Chaque jour à 19h, Hugo Pouteau et l'équipe Culture de BFMTV vous débriefent l'actualité du festival de Cannes en direct de la Croisette.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:08 Bonsoir à tous, on est sur ce nouveau LiveCAN. Salut Claire !
00:12 Salut Hugo !
00:13 On a fait encore plein de belles choses aujourd'hui, on a fait et vu plein de belles choses.
00:18 On vous montrera des interviews de Virginie Fira, de Lily Rose Depp,
00:21 donc un programme encore assez sympa pour aujourd'hui.
00:25 D'abord on va commencer avec la montée des marches d'hier soir d'Astéroïd City
00:29 avec un parterre de stars hors du commun.
00:31 Oui c'était la montée qu'on attendait cette semaine parce qu'on avait une bonne partie d'Hollywood
00:35 qui débarquait sur la croisette, Tom Hanks, Scarlett Johansson et j'en passe.
00:39 C'était un casting à la Wes Anderson en fait.
00:43 Bryan Cranston aussi, star de Breaking Bad et de Malcolm, la série aussi.
00:47 Tu as une vraie affection pour cette série Malcolm.
00:50 Oui franchement ça a clairement marqué toute une génération.
00:53 Oui complètement, complètement. Moi je suis plus Breaking Bad mais...
00:56 Moi aussi en vrai, mais Malcolm quand même.
00:58 Mais voilà, c'est un acteur qui a traversé plusieurs générations au final,
01:03 d'une certaine façon grâce à ces séries qui sont quand même diamétralement opposées dans la tonalité.
01:08 Il y avait tous bon monde sur le tapis rouge, on attendait ça énormément,
01:13 on attendait ce film énormément et on vous dira tout à l'heure ce qu'on en a pensé.
01:18 On peut même le dire maintenant parce que comme la projection du film a eu lieu hier soir,
01:23 on peut maintenant en parler. Claire, toi tu ne l'avais pas vu à Cannes, tu l'avais vu avant ?
01:27 C'est ça ?
01:29 Oui mais normalement, il ne faut pas trop le dire.
01:31 Mais tu l'as vu à Cannes ?
01:32 Voilà, je l'ai vu avant à Cannes, enfin voilà, je l'ai vu quoi.
01:36 Et alors qu'est-ce que tu en as pensé ?
01:38 Bah écoute, pour dire simplement, je me suis quand même sacrément ennuyée.
01:43 Après j'y allais en connaissant le risque, parce que moi les derniers films de Wes Anderson,
01:48 ils m'ont vraiment laissé sur le côté.
01:51 C'est un esthétisme magnifique, il cadre magnifiquement bien, il y a une lumière magnifique,
01:59 mais alors il n'y a pas vraiment d'histoire.
02:02 Sur le côté ennuyeux, il faut te dire, moi j'ai vu la projection ce matin à 8h30,
02:07 donc 8h30 il est tôt, les gens sortent parfois tard à Cannes,
02:11 mais il y avait quelques personnes quand même qui dormaient dans la salle,
02:15 c'est-à-dire que moi les deux personnes qui m'entouraient, les deux sièges à côté, tout le monde dormait.
02:19 Donc c'était quand même assez particulier.
02:22 C'est quand même risqué de mettre du Wes Anderson en deuxième semaine du festival de Cannes,
02:26 c'est-à-dire non seulement les gens sont fatigués, mais en plus ils sont plus réceptifs à ces films qui s'étirent.
02:33 Parce que ça s'étire, ça s'étire, et moi à titre personnel, je ne sais même pas comment présenter le film et le résumer.
02:40 Oui parce qu'en fait l'histoire n'a pas vraiment de fil, on ne comprend pas vraiment où ça va,
02:47 et je ne sais pas ce que tu en as pensé, mais moi j'ai trouvé que même visuellement,
02:51 esthétiquement par rapport aux autres Wes Anderson, je trouve que c'est quand même un ton en dessous.
02:55 Il y a un côté un peu carton pâte, alors je pense que ça a sumé,
02:59 je pense que ça a sumé parce que, comment le dire simplement,
03:02 en gros c'est une sorte de mise en abyme de la création d'une pièce de théâtre.
03:07 Donc soit admettons que le côté carton pâte soit fait exprès pour dire la pièce de théâtre dans la pièce de théâtre,
03:14 mais c'est vrai que c'est un peu moche.
03:16 Donc c'est une petite déception pour Canne, pour toi en tout cas, pour ton Cannes à toi.
03:21 Ça va être très méchant mais j'en attendais pas grand chose en fait, honnêtement.
03:25 Au moins ça a le mérite d'être clair.
03:28 On va maintenant pouvoir parler du film de Valérie Donzelli avec Virginie Fiera et Melville Poupeau,
03:33 que tu as aussi vu et pour le coup peut-être que ton avis est un peu différent,
03:37 mais on va tout de suite déjà regarder la bande-annonce.
03:40 *Musique*
03:46 Je défoule de lui.
