Le Made in France est à l’honneur dans les VV Responsables

  • l’année dernière
Les Vraies Voix responsables avec Sandra Legel, fondatrice et dirigeante de Biom, Olivier RONDINAUD, co fondateur de L’Atelier Charentaises, Nicolas CHAUSSON Directeur générale de Velecta
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##LES_VRAIES_VOIX_RESPONSABLES-2023-05-03##
Transcript
00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06 Et c'est une jolie France, les vraies voies responsables.
00:09 On parle de produits, on parle d'entrepreneurs, on parle de 100% français et ça on adore ça.
00:15 Et aller au sommaire de cette émission, comment faire passer l'écologie de la théorie à la pratique ?
00:21 C'est simple, en redéfinissant les modes de production de nos outils du quotidien,
00:25 Biome Paris réinvente ses objets en proposant des solutions innovantes, design et corresponsables à nos besoins essentiels et fabriqués 100% en France.
00:33 L'entrepreneuse très dynamique Sandra Le Ghel sera avec nous, fondatrice et dirigeante de Biome Paris.
00:38 Elle sera là dans quelques instants.
00:40 Un savoir-faire ancestral, le cousu retourné, Michel Violo et Olivier Rondino, arrière-petit-fils du cordonnier de la Rochefoucauld,
00:47 s'étant charron de fond, renaître la charronthèse.
00:50 Un savoir-faire plus que centenaire dont la technique reste inchangée, la main de l'homme conservant, ou de la femme, conservant rôle primordial.
00:57 Olivier Rondino, cofondateur de l'atelier charronthèse, en 2020 sera avec nous.
01:01 Voilà, et première marque du monde des sèches-cheveux professionnels fabriqués en France depuis 1936.
01:06 Vélecta Paris conçoit, fabrique et commercialise des sèches-cheveux ultra performants et corresponsables.
01:11 C'est à la fois une vieille dame créée en 1936 et en même temps une start-up moderne complètement relancée en 2021 par Nicolas Chausson
01:19 qui sera avec nous, bien entendu, aussi. On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix responsables.
01:24 On est ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h.
01:26 Et le papa psychologique de tous ces gens, il s'appelle Olivier Robert de Sacré Français.
01:36 Bonsoir Olivier Robert, merci d'être avec nous, de l'agence Big aussi.
01:40 Sacré Français, forcément c'est du 100% français. Ce sont des entreprises et des entrepreneurs, ce sont des histoires, ce sont des produits,
01:47 ce sont le savoir-faire français, une vraie valeur ajoutée aujourd'hui.
01:51 Exactement.
01:52 Vous devriez baisser votre micro parce qu'on ne va pas vous voir.
01:54 Bonsoir Olivier.
01:57 Bonsoir. Oui, effectivement, l'idée c'est de dire comment est-ce qu'on peut aider toutes ces entreprises françaises qui mettent une énergie dingue pour réussir.
02:05 Redynamiser.
02:06 Redynamiser, se reconnecter au territoire, se innover parce que c'est de la tradition mais c'est de l'innovation, c'est exactement ce qu'on disait avec Olivier à l'instant.
02:15 Et donc l'idée c'est vraiment de trouver tous les meilleurs axes de communication qui vont permettre de faire émerger ces entreprises et faire en sorte qu'on touche les consommateurs.
02:23 Et Sacré Français c'est une plateforme aujourd'hui.
02:25 Exactement, c'est une plateforme qu'on a lancée il y a trois ans et qui aujourd'hui est clos parce que d'abord je m'y consacre à 100%.
02:33 Donc ça, ça aide beaucoup quand on se met en simet.
02:36 Ah enfin, vous vous êtes mis au travail.
02:37 Exactement, exactement. Non mais je le reconnais.
02:40 Et surtout l'idée c'est aussi d'innover sur Sacré Français. Et donc on va innover puisqu'on va lancer la première plateforme d'avis.
02:47 Et l'objectif c'est de retrouver le bouche à oreille. En fait avant, ce qui marchait très bien c'est le bouche à oreille.
02:53 Vas-y, choisis ton biais, je le connais très bien, tu peux y aller.
02:56 Et aujourd'hui les consommateurs français...
02:57 Ce qu'on appelle la prescription.
02:59 Oui, la prescription. Et nous dans le marketing on va l'appeler le bouche à oreille parce que l'idée c'est de faire en sorte de faire de la recommandation massive.
03:06 Comment on fait ? On va mettre à disposition des entreprises françaises une plateforme qui va leur permettre de générer des avis de leurs consommateurs sur leurs marques, sur leurs produits.
03:15 Et puis derrière on va essayer de faire en sorte que ces avis soient viralisés.
03:18 But du jeu c'est qu'on fasse une espèce de cohorte de consommateurs satisfaits de produits du Made in France.
03:24 Et qu'avec cette cohorte, on arrive à emmener d'autres consommateurs et à pousser pour que tout cet élan Made in France est close et soit le plus d'ami possible.
03:33 Une sorte de maillage territorial virtuel en fait.
03:35 C'est exactement ça.
03:36 C'est un héritage parce que c'est le bouche à oreille ancestral.
03:39 On se connecte.
03:40 Et c'est la connexion et c'est grâce au web évidemment.
03:43 En tout cas on va parler de ces belles entreprises et on va commencer par Biome Paris, une start-up qui a donc réinventé un objet du quotidien jetable et durable.
