Retrouvez le replay de la course messieurs de Gand-Wevelgem du 26/03/2023.
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00:00:00 On a beaucoup parlé de Woodvarnart pour venir s'imposer sur cette édition 2023 de Gandwebelgem,
00:00:13 la 85e, mais ils sont nombreux à y prétendre également. On peut ajouter Bini Amgirme qui
00:00:18 s'était déjà imposé l'an dernier, Christophe Laporte, Jasper Philipsen, Arnaud Delis également
00:00:23 et pourquoi pas Stephen King aussi. Ça c'est pour ce qui nous attend aujourd'hui tout de suite,
00:00:28 ça c'est pour les partants, mais messieurs on va quand même rappeler Christophe, Cyril et Patrick
00:00:32 que c'est quand même un parcours compliqué, le Mont Kemmel notamment est au programme à plusieurs
00:00:36 reprises. Effectivement le Mont Kemmel qu'il faudra escalader à trois reprises sur un parcours qui
00:00:42 est sensiblement identique à ces dernières années, c'est un parcours musclé mais attention c'est
00:00:48 aussi la distance qui a été revue à la hausse il y a quelques années puisque on se souvient que
00:00:53 longtemps le Grand Wavel Game ne proposait plus que 200 km, désormais c'est 260 depuis justement
00:00:59 que cette épreuve appartient au World Tour et par conséquent la distance conjuguée avec ces
00:01:06 difficultés, mais aujourd'hui bien sûr avec les conditions météo, rend extrêmement sélective
00:01:11 cette course et d'ailleurs puisque l'on parle de sélection, on va d'abord s'attarder sur le
00:01:17 parcours pour voir où se situent ces monts. Vous le voyez finalement sur les 150 premiers kilomètres
00:01:21 il n'y a pas de difficulté quand on va du côté de la mer du Nord et ensuite ils vont s'enchaîner
00:01:25 à travers ces petites boucles que l'on fait des monts qui reviennent à plusieurs reprises, deux
00:01:31 fois, trois fois en ce qui concerne le Mont Kemmel et aussi également ces secteurs pavés
00:01:37 parfois en ascension sur le théâtre des batailles de la première guerre mondiale
00:01:44 et justement ces secteurs pavés, les plux streets qui peuvent également provoquer la sélection, ça
00:01:49 s'est vu lors des dernières éditions Christophe Riblon. Oui tout à fait bien sûr, aujourd'hui il y a
00:01:53 des pavés, alors moins que sur les monuments que sont le Tour des Flandes ou Paris-Roubaix, mais il y a
00:01:58 quand même des pavés, il y en a notamment dans le Mont Kemmel et c'est clair que ça a toujours son
00:02:01 importance les pavés, déjà quand il fait beau et sec, ça augmente la difficulté de la course et
00:02:08 on le sait en plus les routes sont très souvent étroites, alors là en plus avec le mauvais temps
00:02:12 du jour ça va rendre tous ces secteurs pavés très glissants, il faudra être vigilant le
00:02:18 placement aujourd'hui, on en parle très souvent mais le placement aujourd'hui sera d'autant plus
00:02:21 important. Alors le plateau maintenant et après on fera la sélection, la sélection elle est déjà
00:02:27 faite autant vous le dire en partie, le plateau on vous l'a dit avec Claire Brécogne, il est
00:02:32 magnifique, si ça veut arriver au sprint, il y a très bon sprinter même si Marc Cavendish n'a pas
00:02:37 pris le départ ce matin, d'ailleurs à noter que six coureurs n'ont pas pris le départ ce matin, je
00:02:41 sais pas si c'est à cause des conditions météo qu'en ont découragé quelques-uns, mais en tout cas
00:02:44 c'est rare de voir autant de coureurs renoncer au matin de l'épreuve, les sprinters ils sont
00:02:50 nombreux, Biniyam Girmay on peut commencer par lui, le vainqueur sortant, il appartient à l'équipe
00:02:54 intermarché Circus Wanti, des coureurs qui ont déjà gagné également comme Tim Merlier, comme
00:02:59 Jasper Philipsen, Wout van Aert est évidemment la grande star attendue aujourd'hui, le grandissime
00:03:05 favori, je parlais des sprinters Fernando Gaviria, Sam Bennett, Dylan Groenewegen, le jeune
00:03:10 Arnaud Delis dont Christophe Ribelon a fait son favori, l'ancien Peter Sagan, ancien vainqueur
00:03:17 d'ailleurs de cette épreuve, autre ancien vainqueur John Degenkolb ou Alexander Christophe, ils sont
00:03:23 tous là présents au départ et puis il y a ceux qui chercheront peut-être à éviter autre chose
00:03:28 qu'un sprint massif, enfin massif avec les conditions de pluie d'ailleurs, doit-on s'attendre
00:03:32 Cyril Guimard, doit-on s'attendre à un sprint massif avant même de faire le point sur la course,
00:03:38 voyez qu'on va trahir un petit secret, il y a une belle échappée devant et il y a un peloton
00:03:43 derrière qui pour l'instant fait rideau à 3 minutes 17, 3 minutes 18, est-ce que avant de
00:03:47 savoir qui va rouler etc les stratégies envisagées, est-ce que vous vous pensez que les conditions
00:03:51 météo seules suffisent à éviter un véritable sprint massif ? Il n'y aura pas d'arrivée avec un
00:03:58 sprint massif et je crois bien que ça n'est jamais arrivé, je crois qu'au delà de 20 ou 25, 30
00:04:05 coureurs maximum... Alors voilà oui, c'est gentil de me contredire de cette façon, genre Patrick
00:04:11 tu n'as jamais regardé Grand Velvel Game, c'est jamais arrivé avec un sprint massif... Grand Velvel
00:04:16 Game c'est pratiquement toujours à peu près ces conditions atmosphériques et puis on a durci la
00:04:21 course, on l'a tellement durci puisque on a augmenté le nombre de passages sur le quai Mel,
00:04:26 et puis on a maintenant effectivement on va dire des routes un peu plus... qui sans être pavées sont
00:04:35 des chemins sur lesquels il y a aussi une partie de crevaison et la course est partie sur de tel
00:04:42 un tel niveau que je vois pas comment quand on va passer pour la troisième fois sur le quai Melberg
00:04:50 on n'aura pas... Allez c'est simple, si on a 25 coureurs après le troisième passage ce sera le
00:04:58 maximum et sur la partie route pour revenir vers l'arrivée je pense qu'il y aura encore des cassures
00:05:03 dans le premier groupe. Alors je vais pas vous faire l'injure de remonter jusqu'aux victoires de
00:05:07 Cipollini, Abdeljaparoff etc mais en remontant quelques années en arrière on a eu la victoire
00:05:15 de Christophe en tête d'un peloton où ils étaient une trentaine, je cherche pas à vous contredire
00:05:19 quand je parlais de sprint massif je pensais effectivement à peloton de 25-30 coureurs.
00:05:24 Voilà Patrick on retombe sur nos peurs ! Mais là aujourd'hui est-ce qu'on va pas avoir plutôt
00:05:29 trois quatre coureurs qui vont se disputer la victoire comme on l'a vu sur une classique assez
00:05:33 plate, beaucoup plus plate d'ailleurs que celle d'aujourd'hui Bruges-Lapan par exemple il y a
00:05:39 quelques jours. Oui c'est pysé, on peut même avoir une arrivée en solitaire il y en a eu d'ailleurs
00:05:47 sur les trois victoires françaises sur ce Grand Velvée le Ghem, Jacques Anquetil avait fini tout
00:05:54 seul et Bernard Rinault avait également fini tout seul. Philippe Gaumont, lui il l'avait emporté
00:06:06 dans un sprint à une douzaine je crois. Donc aujourd'hui on peut avoir une arrivée en solitaire
00:06:14 et compte tenu de l'intensité de la course, des conditions de la course ça ne serait pas
00:06:19 surprenant. Et bien on va suivre ça avec beaucoup d'intérêt parce que si effectivement on arrive
00:06:24 à quelques-uns pour se disputer la victoire ça voudra dire que la course a été passionnante et
00:06:28 elle l'est déjà. Elle l'est déjà parce que par couche successive on a vu des coureurs sortir du
00:06:32 peloton provoquer des cassures au sein de ce peloton Christophe Riblon et finalement l'échappée dite
00:06:37 matinale, celle qui est partie après seulement une dizaine de kilomètres de course s'est
00:06:42 singulièrement renforcée. Alors au départ on avait six coureurs, très vite on va dire cinq coureurs
00:06:47 puisqu'il y en a un qui s'est fait lâcher très vite et on était sur une échappée assez classique
00:06:51 avec le suisse Yann Jacobs de l'équipe Movistar, avec le britannique Lewis Haski de l'équipe
00:06:57 Groupama FDJ, avec le belge Milan Freytin. Attention qu'est ce qui se passe là ? Un coureur
00:07:03 de la formation Bahrein c'est Jonathan Milan qui a été victime d'un incident et qui est en
00:07:06 train de réparer. Il a déraillé j'ai l'impression au niveau du plateau. Il perd du temps à remettre
00:07:12 sa chaîne. Non peut-être une chute même. En tout cas il a des soucis puis il n'a pas sa voiture.
00:07:20 Mais effectivement c'est peut-être une chute parce qu'on voit le médecin là qui est avec lui.
00:07:24 Bon a priori il n'y a pas de problème à ce niveau là. C'est le médecin qui fait le mécano.
00:07:28 C'est ça. Ah bah voilà. Effectivement il est tombé, on voit son genou désinfecté. Voilà il va pouvoir
00:07:36 repartir et donc je vous disais cinq coureurs échappés Milan Freytin de l'équipe Flanders
00:07:42 Ballouanz, Colin Joyce l'américain de Human Powers et Luca Van Boven un deuxième belge,
00:07:47 lui de la formation Bingole était donc à l'origine de cet échappé qui a pris quand même un peu de
00:07:54 consistance depuis quelques kilomètres. Je dirais par couches successives. On a vu revenir de l'arrière
00:08:02 dans un premier temps Greg Van Avermaet pour la formation AG2R Citroën qui n'était pas
00:08:08 représenté à l'avant et désormais au total avec le retour d'autres coureurs on a 14 coureurs au
00:08:13 total devant et pas n'importe qui. Mike Tonison coéquipier du vainqueur sortant Pignam Girmay au
00:08:21 sein de la formation Intermarché est aux avant-postes. Yevgeny Fedorov pour cette équipe Astana qui a
00:08:27 tant besoin de gagner. Yele Walais pour l'équipe Cofidis. On a également Jente Birmans
00:08:34 de l'équipe Arkea Samsic. Vous voyez que les équipes, les quatre équipes françaises
00:08:39 ont à un moment ou un autre été représentées à l'avant de la course. Elmar Reinders pour
00:08:46 l'équipe Jaikko Ailula. On a également dans cet échappé Aaron Van Boek un coéquipier de Milan
00:08:54 Freytin donc au sein de cette formation Flanders baloise et puis on retrouve également dans
00:09:00 l'échappé encore un autre belge Guillaume Van Kersbulk qui lui est un coéquipier de Luca
00:09:05 Van Boven pour l'équipe Bingol. Sandy Dujardin vient donc compléter cet échappé de 14 coureurs.
00:09:13 Lui appartient à l'équipe Total Energy. Voilà donc en ce qui concerne la composition de cet
00:09:18 de cet échappé. Je vous le disais j'ai l'impression que toutes les équipes françaises sont représentées.
00:09:23 AG2R Citroën avec Greg Van Avermaet, Lewis Husky avec Groupama FDJ, Jente Birmans pour
00:09:29 l'équipe Arkea Samsic, Yele Walais pour l'équipe Cofidis et Sandy Dujardin pour l'équipe Total
00:09:35 Energy. Voilà donc en ce qui concerne les échappés qui comptent 3 minutes 10. Vous l'aurez compris
00:09:40 le seul qui est vraiment capé dans cet échappé c'est Greg Van Avermaet, ancien vainqueur de
00:09:45 l'épreuve. Lui qui a reporté de très belles classiques flandriennes mais qui a également
00:09:50 été champion olympique. On fait le point dans quelques instants on est encore à 152 km de
00:09:56 l'arrivée. Autant vous dire qu'on n'a pas franchi le premier mont. Ce sera le cas lorsque l'on
00:09:59 reviendra de cette page de publicité. A tout de suite.
