Les 4 vérités - Thomas Ménagé

  • l’année dernière
Chroniqueur : Thomas Sotto


Thomas Sotto reçoit Thomas Ménagé, député du Loiret et porte-parole du Rassemblement national, dans Les 4 vérités.

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Transcript
00:00 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Thomas Ménager.
00:04 Bonjour Thomas Souto.
00:05 Peut-être un petit mot sur ce que vient de dire Axel Lotardi, il faut pousser BYD à
00:08 installer ses usines électriques en France ou pas ?
00:09 Bien entendu, ça va créer des emplois, il faut bien entendu attirer des investissements
00:13 étrangers sur notre sol, mais des investissements créateurs d'emplois.
00:15 Ce qu'on peut regretter aujourd'hui, c'est qu'on indique qu'on est leader en Europe
00:20 pour attirer des investissements étrangers, mais il crée très peu d'emplois, c'est
00:22 souvent des emplois en recherche et développement.
00:23 Et puis il y a autant d'emplois qui se ferment, moi je le vois sur mon territoire, 170 emplois
00:27 fermés, supprimés dans les prochains mois chez Hutchinson sur mon territoire.
00:31 Bon, l'actualité du week-end, ce sont ces 3 morts, encore 3 morts lors d'un règlement
00:35 de comptes à Marseille, ça s'est fait à la Kalachnikov sur fonds de trafic de drogue.
00:39 Au-delà des postures, au-delà des yakas, au-delà des faucons, que faire pour stopper
00:43 ce carnage Thomas Ménager ?
00:44 Malheureusement Emmanuel Macron avait proposé un grand plan, Marseille en grand, la réalité
00:48 c'est que c'est Marseille en sang, que le plan n'a pas marché parce qu'il y a eu
00:51 des milliards de déversés mais qui n'ont pas été orientés en matière de sécurité.
00:54 Mais pourtant il y a des moyens qui sont mis, des moyens policiers, des moyens pour la justice.
00:58 Bien sûr il y a des moyens policiers supplémentaires mais il doit y avoir un plan général, global.
01:02 Et qu'est-ce qu'on met dedans ?
01:03 Il faut bien entendu axer aussi sur les douanes puisqu'il y a un certain nombre de trafic
01:08 de drogue et de trafic d'armes qui passent par le Marne ou Marseille, il y a de la liberté
01:12 de circulation avec l'absence de contrôle aux frontières qu'il faudrait aussi muscler
01:16 et puis globalement si vous avez des policiers qui arrêtent des délinquants mais derrière
01:20 qu'ils sont relâchés, il suffit d'échanger avec les policiers à Marseille et partout
01:22 en France s'il n'y a pas une politique de fermeté et de mettre fin au laxisme, nous
01:27 nous demandons des peines courtes dès les premiers actes de délinquance pour permettre
01:31 d'envoyer un signal très fort et d'éviter surtout que la peur, permettre que la peur
01:35 change de camp parce qu'à Marseille en fait les gens ont peur maintenant de se balader,
01:38 de se prendre une balle perdue comme ça avait été le cas de ce malheureux retraité qui
01:40 en prenant son café avait été tué lors d'un règlement de compte.
01:43 Ça c'était il y a quelques semaines, la grande faiblesse c'est la justice aujourd'hui ?
01:45 Oui je pense que c'est le maillon faible avec un ministre qui dans tous les cas a commencé
01:50 en se faisant applaudir en prison et a une vision en étant du côté plus des voyous
01:55 que des victimes, plus du côté de ceux qui sont des délinquants que ceux qui travaillent
01:59 et qui veulent vivre en sécurité en France et ce que nous nous défendons.
02:01 Ça veut dire qu'il faut investir massivement dans les prisons parce qu'elles sont saturées
02:04 nos prisons ? Bien sûr et elles sont surtout remplies
02:06 avec 25% de personnes étrangères donc il faut bien entendu créer des places de prison
02:09 supplémentaires, on a toujours soutenu peu importe les gouvernements qui souhaitaient
02:12 le faire mais dans les faits on n'a pas eu de place supplémentaire créée et il faudrait
02:16 aussi expulser tous les délinquants étrangers et travailler avec les pays étrangers.
