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Dans son émission média, Philippe Vandel et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, David Hallyday, chanteur et musicien, pour le documentaire "David Hallyday" sur Canal+.

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Transcription
00:00 Vous écoutez Culture Média avec Philippe Vandel et avec votre invité David Halliday.
00:04 Bonjour David Halliday. Bonjour. Chanteur, compositeur, avant tout musicien, fils de John Halliday et de Sylvie Vartan.
00:09 Je le dis d'emblée parce qu'on les voit beaucoup dans ce documentaire.
00:11 Oui, c'est la raison, on ne sait jamais. Oui, au cas où on oublie, ce serait problématique quand même.
00:17 Évidemment. On ne peut pas oublier, vous avez bien raison, parce que mon intro était volontairement ironique et vous avez saisi cette ironie.
00:24 Je sais, je sais. On vous voit dans ce doc David Halliday qui va passer lundi à 21h sur Canal+ Doc et aussi sur MyCanal.
00:29 Ceux qui voudront du sanglant, des affaires de procès, passer votre chemin, rien de tout ça.
00:33 C'est un portrait de vous avec énormément de témoignages.
00:36 Dossier de presse dit "Pour la première fois, David Halliday se dévoile". Et c'est vrai, on apprend beaucoup de choses.
00:41 Vous êtes de nature plutôt discrète et c'est un compliment. Pourquoi avoir eu envie d'ouvrir maintenant les portes de votre intimité aux caméras ?
00:48 Vaut mieux tard que jamais déjà je pense. Vous auriez voulu ne jamais le faire.
00:52 Oui, exactement. Et puis je vois en même temps, c'est un petit peu la culture d'aujourd'hui, je vois plein d'artistes qui font de documentaires sur eux, jeunes, pourquoi pas.
01:01 Et puis c'est vrai que je trouve que c'est important de laisser des traces chez moi, en fait, pour les futurs, si jamais la curiosité envahirait leurs esprits en disant "Tiens, qu'est-ce que mon grand-père, mon arrière-grand-père..."
01:15 Voilà, c'est sympa de laisser des traces de la famille. Et puis les gens, j'ai l'impression qu'ils me connaissent mal aussi.
01:21 C'est un petit peu le discours qu'on m'a vendu, on va dire, pour que j'accepte.
01:28 Pour qu'on vous dise, les gens vous disent "Je vous voyais pas comme ça ?"
01:30 Oui, j'ai l'impression que vous me connaissez mal.
01:32 J'ai vu le doc et je vous voyais pas comme ça.
01:34 Alors déjà, ce qui est très étonnant, c'est qu'à chaque fois vous devez faire vos preuves, juste pour situer quand même musicalement.
01:41 Vous avez vendu dans le monde vous-même 10 millions d'albums, 10 millions de copies, c'est 100 disques d'or.
01:46 Et vous dites toujours "Ah là là, je dois recommencer, mettre..."
01:49 En même temps, c'est vrai qu'on se dit "C'est un petit peu l'un des bagages dont j'ai hérité."
01:57 Mais en même temps, je trouve ça pas mal. Parce que ça m'a toujours forcé à aller de l'avant,
02:02 et à jamais lâcher, et puis à avoir envie de vaincre quelque part.
02:06 Et puis aussi, personnellement, d'essayer de me développer.
02:10 Parce qu'on n'arrête jamais d'apprendre dans ces métiers-là, on n'a jamais appris quelque chose totalement.
02:14 Donc, sentir cette progression aussi, puis se réinventer.
02:17 Je trouve que dans ces métiers, il faut avoir la capacité aussi de savoir se remettre en question, d'avancer.
02:22 Je suis absolument d'accord avec toi. Mais je connais des gens qui ont vendu 10 millions d'albums,
02:25 on peut plus leur parler, ils ont un melon, ils n'entrent pas dans ce studio.
02:27 Ah bah tout existe sur cette terre, tout existe.
02:29 On découvre aussi votre amour pour la batterie pour le plus jeune âge.
02:32 Je ne savais pas que vous aviez ce niveau, c'est assez incroyable.
02:36 Rarement vous en avez parlé, je suis obligé de revenir à lui.
02:38 Vous aviez quel rapport avec votre papa ?
02:40 Parce que là, on voit dans le doc comment vous étiez tous les deux.
02:43 Dans ma vie en général ?
02:45 Je sais que c'est impossible de résumer ça en une minute.
02:48 Je me suis rendu compte en écrivant la question que c'est une mauvaise question.
02:51 Non, ce n'est pas une mauvaise question, pourquoi pas ?
