Au programme de cet nouvel Instant Porcher,
Gabriel Attal a présenté son plan contre la fraude fiscale qui cible les riches et les multinationales ce mardi 9 mai.
Les gros points annoncés sont :
une hausse de 25 % des contrôles fiscaux “sur les gros patrimoines” d’ici la fin du quinquennat. Sans plus de détails sur le sujet, pour l’heure
des contrôles fiscaux tous les deux ans pour les 100 plus grandes capitalisations boursières. Il n’existait à ce jour pas de rythme précis fixé pour les grands groupes, précise le ministère.
“1500 effectifs supplémentaires” étofferont les équipes qui luttent contre la fraude fiscale d’ici 2027.
création d’un renseignement fiscal à Bercy avec agents de renseignement sur la grande fraude internationale pour les pays dans lesquels on ne peut avoir de regard comme le Panama
le ministre travaille également, si le conseil d’Etat valide, à créer une “sanction d’indignité fiscale et civique” qui pourrait retirer le droit de vote ou encore imposer des peines de travaux d’intérêt général aux évadés fiscaux.
Macron, président des classes moyennes ? Gabriel Attal veut défendre “les français qui travaillent”. Car, en parallèle, le ministre insiste sur l’idée d’ ”alléger la pression sur le petit contribuable, le petit patron, en massifiant” les régularisations plutôt que d’avoir recours aux contrôles et en instaurant “une remise de pénalité automatique pour la première erreur”. Autre geste vers le commun des contribuables : la création d’une “pénalité inversée automatique en faveur du contribuable en cas d’erreur de l’administration”, promet Gabriel Attal, rapportent Libération avec AFP.
Evidemment c’est un plan et des annonces qu’on se doit de décrypter Thomas.
Un an que la NUPES, cet intergroupe à l’Assemblée nationale des 4 partis à gauches de Macron LFI, EELV, PS et PCF tiennent malgré les avis extérieurs qui pariaient leur explosion au bout de 2 semaines et malgré aussi leurs désaccords internes.
Un an aussi que les stratégies doivent se conjuguer et parfois s’affronter, et c’est le cas pour les élections européennes de 2024.
La France Insoumise appelle au rassemblement, Raphaël Glucksmann de Place Publique a refusé, et les verts sont divisés avec une tendance qui est pour l’union et une tendance qui veut partir seule ; le parti socialiste est également divisé sur la question. Chez le PCF, on ne sait pas encore trop.
Et que se passe-t-il côté électeurs ? Selon un sondage Ifop datant du 3 mai publié dans le JDD, 76 % des sympathisants de gauche se disent favorables à une liste commune aux européennes. Ils sont 62 % à le chez les socialistes, 70 % chez les écologistes, 89 % chez les insoumis et 90 % chez les communistes.
Gabriel Attal a présenté son plan contre la fraude fiscale qui cible les riches et les multinationales ce mardi 9 mai.
Les gros points annoncés sont :
une hausse de 25 % des contrôles fiscaux “sur les gros patrimoines” d’ici la fin du quinquennat. Sans plus de détails sur le sujet, pour l’heure
des contrôles fiscaux tous les deux ans pour les 100 plus grandes capitalisations boursières. Il n’existait à ce jour pas de rythme précis fixé pour les grands groupes, précise le ministère.
“1500 effectifs supplémentaires” étofferont les équipes qui luttent contre la fraude fiscale d’ici 2027.
création d’un renseignement fiscal à Bercy avec agents de renseignement sur la grande fraude internationale pour les pays dans lesquels on ne peut avoir de regard comme le Panama
le ministre travaille également, si le conseil d’Etat valide, à créer une “sanction d’indignité fiscale et civique” qui pourrait retirer le droit de vote ou encore imposer des peines de travaux d’intérêt général aux évadés fiscaux.
Macron, président des classes moyennes ? Gabriel Attal veut défendre “les français qui travaillent”. Car, en parallèle, le ministre insiste sur l’idée d’ ”alléger la pression sur le petit contribuable, le petit patron, en massifiant” les régularisations plutôt que d’avoir recours aux contrôles et en instaurant “une remise de pénalité automatique pour la première erreur”. Autre geste vers le commun des contribuables : la création d’une “pénalité inversée automatique en faveur du contribuable en cas d’erreur de l’administration”, promet Gabriel Attal, rapportent Libération avec AFP.
Evidemment c’est un plan et des annonces qu’on se doit de décrypter Thomas.
Un an que la NUPES, cet intergroupe à l’Assemblée nationale des 4 partis à gauches de Macron LFI, EELV, PS et PCF tiennent malgré les avis extérieurs qui pariaient leur explosion au bout de 2 semaines et malgré aussi leurs désaccords internes.
Un an aussi que les stratégies doivent se conjuguer et parfois s’affronter, et c’est le cas pour les élections européennes de 2024.
La France Insoumise appelle au rassemblement, Raphaël Glucksmann de Place Publique a refusé, et les verts sont divisés avec une tendance qui est pour l’union et une tendance qui veut partir seule ; le parti socialiste est également divisé sur la question. Chez le PCF, on ne sait pas encore trop.