03:52 On en parle avec Sandra Le Guel, fondatrice et dirigeante de Biome Paris.
03:55 Merci d'être avec nous.
03:57 La première question que j'ai envie de vous poser c'est qu'en face de nous forcément il y a un balai de toilettes.
04:04 Parlons vrai.
04:06 Qui est quand même l'élément emblématique et l'objet emblématique de votre entreprise.
04:12 Et d'où vient cette idée ? Parce que c'est totalement incongru à la base.
04:16 Quand on vous voit en plus...
04:17 C'est vraiment très simple en fait.
04:19 Est-ce que votre balai brosse est-ce qu'il est propre ?
04:23 Oui parce que je le nettoie régulièrement.
04:27 Vous parlez à une psychopathe. Demandez à Philippe David.
04:29 Avec quel produit ?
04:31 Avec des produits pas bien.
04:33 C'est pour toutes ces raisons-là en fait.
04:35 Moi je voulais commencer avec un produit qui parle à tout le monde.
04:39 Qu'on ne puisse pas me dire en fait j'en ai pas besoin.
04:42 Là en fait ce produit répond à tous les besoins.
04:46 Vous voyez ? Et c'est pour ça que j'ai conçu.
04:48 À un moment donné j'avais un vrai souci. On recevait des amis. Je me disais la tête de la brosse elle est sale etc.
04:53 J'ai dû retourner dans la poubelle parce que j'avais plus une tête propre.
04:58 Et là je me suis dit je tiens mon premier produit.
05:01 Mais vous voyez derrière ce produit évidemment il y a une vision en fait.
05:04 C'est pas gratuit.
05:06 C'est pas totalement gratuit.
05:07 C'est totalement écologique et vous en avez vendu plus de 100 000 pièces.
05:09 Tout à fait.
05:10 Alors en quoi est-il écologique ? Expliquez-nous.
05:13 En fait le terme déjà écologique on en parlait un tout petit peu avant.
05:16 Ce terme là pour moi il devient assez vide de sens.
05:19 Ça veut plus rien dire aujourd'hui.
05:20 Il y a dix ans tout le monde utilisait ce mot à chaque fois pour désigner quelque chose de plus vert, de plus responsable.
05:28 Aujourd'hui moi je préfère parler que ce produit là il est plus responsable que d'autres.
05:32 Tout d'abord parce qu'en fait on l'a éco-conçu.
05:35 On a mené une analyse de cycle de vie pour savoir quels seraient les meilleurs matériaux entre autres à intégrer.
05:40 Comment optimiser la durée de vie.
05:43 Aujourd'hui ça c'est un des meilleurs produits qui se trouve sur le marché français.
05:47 C'est étonnant que vous dites l'inverse.
05:50 Toutes les cases en fait.
05:51 Vous voyez ce que je veux dire ?
05:52 Éco-conçu, design, durable, made in France, inspiré par la nature.
05:57 Parce que la tête de la brosse elle est biomimétique.
05:59 Vous voyez c'est ça que je voulais vous montrer.
06:01 Ce qui est intéressant c'est la façon dont se réciclez.
06:04 Parce que finalement vous utilisez des déchets comme de la betterave, des algues, des coquilles Saint-Jacques.
06:10 C'est à dire que tout ce dont on se sépare entre guillemets,
06:13 enfin tous les déchets, aujourd'hui ils retrouvent une nouvelle vie.
06:16 Tout à fait.
06:17 Et là en fait c'est ça en fait.
06:18 C'est un nouveau modèle à base de briques alimentaires valorisées.
06:23 Ce qu'on appelle les briques alimentaires c'est les briques de lait par exemple ?
06:25 Voilà, de lait, de jus de fruits, des poirets.
06:27 Les tétrapak quoi.
06:28 Exactement, exactement.
06:29 On est un partenariat avec des tétrapak et on est donc la première société à injecter ces granulés de polial dans un balai brosse.
06:36 Alors vous faites d'autres choses extraordinaires.
06:38 On a des gobelets.
06:39 Alors dites-nous avec quoi ils sont fabriqués ?
06:41 Parce que là, vous me passerez l'expression, je ne sais pas si c'est un matériau que vous utilisez,
06:44 mais ça vaut son pesant de cacahuètes.
06:46 J'en ai pas des cacahuètes.
06:48 J'ai mis de la marande en fait, vous ne le saviez pas.
06:51 Mais vous voyez c'est pas mal.
06:53 En fait c'est un contenant en fait multi-usage fabriqué à base de l'huile de cuisson valorisée.
06:58 Qui provient notamment de chez Burger King, McDo, etc.
07:04 Donc c'est des grands utilisateurs de l'huile de cuisson.
07:10 Pour cuire les frites par exemple.
07:11 Et ça veut dire que quoi ?
07:12 Ça veut dire que vous les collectez ? Comment ça se passe ?
07:14 Non, ça c'est pas nous après.
07:16 Nous en fait on est le concepteur et après pas le producteur de la matière.
07:21 Après nous en fait on a des moules industriels.
07:23 Et là ce qui est assez rare, pareil avec ce produit là, il est vraiment 100% fabriqué en France.
07:27 Ça veut dire que même les moules industriels, je vous mets au défi de trouver des sociétés qui fabriquent leurs moules vraiment en France.
07:34 Il y en a très peu.
07:35 Vous voyez des moulisses de toute façon il y en a de moins en moins.