00:10:02 Nous sommes à 150 km de l'arrivée de cette 85e édition de Go Wheel Game que l'on vous propose
00:10:12 cet après-midi sur la chaîne d'équipe et vous le voyez les conditions sont extrêmement
00:10:16 difficiles aujourd'hui. Filippo Ganna sur la droite ici que l'on reconnaît pour le... on le
00:10:21 reconnaît je dirais à son visage carré, mal barré, mal rasé, mal barré peut-être pas quand même,
00:10:29 mal barré peut-être pas surtout qu'il est plutôt en forme le Lascar. Et tout ce petit monde, ce
00:10:34 peloton est à la poursuite des 14 coureurs échappés. 14 coureurs qui ont pris la fuite.
00:10:40 Alors devant aux avant-postes on a un certain nombre, je ne vais pas vous rappeler à nouveau les 14
00:10:43 coureurs, on citera juste quand même Greg Van Avermaet l'ancien champion olympique, ancien
00:10:48 vainqueur de Paris-Roubaix qui est aux avant-postes pour l'équipe AG2R Citroën. Mais on a quand même
00:10:52 aux avant-postes un certain nombre d'équipes qui sont représentées. Intermarché l'équipe du
00:10:56 vainqueur sortant, Biniyam Girmay qui lui est au sein du peloton. Greg Van Avermaet je l'ai dit pour
00:11:00 la formation AG2R Citroën. On a l'équipe Astana qui est représentée, l'équipe Groupama FDJ,
00:11:04 l'équipe Movistar, l'équipe australienne Jaiko Alula, l'équipe Flanders-Baloise qui est
00:11:10 représentée par deux coureurs comme l'autre équipe belge, l'équipe Bingole WB, l'équipe Human Powered
00:11:15 L, c'est l'équipe Total Energy. Ça fait quand même finalement pratiquement la moitié des formations
00:11:19 qui sont représentées à l'avant de la course. Mais ne figure pas Cyril Guimard alors que là un
00:11:28 pauvre spectateur a été littéralement arrosé, noyé j'ai envie de dire par cet énorme flac franchi
00:11:34 à vive allure par l'une des voitures suiveuses. Oui Cyril, les grandes équipes n'ont pas choisi
00:11:40 de se glisser ou de mettre un coureur à l'avant de la course. Est-ce que c'était pas nécessaire
00:11:46 effectivement de ne pas aller en échappée ? Je pense que ce n'était pas nécessaire dans la
00:11:51 mesure où on était quand même à 250 km de l'arrivée. On a largement le temps de s'organiser,
00:12:00 de maîtriser les cas et on sait que les hommes de tête ont quand même ferraillé pendant un très
00:12:08 long moment puisque en fait il y avait deux groupes. Un premier groupe qui était sorti et
00:12:14 un deuxième groupe en contre-attaque qui était à pratiquement une minute et que ces deux groupes
00:12:21 se sont fait la guerre pour se regrouper. Ce qui veut dire que tout le monde s'est quand même un
00:12:27 petit peu entamé dans cette échappée et les trois minutes que nous avons en gros d'avance à mon avis
00:12:35 ne seront pas suffisantes pour permettre à quelqu'un de s'échapper d'aller à l'arrivée.
00:12:42 Donc mettre une bille dans cette échappée pour les grosses équipes c'est aussi quelque part se
00:12:49 priver d'un équipier pour assurer les poursuites. Oui mais quand on regarde quand même les coureurs
00:12:54 qui sont dans ces équipes représentées à l'avant de la course, certaines équipes ont mis leurs
00:12:59 meilleurs coureurs quand même, ont placé leurs meilleurs coureurs aux avant-postes. Bon alors
00:13:03 après vous allez me dire oui mais ce ne sont pas des équipes qui avaient le grand favori au sein
00:13:07 d'Eau, ou l'un des principaux favoris au sein de leur équipe ? Tu parles de Greg Van Der Maat qui
00:13:12 est effectivement un des leaders, pour ne pas dire le leader ou le capitaine de route du moins de
00:13:18 l'équipe AG2R Citroën. Mais bon Greg Van Der Maat actuellement à la pédale je ne suis pas certain
00:13:28 qu'il puisse aller chercher la gagne en restant dans le peloton et en courant sur les
00:13:34 favoris. Donc c'est un coup de poker, c'est sûr qu'il peut aller très loin mais bon je doute
00:13:43 quand même que ça puisse aller à la gagne. Mais là pour l'instant pour moi il n'y a pas le feu,
00:13:50 on a aussi un équipier de Arnaud Desmars qui est à l'avant et de toute façon ce n'est pas l'équipe
00:13:55 Groupama FDJ qui de toute façon à un moment ou un autre aurait pris la barre pour redurcir la
00:14:02 course. Ce qui me laissait quand même un petit peu perplexe et je vais faire réagir également
00:14:05 Christophe Riblon c'est que devant on a quand même laissé sortir 14 coureurs, 14 coureurs qui n'ont
00:14:10 pas de raison de ne pas s'entendre, ils ont toutes les raisons de s'entendre. On va voir justement
00:14:15 puisqu'on les a ici à l'image si cette entente est bonne. Deux équipes sont surreprésentées,
00:14:21 elles sont représentées par deux coureurs, vous les voyez ici la formation Flanders-Paloise avec
00:14:26 les Belges Milan Freytin et Aaron Van Boek et puis également la formation Bingle WB avec
00:14:33 Luca Van Boven et Guillaume Van Kersbulk. Ce sont d'ailleurs des coureurs qui apprécient ce type
00:14:39 d'épreuve. Ici c'est Lewis Haskett l'équipe Groupama FDJ et puis Evgeny Fedorov qui vient
00:14:45 relayer. Voici Greg Van Avermaet dont on parlait il y a quelques instants qui va passer à son tour.
00:14:50 On voit apparemment que l'entente est bonne Christophe. Ah oui l'entente est bonne de toute
00:14:55 façon tous les coureurs qui sont à l'avant avaient l'ambition aujourd'hui d'être dans l'échappée,
00:14:58 je pense que c'était même des consignes au briefing. D'avoir un homme à l'avant,
00:15:02 non bah oui c'est tout à fait logique en plus on est encore très loin de l'arrivée donc il
00:15:06 faut s'entendre et puis comme vous l'avez dit ils sont nombreux donc quand on est nombreux comme ça
00:15:09 c'est toujours plus facile d'aller prendre des relais. On re-signe un peu moins la tâche,
00:15:13 on se fatigue un peu moins en tout cas. Pour l'instant c'est clair que c'est plus économe
00:15:17 et plus tranquille on va dire d'être à l'avant parmi ces 13 coureurs que d'être dans le peloton.
00:15:22 On a vu que dans le peloton ça commence à frotter, il y a le placement qui est toujours
00:15:27 primordial, on est toujours en train de se faire remonter donc après pour aller sur le sujet
00:15:31 qu'évoquait Cyril et notamment avec les grosses équipes qui n'ont pas mis de coureurs à l'avant
00:15:36 c'est pour moi c'est tout à fait logique alors qu'on entame un secteur avec des pavés. Oui tout
00:15:42 à l'heure j'ai dit on va avoir le premier mont, le premier mont il va falloir l'attendre encore
00:15:45 un peu parce que là on est à 150 km de l'arrivée. On ne bouge pas ce compteur.
00:15:54 Nous normalement on est à 143 km de l'arrivée. Oui j'ai l'impression que le compteur est bloqué.
00:15:58 Mais bon en tout cas ce qui est sûr c'est qu'on commence à avoir des pavés.
00:16:05 Alors est-ce que l'écart est également bloqué ? Ça j'en sais rien. Il est toujours à 3 minutes 12.
00:16:15 On va faire un écart. Je vous dis tout de suite il y a Garance Ferro qui est en régie donc les
00:16:18 écarts ça va tomber tout seul. Cyril vous pouvez y aller tranquille. Allez on va avoir
00:16:25 un écart dans peu de temps entre le peloton bien sûr et les échappés parce que parce qu'évidemment
00:16:30 il faut suivre cet écart. 3 minutes c'est pas problématique on peut le comprendre. Il ne faudrait
00:16:36 pas que cet écart augmente. Après on a quand même l'impression que l'équipe Jumbo-Vispa...
00:16:40 Elle a mis Joss von Emden il me semble en première position. On a deux Clark aussi pour l'équipe
00:16:47 Quick-Step qui sont en train de rouler à l'avant. L'équipe Soult avec Quick-Step même. Mais oui
00:16:54 juste pour revenir aux grosses équipes qui n'ont mis personne à l'avant. Enfin pour moi c'est
00:16:57 logique en plus avec les mauvaises conditions climatiques aujourd'hui les principaux favoris
00:17:00 vont avoir besoin de tous leurs équipiers, de toutes leurs forces collectives pour tout
00:17:05 simplement pour pouvoir les épauler au mieux. On se doute bien il va y avoir des soucis aujourd'hui.
00:17:09 On va avoir des crevaisons, on va avoir des chutes, il va y avoir des problèmes. Donc il faut
00:17:12 absolument garder le maximum d'équipiers autour de soi. Et on arrive sur les pavés de Verneustrat
00:17:18 en ce qui concerne le peloton à son tour. Des pavés en tout cas qui se font en plusieurs parties.
00:17:25 C'est pas un long secteur pavé, c'est un secteur pavé qui est divisé en plusieurs petits pavés.
00:17:30 Après on le voit la route est quand même large, la route est bonne. Ce ne sont pas des pavés qui
00:17:36 vont faire de grosses différences. Non ce sont des pavés en fait dans le virage.
00:17:39 Après c'est plus vraiment de pavés. Donc je ne suis pas sûr qu'on soit quand même déjà à Verneustrat.
00:17:44 C'est fou comme... Ah bah voilà 143km/h ! Voilà ça c'est recalé. Tu vois bien j'allais dire quand on n'a pas le
00:17:52 repère kilométrique on en a pris l'habitude et on est un petit peu perdu.
00:18:00 Oui ces pavés sont au 120ème kilomètre parce que là on a les kilomètres par rapport à l'arrivée.
00:18:04 Effectivement là on retombe sur nos pattes. Et 3 minutes 08 donc un peloton qui continue à se caler
00:18:12 sur l'échappée à la vitesse de l'échappée. Ce qui veut dire que l'échappée ferait bien de ralentir.
00:18:16 Ça permettrait au peloton de ralentir aussi parce qu'on n'a pas envie de revenir trop tôt.
00:18:20 Et comme on évoquait tout à l'heure la présence d'un maximum de leaders, d'équipiers auprès des
00:18:27 leaders dans les grandes équipes dans le peloton. On sait très bien que quand on va arriver sur les
00:18:33 secteurs les plus difficiles donc ceux des monts comme ceux des chemins type Troubrou-Léon,
00:18:43 on aura besoin d'équipiers en cas de crevaison ou d'ennui mécanique d'un des leaders de l'équipe.
00:18:51 Ce qui explique donc le fait que les grandes équipes donnent à tout le monde de rester
00:18:58 tranquille dans le peloton et garder le maximum de force, le maximum d'énergie pour le moment où
00:19:06 il y en aura besoin. Je vous disais tout à l'heure que six coureurs n'avaient pas pris le départ ce
00:19:10 matin. Parmi eux deux coureurs de la même formation, l'équipe Israël Première Tech,
00:19:14 l'équipe de Sepp Vanmarcke, Hugo Houlle, vainqueur d'étape sur le dernier Tour de France et Rik
00:19:19 Zabel n'ont pas pris le départ. Ça veut dire que du coup cette équipe qui était au complet avec
00:19:26 sept coureurs n'en a plus que cinq dont ce leader Sepp Vanmarcke, habitué bien sûr des classiques
00:19:32 flandriennes. Attention à la chute ! Il y a eu une chute là. Oui on a entendu surtout le bruit.