03:48 Eh bien oui, je parle fort parce que je suis heureux et j'ai envie de le crier.
03:53 Il était d'une tendresse infinie.
03:55 Je t'aime.
03:57 J'aime tout.
03:59 Moi aussi.
04:00 C'est plus sage d'attendre un peu.
04:02 A mon âge, moi j'ai plus envie d'être sage.
04:04 T'es sûre que tu vas pas regretter de faire tout ça pour moi ?
04:08 Ah, j'échange la mer contre les forêts.
04:10 Et l'amour.
04:12 Tu te plains de ton mari ?
04:16 Pourquoi tu fais toujours que je me plaigne de toi ?
04:18 Pardon, excusez-moi.
04:19 Pourquoi tu m'as raccrochonnée ?
04:20 J'étais en cours.
04:22 Tu rentres à quelle heure ?
04:23 17h, pourquoi ?
04:24 Il t'appelle tout le temps ton mari.
04:25 Oui, c'est comme ça.
04:27 Ah !
04:28 Bah tu es complètement fou.
04:29 Je te parle mais tu réponds pas.
04:30 J'ai réfléchi et on va rester là pour Noël, c'est beaucoup plus simple.
04:33 T'as besoin de voir des bonnes ?
04:35 On a besoin de voir personne, on est bien tous les deux.
04:38 Je t'ai vécu pour moi.
04:40 Greg s'est arrangé pour me rendre la vie impossible.
04:45 Il vous suivait.
04:47 T'étais où ?
04:52 Je veux que tu répondes à la moindre de mes questions.
04:55 T'étais où ?
04:56 Oh, Blanche, je t'aime tellement.
04:58 Je vous préviens, le chemin va être long.
05:02 Il devrait dire des choses.
05:04 Je vous préviens, le chemin va être long.
05:07 Il devrait dire des choses qui vous font souffrir.
05:10 C'est une guerre.
05:12 Est-ce que ce film a davantage eu tes faveurs ?
05:22 Complètement, franchement, c'est un film où chaque scène est presque un uppercut.
05:26 La thématique, on l'a vu dans la bande-annonce, elle n'est pas forcément évidente d'accès.
05:30 Je dis aux gens, n'ayez pas peur, le film est en salles.
05:33 Aujourd'hui, il faut absolument aller le voir.
05:35 Certes, c'est un film sur des violences conjugales,
05:38 sur une femme qui va se retrouver mariée avec un pervers narcissique
05:41 et qui va se retrouver piégée dans ce quotidien où elle souffre.
05:45 Elle ne peut pas partir de chez elle parce qu'il y a ses enfants,
05:49 il y a sa vie de famille et qu'elle est manipulée.
05:51 Mais c'est tellement bien joué, c'est tellement bien tendu.
05:55 Ce n'est pas un film sociologique, c'est vraiment un thriller.
05:58 On est avec elle, on a envie de la secouer, on a envie de l'aider.
06:02 On souffre avec elle, c'est vraiment un film très vibrant.
06:05 Il n'est pas en compétition, il est à Cannes 1ère.
06:09 Mais Cannes 1ère, ce n'est vraiment pas la section poubelle du fessial de Cannes
06:12 parce que l'année dernière, à Cannes 1ère, il y avait "La nuit du 12",
06:14 le film de Dominique Molle et qui a tout simplement été le grand gagnant
06:18 de la dernière cérémonie des Césars.
06:20 C'est vraiment une sélection de qualité et ce film-là, pour moi,
06:23 c'est vraiment l'un des films que j'ai préférés dans toutes ces sélections cannoises.
06:27 Vous avez la chance de pouvoir le découvrir en salles.
06:29 Allez-y, allez-y, allez-y.
06:31 Tu y vas.
06:32 Je n'ai pas réussi à trouver de place là pour y aller à Cannes,
06:35 mais j'aurai l'occasion d'y aller à Paris quand on reviendra.
06:38 Il y a des cinémas dans le coin, tu peux y aller.
06:40 Je crois qu'il n'y a pas le temps.
06:42 "L'amour et les forêts", c'est aussi un film qui est porté par deux très grands acteurs du cinéma français.
06:46 Oui, Virginie Fiera, elle est incontournable.
06:49 Elle a eu enfin un César à la dernière cérémonie pour "Adieu Paris".
06:54 Meilleure actrice.
06:55 Meilleure actrice, tout à fait, dans un premier rôle.
06:57 Enfin, parce que c'est un peu le "poulidor", comme aurait dit mon grand-père du cinéma.
07:02 Tous les ont nommés au César.
07:04 Ça faisait combien de fois de suite qu'elle était nominée, tu te rappelles ?
07:07 Tout à fait. Elle l'a eu à la sixième fois quand même.
07:09 Et c'est une actrice qui fait un parcours quasiment sans faute.
07:13 Même, j'ai envie de te dire, au lieu d'égrener tous les superbes films dans lesquels elle a été,
07:18 j'ai presque envie de te donner le seul nanar dans lequel elle a été, c'est "Don Juan".