07:38 Et quand il y a des moulisses souvent en fait ils font des corrections sur des moules qui sont fabriquées en Chine.
07:42 Nous c'est des moules qui ont été fabriquées dans le 77 et le produit est produit chez Louis Baisse dans l'Oise.
07:49 100% français.
07:51 Et pareil c'est un contenant ultra pratique.
07:53 Il y a mes pommes dedans.
07:57 Est-ce que ça veut dire que c'est à vie ?
08:00 C'est à dire que ce balai pour les toilettes c'est à vie ?
08:03 En fait tout ce que je peux dire, ça fait 4 ans et demi qu'il est sur le marché.
08:06 Qu'il équipe des foyers, des campings, des hôtels etc.
08:09 Et on n'a pas eu de retour.
08:10 La tête de la brosse reste toujours dans le même état.
08:13 Donc oui c'est un produit durable, duré à vie.
08:15 Je ne serai plus là, la seule fierté peut-être que j'aurai, c'est que moi je ne serai plus là.
08:19 Le balai sera toujours là.
08:21 On parle d'une brosse mais qui n'est pas tout à fait du même usage, c'est la brosse à dents.
08:24 Ne confondez pas.
08:26 Et vous faites des brosses à dents en bois 100% éco.
08:30 Non, ça c'est pas moi en fait, mais ça c'est un partenariat.
08:33 On a une activité au sein de Biome, c'est de l'éco-conception de produits innovants pour le quotidien.
08:40 Et on a une deuxième activité qui est de la distribution de produits plus responsables.
08:46 Là on vient de décrocher un contrat avec Laura Merlin au niveau national.
08:50 On est présents au BHV depuis plus de 4 ans.
08:54 On est avec Nature Découverte.
08:56 Et ça par exemple c'est un produit hyper sympa, un étui à savon,
09:00 qui a été conçu par un inventeur, et que nous on achète et qu'on revend.
09:04 Et ce produit là vous allez le trouver dans plus de 100 magasins Laura Merlin à partir du mois de juillet.
09:10 Une question pour ceux qui nous écoutent et qui ont, il y a plein de gens qui ont des idées en se disant
09:14 "Est-ce que je vais le faire, est-ce que je ne vais pas le faire ?"
09:16 C'est une jeune entrepreneuse, entre le moment où vous avez l'idée et le moment où là ça arrive, vous avez mis combien de temps ?
09:22 18 mois.
09:23 18 mois, c'est dingue, ce qui est hallucinant.
09:26 Je veux dire 18 mois pour créer le premier produit.
09:29 Oui bien sûr.
09:30 La société aujourd'hui a 7 ans.
09:32 Vous voyez, c'est 18 mois pour...
09:35 Et vous faites brièvement des produits pour le jardin et l'animalerie,
09:38 notamment des bombes de biodiversité pour les oiseaux.
09:40 Moi qui adore les oiseaux, je trouvais ça génial.
09:42 Là pas tout à fait, on fait des bombes pour le jardinage,
09:46 mais après on fait des choses aussi pour les oiseaux, des mangeoires, pareil.
09:50 Même des balançoires pour poules.
09:52 Oui tout à fait, vous avez bien...
09:54 On a regardé, on s'est dit que la balançoire pour poules, on a des amis, je pense que pour Noël ils l'auront sous leur sapin.
10:00 Je vous dis tout de suite, ça c'est réglé.
10:02 Vous connaissez le plus gros souci des poules ?
10:04 Non.
10:05 Le souci des poules en fait c'est l'ennui.
10:07 Bien sûr il faut se nuire mais c'est vraiment l'ennui.
10:09 Donc dès qu'une poule a un peu d'activité...
10:11 Elle pond mieux.
10:13 En plus c'est bien pour les animaux.
10:15 Merci beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous.
10:18 Ça s'appelle Biome Paris, vous pouvez aller voir sur le site.
10:21 Il y a plein de choses, c'est hyper intéressant, c'est génial.
10:24 Et en plus c'est éco-responsable, c'est durable toute la vie.
10:30 Vous pouvez le garder, vous pouvez l'échanger, vous pouvez le revendre,
10:33 parce que ça peut faire office de produit de deuxième main.
10:36 C'est-à-dire que si vous n'aimez plus la couleur, vous le vendez et vous en rachetez un autre.
10:40 Vous restez avec nous, on reste ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David.
10:44 Et dans un instant on va vous parler d'une chaussure que vous aimez particulièrement.
10:49 Et nous aussi on l'aime beaucoup, ça s'appelle la charronthèse.
10:52 Et ben oui, the charronthèse is back.
10:55 Et c'est dans les vraies voix responsables de Sud Radio.
10:58 A tout de suite.
11:00 Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
11:03 19h20, les vraies voix responsables.
11:06 Les vraies voix responsables, on est avec notre ami Olivier Robert
11:09 qui nous trouve ses pépites, le sacré français.
11:12 Chaque fois, vraiment des pépites, des entrepreneurs
11:16 qui finalement s'engagent sur le terrain de l'entreprenariat
11:21 avec beaucoup de courage, parce que j'avoue que c'est pas toujours facile.
11:25 Et il y en a qui démarrent de rien.
11:28 Et puis il y en a d'autres qui sont peut-être dans l'héritage de choses.
11:32 Et Olivier Robert, on va reparler de cette plateforme Sacré Français justement
11:36 sur ce système de notation des entreprises
11:39 où le consommateur va pouvoir s'engager.