00:19:38 Je me demande si c'est pas Gana. C'est un coureur de l'équipe Ineos qui est tombé. Il était aux
00:19:44 avant-postes. Je pense que c'est Gana parce qu'on ne le voit plus dans les premières positions. On
00:19:47 va peut-être voir un ralenti de cette chute.
00:19:51 Il est tombé à droite. Gana compte tenu de sa condition physique, son final en 1901,
00:20:00 impressionnant. Il devrait être présent en tout cas. Oui mais là il est tombé.
00:20:05 Alors malheureusement et j'ai pas l'impression qu'il ait joué sa carte parce qu'on le voyait
00:20:10 quand même vraiment très haut. On n'est pas certain que ce soit lui. On ne le voit plus là
00:20:15 dans les premières positions. On va bien voir une moto caméra arrière de peloton. Il peut être reparti
00:20:27 avant le dernier coureur. Oui parce que le peloton est quand même bien étiré. Mais bon, à la vitesse
00:20:32 où il va, là sur des routes glissantes, en principe on se fait rarement très mal. Enfin c'est un grand
00:20:39 gabarit aussi. On voit les coureurs de l'équipe Ineos à l'avant là qui sont en train de discuter,
00:20:43 les trois coureurs avec leur imperméable rouge.
00:20:46 Ah, il y a ton favori. Florian Senechal qu'on reconnaît avec son casque tricolore qui est aux
00:21:03 avant-postes. Alors les français sont 14 au départ. Sérieusement vous pensez qu'un français peut
00:21:09 gagner ? Que Florian Senechal peut être celui là ? Ou vous avez cité ce nom parce que vous aviez
00:21:14 envie de citer un français ? Par pur chauvinisme. Tant je vais réfléchir. Non j'ai regardé
00:21:21 effectivement qu'il y avait 14 coureurs français. Et sur les 14, il y en a deux qui sont un petit
00:21:30 peu au-dessus du haut. C'est Laporte et Senechal. On peut aussi penser à Anthony Turgis. Mais bon
00:21:44 ensuite à la pédale je ne vois pas vraiment quelqu'un qui peut y aller. Et Senechal il a
00:21:49 quand même l'avantage d'être dans une équipe qui n'a pas de coureurs vraiment sûrs pour aller
00:21:57 chercher la gagne à la pédale. Il y avait bien Kasper Hasgreen, Yves Lampard aussi. Mais Tim
00:22:05 Merlier et Jakobsen vont avoir quand même du mal à passer. Donc Senechal qui va en plus quand même
00:22:13 très vite au sprint. Voilà un coureur qui est taillé pour ce genre de course. En tout cas je
00:22:19 sais pas ce que vous en pensez Christophe Riblon mais j'ai l'impression que les français sont moins
00:22:22 présents dans ce début de saison, dans les résultats sur ce type de course. Je dis bien sur
00:22:27 ce type de course qu'ils ne l'ont été dans le passé. On se souvient Florian Senechal puisque
00:22:34 vous parliez de lui. Capable de gagner il y a quelques années le Sam 1 en début de saison.
00:22:40 C'était pas l'année d'ailleurs où il avait terminé deuxième de Grand Wavel Game. Il termine
00:22:45 deuxième l'année où Grand Wavel Game est disputé en fin de saison l'année de la pandémie en 2020.
00:22:51 Et auparavant on l'avait vu gagner le Grand Prix des Raisins qui est également disputé en Belgique.
00:23:00 Justement Christophe Laporte l'année dernière il est brillant sur Grand Wavel Game. Il est sur le
00:23:06 podium mais il avait gagné une étape déjà sur Paris-Nice. Et là il avait fait deuxième du
00:23:14 Grand Prix E3. Exactement si vous regardez là les français qui sont engagés n'ont pas de
00:23:18 référence cette saison. De grosses références dans les premières courses de l'année. Un seul a
00:23:24 gagné d'ailleurs. Je suis pas sûr que vous le trouviez celui-là. Un seul parmi les 14 coureurs
00:23:29 français présents dans ce peloton a gagné depuis le début de l'année. Je vois que Christophe Riblot a envie de jouer.
00:23:33 C'est pas Sandi Dujardin. Il n'est pas sorti Dujardin. Non il est peut-être sorti Dujardin
00:23:41 mais il n'a pas levé les bras donc ça compte pas. Sandi Dujardin il a gagné l'année dernière une
00:23:47 étape sur le tour du Rwanda mais cette saison il n'a pas encore gagné. C'est Geoffrey Soupe. Oui bien
00:23:53 bravo. Attendez vous pas. Geoffrey Soupe a gagné mais il n'a pas gagné en Belgique.
00:23:58 C'était au Gabon. Exactement. La Tropicale a mis sa bongo. Il a gagné deux étapes et le
00:24:04 classement final. Allez c'est pas faire injure à Geoffrey Soupe que de dire quand même c'est un
00:24:10 peu léger comme bilan. Il n'y a pas la même rivalité que ce qu'on peut avoir aujourd'hui.
00:24:13 C'est pas la même course. La même adversité. Garance Véro mais il faut bien que l'écart est bon.
00:24:19 Trois minutes entre les échappés et le peloton alors qu'on vous rappelle là les coureurs sont
00:24:23 extrêmement prudents sur le secteur pavé que l'on attendait. C'était des pavés ça ou pas ? Oui oui
00:24:28 on est sur des pavés. Même s'il y a une petite bande de roulement sur la gauche on est sur des pavés.
00:24:31 Et tout à l'heure sur ces pavés glissants est tombé a priori Filippo Ganna. Je crois qu'on a
00:24:38 l'image au ralenti. En tout cas une image du direct. Regardez bien à droite derrière à l'arrière
00:24:44 plan vous allez voir un coureur qui va glisser à peu près en 15e position. Voilà il a glissé sur la
00:24:50 droite. On le voit de très loin et il va se relever tout de suite. C'est peut-être là où on peut
00:24:54 apercevoir quand il se tourne et bien que c'est un maillot Ineos. Et on peut imaginer, on spécule,
00:25:01 mais on imagine qu'il s'agit de Filippo Ganna parce qu'il a disparu des avant-postes alors que
00:25:05 juste auparavant il était dans les 20-30 premiers du peloton. Mais cela n'est que supposition.
00:25:13 Je ne suis pas certain que le réalisateur ait bien réalisé que il y avait une chute.
00:25:18 Attention une autre chute encore. Un coureur de IF qui est tombé. Il a du mal à se relever.
00:25:25 Et il s'agit de Wisniowski. Le polonais Lukasz Wisniowski qui est tombé lourdement. Ah il s'est
00:25:33 fait mal. Oui là il a du mal à en voir. En plus il a un peu sonné. Ça s'annonce quand même assez
00:25:40 dantesque. On le voit en plus ça commence à accélérer un peu. Ça roule très vite sur ces
00:25:47 routes belges. Lukasz Wisniowski qui a eu l'occasion. Le peloton est cassé. Pardon ? On a des cassures.
00:25:56 Oui avec la chute aussi. On a du vent un peu de côté. On a des chutes. Alors pour l'instant pas
00:26:01 de gros chutes. Mais en tout cas on a des coureurs qui sont allés à terre. Et du coup on le voit.
00:26:07 Il y a même des éventails qui sont en train de se former. Donc on a du vent. On a du vent.
00:26:12 Ça a scindé le peloton pour l'instant en quatre parties. Bon alors c'est officiel. Radio Tour
00:26:20 précise que Filippo Ganna a abandonné. Donc Filippo Ganna non seulement est tombé mais en plus il ne
00:26:26 s'est pas relevé. Et ça c'est une mauvaise nouvelle pour l'équipe Ineos. Bien représentée aux avant-postes.
00:26:32 Elle a au moins trois coureurs. Là on en voit au moins trois. On a aperçu Tim Merlier aussi avec son casque
00:26:38 au couleur de la Belgique. Une belle petite cassure. Mais est-ce que c'est pas une cassure ?
00:26:46 Non c'est pas une cassure. C'est du vent. On voit de toute façon la forme des groupes.
00:26:51 On est en démentail. La chute est pour quelque chose. Après ce qu'il faut aussi
00:26:57 c'est qu'on est passé sur des zones pavées. Donc ça étire toujours le peloton. On a fait
00:27:02 des traversées de villes, de villages. C'est Matteo Trentin qui est là à l'arrière.
00:27:07 C'est un petit peu surprenant. 173. Oui c'est ça Matteo Trentin. Dans les voitures. L'équipe UAE qui est
00:27:15 venue sans Tadej Pogacar. Il faut le préciser. Il a pas l'air bien quand même. Je suis pas sûr que l'équipe UAE
00:27:21 soit très bien outillée pour pour Grand Wave et le Game aujourd'hui. Parce que Tadej Pogacar
00:27:27 n'est pas au départ. Lui qui avait brillé sur le Grand Prix Eau Trois. Il se réserve. Alors est-ce
00:27:34 qu'il va courir d'ailleurs à travers la Flandre ? C'est pas évident. Pour l'instant il est réellement
00:27:38 engagé pour le Tour des Flandres. Il va peut-être se ménager d'ici là. On a dans cette équipe
00:27:43 à Matteo Trentin que vous avez vu à l'arrière. Et on a Tim Wellens qui découvre. Oui ça peut vous
00:27:47 surprendre. Qui découvre Grand Wave et le Game aujourd'hui. Lui qui a rejoint à l'intersaison
00:27:51 cette équipe UAE. En grosses conditions. Tim Wellens. Mais qui est en grosses conditions.
00:27:56 On l'a vu notamment il n'y a pas longtemps sur Milan Sanremo. C'est quand même souvent qu'il n'a pas de crampes
00:28:01 à la poignée. Par contre Tim Wellens c'est des conditions qu'il aime bien. C'est des conditions
00:28:06 qu'il affectionne quand il fait mauvais comme ça. Est-ce qu'on peut gagner Grand Wave et le Game sans
00:28:10 connaître cette épreuve ? En la découvrant sur sa première participation. Est-ce que vous en pensez
00:28:14 C.L. Guimard ? Pour des Belges oui. Il n'y a aucun problème. Parce que ce sont leurs routes d'entraînement.
00:28:19 Attention ça accélère j'ai l'impression. Et puis n'oublions pas que depuis qu'ils sont jeunes ils
00:28:23 courent dans tous les patelins où on passe. Ils ont au moins une fois couru. Oui il l'a monté dans l'Ikéamel
00:28:28 c'est sûr. Même s'il ne l'a pas monté en course. Il l'a monté en entraînement.
00:28:31 Non non. Il les connaît parfaitement bien. Il s'est en train de partir. Oui je vous interromps parce que
00:28:35 on ne veut absolument pas qu'il y ait regroupement. Ça veut dire probablement que des coureurs
00:28:40 importants se sont fait piéger. L'équipe Bahreïn qui rappelons-le possède dans ses rangs Matej Moric
00:28:46 qui lui aussi est en pleine forme et qui peut espérer sur une distance je le disais
00:28:53 ramenée à 260 km désormais sur une longue distance. Il y avait Van Aert qui s'était fait piéger
00:29:02 là derrière. On l'a vu en deuxième position. Sur la rentrée prudente du groupe de tête dans
00:29:07 ce virage finalement je pense que la deuxième bordure va rentrer. Effectivement du côté de
00:29:14 la Jumbo-Visma Van Aert s'était fait piéger. Alors on est obligé effectivement du côté de
00:29:20 l'équipe Jumbo-Visma de porter un effort violent pour opérer la jonction avec le groupe
00:29:26 le peloton principal que vous voyez ici. Est-ce qu'on est rentré à l'arrière ?
00:29:33 Ils sont rentrés au freinage. Je pense qu'on va faire l'effort pour venir replacer Van Aert dans les toutes premières
00:29:36 positions. Mais c'est pour ça que l'équipe Bahreïn a insisté un petit peu plus. En revanche j'ai pas
00:29:43 l'impression qu'on s'était fait piéger en ce qui concerne les autres favoris. L'équipe Sudal Quick-Step
00:29:48 continue de faire confiance à Tim De Clercq qui roule en tête pour réduire l'écart par rapport
00:29:56 aux échappés. Dans cette équipe Sudal Quick-Step on a Yves Lampard, on a Kasper Asgreen, on a
00:30:02 également le sprinter Fabio Jakobsen. Donc la troisième bordure n'est pas rentrée mais je pense
00:30:08 que dans la première il y en a qui... Voilà c'est fait. Ceux qui étaient dans la ficelle ils ont sauté.