02:20 Mais expulser avant d'avoir purgé leur peine ?
02:22 Avant ou la double peine, il y a les deux qui sont possibles, l'idéalement c'est
02:25 qu'ils purgent leur peine dans leur pays d'origine puisqu'en fait ils coûtent de
02:29 l'argent aux français, c'est des impôts qu'ils payent des personnes qui n'ont rien
02:32 à faire sur notre sol et surtout on devrait éviter qu'ils puissent commettre ces méfaits
02:37 et ces actes de délinquance en France et les expulser dès qu'ils sont sous couvert
02:39 notamment de QTF.
02:40 La double peine, obligation de quitter le territoire français en QTF, ça fait partie
02:44 des propositions faites par votre ancienne famille politique, les républicains sur le
02:49 volet immigration.
02:50 C'était ce week-end, deux propositions de loi qui permettent notamment de modifier
02:52 la constitution pour permettre la tenue d'un référendum sur les questions migratoires,
02:56 des quotas validés chaque année par le Parlement qui prévoit de transformer l'aide médicale
03:00 d'État en une aide médicale d'urgence qui serait plus restrictive, le retour de
03:04 la double peine dont on a parlé, de rendre obligatoire les tests osseux sur les mineurs
03:07 isolés.
03:08 Ça ne vous donne pas envie de retourner avec eux ?
03:09 Je leur demande surtout de payer des royalties à Marine Le Pen, il faut vraiment payer les
03:14 droits d'auteur parce que c'est incroyable, c'est un copier-coller quasi mot pour mot
03:18 des propositions de Marine Le Pen.
03:19 C'est-à-dire qu'en campagne, les républicains pendant la présidentielle disaient que Marine
03:22 Le Pen n'était pas crédible mais là, ils ont fait un copier-coller.
03:25 Donc après, oui, c'est mon ancienne famille politique et c'est la raison pour laquelle
03:28 je les avais quittés.
03:29 C'est parce qu'on nous promettait le car share et comme l'a dit Valérie Pécresse,
03:32 le car share était resté à la cave.
03:33 On a des républicains qui gonflent les muscles en campagne mais qui se dégonflent totalement
03:37 à chaque fois qu'ils sont au pouvoir.
03:38 Là, ces deux propositions de loi, vous pourriez les voter au RN ?
03:40 Oui, nous allons regarder.
03:41 Alors, on est dans la communication des annonces du JDD hier mais c'est un copier-coller.
03:46 Donc bien entendu, nous, on n'a qu'une seule boussole, c'est l'intérêt général,
03:48 l'intérêt des Français.
03:49 On n'est pas comme eux.
03:50 Marine Le Pen en 2018 avait déposé sa proposition de référendum, elle l'a défendue en 2022,
03:53 ils l'ont critiqué.
03:54 Nous, si ça va dans le sens de l'intérêt général, peu importe d'où ça vient, que
03:57 ça vienne des républicains, on le soutiendra.
03:59 On va voir mais ce qui est certain, c'est qu'il manque quand même un étage à la
04:03 fusée, c'est la question de la priorité nationale et ils ne vont pas au bout de leur
04:05 raisonnement.
04:06 Aujourd'hui, globalement, le RN et l'R c'est pareil, c'est la même chose ?
04:09 C'est à eux qu'il faut demander.
04:11 Non, ce n'est pas globalement la même chose parce qu'eux, ils ne veulent pas, ils n'ont
04:14 pas la réelle volonté politique.
04:15 Ils ont des paroles en campagne mais ils n'ont pas les actes quand ils sont au pouvoir.
04:18 Là, ces deux propositions-là sont des actes.
04:20 Oui, mais vous savez très bien qu'ils ne sont pas aux manettes.
04:23 Ils représentent 5% aujourd'hui de la population.
04:26 Aujourd'hui, ceux qui seront aux manettes et ceux que les Français plébiscitent en
04:30 matière d'immigration, c'est le Rassemblement national et nous, on n'aura pas la main qui
04:33 tremblera si on arrive au pouvoir en 2027.
