02 Et bien c'est grâce à Mathieu Vols, notre réalisateur,
01:45:05 que l'on a pu recaler cette image assistée de Xavier Tacconé.
01:45:11 Indispensable.
01:45:12 Très très dangereux.
01:45:14 Les spectateurs ne se rendent pas forcément compte de la vitesse
01:45:18 et que les coureurs vont passer aussi près.
01:45:20 Mais il faut bien se mettre derrière la barrière,
01:45:22 ranger les mains, les drapeaux, etc.
01:45:25 C'est vraiment très dangereux.
01:45:26 On se souvient, on se remémore cette image de Taurusov
01:45:29 qui s'était fait découper par une pancarte
01:45:32 à l'époque qui était distribuée dans le dernier kilomètre.
01:45:35 C'était vraiment impressionnant.
01:45:39 Surtout quand on fait un effort max, comme ils sont en train de faire.
01:45:42 On a le cœur à 200 pulsations.
01:45:44 Si on se fait découper sur une veine ou un endroit où le sang passe beaucoup,
01:45:49 ce n'est pas beau à voir, ce n'est pas joli et c'est très dangereux.
01:45:52 C'est une image qu'on a gardée en mémoire.
01:45:55 Vous étiez sûrement très jeune à l'époque, parce que ça remonte à 2006.
01:45:58 J'étais juste avant de passer professionnel.
01:46:01 C'était à Strasbourg, sur le Tour de France.
01:46:04 C'est vrai que ça nous avait tous un petit peu marqué.
01:46:07 Du coup, cet objet publicitaire qui était distribué...
01:46:09 Terminé, plus dans le dernier kilomètre.
01:46:11 Voilà, il n'avait plus été distribué aux arrivées
01:46:13 pour éviter que cet incident se reproduise.
01:46:16 Allez, à nouveau on quitte les quais de la Baleine.
01:46:20 30 secondes d'avance.
01:46:22 Ils ont mis le creuset et puis à deux c'est toujours plus simple.
01:46:26 Et là, c'est un moment important parce que, regardez,
01:46:29 personne ne vient aider pour l'instant l'équipe Movistar.
01:46:32 Ça ne déplairait peut-être pas à tout le monde que l'équipe...
01:46:38 Ce serait amplement mérité.
01:46:40 Ce serait une excellente opération.
01:46:42 À la fois victoire d'étape et pourquoi pas la victoire finale.
01:46:44 Tout va peut-être reposer sur l'équipe Movistar.
01:46:47 L'équipe Movistar, ils peuvent les contrôler à 30 secondes.
01:46:51 Il n'y a pas d'urgence pour eux.
01:46:53 À 30, 40 secondes.
01:46:55 Et puis réaccélérer un petit peu dans le dernier tour.
01:46:58 Il faut espérer que les équipes de Sprinter se réveillent un peu trop tard.
01:47:02 Les deux hommes qui vont passer à nouveau,
01:47:07 pour la première fois en tête sur la ligne d'arrivée.
01:47:11 C'est vraiment des belles images.
01:47:14 Deux coureurs de la même équipe qui s'unissent.
01:47:16 Là, il n'y a pas de calcul.
01:47:18 Ils vont se donner à fond.
01:47:20 Il en reste 15 kilomètres.
01:47:22 Allez les gars, dans 25, 20 minutes c'est terminé pour vous.
01:47:25 Vous pourrez être fiers de vous.
01:47:27 Merci beaucoup.
01:47:29 Célestin Guillon qui connaît parfaitement ses routes.
01:47:32 Et surtout cette ville de Laval.
01:47:34 On rappelle qu'il est originaire du Mans.
01:47:36 Mais qu'il est familier ici de Laval.
01:47:39 Il a couru d'ailleurs, je crois, au club de Laval.
01:47:42 Oui, à Laval Cyclisme.
01:47:43 C'est là qu'il a été formé.
01:47:45 Durant de nombreuses années.
01:47:46 Avant de passer professionnel en début de saison.
01:47:48 Un Néo-Pro qui a l'occasion,
01:47:50 en présence d'équipes du World Tour,
01:47:52 liées en assise sur ces boucles de la Mayenne,
01:47:54 de s'illustrer.