Et que se passe-t-il côté électeurs ? Selon un sondage Ifop datant du 3 mai publié dans le JDD, 76 % des sympathisants de gauche se disent favorables à une liste commune aux européennes. Ils sont 62 % à le chez les socialistes, 70 % chez les écologistes, 89 % chez les insoumis et 90 % chez les communistes.
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NewsTranscription
00:00 Le patriotisme fiscal c'est important et l'évasion fiscale tue.
00:03 Ça fait 20 ans, depuis 2002, vous avez eu 20% des effectifs de Bercy qui ont été supprimés.
00:06 Là on va quoi ? On va créer quelques postes, 100 postes de plus alors qu'on en a supprimé plus de 1000.
00:10 On va dire "ah bah regardez on a créé une cellule spéciale".
00:12 Bon bah il fallait y penser plus tôt.
00:14 Je rappelle quand même une chose, avant redistribution,
00:16 pratiquement un enfant sur quatre vit dans une famille pauvre.
00:18 Après redistribution, il passe à pratiquement 6%.
00:20 Donc ça sert à ça les impôts.
00:21 Mais oui l'évasion fiscale tue.
00:22 Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher.
00:26 Je suis ravie de vous retrouver.
00:28 L'Instant Porcher c'est un petit moment qu'on se prend entre nous avec Thomas Porcher.
00:31 Chaque semaine pour décrypter l'actualité avec la multitude des discours qu'on entend.
00:35 De part et d'autre, se poser, connaître et comprendre est une véritable arme démocratique.
00:40 Et si l'Instant Porcher débarquait à la télévision ?
00:42 Vous le savez, ce programme s'inscrit dans notre grande ambition.
00:45 Débarquer à la télé, aux côtés des chaînes des milliardaires,
00:47 pour s'imposer et proposer un autre traitement de l'information.
00:51 Le projet avance mais certains opérateurs restent encore réticents.
00:54 Notre modèle économique qui n'est fondé ni sur de riches actionnaires,
00:57 ni sur de puissants annonceurs serait fragile.
01:00 Nous avons répondu que nous avons plus qu'une poignée d'investisseurs
01:03 ou qu'un ensemble de marques partenaires.
01:05 Nous leur avons dit qu'il y a dans ce pays des dizaines,
01:07 voire des centaines de milliers de citoyens
01:09 qui pensent que le paysage audio-ficiel français
01:11 a besoin d'une chaîne d'info et de combat comme Le Média.
01:14 Pour le leur prouver, signez la pétition sur unetélépourvous.lemediatv.fr.
01:18 On est déjà à près de 30 000 signatures. Merci à vous.
01:22 Au programme de l'Instant Porcher aujourd'hui,
01:23 le plan contre l'évasion fiscale de Gabriel Attal et la NUPS,
01:27 ensemble ou pas, pour les européennes.
01:29 Alors on a un jeu au Média qu'on fait avec vous dans Toujours Debout,
01:37 notre émission en direct du lundi au jeudi à 18h30.
01:39 C'est le "Qui c'est qu'a dit, on doit deviner, qui a dit la phrase qui suit,
01:43 qui a dit faire payer ce qu'il doit aux ultra-riches
01:45 et aux multinationales qui fraudent ?
01:48 Attac, l'intersyndical, Sandrine Rousseau, détrompez-vous.
01:51 C'est Gabriel Attal, actuel ministre des Comptes publics.
01:53 Le gouvernement n'a pas réussi à faire tourner la page des retraites,
01:56 même avec les cartes fraude sociale supposées de personnes
01:58 qui déposeraient le fri de leur larcin au Maghreb,
02:02 ou encore les bénéficiaires du RSA décrits comme des profiteurs.
02:05 Nouvelle ère, Macron n'est pas le président des riches.
02:07 Gabriel Attal a présenté son plan contre la faute fiscale
02:10 qui cible les riches et les multinationales ce mardi 9 mai.
02:13 Les gros points annoncés sont une hausse de 25% des contrôles fiscaux
02:17 sur les gros patrimoines d'ici la fin du quinquennat,
02:19 des contrôles fiscaux tous les deux ans pour les 100 plus grandes capitalisations boursières.
02:22 Il n'existait à ce jour pas de rythme précis fixé par les grands groupes,
02:25 précise le ministère.
02:26 1500 effectifs supplémentaires et offront les équipes qui luttent
02:29 contre la fraude fiscale d'ici 2027.
02:31 Et création d'un renseignement fiscal à Bercy avec agent de renseignement
02:34 sur la grande fraude fiscale internationale pour les pays
02:38 dans lesquels on ne peut pas avoir de regard comme le Panama ou les Bahamas.
02:41 Et le ministre travaille également, si le Conseil d'État valide,
02:44 à créer une sanction d'indignité fiscale et civique, je cite,
02:47 qui pourrait retirer le droit de vote ou encore imposer des peines de travaux
02:51 d'intérêt général aux évadés fiscaux.