00:30:13 Cette troisième bordure là ça semble compliqué. Si ça se relève ils vont revenir.
00:30:19 Je n'ai pas l'impression que ça va se relever à l'avant. Quand tout à l'heure je vous ai
00:30:25 demandé Cyril Guimard si on pouvait gagner lors d'une première participation Gant-Wevelgem,
00:30:29 vous auriez pu me citer le vainqueur sortant puisque Biniyam Girmay découvrait l'année
00:30:35 dernière Gant-Wevelgem et avait pu s'imposer brillamment. Je suis pas sûr que Bernard Rinault
00:30:42 gagne pas la première année où il participe. En 1977 ? En tout cas c'était quoi ? Sa deuxième ou
00:30:48 troisième année pro ? Sa deuxième année pro ? Non c'est 1976-1977. En 1975 il commence. Peut-être qu'avec Stablinski
00:30:55 on lui avait fait goûter du Gant-Wevelgem quand même. On va voir la troisième bordure. J'ai peur
00:31:04 que ça ne rentre pas. En tout cas devant ça se relève pas, ça continue de rouler de toute façon.
00:31:07 Pourquoi t'as peur ? J'ai peur pour ceux qui voulaient bien figurer aujourd'hui.
00:31:13 C'est Peter Sagan qui est là pour l'équipe Total Energy dans ce groupe intercalé.
00:31:20 Il était dans la ficelle, il a repété. Deux coureurs aussi de l'équipe AG2R Citroën qui sont là.
00:31:25 On sent que c'était peut-être bien Stade de Vulf. Cyril, je viens de vérifier, en ce qui
00:31:37 concerne Bernard Rinault, c'était bien sa première participation en 1977 lorsqu'il s'est imposé dans
00:31:42 le Gant-Wevelgem. Ils vont le voir vos fiches Patrick. Il me semblait bien mais je n'en étais moins sûr.
00:31:49 Mathéo Trentin qui est là à l'arrière. Donc lui doit être dans le groupe.
00:31:57 On a vu la tête qu'il avait tout à l'heure dans les voitures. Il n'en a pas fait un objectif.
00:32:02 Il ne semblait pas avoir le goût. Ils vont rentrer peut-être le groupe Peter Sagan.
00:32:10 J'ai peur qu'ils rentrent. Eux ils vont rentrer mais le troisième là-bas au bout,
00:32:16 le groupe de Trentin. Ça se relève un petit peu.
00:32:22 Pour les téléspectateurs qui nous rejoignent maintenant, je précise que le départ de Gant-Wevelgem a été donné d'Ypres
00:32:30 à 10h50. Donc autant vous dire qu'on a déjà quelques heures de selle en ce qui
00:32:37 concerne les coureurs. On n'a pas encore franchi le premier mont. Ça veut dire qu'une sélection est
00:32:42 en train de s'opérer grâce aux conditions météo, par l'action du vent également que les coureurs
00:32:48 cherchent à exploiter. Le vent, les conditions atmosphériques. Le premier mont sera dans 40 km.
00:32:53 Dans 40 km et on a déjà un peloton qui a perdu. Là on a déjà fait quasiment 130 km.
00:32:59 On arrive à la mi-course. Malgré tout on a l'impression que pour l'instant les coureurs
00:33:03 n'ont pas affronté de difficultés. Vu les conditions météo, on a quand même fait déjà 130 km.
00:33:08 On voit qu'il y a quand même des zones exposées avec du vent. On voit bien à la tête de Klerk
00:33:13 à l'avant que malgré tout il y a déjà beaucoup d'énergie. Les coureurs ont déjà laissé
00:33:19 beaucoup d'énergie sur le bord de la route. Ils commencent à ouvrir les caouets déjà.
00:33:23 L'équipe INEOS qui participe un petit peu aussi à l'avancée du peloton.
00:33:28 On voyait Peter Sagan tout à l'heure. Il faut savoir que Peter Sagan l'a remporté trois fois.
00:33:32 Peter Sagan qui fait partie des nombreux anciens vainqueurs présents.
00:33:39 Puisqu'on a également Alexander Christophe, ancien vainqueur de l'épreuve.
00:33:43 John Degenkolb. Vous les avez tous ?
00:33:46 Je les ai notés. Il y a quelqu'un qui les a notés pour moi.
00:33:51 Je vais être honnête jusqu'au bout. On a besoin de ce pointage.
00:33:59 Je me lève tôt ce matin. Mais vous, vous arrivez. On vous donne une feuille.
00:34:03 Je me suis déjà couché tôt.
00:34:07 C'est moi qui aille ? Il faut que je remette mes carreaux.
00:34:11 On a dit John Degenkolb, Alexander Christophe, Peter Sagan,
00:34:15 Pinape Germeil, Matt Spedersen, Wout van Aert, Greg Van Avermaet, Peter Sagan.
00:34:29 On les a tous notés. Est-ce que Peter Sagan peut être considéré encore comme un client pour une course comme celle d'aujourd'hui ?
00:34:34 Non, pas aujourd'hui. Il était déjà dans la ficelle.
00:34:38 Peter Sagan n'est pas en condition actuellement. On l'a vu sur les courses auxquelles il participe.
00:34:43 Que ce soit sur Milan-Sanremo ou plus récemment sur le Grand Prix E3,
00:34:50 il n'a pas la condition pour jouer les premiers rôles.
00:34:53 Ça va rentrer, n'aie pas peur.
00:34:58 Ferry d'eau en tête du peloton. Explication peut-être ?
00:35:04 Tout simplement parce qu'il n'y a plus trop de vent. On est revenu à 2 minutes 20 de l'échappée.
00:35:08 Ça ne sert à rien de rentrer trop tôt. Pour l'instant, le prochain secteur avec des pavés sera dans 20-25 km.
00:35:20 Il y avait vent de face. On vient de revirer sur la gauche.
00:35:25 Là, on reprend un vent un peu plus de côté. Ça relance immédiatement.
00:35:32 Mais là, ils vont rentrer. Ils n'ont plus qu'à... Ça va rentrer.
00:35:40 Moi, j'ai peur, Christophe, qu'ils ne rentrent pas.
00:35:46 On parlait des coureurs de l'équipe UAB. On repique encore un peu à gauche.
00:35:50 Il y en a au moins 4 dans cette troisième bordure. On les reconnaît avec leur imperméable blanc sur le dos.
00:35:57 Vous parliez du vent. Garance va nous proposer une image de la carte.
00:36:02 Vous avez la mer du Nord qui est en haut de l'image.
00:36:07 La première boucle, cette grande boucle que l'on voit ici très étirée de l'Est vers le Nord,
00:36:15 on est sur le retour. On est sur la trajectoire la plus à gauche qui vous est proposée.
00:36:20 On voit bien qu'à l'aller en direction de Cox'side, on était plutôt sur des longues lignes droites.
00:36:28 Et au retour, on a des changements d'orientation qui sont quand même assez fréquents.
00:36:31 Ce qui veut dire qu'on ne revient pas plus souvent avec un vent de côté qu'avec un vent de dos, comme on aurait pu l'espérer.
00:36:39 Là, on a obliqué légèrement sur la gauche à deux reprises,
00:36:44 ce qui fait qu'on a repris un petit vent désagréable pour ceux qui sont dans la patinette.
00:36:50 Mais pour l'instant, je crois que tout le monde va rentrer, mais ça aura fait mal.
00:36:53 Et juste encore une précision sur cette carte, qui est en fait la carte qu'on donne à tous les coureurs, les suiveurs.
00:37:00 Vous voyez bien que la deuxième partie de la classique, Christophe nous disait qu'on avait passé le cap de la mi-course.
00:37:06 Sur le profil qui est en bas, on voit bien que c'est beaucoup plus hérissé des monts.
00:37:10 Alors bon, ça a évidemment exagéré, mais ça montre que toutes les difficultés en tout cas sont concentrées sur la deuxième partie.
00:37:17 Dans ce cœur de l'épreuve, dans le Hoveland, qui est également le nom d'une localité qui est un petit peu le névralgique de Grand Webel Game,
00:37:33 depuis qu'on a réagencé un petit peu le parcours.
00:37:38 L'équipe Sudal Quick-Step avec Tim De Clercq, qui est pour l'instant aux avant-postes.
00:37:50 Et on nous dit qu'ils ne l'ont plus, non c'était pas écrit d'ailleurs, mais ils ne l'ont plus gagné depuis 2012.
00:37:55 Ils disaient surtout que c'était l'équipe qui avait le plus de top 3 depuis les années 2000.
00:38:01 Voilà, alors cette stade, ça vaut bien les nôtres, mais j'ai envie quand même de vous faire parler de cette équipe.
00:38:08 L'équipe Sudal Quick-Step, parce qu'on les sent de plus en plus.
00:38:13 Et je ne parle pas d'une tendance qui date depuis le début de l'année, même si attention, c'est l'équipe qui gagne le plus de courses.
00:38:19 Ça se vérifie encore cette année.
00:38:20 Enfin, ils sont en égalité, je crois, avec Jumbo-Visma, mais justement, Jumbo-Visma, est-ce qu'on n'a pas, depuis l'année dernière, peut-être même,
00:38:28 en tout cas, c'est plus sensible depuis l'année dernière, avec un Wout van Aert, avec une équipe pour les classiques qui s'est bien renforcée.
00:38:34 Est-ce qu'on n'a pas un effet de bascule, un petit peu comme on l'a ressenti dans les grandes courses par étapes et le Tour de France en particulier,
00:38:41 avec l'équipe Ineos qui cède la place à cette formation Ineos ?
00:38:45 À la formation Jumbo ?
00:38:46 À la formation Jumbo-Visma, oui, qui devient vraiment l'équipe la plus hégémonique dans tous les registres.
00:38:53 Oui, les équipes évoluent.
00:38:55 Elles évoluent aussi en fonction des recrutements et des coureurs qui arrêtent leur carrière de façon tout à fait naturelle.
00:39:06 Mais c'est vrai que l'équipe Qui-Step aujourd'hui est confrontée à un phénomène qu'ils n'avaient pas connu jusqu'à maintenant,
00:39:15 puisqu'ils n'ont jamais eu pratiquement de coureurs capables de gagner les grands tours.
00:39:21 Donc n'ayant pas de coureurs capables de gagner les grands tours, Patrick Lefebvre, de façon d'ailleurs tout à fait cohérente,
00:39:28 faisait en sorte d'engager des coureurs qui étaient des vrais Flandriens,
00:39:37 capables de s'imposer également, puisqu'il avait beaucoup de sprinters, sur les étapes des courses à étapes, mais pas sur les grands tours.
00:39:44 Et là, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:39:46 Il se passe tout simplement qu'il y a un coureur qui a déjà gagné un grand tour,
00:39:51 qui va participer au Tour d'Italie, mais pas au Tour de France cette année.
00:39:55 L'an dernier, rappelez-vous, il avait gagné quand même le Tour d'Espagne.
00:39:59 Voilà un coureur qui est de la trampe...
00:40:04 Pardon ?
00:40:06 - Non, rien. Qu'est-ce qui se passe ? - Ah oui, pardon.
00:40:08 Pardon, je vais... Non, non, j'ai mon micro qui bug.
00:40:14 Evenepoel, bien sûr, mais tout le monde l'avait reconnu.
00:40:18 Donc là, maintenant, cette équipe est tout simplement en train de faire une grosse chute.
00:40:23 Et à nouveau encore...
00:40:25 - Un coureur de l'équipe Ineos, encore, à terre. - Ah non, non, c'est Kofidis...
00:40:27 Ah oui, c'est un coureur d'Ineos à droite.
00:40:30 - Oui, là c'est Kofidis à droite qui est resté au sol. - Et un coureur de Kofidis à gauche.
00:40:34 Et Ineos, ils sont pas trois ?
00:40:37 Il me semble que c'était Stewart aussi pour l'équipe.