07:22 Est-ce que tu connais ce film, "Don Juan" ?
07:23 Je ne l'ai pas vu.
07:24 Je vous encourage aussi à voir "Don Juan" avec Virginie Fiera et Tara Aïm
07:28 parce que ça, en termes de nanar, c'est vraiment un film qui,
07:32 si on le regarde au second degré, est très très drôle à voir.
07:35 Mais sinon, mise à part ça, sa filmographie, elle est quand même impeccable
07:39 parce que même quand elle va dans du cinéma très grand public,
07:42 ça donne "Vingt ans d'écart", ça donne "Le Grand Bain".
07:46 C'est quand même des comédies qui ont marqué les esprits.
07:49 Donc vraiment, c'est pour moi l'une des plus grandes actrices à l'heure actuelle.
07:54 Donc là, on la retrouve, tu allais dire ?
07:56 Qui va un peu disparaître des écrans dans les mois à venir pour "Un Heureux Événement"
08:01 puisqu'on l'a vu, elle est très très enceinte.
08:04 Mais voilà, là, elle nous dit au revoir avec un très joli film.
08:08 Donc un film qui aborde les violences conjugales, un sujet difficile.
08:13 Elle nous a raconté en interview, parce que tu as pu l'interviewer, c'était hier.
08:16 Exactement, c'était hier.
08:18 Et on va écouter justement ce qu'elle nous dit sur l'importance d'évoquer ces sujets-là.
08:22 Ça ne peut jamais être, je crois, l'ambition première.
08:25 C'est-à-dire que, parce que pour ça, il y a plein d'autres supports.
08:29 Il y a des choses qu'on peut lire, des documentaires et tout ça.
08:31 On ne peut pas se dire "Tiens, je vais faire un film parce qu'on y croit,
08:35 parce qu'il y a quelque chose là-dedans qu'on a l'impression que,
08:37 parce qu'on la comprend, on pourrait transmettre, parce qu'il y a une histoire qu'il y a à raconter".
08:41 Mais le fait que du coup, il y ait ça aussi, oui, c'est majeur pour moi.
08:45 En fait, aussi, c'est parce que je crois que sans représentation des choses,
08:49 on ne peut pas se reconnaître.
08:51 Si c'est dans l'invisibilité, si on n'en parle pas,
08:53 ou si on met ça, ce que ça soit, dans les œuvres, mais ça l'était aussi médiatiquement.
08:58 C'est-à-dire dans l'idée du crime passionnel, dans l'idée de "C'est ça l'amour passionnel,
09:03 il y a de la violence" et tout ça.
09:05 Ou on mettait celle qui recevait la violence comme celui qui la donnait au même endroit,
09:09 comme faisant partie de la spirale infernale de l'amour.
09:13 Non, c'est très récent, en fait, aujourd'hui, qu'on voit ça dans un continuum des violences faites aux femmes
09:18 et qu'on l'extirpe.
09:19 Et que c'est par des représentations, cinématographiques aussi,
09:22 qu'on peut tout d'un coup sortir de l'endroit de l'invisibilité
09:25 et qu'il y ait de reconnaissance possible de ce qu'on est en train de vivre.
09:29 Mais non, c'est vrai que moi, normalement, comme j'adore jouer, j'adore faire 12 milliards de prises.
09:33 Et il m'est arrivé certains moments, où on jouait ces scènes qui étaient très très longues,
09:37 où c'était éprouvant.
09:39 Heureusement que ça l'était quand même, même si nous ne sommes que dans des représentations.
09:42 Heureusement que c'était éprouvant.
09:44 Et quand c'était fini, je me disais "Bon, là, je crois que c'est bon, là."
09:47 J'entendais Valéry qui disait "On la refait ?"
09:49 "Ok, oui, pas de problème, pas de soucis."
09:52 Et moi, j'ai un déni comme ça de la vulnérabilité de l'acteur,
09:56 parce que ce n'est pas une idée qui me plaît tellement.
09:59 L'idée qu'on peut se confondre avec son personnage, ou l'idée de la vulnérabilité.
10:03 Mais il y a des choses que j'ai faites avec Valéry que je n'avais jamais faites sur un autre film.
10:07 Je me souviens d'un moment, je suis allée la voir,
10:09 et je me dis que c'est vraiment un truc des actrices des années 60,
10:12 qui vont voir le metteur en scène en disant "Est-ce que tu me regardes encore ? Est-ce que tu m'aimes ?"
10:15 Je ne fais jamais ce genre de choses.
10:17 Je l'ai fait dans un moment, je me dis "Tiens, en fait, ça raconte une vulnérabilité."
10:20 J'ai été rejoint par notre ami Edouard Bonamour, journaliste culture ABFM TV.
10:27 Salut Hugo, salut à tous. Ça va ?
10:29 Ça va et toi ?
10:30 Très bien, très bien.
10:31 On était ensemble il y a deux jours pour aller à la soirée de The Idol,
10:36 l'événement série à Cannes.
10:38 Quelle galère ! Quelle galère cette soirée quand même.
