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Avec Françoise Degois et Elisabeth Lévy
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##LES_GRANDS_DEBATS_DU_MATIN-2023-05-17##

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News
Transcription
00:00 Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:04 Vous pouvez continuer d'appeler pour Antoine Dupont parce qu'on n'est pas encore tout à fait au 13ème appel.
00:10 Ça a quasiment saturé. - Je peux appeler moi si vous voulez ?
00:12 Non, non, non, non. - Ah bon ?
00:14 Non, non, non. - On peut vous rendre servi si vous voulez ?
00:16 Je n'en ai pas question. Vous pourrez vous rencontrer autrement. Antoine Dupont, Elisabeth Lévy, elle ne sait pas qui c'est.
00:20 Oh ! Je lui rappelle qu'on joue. - Elisabeth, Elisabeth.
00:24 On joue à 15 au rugby ou à 13, Elisabeth.
00:26 Donc nous allons revenir évidemment sur tous les sujets dans l'actualité.
00:30 Et puis il y a cette agression du petit neveu de Brigitte Macron qui a été condamné.
00:36 Et à travers ça quand même, c'est vrai, et ce que disait Pierre Matisse tout à l'heure aussi sur les maires,
00:42 les élus dans des petites communes qui sont parfois agressés, c'est-à-dire qu'on a l'impression qu'il n'y a plus de filtre
00:47 entre ce qui doit être de l'ordre du débat public, politique, et on passe directement à des agressions, quoi.
00:55 Françoise de Gaulle, non ? - Oui, on passe directement à des agressions.
00:58 Mais bien sûr, elle est détestable parce que petit neveu du président de la République, en plus de ça par alliance,
01:04 et puis je le redis, quand bien même ce ne serait pas le petit neveu, on ne règle pas les problèmes politiques à court point.
01:09 Mais j'ai bien aimé aussi ce qu'a dit Marine Tondelier. Je ne suis pas forcément fan tout le temps de ses propos,
01:14 mais elle a rappelé que bien sûr elle condamne et elle a raison de le faire, mais extrêmement fermement, sans bémol.
01:21 L'agression dont a été victime le petit neveu de Brigitte Macron, mais elle explique que quand elle est obligée d'aller sous protection
01:28 dans des départements, on n'en parle pas. Moi, j'explique aussi que vous avez un gendarme nazi qui va être jugé
01:35 devant les assises de Paris pour avoir projeté avec son groupe des attentats d'extrême droite,
01:40 notamment contre Jean-Luc Mélenchon et des gens de gauche, on n'en a pas parlé. On va en parler quand la séance des assises...
01:45 Comprenez, on ne peut pas être en colère de façon sélective. Moi, quand le maire breton est obligé de quitter sa maison
01:54 parce que sa maison est brûlée par des manifestants, ça me brise le cœur autant que le petit neveu de Brigitte Macron.
02:02 Après, est-ce qu'on a franchi un cap ? Mon sentiment est que dans toutes les crises, on a souvent franchi des caps.
02:07 Ça ne veut pas dire que c'est bien, mais ça veut dire que la violence fait partie de la culture politique malheureusement française.
02:13 - Oui, oui, mais après... - Malheureusement, on peut dire.
02:16 - Bien sûr. - Mais il y avait des gens qui sont morts pour leur dire ça.
02:19 - D'abord, je sais qui est Antoine Dupont. Arrêtez avec vos calomnies.
02:24 Bon, je l'ai un peu appris sur Sud Radio, mais bon... - T'as fait Wikipédia, à l'instant ?
02:30 - Non, non, non, j'écoute Sud Radio. Une excellente radio.
02:33 Bon, là-dessus, je suis quand même un peu effaré, si vous voulez, parce que j'ai entendu Marine Tondelier, c'est comme Mélenchon.
02:41 C'est "Oui, oui, il faut condamner, mais nous, mais nous, mais nous, mais nous !"
02:45 Et donc, si vous voulez, évidemment, Mélenchon en plus a fait un tweet assez déplaisant avec un mot sur le chocolatier.
02:51 On ne savait pas très bien si c'est un chocolatier ou si c'est un anti pour lui.
02:55 Donc, je trouve la réaction des Insoumis avec leur "oui, mais" assez désagréable.
03:00 Et je trouve, si vous voulez, cette façon d'allumer tout de suite un contre-feu...
03:04 Je veux dire, il y a une chose autour de Macron qui est spécifique.
03:08 Je veux dire, on ne peut pas le nier, et d'ailleurs, je ne crois pas du tout que la responsabilité, disons, en tous les cas, ce climat, vienne d'un seul côté.
03:15 Il vient de tous les côtés. De tous les médias, tout le monde parle d'Emmanuel Macron comme d'une espèce de démon malfaisant,
03:23 et non pas comme d'un homme politique qu'on critiquerait.