00:40:39 Ou même, il y a eu des gilets qui appelaient sa voiture.
00:40:41 - Petalgaard pour Kofidis, qui est en train de se relever. - Pareil.
00:40:45 Mais le coureur d'Ineos, lui, a l'air beaucoup plus touché.
00:40:48 J'ai l'impression que ça sent la clavicule.
00:40:51 C'est Kwiatkowski qui est à terre.
00:40:53 L'ancien champion du monde, Michel Kwiatkowski, après Filippo Ganna.
00:40:57 Eh bien, un autre coureur en pointe dans cette formation britannique.
00:41:03 Ne semble pas, pour l'instant, en mesure de repartir.
00:41:07 Ah oui, il est bien touché, là. Touché à l'œil, visiblement.
00:41:09 Ou au visage, en tout cas.
00:41:11 Et puis, je me demande s'il n'a pas l'épaule.
00:41:14 À gauche, là, on le voyait, il ne bougeait plus.
00:41:16 Ce n'est jamais très bon signe.
00:41:18 On a vu la plupart des autres coureurs sont repartis.
00:41:21 Même s'il y en avait qui avaient besoin de changer de vélo.
00:41:22 Ah non, là, ce n'est pas...
00:41:26 Ce n'est pas celui qui était déjà tombé tout à l'heure, Jonathan Milan ?
00:41:28 Il me semble que c'est lui qui est encore à terre.
00:41:32 Ah oui, là, quand même, les coureurs, on voit...
00:41:33 Alors, on prend le temps de se changer avant de repartir.
00:41:36 Ou d'enlever un vêtement déchiré.
00:41:40 Mais Vyatkovski, et ça, c'est un gros coup dur, quand même, pour l'équipe Ineos.
00:41:45 Ne repart pas, gros coup dur.
00:41:46 Parce que, certes, ce n'est pas le leader de l'équipe.
00:41:48 Mais c'est un coureur extrêmement précieux.
00:41:51 Et Milan, effectivement, deuxième fois, quand même, qu'il va à terre.
00:41:55 Pour l'équipe Bahreïn, et regardez, il va peut-être essayer de repartir malgré tout.
00:41:59 Je pense que là, enfin, deux fois.
00:42:01 En plus, là, on voit qu'il avait l'air de souffrir, à mon avis.
00:42:03 On ferait mieux de l'arrêter.
00:42:05 Je pense que pour aujourd'hui, c'est bon, il a compris.
00:42:07 On va revoir cette chute.
00:42:08 On est tombé dans la première partie du peloton, en plus.
00:42:11 Ah oui, d'accord.
00:42:11 Et c'est Vyatkovski qui tombe le premier, apparemment, sur cette loupe qu'on nous a proposée.
00:42:18 Et qui entraîne avec lui, bien sûr, les autres coureurs.
00:42:22 On le voit, il y a cette petite bordure, là, où on pourra accéder à la piste cyclable.
00:42:28 C'est certainement ça qui fait que les coureurs tombent.
00:42:30 On a la roue avant qui vient se prendre dans les fameuses rainures, là,
00:42:33 entre la route et le Macadam, qui est moins bon.
00:42:37 Huit coureurs au total.
00:42:38 Ah, il s'est relevé.
00:42:39 Kachkovski, déjà.
00:42:40 Oui, mais il ne repartira pas.
00:42:42 Non, je pense qu'il arrête.
00:42:44 Il va même monter dans l'ambulance, j'ai l'impression.
00:42:47 Peut-être même des radios pour être sûr.
00:42:50 Alors non, effectivement, il se tenait plutôt l'épaule, l'épaule ou le bras, en tout cas.
00:42:54 Mais le plus important, c'est qu'il se soit relevé.
00:42:58 On en parlait tout à l'heure.
00:42:59 Tim Hortens qui est là et l'équipe UAE qui revient se replacer à l'avant.
00:43:01 Il y a même Matteo Trentin, là, sur la gauche de l'écran,
00:43:04 qui va venir se replacer dans les premières positions.
00:43:06 On signale l'abandon d'un sprinter.
00:43:07 Je ne l'ai pas vu dans la chute.
00:43:09 Sam Bennett pour l'équipe Bora-Hansgrohe.
00:43:14 En tout cas, lui est noté parmi les coureurs ayant abandonné.
00:43:18 Finalement, Trentin, il est revenu à l'avant.
00:43:20 On a vu Peter Sagan aussi venir se replacer dans les premières positions.
00:43:23 C'est souvent le cas quand t'as frôlé la correctionnelle.
00:43:27 Après, on fait l'effort d'aller se replacer à l'avant.
00:43:29 D'abord, c'est moins dur.
00:43:30 On fait un petit effort pour venir se replacer.
00:43:33 Et après, on essaye de donner le moins de coups de pédale possible,
00:43:36 d'aller chercher des obris.
00:43:38 Ça fait déjà quand même beaucoup de chutes depuis qu'on a pris l'antenne.
00:43:44 Là, ça fait 35 kilomètres qu'on est à l'antenne.
00:43:46 En même temps, c'est un peu inévitable.
00:43:48 Oui, c'est l'héros.
00:43:49 Les conditions aujourd'hui.
00:43:52 Et c'est toujours Jörg von Emden qui est en tête actuellement de ce peloton.
00:44:00 Tim De Klerk dans son sillage pour essayer de contrôler cette échappée.
00:44:07 Parce qu'on l'a un petit peu perdue de vue, cette échappée.
00:44:09 Mais elle est toujours devant.
00:44:10 Une échappée, je vous le rappelle, de 14 coureurs avec Greg Van Avermaet.
00:44:15 On l'a perdue de vue parce qu'on ne la montre pas non plus, cette échappée.
00:44:18 Une échappée de 14 coureurs au sein de laquelle toutes les équipes françaises sont représentées.
00:44:26 On a notamment le Français Sandy Dujardin également qui est aux avant-postes.
00:44:31 Voilà donc en ce qui concerne l'écart.
00:44:32 L'écart de 2 minutes 34 de retard pour le peloton par rapport aux échappées à 123 kilomètres de l'arrivée.
00:44:39 Allez, on tourne une page de publicité.
00:44:45 On se retrouve dans quelques instants en compagnie de Cyril Guimard et de Christophe Riblon.
00:44:50 7 kilomètres encore à couvrir dans ce Grand Wavel Game qu'on vous propose cet après-midi en direct sur la chaîne L'Équipe.
00:45:00 On est dans des conditions extrêmement difficiles ici dans cette région frontalière entre la Belgique et la France.
00:45:08 Région également, on va dire avec beaucoup de sites de mémoire, en mémoire de la Première Guerre mondiale.
00:45:15 Il y a des cimetières militaires et des mémoriales évidemment qui rendent hommage à tous ces soldats qui sont tombés si nombreux lors de la guerre de 14-18.
00:45:26 Et depuis quelques années, c'est la volonté, depuis le centenaire en fait de la Première Guerre mondiale,
00:45:32 la volonté a été affirmée de la part des organisateurs de Grand Wavel Game,
00:45:36 et bien de justement rendre hommage à cette période tragique de l'histoire de façon assez naturelle,
00:45:45 parce que justement cette épreuve de façon historique a toujours fréquenté, je dirais, ces sites chargés d'histoire.
00:45:55 Le Mont Kemel n'est plus très loin, on s'en approche.
00:45:58 Vous le savez, le Mont Kemel, c'est un petit peu l'épouvantail de Grand Wavel Game.
00:46:02 Ce n'est pas le seul mont qu'il faut franchir, mais on va rester dans cette région,
00:46:06 on va tourner dans ce secteur pour aller chercher à plusieurs reprises le Mont Kemel qu'il faudra escalader trois fois,
00:46:13 mais également le Monteberg, le Banneberg, bref les monts habituels qui sont franchis lors de Grand Wavel Game.
00:46:19 Ce ne sont pas les mêmes monts que ceux qui ont été escaladés lors du Grand Prix E3,
00:46:26 qui par rapport à Courtret, est plutôt à l'est de Courtret.
00:46:30 Là, on est au nord de l'île, d'ailleurs également, au nord-ouest.
00:46:37 Ce ne sont pas les mêmes monts qui seront également franchis lors d'À travers la Flandre
00:46:44 et du Tour des Flandres qui mettra, non pas un terme, mais qui sera l'un des temps forts de ce que l'on appelle dans le vélo la quinzaine sainte.
00:46:53 Pourquoi la quinzaine sainte ?
00:46:55 Évidemment, Cyril Guimard connaît cette référence.
00:46:59 Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on sait que c'est autour de la période de Pâques,
00:47:04 traditionnellement, que sont disputés le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.
00:47:09 Oui, c'est tout à fait logique.
00:47:15 Alors, si on parle de la semaine sainte, pas de la quinzaine, je dirais dans la religion catholique,
00:47:20 on parle de la semaine sainte, mais dans le vélo, on voit toujours plus grand.
00:47:24 Je pense que la sainteté utilisée à ce propos, ce n'est pas tout à fait ça.
00:47:32 Je crois que c'est surtout le fait de dire pour les Flamands que ce sont lors...
00:47:36 C'est le moment le plus important du cyclisme pour les supporters flamands.
00:47:43 Et pour les Flandres, eh bien, ça représente quand ils vont aller sur le Tour des Flandres ou qu'ils viennent sur les monts de Gamvel-Velghem.
00:47:50 Eh bien...
00:47:50 Je vous interromps, monsieur AG2R Citroën, un incident.
00:47:53 Est-ce que c'est à l'avant de la course ?
00:47:55 Non, non, non, c'est dans le peloton.
00:47:56 C'est dans le peloton.
00:47:57 D'ailleurs, un équipier est présent là.
00:48:00 Deux coureurs ont été stoppés.
00:48:03 Enfin, là, peut-être pour attendre l'autre.
00:48:05 Je ne sais pas parce que je ne sais pas si on a remarqué, mais ils ont changé tous les deux de vélo.
00:48:11 Alors, est-ce qu'il y a eu un incident ?
00:48:12 Est-ce qu'ils sont tombés ?
00:48:13 Peut-être pas.
00:48:14 Ou est-ce qu'ils ont été victimes en même temps ?
00:48:16 Ça peut arriver sur ces routes en même temps d'un incident mécanique.
00:48:20 Je vous ai interrompu, mais en tout cas, c'est vrai qu'en Belgique, c'est le moment le plus important.
00:48:26 Alors, quand on parle de quinzaine, pour ne pas parler d'ailleurs d'un mois de classique,
00:48:31 parce que les classiques du printemps en Belgique, elles commencent avec le News Blat.
00:48:35 Anciennement Ed Volk.
00:48:37 Le News Blat au tout début du mois, qui a été remporté par le vainqueur sortant de Paris-Roubaix, Dylan Van Baarle.
00:48:46 Et puis ensuite, certes, après une pause, reprend ses droits avec des courses que l'on a suivies avec beaucoup d'intérêt.
00:48:53 La dernière en date, c'est évidemment le Grand Prix E3.
00:48:56 Il y aura donc à suivre à travers la Flandre, que vous pourrez vivre d'ailleurs sur la chaîne L'Équipe mercredi.
00:49:05 Vars, Dor, Vlaanderen, comme disent les Flamands.
00:49:09 Et puis ensuite, dimanche, le Ronde des Vins de Vlaanderen, le Tour des Flandres,
00:49:14 qui sera suivi une semaine plus tard de Paris-Roubaix.
00:49:18 Donc Paris-Roubaix le 9 avril.
00:49:20 Paris-Roubaix qui se dispute cette année le jour de Pâques précisément.
00:49:27 Allez, on retrouve la tête de la course avec ce groupe de 14 coureurs qu'on avait perdu de vue.
00:49:33 On vous rappelle qu'il y a 14 coureurs qui sont sortis assez tôt.
00:49:36 Alors, ils ne sont pas tous sortis en même temps, mais assez rapidement, on a retrouvé 14 coureurs aux avant-postes.
00:49:44 Ces 14 coureurs, parmi lesquels on retrouve ici Sandy Dujardin de l'équipe Total Energy.
00:49:50 Un coureur âgé de 25 ans qui a remporté un succès chez les professionnels.