10:41 C'est comme ça que tu voulais le présenter ou pas ?
10:43 Oui, comme on le disait hier, nous on n'a même pas pu rentrer évidemment,
10:48 mais on n'a non plus pas eu The Weeknd qui devait venir faire des photos
10:51 et potentiellement répondre à nos questions sur le tapis rouge qui était organisé devant la soirée.
10:57 Pourtant The Weeknd, il était bien à l'intérieur,
10:59 ou il y a eu un concert auquel on aurait aimé ?
11:03 Visiblement de dingue, il était avec le groupe Justice,
11:06 et ils ont mixé ensemble, il paraît qu'il a chanté,
11:09 il y avait un décor à l'intérieur qui était dingue,
11:12 il paraît que c'était la soirée du festival où il fallait être,
11:15 mais on est resté dehors.
11:16 Il y avait également Travis Scott ?
11:18 Il y avait aussi Travis Scott, je ne sais pas s'il a fait quelque chose pendant la soirée,
11:21 mais effectivement on l'a vu passer sur le tapis rouge, c'était pas mal aussi.
11:24 Mais il y avait deux, trois rostas quand même,
11:26 c'était assez branché comme soirée, c'était plutôt pas mal.
11:29 Mais non, on est resté dehors.
11:30 Mais bon, tu n'es pas totalement à plaindre non plus,
11:32 puisque tu as pu avoir Lily Rose Depp qui joue évidemment le rôle principal dans la série,
11:37 tu as pu l'avoir en interview aujourd'hui, comment ça s'est passé ?
11:41 Écoute, ça s'est très bien passé,
11:43 alors je l'ai retrouvé, j'ai fait sept minutes d'interview,
11:46 tu sais ce qu'on fait depuis le début du festival,
11:48 ce qu'on appelle les "press junket",
11:49 donc tu n'as vraiment pas beaucoup de temps.
11:51 Tout de suite ce qu'on m'a dit, c'est aucune question,
11:54 ni sur son père, ni sur sa mère,
11:56 pas de question sur la famille, comme ça c'était carré et efficace.
12:00 Ses parents évidemment tous les deux des stars ?
12:02 Ses parents tous les deux des stars,
12:04 ouais, Johnny Depp, Vanessa Paradis, on peut dire que c'est plutôt des stars,
12:07 mais je pense qu'elle en a marre qu'on lui pose toujours des questions.
12:09 C'est bête parce que j'avais une question qui était en plus je trouvais intéressante,
12:11 il paraît que pour le casting de la série "The Idol",
12:14 pour passer le casting, il paraît qu'elle a emprunté des vêtements à sa mère,
12:17 donc je trouvais que c'était intéressant, mais je n'ai pas eu le droit de poser la question.
12:20 Et ouais, écoute, on s'est retrouvé au Carleton, sept minutes d'interview,
12:24 elle avait un peu de retard comme toutes les stars,
12:26 sinon ce n'est pas une star, sinon ce n'est pas drôle.
12:29 Elle avait une petite 45 minutes de retard tranquille.
12:32 Quand même sur une journée.
12:34 Ouais, non, heureusement, ils avaient des madeleines délicieuses au Carleton.
12:39 Et écoute, je l'ai trouvé étonnamment très à l'aise.
12:45 Je sais que tu te fous de ma gueule parce que je lui ai dit qu'on s'était rencontré il y a quelques années,
12:50 parce qu'on a rencontré Lily Rose Depp avec Claire Fleury qui était juste là avant,
12:54 il y a, je ne sais plus, c'est quatre ou cinq ans peut-être, en tout cas pour le film "La danseuse",
12:59 elle partageait l'affiche avec Gaspard Huluel.
13:01 Et donc une vraie amitié est née entre Edward et Rose Depp.
13:05 Cet homme est extrêmement moqueur, il faut que vous le sachiez.
13:08 Pas d'amitié, j'aurais bien aimé, mais non, pas d'amitié,
13:11 mais quand tu la revois, tu places un petit mot, machin et tout.
13:15 C'est vrai que le contraste entre qui elle était il y a quelques années,
13:19 c'était encore une toute jeune fille de mémoire, elle devait avoir peut-être 17 ans, je pense.
13:25 Et là, cette année où elle revient, "The Idol", c'est un rôle quand même, on l'a répété,
13:30 hyper très sexualisé, très physique, où elle est très souvent dénudée.
13:36 Donc c'est vraiment une émancipation pour elle, je trouve.
13:40 Et je l'ai trouvé très, je l'ai trouvé super à l'aise.
13:43 On a fait l'interview en français ?
13:44 Oui.
13:45 Et on va peut-être écouter un extrait.
13:46 Oui, on va tout de suite écouter Lili Roseb justement sur cette question d'accepter un rôle très physique,
13:52 ce qui a une incidence potentiellement ensuite sur la suite de sa carrière.
13:57 On l'écoute.