11:42 Exactement.
11:43 Ben oui, l'idée c'est qu'à un moment donné,
11:45 des produits comme on vient de voir, qui sont formidables,
11:47 il faut que ça s'hache.
11:49 Alors on peut acheter de la communication, on peut acheter du média.
11:52 Mais finalement, le meilleur ambassadeur, c'est quand même le client satisfait.
11:55 C'est ça.
11:56 Donc l'idée c'est de dire "OK, vos clients satisfaits sont contents,
11:58 il faut que ça se sache".
11:59 Et donc on va pousser ces clients satisfaits à aller le dire sur les réseaux sociaux,
12:03 à aller le dire sur différentes plateformes,
12:05 de manière à ce que ça s'amplifie et que ça permette de créer un engouement
12:09 autour d'une marque, d'un produit, autour d'une innovation.
12:12 Parce que moi je trouve ça extrêmement inspirant.
12:15 Quand on voit la capacité d'innover, de créer toute pièce des produits
12:19 qu'on n'imagine même pas, il faut que ça se sache.
12:22 Voilà, il faut que ça se sache.
12:23 Et on est là avec Philippe David pour que ça se sache, en tout cas très haut, très fort.
12:27 Absolument.
12:28 Et donc Olivier Rodineau est avec nous.
12:31 Bonsoir, merci d'être avec nous.
12:32 Bonsoir.
12:33 Vous êtes arrière-petit-fils du Cordonnier de la Rochefoucauld.
12:35 Et vous, vous avez fait renaître la charenthèse,
12:38 qui est un savoir-faire de plus de... enfin ses centenaires, soyons clairs,
12:42 qui avait un petit peu plus ou moins disparu, largement copié.
12:47 Et enfin, la charenthèse revient en grande pompe, si je dois dire.
12:52 C'est beau, non ?
12:53 Effectivement.
12:54 C'est nouveau rancho-son, il n'y a rien d'autre à dire.
12:57 La charenthèse, effectivement, c'est un produit qui est plus que centenaire,
13:00 parce qu'en réalité, c'est même trois fois centenaire.
13:03 On remonte à Louis XIV, donc ça a un petit peu d'historique.
13:08 Pour rappeler l'historique d'ailleurs, c'est assez rigolo, c'était un chausson.
13:11 La charenthèse, c'est un produit qui est né du recyclage à l'origine.
13:16 Je n'allais vous dire rien de nouveau à l'époque, parce qu'à l'époque, on recyclait énormément.
13:20 On utilisait la toile de feutre pour faire des uniformes de marine.
13:24 Et la marine royale était ancrée à Rochefort, en charenthe maritime.
13:29 Donc, les habitants locaux qui voyaient les tailleurs faire les capelines, les cabans, et tout ce que l'on veut,
13:37 se sont dit "Tiens, avec les petits bouts de feutre qu'il reste,
13:40 ça serait quand même beaucoup plus confortable d'utiliser ça dans nos sabots de bois, à l'époque,
13:44 que de mettre de la paille."
13:45 Et petit à petit, ils ont commencé à fourrer l'intérieur des sabots avec justement cette feutre.
13:49 Enfin, ce feutre d'uniforme.
13:51 Ça, c'est pour le côté du dessus de la charenthèse.
13:53 La semelle, là on est sur les bords de Charente, on est sur Angoulême.
13:57 Et toujours à la même époque, Angoulême était réputée pour les volins.
14:01 Ce sont des papiers de très haute qualité, qui étaient réputés dans l'Europe entière.
14:06 Donc, on fabriquait les volins, et pour arriver à sécher cette pâte à papier,
14:10 on la pressait entre deux plaques de feutre, du feutre spécifique,
14:13 qui était un feutre qui était tissé, mais tissé en plusieurs épaisseurs.
14:16 C'est pour ça qu'on parle de feutre tissé trame.
14:18 Et ces feutres-là servaient donc à la réalisation des semelles.
14:23 - Et qui servaient aussi à cirer par terre ?
14:27 - Ça, après, ce sont les utilisations qu'on a pu avoir.
14:30 Disons que le sabot de bois était le produit que tout le monde utilisait,
14:35 et on glissait cette charenthèse à l'intérieur du sabot.
14:37 Et quand on arrivait dans la maison, on posait le sabot de bois à l'entrée de la maison,
14:42 et on était directement en chausson, en charenthèse,
14:44 et on utilisait ça pour, d'une part, on va dire un petit peu cirer les parquets,
14:51 mais en même temps, dans les grosses demeures,
14:53 ça permettait aussi de circuler sans déranger les habitants des lieux.
14:58 - D'être discret.
14:59 - Parce qu'on avait le deuxième nom aussi de "silencieuse".
15:01 - Voilà, "silencieuse", exactement.
15:03 - Est-ce qu'il y a un cahier des charges pour avoir le droit de porter le nom "charenthèse" ?
15:07 - Il y a un cahier des charges qui a été mis en place il n'y a pas très longtemps,
15:10 puisque la charenthèse aujourd'hui est labellisée,
15:14 il y a une indication géographique protégée.
15:16 - Comme les produits alimentaires ?
15:18 - Comme les produits alimentaires, tout à fait, sauf que là on est sur une indication géographique,
15:22 IGP, et hors alimentaire, il n'y en a pas beaucoup.
15:25 - Il y en a deux, je crois ?
