Nathanaël de Rincquesen : "J'ai eu les boules de ne pas voir le 13h de France 2"

  • l’année dernière
Avec Nathanaël de Rincquesen, journaliste

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-05-10##
Transcript
00:00 10h, 10h30, Sud Radio Média.
00:03 Allez, soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 10h30 avec Gilles Gansman.
00:08 Bonjour Gilles.
00:09 Bonjour.
00:10 Et notre invité du jour, c'est un joker.
00:12 Alors j'aime pas ce mot-là, parce que le joker a autant d'importance que le titulaire,
00:16 désolé de le dire.
00:17 Je lui fais un grand sourire.
00:18 Mais oui, c'est ça.
00:19 C'est Nathanael de Rexin, le journaliste de France Télévisions qui est avec nous.
00:22 Bonjour Nathanael.
00:23 Bonjour, bonjour.
00:24 Vous savez, souvent le talent est discret et je trouve que Nathanael de Rexin, c'est
00:27 exactement la définition du talent et de la discrétion.
00:30 Et donc voilà.
00:32 Non, non, mais je crois que...
00:34 René, prenez, prenez.
00:35 Non, non, mais c'est vrai.
00:36 Je prends tout moi aussi.
00:37 Voilà, absolument.
00:38 Et vous êtes avec nous aujourd'hui pour la centième de ce numéro, l'inattendu, c'est
00:42 le centième numéro de cette émission de décryptage de l'actualité à partir des bases
00:46 d'archives de l'IDA.
00:48 Moi je trouve ça génial parce qu'effectivement, il y a des pépites dans les archives de l'IDA.
00:53 C'est une mine.
00:54 C'est une mine d'or.
00:55 C'est génial.
00:56 Moi j'ai découvert l'INA, ses archives, la manière de retravailler, ses bâtiments
01:02 qui contiennent encore les bobines de films.
01:06 Oui, c'est de la bobine.
01:08 Exactement, exactement.
01:09 Des bobines historiques, alors qu'elles sont numérisées aujourd'hui de plus en plus, pas
01:13 toutes encore parce qu'il y a du boulot, mais c'est vraiment une mine d'or, la mine d'or
01:18 de l'audiovisuel.
01:19 On a l'impression d'être un peu luséo, on trouve tout de l'info quand on est là-dedans,
01:22 non ?
01:23 Un peu enquêteur de...
01:24 Il faut faire confiance à ceux qui travaillent à l'INA, notamment les documentalistes qui
01:30 eux vont savoir trouver les petites pépites que nous utilisons pour l'inattendu.
01:36 Est-ce qu'aujourd'hui toutes les chaînes confient leur émission à l'INA ou il n'y
01:39 a que le service public ?
01:40 Alors je crois qu'il y a pas mal d'émissions, pas que sur le service public, qui avancent
01:46 avec les archives de l'INA en tout cas et qui achètent à l'INA le droit d'utiliser.
01:50 Non mais la question est l'inverse.
01:52 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, est-ce que les journaux de 13h de TF1 par exemple, sont
01:57 qu'à TF1, ils ne sont plus à l'INA comme c'était avant ?
02:00 Tout va à l'INA.
02:01 À un moment, tout passe par l'INA.
02:04 C'est la mémoire.
02:06 Même les chaînes privées, vous êtes sûr de ça ?
02:08 Tout, tout, tout.
02:09 C'est incroyable.
02:10 C'est une mémoire vivante en fait de notre société depuis que l'image existe finalement.
02:14 Il y a même de la télé, il y a de la radio, alors je ne sais pas, celui de radio à 70
02:20 ans, il y a sûrement un petit peu de radio sur certaines étagères.
02:26 Je leur poserai la question.
02:28 Alors Nathaniel Drinckx, ce centième numéro de l'Inattendu qui sera diffusé demain, jeudi,
02:35 11 mai, sur France Info, Canal 27.
02:38 C'est important aussi de le rappeler que ça se passe aussi sur cette chaîne de télé.