01:47:55 Déjà dixième au profit de la première échappée
01:47:57 qu'il avait animée le premier jour.
01:47:59 En direction de la Sée des Châteaux.
01:48:01 Et là, pour l'instant, il tient tête.
01:48:03 Et c'est l'équipe Movistar.
01:48:05 Et ce n'est pas bon signe pour eux.
01:48:06 Parce que s'ils sont obligés de faire revenir en tête du peloton
01:48:11 le champion du Brésil, Vinicius Rangel,
01:48:16 pour rouler, alors qu'il a déjà beaucoup donné.
01:48:18 Ben écoutez, ça risque d'être difficile pour lui
01:48:21 d'opérer la jonction.
01:48:23 On rappelle que chez Movistar,
01:48:24 il n'y a que quatre équipiers pour Lascano.
01:48:27 À la place de Movistar,
01:48:30 je ne chercherai même pas à rentrer sur l'échappée.
01:48:32 Je resterai à 20, 30 secondes.
01:48:34 Et puis je forcerai les équipes de Sprint Tour
01:48:37 à venir rouler à ma place.
01:48:39 Ah ben vous les forcerez s'ils sont d'accord pour le faire.
01:48:41 Mais là, pour l'instant, il laisse bien sûr.
01:48:43 Il laisse faire l'équipe Movistar.
01:48:45 Là, il y a une petite guerre d'énerges
01:48:47 qui est en train de s'installer quand même.
01:48:49 On va craquer du côté de Groupama.
01:48:52 On va envoyer le jeune coureur.
01:48:55 Lorenzo Germani.
01:48:56 Voilà.
01:48:57 Tirer des bouts.
01:48:58 Apprendre son métier.
01:48:59 Il apprend son métier.
01:49:00 Voilà.
01:49:01 Très clairement, on l'a vu rouler aussi pour Thibaut.
01:49:03 Dans les courses dans l'Est de la France,
01:49:06 autour du Jura.
01:49:07 Et il fait le métier, comme on dit.
01:49:09 Mais là, c'est le pragmatisme qui parle.
01:49:13 Parce que c'est...
01:49:14 On peut rêver, on pouvait rêver
01:49:15 une belle victoire pour une équipe de 3e division.
01:49:18 Mais bon, le petit poussé,
01:49:20 on va quand même lui faire la peau.
01:49:21 Le coureur de Movistar,
01:49:23 ça fait deux jours qu'il roule.
01:49:25 Il commence à être fatigué.
01:49:26 On voit là, il regarde ses pieds.
01:49:28 Et puis, notre jeune néo-professionnel,
01:49:30 voilà, il a bien travaillé aussi.
01:49:33 Donc, ils sont fatigués, tous ces coureurs.
01:49:35 Un Néo-Pro devant, un Néo-Pro derrière en poursuite.
01:49:38 Allez, on voit Nasser Bouani ici de Sar 51.
01:49:42 On voit Arne Desmarres également.
01:49:44 Oh là, Nasser.
01:49:46 Oh, les plots.
01:49:47 Oui, c'était limite là.
01:49:48 Arvin De Klein qui est juste au bas de l'écran,
01:49:51 derrière Arne Desmarres.
01:49:53 Terminé pour le Brésilien de la Movistar
01:49:56 qui s'est écarté.
01:49:57 Donc, voilà.
01:49:58 Oui, mais il s'est écarté parce qu'on a 3 coureurs
01:50:00 de l'équipe Groupe AMAF-DJ maintenant
01:50:02 qui ont entamé la poursuite
01:50:04 derrière les coureurs de tête.
01:50:06 Et de nouveau, on bascule en haut
01:50:09 de ce faux plat montant.
01:50:11 C'est vraiment très long.
01:50:12 L'arrivée, pas beaucoup de vitesse
01:50:14 sur la ligne droite finale.
01:50:15 C'est vraiment long,
01:50:17 ce long faux plat montant
01:50:18 qui est proposé pour cette arrivée.
01:50:20 C'est pour ça que ce n'est pas aussi simple que ça.
