Chroniqueur : Thomas Sotto
Thomas Sotto reçoit Anne Hidalgo, maire PS de Paris, dans Les 4 vérités.
Thomas Sotto reçoit Anne Hidalgo, maire PS de Paris, dans Les 4 vérités.
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00:00 [Générique]
00:03 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Anne Hidalgo.
00:05 Merci à vous Thomas Sotin.
00:06 Merci d'avoir accepté notre invitation car vous parlez très peu, alors autant vous dire qu'on a beaucoup, beaucoup de sujets à voir ensemble.
00:11 Et on va commencer par celui qui nous concerne tous, ce sont les retraites évidemment.
00:14 Cette réforme des retraites voulue par le gouvernement, selon vous elle est quoi ?
00:17 Elle est à garder, elle est à modifier, elle est à jeter ?
00:20 À jeter, c'est une réforme injuste et injustifiée.
00:24 Injuste parce qu'elle va mettre encore en difficulté les femmes.
00:28 Cette semaine, on l'a vu, les femmes vont être franchement bénéficiaires de ce qui n'est pas une réforme, c'est une régression.
00:37 Injuste aussi parce qu'on continue à ne pas prendre en compte la pénibilité, les métiers difficiles.
00:43 Par exemple, je pense aux égouttiers.
00:46 À Paris, nous avons beaucoup d'égouttiers.
00:48 Leur retraite est à 52 ans.
00:50 Descendez dans les égouts tous les jours, vous verrez.
00:52 Vous verrez si deux ans de plus c'est rien, c'est juste un petit décalage.
00:56 Donc vous demandez leur retraite de cette réforme ?
00:58 Moi je demande qu'on… et d'ailleurs le COR lui-même, qui est le conseil d'orientation des retraites, a contredit la Première Ministre.
01:07 On lui fait dire un peu ce qu'on veut au COR.
01:09 Le patron du COR a dit les choses très clairement.
01:12 Il n'y a pas une situation aujourd'hui de mise en danger du système.
01:17 Il faut un système qui soit juste, il faut bien sûr revoir notre système régulièrement.
01:22 Mais moi je suis pour d'abord la retraite à 62 ans, la prise en compte de la pénibilité.
01:28 La prise en compte de la pénibilité, parce que ça c'est quand même l'œuvre d'Emmanuel Macron.
01:32 C'est lui qui avait supprimé…
01:34 Il était revenu sur certains critères de pénibilité.
01:36 Oui, et quand même des critères qui font que quand vous travaillez au bruit, sur des vibrations,
01:43 qui sont quand même des travaux très très difficiles, vous n'aviez plus du tout de possibilité de partir plus tôt.
01:49 Donc il faut vraiment revenir là-dessus.
01:51 C'est totalement injuste.
01:52 D'ailleurs les Français le disent massivement puisqu'ils sont contre cela.
01:55 C'est très impopulaire, mais est-ce qu'il faut gouverner avec les sondages finalement ?
01:57 Oh non, moi je ne considère pas que les sondages doivent être ce qui nous guide dans la gestion.
02:04 Mais quand même, l'opinion est là.
02:06 Vous avez un front syndical, ce qui ne s'était pas vu depuis très très longtemps.
02:10 Vous avez des gens, et regardez la situation concrète des gens.
02:14 Vous savez, il n'y a pas besoin de sondage.
02:16 Il faut aussi de voir ce que produirait cette régression, appelée une réforme, pour les femmes
02:21 ou pour des personnes qui sont dans des métiers très difficiles.
02:26 On sait aussi que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays ne progresse pas.
02:32 Elle n'est pas du tout au niveau de la Suède ou de notre pays.
02:35 Concrètement, Alibaba, Fabien Roussel, le communiste, il appelle les maires à fermer symboliquement leur mairie
02:39 le 31 janvier, le prochain jour de mobilisation à l'appel des syndicats.
02:42 Est-ce que vous allez le faire vous ?
02:43 Moi, je réponds à son appel. Il dit des mairies solidaires.