02:53 Macron, président des classes moyennes, Gabriel Attal veut défendre
02:56 les Français qui travaillent car, en parallèle, le ministre insiste
03:00 sur l'idée d'alléger la pression sur le petit contribuable, le petit patron,
03:03 en massifiant les régulisations plutôt que d'avoir recours au contrôle
03:07 et en instaurant une remise de pénalités automatiques pour la première erreur.
03:10 Autre geste vers le commun des contribuables, la création d'une pénalité
03:14 inversée automatique en faveur du contribuable en cas d'erreur
03:17 de l'administration, promet Gabriel Attal, rapporte libération avec AFP.
03:22 Évidemment, c'est un plan et des annonces qu'on se doit de décrypter.
03:25 Thomas, tout d'abord, Gabriel Attal semble vouloir s'attaquer aux riches qui fraudent.
03:30 Que penses-tu du timing de ces propositions ?
03:32 Alors, le timing, il est extrêmement bien choisi parce que là, regardez,
03:35 vous avez quand même un mouvement qui dure depuis janvier.
03:39 Vous avez un écart entre la prochaine manifestation et la dernière manifestation
03:42 de quasiment un mois, un peu plus d'un mois.
03:45 Et donc là, il faut occuper le terrain. Il faut occuper le terrain.
03:47 Il faut occuper les gens avec autre chose.
03:49 Ça arrive à Point-Nommé. Vous avez Gabriel Attal qui sort ce plan
03:51 en tapant sur les ultra-riches à un moment où on a vu dans les manifestations
03:55 contre la réforme des retraites des portraits de Bernard Arnault,
03:59 des slogans où on sait où est l'argent, il est dans les paradis fiscaux,
04:02 où taxer les riches, etc.
04:04 Donc là, on fait un plan où on dit grosso modo qu'on invite finalement
04:07 les très riches ou les très grandes entreprises à respecter la loi.
04:12 Donc, il n'y a rien de nouveau. Il n'y a pas de réforme.
04:13 On leur dit seulement qu'ils doivent respecter la loi.
04:14 Et le but, c'est de vraiment passer à autre chose.
04:16 Et c'est assez réussi puisque Gabriel Attal a fait un certain nombre de matinales, etc.
04:21 Et on parle beaucoup de son plan et même on commente beaucoup, en fait,
04:26 le vocabulaire qu'il a utilisé.
04:28 Certains disent qu'il y a du populisme, qu'il y a du mélenchonisme.
04:31 C'est ce que tu as rappelé au début, qu'il y avait un petit peu un côté un peu
04:34 "qui est-ce qui a dit ça ? C'est un homme de gauche, non, c'est un homme de la Macronie".
04:36 Donc, le but, vraiment, c'est de passer sur un autre sujet
04:40 et de faire oublier la réforme des retraites.
04:41 Il ne faut pas être dupe là-dessus.
04:42 Il faut que le combat contre la réforme des retraites et la colère sociale, elle continue.
04:46 – De base, le ministre devait annoncer un plan contre toutes les fraudes,
04:49 incluant les fraudes sociales et il dit "il faut s'attaquer aux fraudes fiscales,
04:53 sociales et douanières.
04:54 Le volet social arrivera avant la fin du mois de mai", affirme Gabriel Attal.
04:58 "C'est un enjeu de finances publiques et de cohésion nationale", je le cite.
05:02 Qu'est-ce que tu en penses ?
05:03 Est-ce que c'est logique dans la mesure où ces fraudes ne pèsent pas du tout le même poids ?
05:07 Est-ce que tu peux nous expliquer ?
05:08 – Alors, il y a un point de fixation autour de la fraude sociale
05:11 qui fait partie pour moi de cette pauvrophobie.
05:14 C'est-à-dire qu'on part du principe que les riches,
05:16 comme ils ont réussi par eux-mêmes, parce qu'il y a tout derrière,
05:19 vous savez, tout ce culte du mythe de la réussite individuelle
05:22 qu'on nous vend depuis des années, que ce soit à la télé ou ailleurs.
05:24 C'est-à-dire que vous allumez la télé, vous regardez Capital,
05:26 c'est toujours quelqu'un qui a réussi de lui-même.
05:29 Et puis on doit donner une médaille aussi à ceux qui ont réussi
05:31 dans le cadre de la France, un pays rigide où il y a beaucoup de fiscalité.
05:35 Et donc, à un moment où vous avez réussi grâce à vous-même,
05:37 si vous payez vos impôts, c'est que vous êtes très sympathique.
05:40 Et si vous faites de l'optimisation ou de l'évasion fiscale,
05:43 c'est compréhensif, parce que c'est compréhensif,
05:45 parce que c'est un enfer fiscal pour vous et donc,
05:48 et comme vous avez réussi, pourquoi vous paierez pour les autres ?
05:50 À l'inverse, quand on vous donne de l'argent alors que vous avez raté,
05:54 que vous êtes au chômage, eh bien là, vous avez intérêt à être parfait, parfait, parfait.
05:58 Mais dans la réalité, c'est déjà le cas.