03:25 Donc, ça, je crois que là-dessus, il y a quand même une spécificité. Avec Macron, tout est permis.
03:30 Les effigies, les... Mais cela dit, je crois quand même que ce qui explique cette violence, c'est vraiment la bêtise.
03:37 C'est-à-dire la baisse du niveau, l'incapacité à aller vers le langage.
03:41 Et quand on n'a pas de langage, ben oui, c'est ça la déstabilisation.
03:45 C'est le recours à la violence considérée comme légitime.
03:48 - On va aller au standard 0826-300.
03:50 - Alors, vous savez que la violence, elle a été terrorisée par des groupes politiques dans les années 70.
03:53 Donc, en ce sens, moi, je trouve que la société a vraiment évolué dans le bon sens.
03:57 On n'est plus autant des brigades rouges ou des brigades noires,
04:00 où il y avait l'action politique qui était considérée violente, allant jusqu'à l'assassinat,
04:04 était considérée comme une idéologie.
04:06 Donc, si on regarde, si on prend un pas de recul, je pense quand même que ça ne va...
04:10 C'est moins, moins, moins violent.
04:12 Après, sur le démon Emmanuel Macron, moi, je ne veux pas tomber, mettre un doigt dans cet engrenage, Elisabeth.
04:17 Ça veut dire que c'est la porte ouverte à l'idée qu'on doit toujours se censurer sur la critique.
04:22 Moi, personnellement, je ne critique pas Emmanuel Macron, je m'en fiche un peu.
04:25 C'est sur sa face, sa politique.
04:27 Et honnêtement, et je ne vais pas dire qu'il est responsable de ce qui est arrivé à son petit-neveu,
04:31 mais si je prends la deuxième partie de votre démonstration, Elisabeth...
04:34 - Mais vous allez quand même le dire.
04:35 - Non, non, pas du tout. Si je prends la deuxième partie de votre démonstration,
04:38 il est quand même grandement responsable de la détestation qu'une partie des gens peut avoir à son égard.
04:43 - Ah bah voilà.
04:44 - Mais non, mais qui ne le pousse pas à aller le battre ou à aller commettre de la violence.
04:49 Vous dites qu'il y a un truc particulier sur Macron, mais il est lui-même contre.
04:54 - Non, pardon, je voudrais faire une précision.
04:56 Non, je ne crois pas qu'il faille... Non, mais parce que je ne dis pas qu'il faille censurer.
05:00 D'abord, je ne crois pas qu'il y ait un lien direct établi.
05:03 - Ah, super.
05:04 - Je crois que la première... Non, mais excusez-moi, merci.
05:08 C'est encore plus facile de me comprendre si vous ne m'interrompez pas.
05:11 Donc, je pense simplement qu'en s'agissant d'Emmanuel Macron, on n'est pas dans la critique,
05:16 on est dans la démonologie.
05:18 Vous voyez bien, je déteste cette thématique.
05:20 - Pour certains.
05:21 - Ah oui, mais il y a la violence sociale.
05:22 - Non, je n'ai pas dit ça.
05:23 - La violence sociale, c'est pas... Non, mais pas vous.
05:25 C'est Thaundelier qui disait ça, et c'est le grand truc de Clémentine Autain.
05:29 À chaque fois qu'on lui parle de violence du côté de la gauche,
05:32 elle répond par "Ah bah oui, il y a la violence sociale".
05:34 Bah non, on ne peut pas.
05:35 Il y a quelque chose qui s'appelle l'agression physique qui devrait être proscrit.
05:40 Et de mon point de vue, cette démonologie à propos de Macron,
05:44 elle n'enrichit absolument pas le débat.
05:46 Parce qu'elle pète Macron quelqu'un qui nous veut du mal.
05:49 - Bon.
05:50 - Olivier est avec nous au 0826...
05:52 - Vous allez un peu loin quand même.
05:54 - Attendez, Olivier est avec nous de Bocquer dans le Gard au 0826 300 300.
05:58 Bonjour Olivier.
05:59 - Oui bonjour.
06:00 - Bonjour Olivier.
06:01 - J'écoute avec passion les débats,
06:04 et je ne suis pas trop d'accord avec ce qui se dit.
06:07 Parce qu'en réalité, les agressions, il y en a de partout,
06:12 il y en a tous les jours, des agressions physiques gratuites en plus.
06:15 - Oui, oui.
06:16 - Là, on parle beaucoup de celle de Macron,
06:18 mais il y en a peut-être eu 20 dans la même journée ailleurs,
06:20 par des illus inconnus.
06:22 Le souci, c'est d'où vient le problème, d'où vient l'augmentation des agressions ?
06:28 C'est simple, il n'y a plus de justice.