01:50:22 Ça va très vite sur le circuit final,
01:50:24 mais c'est quand même qu'à Spalt,
01:50:26 si on est mal positionné dans ce peloton,
01:50:28 on peut être vite mis en difficulté.
01:50:30 25 secondes, j'ai entendu, je crois,
01:50:32 sur les zones de Radio Tour.
01:50:33 En faveur des deux hommes de tête,
01:50:36 Jérémy Leveau, c'est le barbu,
01:50:38 et celui qui est en tête au premier plan
01:50:40 ici actuellement, c'est Célestin Guillon.
01:50:43 Ah, c'est l'inverse.
01:50:45 C'est le contraire.
01:50:47 C'est Célestin Guillon qui est le barbu,
01:50:49 et c'est Jérémy Leveau qui est en première position.
01:50:51 Et le plus expérimenté, c'est évidemment Jérémy Leveau.
01:50:54 Jérémy Leveau qui est âgé de 31 ans,
01:50:57 il me semble, alors que Célestin Guillon
01:50:59 est âgé de 27 ans.
01:51:01 Célestin Guillon qui avait remporté l'année dernière
01:51:11 une étape sur le tour de la Guadeloupe.
01:51:14 Épreuve qu'il avait terminée à la 3ème place
01:51:17 au classement final, le tour de la Guadeloupe,
01:51:20 qui est une épreuve de classe 2,
01:51:23 où l'on retrouve à la fois des équipes continentales
01:51:26 et des équipes amateurs.
01:51:28 Allez au loin le peloton.
01:51:34 Dans le peloton, il faut expliquer quand même
01:51:38 que les deux coureurs, eux, ils pédalent à fond,
01:51:40 tout le long, ils sont en effort,
01:51:42 et dans le peloton, très honnêtement,
01:51:44 quand on est en plein milieu, on pédale presque pas.
01:51:46 Ça c'est le paradoxe.
01:51:48 Et c'est pas du tout le même effort.
01:51:50 On voit bien, au milieu de la boule,
01:51:53 les coureurs ils font presque aucun effort
01:51:55 dans cette partie descendante,
01:51:56 alors que les deux coureurs de tête,
01:51:58 ils doivent se livrer à 100%.
01:52:00 17 secondes au virage de retard pour le peloton.
01:52:04 L'écart est en train de diminuer.
01:52:07 Ça montre que la poursuite est efficace.
01:52:09 En ce qui concerne la poursuite,
01:52:11 derrière les deux hommes de tête.
01:52:13 Trois coureurs maintenant qui roulent,
01:52:21 deux coureurs de la groupe à main,
01:52:22 un coureur du Hae.
01:52:24 Oui, c'est Clément Davy qui est revenu se placer en tête.
01:52:26 Et on fait pas semblant, on y va vraiment,
01:52:28 on veut pas se faire piéger par ces deux coureurs.
01:52:30 On les prend au sérieux, on les prend au sérieux,
01:52:32 malgré que ce soit des coureurs,
01:52:34 comme on dit, de troisième division.
01:52:36 On les sous-estime pas, loin de là.
01:52:40 Clément Davy, lui aussi, régional de la Mayenne,
01:52:44 qui roule sur un autre régional,
01:52:46 plutôt d'adoption, Célestin-Guillon.
01:52:49 J'espère qu'ils vont pas aller rouler ensemble demain matin.
01:52:53 Tu m'as fait perdre.
01:52:57 C'est comme ça, c'est la course.
01:52:59 De nouveau le virage à gauche,
01:53:01 un circuit qui va vraiment très vite.
01:53:03 Virage à gauche, la flamme rouge,
01:53:05 et il restera deux tours sur la ligne d'arrivée.
01:53:09 Oui, la boucle de 5 km menée à pleine vitesse
01:53:12 par ces coureurs, c'était prévisible.
01:53:15 C'est tous les ans un peu la même chose.
01:53:17 On a des attaquants,
01:53:21 mais c'est difficile d'aller chercher la victoire en échappée.
01:53:24 C'est même quasiment impossible.
01:53:26 Alors là, ils s'y sont pris à deux,
01:53:28 donc c'était assez malin de...