06:00 La fraude sociale, elle est très faible.
06:02 C'est 800 millions au total.
06:04 Quand on regarde sur l'ensemble des prestations versées,
06:06 on est à 1,5 % et 88 % qui sont retrouvés.
06:10 Donc, c'est vraiment rien du tout.
06:12 Par contre, la fraude fiscale, elle, on est plutôt à 10, 15 %.
06:18 Par rapport au recet budgétaire.
06:19 Donc là, on est sur des montants beaucoup plus élevés.
06:21 Vous voyez ?
06:22 Donc en réalité, la fraude fiscale devrait être,
06:24 si on veut retrouver de l'argent, devrait être la première des choses à laquelle il faut s'attaquer.
06:29 Alors que la fraude sociale, c'est très faible.
06:31 C'est impossible d'avoir un POU à 0 % de fraude sociale.
06:33 Et chez nous, la fraude sociale, elle est mineure.
06:35 Encore une fois, on le répète, c'est 1,5 % de l'ensemble des prestations versées.
06:40 Donc rien du tout.
06:41 – Surtout, la fraude sociale, il faut bien le rappeler,
06:43 ça compte aussi la fraude aux cotisations sociales que peuvent faire les entreprises.
06:47 La fraude fiscale, c'est 10 fois plus que la fraude sociale.
06:49 Donc c'est vraiment des chiffres à marteler.
06:51 Et surtout aussi, toutes ces aides sociales qui ne sont pas demandées.
06:54 Il me semble que c'est à peu près 10 milliards.
06:55 – Oui, un tiers du DRSA n'est pas demandé.
06:58 Ça veut dire quelque chose.
06:59 – En confo, aussi, souvent, évasion et optimisation fiscale,
07:02 et ça change beaucoup de choses entre les deux.
07:04 Est-ce que tu peux aussi nous rappeler ces définitions ?
07:06 – Alors, l'évasion fiscale, c'est quand vous avez caché des comptes, quelque part.
07:11 C'était l'affaire Cahuzac.
07:12 On déclare qu'on n'a pas de compte en Suisse, alors qu'on a un compte en Suisse.
07:16 Là, c'est de l'évasion fiscale.
07:17 On place un compte et on oublie de le déclarer à l'administration française.
07:22 L'optimisation fiscale, c'est quand on utilise des prix de transfert.
07:25 Alors, ça concerne surtout les grandes multinationales.
07:27 Vous savez que 40% du commerce de biens se fait entre filiales d'un même groupe.
07:32 C'est-à-dire qu'on pense toujours que le commerce, c'est un pays qui vend à un autre.
07:36 Mais c'est d'abord un groupe qui a sa filiale dans un pays,
07:38 qui va vendre à une société sœur,
07:40 qui va vendre à une autre société sœur ou à une société mère.
07:43 Et donc là, on peut s'arranger en pratiquant des prix de transfert
07:45 pour appauvrir une filiale où la fiscalité est forte
07:48 et enrichir une filiale où la fiscalité n'existe pas.
07:51 D'accord ? C'est pour ça que le CAC 40 a à peu près 1200 filiales dans les paradis fiscaux.
07:57 Ça fait quand même beaucoup à observer.
07:58 Donc là, il faudrait normalement commencer par se demander
08:01 pourquoi certaines entreprises ont des filiales dans les paradis fiscaux.
08:04 Il y a des paradis fiscaux où il peut y avoir de la consommation, très bien.
08:07 On regarde ce qu'elles y font.
08:08 Mais il y a des fois où on se demande sur quelques petites îles, à droite et à gauche,
08:11 qu'est-ce qu'elles font là ?
08:12 Spécialement, il y a peu d'habitants. Pourquoi elles sont là ?
08:14 On sait très bien pourquoi elles sont là.
08:15 Pour pratiquer justement ce mécanisme d'optimisation fiscale par des prix de transfert.
08:19 Le problème, c'est que tout ça est légal. Tout ça est légal.
08:22 Alors, après, c'est au gouvernement d'enquêter
08:26 et de voir si ces prix de transfert ne sont pas abusifs.
08:29 Et s'ils sont abusifs, effectivement, on peut attaquer.
08:30 Il y a certaines entreprises qui sont attaquées.
08:32 Mais globalement, on peut jouer dans le jeu de l'Union européenne,
08:36 parce qu'il y a libre circulation des capitaux.
08:38 On peut jouer facilement ces prix de transfert.
08:39 On peut même mettre son siège dans un pays où il y a une fiscalité plus faible.
08:45 C'est le cas d'Apple qui, vous vous en souvenez, en s'installant en Irlande,
08:47 a payé 0,005% d'impôts tout en profitant d'un marché de 500 millions de consommateurs captifs.
08:55 Mais là aussi, il faut commencer par dénoncer.
08:57 Et on sait très bien qu'aujourd'hui, c'est très difficile pour le monsieur Attal ou d'autres
09:01 de dire tel pays pratique de la concurrence fiscale déloyale en Europe,
09:05 parce que ça peut créer une crise diplomatique et ainsi de suite.