02:43 Avec un invité.
02:44 Le zapping peut-être ?
02:46 21h30.
02:47 21h30.
02:48 C'est important.
02:49 Alors il n'y a pas de question du jour.
02:50 Je vais y arriver.
02:51 Je vais mettre le pseudo Claire aussi.
02:52 Mais on va faire effectivement le zapping du jour.
02:55 Après on va parler de tout ça.
02:56 De l'émission, absolument.
02:57 Sud Radio Média, l'instant zapping.
03:00 Le journaliste que vous êtes ne peut pas être insensible ni indifférent à la disparition
03:05 du journaliste de l'AFP, Arman Soldin, tué par une attaque de roquette près de la ville
03:10 assiégée de Bakhmouth, hier soir, dès hier soir, BFM rendait hommage à ce journaliste.
03:16 C'est aux alentours de 16h30, ici en Ukraine, qu'Arman a été tué.
03:22 Il était en reportage dans les ondérons de la ville de Chassiviar.
03:27 C'est à 6 km à l'ouest de la ville qui concentre les combats les plus violents en ce moment
03:33 en Ukraine, la ville de Bakhmouth.
03:35 Arman ainsi que quatre autres collègues de l'AFP suivaient une brigade des militaires
03:42 ukrainiens.
03:43 C'est ce groupe qui a été pris pour cible par les Russes.
03:49 Une salve de missiles de roquettes GRAD qui sont tombés sur ce groupe de militaires.
03:57 Qu'est-ce que vous diriez ?
03:59 Vous êtes un journaliste du métier, ça montre aussi ce qu'est le journalisme d'attaque.
04:05 Exactement, les difficultés de ce métier.
04:08 J'ai déjà acquis un ami qui est décédé il y a quelques années en Syrie.
04:13 Je pense souvent à lui.
04:15 Vous parliez de l'inattendu il y a quelques mois.
04:19 On avait fait justement un inattendu consacré à l'Ukraine et à la couverture des journalistes en Ukraine.
04:27 C'est Dominique Derda qui était notre invitée.
04:29 On a pu voir à travers le temps l'évolution de cette couverture des médias et du travail
04:35 des journalistes sur les terrains de guerre.
04:37 Aujourd'hui c'est primordial parce que l'indépendance des journalistes qui vont rapporter ce qu'ils
04:43 voient est nécessaire pour le grand public.
04:46 On a besoin de ces journalistes sur le terrain pour travailler.
04:50 Donc bien entendu il faut rendre hommage malheureusement à ceux qui ont été touchés par cette guerre
04:57 et ceux qui sont encore sur le terrain.
04:59 Il y a beaucoup d'envoyés spéciaux de France Télévisions qui sont là-bas.
05:03 Dans ce cas-là, c'est la rédaction qui décide d'envoyer ou souvent ce sont les journalistes volontaires ?
05:08 Je pense que c'est sur la base du volontariat.
05:11 Personne ne va forcer un journaliste à aller sur une zone de conflit comme celle-là.
05:17 Difficile d'enchaîner mais parfois les journalistes sont critiqués.
05:22 Un peu moins les journalistes de terrain.
05:26 C'est de votre faute si Emmanuel Macron est critiqué.
05:29 L'ancien Premier ministre s'est mis en colère.
05:31 Vous allez voir. Il ne faut pas qu'on touche à son manuel.
05:33 C'est la faute des journalistes.
05:35 Mais réfléchissez sur votre travail.
05:37 A vous journalistes qui cristallisez contre le président en permanence.
05:41 Ce n'est pas vrai que le président, quand vous le voyez à Sainte,
05:45 les jeunes qui chantent la marseillaise devant lui,
05:47 sont-ils crispés à l'extrême ?
05:49 Faisons attention à ne pas avoir une société médiatico-politique
05:54 qui fait que tous les problèmes de la société politique soient le président.
05:57 J'étais dans cette bonne ville de La Rochelle pour le 1er mai.
06:00 Il y avait plein de manifestants.