13:59 Pour moi, non, aucune hésitation, parce que c'est des gens à qui je fais,
14:05 d'abord pour qui j'ai énormément de respect et d'admiration pour leur travail, individuellement et ensemble,
14:11 mais aussi des gens à qui je fais confiance vraiment, et je savais qu'ils allaient m'accompagner dans ce tournage,
14:19 dans cette histoire, dans cette expérience, de manière très familiale.
14:27 J'ai l'impression de travailler avec ma famille, d'être vraiment à côté des gens qui m'aiment, que j'aime,
14:34 qu'on se respecte mutuellement.
14:35 Donc non, pour moi, aucune hésitation.
14:37 Pour moi, ça a été une collaboration à 100%, et il n'y a absolument rien qui m'a été imposé.
14:45 J'ai été pour la première fois inclue dans la création du personnage à ce point.
14:52 Évidemment, il y a toujours des conversations à avoir avec son réalisateur et tout ça, et ses costards,
14:58 mais là, j'ai vraiment l'impression que ça, Améa Bell m'ont donné la place,
15:03 qu'ils avaient envie de savoir mon avis sur des choses, qu'ils avaient envie que je fasse partie de la création de ce personnage,
15:09 qu'on la construise ensemble.
15:11 Et donc, pour ça, je ne comprends pas vraiment la conversation autour des pressions que j'aurais pu subir,
15:19 parce que je n'en ai absolument pas ressenti.
15:21 Parce que, comme Lily Rosedep le laisse entendre, il y a eu un début de polémique sur le tournage de la série.
15:28 En fait, cette série, elle est polémique pour deux raisons.
15:32 La première, c'était au moment du tournage.
15:35 Ce qui s'est passé, c'est que The Weeknd et Sam Levinson, le créateur de Euphoria, ont écrit une histoire, un scénario,
15:42 ils ont eu l'idée tous les deux.
15:44 Ils ont écrit une première version et ils ont donné la réalisation à une réalisatrice qui s'appelle Amy Seymetz,
15:51 je crois, dans mes souvenirs, si je ne me trompe pas,
15:53 qui a réalisé la série Atlanta, qui avait beaucoup fait parler d'elle, qui est une excellente série.
15:58 Ils ont donné la réalisation à cette femme qui a tourné 80% de la première saison de The Idol,
16:05 pour un budget aux alentours de 50 millions de dollars.
16:08 Et en fait, ils se sont aperçus très vite, Sam Levinson et The Weeknd,
16:11 que le point de vue de cette réalisatrice ne correspondait pas à ce qu'ils voulaient délivrer comme message.
16:16 Ils ont tout bonnement viré cette nana et ils ont décidé de reprendre les rênes de cette série
16:25 et d'en faire quelque chose qui ressemblait plus à ce qu'ils voulaient faire.
16:27 À savoir un point de vue peut-être un peu plus masculin.
16:30 C'est ce qu'on a beaucoup dit parce qu'en fait, il y a un long article, une longue enquête de Rolling Stones
16:35 qui est sorti au moment du tournage.
16:37 Donc ça, ça a été la première polémique.
16:39 On a dit en gros que le surcoût de la série, parce que ça a coûté, je crois, à peu près le double de ce que ça avait dû coûter.
16:46 Ça se compte en dizaines de millions de dollars.
16:48 Ils ont quasiment tout refait, paraît-il.
16:51 Ils ont fait que des reshoots de toutes les scènes.
16:54 Et puis il y a eu une deuxième polémique qui est un peu ressortie ici à Cannes.
16:59 À savoir un point de vue très masculin.
17:01 Certaines personnes trouvent que la série fait un petit peu l'apologie du viol.
17:04 Parce que juste pour rappel, en gros, c'est l'histoire de cette pop star que joue Lily Rose Depp.
17:09 Elle est un peu dans un creux de sa carrière parce qu'elle vient de perdre quelqu'un.
17:14 Je ne vais pas tout dévoiler non plus.
17:16 Elle est dans un creux de sa carrière.
17:17 Elle rencontre dans une boîte de nuit, dans une soirée, un gérant, un patron de boîte de nuit, de cette boîte de nuit,
17:22 qui en gros va l'aider à renaître artistiquement.
17:27 Sauf que s'instaure entre eux une espèce de relation toxique.
17:30 Où à la fois, ils l'emmènent plus loin artistiquement.
17:33 Et en même temps, ils profitent un peu d'aller…
17:36 Il y a un côté très sexuel entre eux.
17:38 Un peu Fifty Shades of Grey, mais plus trash.
17:41 Et donc il y a beaucoup de gens, et notamment ici à Cannes,
17:44 qui dénoncent ça en disant…
17:47 C'est ce qu'on appelle le "male gaze".
17:48 C'est vraiment les hommes qui prennent le pouvoir sur les femmes.
17:51 Et les femmes deviennent des femmes-objets qui ne disent rien.
17:54 Il faut attendre de voir, je pense, toute la première saison.
17:57 Nous, pour l'instant, on n'a vu que les deux premiers épisodes.
18:00 Parce que tout n'était pas projeté, même pour la presse, à Cannes.