01:53:30 sacrifier Jérémy Leveau pour permettre
01:53:33 à Célestin-Guillon peut-être
01:53:35 d'aller améliorer ce classement,
01:53:37 d'aller chercher une victoire d'étape.
01:53:39 D'aller d'abord, bien sûr, chercher un succès d'étape.
01:53:42 Je dis qu'il se sacrifie Jérémy Leveau.
01:53:45 Est-ce que c'est le cas ?
01:53:47 Est-ce que Jérémy Leveau se sacrifie réellement ?
01:53:49 C'est-à-dire, est-ce que c'est lui
01:53:51 qui fait l'essentiel du travail ?
01:53:53 Est-ce qu'ils n'ont pas intérêt à équilibrer les tâches ?
01:53:55 Pour l'instant, je pense que c'est 50-50.
01:53:57 Ils se livrent autant l'un que l'autre.
01:53:59 Après, ils vont peut-être faire un point
01:54:01 au dernier passage sur la ligne d'arrivée,
01:54:03 si Jérémy doit se sacrifier ou pas.
01:54:05 Mais pour l'instant, c'est...
01:54:07 Peut-être Jérémy appuie un petit peu plus
01:54:09 ses relais, ses qualités de rouleur.
01:54:11 De toute façon, si un sacrifice il y a,
01:54:15 ce sera vraiment dans le dernier tour,
01:54:17 dans les deux derniers kilomètres.
01:54:19 Dans la dernière ligne droite qu'il y a,
01:54:21 un homme tout seul, ça sera difficile
01:54:23 de résister au peloton.
01:54:25 Et notre maillot jaune, l'Ascano.
01:54:28 Tout va bien pour lui.
01:54:30 Il a encore un équipier avec lui.
01:54:32 Plus que 10 secondes sur la ligne d'arrivée.
01:54:34 - Oui, mais c'est...
01:54:36 On veut rêver, mais très honnêtement,
01:54:38 c'est dur de résister à un peloton.
01:54:40 - On a essayé de rêver dans tous les compartiments
01:54:42 du jeu, si je puis dire, aujourd'hui.
01:54:44 - Ils nous font plaisir.
01:54:46 - Il y avait 17 secondes au tour précédent.
01:54:48 Et là, il n'y a plus que 10 secondes.
01:54:50 - Et eux aussi, ils se font plaisir.
01:54:52 Ils se créent des souvenirs pour un bon moment.
01:54:54 Ils vont en reparler ensemble pendant
01:54:56 plusieurs semaines, plusieurs mois.
01:54:58 Ça fera une belle photo à mettre
01:55:00 au service course du côté de Roubaix.
01:55:02 - Ça doit faire te faire remonter
01:55:04 des souvenirs, toi aussi, Pierre ?
01:55:06 - On a fait des échappées à 2, à 3.
01:55:08 (rires)
01:55:10 - Des souvenirs, c'est pour la vie.
01:55:12 - Regardez, Arnaud Desmardes, il n'a plus
01:55:14 qu'un seul équipier, c'est son poisson pilote.
01:55:16 Il n'aura peut-être pas le train.
01:55:18 Les autres sont en train de rouler devant.
01:55:20 En vue de l'arrivée, je ne suis pas sûr
01:55:22 qu'on aura le même train qu'hier.
01:55:24 - Le reste est devant.
01:55:26 Le reste de ses coéquipiers sont un peu plus
01:55:28 à l'avant.
01:55:30 - Est-ce qu'on pourrait l'emmener au sprint ?
01:55:32 - On verra bien, mais ils sont toujours
01:55:34 bien placés tous les 5 à l'avant.
01:55:36 Il est un peu plus en retrait avec Max Scottson.
01:55:38 - Un UAE de moins qui vient de s'écarter.
01:55:40 Il est vrai...
01:55:42 Ce faux plat, il a l'air de faire mal
01:55:44 aux jambes, quand même, à des coureurs du peloton.
01:55:46 - Une grande vitesse, ça fait très mal,
01:55:48 je le confirme.
01:55:50 Tu n'as pas dû le sentir, toi, en gros coup ?
01:55:52 - À 25 km/h, ça va.
01:55:54 Un faux plat à 50, ce n'est pas la même chose.