15:26 - Une douzaine, aujourd'hui, qui sont labellisées.
15:30 - Vous êtes sûrs ? Levez la main à droite et dites "j'ai j'ai j'ai".
15:32 - D'accord, ok, ok.
15:33 - Il y a deux sociétés qui fabriquent de la...
15:35 - Dans deux minutes, elles vont vous en garder un.
15:37 - Et puis après, en IGP, vous avez la porcelaine de Limoges,
15:41 vous avez le marbre de Bretagne, vous avez ce genre de choses-là.
15:45 Pour être IGP, il faut posséder trois éléments essentiels.
15:50 Alors, le premier, c'est bien sûr le lieu géographique, c'est assez simple.
15:55 Le deuxième, c'est de travailler en cousu,
15:59 donc c'est la méthode traditionnelle.
16:02 Et le troisième, c'est d'utiliser un feutre de laine pour le semelage.
16:06 Et donc, le feutre original, c'est le feutre tissé trame,
16:09 donc celui sur lequel on se défend entièrement.
16:12 Donc si vous avez ces trois éléments, vous pouvez prétendre à une indication géographique protégée.
16:16 - D'accord.
16:17 - Alors, la charentèse a vécu des hauts et des bas, forcément,
16:20 ça a été un petit peu compliqué, et là, assez récemment,
16:24 vous vous êtes dit "on va relancer avec l'un de vos associés,
16:28 on va relancer cette charentèse qui est un peu la charentèse de la famille".
16:31 Un peu beaucoup même.
16:33 Dans ma famille, on a acté, effectivement,
16:36 on a commencé à fabriquer des charentèses en 1907, tout simplement,
16:39 parce que mes arrière-grands-parents se sont implantés à La Rochefoucauld
16:42 en rachetant une cordonnerie, qui était une usine à l'époque.
16:46 Et donc, comme ils ont commencé à ce moment-là,
16:49 ils fabriquaient les charentèses dans l'arrière-boutique
16:52 et vendaient leur production sur le perron.
16:56 Donc la charentèse, proprement dit,
16:59 c'est un produit écologique, parce qu'on n'utilise pas de colle,
17:03 on est sur un produit qui est complètement cousu, à l'envers,
17:07 c'est ce qui fait sa renommée et son existence.
17:12 - Justement, quand on fabrique une charentèse,
17:15 vous avez des matériaux, vous avez parlé de tissus de trame, etc.,
17:19 lui aussi est "made in France", est fabriqué en charentes impérativement ?
17:23 - Non, il n'est pas impérativement fabriqué en charentes,
17:26 il n'y a plus qu'un seul fabricant qui a la capacité de fabriquer cette matière.
17:30 Et on a de la chance, il est français, il est à Mazamé,
17:33 c'est aussi une vieille société qui travaille depuis 6 générations,
17:38 toujours dans la même famille, et qui défend aussi ce patrimoine,
17:41 parce qu'eux travaillent encore avec les métiers d'origine.
17:44 Donc on foulonne le feutre, on fabrique le feutre,
17:47 de cette façon-là, il est artisan, il a tout son caractère,
17:51 mais effectivement, avec le passage de l'industrialisation,
17:55 beaucoup d'entreprises qui avaient cette capacité à fabriquer ce feutre à une époque,
17:59 ont disparu, ont été rayées de la carte,
18:02 et aujourd'hui, ce sont les seules qui ont gardé cette tradition.
18:04 Et effectivement, on se défend, bien évidemment,
18:07 on travaille la main dans la main pour ce territoire,
18:10 et cette défense justement du produit,
18:12 vraiment fait à la main, avec les gestes d'origine.
18:16 - Dans le temps, oui, c'est ça.
18:17 Beaucoup, beaucoup de concurrence, aujourd'hui, sur ce produit,
18:21 on appelle le charentès "tout et n'importe quoi" maintenant,
18:24 c'est-à-dire que c'est devenu comme le bic, un stylo, et voilà.
18:28 C'est difficile de réaffirmer justement la marque,
18:31 et de la revendiquer de nouveau.
18:33 - Le produit, le terme "charentès" ne peut pas être déposé,
18:37 parce qu'il est rentré dans le domaine courant.
18:39 - Ah oui !
18:40 - Donc effectivement...
18:41 - On a le droit à une IGP, mais pas une appellation.
18:44 - Tout à fait. Donc l'indication géographique protégée
18:47 couvre la technique du cousu retourné.
18:50 Et ça, cette technique-là, elle est vraiment très spécifique.
18:53 Vous avez plein... La charentès, le mot "charentès",
18:56 en réalité, c'est surtout une découpe.
18:59 C'est un chausson avec une languette sur le dessus.
19:03 Ça, c'est la forme de la charentès.
19:05 - Pour protéger du sabot au-dessus du coup de pied.
19:08 - C'était à l'origine, effectivement, cette languette protégeait le coup de pied
19:10 de la blessure, de la meurtrissure du bois, du sabot.
19:13 Mais effectivement, après, tous types de semelages ont été utilisés,
19:17 de différentes provenances,
19:19 donc vous trouvez des produits à tout prix.
19:21 Sauf que la véritable, donc, qui est faite en cousu retourné en France,
19:26 aujourd'hui, il n'y a quasiment plus personne qui est capable de la réaliser,
19:29 parce que pour le faire, d'abord, il y a un geste vraiment spécifique,
19:33 et en plus, c'est fait avec du matériel qui pourrait rentrer presque dans du patrimoine aussi,
19:37 puisque les dernières machines ont été fabriquées dans les années 50.