04:35 On va m'aménager.
04:36 La semaine dernière, un petit neveu de Brigitte Macron a été agressé devant la chocolaterie
04:39 familiale à Amiens et tout de suite, sans ambiguïté, Marine Le Pen s'est dit horrifiée
04:43 par ce qui s'est passé.
04:44 Il y a eu l'agression également contre le maire de Saint-Brévin, incendie de sa voiture
04:47 et de la façade de sa maison.
04:48 N'est-il pas de la responsabilité des politiques, de votre responsabilité à vous tous, d'appeler
04:53 tout le monde au calme et parfois de se calmer eux-mêmes ?
04:56 Bien entendu, oui.
04:57 On doit tous, collectivement, avoir un appel à l'apaisement, au fait qu'on peut, bien
05:02 entendu, manifester son mécontentement vis-à-vis du gouvernement, vis-à-vis des
05:05 décisions qui sont prises, mais le faire dans le respect de la déprocratie, dans le
05:07 respect du calme.
05:08 Marine Le Pen l'a dénoncé.
05:09 Nous avons dénoncé toutes les violences.
05:11 Il y a eu un climat de violence pendant la réforme des retraites.
05:13 Nous l'avons dénoncé frontalement, cette réforme.
05:14 Mais nous avons toujours dénoncé, notamment, la France insoumise, qui a eu une ambiguïté
05:19 vis-à-vis des violences, qui a attisé la haine, les mécontentements.
05:23 Et aujourd'hui, nous, nous souhaitons qu'il y ait des réformes qui se fassent en France,
05:27 qu'Emmanuel Macron laisse sa place en 2027, mais ça se passera par les urnes.
05:29 Vous dénoncez toutes les formes de violences.
05:31 Alors que faisiez-vous il y a moins de dix jours dans une manifestation contre le maire
05:33 de Montargis, Benoît Dijon, défilant derrière une pancarte sur laquelle on pouvait dire
05:37 « Dijon, exécution », qui plus est, pancarte tenue par des enfants.
05:42 Alors c'était une manifestation pour la fermeture du Cercle Pasteur, qui est une association
05:46 de gymnastiques qui a plus de 100 ans sur notre territoire.
05:48 Moi, j'étais tout devant la manifestation.
05:50 Je tenais une banderole avec marqué « Non à la fermeture du Cercle Pasteur ».
05:53 Et c'est moi, en tant que député, qui au bout de dix minutes, quand je me suis retourné
05:56 parce que je n'ai pas des yeux derrière la tête, ai demandé que…
05:59 Vous avez entendu des manifestants qui prenaient ce slogan ?
06:01 Non, il n'y avait pas ce slogan dans les appels à l'oral.
06:05 C'était juste un panneau avec marqué « Dijon = exécution, exécution du Cercle Pasteur ».
06:09 Mais malgré l'ambiguïté, moi j'ai été intransigeant vis-à-vis des organisateurs
06:12 qui l'ont indiqué dans l'ensemble des articles de presse.
06:14 J'ai demandé à ce que ça soit retiré, même si eux ne voulaient pas envoyer ce message.
06:18 C'était une manifestation pacifique.
06:20 Mais comme l'ambiguïté peut créer le trouble, j'ai apporté mon soutien au maire de Montargis
06:25 en lui indiquant que l'ambiguïté n'était pas tolérable.
06:27 C'est la raison pour laquelle j'avais demandé le retrait de ce panneau.
06:29 Violence encore.
06:29 Est-ce qu'il faut dissoudre le GUD, groupuscule d'ultra-droite et ultra-violent ?
06:33 Les liens entre le Rassemblement National et Frédéric Châtillon,
06:36 est-ce que ça vous inquiète, vous, par exemple ?
06:37 Moi, qu'il y ait aujourd'hui des groupuscules d'extrême-gauche et d'extrême-droite,
06:41 tout autant qui sévissent en France, dès la fin de l'année dernière,
06:44 Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy avaient demandé à la Première Ministre
06:47 de dissoudre tous les groupuscules d'extrême-droite et d'extrême-gauche.
