Apolline de Malherbe tacle un ministre sur BFMTV et se fait recadrer
Transcript
00:00 Vous entendez hier que le groupe Mars se réjouit d'investir 160 millions d'euros en France.
00:06 Est-ce que vous ne vous dites pas ?
00:08 J'ai posé la question très clairement à Bruno Le Maire hier, qui dit « non, ça n'a rien à voir ».
00:11 Mais enfin, évidemment, d'un côté, il y a le Bruno Le Maire qui dit merci pour les 160 millions
00:15 et de l'autre, il devrait y avoir le Bruno Le Maire qui leur tape sur les doigts
00:18 en leur disant « vous avez augmenté de 49 %, ce qu'on appelle la pet food,
00:21 c'est-à-dire par exemple l'alimentaire pour les chiens et les chats ».
00:24 C'est une question d'équilibre, Apolline de Malherbe.
00:27 Ce sont des entreprises extrêmement puissantes qui gagnent beaucoup d'argent.
00:30 Ce n'est pas eux qui sont les plus puissants ? Est-ce que ce n'est pas eux qui guident ?
00:33 Est-ce que c'est Bercy vraiment qui décide ?
00:35 Elles sont extrêmement puissantes, elles doivent trouver l'équilibre
00:37 entre le juste investissement en France, et tant mieux, et je me réjouis,
00:40 et bravo pour tout ce qui est fait et tous ces investissements,
00:43 et en même temps, à l'autre bout de la chaîne, le soutien des consommateurs.
00:48 On ne peut pas que tout faire pour ces actionnaires,
00:51 il faut penser aux gens à l'autre bout de la chaîne qui sont en vraie difficulté.
00:54 Le trimestre anti-inflation, du côté de Bercy, là encore, on se réjouit,
00:57 on dit « ça marche super bien », -13% sur le panier,
01:00 alors que l'UFC que choisir dit « pas du tout ».
01:03 On est au mieux à -0,5, -1, voire même dans vos magasins,
01:07 par exemple, les magasins U, une augmentation de 1%.