06:30 Vous savez, il y a une époque, on volait un pain, on faisait 20 ans de bagne.
06:34 Il y avait très peu de prisons, il y avait 2-3 prisons et un bagne.
06:38 Là, M. Mitterrand, à l'époque, il a fait construire 11 prisons
06:42 qui ont été aussitôt pleines à craquer.
06:45 M. Macron, il veut refaire des prisons.
06:48 C'est pas le problème, à l'envers.
06:50 Le problème, c'est la justice qui n'est pas assez sévère.
06:53 - Les sentiments d'impunité, donc, que les gens se sentent permis...
06:58 - Si je peux me permettre, quand on voit le profil, par exemple,
07:01 là où vous avez raison, c'est de dire "on en parle",
07:03 mais c'est bien normal qu'on en parle, c'est la famille par alliance
07:05 du président de la République, donc ça a un sens symbolique.
07:08 Mais quand vous parlez, comment dirais-je, des 20 ans de bagne pour voler du pain,
07:14 j'espère que vous êtes... on n'est plus Jean Valjean.
07:17 J'espère que vous êtes content que la société ait évolué quand même...
07:21 - Oui, elle a évolué, mais ce que dit Olivier, c'est qu'il y a des agressions
07:24 partout, en permanence, et c'est vrai.
07:26 Il y a un cambriolage toutes les 2 minutes en France.
07:28 - Je suis d'accord, mais attendez, quel est le...
07:30 Non mais Olivier a parfaitement... enfin, tout le monde, si vous voulez,
07:33 toutes les études le montrent, le fait qu'il n'y ait absolument pas
07:36 de certitude de la peine, et que même, dans beaucoup de cas,
07:39 il y a une certitude de la non-peine, enfin regardez le pédigré du tueur
07:43 de... comment s'appelle cette ville ? Villerue ? Je ne sais pas comment on prononce.
07:46 - Oui, 140 citations. - 140 citations, enfin...
07:50 C'est une folie furieuse, donc tant... si vous voulez, il est évident que
07:54 si vous n'avez pas cette certitude de la peine, bien sûr on ne demande pas
07:58 20 ans pour un pain, en revanche, si vous n'avez pas, si vous voulez,
08:03 une sanction très ferme pour les multirécidivistes, c'est-à-dire
08:08 ce 10 ou 20% de délinquants qui rentrent et sortent, et entrent et sortent,
08:12 - Qui font du tourisme pénitentiaire. - et prennent le temps de la justice
08:15 et de tout le monde, si vous n'avez pas une assurance d'une véritable peine
08:18 ferme de plusieurs, pas de 2 mois, eh bien ça ne marchera pas.
08:22 Il a raison, Olivier. - Bon, merci Olivier, à vous.
08:25 - Merci les amis. - Merci Françoise de Gouard et Elisabeth Lévy.
08:29 Ça continue dans un instant chez Valérie Lexpert, on y reviendra
08:32 forcément avec d'autres sujets dans l'actualité ce matin, comme on y reviendra
08:35 bien sûr aussi chez Jean-Jacques Bourdin et André Bercoff.
08:38 8h56, je vous l'ai dit, nous jouons toute la semaine, jusqu'à la fin de la semaine,
08:43 et c'est Frédéric qui a été le 13ème appel, bonjour Frédéric.
08:47 - Bonjour à vous. - À Pau dans les Pyrénées-Atlantiques.
08:51 - Ah oui c'est ça. - Et fan d'Antoine Dupont ?
08:54 - Ah oui, super fan. - Bon, ben voilà, vous allez avoir ce maillot,
08:58 capitaine du 15e France, floqué du numéro 9 d'Antoine Dupont,
09:02 donc offert par Sud Radio, la radio du rugby, et mon cher Frédéric,
09:07 vous allez participer, vous allez être au tirage au sort, samedi prochain,
09:12 et ensuite la possibilité peut-être pour, il y aura 4 gagnants,
09:16 qui vont être retenus pour rencontrer la semaine prochaine, le 24 mai,
09:21 au stade des Ernest Vallon à Toulouse, Antoine Dupont en personne.
09:25 - Ça vous dit ou pas ? - Ah oui, tout à fait, je suis prêt.
09:28 - Bah je suis prêt, vous prenez une journée de RTT. - Exactement.
09:32 - Vous l'avez vu jouer déjà, physiquement, sur un terrain, vous êtes allé...
09:36 - Oui, je suis un fiel joueur de rugby, fan de Toulouse,
09:41 et supporter à 100% de l'équipe de France. - Et supporter de Sud Radio également.
09:46 - Ouais, exactement. - Merci de votre fidélité Frédéric,
09:49 bonne journée du côté de Pau, et donc le tirage au sort,
09:52 sort qui aura lieu samedi, il est 8h57.

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