19:40 Aujourd'hui, on travaille avec des machines...
19:43 - Que vous avez rachetées, vous êtes allé les récupérer ?
19:45 - Tout à fait, j'ai été les récupérer, mais j'en ai trouvé aussi
19:48 dans le fin fond de certaines granges, par connaissance,
19:52 et puis avec un peu de patience et de passion, je les ai remises en service.
19:56 - Mais comment vous avez fait pour apprendre à les remettre en service,
19:59 que si elles avaient 70 ans des années 50,
20:01 elles ont passé l'expression "un peu de vécu" ?
20:03 - On peut avoir 70 ans et être très en forme !
20:05 - Mais je suis bien d'accord, vous en savez quelque chose !
20:08 - Eh bien, exactement !
20:10 - Et vous avez des opérateurs, des opératrices ?
20:12 - Alors, ce sont des opérateurs, opératrices qui avaient ce savoir qui restait,
20:16 mais qui en a très très peu, donc qui sont encore en formation aujourd'hui,
20:19 ou plutôt en train de former les nouvelles générations
20:21 qui vont se servir de ces machines-là,
20:23 mais en plus de ça, ce sont des anciens salariés
20:27 qui, aujourd'hui, me forment encore à la maintenance de ce matériel.
20:31 Donc c'est de la transmission complète du savoir-faire de A à Z.
20:35 - Mais ça veut dire qu'il y a une filière qui va s'ouvrir sur ce savoir-faire ?
20:38 On aimerait bien ?
20:39 - Non, on ne peut pas, parce qu'aujourd'hui, le parc machine,
20:43 il y a en tout et pour tout peut-être une quinzaine de machines qui restent,
20:46 pas plus, en état de fonctionner, moins de 15,
20:50 et ça veut dire aussi moins de 15 personnes qui savent les faire fonctionner.
20:55 - Vous avez combien de salariés ?
20:57 - Nous sommes 20 dans la société, aujourd'hui.
20:59 - Et vous avez donc les ouvriers qui fabriquent les charentaises,
21:02 vous avez également, je vais parler un peu machine,
21:04 vous avez un outilleur, des gens qui refont les machines, qui les entretiennent ?
21:07 - Vous l'avez devant vous !
21:09 - Ah, c'est vous qui faites ça ?
21:10 - C'est non, moi, c'est non !
21:11 - Donc c'est de la transmission de patrimoine, à 100% ?
21:13 - Absolument !
21:14 - J'imagine que la charentaise telle qu'on la connaît au travers de vous,
21:19 elle est extrêmement revenue à la mode,
21:23 c'est-à-dire qu'elle était très ringarde à une certaine passée,
21:25 parce que finalement tout le monde en a fait un peu tout et n'importe quoi,
21:28 et aujourd'hui, quand on regarde votre site sur l'atelier,
21:30 on se dit "mais c'est hyper joli", c'est-à-dire qu'il y a des couleurs,
21:34 c'est vraiment ultra-moderne, finalement, on garde le côté ancestral.
21:39 - On suit la mode, on a cette obligation aussi de toujours être un petit peu en avant-garde,
21:46 pour aller chercher tout ce que les créateurs peuvent nous apporter.
21:51 On a d'ailleurs certains partenariats avec des personnes qui travaillent sur le produit.
21:56 - Je voudrais vous poser une question à tous les deux,
21:57 on a quand même la bagatelle de 164 milliards de déficit commercial,
22:00 les charentaises, vous arrivez à les exporter, ça commence à se vendre,
22:03 et vous, vos produits biome, vous arrivez à les exporter aussi ?
22:07 - Le produit français s'exporte, effectivement.
22:11 Malheureusement pour nous, aujourd'hui, notre capacité de production
22:15 nous permet de tenir à peine ce que le besoin français nous demande.
22:21 Donc on a à peu près 3 à 5% de nos produits qui partent à l'exportation.
22:25 - Plutôt vers quel pays ?
22:27 - Souvent Europe, là on a quelques clients au Japon,
22:31 et on est en train d'ouvrir quelques clients aux Etats-Unis.
22:34 - Et vous, vous arrivez à exporter un peu ?
22:36 - Oui, surtout concentré sur la France.
22:38 Après on exporte un peu en Suisse, en Allemagne, mais Belgique, Pays-Bas,
22:42 mais on va rester concentré sur la France.
22:45 - Au Pays-Bas, comme par hasard !
22:47 On s'y connait, c'est quand même bizarre !
22:49 - Attention Cécile, je vais parler en néerlandais !
22:51 - Allez-y, c'est un peu guttural !
22:53 - J'ai envie de vous dire "Jogeskaldéj"
22:55 Non, ça c'est du suédois, excusez-moi, je confonds tout !
22:59 - "Ik avanjo"
23:00 - "Ik avanjo", voilà c'est ça !
23:01 - On en perd dans le latin avec vous !
23:03 - Je sais dire "je t'aime" en toutes les langues, ça peut aider.
23:05 - Magnifique !
23:06 - Vous restez avec nous, dans un instant on va parler de la société Vélecta.
23:10 C'est encore une société 100% française.
23:12 C'est certainement le premier fabricant de sèche-cheveux au monde haut de gamme.
23:19 Et c'est 100% française, c'est la dernière entreprise qui reste en France.