02:53 C'est une question que je posais à mes potes aussi.
02:55 La relation avec son père, c'est toujours quelque chose d'assez animal finalement.
03:01 Parce qu'on compète avec son père quand on est petit,
03:06 on essaye de faire aussi bien, on a envie d'attirer les regards de son père.
03:12 Tout au long de sa vie, je pense qu'on garde cette espèce de challenge.
03:21 On a envie d'être connu aussi.
03:24 Je pense que c'est propre à l'être humain de vouloir...
03:27 C'est aussi que vous avez choisi le même métier.
03:29 Si vous aviez choisi d'être restaurateur, vous ne seriez pas en compétition avec Johnny Hallyday.
03:33 Non, mais on n'est pas en compétition dans le métier,
03:35 je veux dire dans les challenges humains et pas la compétition.
03:39 Oui, oui, oui, pas dans le métier.
03:42 Moi, je suis compositeur à la base, donc lui c'est un vrai interprète.
03:47 Je suis plutôt compositeur au départ,
03:49 et puis finalement, je l'ai fini par interpréter mes chansons,
03:53 mais pas tout à fait les mêmes métiers quelque part.
03:55 Mais je vois ce que vous voulez dire dans le côté performer.
03:58 Avant qu'on parle de musique, il y a une scène très forte
04:00 quand votre papa vous offre un énorme cadeau et vous êtes un petit enfant.
04:03 Racontez la suite.
04:04 Ah oui, oui, c'est vrai, mais on ne se voyait pas souvent,
04:07 donc il était souvent en tournée et tout.
04:09 Donc c'est vrai qu'il m'avait,
04:12 donc pour essayer d'équilibrer un petit peu les choses sur son manque de présence,
04:16 il était venu un jour avec un énorme paquet
04:20 et je pensais que dans ma tête de gamin,
04:23 je pensais que c'était un truc mauvais en fait,
04:25 qu'il allait m'envoyer sur la lune,
04:27 je ne voulais pas ouvrir le paquet.
04:29 C'était une fusée ?
04:30 Oui, je pensais que c'était une fusée.
04:33 Donc tout le monde avait beaucoup ri,
04:35 et voilà, donc c'était évidemment pas ça.
04:37 Et puis au début de votre carrière artistique,
04:40 Johnny découvre que vous chantez,
04:42 et là, une question fatidique s'est posée pour vous.
04:44 Quel nom choisir ?
04:45 Smeth ou Alidé ?
04:47 Votre papa a la réponse.
04:48 Mon père, quand il a découvert que,
04:53 parce qu'au début je ne chantais pas,
04:54 moi j'étais simplement musicien et compositeur,
04:57 et sur mes premières maquettes que je lui ai fait écouter,
04:58 il me disait "qu'est-ce que tu penses ?"
05:00 et qu'il ne m'avait jamais entendu chanter,
05:02 je me souviens de sa réaction.
05:04 Et la première chose qu'il me dit,
05:05 il dit "ah, non c'est pas mal, c'est bien,
05:08 mais tu vas t'appeler comment ?"
05:10 Ben je...
05:12 Parce que c'était une question un peu...
05:13 C'est même pas une question piège,
05:14 c'est une question où j'avais un point d'intéressant,
05:15 je dis "ben, je vais m'appeler, je sais pas, David Smeth ou de...
05:19 J'aime bien d'ailleurs, c'est court, précis,
05:23 j'ai pas de problème avec mon nom."
05:24 Je dis "tu peux pas t'appeler comme ça."
05:27 Je fais "ah bon, mais pourquoi ?"
05:29 Il dit "parce que moi, je suis ton père, c'est Johnny Alidé,
05:32 t'es obligé de t'appeler David Alidé."
05:34 Et vous vous êtes appelé David Alidé.
05:36 En fait, on m'a appelé David Alidé
05:38 depuis que je suis sorti du ventre de ma mère.
05:39 Donc à partir du moment, c'est donc...
05:42 Ça a traîné en fait et ça m'a suivi.
05:45 Et puis en fait, non, mon père m'avait dit
05:47 "en fait, si ça n'a pas été assez bien pour moi,
05:49 je vois pas pourquoi ça serait suffisamment bien pour toi."
05:51 C'est ça qu'il m'avait dit.
05:52 Et donc voilà.
05:54 Vos débuts à vous dans la musique ont été difficiles.
05:56 J'ai retrouvé un article qui date d'il y a 15 ans.
05:58 C'était dans Le Parisien, juillet 2007, titre du Parisien,
06:02 "David Alidé devrait changer de nom."
06:05 - Ouais, sous les bons conseils du Parisien.