09:08 Donc dans la liste des paradis fiscaux, on ne peut pas mettre des pays européens,
09:11 alors que de fait, ce sont des paradis fiscaux.
09:14 Dans les points du plan présenté, Gabriel Attal propose de s'attaquer à l'évasion fiscale,
09:17 notamment en créant une cellule spécifique à Bercy, je l'ai dit.
09:20 On peut écouter le ministre sur cette proposition.
09:23 Il y a aussi ensuite tout ce qui est fait dans des états non coopératifs, des paradis fiscaux.
09:27 Vous allez envoyer des agents de Bercy au Panama ou à Guernesey, au Bahamas ?
09:32 Oui, on va créer un service de renseignement fiscal à Bercy avec des agents de renseignement
09:37 qui vont pouvoir, sur de la grande fraude internationale,
09:39 dans des états pour lesquels on n'a aucune information, aucune transparence,
09:43 pouvoir aller recruter des sources humaines dans des institutions financières,
09:46 dans des banques et les rémunérer contre des informations sur des personnes
09:50 qui hébergent des fonds sans les déclarer, qui échappent aujourd'hui à l'impôt en France.
09:54 Qu'est-ce que tu penses de cette proposition-là, Thomas ?
09:56 Moi, ça me fait rire parce qu'en fait, la Macronie commence toujours par casser quelque chose.
10:01 Et puis une fois qu'ils s'en rendent compte, ils disent "ah bah tiens, en fait,
10:03 il faudrait mettre un petit peu d'argent, un peu plus".
10:06 Et là, ils arrivent à se faire passer comme les héros, les sauveurs.
10:09 C'est par exemple l'hôpital.
10:10 En 2018, il fallait absolument pas mettre d'argent dans l'hôpital.
10:13 Il y a eu un milliard d'économies en tendance sur les budgets des hôpitaux.
10:16 Fallait quand même le faire, puisque l'année d'après, la pandémie commençait.
10:20 Les gens se plaignaient et là, il n'y avait pas d'argent.
10:22 Puis maintenant, hop, on fait un budget après le Covid, un peu plus élevé sur l'hôpital
10:26 et on se présente comme ce sauveur de l'hôpital.
10:29 Là, c'est pareil.
10:30 Il faut savoir qu'en 2018, il y a eu la plus grosse suppression de postes de fonctionnaires.
10:36 C'était à Bercy, 1650 postes de fonctionnaires supprimés à Bercy.
10:41 Vous voyez, le deuxième poste, c'était l'écologie.
10:44 Donc, ça veut dire quand même beaucoup de choses.
10:45 Quand vous regardez, vous voulez lutter contre les schémas d'optimisation fiscaux,
10:49 qui sont quand même des schémas difficiles à démanteler,
10:52 et vous supprimez des postes à Bercy, il y a un problème.
10:55 Et depuis toujours, c'est le cas.
10:56 Je veux dire, ça fait 20 ans, depuis 2002,
10:58 vous avez eu 20% des effectifs de Bercy qui ont été supprimés.
11:00 Alors que la mondialisation se développait
11:02 et que les schémas complexes d'optimisation fiscale augmentaient de plus en plus.
11:07 Donc là, il y a un vrai problème.
11:08 Donc là, on va quoi ? On va créer quelques postes, 100 postes de plus,
11:11 alors qu'on en a supprimé plus de 1 000.
11:12 On va dire, regardez, on a créé une cellule spéciale.
11:14 Il fallait y penser plus tôt.
11:16 Bercy, c'était important.
11:17 Il y a des cellules sur le contrôle fiscal.
11:19 Il fallait quand même pas supprimer des postes à ce moment-là.
11:22 Et là, on en recréé sur des postes supprimés.
11:23 Donc tout ça, il y a beaucoup de communication là-dessus.
11:25 Il y a derrière cette volonté, comme on l'a dit au début,
11:28 c'est de passer à autre chose sur la réforme des retraites.
11:30 Donc on fait des effets d'annonce, des effets de manche.
11:33 Mais derrière, voilà, Bercy a trinqué depuis des années et tout le monde le savait.
11:36 – Puis attendons la fin du mois de mai pour voir
11:38 ce qu'il nous présente sur la fameuse fraude sociale.
11:40 – Exactement.
11:41 – La question des impôts, c'est un enjeu central tant cela fait partie de l'ADN de la France,
11:46 souvent critiquée et victime d'idées reçues sur ce sujet.
11:49 Surtout que c'est le moment de faire sa déclaration en ce moment.
11:52 Beaucoup de sentiments d'injustice à chaque fois ressortent dans ces moments-là,
11:54 justifiés ou non.
11:55 Et tous les politiques y vont de leurs propositions pour réformer
11:58 ou modifier le système d'impôt français.
12:00 Il y a par exemple, pas dans le même sens tous,
12:02 mais il y a Julien Bayou, député écologiste, qui a par exemple proposé
12:05 que les sportifs qui ne paient pas leurs impôts en France
12:07 soient privés de sélection.