23:22 Donc il faut la valoriser, il faut la choyer.
23:25 On va en parler avec son directeur général Nicolas Chanson,
23:27 on sera avec nous dans quelques instants.
23:28 Vous restez avec nous, on a encore peut-être des questions à vous poser.
23:31 Et on est ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David, à tout de suite !
23:35 - Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
23:38 19h20, les vraies voies responsables.
23:41 - Les vraies voies responsables avec notre ami Olivier Robert de Sacré Français,
23:45 de l'agence Big.
23:47 Sacré Français c'est une plateforme, vous allez pouvoir noter,
23:49 les sociétés françaises.
23:50 Et ça c'est important pour eux, c'est le retour du client.
23:53 Voilà ce qui est important.
23:54 Et Nicolas Chanson est avec nous, directeur général de Vélecta.
23:57 Bonsoir Nicolas Chanson !
23:59 Nicolas est avec nous, est-ce qu'il est avec nous ?
24:02 Il n'est pas avec nous.
24:04 Il est avec nous Nicolas Chanson !
24:06 Bienvenue Nicolas Chanson !
24:08 On lisait en préambule, tout à l'heure,
24:12 j'ai du mal à parler, c'est l'émotion.
24:14 Première marque au monde de sèche-cheveux professionnels fabriqués en France.
24:18 C'est une entreprise qui a pas mal d'années,
24:22 née en 1936 et remise au goût du jour.
24:27 C'est une vieille dame qui devient moderne en 2021,
24:31 grâce à vous Nicolas Chanson,
24:33 et qui mérite de durer encore très longtemps.
24:35 C'est à la fois une entreprise qui a une formidable histoire,
24:42 un patrimoine, un héritage, 87 ans de savoir-faire,
24:46 sur un marché très précis qui est le sèche-cheveux haut de gamme.
24:51 Et en même temps, derrière cet héritage, cette longue histoire,
24:55 c'est une start-up, quelque part,
24:57 qui depuis 2021 repart de toutes ses forces
25:02 pour mettre en avant le savoir-faire, le fabriqué en France,
25:06 notre expertise et la performance de nos produits.
25:09 Olivier Robert, cette entreprise,
25:12 aujourd'hui, ou dédiée aux particuliers,
25:16 parce que forcément les particuliers peuvent en acheter,
25:18 les professionnels aussi, on pense aux hôtels,
25:21 on pense forcément aux coiffeurs,
25:23 on pense même si le monde de la coiffure est un peu triste ou net en ce moment,
25:28 n'empêche qu'aujourd'hui, il faut absolument que tout le monde achète.
25:34 C'est la dernière entreprise qui existe en France,
25:36 qu'on se fournit chez Vélecta.
25:38 - Exactement, mais je vais faire ce que je vous disais par rapport au retour client.
25:42 Tous ceux qui en ont autour de moi me disent que c'est extraordinaire ce produit.
25:46 Mes filles en premier.
25:48 - Philippe David n'a pas essayé.
25:50 - Philippe David l'a testé, effectivement.
25:52 - Avec beaucoup de succès.
25:54 Ce qui est étonnant, c'est ce discours,
25:56 c'est le fait de dire que c'est un produit haut de gamme,
25:59 c'est un produit français,
26:01 mais finalement il a des valeurs qui sont incroyables.
26:04 C'est la souplesse, je vais faire le commercial de Vélecta,
26:07 c'est la souplesse, c'est léger, c'est puissant,
26:12 c'est efficace, ça ne fait pas de bruit.
26:14 - Ça ne tombe pas en panne.
26:15 - Non, et ça ne coûte pas cher.
26:16 - C'est accessible, très accessible.
26:19 - Et ça c'est très intéressant.
26:21 - C'est vraiment le coup d'y aller.
26:22 Et il y a sur le site quelque chose de très intelligent,
26:24 c'est "Dites-moi qui vous êtes, je vais vous dire quel séchoir vous conviendrait le mieux".
26:28 Donc il y a un espèce de petit questionnaire
26:29 qui emmène la personne sur le séchoir qui lui conviendrait le mieux.
26:32 Et en général, il n'y a pas d'erreur,
26:34 donc je trouve ça très intéressant.
26:35 - Celui de Cécile est plus puissant que le mien.
26:37 - Il en faut, il en faut.
26:39 Nicolas Chausson, aujourd'hui, forcément,
26:42 vous avez des clients qui sont un petit peu illustres,
26:45 des hôtels qui commencent à se rendre compte,
26:48 parce que moi je me dis toujours,
26:50 si vous allez dans un hôtel,
26:51 et c'est vrai que ça c'est très féminin,
26:53 vous allez dans un hôtel,
26:54 et bien vous venez avec votre sèche-cheveux,
26:56 parce que vous allez dans un bel hôtel,
26:57 et bien il n'y a jamais le sèche-cheveux qui vous convient.
26:59 Donc moi je pense qu'il faut que les entreprises,
27:02 en tout cas les hôtels,
27:03 achètent des sèches-cheveux Vélecta.
27:05 Mais est-ce qu'aujourd'hui vous travaillez forcément
27:08 avec des entreprises ou avec des hôtels prestigieux ?
27:11 Ou des marques, ou des coiffeurs par exemple ?
27:13 - Absolument, absolument.
27:15 Qui achète aujourd'hui et demain encore plus
27:18 les sèches-cheveux Vélecta Paris ?