01:55:56 Et là, les coureurs, ils roulent vite.
01:55:58 Au vu de la vitesse à laquelle ils mettent
01:56:00 pour faire un tour de circuit,
01:56:02 on ne doit pas être loin des 50 km/h de moyenne.
01:56:04 - On pourrait poser la question
01:56:06 à Thomas Vauclair, d'ailleurs.
01:56:08 On roule à quelle allure sur ce circuit ?
01:56:10 On n'a pas Thomas Vauclair
01:56:12 pour l'instant en ligne.
01:56:14 Un petit problème de liaison.
01:56:16 Dès qu'on pourra parler avec la moto de l'équipe,
01:56:18 on le fera, évidemment.
01:56:20 Dans le circuit final, vous ne ratez rien.
01:56:22 On n'a pas signalé sur les ondes de Radio Tour
01:56:24 pour l'instant le moindre incident
01:56:26 à l'arrière du peloton.
01:56:28 Incident aux coureurs distancés.
01:56:30 Allez, 5 secondes seulement.
01:56:40 Le regroupement est imminent
01:56:42 entre les 2 attaquants de l'équipe
01:56:44 Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole,
01:56:46 Jérémy Leveau et Célestin Guillon.
01:56:48 Et leur poursuivant,
01:56:50 l'emmené par l'équipe
01:56:52 Groupe Amae FDJ,
01:56:54 l'équipe de Darnodemar.
01:56:56 On a vu également un équipier
01:56:58 d'Ivo Oliveira
01:57:00 qui était présent aux avant-postes.
01:57:02 On sait que cette équipe a perdu son sprinter
01:57:04 Alvaro Odeg, l'équipe UAE Team Emirates.
01:57:06 Mais elle participe néanmoins à la poursuite.
01:57:08 En tout cas, elle participait tout à l'heure à la poursuite.
01:57:10 Il reste malheureusement
01:57:18 trop de distance
01:57:20 pour les hommes de tête
01:57:22 pour pouvoir espérer
01:57:24 résister au peloton
01:57:26 qui, mètre après mètre, fait ce retard
01:57:28 et va pouvoir normalement
01:57:30 revenir sur les 2 coureurs
01:57:32 avant de se disputer la victoire
01:57:34 de cette dernière étape.
01:57:36 8 kilomètres encore à couvrir.
01:57:38 Ils vont se faire rattraper,
01:57:40 c'est une évidence.
01:57:42 Mais en tout cas, ça n'a pas rigolé
01:57:44 dans le peloton.
01:57:46 Ces 2 coureurs-là ont mis le curseur
01:57:48 très haut sur ce circuit.
01:57:50 Si les autres coureurs sont capables
01:57:52 de faire la même chose,
01:57:54 c'est-à-dire de démarrer à nouveau
01:57:56 dans le final, après tous les efforts
01:57:58 déjà consentis par les équipiers
01:58:00 d'Arnaud Desmarres, ça créerait peut-être
01:58:02 de l'incertitude. Encore faut-il en avoir
01:58:04 les moyens. Et puis ça roule très vite,
01:58:06 ce qui n'était peut-être pas le cas.
01:58:08 La vitesse n'était peut-être pas la même
01:58:10 tout à l'heure lorsque les 2 coureurs
01:58:12 de Roubaix-Lille-Métropole sont sortis.
01:58:14 Ça, on peut l'imaginer.
01:58:16 Ça, c'est sûr, ça nous ferait plaisir
01:58:18 de faire un peu plus de peloton
01:58:20 dans les derniers kilomètres,
01:58:22 dans le dernier tour. Parce que là,
01:58:24 c'est cette ligne droite qui va faire
01:58:26 la grosse différence face à un peloton.
01:58:28 C'est compliqué de creuser à l'écart.
01:58:30 - Est-ce que Benoît Kosnefroid va quand même
01:58:32 nous tenter un coup dans ces derniers faux plats ?
01:58:34 Il y a des coureurs doublés,
01:58:36 les coureurs de la Burgos.
01:58:38 - Oui, ils prennent un tour de retard.
01:58:40 - Jérémy qui insiste.