02:47 Bien sûr, il y a des services publics qui doivent continuer. Je pense à l'État civil.
02:51 Mais l'hôtel de ville de Paris sera mairie solidaire le 31, en solidarité avec le mouvement social.
02:58 La situation est beaucoup trop grave.
03:00 Vous savez, le système des retraites, c'est vraiment un acquis.
03:03 Un acquis de l'après-guerre, un acquis du Conseil national de la résistance.
03:08 Et cet acquis, pourquoi ? Parce que nos aînés, ceux qui ont inventé cette protection-là, se sont dit,
03:14 c'était une des leçons qu'ils ont tirées de la Deuxième Guerre mondiale,
03:18 s'il n'y a pas de la solidarité, de l'égalité, de la protection sociale,
03:23 alors on construit des sociétés trop violentes.
03:26 On a compris votre position très opposée à cette réforme des retraites.
03:29 Autre bras de fer dans un registre très différent entre le Qatar, le propriétaire du Paris Saint-Germain,
03:34 et vous, ils veulent racheter le Parc des Princes.
03:36 Une fois pour toutes, le parc est-il à vendre ?
03:38 Non, le parc n'est pas à vendre.
03:40 Quel que soit le prix offert ?
03:42 Vous savez, moi je n'avais pas fermé complètement cette hypothèse, soyons honnêtes.
03:47 D'abord parce que je voulais voir ce que ça signifiait pour les Parisiens.
03:51 Est-ce qu'il y avait à la clé des moyens supplémentaires qui nous permettraient, par exemple,
03:56 de mieux faire vivre les petits clubs parisiens ?
03:59 Donc je suis quelqu'un de pragmatique, j'ai regardé.
04:02 Je comprends bien sûr l'économie d'un club de ce niveau-là,
04:08 dans laquelle la propriété du stade fait partie de l'équation économique,
04:13 tout ça je l'entends, mais le parc n'est pas à vendre.
04:16 Fermement, définitivement ?
04:17 Définitivement.
04:18 En revanche, bien sûr qu'avec mon club, puisque c'est mon club, le Paris Saint-Germain,
04:23 et son président, nous avons à nous parler et à travailler.
04:26 Et si le Qatar vous dit c'est ça où on s'en va, vous prenez le risque ?
04:29 Vous savez, je crois qu'il n'y a pas beaucoup de plan B.
04:32 Mais il faut qu'on y suit.
04:33 Le stade de France, la concession à Riche ?
04:35 Il paraît qu'Emmanuel Macron verrait d'un bon oeil que le PSG est au stade de France.
04:37 Oui, je lui souhaite bon courage pour vendre le stade de France.
04:40 Ce n'est pas une hypothèse dans vos discussions avec le Qatar, il ne vous parle pas de ça ?
04:43 C'est une hypothèse qui est souvent évoquée dans les médias,
04:47 mais je pense que ce n'est pas une hypothèse raisonnable.
04:50 D'abord parce que le stade de France accueille au-delà, je dirais,
04:53 de ce qu'il pourrait accueillir comme compétition liée à un club,
04:56 doit accueillir aussi des compétitions de rugby.
04:59 Vous n'êtes pas inquiète, le PSG va rester au parc ?
05:01 Ce n'est pas de l'inquiétude ou pas de l'inquiétude, je pense qu'il faut sortir de cette situation.
05:06 Moi j'aime ce club, j'ai envie que mon équipe, que le Paris Saint-Germain, puisse prospérer.
05:12 S'il y a des travaux à faire dans le parc, il faut les faire,
05:16 et j'accompagnerai du mieux que je peux ces travaux-là,
05:19 parce que je tiens à cette équipe et à sa performance.
05:22 Mais pour le reste, c'est de la discussion qu'on doit avoir de façon raisonnable,
05:27 entre gens raisonnables.
05:28 On va rester dans le sport et l'argent, les JO de 2024, ça approche, mine de rien.
05:32 Est-ce que Paris, dont on dit souvent qu'elle est un vaste chantier permanent, sera prête ?
05:36 Oui, Paris sera prête.
