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00:00 On souhaite avoir votre avis, votre avis de consommateur certes, mais aussi de consommateur
00:17 éclairé de ceux qui sont autour de vous.
00:20 Allez-y Franco, l'idée c'est de savoir véritablement ce que vous pensez.
00:23 Je m'appelle Arthur Blouin, je suis étudiant en SP3 stratégie des marques à Sud de Pub
00:29 et aujourd'hui la Villa Numéris nous ont réunis pour discuter un petit peu des enjeux
00:33 du numérique et de l'information, surtout auprès des jeunes.
00:37 Donc on a passé 2-3 heures à discuter tous ensemble autour du sujet.
00:41 Nos étudiants à Sud de Pub, ils sont à la fois les consommateurs de l'information
00:46 d'aujourd'hui, mais ils sont aussi potentiellement les communicants et les gens de médias de
00:51 demain.
00:52 Donc vous savez, cette double casquette qui était assez intéressante selon nous à investiguer.
00:56 C'est quoi pour vous l'information, est-ce que vous informez ou cherchez ou consommez
01:00 de l'information tous les jours ?
01:02 Ça va être des informations sur tout et rien.
01:05 Je n'ai pas forcément d'application, le monde ou quoi pour m'informer.
01:12 Ça parlait de le monde etc.
01:14 Je dis souvent les versions numériques.
01:16 Je m'informe aussi un petit peu sur les réseaux sociaux vu que c'est très pratique, enfin
01:21 j'ai une consommation assez multi-canale si je peux dire ça comme ça d'informations.
01:29 Personnellement, j'ai 3 façons de consommer l'information différente.
01:33 La première qu'on pourrait qualifier de passive, quand par exemple je passe devant
01:37 un kiosque, je vais voir les grands titres ou par exemple en scrollant sur les réseaux
01:42 sociaux, dans le métro, voir les affiches ou quand j'ai besoin de faire une recherche
01:45 particulière sur un sujet.
01:46 La troisième, je dirais que c'est plutôt routinière.
01:50 C'est des espèces de routines que je m'impose de prise d'informations.
01:54 Ça va être l'abonnement à des newsletters ou création de listes par exemple sur Twitter
01:58 pour pouvoir bien récupérer l'info sur des sujets très précis.
02:01 Alors moi je m'oblige à consommer le maximum d'informations tous les jours parce que c'est
02:09 vrai que j'ai eu entre guillemets une période de creux.
02:12 Il y avait carrément des périodes où je ne consommais pas d'informations et il y a
02:15 d'autres périodes où c'était un peu par un coup et je me suis dit que ce n'était
02:18 pas normal de se sentir entre guillemets coupé du monde comme ça parce qu'il y a tous les
02:24 jours des choses qui se passent autour de nous.
02:25 On a des façons beaucoup plus accessibles et beaucoup plus faciles maintenant d'avoir
02:31 la moins d'informations.
02:32 Donc je varie aussi beaucoup mes sources parce que je n'aime pas l'idée d'être figé,
02:37 ce n'est pas possible.
02:38 Donc je m'informe sur les réseaux sociaux, sur les sites web.
02:42 Je suis plus numérique forcément donc j'ai une application qui recoupe un peu tous les
02:47 titres quotidiens.
02:48 J'en ai une occasion dès qu'il y a un point de presse aussi, je profite pour prendre des
02:52 journaux, des journaux gratuits, ne jugez pas.
02:56 Mais du coup, ça me permet de toujours garder ce contact entre guillemets avec le reste
03:02 du monde.
03:03 Salut, je m'appelle Chloéne, j'ai 23 ans et aujourd'hui j'ai participé à toute
03:09 une discussion autour du paysage médiatique, de notre relation en tant que jeune à ces
03:14 médias, de notre consommation et bien d'autres sujets tout intéressants.
03:19 Je pense qu'on ingère aussi beaucoup d'informations inconsciemment.
03:24 Avec tous les réseaux sociaux, on peut défiler le scroll et on se rend compte qu'on consomme
03:31 de l'information sans même l'avoir voulu malgré nous.
03:33 Je sais que je suis au courant par exemple de plusieurs événements qui peuvent se passer
03:38 dans le monde alors que je ne suis pas allée chercher un article sur internet ou je ne
03:42 suis pas allée lire un journal qui parle de ça mais j'ai l'information.