00:49:56 C'était l'année dernière une étape du Tour du Rwanda, mais on l'a vu également monter sur le podium du Tour du Finistère,
00:50:02 de la Route Ourangel, qui sont deux épreuves de Coupe de France.
00:50:06 Sixième également du Grand Prix de Denain, qui est devenu, on le sait lui aussi, une course difficile sur les pavés, notamment.
00:50:13 Lewis Haski représente des couleurs de la formation Groupama FDJ.
00:50:18 Fedorov pour l'équipe Astana, l'équipe Cofidis avec le belge Pete Algarth.
00:50:24 Vous voyez également, alors ce n'est pas toujours facile de les reconnaître ici,
00:50:28 c'est Greg Van Avermaet pour la formation AG2R Citroën en survaincure de Paris-Roubaix.
00:50:34 Et puis on a... Qu'est-ce que j'ai dit pour Cofidis ? J'ai dit Pete Algarth. Pardon, c'est une erreur.
00:50:39 C'est Yelew Alahis qui est dans cet échappé, le double vainqueur de Paris-Tour.
00:50:45 Et encore un incident à l'arrière.
00:50:47 Courante de l'équipe, c'est Binem Girmay.
00:50:49 Mais oui, Binem Girmay, le vainqueur sortant pour l'équipe intermarché Circus Huanti.
00:50:54 Qui, je pense, est tombé. Peut-être avec le petit poteau là, on le voit.
00:50:59 Oui, c'est Thilo qui est situé sur le côté et qui repart avec un autre vélo, un vélo de rechange.
00:51:05 On est à 113 km de l'arrivée et l'un des favoris de Gorwevel Games, malheureusement, vient de chuter.
00:51:14 Alors, ce n'est pas le seul. On vous rappelle les abandons de Filippo Ganna et de Michel Vyatkovski pour l'équipe...
00:51:21 On va peut-être revoir l'incident pour l'équipe Néos.
00:51:23 Effectivement, il est tombé tout seul. Il a dû prendre le petit poteau là.
00:51:33 Et ça a créé une petite panique au sein du peloton. On voit qu'il y avait un signaleur.
00:51:38 Malheureusement, quand on est au cœur du peloton, parfois même un signaleur, on ne le voit qu'au dernier moment.
00:51:43 Chêné par la chute, on a Kevin Vermeerke ici qui va peut-être lui permettre de rentrer plus facilement.
00:51:56 Alors que l'on retrouve la tête du peloton.
00:51:58 Le peloton tout à l'heure s'indait en deux parties, mais qui s'est rapidement reformé.
00:52:04 On avait Wout van Aert qui avait été piégé et qui finalement a pu opérer la jonction sur une bordure.
00:52:12 Une forte accélération notamment de l'équipe Bahreïn que vous voyez d'ailleurs sur la gauche de la route.
00:52:17 Ça fait un petit moment qu'on les voit à l'avant. Ils sont bien concentrés autour de Matej Mohoric.
00:52:21 L'équipe Bahreïn qui roule à l'avant du peloton.
00:52:25 Oui, on a dans cette équipe, outre le coureur sloven, on a Camille Gradek, on a Jonathan Milan,
00:52:31 qui a été victime de deux chutes successives.
00:52:35 On a Niklas Arndt également dans cette formation.
00:52:39 Donc une belle équipe pour jouer les premiers rôles.
00:52:44 Alors justement, Matej Mohoric, on en parle beaucoup au sein de cette formation Bahreïn.
00:52:50 Et bien Charles-Antoine Norral l'a rencontré ce matin au départ de Gangwevel Game.
00:52:54 On va écouter ce que disait le coureur sloven sur ses chances aujourd'hui dans Gangwevel Game.
00:52:59 Si je veux gagner aujourd'hui, il faut que je termine en solo ou alors avec un maximum d'un ou deux coureurs
00:53:05 que je pourrais battre en sprint. Je ne pense pas que ce soit qu'une classique pour sprinteurs.
00:53:09 Elle convient très bien aussi aux spécialistes des courses flandriennes.
00:53:13 Le vent, lui, va peut-être jouer un rôle dans le final, mais c'est surtout la pluie finalement qui va tous nous impacter.
00:53:21 La météo qui était dans la bouche de tous les coureurs au départ, bien sûr, de cette épreuve.
00:53:28 Tout le monde redoutait cette météo et avec bien sûr l'obligation de mettre une stratégie en accord avec ces conditions météo.
00:53:37 Pour Mohoric, Cyril Guimard, c'est évidemment plutôt une bonne chose parce que la pluie, vous l'avez dit,
00:53:44 peut permettre une certaine sélection et Mohoric, sur ce qu'il a montré récemment,
00:53:49 peut tirer profit d'une course rugueuse.
00:53:52 Plus la course sera difficile pour lui, mieux ce sera pour lui parce qu'il faut éliminer un maximum de sprinteurs,
00:54:03 de coureurs rapides qui, se retrouvant dans un premier groupe, bloquent la course.
00:54:09 Il est difficile de sortir tout seul à 2, 3 ou 4 kilomètres de l'arrivée quand vous avez encore des sprinteurs
00:54:15 ou au moins un équipier. Donc pour lui, plus la course sera dure, plus elle sera sélective.
00:54:20 J'ai presque envie de dire, plus il y aura d'accrochages et de coureurs qui seront mis hors course,
00:54:25 je ne parle pas du GC bien sûr, mais hors course, parce que vous vous retrouvez avec 30 ou 40 secondes derrière.
00:54:32 Ça peut effectivement lui être très favorable.
00:54:35 Vous voyez les échappés ici aux avant-postes, les équipes françaises bien représentées.
00:54:40 Je n'ai pas cité tout à l'heure parce qu'on a été interrompus, mais on a toutes les équipes françaises représentées.
00:54:46 On a parlé de Sandy Dujardin, on a parlé de Lewis Askey, mais on a également Jente Birmans pour la formation Arkea-Samsic,
00:54:56 Greg Van Avermaet pour la formation AG2R-Citroën, et également au sein de cet échappé, Yele Walais pour l'équipe Cofidis.
00:55:07 On parlait de Mauritsch qui peut tirer profit d'une course rendue très difficile par les conditions météo.
00:55:15 Côté sprinter, on a cité tout à l'heure un certain nombre de sprinters.
00:55:19 On a été très discret sur Arnaud Desmarres.
00:55:22 Arnaud Desmarres fait partie des coureurs qui montent en puissance actuellement.
00:55:25 On l'a vu sur le Grand Prix E3.
00:55:27 Il est présent également sur Grand Wavel Game.
00:55:31 Charles-Antoine Norral a rencontré ce matin.
00:55:33 Que peut faire Arnaud Desmarres sur cette classique ?
00:55:36 Peut-il s'imposer vu qu'il a deux reprises, a été capable de monter sur le podium ?
00:55:41 Écoutez sa réponse.
00:55:43 Ça va être une journée très difficile.
00:55:45 On a connu déjà ça mercredi, mais aujourd'hui c'est encore pire.
00:55:47 J'ai l'impression moins de vent, plus froid et plus d'eau.
00:55:51 Mon rôle, ça va être plutôt de suivre, peut-être anticiper à un moment.
00:55:56 Il va falloir vraiment essayer d'arriver pour jouer la gagne, mais je ne vais pas aller messeler à l'avance.
00:56:03 J'ai dit le Grand Prix E3, c'était la panne.
00:56:05 C'était Bruges-la-Panne où on l'avait vu plutôt à son avantage.
00:56:09 D'ailleurs, c'était magnifique cette course où on a vu à la pédale les coureurs se battre
00:56:18 pour essayer de rester aux avant-postes, parfois en vain dans le final.
00:56:23 Notamment pour Arnaud Desmarres qui d'ailleurs, je crois, était avec Matej Moric.
00:56:27 Je ne sais plus.
00:56:28 En tout cas, ils étaient deux dans le final.
00:56:31 Oui, il me semble que c'était Matej Moric et ils étaient deux dans le final à se battre
00:56:34 pour essayer de rester au contact des tout meilleurs.
00:56:38 Et ça s'était vraiment fait au courage.
00:56:40 Et finalement, on avait vu Philippe Sen régler au sprint, ses compagnons d'échappée,
00:56:47 et notamment Olaf Koei.
00:56:48 Les deux sont présents sur ce Grand Wavel Game.
00:56:52 Donc on verra après Bruges-la-Panne, après bien sûr le Grand Prix E3,
00:56:56 remporté par Wout van Aert, lesquels sont en mesure de viser la victoire aujourd'hui.
00:57:03 L'équipe UAE qui est en train de prendre l'initiative alors que l'on signale moins
00:57:16 de 2 km d'écart maintenant entre les échappés et le peloton.
00:57:20 L'équipe UAE de Tim Wellens et de Matteo Trentin.
00:57:25 C'est Matteo Trentin que vous apercevez ici aux avant-postes.
00:57:30 Et ça accélère d'ailleurs dans ce peloton.
00:57:37 De toute façon, dans un peu plus de 10 km, on va arriver sur le premier mont de ce Grand
00:57:44 Wavel Game.
00:57:45 Donc tout de suite, l'intensité va monter, ça c'est sûr.
00:57:48 Allez, on prend la musette avant d'entamer le plat de résistance d'une certaine façon
00:57:53 sur ce Grand Wavel Game.
00:57:54 Et ces monts qui vont se succéder maintenant dans la région de Hoveland.
00:57:59 Je vous propose de tourner une page de publicité, un peu rapide certes, mais ça nous permettra
00:58:04 justement d'être présent sur la première explication sur le premier mont, le Scherpenberg,
00:58:11 qui interviendra dans quelques minutes.
00:58:14 A tout de suite.
00:58:15 Retour sur la route de Grand Wavel Game, route pluvieuse, vous le voyez avec Edward Tunz
00:58:23 qui est à l'arrière, victime d'un incident mécanique.
00:58:28 Est-ce que c'est une crevaison ? On ne voit pas en tout cas son boyau à plat, mais il
00:58:31 s'arrête.
00:58:32 Ça doit être pourtant le cas.
00:58:33 Il va changer de vélo.
00:58:34 Ce n'est peut-être pas une crevaison, mais il change de vélo.
00:58:37 Pour régler ce problème mécanique.
00:58:42 Edward Tunz qui se relance maintenant.
00:58:46 Alors que le peloton est toujours à la poursuite de 14 coureurs en échappée.
00:58:52 14 coureurs et derrière ce sont les équipes Jumbo-Visma qui roulent.
00:59:01 L'équipe Jumbo-Visma qui roule et puis également l'équipe Sudal Quick-Step qui se répartissent.
00:59:06 On va dire le gros du travail.
00:59:08 On a vu la formation Baragne Victorious également.
00:59:10 Jumbo-Visma évidemment, l'équipe de Wout van Aert et Christophe Laporte.
00:59:14 Sudal Quick-Step, l'équipe de Tim Merlier, de Kasper Asgreen et Fabio Jakobsen.
00:59:22 Côté français, on a aussi Florian Senechal et l'équipe Baragne, c'est la formation
00:59:27 bien sûr de Matej Moric.
00:59:30 Et pour l'instant donc, à 100 km de l'arrivée, et bien pratiquement, en ce qui concerne les
00:59:36 hommes de tête, on a un écart de 2 minutes et 23 secondes.
00:59:40 Et devant, toujours 14 coureurs.
00:59:43 On va les compter, évidemment, pour être sûr qu'ils sont bien encore 14 aux avant-postes.
00:59:49 On avait au départ dans cette échappée 5 coureurs qui avaient pris les devants et qui
00:59:57 ont rapidement été rejoints par 9 autres coureurs, parmi lesquels l'ancien vainqueur
01:00:02 de Paris-Roubaix, Greg Van Avermaet, l'ancien porteur du maillot jaune, Mike Tennyson, qui
01:00:09 depuis a rejoint l'équipe Intermarché.
01:00:12 Et puis également le double vainqueur de Paris-Tours, Yele Walais, le belge de l'équipe
01:00:18 Cofidis.