05:37 Vous savez, d'abord parce qu'il n'y avait pas beaucoup de chantiers liés aux JO,
05:41 5% simplement des infrastructures à construire,
05:45 et pour l'essentiel d'ailleurs en Seine-Saint-Denis.
05:47 J'ai voulu que l'impact principal des JO se fasse notamment en Seine-Saint-Denis,
05:52 le village olympique, la piscine, tout ça va être prêt.
05:56 D'ailleurs, je veux vraiment remercier les équipes qui travaillent au sein de la Solidéo,
06:01 qui est la structure publique, on a un directeur général absolument extraordinaire,
06:06 en temps, en heure et dans les budgets.
06:09 Sauf qu'il y a beaucoup de chantiers qui sont encore en cours,
06:11 et vous faites partie de ceux qui se sont indignés, à juste titre,
06:13 des conditions de travail des ouvriers de la Coupe du Monde au Qatar.
06:16 Sauf que chez nous, ça existe aussi.
06:17 Alors c'est plus discret, il n'y a pas de mort, on va dire les choses,
06:20 il ne faut pas comparer ce qui n'est pas comparable.
06:21 N'empêche, des grandes entreprises du BTP qui travaillent pour ces JO de Paris 2024
06:25 passent par des sous-traitants pour cacher un recours au travail en noir, au travail clandestin.
06:30 Est-ce que tout le monde va continuer à faire semblant de ne pas le voir ?
06:33 D'abord, ce n'est pas plus discret du tout, puisqu'on a mis en place,
06:36 et ça c'est quand même un élément très important qui pourra aider dans l'organisation d'autres grandes compétitions,
06:42 on a mis en place avec d'ailleurs Bernard Thibault, avec les partenaires sociaux,
06:47 une charte et un travail, un travail au quotidien qui permet aux organisations syndicales d'aller sur les chantiers.
06:55 Pourquoi on sait qu'il y a eu ici et là des dérives et des employeurs margoulins,
07:02 appelons-les comme ça, parce que justement on a mis en place des éléments de détection.
07:08 Et il faut aller plus vite, et d'ailleurs je peux vous dire que ces entreprises qui ont été attrapées la main dans le sac,
07:15 elles vont vraiment payer leurs responsabilités très fortement sur des infractions pénales.
07:20 Il y en a encore qui en appellent aujourd'hui des travailleurs cachés comme ça ?
07:22 Aujourd'hui, à ma connaissance, il n'y en a pas, mais évidemment que si des contrôles de l'inspection du travail
07:28 ou les contrôles par les organisations syndicales ou par le groupe qu'anime Bernard Thibault
07:35 font relève qu'il y a encore des situations, elles seront traitées.
07:41 Vous savez, c'est la grande différence.
07:43 Et moi j'ai tenu à ce que dans ces jeux, on soit fier à l'arrivée, qu'il n'y ait pas de corruption.
07:50 Donc on a mis en place tous, je dirais, les verrous juridiques dans la première loi olympique.
07:55 Et Jean Castex, à l'époque, lorsqu'il était délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques,
08:01 a beaucoup aidé en cela. Et puis on a mis en place aussi les procédures, les process permettant de connaître ces situations
08:10 qui sont inacceptables.
08:12 Donc pleine prise de conscience de la situation.
08:13 Oui, absolument.
08:14 Au programme de la politique et du sport, le président Zelensky, le président ukrainien, a demandé à Emmanuel Macron
08:17 qu'il n'y ait pas un seul athlète russe qui puisse participer à ces JO de Paris.
08:20 Est-ce qu'il a raison ou est-ce qu'il ne faut pas tout mélanger ?
08:23 Bien sûr que les Jeux interviennent dans un espace géopolitique.
08:27 J'espère que la guerre en Ukraine sera derrière nous lorsque nous accueillerons les JO de Paris,
08:32 qui seront quand même le premier grand moment de rencontres fraternelles très attendues.
08:38 Parce qu'après le Covid, après tout ce qu'on vient de vivre, il y a un besoin de se retrouver autour du sport.