27:20 Ce sont tout le monde, les particuliers,
27:23 qui ont envie d'avoir un produit efficace, durable,
27:26 agréable à utiliser, performant,
27:28 qui permet de gagner du temps,
27:30 et le temps c'est du plaisir qu'on peut utiliser ailleurs,
27:33 mais c'est aussi de l'économie d'énergie.
27:35 C'est donc très intéressant,
27:36 vous avez raison pour les hôtels
27:38 qui sont sensibles à toute la dimension RSE.
27:41 C'est intéressant pour les professionnels,
27:43 les professionnels c'est très large.
27:45 C'est les coiffeurs bien sûr,
27:47 qui sont particulièrement sensibles aux sèches-cheveux,
27:50 qui est un outil primordial dans leur métier de tous les jours.
27:53 - Les clubs de sport par exemple ?
27:55 - Exactement, c'est aussi un sèche-cheveux
27:59 très présent et utile dans les salles de sport,
28:02 dans lesquelles on a aussi besoin,
28:04 après avoir fait un peu d'exercice,
28:06 de se prendre une petite douche et de se sécher les cheveux.
28:08 En fait on a une gamme assez courte
28:10 qui correspond à tous les besoins,
28:12 et que l'on trouve très facilement,
28:13 d'ailleurs en ce moment sur notre site www.velecta-paris.com,
28:18 ce sont, alors malheureusement c'est dit en anglais,
28:21 mais ce sont les French Days,
28:23 et les French Days c'est l'occasion de mettre en avant,
28:26 comme le fait Olivier Robert et Sacré Français,
28:28 comme vous le faites merveilleusement dans votre émission,
28:30 des entreprises qui ont cette tradition,
28:33 ce savoir-faire français,
28:35 et donc aujourd'hui sur notre site,
28:37 vous avez plein de bonnes affaires
28:38 pour pouvoir découvrir les sèches-cheveux Vélecta Paris,
28:40 en acheter un,
28:42 et prendre du plaisir à vous coiffer tous les matins.
28:44 Et puis est-ce que vous arrivez à le vendre,
28:46 on parlait de l'export tout à l'heure,
28:47 parce que la beauté c'est quand même,
28:49 le luxe c'est quand même très français,
28:50 vendre du séchoir made in France,
28:52 du sèche-linge, du sèche-cheveux pardon,
28:54 là ça doit être psychanalytique de ne pas parler de sèche-cheveux,
28:57 en ce qui me concerne, made in France,
28:59 ça vous permet de les vendre plus facilement
29:01 sur les marchés internationaux ?
29:03 Le made in France,
29:06 fabriqué en France,
29:07 a une portance très forte,
29:09 et en particulier dans les métiers de la beauté,
29:12 des cosmétiques,
29:13 pour lesquels la France est particulièrement connue.
29:16 Je reviens juste sur un mot que vous avez utilisé,
29:18 le luxe,
29:19 nous ne sommes pas une marque de luxe,
29:21 nous sommes une marque qui représente un achat intelligent,
29:24 c'est-à-dire que lorsque vous achetez un sèche-cheveux Vélecta Paris,
29:27 comme le disait Olivier Robert,
29:29 ce n'est pas un achat cher,
29:30 c'est un achat intelligent,
29:32 et finalement, paradoxalement, économique,
29:34 ce sont des produits qui sont garantis 2 ans,
29:36 ce sont des produits qui sont réparables 10 ans,
29:38 ce sont des produits qui sont bien faits,
29:40 et qui en plus font du bien.
29:42 Ça s'appelle le savoir-faire français,
29:44 comme on les aime.
29:46 En tout cas, merci beaucoup Nicolas Chausson
29:48 d'avoir été avec nous,
29:50 et on va remercier tous nos invités.
29:52 Merci beaucoup Sandra Le Guel,
29:54 fondatrice et dirigeante de Biome Paris.
29:56 Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
29:58 Vous pouvez aller voir bien entendu sur leur site internet.
30:00 Merci beaucoup Olivier Rondineau
30:02 d'avoir été avec nous pour l'atelier Charentaise,
30:05 de belle Charentaise,
30:07 si il n'y en a pas beaucoup, je vais aller en choper.
30:09 Ne vous inquiétez pas.
30:11 Et des balais, et des trucs, on va choper tout ça,
30:13 on va aller acheter ça avec Philippe.
30:15 Et puis merci beaucoup d'avoir été avec nous,
30:17 Nicolas Chausson de Vélecta Paris.
30:20 Merci aussi Olivier Robert de C'est Belle,
30:22 l'entreprise chaque fois,
30:24 de nous faire voyager un petit peu en France,
30:28 parce que là on découvre en plus des régions.
30:30 On était à Lyon tout à l'heure,
30:32 la Charente, l'Oise,
30:34 Romorantin,
30:36 voilà c'est ça.
30:37 Merci en tout cas, dans un instant,
30:39 le Loft Music d'Yvan Cujous.
30:41 Vous aimez la musique latino ?
30:43 Absolument, j'aime tout.
30:44 Yuri Buenaventura sera avec notre ami Yvan Cujous,
30:46 ainsi que Léman et Sandra Colombo,
30:48 mais tout de suite on parle de votre argent.
30:50 Et merci aux équipes de Sud Radio
30:52 et à notre super réalisateur du jour.
30:55 Allez, salut, à demain, passez une belle soirée.

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