06:02 Mais sur les plages, il y avait plein de monde aussi.
06:05 Ils n'étaient pas macronistes ?
06:07 Ils n'étaient pas macronistes.
06:09 Mais ça veut dire que l'obsession politique, l'obsession anti-Macron,
06:12 le fait qu'il y ait globalement un adversaire pour toute la société qui est M. Macron,
06:17 c'est quelque chose d'exagéré.
06:19 - Oui, au lieu de filmer les gens et les casseroles, vous pourriez filmer la plage.
06:22 - Non mais vous allez me dire qu'ils étaient à la plage,
06:24 c'est pour ça qu'ils n'étaient pas sur les Champs-Elysées.
06:26 Non mais voilà, on fait notre boulot à la rédac de France Télévisions,
06:31 comme toutes les rédacs, comme le Sud Radio, il n'y a pas de souci.
06:34 On rapporte ce qui se passe.
06:36 - Est-ce que pour vous, les journalistes sont devenus aussi anti-Macron,
06:39 comme l'a dit Raphaël ?
06:41 - Les journalistes n'ont pas d'opinion politique.
06:43 - Bon, c'était dans le passé, non ?
06:45 - Non, il y a des sensibilités, bien sûr.
06:51 Forcément, après vous devez rapporter les faits tels qu'ils sont présentés.
06:56 - La présentatrice du Vauteur, on ne peut pas dire qu'elle accueille bien Marine Le Pen et les autres.
07:02 Elle a forcément une opinion. Voyez bien comment elle est à l'antenne.
07:05 - On est des hommes, des femmes, des hommes, des femmes.
07:09 Sinon, on ferait confiance à l'intelligence artificielle,
07:13 on mettrait un clone de journaliste qui poserait les questions de manière totalement artificielle.
07:18 Et ça vous ferait chier, je pense.
07:21 Allons au bout. On a le plus de neutralité possible.
07:27 Et la neutralité parfaite, ça n'existe pas.
07:29 - Ça veut dire que face à certaines situations, que ce soit sur le terrain, même en plateau,
07:33 on a aussi un ressenti.
07:35 - Heureusement, je pense que c'est ce qui fait le charme du présentateur.
07:40 Il va avoir une émotion.
07:43 Quand on a un sujet qui est triste, on a une émotion qui apparaît.
07:47 Quand il est heureux, ça apparaît aussi.
07:49 Donc forcément, il y a une émotion.
07:51 Mais il faut être le plus neutre, le plus impartial possible, factuel.
07:56 - Dans le climat actuel, aujourd'hui, est-ce que c'est un mauvais procès qu'on fait aux journalistes,
08:01 et on confond journalistes qui sont sur le terrain, en région,
08:05 ceux que l'on voit beaucoup à la télévision, les éditorialistes,
08:08 est-ce que tout ça, ce n'est pas un peu mélangé pour le grand public, finalement ?
08:10 Et c'est facile ?
08:11 - Non, je pense qu'effectivement, il ne faut pas faire d'amalgame.
08:16 Je pense qu'il y a beaucoup de situations différentes.
08:20 Et dedans, je vais aussi parler des réseaux sociaux
08:24 et de ceux qui se présentent comme journalistes et qui vont donner leur avis.
08:29 Je vais aussi parler des chroniqueurs,
08:31 qu'on va confondre avec des journalistes qui donnent leur avis.
08:35 Je vais confondre avec les invités qui ont une prétention,
08:39 un œil un peu journalistique et qui donnent leur avis.
08:41 Non, il y a des journalistes qui sont factuels,
08:44 qui font preuve de rigueur.
08:47 C'est une certitude d'impartialité.
08:49 Et puis voilà, encore une fois,
08:51 ce sont des hommes, des femmes, ce ne sont pas des machines.
08:54 Donc il y a forcément une émotion qui va transparaître.
08:57 - C'est sûr que ce n'est pas des machines,
08:59 parce que dans le zapping, je ne pouvais pas éviter votre lapsus du 8 mai,
09:02 Jean-Nathanaël. - Lequel ?