01:00:19 On a également dans cette échappée le seul coureur à avoir gagné cette saison, il s'agit
01:00:26 du belge Jente Birmans, de la formation Arkea Samsic.
01:00:31 Il a remporté la Muscat Classique cette saison, c'était en tout début d'année, à Oman,
01:00:41 dans le sultanat d'Oman.
01:00:42 14 coureurs au total, avec 2 équipes qui sont les mieux représentées, l'équipe Flanders
01:00:49 Baloise et l'équipe Bingle WB, toutes les deux représentées par 2 coureurs.
01:00:53 On ne reprend pas beaucoup de temps par rapport à cette échappée.
01:00:56 On ne cherche pas à en reprendre, on maintient juste l'écart.
01:01:01 On voit qu'on roule pour maintenir la position à l'avant.
01:01:04 Les 2 équipes que vous avez citées, l'équipe Jumbo-Visma et l'équipe Soudal-Koosthep,
01:01:09 qui roulent à l'avant avec seulement 1 coureur pour chaque équipe.
01:01:11 Team de Clerc pour la Soudal-Koosthep et Yozvan Emden pour l'équipe Jumbo-Visma.
01:01:18 On maintient juste l'écart entre 2 et 3 minutes, il n'y a vraiment pas le feu pour le peloton.
01:01:24 - Si vous nous rejoignez maintenant, je vous rappelle que Mark Cavendish n'a pas pris
01:01:29 le départ, mais je vous rappelle aussi que d'autres coureurs ont été victimes de chute.
01:01:33 Cheyneos Grenadiers, Filippo Ganna et Michal Kwiatkowski ont été contraints à l'abandon
01:01:40 sur chute.
01:01:41 Et puis on a vu tout à l'heure le vainqueur sortant, Binyam Girmay, qui est tombé.
01:01:46 Girmay qui est finalement remonté sur son vélo et on espère qu'il a pu réopérer la jonction.
01:01:51 - Oui, il est rentré dans le peloton maintenant.
01:01:53 On va essayer de l'identifier, voir s'il vient se replacer à l'avant.
01:01:57 - Petite faute d'attention.
01:01:59 Peut-être pas anodine, parce que j'ai l'impression qu'il a du mal à retrouver le coup de pédale
01:02:05 qu'il avait l'an dernier en début de saison.
01:02:08 - C'est pas faux, oui.
01:02:09 - Et on voit l'équipe Ineos qui se positionne en tête.
01:02:12 Ils ne sont plus beaucoup, ils sont plus que 5.
01:02:14 - Wood Van Aert qu'on voit pour la première fois venir se remettre dans les toutes premières
01:02:18 positions dans la roue de son coéquipier Ios Van Emden.
01:02:21 On a l'équipe Jericho Alula aussi qui est là avec Dylan Groenewegen.
01:02:24 Le sprinter, c'est le coureur en deuxième position avec son imperméable noir.
01:02:28 Là, on sent qu'on est en train de monter d'un cran.
01:02:32 On va bientôt arriver sur le premier mont.
01:02:35 - Pour les hommes de tête.
01:02:36 - Oui, pour les hommes de tête.
01:02:38 - Chez Ineos, je me demande si ce n'est pas Sheffield qui va se retrouver en position
01:02:44 de coureur protégé, ce jeune coureur de 20 ans.
01:02:48 - Oui, Sheffield qui est quand même un coureur à qui on prédit un bel avenir dans le registre
01:02:56 des classiques.
01:02:57 Lui qui avait remporté, vous vous en souvenez, c'était sur la chaîne L'Equipe l'an passé,
01:03:01 la flèche Brabant sonne de très belle façon.
01:03:03 - Oui, ça a clairement accéléré.
01:03:10 On voit là, il y a des coureurs en difficulté à l'arrière, des coureurs qui ont fini leur
01:03:13 journée.
01:03:14 Il y a des coureurs encore qui sont arrêtés parce qu'ils ont des soucis.
01:03:17 C'est le 21.
01:03:18 - C'est Philippe Seine.
01:03:19 - C'est Philippe Seine qui est là, qui a une crevaison.
01:03:21 - Crevaison de la roue avant pour Jasper Philippe Seine qui va être dépanné dans
01:03:27 cette équipe en l'absence de Mathieu Van Der Poel qui, pour l'instant, n'est pas annoncé
01:03:34 sur A travers la Flandre, mais qui devrait y participer puisque c'est quand même habituellement
01:03:39 le programme qu'il accomplit pour aller chercher.
01:03:44 En tout cas, il a gagné le Tour des Flandres.
01:03:47 Il faisait A travers la Flandre, puis le Tour des Flandres.
01:03:50 - Logiquement, on fait au moins soit Grand-Huet-Les-Games, soit A travers les Flandres avant le Tour des
01:03:55 Flandres.
01:03:56 C'est un petit peu le choix que devaient faire les coureurs.
01:04:01 La plupart étaient présents sur le Grand Prix E3.
01:04:04 Ensuite, on entre, je ne vais pas dire que Grand-Huet-Les-Games ou A travers la Flandre
01:04:08 sont simplement des courses de préparation pour le Tour des Flandres.
01:04:11 Le Tour des Flandres est l'un des cinq monuments parmi les grandes classiques, au même titre
01:04:14 que Milan-Sanremo ou Paris-Roubaix notamment au printemps.
01:04:17 Ces courses, que ce soit A travers la Flandre, que ce soit Grand-Huet-Les-Games, ont pris
01:04:22 de l'importance ces dernières années pour les coureurs, mais aussi en termes de points
01:04:27 UCI, etc.
01:04:28 Par conséquent, ce sont devenus certes des objectifs.
01:04:33 Mais après, bien sûr, on ne peut pas mettre au même plan une victoire dans Grand-Huet-Les-Games
01:04:40 et une victoire dans le Tour des Flandres.
01:04:43 La difficulté, c'est de trouver le meilleur programme pour arriver au sommet de sa forme
01:04:48 sur le Tour des Flandres, puis une semaine plus tard sur Paris-Roubaix.
01:04:51 Alors qu'on voit qu'il y a beaucoup de soucis.
01:04:54 On voit beaucoup de coureurs qui s'arrêtent, beaucoup de coureurs qui changent de vélo,
01:04:57 qui changent de roues.
01:04:58 C'était Jasper Steuven pour l'équipe Trek-Segafredo.
01:04:59 On a vu l'équipe Israel aussi qui est arrêtée avec sa voiture, qui vient de porter secours
01:05:06 un de ses coureurs.
01:05:08 Alors ce n'est pas tout à fait normal.
01:05:10 On est rendu à quatre heures de course ou pas loin.
01:05:12 Et sous la pluie, c'est clair que l'on crève beaucoup plus.
01:05:17 Après trois heures et demie de course, on commence à prendre des petits silex depuis
01:05:25 le départ.
01:05:26 Et puis il y a un moment, hop, vous avez la plupart du temps des crevaisons lentes.
01:05:30 Mais au moment où on arrive sur les monts, il vaut mieux quand même avoir un vélo en
01:05:37 bon état, surtout des boyaux ou des pneus.
01:05:40 - Et puis il y a aussi les frères Haddis qui arrivent maintenant.
01:05:45 Ils n'aiment pas trop quand on roule comme ça sous la pluie pendant des heures.
01:05:47 Souvent, on se retrouve avec un manque de freinage sur le final.
01:05:54 Les plaquettes s'usent très vite dans des conditions comme ça.
01:05:57 Allez, un coureur de l'équipe Arkea qui est là, c'est Kevin Ledanois.
01:06:02 Il n'a pas changé de vélo puisqu'il a encore sa plaque de cadre.
01:06:05 - Kevin Ledanois qui découvre GWL Game aujourd'hui.
01:06:09 Je ne suis pas sûr qu'il avait eu l'occasion de disputer cette classique auparavant.
01:06:13 - Je ne suis pas sûr qu'il voit grand-chose en dehors de la route.
01:06:15 Même en haut des quais du Quimel, il ne regardera pas le paysage.
01:06:23 - Allez, le ravito.
01:06:25 Pour les coureurs de l'échappée, nous sommes en ce qui les concerne à 95,7 km dans cette
01:06:34 zone de ravitaillement qui précède le premier mont, le Schopenberg qui interviendra maintenant
01:06:42 dans 1,5 km à peu près.
01:06:44 - On est au pied.
01:06:45 - Ah oui, le semé dans 1,5 km.
01:06:47 - On nous avance qu'on est au pied.
01:06:49 - À l'échappée.
01:06:50 - On voit, on est sur une...
01:06:52 - Avec Greg Van Avermaet.
01:06:53 - La route, les pourcentages ne sont pas très importants.
01:06:55 - On doit être un petit peu plus loin parce que pour prendre les musettes à cet endroit-là,
01:06:59 au moment où on va attaquer la bosse...
01:07:00 - Et le peloton, ce qu'il en reste évidemment, qui passe ici à proximité.
01:07:30 - A proximité de ce cimetière militaire bien sûr, que l'on évoquait tout à l'heure.
01:07:37 - Ce n'est pas dans ce premier mont, a priori, qu'on devrait assister aux premières offensives
01:07:47 ni même probablement dans l'ascension du suivant, le Banneberg.
01:07:50 Il faut savoir qu'on va avoir un enchaînement de monts qui vont intervenir au cours des
01:08:00 15 prochains kilomètres.
01:08:01 - On a les 4 monts sur 12 kilomètres.
01:08:05 - Sur 12 kilomètres ?
01:08:06 - Oui, alors, entre celui qu'on va attaquer bientôt, le Scherpenberg, derrière on a
01:08:11 le Banneberg, après on a le Monteberg et bien sûr le Kemmelberg.
01:08:16 - Le Kemmelberg escaladé par le versant du Belvédère.
01:08:20 Ce sera le cas également lors du tour suivant et ce n'est que lors de la dernière ascension
01:08:26 que les coureurs l'escaladeront par le versant de l'Ossuaire.
01:08:30 C'est ainsi qu'on l'appelle, donc un versant différent.
01:08:34 Allez, Fedorov au sein de l'échappée qui veut confier à la voiture de son directeur
01:08:40 sportif son vêtement.
01:08:41 - Je suis pas sûr que ce soit le bon moment pour se faire une petite partie de manivelle
01:08:45 même si là il va se prendre...
01:08:46 Ben non, là c'est le commissaire.
01:08:47 - Ben oui, parce qu'il est un petit peu à son secours vu que sa voiture était un peu
01:08:52 plus loin.
01:08:54 - Pour l'instant dans le peloton, on a enterré l'âge de guerre.
01:08:58 - Et à l'arrière du peloton...
01:09:07 - On a des coureurs qui descendent à leur voiture.
01:09:09 - Qui descendent à leur voiture ou qui vont bâcher ?
01:09:11 - Ou qui vont peut-être même abandonner parce qu'en fait on passe dans cette zone de ravitaillement
01:09:14 j'ai l'impression que ça abandonne.
01:09:15 Ah ben Gaviria, Fernando Gaviria.
01:09:18 - Encore un sprinter en moins dans cette édition de Go Wevel Game.
01:09:24 Le sprinter de la formation Movistar.
01:09:27 - On a Geoffrey Soupe aussi qui est là pour l'équipe Total Energy.
01:09:30 - Oui là c'est des coureurs qui vont mettre la flèche.
01:09:33 Ils ont peut-être bouffé aussi un petit peu de vent depuis le départ.
01:09:42 - On a vu Bini Mgermei qui s'était replacée sur le côté gauche vous l'apercevez.
01:09:58 - Et Wood Van Aert dont l'équipier Van Emden vient de saisir un bidon.
01:10:05 - Wood Van Aert qui est au centre de l'écran.
01:10:10 Au cœur du plateau, enfin au cœur plutôt en première ligne actuellement.
01:10:16 Sur la droite les Bahreïn avec Moritz.
01:10:23 - Ça abandonne encore là pour le 101.
01:10:27 - Oui il s'agit d'Alberto Betiol.
01:10:32 - On avait vu tout à l'heure Lucas Wisniowski son équipier victime d'une chute.
01:10:38 - Et si vous nous rejoignez maintenant on vous rappelle les abandons de Filippo Ganna
01:10:52 et Michel Kwiatkowski.