12:09 Qu'est-ce que tu penses de ce genre de petites propositions ?
12:11 – Alors moi je trouve ça intéressant de prendre en compte le patriotisme fiscal.
12:16 Alors pour les sportifs, il faut faire attention.
12:18 Parce que vous êtes un joueur de football et vous jouez,
12:20 je ne sais pas moi, à Madrid ou au Royaume-Uni.
12:23 Bon ben là, il y a des règles fiscales,
12:25 c'est normal que vous payez la fiscalité dans le pays où vous habitez.
12:28 Par contre, si vous êtes un joueur de tennis,
12:30 que vous faites en sorte de placer votre résidence fiscale dans un autre pays,
12:33 est-ce que vous pouvez représenter la France ?
12:35 Je ne sais pas moi, la Coupe d'Evis, enfin, je ne suis pas sûr.
12:38 Voilà, quand vous êtes un grand joueur qui représente l'équipe nationale
12:42 et que vous n'avez aucune raison de résider dans un autre pays
12:46 que celui fait par la fiscalité,
12:48 ben oui, c'est des questions qui se posent.
12:50 Pareil pour les chanteurs.
12:52 Si vous êtes un chanteur ou un acteur français
12:55 et qu'à un moment vous résidez fiscalement dans un autre pays
12:58 parce que c'est pour payer moins d'impôts ou autre,
13:01 eh ben ça doit être dénoncé.
13:03 Ça doit déjà être dit, c'est le "name and shame game",
13:05 ça doit être dit.
13:07 Et puis après, voilà, s'il y a des sélections pour des prix qui sont français,
13:11 moi je pense qu'il faut en tenir compte, effectivement.
13:13 Le patriotisme fiscal, c'est important.
13:15 Et l'évasion fiscale tue.
13:17 Je veux dire, il y avait un très bon clip d'Amnesty International,
13:20 il faudrait le passer, moi je pense, constamment,
13:22 il faudrait le passer à la télé, il faudrait peut-être aussi le passer dans les écoles
13:26 où on voyait des gens qui rentraient masqués en blanc de mémoire dans un hôpital
13:31 et qui prenaient tous les biens comme ça de l'hôpital
13:34 et à la fin il y avait marqué "l'évasion fiscale tue".
13:36 Mais oui, l'évasion fiscale tue.
13:37 Donc quand on est un sportif, quand on est un chanteur,
13:41 et c'est pareil pour des stars de la télé-réalité,
13:42 quand on voit que des gens,
13:44 grâce souvent à une émission diffusée sur une chaîne française,
13:47 grâce à un public français,
13:48 s'expatrient à Dubaï sans payer d'impôts,
13:51 puis ensuite, quand ça les arrange, reviennent en France
13:55 pour profiter soit de l'hôpital ou d'autre chose,
13:57 c'est pas acceptable.
13:59 C'est pas acceptable.
14:00 À un moment, il faut un patriotisme fiscal
14:01 parce que la fiscalité, c'est quand même le lien
14:04 entre les gens qui vivent sur un même territoire.
14:06 Je rappelle quand même une chose, et c'est un chiffre qui est très important,
14:09 c'est que le taux d'enfants vivant dans des familles pauvres,
14:13 c'est-à-dire vivant dans la pauvreté,
14:15 avant redistribution, il est à 24%.
14:18 C'est-à-dire pratiquement un enfant sur quatre
14:19 vit dans une famille pauvre.
14:20 Après redistribution, il passe à pratiquement 6%.
14:24 Donc ça sert à ça les impôts.
14:25 Ça sert à financer les services publics,
14:27 mais à faire en sorte de baisser les inégalités.
14:29 Donc oui, il faut tenir compte du patriotisme fiscal
14:32 chez les stars, chez les gens de la télé-réalité
14:36 et chez les grands sportifs.
14:37 Un an que l'ANUPS s'est intergroupe à l'Assemblée nationale
14:41 des quatre partis à gauche de Macron,
14:42 LFI, EELV, PS et PCF tiennent, malgré les avis extérieurs
14:46 qui pariaient leur explosion au bout de deux semaines
14:48 et malgré aussi leur désaccord interne,
14:50 un an que les stratégies doivent se conjuguer
14:52 et parfois s'affronter.
14:53 Et c'est le cas pour les élections européennes de 2024.
14:56 La France insoumise appelle au rassemblement.
14:58 Raphaël Glucksmann de Place publique, lui, a refusé.
15:01 Et les Verts sont divisés avec une tendance
15:03 qui est pour l'Union et une tendance qui veut partir seul.
15:05 Le Parti socialiste est également divisé sur la question.
15:08 Chez le PCF, on ne sait pas encore trop.
15:10 Et que se passe-t-il du côté des électeurs ?
15:12 Selon un sondage IFOP datant du 3 mai publié dans le JDD,
15:15 76% des sympathisants de gauche se disent favorables
15:18 à une liste commune aux européennes.
15:20 Ils sont 62% chez les socialistes, 70% chez les écologistes,
15:24 89% chez les insoumis et 90% chez les communistes.