06:50 Qui s'y répond ?
06:50 Donc qui comprit le GUD ?
06:51 Mais alors le GUD s'y répond, bien entendu, aux critères.
06:53 Moi, je ne suis pas juge et je ne connais pas l'ensemble des critères,
06:56 mais oui, le GUD, au vu de son histoire…
06:58 Vous connaissez le GUD quand même ?
06:58 Au vu de son histoire, au vu de ce qu'il représente…
07:00 On sait qu'il n'en participe pas à la manifestation du ciné dans les rues de Paris,
07:02 avec les cagoules, avec les croix celtiques.
07:03 Au vu de ce qu'il représente…
07:04 Est-ce que ça justifie une dissolution ?
07:06 Bien entendu, au vu de ce qu'il représente, vraisemblablement, il doit être dissous.
07:09 Et il n'a rien à faire dans notre pays puisqu'il appelle à des actes violents
07:12 et des comportements qui ne sont pas conformes à ce que nous, nous portons au RN.
07:15 Vous savez, le GUD, pour la petite histoire, a été créé en réaction notamment au FN,
07:19 qui avait dit, Jean-Marie Le Pen, qu'il faudrait que ça se fasse dans les urnes,
07:22 par la démocratie et non par la violence.
07:24 Et donc, il s'est construit en opposition au RN.
07:27 Sauf que Frédéric Châtillon a une société qui s'appelle e-Politik,
07:30 qui travaille encore avec le RN.
07:32 Marine Le Pen a été très claire, elle veut que ça se termine.
07:34 Jordan Bardella, le président du RN, est un peu moins précis là-dessus.
07:37 Est-ce qu'il faut couper tout lien avec cette société e-Politik,
07:39 qui fait de la communication, et le RN ?
07:41 Comme vous l'avez dit, Marine Le Pen a été très claire,
07:43 l'ensemble des dirigeants ont été très clairs.
07:44 Oui, mais la décision n'a pas été prise.
07:46 On a découvert que des actionnaires minoritaires
07:48 d'un prestataire de service du RN avaient de tels liens.
07:51 Marine Le Pen et Jordan Bardella ont indiqué que si ces liens étaient avérés, confirmés,
07:57 il y aurait des décisions qui seraient prises de la part du RN.
07:59 Mais ce que j'en aimerais, ce serait que l'ensemble des actionnaires minoritaires
08:02 de l'ensemble des prestataires de service des autres partis politiques
08:05 puissent être autant passés au crible que ceux du RN.
08:07 Mais nous, nous sommes sans ambiguïté.
08:09 Thomas Ménager, s'il vote, à l'IEU, qui n'est pas empêché pour des questions de procédure,
08:13 est-ce que le RN votera la proposition de loi du groupe Lyot
08:15 qui vise à abroger la réforme des retraites le 8 juin ?
08:18 Oui, vous savez, nous on n'a qu'une boussole, c'est l'intérêt des Français.
08:20 On ne veut pas que les Français travaillent jusqu'à 64 ans.
08:22 On a toujours dit que cette réforme était injuste.
08:23 Si on a la possibilité de l'abroger, on le fera.
08:25 Mais moi, ce qui m'étonne, c'est le comportement quasi antidémocratique,
08:28 la relation qu'a la Macronie avec la démocratie.
08:31 On nous a sortis le 44-3, le 47-1, le 49-3, là on nous sort l'article 40.
08:36 Alors c'est bien, ça permet de découvrir la Constitution avec la Macronie.
08:39 Mais c'est surtout pourquoi ils font ça ?
08:40 Pourquoi ils invoquent cette risquabilité, Thomas Soto ?
08:43 C'est parce qu'ils savent très bien qu'ils vont perdre le vote.
08:45 Ils savent très bien que les Français sont opposés à cette réforme.
08:47 Ce serait un problème démocratique qu'il n'y ait pas de vote,
08:49 cette proposition de loi, pour vous ?
08:50 Ça serait un énième problème démocratique.