08:44 Et sur les athlètes russes ?
08:45 Sur les athlètes russes, je pense qu'il n'y aura pas, enfin je le souhaite aussi,
08:51 et je sais que c'est partagé par le mouvement sportif, qu'il n'y aura pas de délégation russe.
08:56 Ce n'est pas la première fois, il y a eu déjà dans les jeux précédents...
09:01 Ça veut dire que les athlètes pourront venir sous une bannière neutre, c'est ça ?
09:04 Sous une bannière neutre, parce que je pense que c'est un moment pour les sportifs
09:08 et qu'il ne faut pas priver les athlètes de leur compétition.
09:12 Mais je pense et je plaide, comme une grande partie du mouvement sportif,
09:16 pour qu'il n'y ait pas de délégation sous bannière russe.
09:19 Est-ce qu'on pourra aller assister à ces JO de Paris en trottinette électrique ?
09:23 Vous avez décidé de consulter les Parisiens sur le sujet, il y aura une votation le 2 avril.
09:27 D'abord, est-ce que vous suivrez le résultat de cette votation, quel qu'il soit ?
09:30 Bien sûr, d'abord, vous savez, c'est un sujet très clivant.
09:34 Il y a plein de sujets sur lesquels il y a des consensus qui existent.
09:38 Aujourd'hui, à Paris, les Parisiens, on vient de les consulter,
09:42 de faire une consultation assez intéressante d'ailleurs, avec beaucoup de jeunes qui ont répondu.
09:47 Mais là, sur la trottinette électrique, quelle est votre conviction à vous ?
09:49 Moi, ma conviction, c'est que sur ce qu'on appelle le "free floating",
09:53 c'est-à-dire la trottinette en libre service, pas celle que vous pouvez avoir vous, chez vous...
09:57 Pas celle qu'on possède, celle qu'on loue, comme les délibs.
09:59 Celle qu'on loue, ce n'est pas franchement très écologique,
10:02 parce que franchement, elles sont dégradées, elles sont jetées n'importe où.
10:06 On n'arrive pas, et je le dis, les opérateurs ont fait des efforts, beaucoup,
10:11 mais on n'arrive pas à les contenir dans l'espace public.
10:14 Ça pose des problèmes de sécurité, de sécurité routière.
10:18 Je pense notamment à nos aînés, aux personnes en situation de handicap,
10:23 qui me disent à juste titre "on a peur", parce que souvent, ça ne respecte pas vraiment le code de la route.
10:31 Donc vous êtes pour l'interdiction de ces flottes, pour dire les choses clairement.
10:33 Donc je suis, moi, personnellement, pour l'interdiction de ces flottes en libre service,
10:38 pas pour la trottinette en général, et bien sûr que je suivrai l'avis des Parisiennes et des Parisiens,
10:43 et je vous le dis aussi, parce qu'il y a cette votation qu'on va organiser,
10:48 mais nous allons travailler aussi à l'élaboration d'un code de la rue.
10:53 Parce que si un sujet qui fait vraiment consensus est polémique, c'est bien qu'il faut respecter...
10:59 Avec casque obligatoire pour les vélos et les trottinettes, dans le code de la rue ?
11:01 Le code de la route français ne le prévoit pas comme une obligation,
11:06 mais bien sûr qu'il faut inciter à ce que le casque soit obligatoire,
11:11 mais surtout dans le code de la rue, ce qui m'importe c'est la place du piéton,
11:15 et on va partir de la place du piéton.
11:17 – Vous avez encore beaucoup de questions, il nous reste deux minutes,
11:19 des réponses rapides s'il vous plaît.
11:20 Vous figurez sur la liste noire des personnalités ciblées par l'Iran
11:23 qui vous reprochent de soutenir le terrorisme et des groupes terroristes.
11:26 Est-ce que cela vous inquiète ? Est-ce que vous vous sentez menacée, Anne Hidalgo ?