15:27 Thomas, selon toi, la gauche, est-ce qu'elle doit s'allier
15:30 ou pas sur la question des élections européennes ?
15:32 Je pense qu'elle doit s'allier.
15:34 Je vais vous dire pourquoi.
15:35 J'ai quand même souvent été critique de l'Alliance.
15:38 J'y ai cru un moment, puis j'ai été critique.
15:41 Puis là, il y a eu la nupèce qui s'est passée,
15:44 où il y a eu vraiment un moment où il y a eu, on va dire,
15:46 des intérêts convergents entre tout le monde,
15:48 pour des bonnes et des mauvaises raisons.
15:50 Jean-Luc Mélenchon voulait être Premier ministre.
15:51 Pour être Premier ministre, il a besoin d'une large alliance.
15:54 Donc il a proposé cette alliance-là.
15:56 Et les autres avaient fait des scores tellement pitoyables
15:58 qu'ils pouvaient perdre leur poste.
16:00 Et donc là, ça les a rangés.
16:02 Donc il y a eu un intérêt personnel.
16:03 Mais ça a rangé aussi les électeurs.
16:05 Et nous voulions tous qu'il y ait une majorité
16:08 de la nupèce à l'Assemblée,
16:11 pour justement empêcher la réforme des retraites, etc.
16:13 Donc il y avait vraiment des intérêts alignés entre tout le monde.
16:15 Là, on se dit, bon, il y a eu cet effet-là.
16:18 Il faut, dans la première élection,
16:20 qu'il soit après l'élection présidentielle,
16:21 que l'on continue, parce qu'il faut préparer 2027 après.
16:24 Il faut préparer 2027.
16:25 Personne ne veut du duo Marine Le Pen,
16:29 et je ne sais pas quel autre centriste ou droite,
16:31 ou je ne sais qui d'autre qui ressortira à ce moment-là,
16:33 parce qu'on en trouvera un autre.
16:34 Personne ne veut ça.
16:35 On aimerait vraiment qu'il y ait un changement.
16:37 Pour qu'il y ait un changement,
16:39 force est de constater qu'il faut que les gens s'allient.
16:42 Et là, je n'arrive pas à comprendre.
16:43 Bien sûr qu'il y a des différences.
16:44 Il y a toujours eu des différences.
16:46 Et c'est l'alliance qui fera qu'à un moment,
16:48 ces différences se gommeront,
16:49 ou qu'on pourra discuter de ces différences-là,
16:50 ou qu'on pourra trouver une voie médiane.
16:52 Mais les vraies différences, elles sont où ?
16:54 Elles sont sur la question internationale
16:56 et sur la question européenne,
16:57 sur la question du marché unique,
16:58 le fait qu'on soit sur un marché en concurrence.
17:00 Je pense que tout le monde est d'accord
17:01 pour dire qu'il y a des effets négatifs aujourd'hui.
17:04 Je pense que même le Parti socialiste en revient.
17:06 Je pense qu'il faut trouver un moment des points d'accord.
17:08 Sur les retraites, on était tous d'accord.
17:10 Sur la question de la refonte de l'Union européenne,
17:13 dans le fait qu'il y ait une Europe beaucoup plus sociale,
17:16 qu'il faut arrêter qu'il ne soit qu'un marché,
17:18 qu'il y ait la concurrence,
17:19 je pense que tout le monde est d'accord là-dessus.
17:21 Sur le fait que l'Europe n'a pas trouvé sa place
17:24 économique et géopolitique,
17:25 je pense que tout le monde est d'accord là-dessus.
17:27 L'important, c'est de penser aussi à construire la suite.
17:30 Et là, qu'est-ce qui va se passer ?
17:30 Si vous avez une élection présidentielle
17:32 où il n'y a eu pas d'alliance,
17:34 puis après il y a eu cette nupèce,
17:36 et puis après, à la première élection qui vient après,
17:38 il n'y a pas d'alliance,
17:38 tout le monde va dire que la nupèce, c'est fini.
17:40 Ils n'auront pas tout à fait tort.
17:42 Donc moi, je pense qu'il faut à un moment
17:44 trouver plutôt des passerelles
17:47 entre cette gauche qui est de fait plurielle,
17:49 en vue de gagner l'élection de 2027,
17:52 plutôt que de pointer du doigt
17:53 toutes les différences qui existent.
17:56 – Donc se mettre d'accord, s'allier,
17:58 prendre le pouvoir et se disputer ensuite.
18:00 – Qu'est-ce qui va se passer là ?
18:01 S'il n'y a pas d'alliance, qu'est-ce qui va se passer ?
18:02 On va avoir des listes qui vont partir comme ça,
18:04 comme d'habitude,
18:05 6, 7, peut-être 5, par-ci, par-là.
18:08 Voilà, tout groupé, ça fera plus de 20%,
18:10 mais comme ça, ça va faire des petits scores.
18:13 Et puis après, on va avoir l'ERN
18:14 qui va encore faire un score de dingue,
18:15 la Macronie qui va faire aussi un score de dingue.
