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Transcription
00:00 on ne sortira de certaines problématiques,
00:02 et je l'ai dit dans mon discours lors de la rentrée politique dans les Alpes-Maritimes au Canet dimanche,
00:07 que si on donne la parole au peuple pour lever les obstacles,
00:12 dont je ne dis pas que c'est votre position personnelle, mais vous en faites la porte-parole aujourd'hui,
00:16 ce discours, on l'entend...
00:18 - Vous me faites la porte-parole.
00:19 - D'une forme d'immobilisme, d'une forme de résignation,
00:25 en disant "on ne peut plus rien faire sur l'immigration, c'est inéluctable",
00:29 ça doit être "il n'y a plus que ça à faire", non !
00:32 - Le fait de vous signaler qu'il y a cette note de l'Institut Montaigne fait de moi une complice...
00:37 - Pas de vous personnellement, mais on entend ce discours d'une forme d'élite
00:45 qui aujourd'hui est au pouvoir depuis des décennies et qui empêche d'agir.
00:51 Donc pour lever ces obstacles...
00:52 - Et qui est l'élite au pouvoir depuis des années et qui empêche d'agir ?
00:55 - Pour lever ces obstacles, il n'y a qu'un moyen, c'est que les Français s'expriment sur ces sujets.
01:01 Que veulent les Français ? Et c'est ce que je dirais en trois points au président de la République.
01:04 Les Français aujourd'hui, ils veulent plus d'autorité pour qu'il y ait de l'ordre dans la rue,
01:09 qu'on ne voit plus un gamin de 10 ans assassiné par des dealers,
01:13 qu'on ne voit plus les émeutes où des écoles ont été incendiées,
01:17 où des mairies ont été attaquées, où des élus comme Vincent Jambrin ont été menacés parce qu'ils sont courageux.
01:24 Ils veulent de l'ordre dans la rue. Les Français veulent aussi...
01:27 - Donc autorité.
01:28 - Ils veulent aussi restaurer... Ils veulent de la liberté, de la liberté pour leur pouvoir d'achat.
01:35 Ils veulent moins d'impôts, moins d'impôts, moins de charges qui accablent les chefs d'entreprise,
01:40 qui accablent ceux qui font avancer le pays. Donc il faut plus d'autorité.
01:45 - Donc plus d'autorité, moins d'impôts.
01:46 - Moins d'impôts, moins d'immigration. Voilà. Si on va sur ces trois sujets,
01:51 ils sont à la source aujourd'hui des maux de notre pays.
01:55 Le désordre, la violence, l'immigration qui nourrit le communautarisme,
02:00 et notamment le communautarisme islamiste, et la fiscalité, les charges qui pèsent sur le pouvoir d'achat.
02:08 Voilà. Les maux de notre pays, nous les connaissons.
02:11 Le diagnostic, on peut le partager. Là encore, ce qui le convient maintenant, ce n'est plus de parler, c'est d'agir.
02:17 C'est ce que nous demandons.
02:18 - J'ai toujours pas compris quelle était la question concrète que vous poserez aux Français.
02:21 - Il y a une constitution. Vous ne l'ignorez pas.
02:23 - Pour ou contre la modification de la constitution pour qu'on puisse mettre fin ?
02:27 - Nous demandons une modification constitutionnelle en plusieurs points dans notre texte.
02:33 Un, d'ailleurs, qu'on puisse consulter les Français de façon générale, régulière, sur tous les sujets.
02:40 C'est la modification de l'article 11 de la constitution.
02:42 Aujourd'hui, on ne peut pas faire un référendum sur l'immigration. De façon simple, pour dire...
02:48 - Donc en fait, vous allez faire un référendum pour savoir si vous pourrez faire un référendum ?
02:50 - Ça sera un des points de notre loi référendaire.
02:53 Ensuite, nous voulons que l'asile, les demandes d'asile, soient faites à l'extérieur des frontières.
02:59 Qu'on ne laisse pas rentrer sur notre territoire des gens qui vont y rester à vie et qui ne sont pas de vrais réfugiés.
03:06 - Donc, impossibilité d'obtenir l'asile si la demande n'a pas été faite en amont ?
03:09 - J'y reviens. Décider du nombre de titres de séjour.
03:13 Il faut diviser de façon massive le nombre d'entrées légales.
03:19 Et il faut aussi, c'est un point important, que nous puissions lever les obstacles qui font qu'aujourd'hui,
03:26 on ne peut pas expulser, notamment certains délinquants, vers certains pays.
03:31 Donc il faut que la loi française, qui soit inscrite dans un cadre constitutionnel,
03:37 redonne à la France sa capacité de décider. Tout simplement.
03:41 - Éric Ciotti, j'aimerais bien que vous écoutiez...
03:43 - Vous savez, on ne peut pas résumer par une mesure simpliste. Vous voulez une question simpliste ?
03:48 Réformer la Constitution, c'est un enjeu majeur.
03:50 - Je veux simplement pouvoir poser mes questions.
03:52 Et je n'ai pas trop aimé la manière un peu insidieuse dans laquelle vous avez mis les journalistes en général
03:58 parmi des élites qui seraient au pouvoir depuis des années.
04:01 C'est un peu ce que vous glissez.
04:02 Honnêtement, c'est assez malhonnête quand on sait que les Républicains...
04:05 Alors, vous le regrettez sans doute aujourd'hui, mais c'est un peu facile de dire que vous n'êtes plus au pouvoir,
04:10 que donc ce sont les autres qui décident.
04:12 - Ça fait malheureusement quelques années.
04:13 - Exactement, mais vous n'avez à vous en prendre qu'à vous mettre au pouvoir.

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