09:04 - Je vous le disais dans les titres en France,
09:06 la saison de surveillance des plages a déjà débuté dans de nombreuses communes.
09:10 La présence des secouristes rassure les baigneurs.
09:13 Elle a parfois été renforcée sur certains secteurs du littoral atlantique,
09:17 notamment à cause des bayings responsables chaque année de nombreuses noyades.
09:21 Exemple, à Lacanau, avec Jamila Nimouni et nos équipes en région.
09:25 - Je vous mentionne autant que ça, Marie-Sophie Lacaraud.
09:28 - Et j'embrasse Marie-Sophie, qui est une amie.
09:30 Alors, je vous explique comment ça se passe à 13h.
09:33 Vous avez des caméras, vous avez un prompteur,
09:35 et vous avez des écrans de contrôle.
09:37 Sur les écrans de contrôle, il y en a un qui est un petit peu plus gros que les autres,
09:40 c'est celui de la chaîne d'à côté.
09:42 Là, je vous donne un petit secret quand même, vous voyez.
09:45 Et en l'occurrence, ce jour-là, c'est Marie-Sophie Lacaraud.
09:48 Et je ne sais pas pourquoi, je pense que la connexion,
09:51 je devais regarder l'écran de contrôle juste avant le lancement,
09:54 mais la connexion s'est faite avec Lacaraud, Lacanau, bon ben voilà.
09:57 - À quoi ça sert de suivre le 13h d'à côté ?
10:00 - Ben, savoir un petit peu ce qui se passe.
10:02 On n'est pas non plus la tête dans un terrier ou dans un sac.
10:06 On regarde, comme tout le monde, ce que fait la concurrence.
10:10 Vous écoutez jamais la concurrence ?
10:12 - Si, si, bien sûr. C'est normal d'évoluer.
10:15 - Exactement. On n'a pas la prétention de faire sans regarder ce que fait la concurrence.
10:21 - Sinon, vous avez eu d'autres lapsus dans Télématins ou autre ?
10:26 - Ah là là ! Mais oui, mais oui, mais oui, mais il faut, c'est la vie, c'est comme ça.
10:31 On a le droit de bafouiller, de se tromper, voilà, c'est comme ça.
10:39 Encore une fois, moi je suis, ça fait partie de la vie d'un présentateur.
10:43 On est humain.
10:45 - Et une fois n'est pas coutume, Christine, je vais finir non pas en musique,
10:49 puisque vous savez que je suis nû en zapping, en musique,
10:51 mais il fallait quand même qu'on prenne le temps de rendre hommage à Michel Cordes,
10:55 le comédien qui jouait Roland Marcy, le patron du bar du Mistral de Marseille.
11:00 Finalement seul et abandonné, Michel Cordes s'est donné la mort.
11:03 On se rappellera de ce rendez-vous qu'il nous donnait chaque soir, où on le retrouvait avec plaisir.
11:08 - Je ne sais pas ce qu'il y trouve à cette chienne, elle fait au moins trois fois sa taille.
11:11 - Avec la fantôme, il ne doit pas se rendre compte.
11:14 Je t'ai mis pas le sac, il va la rencontrer.
11:16 - C'est un lilliputien à côté d'elle, rien que pour lui faire un bisou, il faut qu'il grimpe sur une échelle.
11:20 - Pour le reste, ça ne raconte pas.
11:22 - Franchement, elle est trop grosse pour lui.
11:27 - Je ne suis pas sûre que Bobby apprécie que vous la traitiez de grosse.
11:31 - Alors si on peut plaire la vérité à un chien sans qu'il se vexe, alors là.
11:35 - Papa, l'amour c'est un sceptique, c'est bien connu.
11:37 - Oui, des fois même ça rend couillon.
11:44 - Ça peut faire mourir de ne plus être à l'antenne.
11:46 - C'est une bonne question, je ne me la suis pas posée.
11:52 - Je pense qu'il y a une vie après la télé en tout cas.