08:52 Nous, on avait appelé à ce qu'il y ait un vote sur une réforme aussi importante
08:54 au moment des débats sur le texte principal, sur les réformes qui avaient été proposées.
08:58 Et là, si on nous empêche par des subterfuges,
09:00 par des détournements de la Constitution, de procéder à ce vote,
09:03 oui, ça serait inquiétant que la Macronie, pour se sauver un petit peu,
09:08 utilise des subterfuges qui ne sont pas dignes d'une démocratie telle que la nôtre.
09:11 Est-ce que vous déposerez une nouvelle motion de censure contre le gouvernement ?
09:14 Ça, nous verrons.
09:14 Nous verrons, vous savez, des motions de censure qui,
09:16 si on n'a pas la certitude, la possibilité qu'elles puissent aboutir,
09:19 on n'est pas, nous, dans la sur-enchaire ou dans la sur-communication.
09:22 S'il y en a une, dans tous les cas, on la votera.
09:23 Parce que oui, dans tous les cas, on n'a jamais changé de ligne.
09:26 Aujourd'hui, on n'a pas confiance dans ce gouvernement.
09:28 Et ce n'est pas nous, c'est les Français qui demandent depuis des mois
09:31 à ce qu'Elisabeth Bonne laisse la place.
09:32 Quelques mots pour finir dans la situation internationale.
09:34 Est-ce que, Thomas Ménager, la France est dans son rôle
09:36 quand elle prête un avion de la République pour permettre à Volodymyr Zelenskyy,
09:40 le président ukrainien, de se rendre d'abord au sommet de la Ligue arabe à Djedda,
09:42 en Arabie saoudite, puis au G7 à Hiroshima, ce week-end ?
09:45 Ce qui est certain, c'est que les conditions de sécurité et l'armée,
09:48 la flotte militaire ukrainienne ne permettait pas en capacité de le faire.
09:52 Donc, on a toujours dit qu'il fallait apporter un soutien humanitaire,
09:55 logistique à Volodymyr Zelenskyy.
09:57 Après, je peux comprendre que ça ait pu émouvoir le fait qu'il y ait
10:00 une République française.
10:01 On aurait peut-être préféré un avion français non floqué,
10:04 parce que c'est une question de souveraineté.
10:06 Il devrait, et je l'espère qu'il pourra le faire un jour,
10:08 voler avec un avion aux couleurs de l'Ukraine.
10:10 À Djedda, on a vu Bachar el-Assad faire son retour sur la scène diplomatique.
10:13 Est-ce qu'il faut renouer avec lui ?
10:15 Est-ce que la France doit renouer avec le président syrien ?
10:18 C'est un sujet très compliqué, bien entendu.
10:19 Il faut qu'on ait toujours une position qui soit équilibrée
10:22 dans l'intérêt des Français dans la matière.
10:24 De la même manière que vis-à-vis de la Russie, il faut qu'il y ait des sanctions.
10:27 Il faut qu'on puisse avoir un rôle sur la scène internationale.
10:30 Il faut garder le fil de contact ?
10:32 Je pense que dans tous les cas, comme avec Vladimir Poutine,
10:34 même si on l'a toujours condamné, et le président de la République,
10:36 Emmanuel Macron, a toujours une position équilibrée.
10:38 Si on veut aller vers la paix, si on veut permettre qu'à l'international,
10:43 la voix de la France puisse peser, qu'on puisse vivre en paix
10:47 dans le monde et avant tout aussi protéger les intérêts des Français,
10:50 il faut qu'on tienne des contacts par ici.
10:52 Parler à Poutine et parler à Bashar.
10:54 Mais aussi avec une grande fermeté.
10:56 C'est-à-dire de pouvoir dire des messages.
10:57 Vous savez, on peut très bien avoir des contacts.
10:59 Et la diplomatie, c'est ça, c'est d'avoir des contacts avec ceux
11:02 dont on peut aussi dénoncer les agissements, les comportements.
11:06 Et c'est le cas pour Bashar al-Assad, et c'est le cas aussi pour Vladimir Poutine aujourd'hui.
11:09 Merci Thomas Ménager, de Venant les Quatre Biais.