11:29 – Non, vous savez, j'exprime très librement mes opinions,
11:34 et ce que j'ai vu hier effectivement, ce classement-là, cette liste que l'Iran a fournie,
11:41 me donne encore plus envie de dire "femme, vie, liberté"
11:45 aux côtés de toutes ces femmes et ces hommes qui se battent.
11:48 – Vous n'avez pas d'explicité particulière ?
11:49 – Non, je porte… vous savez, celles qui sont inquiètes et qui risquent leur vie,
11:53 elles sont en Iran.
11:54 – Trois églises parisiennes ont été visées par des tentatives d'incendie ces derniers jours,
11:58 faut-il renforcer la sécurité devant les églises parisiennes ?
12:00 Est-ce que vous avez une idée d'où ça vient ?
12:02 – On n'a pas encore d'idée bien sûr d'où ça vient,
12:05 et je fais confiance aux services de police pour arriver à trouver l'auteur ou les auteurs de cela.
12:13 C'est indigne, je suis bien sûr aux côtés du diocèse, aux côtés des cultes…
12:18 – Il faut renforcer la sécurité devant les églises ?
12:20 – Il faut, et elle est présente, vous savez, la sécurité à Paris,
12:24 elle se fait aussi beaucoup autour de tous les lieux de culte
12:28 qui sont effectivement potentiellement fragilisés.
12:33 Il y a une attention très particulière du ministère de l'Intérieur,
12:37 en lien aussi bien sûr avec nos équipes de police municipales.
12:40 Là oui, dans ce moment particulier, il faut bien sûr renforcer cela,
12:44 mais je dis ma solidarité à tous les fidèles qui fréquentent ces églises.
12:49 – À propos de solidarité, ce jeudi 26 janvier c'est la nuit de la solidarité,
12:52 le but c'est de décompter les personnes sans abri,
12:54 de mieux les cerner pour essayer de mieux les aider.
12:56 Il y en a combien à Paris ? Est-ce qu'il y a encore des enfants des rues à Paris ?
12:59 – Alors il y a grosso modo, et on le saura ce soir,
13:02 autour de 3000 personnes qui sont sans hébergement chaque soir,
13:07 mais surtout, et je veux le dire ici ce matin, je lance un cri d'alarme
13:12 et je dis à l'État, ça n'est pas suffisant, ça n'est pas possible.
13:16 Lundi soir à Paris, il y avait 600 personnes, des familles,
13:21 qui n'avaient pas d'hébergement, qui appelaient le 115,
13:24 il n'y avait plus de place d'hébergement.
13:26 Parmi ces personnes, 240 enfants.
13:29 Hier j'étais dans un gymnase, dans le 5e arrondissement de Paris,
13:32 où on a des familles, des enfants, des bébés, qui sont là depuis 5 mois,
13:36 des jeunes, adolescentes, qui ne sont pas scolarisées.
13:40 Je le dis, ça n'est pas digne.
13:42 Je sais que c'est un effort, évidemment, mais il en va de nos valeurs
13:48 et nous ne pouvons pas laisser ces enfants à la rue.
13:51 Je veux, d'ailleurs l'UNICEF dit qu'en France, ce sont 44 000 enfants
13:56 qui vivent dans des conditions indignes.
13:59 Je propose qu'on en fasse une grande cause, en tous les cas,
14:02 c'est ce que je veux mettre en avant aujourd'hui avec cette nuit de la solidarité.
14:05 Merci Adidalgo. Il faut re-voter au PS ou pas ?
14:07 Parce qu'on ne sait pas faire d'élection, il reste 4 militants,
14:09 mais il y a de la triche, il faut re-voter ou pas ?
14:11 C'est vraiment catastrophique.
14:13 Et en plus, je suis choquée, parce qu'on est beaucoup d'élus
14:17 à organiser des élections.
14:19 Une semaine après le vote, on est un foutu d'attester
14:25 et les autoproclamations, ça ne marche pas.
14:27 Il n'y a pas de 36 000 solutions.
14:29 Moi je dis direction collégiale ou re-voter.
14:33 Merci Adidalgo d'être venu dans les 4 V ce matin.