06:07 - Ouais, c'est Emmanuel Marolle qui a écrit ça.
06:09 Si vous le voyez, vous pourrez lui dire.
06:10 Première phrase.
06:11 - Il m'aime bien, ouais.
06:12 Je pense qu'il m'aime bien.
06:13 Il m'a toujours bien aimé, Emmanuel.
06:14 - Ah là, 2007.
06:16 Il y aura toujours un problème avec David Alidé.
06:18 Un patronyme trop lourd pour lui.
06:19 - C'est ça.
06:20 Bah écoute, tous les avis sont dans la nature, comme on dit.
06:23 - Vous avez composé un album pour votre père,
06:25 "L'Allure 100%".
06:26 Et ce que peu de gens savent,
06:27 c'est que c'est celui qui a le mieux marché de sa carrière.
06:29 Double disque de diamant,
06:30 2,5 millions d'albums vendus,
06:32 ce qui est quand même phénoménal.
06:33 - C'était incroyable.
06:34 C'était une période incroyable, ouais.
06:36 C'est vrai parce qu'il y avait "100%",
06:37 et puis il y avait mon album derrière
06:39 qui devait sortir avant le sien.
06:41 Je voulais qu'il sorte avant le sien,
06:42 je lui disais non, parce que s'il sort après le sien,
06:44 ça va étouffer le mien totalement.
06:46 Donc d'ailleurs, les artistes décalaient leur sortie d'album
06:50 quand mon père sortait le sien.
06:52 - Normal.
06:52 - Décalait un petit peu, voilà.
06:53 Donc le sien est sorti avant,
06:58 et donc je dis bon ben moi c'est mort en fait,
07:00 vu le succès énorme de "200%".
07:03 Et non, en fait, ça a bien marché derrière.
07:06 Donc il y a eu deux, trois années incroyables.
07:10 - Et puis on voit des images absolument incroyables,
07:12 on voit des images en famille,
07:12 on voit des images avec de beaux musiciens,
07:14 on voit faire du sport proto,
07:15 où vous allez vite,
07:16 c'est pas seulement un nom,
07:16 parce que moi qui aime la course automobile,
07:18 c'est pas parce qu'on s'appelle Alidé
07:20 que le chronomètre va vous enlever deux secondes.
07:22 - La voiture, elle roule pas toute seule, non ?
07:25 - Non, elle roule pas toute seule.
07:26 - Elle roule pas toute seule.
07:27 - A propos du contraire, non.
07:28 - Et puis il y a une séquence extraordinaire,
07:29 dans le manoir de votre maman,
07:31 vous avez réenregistré un disque,
07:33 manoir où vous avez pris des tartes par la grand-mère.
07:34 - Ouais, j'ai été élevé par des femmes fortes, on va dire.
07:38 - Ouais.
07:39 - Des femmes de caractère.
07:41 - Et vous venez de sortir un single ?
07:43 - Ouais.
07:44 - Vous savez quoi, on l'a.
07:45 - Le plus heureux des hommes,
07:49 ne cherche pas à voir.
07:53 - Le plus heureux des hommes, qui vient de sortir,
07:54 qui avait été écrit à l'origine pour votre papa,
07:56 ou je me trompe ?
07:56 - Ouais, exact.
07:57 - Et ça va être dans votre prochain album qui sort ?
07:59 - Oui, le 16 juin.
08:01 - Voilà, et ça va être quoi la thématique de l'album ?
08:03 - Alors je me suis amusé à reprendre une partie des chansons
08:07 qu'on est susceptibles de connaître de moi,
08:09 que j'ai faites pour moi et pour les autres aussi,
08:11 et je les ai totalement réenregistrées, réorchestrées.
08:14 J'ai fait des 2.0 de ces anciens titres, en fait,
08:17 et c'était un peu un challenge de refaire des chansons des années 80,
08:24 c'est un peu malveillé, entre parenthèses.
08:25 - Ouais.
08:26 - Donc de tout refaire, non c'est vrai,
08:27 il y avait certains titres, il fallait vraiment se bouger,
08:31 et donc j'ai fait 16 titres, j'ai pris 16 titres,
08:34 dont ces 2 inédits, le plus heureux des hommes et un autre.
08:38 - Et un autre.
08:40 Merci beaucoup David Hallyday d'avoir été avec nous,
08:42 c'était un plaisir.
08:43 Je rappelle ce documentaire, David Hallyday, c'est le titre,
08:46 lundi à 21h sur Canal+ doc et sur My Canal.
08:49 Merci encore David, c'était un plaisir.

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