18:03 Oui, on n'a vu que les deux premiers.
18:05 Il faut se faire une idée sur la totalité des épisodes.
18:08 Mais en tout cas, ces deux polémiques n'ont pas entaché.
18:12 Parce que je pense que c'est "très bien" pour la série.
18:16 Qu'il y ait une polémique comme ça, finalement, c'est un coup de pub qui est génial.
18:20 Je pense qu'ils en profitent, finalement.
18:21 Je ne sais pas s'ils en profitent.
18:22 En tout cas, pour la série, c'est de toute façon un coup de pub.
18:25 Il n'y a rien de mieux que quand on parle de toi, les gens ont forcément envie d'aller voir.
18:29 En plus, avec la hype…
18:31 Quand tu mets Lily-Rose Depp, qui a 7 millions d'abonnés Insta,
18:35 The Weeknd, qui est quand même une popstar incroyable, hyper connue,
18:40 Sam Levinson, qui a fait "Euphoria", tout le monde connaît "Euphoria" aujourd'hui.
18:43 Il y a de toute façon un effet de hype que tu ne peux pas louper.
18:46 En plus, ce coup de projecteur en disant "Il y a un truc un peu polémique, c'est un peu crade,
18:52 mais on ne sait pas trop, il faut que vous fassiez…", c'est un peu un coup de pub.
18:55 Et tu disais, Sam Levinson, Lily-Rose Depp, The Weeknd, des immenses stars
19:00 qui sont aussi elles-mêmes habituées à côtoyer d'autres grandes stars à Hollywood.
19:05 On s'est demandé si c'était une source d'inspiration,
19:08 si c'était inspiré d'une seule personne pour créer le personnage de Jocelyn,
19:13 qui est interprétée par Lily-Rose Depp et qui est une popstar en montante.
19:17 Tu pensais que peut-être ce personnage était inspiré par une personnalité particulière ?
19:22 On sait, d'ailleurs, je vais même être très honnête avec notre communauté qui nous regarde,
19:28 c'est toi qui me l'as appris, que The Weeknd et Sam Levinson avaient rencontré Britney Spears.
19:33 On ne savait pas trop pourquoi, et on s'est rendu compte que c'était plus ou moins
19:37 peut-être une source d'inspiration, en tout cas que c'était librement inspiré de sa vie
19:40 quand Britney Spears a pété un plomb, qu'elle s'est rasé la tête, que machin.
19:44 C'est un peu l'histoire de toutes ces popstars, et surtout ça raconte l'histoire des popstars,
19:49 mais aussi de leur entourage. Donc forcément que Lily-Rose Depp,
19:52 qui est quand même dans le milieu des restas des célébrités de Los Angeles
19:56 depuis sa plus tendre enfance, parce que fille de Johnny Depp et de Vanessa Paradis,
20:01 elle les a forcément côtoyées à un moment ou à un autre, et pareil pour The Weeknd.
20:05 On va écouter justement Lily-Rose Depp sur cette question.
20:08 On a absolument infusé la série avec toutes nos expériences dans ce monde,
20:17 dans Los Angeles, dans le business d'entretien, la mienne, celle d'Abelle, celle de Sam.
20:26 Mais je ne pourrais pas dire que c'est basé sur une personne ou des personnes en particulier.
20:31 Il y a des gens de qui je me suis inspirée, mais plus pour des trucs d'énergie
20:37 et pas pour un truc aussi précis.
20:40 Donc on a pu voir, Edouard, qu'ensuite après la projection,
20:44 tu avais bien préparé toute ton interview avec Lily-Rose Depp,
20:47 ce qui fait entièrement partie de ton boulot.
20:50 Et moi ce matin, je suis allé rencontrer des jeunes lycéens qui sont venus
20:53 avec l'Office Franco-Allemand pour la Jeunesse, qui convient pour la 5e année
20:58 des jeunes lycéens d'Allemagne et de France à venir à Cannes
21:02 pour découvrir le métier de critique de cinéma.
21:05 Il y a des ateliers qui sont organisés tout au long de la semaine
21:08 et j'ai pu assister à l'un d'entre eux ce matin. On regarde ça.
21:11 Alors l'atelier de ce matin consiste dans l'apprentissage express,
21:17 moins de trois heures, d'un entretien avec la réalisatrice d'un court-métrage
21:22 que les élèves, à la fois de lycées français et de lycées allemands, ont découvert hier,
21:26 qui est un film d'animation qui parle de menstruation,
21:28 de découverte du corps de la femme et d'émancipation.
21:31 Alors ce n'est pas une critique, c'est vraiment un entretien.
21:33 C'est-à-dire à partir de leur ressenti, de ce qu'ils ont éprouvé quand ils ont vu le film,
21:37 déconcertés, intéressés, le choix de l'animation, le choix des thématiques.
21:41 C'est essayer comme ça de sortir un tout petit peu leur expérience de spectateur
21:46 pour en faire l'exercice, l'expérience de journaliste.
21:49 C'est-à-dire comment à partir de tout cela, on va structurer une interview.