03:47 Et je pense qu'avec les réseaux sociaux et puis même toutes les affiches publicitaires
03:51 ou même les médias, la télé etc.
03:53 En général, la radio quand on la met dans la voiture, sans le vouloir, on consomme en
03:59 fait de l'information.
04:00 Parfois quand je lis, je vais perdre l'information si par exemple je ne surligne pas ou si je
04:05 ne me note pas quelque part.
04:06 J'écoute la radio à quelle occasion ? Au déjeuner ou le matin dans les transports.
04:13 Les réseaux sociaux sont des vecteurs de l'information mais on reste quand même informé
04:18 malgré nous.
04:19 Donc ce n'est pas nos algorithmes qui vont nous proposer des contenus qui sont basés
04:24 sur ce qu'on regarde.
04:25 Donc je pense que moi personnellement, je me suis vraiment obligée et maintenant c'est
04:29 une routine de m'informer.
04:30 Ça m'intéresse ou ça n'est plus la réalité de l'information, que je ne veux pas être
04:33 imposée à un ou même point de vue parce que certains médias sont plus engagés que
04:37 d'autres.
04:38 Donc juste les réseaux sociaux pour moi c'est un moyen de retrouver ce que j'ai pu lire
04:42 aussi autre part ou si j'ai coupé une actualité, je vois ça et dans ce cas-là je m'informe.
04:48 Je vais toujours quand même vérifier l'information sur une source.
04:51 Que ce soit dans la presse ou autre.
04:55 Et je pense que c'est aussi ce qui fait que le rendez-vous il revient, c'est-à-dire
04:58 qu'on a des moments privilégiés de la journée où on est un peu plus tranquille et on sait
05:01 qu'on peut y mettre toute l'intention.
05:03 En fin de journée par exemple, je ne sais pas, je n'ai pas du tout envie de lire un
05:07 journal ou peu importe.
05:08 Puis même vu que c'est de l'éphémère, moi je me dis pourquoi acheter du papier alors
05:14 que directement sur le numérique, c'est de l'information à l'éphémère ok mais
05:18 après on n'a pas que le papier, ça va être encombrant, il va falloir que je le jette
05:21 et tout.
05:22 Les différents sports médias, j'écoute la radio le matin, surtout maintenant que je
05:29 travaille en VG Radio, mais je préfère la presse et surtout la presse consommée sur
05:36 le digital parce que je trouve que j'ai beaucoup plus de choix au niveau de ce qui
05:41 va me mettre à proposer au niveau de l'information, ce qui n'est pas le cas en TV.
05:47 Eh bien justement, prendre le temps de donner du temps à ce genre de thématique, ça reste
05:54 quand même très important dans le sens où on vit quand même dans un monde hyper connecté
05:58 qui va super vite et justement on ne prend pas assez le temps des fois de se poser les
06:02 bonnes questions, de voir un peu tout ce qui se passe autour de nous et de vraiment analyser
06:07 les choses et de trier toutes les informations qu'on peut recevoir.
06:09 Je trouve aussi qu'on parle beaucoup de la practicité du digital, mais je ne sais pas
06:15 pour vous, mais c'est vrai que j'arrive à certains moments à saturer.
06:20 Des fois j'ai ce besoin d'avoir ce rapport à l'article imprimé plutôt que l'article
06:27 sur smartphone.
06:28 Mais ça permet aussi d'avoir beaucoup plus d'informations on va dire en tas et d'avoir
06:34 un aspect plus général de ce qui se passe autour de nous en ce moment même.
06:37 Eh bien aujourd'hui c'est juste normal qu'avec nos téléphones qui est quelque chose, enfin
06:42 un objet aujourd'hui que l'on a toujours sur soi, eh bien qu'on cherche de l'information
06:46 non pas par du papier parce que c'est contraignant, on ne l'a pas sur soi, enfin il faudrait
06:51 qu'on aille le chercher au kiosque etc.
06:52 Et au final c'est normal que par souci de facilité, eh bien qu'on utilise, c'est ça
07:00 et qu'on consomme des médias tels que proposent Hugo Descript, Les Eclaireuses, Combiani
07:05 etc.
07:06 [Musique]