01:58:42 Et Célestin qui se relève un petit peu.
01:58:44 Je pense qu'il ne veut pas mettre en péril
01:58:46 la première étape.
01:58:48 - Il va se remettre dans les roues,
01:58:50 essayer de rester dans la première partie
01:58:52 du peloton pour éviter les cassures.
01:58:54 - Et il sait qu'il doit tenir,
01:58:56 évidemment, jusqu'à la fin de cette étape
01:58:58 au sein du peloton
01:59:00 pour bénéficier, effectivement,
01:59:02 non pas de cette attaque,
01:59:04 puisque finalement, il n'a rien donné,
01:59:06 mais du classement qui était le sien
01:59:08 déjà après la première étape.
01:59:10 Célestin Guillon qui avait pris
01:59:14 la deuxième place de l'étape
01:59:16 de Lassay-les-Châteaux
01:59:18 et qui, au classement général,
01:59:20 occupait ce matin la dixième place
01:59:22 à 48 secondes
01:59:24 de Hoyer-Lascagneau.
01:59:26 Allez, encore 6 kilomètres.
01:59:28 Jérémy Leveau
01:59:32 dans cet enchaînement de virages.
01:59:34 Maintenant, c'est trois virages,
01:59:36 mais il va être repris, vous le voyez,
01:59:38 par le peloton.
01:59:40 Il ne reverra pas la ligne d'arrivée
01:59:42 en première position.
01:59:44 - Il s'est fait des grands gestes
01:59:46 avec Julien Simon
01:59:48 dans le tour de la dixième place.
01:59:50 Avec qui ? - Avec Hirschi,
01:59:52 il me semble. - Hirschi ou...
01:59:54 Peut-être bien Max Wachschal.
01:59:56 - Allez, peloton groupé.
01:59:58 Avant de passer une dernière fois
02:00:00 sur la ligne d'arrivée, c'est l'équipe
02:00:02 Tudor qui roule actuellement
02:00:04 en première position dans ce peloton.
02:00:06 - La formation d'Arvid De Kleyn.
02:00:08 Juste derrière, nous avons
02:00:10 les équipiers de Jason Tesson.
02:00:12 Et on voit que, pour l'instant,
02:00:14 les coureurs de groupe
02:00:16 Ama-FDJ ont disparu,
02:00:18 sauf bien sûr
02:00:20 Myles Cotson,
02:00:22 qui est en train de se débrouiller.
02:00:24 - C'est un peu la même chose
02:00:26 que la première fois.
02:00:28 - C'est un peu la même chose.
02:00:30 - C'est un peu la même chose.
02:00:32 - C'est un peu la même chose.
02:00:34 - Ils disparu, sauf bien sûr
02:00:36 Myles Cotson.
02:00:38 On ne les voyait pas,
02:00:40 ils étaient masqués.
02:00:42 Arnaud démarre avec le maillot vert
02:00:44 sur les épaules.
02:00:46 Axel Zingli, mieux placé.
02:00:48 Et voici le dernier passage
02:00:54 sur la ligne avant l'arrivée,
02:00:56 avec un peloton groupé qui prend
02:00:58 toute la largeur de la chaussée.
02:01:02 - C'est un petit peu la même chose
02:01:04 que la première fois.
02:01:06 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:08 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:10 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:12 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:14 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:16 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:18 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:20 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:22 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:24 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:26 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:28 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:30 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:32 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:34 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:36 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:38 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:40 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:42 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:44 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:46 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:48 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:50 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:52 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:54 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:56 - C'est un petit peu la même chose.
02:01:58 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:00 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:02 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:04 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:06 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:08 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:10 - C'est un petit peu la même chose.
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02:02:36 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:38 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:40 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:42 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:44 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:46 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:48 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:50 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:52 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:54 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:56 - C'est un petit peu la même chose.
02:02:58 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:00 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:02 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:04 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:06 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:08 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:10 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:12 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:14 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:16 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:18 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:20 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:22 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:24 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:26 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:28 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:30 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:32 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:34 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:36 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:38 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:40 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:42 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:44 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:46 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:48 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:50 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:52 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:54 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:56 - C'est un petit peu la même chose.
