• il y a 2 ans
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Transcription
00:00 Je voudrais à présent m'adresser à nos jeunes filles et garçons.
00:14 Je crois fermement en votre capacité à contribuer au développement de la Côte d'Ivoire.
00:23 C'est pourquoi j'ai décidé de faire de 2023 l'année de la jeunesse.
00:30 Cette décision du président de la République, Alassane Ouattara, est déjà une réalité pour Marie Christelle,
00:37 qui apprend le métier d'aide-soignante.
00:40 Avant d'embrasser cette activité, la jeune fille était régulièrement inscrite, en master 2 de portugais,
00:47 à l'université Félis-Fuerte-Boigny de Cocody.
00:51 Tout se passe bien. Depuis que nous avons commencé, nous n'avons pas rencontré de difficultés.
00:56 Après le stage, c'est d'avoir un emploi pour pouvoir venir à mes besoins.
01:01 Si Marie Christelle a opté pour ce corps de métier par vocation, ce n'est pas le cas pour Dominique.
01:09 Je suis ici depuis trois mois.
01:12 Ce qui m'a amené, c'est ma maman qui m'a poussé à venir aider et sauver des vies.
01:17 Au début, ce n'était pas par vocation.
01:18 Par vocation ou non, le plus important pour cette jeune fille,
01:22 c'est de réussir à aider avec amour les patients à travers les premiers soins médicaux qu'elle accomplit au quotidien.
01:29 Notre travail dans la société consiste à aider les patients qui viennent arriver,
01:34 c'est-à-dire ceux qui viennent voir les médecins.
01:36 Peu importe la branche, c'est-à-dire ophtalmologie, pédiatrie, médecine générale.
01:41 Quand ils viennent, on prend le poids, la taille, l'âge, la température et l'attention.
01:48 Quand on finit, on fait cela, on dépose dans le bureau du médecin.
01:52 Mais quand un enfant vient, quand on voit que la température est élevée, on va en salle de soins pour ne pas que l'enfant convulse.
01:58 Pour prétendre être aujourd'hui des auxiliaires de santé professionnelle,
02:02 elles ont dû postuler à un programme de l'Agence Emploi Jeune.
02:06 Il s'agit du projet d'insertion des jeunes dans les métiers de la santé.
02:11 C'est une volonté de la politique gouvernementale qui prend en compte
02:16 tous les jeunes sans emploi déscolarisés à partir de la classe de cinquième.
02:21 Pour atteindre cet objectif, l'État a sollicité le concours des cabinets privés de formation.
02:28 Le minimum de niveau requis pour pouvoir prendre part à la formation, c'est le niveau de cinquième.
02:34 Mais de ce qu'on a constaté, ceux qui ont postulé, c'était des gens qui ont le bac plus.
02:41 Dans la pratique, ça a consisté à, dans un premier temps, former en salle, de manière théorique.
02:45 La deuxième phase de la formation consiste à les intégrer dans les centres pour la phase pratique.
02:51 Les deux phases mises ensemble durent six mois.
02:53 Après la phase de formation théorique, ces candidats au métier d'aide-soignant et d'auxiliaire en pharmacie
02:59 ont au nombre de 100, dont 80 filles pour cette phase, sont sur le terrain.
03:05 C'est le cas ici, au centre de santé urbain à base communautaire d'Abobo Kennedy Kolocha.
03:12 L'information, j'étais assis dans mon salon de coiffure et puis l'un de mes cousins,
03:17 il est dans un groupe à l'université, c'est lui qui m'a dit que dans leur groupe là-bas,
03:21 ils ont envoyé l'information que l'agence emploi jeune cherche des personnes pour les former dans plusieurs secteurs.
03:28 Donc, si je suis intéressé, je vais postuler et ça a marché par la grâce de Dieu.
03:33 Nous n'avons rien demandé en ce qui concerne l'argent.
03:36 Dans la commune de Youpougon et Abobo, ils sont assez optimistes en ce qui concerne leur avenir.
03:43 Mais que pensent les usagers et les responsables de ces centres de santé de la prestation des jeunes stagiaires?
03:51 Nous sommes satisfaits de leurs prestations, en ce sens que quand ils viennent,
03:55 ils respectent les horaires du travail d'ici, ils respectent la hiérarchie.
04:00 Les jeunes qui viennent ici, ils en sortent avec beaucoup de techniques et même de faire face à tout ce qui est urgence.
04:05 Parfois quand nous avons des besoins, on les embauche directement.
04:07 Dans le quotidien, nous veillons suivre ces étudiants-là.
04:11 En réalité, quand on regarde un peu, on sait qu'ils ont acquis quelque chose et ça se sent dans la pratique.
04:18 Nous avons plusieurs fois reçu des échos favorables, qui nous disent que leur travail est bien,
04:22 qu'il y en a qui veulent vraiment qu'ils restent.
04:24 Occuper les filles, c'est déjà très bon parce que ça leur permet de se situer, de se prendre en charge.
04:32 On est venus à l'hôpital avec mon grand frère depuis le matin.
04:35 Et depuis qu'ils sont venus, ils nous ont bien accueillis.
04:37 Six mois ont suffi à l'Agence Emploi Jeune pour reconnaître leur mérite,
04:43 atteste cette remise de parchemin dans les locaux du cabinet formateur.
04:48 Je suis très contente.
04:50 À partir de maintenant, ça nous permettra de postuler dans les hôpitaux, dans les cliniques,
04:55 pour pouvoir avoir un emploi, un peu d'un emploi stable.
04:59 L'Agence Emploi Jeune initie un ensemble de formations spécifiques ou formations métiers
05:04 à l'endroit de certains jeunes pour renforcer l'employabilité et, je dirais, la compétitivité.
05:09 Donc, on a la formation complémentaire calfiante, on a aussi la formation par apprentissage.
05:14 Au total, 1 200 jeunes en situation de précarité ont pu bénéficier du projet de reconversion.
05:21 Ils ont désormais la chance d'obtenir un emploi stable
05:25 qui leur garantira certainement une autonomie financière.
05:30 [Applaudissements]

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