11:55 - Allez, on s'arrête un court instant, on se retrouve avec notre invité média aujourd'hui,
12:00 - Nathanael Derenckes, à tout de suite sur Sud Radio.
12:03 - Et notre invité aujourd'hui, Nathanael Derenckes, le journaliste de France Télévisions,
12:09 - le joker du 13h de France 2, le 20h aussi.
12:13 - Un peu tous les cas.
12:15 - Moi je suis le joker identifié pour le 13h de France 2, j'ai fait quelques 20h.
12:20 - C'est quoi la grosse différence ?
12:22 - C'est l'horaire.
12:23 - C'est l'horaire déjà ?
12:24 - Non, c'est la préparation, on a un peu plus de temps pour le 20h.
12:27 - Le 13h c'est quand même un sprint, ça commence le plus tôt possible le matin,
12:32 - et vous avez des lancements à écrire, un journal à préparer,
12:36 - et en général il n'y a rien de trop, je n'ai pas le temps d'aller faire mon sport quand j'ai fini,
12:41 - mais d'écrire mes lancements.
12:42 - Parfois même je termine pendant le journal, c'est quand même un journal qui est assez long,
12:48 - donc il faut prendre de temps.
12:51 - Combien de sujets ça fait au totalité ?
12:53 - Ça dépend des jours, il y a 20-25 infos en très différentes.
13:01 - Est-ce que vous rêvez d'être calife à la place du calife ?
13:04 - Jamais.
13:05 - Le jour où j'arrêterai de vouloir être calife à la place du calife, je ne serai plus au 13h du tout.
13:13 - Donc vous auriez aimé remplacer Marie-Sophie Lacaro ?
13:15 - Je n'ai jamais caché avoir l'ambition de remplacer Marie-Sophie Lacaro,
13:19 - quand elle est partie il n'y a aucun souci, après j'ai accepté la décision de la direction.
13:24 - Avec les boules ou sans les boules ?
13:26 - Avec les boules, je suis un ancien sportif, je suis comme tout le monde,
13:31 - j'aime bien gagner, je n'aime pas perdre,
13:33 - c'est pas pour autant que j'ai continué à être le joker de Julie-Ancle,
13:39 - avec plaisir, c'est quelqu'un que j'apprécie,
13:41 - et j'adore l'équipe du 13h avec laquelle je travaille régulièrement.
13:45 - L'inattendu centième numéro, c'est demain soir à 21h20 sur le France Info.
13:52 - Alors on dit France Info, Canal 27 à chaque fois ?
13:54 - Non, parce que les attachés font bien leur travail,
13:58 - je vous ai fait un copier-coller mais on dit France Info TV.
14:01 - Oui, France Info TV.
14:03 - On précise bien que c'est la télé.
14:05 - Ils sont loin.
14:07 - Ils sont loin.
14:09 - Vous vous arrêtez sur le Canal 15 et le Canal 16 ?
14:11 - Non.
14:13 - Pas toujours.
14:15 - Ce numéro sera présenté avec vous et surtout carte blanche à Noël Mamère,
14:18 - qui a bercé beaucoup de générations de journalistes.
14:21 - On cherchait un invité qui soit transverse,
14:24 - qui soit très clairement identifié, archive INA,
14:27 - et le nom de Noël Mamère est venu assez rapidement,
14:30 - parce qu'il a commencé, il était journaliste, présentateur,
14:34 - après il est devenu maire, député, candidat à la présidentielle,
14:40 - il a plein de vie Noël Mamère,
14:43 - et en plus c'est un bon client, comme on dit dans le métier,
14:46 - et en plus il regarde l'inattendu, il coché toutes les cases.
14:50 - Il a fait les talks avant tout le monde à 18h30,
14:53 - avec un rendez-vous qui s'appelait "C'est la vie",
14:55 - vous aviez des chroniqueurs,
14:59 - et on n'a rien inventé sur les "Nulle part ailleurs" ou autres,
15:03 - il y avait des invités, et puis Paul c'était incroyable "C'est la vie".