21:53 Essayer de demander à la réalisatrice quels sont et pourquoi ces choix esthétiques,
21:57 politiques, féministes, pourquoi est-ce qu'elle a voulu faire ce film-là.
22:00 Sachant que l'animation, ça demande énormément de travail, beaucoup de solitude et beaucoup de temps.
22:04 Donc ce sont vraiment des choix qu'il faut affirmer et qu'il faut persévérer pendant un très long temps.
22:08 Donc c'est intéressant, effectivement, qu'à partir de ce qu'ils ont ressenti,
22:11 ils posent ces questions-là à la réalisatrice.
22:13 Ça fait plusieurs années que je fais l'exercice et c'est toujours extrêmement intéressant
22:16 parce qu'après un tout petit temps de timidité, en fait, ils ont plein de choses à dire,
22:20 ils ont ressenti plein de choses, ils ont été vigilants à des trucs que peut-être moi-même n'ai pas vus.
22:24 Donc c'est intéressant. L'idée, ce n'est pas du tout de leur imposer mon carcan ou ma façon de travailler.
22:28 C'est au contraire vraiment de recueillir un maximum de leurs opinions, de leurs émotions.
22:33 Et puis autour de ça, que ça se transforme en questions.
22:36 On a parlé d'un film, d'un court-métrage qu'on a vu hier qui s'appelle "La saison pourpre".
22:42 Je pense qu'en sortant de la salle, on a tous eu un peu le même sentiment.
22:46 C'était un petit peu spécial. On n'a pas tout à fait compris le sens.
22:50 Et puis en fait, à force d'échanger sur les avis, pendant l'heure qu'on vient de passer,
22:56 d'en parler avec les autres, on a commencé à trouver des idées un peu plus précises.
23:01 Les symboles qui pourraient être cachés, la signification du court-métrage qu'on a vu.
23:08 C'est vrai qu'au cinéma, je ne m'attendais pas à autant de recherches, autant de codes peut-être cachés.
23:14 Du coup, c'est très intéressant de voir un peu comment le journaliste prépare ses questions
23:19 avant que nous, on ait l'interview finie avec les réponses.
23:24 - Toi, Edouard, ça se passe comment pour préparer tes interviews ?
23:28 Est-ce que tu as une recette miracle ? Combien de temps ça te prend ?
23:31 Est-ce que c'est variable en fonction des personnalités que tu vas aller voir ?
23:35 - Écoute, pour préparer mes excellentes interviews...
23:39 Non, ça dépend. En fait, il n'y a pas de recette miracle parce que, déjà, un can,
23:46 parfois tu peux avoir 5 minutes comme tu peux avoir 2h30 pour préparer une interview,
23:49 donc tu ne sais pas trop. Je trouve que tu essaies toujours de te poser la question
23:52 tu essaies de réfléchir d'une manière un peu différente, à savoir, tu te dis
23:56 qu'est-ce que tu aimerais évidemment que l'artiste en face de toi te réponde,
23:59 mais après, il y a toujours des manières un peu détournées à trouver
24:03 parce que, comme je disais tout à l'heure, il y a parfois des gens, des artistes
24:06 où on n'a pas le droit de poser telle ou telle question, c'est parfois difficile d'aborder certains sujets,
24:11 donc il faut toujours trouver un petit moyen psychologique, pas de les piéger,
24:17 mais de tourner autour du pot, tu vois, sans les blesser, sans les choquer, sans les bousculer trop.
24:23 Donc, non, il n'y a pas de recette miracle.
24:27 Et tu disais aussi, une des principales difficultés, c'est qu'ici à Cannes,
24:32 il y a énormément de gros stars, il y a aussi énormément de journalistes,
24:36 et donc, en fait, ils doivent faire un nombre incalculable d'interviews,
24:40 donc on a très très peu de temps à chaque fois, donc il faut bien choisir très précisément
24:44 les quelques questions que tu peux poser.
24:47 Quand tu as 7 minutes, tu te rends compte que ça va très très vite.
24:50 Tu vois, nous, ça fait déjà, je ne sais pas, 20 minutes qu'on parle, on ne s'en rend pas compte.
24:53 7 minutes, au début, tu prépares 10 questions, puis en fait, tu te rends compte que tu vas en poser 3.
24:57 En plus, si tu as une personne en face de toi qui est un peu bavarde, alors là, c'est mort.
25:01 Et en plus, tu sais, tu es dans des pièces, dans des chambres d'hôtel,
25:05 où tu as 3, 4, 5 personnes autour de toi.
25:08 Là, tout à l'heure, j'avais une personne un peu dans un angle décalé de Lily Rosedale
25:13 qui me faisait 3 minutes, ensuite qui me faisait 2 minutes, qui me faisait 1 minute,
25:17 et puis ensuite qui me fait "on arrête, on arrête, on arrête".
25:20 Donc, tu es un peu en stress, quoi. Avec les spots, en plus, il fait 52 degrés,
25:24 donc tu es bien, tu es à l'aise, tu es tranquille.
