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Transcription
00:00 En tout cas, ce problème d'écoute et le sentiment que tout est bouché, ça c'est de la responsabilité des institutions
00:08 et je comprends bien aussi de la manière dont Emmanuel Macron gouverne.
00:11 Mais est-ce que vous ne vous dites pas aussi à un moment, quand la semaine dernière il y avait des manifestations avec Louis XVI,
00:17 Louis XVI on l'a décapité, Macron, Macron on peut recommencer, et que l'un des députés de la France insoumise était présent
00:22 et a scandé ses slogans, quand un député de la France insoumise a mis sous ses pieds un ballon à l'effigie d'Emmanuel Macron et d'Olivier Dussopt,
00:31 comme si c'était la tête d'un décapité. Est-ce que tout cela, à un moment, vous ne vous dites pas, on a une forme de responsabilité ?
00:38 Les références à la Révolution française, y compris aux aspects de violence qu'il y a eu dans la Révolution française,
00:45 c'était quand même, je veux dire, on sort de l'époque médiévale, la période est violente, les rois eux-mêmes étaient violents.
00:53 Donc cette référence de la Révolution de 1789, elle est profondément ancrée dans la culture française.
00:59 Vous ne pouvez pas reprocher aux gens de faire référence à 1789 ?
01:04 Non, mais faire référence à 1789, absolument pas. Le problème c'est quand on dit, on l'a tué, on peut te tuer aussi,
01:10 malgré tout, c'est exactement ça, on l'a décapité, on peut recommencer. Ce n'est pas juste une référence à la Révolution,
01:17 c'est une référence à la mort.
01:19 Certes, c'est vrai.
01:22 Le ballon sous le pied, comme une tête qui aurait roulé de la guillotine.
01:29 Mais ça veut dire quoi ça, pour le coup ?
01:32 Parce que c'était une action syndicale, et que donc, il faut quand même faire la différence entre quelqu'un...
01:37 C'était la jambe d'un député à la FI et c'était son pied sur cette tête.
01:41 Non mais je comprends qu'Olivier Dussopt se soit senti choqué, etc.

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