15:06 - Et je vous conseille dès le début de l'inattendu,
15:08 - donc demain soir à 21h20,
15:10 - il y a le zapping Noël Mamère de l'INA,
15:13 - et là vous allez avoir la vie de Noël Mamère,
15:16 - avec les yeux de l'INA, et on le voit avancer dans sa carrière,
15:21 - un petit peu partout, c'est très sympa,
15:23 - et vous savez le point commun à toutes ces images de zapping ?
15:25 - Non.
15:26 - C'est la moustache de Noël Mamère.
15:28 - Ça n'a pas bougé ?
15:29 - Non.
15:30 - Ah c'est marrant ça.
15:31 - Qu'est-ce qui vous a plu lorsqu'on vous a proposé de faire l'inattendu ?
15:35 - Moi j'aime beaucoup le côté archive,
15:39 - comme beaucoup, je ne suis pas le seul, mais je trouve ça assez sympa.
15:41 - Mais c'est quoi les atouts us ?
15:42 - Non, alors le jour où vous aurez vu toutes les images de l'INA à mon avis.
15:45 - Non mais les images intéressantes j'entends.
15:47 - Non, il y a toujours des pépites, c'est ça qui est bien.
15:49 - Et nous on est différents, on est là pour trouver la petite pépite.
15:51 - Les images classiques que vous voyez,
15:53 - vous les voyez sur les autres chaînes,
15:55 - c'est bon, chez nous vous voyez les images que vous ne voyez pas sur les autres chaînes.
15:59 - Parce que justement les alinas, ils savent retrouver les bonnes petites images.
16:06 - Alors est-ce qu'il y a de la concurrence entre les enfants de la télé, vous ou autres ?
16:10 - On n'est pas, non.
16:11 - Quand ils trouvent des pépites, ou tout ce que fait sur Public Sénat.
16:14 - On n'est pas du tout sur la même cible.
16:17 - Nous on a une thématique qui est de décrypter l'actualité avec les images d'archives,
16:22 - les images de l'audiovisuel, les images de l'INA.
16:25 - Donc notre matière première c'est l'actu et l'INA.
16:31 - Donc on prend vraiment bien soin, on n'est pas là pour... c'est sérieux.
16:36 - Est-ce qu'il y a une forme de "c'était mieux avant" en regardant comme ça ces images à la télévision ?
16:41 - Non, on n'est pas dans le "c'était mieux avant", on est dans "voilà comment c'était avant"
16:45 - et voilà pourquoi en regardant ce qui s'est fait avant,
16:49 - on comprend mieux ce qui se fait maintenant, ou ce qui va se faire demain.
16:53 - Je m'explique, là ça ne nous a pas échappé, il y a eu des petites manifestations
16:57 - contre la réforme des retraites, ce n'est pas la première fois en France.
17:00 - Nous on est remonté dans les archives de l'INA sur comment c'étaient ces manifs,
17:04 - quels sont les manifs qui ont fonctionné, on avait un invité, Bernard Thibault par exemple,
17:09 - qui nous a dit "voilà comment c'était à l'époque, et voilà ce qui a fonctionné,
17:12 - et voilà ce qui n'a pas fonctionné".
17:14 - L'année dernière il y a eu une coalition des forces de gauche pour les législatives,
17:18 - ce n'était pas la première fois en France, alors on avait invité Lionel Jospin,
17:22 - il était venu nous expliquer à l'époque "voilà comment ça s'était fait,
17:25 - voilà ce qui avait fonctionné, et voilà pourquoi ça n'avait pas fonctionné à la présidentielle d'après".
17:29 - Donc vous voyez on est vraiment dans la réflexion et dans la projection.
17:33 - Est-ce que votre santé va bien ? Parce que bien évidemment à un moment
17:37 - il y a eu une annonce sur les antennes de France Télévisions sur le fait que vous avez fait un AVC,
17:41 - est-ce que la vie change après un AVC ?