25:26 - On dit aussi souvent que, en fait, généralement, les actrices et les acteurs
25:29 ne sont pas particulièrement fans de ces moments qui sont assez éprouvants pour eux,
25:33 parce que c'est très long, en fait, on reste des heures entières,
25:35 et ils racontent généralement la même chose, parce qu'on leur pose souvent des questions
25:39 en rapport avec le film, il y en a très peu, donc ça revient souvent, ils se répètent.
25:42 Mais à Cannes, il y a la recette miracle pour pouvoir se reposer.
25:48 - Ah, très bonne transition. Excellent.
25:52 - On a notre journaliste Candice Mahou qui est allée à la suite Sandra,
25:57 c'est une suite qui accueille des marques qui présentent leurs produits
26:00 aux différentes personnalités qui peuvent passer sur la croisette,
26:04 et elle a notamment découvert un caisson un peu particulier pour pouvoir se reposer,
26:10 c'est assez étonnant, on vous laisse regarder ça.
26:14 - La technologie est très simple, c'est la combinaison de la pression et la respiration,
26:18 90% d'oxygène pur, et quand ces deux choses se combinent,
26:23 l'oxygène est effondré dans toutes les cellules du corps.
26:27 Donc c'est très naturel, ce n'est pas même nouveau, c'est une chose ancienne,
26:32 mais c'est encore récemment sorti, parce que des recherches se font,
26:36 et c'est un outil de repos très beau et géant qui sort en ce moment.
26:45 - Le soleil commence tout doucement à baisser derrière nous.
26:50 - On est bien là, non ? - On est bien. Claire avait un peu froid.
26:53 - Il y a une vue de... Ouais, mais Claire, elle se plaint.
26:55 - Regarde, si on se décale, regarde. C'est pas beau, ça ? C'est génial.
27:00 - C'est la magie du festival. Festival qui continue demain,
27:03 et encore une fois, on a plein de très belles choses de prévues,
27:06 dont une rencontre avec une immense star du cinéma, un immense réalisateur.
27:12 - Quentin Tarantino. Quentin Tarantino qui sera à Cannes,
27:15 qui est venu plusieurs fois à Cannes, il est venu la dernière fois
27:17 avec "Once upon a time in Hollywood", où il y avait quand même Brad Pitt et Eddie Caprio.
27:21 Là, il revient demain pour faire une masterclass, présenter aussi un petit film,
27:26 visiblement, on en saura un peu plus demain, mais on va se pointer là-bas,
27:31 pour tous les cinéphiles, enfin, en tout cas, je dis ça, non,
27:34 il y a peut-être des cinéphiles qui n'aiment pas Quentin Tarantino,
27:36 mais moi, ça fait partie des cinéastes qui m'ont marqué à plusieurs reprises,
27:40 donc j'avoue que demain, c'est une grosse excitation pour moi de le rencontrer, de le voir.
27:44 - C'est quoi le Tarantino qui t'a le plus marqué ?
27:46 - Je dirais, moi, mon choc de cinéma, parce que peut-être que c'est un des premiers
27:51 que j'ai vus au cinéma, ce serait "Kill Bill", première partie, volume 1.
27:55 Ouais, l'esthétique, l'histoire, tous les personnages hauts en couleurs,
28:01 les scènes de dingue, j'adore cette histoire de revanche, pour moi, c'est génial.
28:06 Après, je trouve que tous les Tarantino ont quand même des qualités folles.
28:09 - Tarantino qui a eu beaucoup de succès à Cannes, puisqu'il a remporté
28:12 la Palme d'Or avec "Pulp Fiction".
28:14 - "Pulp Fiction", ouais, en 94, si je ne me trompe pas.
28:18 - Euh...
28:19 - Attention !
28:20 - On me demande si ce n'est pas l'anniversaire des 30 ans.
28:22 - Je crois que c'était le plus jeune cinéaste à recevoir la Palme d'Or, c'était lui, peut-être.
28:27 Je vois clair qu'il me fait des signes, ce n'est pas lui.
28:29 Bon, ben voilà, donc ce n'est pas lui.
28:31 - "Palme d'Or" avec "Pulp Fiction".
28:33 - C'était un des plus jeunes, en tout cas.
28:34 Mais ouais, "Palme d'Or" avec "Pulp Fiction", ouais.
28:36 - En tout cas, on aura donc... 94, "Pulp Fiction".
28:40 Donc tu avais raison.
28:41 - J'avais raison, tu vois ? Je suis assez content, j'avais au moins un truc de bon, quoi.
28:44 - La classe.
28:46 On verra donc Quentin Tarantino demain, on vous débriefera tout ce qui s'est passé
28:49 pendant cette conférence, mais aussi toute l'actualité à Cannes,
28:52 tout ce qu'on aura pu filmer.
28:54 On se retrouve dès demain, Edouard ?
28:56 - On se retrouve demain avec plaisir.
28:58 - Bonne soirée. On se retrouve donc demain à 19h en live.
29:01 A toute, salut !