18:18 Et là, qu'est-ce que ça prépare pour la suite ?
18:20 Alors que là, il fallait capitaliser
18:22 sur cette alliance qui a été réussie.
18:24 Et puis, je veux dire, ça envoie quoi
18:25 comme image aux électeurs ?
18:27 Moi qui suis un électeur,
18:28 ça m'envoie quoi comme image ?
18:30 Ça me montre que,
18:31 alors, deux semaines avant la présidentielle,
18:33 c'était impossible de s'allier avec Mélenchon.
18:35 Donc, on est passé à ça du deuxième tour,
18:38 que la gauche au deuxième tour, on est passé à ça.
18:40 23%, on n'est passé à rien du tout.
18:42 On a ajouté une partie des voix
18:44 à droite et à gauche,
18:45 on passait au deuxième tour.
18:46 Donc, on est passé à ça.
18:47 Puis après, un certain nombre de personnes,
18:50 même pas mal de personnes,
18:51 sont en danger pour avoir leur poste.
18:53 S'il y avait eu la stratégie
18:54 de Jean-Luc Mélenchon en 2017,
18:56 c'est-à-dire de mettre des gens
18:58 contre des communistes ou contre des socialistes,
19:00 il y aurait beaucoup moins de postes.
19:02 Donc là, quelques jours après,
19:04 en quelques jours, on fait un accord,
19:06 mais alors, soi-disant historique,
19:08 pour sauver son poste.
19:09 Là, tout le monde a ses postes.
19:10 Et deux, trois mois après,
19:12 une fois que tout le monde a son poste,
19:13 tout le monde se tire dans les pattes
19:14 parce qu'ils pensent tous à la prochaine fois
19:16 pour être peut-être président.
19:17 Et là, c'est pareil,
19:18 tout le monde se tire dans les pattes.
19:19 Pourquoi ? Parce que finalement,
19:20 ils ont peur d'être mal classés sur la liste,
19:22 alors que là, s'ils sont classés cinquième,
19:24 sixième, quatrième,
19:25 ils ont plus de chances de passer s'ils font 5%.
19:27 Alors que s'il y a un accord,
19:28 peut-être qu'ils seront douzième,
19:29 il y a plus de risques.
19:30 Donc là, on a l'impression
19:31 que c'est des intérêts petits, en fait,
19:33 des intérêts de poste, des intérêts...
19:35 Alors certes, il y a des différences,
19:36 mais là, il faut commencer à se parler.
19:37 Il faut pouvoir se parler là,
19:39 parce que c'est 2027 qui compte.
19:40 C'est ça qui compte.
19:41 C'est les retraites,
19:42 c'est la case du système du service public,
19:46 la case de l'assurance chômage.
19:48 Et bien sûr, il y a des aspects géopolitiques
19:50 et internationaux qui comptent.
19:51 Mais là, on peut trouver une voie médiane,
19:53 je pense.
19:53 Vous le savez, ce programme s'inscrit
19:56 dans notre grande ambition,
19:57 débarquer à la télé
19:58 aux côtés des chaînes des milliardaires
19:59 pour s'imposer et proposer
20:00 un autre traitement de l'information
20:02 pour montrer qu'une chaîne de télé indépendante
20:04 financée seulement par la force citoyenne
20:06 est possible.
20:07 Le projet avance,
20:08 mais certains opérateurs
20:09 restent encore réticents.
20:10 Notre modèle économique,
20:11 qui n'est fondé ni sur de riges actionnaires
20:13 ni sur de puissants annonceurs, serait fragile.
20:15 Nous avons répondu que nous avons plus
20:17 qu'une poignée d'investisseurs
20:18 ou qu'un ensemble de marques partenaires.
20:20 Nous leur avons dit qu'il y a dans ce pays
20:21 des dizaines, voire des centaines
20:23 de milliers de citoyens qui pensent
20:24 que le paysage audiovisuel français
20:25 a besoin d'une chaîne d'info et de combat
20:27 comme Le Média.
20:28 Pour le leur prouver,
20:29 signez la pétition sur unetélépourvous.lemediatv.fr.
20:32 On est presque à 30 000 signatures,
20:34 alors continuez de signer et de faire signer
20:36 vos proches.
20:37 Ils ont des milliards,
20:37 mais nous sommes des millions.
20:38 Alors abonnez-vous au Média
20:39 à partir de 5 euros par mois.
20:41 Vous êtes notre seule force
20:42 pour garantir une information
20:44 libre et indépendante.
20:45 Chaque geste compte,
20:46 alors vos j'aime, partage et pub autour de vous
20:47 sont également indispensables.
20:49 Nous sommes ravis de décrypter l'actualité
20:50 avec Thomas et vous chaque semaine.
20:52 Merci de toujours nous suivre
20:54 pour tous vos commentaires
20:54 et pour se laire sous la vidéo.
20:56 Spectateurs, abonnés, donatrices et sociaux,
20:57 je vous dis à la semaine prochaine.
20:59 Ciao !
21:00 [Musique]