02:03:58 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:00 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:02 - C'est un petit peu la même chose.
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02:04:18 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:20 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:22 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:24 - C'est un petit peu la même chose.
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02:04:30 - C'est un petit peu la même chose.
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02:04:34 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:36 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:38 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:40 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:42 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:44 - C'est un petit peu la même chose.
02:04:46 - Et c'est parti pour la ligne droite.
02:04:48 - Et c'est parti pour la ligne droite.
02:04:50 - Et après, ça va être l'enchaînement des virages
02:04:52 - Et après, ça va être l'enchaînement des virages
02:04:54 - Et l'arrivée finale, la ligne droite finale.
02:04:56 - Là, c'est la guerre, la guerre du positionnement.
02:04:58 - On veut être bien positionné en faisant le minimum d'effort.
02:05:00 - On veut être bien positionné en faisant le minimum d'effort.
02:05:02 - Et ça joue des coups.
02:05:04 - Et ça joue des coups.
02:05:06 - C'est tendu.
02:05:08 - C'est tendu.
02:05:10 - Tesson terminé pour la Total Energy qui a eu un problème,
02:05:12 - Tesson terminé pour la Total Energy qui a eu un problème,
02:05:14 - qui est arrivé juste avant le sprint.
02:05:16 - Il est là en première ligne,
02:05:18 - au niveau des équipiers d'Arnaud Desmars notamment.
02:05:20 - Il a tellement de force, méfiez-vous,
02:05:22 - qu'il n'attaque pas à 500 mètres
02:05:24 - et qu'il endorme tout le monde.
02:05:26 - Attention là, petite vague,
02:05:28 - Desmars s'est fait une frayeur il y a quelques instants ici
02:05:30 - avec un coureur de l'équipe Tudor
02:05:32 - avec un coureur de l'équipe Tudor
02:05:34 - et du coup il a perdu quelques places.
02:05:36 - Il va venir se remonter,
02:05:38 - mais il est un petit peu tout seul désormais.
02:05:40 - Il n'a pas d'équipiers autour de lui.
02:05:42 - Il a son pilote qui est en troisième position.
02:05:44 - Il va se retourner, Scottson,
02:05:46 - il va prendre le virage, il va se retourner,
02:05:48 - il va voir qu'Arnaud n'est pas là,
02:05:50 - et là c'est parti.
02:05:52 - Dernier kilomètre.
02:05:54 - La petite cassure, attention, derrière Arnaud Desmars.
02:05:56 - Ça ne va pas faire le jeu de Nasser Bouani
02:05:58 - qui se trouve derrière, on ne le voit plus d'ailleurs.
02:06:00 - Arnaud Desmars, il a un boulevard.
02:06:02 - Derrière lui, il y a Walshide
02:06:04 - qui est en train de faire l'effort.
02:06:06 - Bram Velten qui s'est retourné,
02:06:08 - qui a vu derrière qu'Arnaud Desmars était bien là,
02:06:10 - mais seulement en sixième position.
02:06:12 - Les Cofidis très bien placés
02:06:16 - dans la roue d'Arnaud Desmars.
02:06:18 - C'est Axel Zinglet.
02:06:20 - Regardez Arnaud Desmars qui est en train de faire son effort,
02:06:22 - qui vient se replacer dans la roue de Miles Scottson.
02:06:24 - Voilà, Scottson s'en est rendu compte.
02:06:28 - Et c'est très bien parti maintenant.
02:06:30 - Est-ce qu'il n'a pas déjà livré un sprint qui va lui être préjudicial
02:06:32 - pour venir se replacer ? En tout cas, il est dans la roue de ses équipiers.
02:06:34 - Allez, bien emmené comme hier.
02:06:36 - Bien emmené pour l'instant, tout se passe bien.
02:06:38 - Et voilà le rôle maintenant de Miles Scottson
02:06:40 - après Bram Velten,
02:06:42 - qui prend le relais pour emmener dans ce faux-plat final
02:06:44 - Arnaud Desmars.
02:06:46 - Arnaud Desmars avec De Klein juste derrière.
02:06:48 - Attention, le sprint qui va être lancé.
02:06:50 - Arnaud Desmars qui se fait remonter.