17:44 - Alors il n'y a pas eu d'annonce sur les antennes de France Télévisions,
17:47 - j'ai arrivé le 1er mai 2019,
17:50 - Je suis parti, parce que de toute façon on ne m'a pas demandé mon avis,
17:56 - j'étais pas très en forme ce jour-là,
17:59 - et après je n'avais pas spécialement envie d'en parler,
18:02 - poliment à France Télévisions ils n'ont pas donné des infos sans m'en parler,
18:08 - voilà il s'est resté comme ça. J'ai réfléchi et en en discutant je me suis dit "attends,
18:12 - on m'a sauvé la vie parce que justement ces gens qui m'ont sauvé la vie
18:16 - ils connaissaient les signes de l'AVC".
18:18 - Donc moi aujourd'hui, ça serait malhonnête de ma part de ne pas en parler et de ne pas dire
18:24 - "j'ai eu ça et ça comme problème, c'était un AVC, il faut clairement qu'on en parle".
18:30 - Demain dans la rue si vous connaissez les signes de l'AVC, vous allez pouvoir dire "attention,
18:34 - là le mec il est en train de faire un AVC".
18:36 - Quelque part ça devrait être enseigné à l'école, reconnaître les signes de l'AVC,
18:40 - il devrait y avoir une formation d'une heure par an, c'est que dalle,
18:43 - entre l'anglais et les maths, pour dire "tiens les signes de l'AVC, c'est ça, ça, ça".
18:48 - Et ça va sauver des vies. On pourrait aussi leur apprendre à faire des massages cardiaques,
18:52 - pourquoi pas au lycée, à 17, 16, 17 ans on est capable d'apprendre à faire un massage cardiaque.
18:56 - Et ça peut sauver des vies. Apprenons des choses utiles.
18:59 - Donc voilà, j'ai une mission aujourd'hui, ambassadeur AVC pour sensibiliser.
19:05 - Et ma question je la repose... - Je suis en pleine forme.
19:07 - Non, je repose ma question... Est-ce que ça a changé votre question d'avis ?
19:10 - Vous voulez que je fasse des pompes ? - Non, non pas du tout.
19:12 - Je suis capable de vous suivre. Mais est-ce que ça a changé votre vie derrière ?
19:16 - Changé ? Oui, bien sûr. Je fais attention à ce que je mange,
19:21 - je fais attention en me réveillant le matin en me disant "qu'est-ce que je suis heureux de vivre, tout va bien".
19:26 - Je n'ai aucun problème, je suis à 200%. Et j'ai eu un enfant.
19:31 - Ah, c'est super. On vous retrouve demain soir sur le canal 27 de France Télévisions.
19:39 - Et puis après c'est en replay. - Et ça sera en replay.
19:42 - On peut aller regarder les anciens numéros. - Centième numéro de l'inattendu,
19:45 - Demain avec Noël Mamère comme invité spécial et vous donc Nathalie de Rinksan.
19:49 - Merci beaucoup d'être venu ce matin. - Merci à vous de m'avoir accueilli.
19:52 - Gilles, à demain ? - Demain on parle de l'Eurovision.
19:54 - Mon Dieu. - Nous aurons un journaliste de 20 minutes depuis Liverpool.
19:57 - J'adore l'Eurovision. - Ah c'est vrai ? On va gagner ?
20:00 - J'espère en tout cas. - Évidemment.
20:02 - Vous ne m'avez pas posé la question sur les Jeux Olympiques, il va falloir que je revienne.
20:05 - Ah mais non, on en fera une autre. - On en fera une autre.
20:07 - Il y a trop de sportifs obligés. - Il faut qu'on retrouve Jean-Jacques.
20:10 - Je cite la fin du match, je cite la fin du match. - Comment je déplace ?
20:12 - Jean-Jacques Bourdin que vous retrouvez sur Sud Radio jusqu'à midi et demi.
20:15 Nous on se retrouve demain dès 9h et à 10h pour Les Médias avec vous Gilles.
20:18 Allez bonne journée.

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