02:06:52 - Arnaud Desmars va-t-il pouvoir tenir ?
02:06:54 - De Klein qui est en train de passer.
02:06:56 - Et De Klein finalement qui s'impose.
02:06:58 - Victoire d'Armin De Klein.
02:07:00 - Et bien finalement, Arnaud Desmars a été devancé
02:07:02 - dans ce sprint au lendemain de sa victoire hier.
02:07:04 - Mais il est en train de se replacer.
02:07:06 - Il a perdu sa victoire hier magnifique.
02:07:08 - Il n'a pas pu réaliser le doublé.
02:07:10 - Alors que les coureurs,
02:07:12 - et bien ici, ont franchi groupé.
02:07:14 - Derrière Armin De Klein,
02:07:16 - on voit Dacer Boigny,
02:07:18 - mais qui était mal placé il me semble
02:07:20 - à l'amorce de ce sprint.
02:07:22 - Et qui n'a pas pu venir rivaliser avec les meilleurs.
02:07:24 - Le virage à 1 km était vraiment primordial.
02:07:26 - Et Arnaud a perdu quelques places.
02:07:28 - Et il a fait un effort entre le 600 et 400.
02:07:30 - Il a fait un premier sprint.
02:07:32 - Et clairement ça lui a fait un peu de mal.
02:07:34 - Oui, 2 sprints en réalité pour Arnaud Desmars.
02:07:36 - Après avoir perdu la roue de son poisson pilote.
02:07:38 - Ça c'était sous la flamme rouge.
02:07:40 - Et puis De Klein,
02:07:42 - qui lui a été emmené dans un fauteuil.
02:07:44 - Puisqu'il avait réussi à prendre et à conserver la roue d'Arnaud Desmars.
02:07:46 - Magnifique succès en ce qui concerne ce coureur néerlandais.
02:07:48 - La 7ème victoire de sa carrière.
02:07:50 - Rappelons que cette année,
02:07:52 - il avait déjà remporté en 2ème.
02:07:54 - Et c'est un moment très très très important.
02:07:56 - Et c'est un moment très très très important.
02:07:58 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:00 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:02 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:04 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:06 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:08 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:10 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:12 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:14 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:16 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:18 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:20 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:22 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:24 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:26 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:28 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:30 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:32 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:34 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:36 - Et c'est un moment très très très important.
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02:08:40 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:42 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:44 - Et c'est un moment très très très important.
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02:08:48 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:50 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:52 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:54 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:56 - Et c'est un moment très très très important.
02:08:58 - Et c'est un moment très très très important.
02:09:00 - Et c'est un moment très très très important.
02:09:02 - J.Krillé de la plus belle façon.
02:09:04 - Et je me demande s'il ne va pas chercher la 3ème place devant Arnaud Desmarres.
02:09:07 - Déçu de ne pas s'imposer pour la 2ème fois sur ces boucles de la Mayenne.
02:09:12 - Il est important ce plan parce que là on voit aussi comment ça se passe dans le final justement.
02:09:16 - Et l'inclinaison on voit bien derrière c'était un sprint un peu en force aussi.
02:09:19 - Et peut-être un bout de course pour Arnaud Desmarres on va revenir là-dessus.
02:09:22 - Arvid De Clijm qui s'était imposé l'année dernière au mois de mai sur une étape des 4 jours de Dunkerque.
02:09:27 - Les courses françaises réussissent au Néerlandais.
02:09:30 - Alors on a des choses à se dire c'est la dernière des boucles de la Mayenne et évidemment au niveau du classement général,
02:09:36 - je dis évidemment comme si c'était complètement évident mais on a été un peu convaincus quand même depuis 3 jours,
02:09:41 - c'est Lascano qui s'impose, le voilà Ollard Lascano qui avait pris le maillot à l'issue de la 1ère étape,
02:09:48 - c'est-à-dire après le prologue de jeudi, vendredi, donc le voilà vainqueur des boucles de la Mayenne,
02:09:53 - 1er espagnol vainqueur des boucles de la Mayenne.
02:09:55 - Patrick on fait le placement de l'étape avec vous.
02:09:57 [Bruits de la foule]