01:10:54 - Eux aussi victimes d'une chute tout comme Sam Bennett.
01:10:58 - Ces coureurs qui ne sont pas repartis après avoir été victime de ces chutes.
01:11:08 - Vous parliez des disques qui n'aiment pas la pluie.
01:11:16 On entend bien le bruit des disques.
01:11:18 - Le freinage là c'est une horreur.
01:11:20 - Ça fait un peu film d'horreur effectivement.
01:11:22 - On a vu l'attention à l'amorce de ce changement de direction.
01:11:28 - On est en train de changer de physionomie dans ce peloton.
01:11:31 - On roule plus vite, on reprend du temps aux hommes de tête.
01:11:35 - Niels Spolit qui est venu se replacer avec Marco Allaire.
01:11:38 - En deuxième position.
01:11:40 - Sur le côté gauche là-bas.
01:11:41 - Et on doit voir le grand Kellen O'Brien qui était dans l'Euro.
01:11:48 - Voilà pourquoi on veut se replacer dans le peloton.
01:11:50 - Regardez la route, elle va être étroite.
01:11:52 - On va avoir des petits pavés de ville.
01:11:53 - On va traverser cette ville là.
01:11:56 - Donc ça va obligatoirement étirer le peloton.
01:11:57 - On va surtout se diriger vers la deuxième ascension du jour.
01:12:05 - Le Banneberg.
01:12:12 - Le Banneberg qui va intervenir juste après cette courte descente.
01:12:19 - Ici pour les hommes de tête.
01:12:23 - Et après cet enchaînement des 4 premiers monts de Gwébelgem.
01:12:27 - Nous aurons les Plug Street.
01:12:30 - Ce ne sont pas des secteurs pavés à proprement parler.
01:12:35 - Ce serait de très mauvais pavés si c'était le cas.
01:12:37 - Mais vous pouvez les chercher, il n'y en a pas vraiment.
01:12:38 - Ce sont plutôt des chemins de terre qui ont été incorporés au parcours depuis quelques
01:12:46 années.
01:12:47 - Ce qui évite évidemment de faire une longue transition avant de revenir à nouveau dans
01:12:53 le secteur de ces 4 monts.
01:12:55 - Pour un nouveau passage.
01:12:57 - Lewissaski ici en première position.
01:13:00 - Dans l'ascension du Banneberg, dont le passage le plus pentu est à 11%.
01:13:07 - Les pourcentages commencent à devenir beaucoup plus importants par rapport à la première
01:13:15 difficulté qu'on signalait tout à l'heure.
01:13:17 - Le Sherp Banneberg.
01:13:18 - Regardez derrière, dans le peloton.
01:13:20 - On est presque au sprint pour venir se replacer dans les premières positions.
01:13:24 - L'équipe Ineos qui s'est bien regroupée.
01:13:27 - Attention à ce virage à gauche sur les pavés.
01:13:30 - L'équipe Ineos, vous parliez tout à l'heure en l'absence désormais de Philippe Ogana
01:13:35 et de Michel Piatkowski, de Cyril Guimard.
01:13:38 - Vous citiez Magnus Schäffle, on peut citer également Ben Turner.
01:13:42 - Oui, également.
01:13:43 - Qui est en forme, cet immense gabarit, âgé seulement de 23 ans.
01:13:48 - Et que l'on a vu déjà depuis le début de saison, vainqueur en Espagne, au mois de
01:13:54 février.
01:13:55 - Et longtemps aux avant-postes sur le Grand Prix E3 avant finalement de reculer.
01:13:59 - Un coureur de l'équipe Ineos X en première position, ce n'est pas bien sûr Alexander
01:14:22 Christophe.
01:14:23 - Qui est probablement, lui, il aime bien la pluie, Christophe.
01:14:26 - Et les conditions météo difficiles.
01:14:28 - On espère pour lui qu'il est toujours au sein de ce peloton.
01:14:31 - Voilà Alban Berg, avec le passage le plus pentu.
01:14:39 - Il est carré passé en dessous des 2 minutes maintenant.
01:14:44 - Et on voit d'ailleurs dans cette ascension apparemment, Yelay Walais qui est un peu en
01:14:51 difficulté, le coureur de l'équipe Cofidis.
01:14:55 - Non ça va, il s'accroche en tout cas.
01:14:58 - Les coureurs ont déjà fait 170 km quand même.
01:15:01 - Oui, dans ces conditions, avec la pluie, avant même le départ, avant même que le
01:15:05 départ soit donné, la pluie était déjà présente.
01:15:08 - Voilà, ils sont revenus sur la belle route.
01:15:15 - Juste devant Yelay Walais, vous avez percevé le coureur de l'équipe Movistar, c'est le
01:15:23 suisse Johan Jacobs, ancien coureur en pointe dans Paris-Roubaix-Espoir, il avait terminé
01:15:30 deuxième.
01:15:31 - Et la traditionnelle petite boucle dans le petit bois.
01:15:35 - Et Jacobs, vous vous en souvenez, l'année dernière, il avait fait, c'est un peu sa
01:15:49 course, parce qu'on l'avait vu terminer 16ème en 2020, et l'année dernière il avait fait
01:15:53 également un grand numéro sur cette épreuve.
01:15:57 Il y a comme ça des épreuves, même si Jacobs, c'est pas forcément, Gorwevel Games, c'est
01:16:03 évidemment pas là qu'il a fait ses premiers tours de roues, et bien il y a des épreuves
01:16:06 comme ça sur lesquelles les coureurs aiment s'y retrouver, parce que tout simplement ça
01:16:11 les inspire, et la course leur rend parfois assez bien justement cet amour dépavé en
01:16:17 ce qui concerne Gorwevel Games.
01:16:20 - Et le groupe de tête a mis un petit cran au-dessus là.
01:16:30 - Avec Mike Tonison effectivement qui a accéléré.
01:16:34 - Il ouvre là au moulin.
01:16:35 Il y a bien du vent, mais tu es sûr que c'est le vent là ?
01:16:41 - Tu crois qu'il y a un petit moteur qui fait tourner les...
01:16:45 - Un petit moteur électrique ? C'est pas certain parce qu'il est bien voilé quand
01:16:52 même.
01:16:53 - En tout cas il est magnifique.
01:16:55 - Le temps est en moins, il a tiré le rideau.
01:16:58 Carrément d'ailleurs.
01:16:59 Parce qu'on était en 1'55, ça remontait en 2'03.
01:17:07 Le calme avant la tempête.
01:17:09 - Il y a du DMSM, du DSSM, enfin de ne pas écorcher le nom.
01:17:30 - L'équipe DSM c'est évidemment l'équipe de John Degenkolb.
01:17:35 D'ailleurs c'est pas lui là-bas à droite ?
01:17:38 - Non, non, non.
01:17:40 C'est pas du tout son gabarit.
01:17:42 - C'est vrai que c'est un gabarit beaucoup plus fin que l'on a ici.
01:17:45 John Degenkolb, lui aussi ancien vainqueur des plus belles classiques flandriennes par
01:17:53 Éroubé.
01:17:54 L'une des plus belles, ça c'est une évidence.
01:17:57 - Ah, ça attaque dans le peloton, Nix Politt.
01:18:02 - Nix Politt qui accélère.
01:18:04 - On l'a vu se remplacer tout à l'heure.
01:18:05 - Il secoue sa grande carcasse.
01:18:06 - C'est Kimaïdou qui est dans la roue pour l'équipe Ineos.
01:18:12 Sur le sommet de ce deuxième mont de la journée répertoriée, on est en train d'accélérer.
01:18:20 - Il fait pas mine.
01:18:21 - Tout simplement anticiper.
01:18:22 Je pense qu'on veut anticiper.
01:18:24 On sait très bien que quand les gros favoris vont attaquer, on aura sûrement du mal à
01:18:30 suivre dans le mont Kemel.
01:18:31 Donc on veut tout simplement anticiper.
01:18:33 Peut-être pour lui ? Il veut créer un petit groupe.
01:18:35 - Non, non, non.
01:18:36 Tu t'accroches pas comme ça à ce endroit-là.
01:18:37 Là, tu as envie d'étirer le bazar pour que tes leaders soient le...
01:18:45 - Il a bien étiré, oui.
01:18:50 - Retour sur la grande route avec un peloton qui reste très étiré et avantage évidemment
01:18:56 à tous ces coureurs qui ont pu basculer en tête au sommet.
01:19:01 - Et Ineos qui enclenche avec.
01:19:03 - Taille, Speed K2.
01:19:07 - On aperçoit Pascal Ackermann aussi pour l'équipe UE.
01:19:13 Qui lui a déjà enlevé le chasse-jupe.
01:19:15 Il a déjà tout enlevé.
01:19:16 Il est en maillot.
01:19:17 - Un petit souci pour Aaron Van Koek.
01:19:19 Ça, c'est à l'avant de la course.
01:19:21 - C'est pas le moment.
01:19:22 - Aaron Van Koek qui va repartir.
01:19:24 - Il faut vite se dépêcher parce qu'il y a le peloton qui va arriver derrière.
01:19:27 - Il est dans cet échappé avec un équipier, Milan Freytin.
01:19:33 - Regardez, ça a cassé dans le peloton quand même.
01:19:35 - En deux endroits d'ailleurs.
01:19:37 - Oui.
01:19:38 - Mais en plusieurs endroits.
01:19:39 - On est en train de morceler le peloton.
01:19:41 Attention, la relance là-bas à droite aussi, elle va faire mal.
01:19:44 - Ah oui, Lispolit s'il a fait mal là.
01:19:45 - L'équipe Ineos aussi.
01:19:50 Bien aidée par l'équipe Ineos, l'attaque de Lispolit là.
01:19:53 Il y a une première cassure ici autour de la 40ème place à peu près.
01:19:58 - Ils ne vont pas tous rentrer là, c'est une certitude.
01:20:05 - Oui, surtout que ce n'est pas fini.
01:20:09 Regardez en bas, vous avez encore des coureurs qui…
01:20:12 On n'a pas fait un écart, mais honnêtement entre le premier et le dernier groupe de coureurs…
01:20:17 - Là vous avez 35-40 secondes.
01:20:18 - … au sein de ce peloton.
01:20:19 - Caleb Ewan en tête aussi.
01:20:20 - Caleb Ewan qui est là, Matteo Trentin.
01:20:24 On a Jesper Steuven sur la gauche de l'écran pour l'équipe Trek-Segafredo.
01:20:30 On a Anthony Turgis qui est là pour l'équipe Total Energie.
01:20:33 - C'est amusant parce qu'il y a cet échappé de vent, mais on l'a annoncé tout à l'heure,
01:20:39 on a roulé à 46 de moyenne.
01:20:42 - Ça a roulé très vite.
01:20:43 - En ayant eu une partie vent de face, une partie vent arrière.
01:20:45 Ce qui veut dire que le train a toujours été rapide.
01:20:50 En plus dans le peloton, il faut être très attentif, et encore surtout avec ces conditions
01:20:55 atmosphériques.
01:20:56 C'est-à-dire qu'on dépense énormément d'énergie uniquement pour piloter son vélo
01:21:02 et essayer d'éviter les chutes, ce qui malheureusement tout le monde ne peut pas faire.
01:21:06 Et quand on arrive sur les premières difficultés, on pense qu'éventuellement on n'est pas
01:21:10 si mal que ça.
01:21:11 On a attaqué cette accélération, on a d'ailleurs été judicieuse, dans la mesure où on avait
01:21:16 une route très étroite juste avant, et au moment où on va faire le tour du petit
01:21:20 bois, au moment où vous accélérez, il est incontestable que ceux qui sont en 70, 80,
01:21:26 120ème position, en l'espace de 300 ou 400 mètres, ils s'en prennent 30 à 40 secondes.
01:21:32 Le problème c'est que ça ne va pas ralentir derrière, ou très peu, ce qui fait que tous
01:21:36 les coureurs qui se sont trouvés piégés, je pense qu'ils vont avoir beaucoup de difficultés
01:21:41 à venir faire dans les 30 premiers.
01:21:43 Regardez, le groupe principal du peloton avec pour l'instant ceux qui avaient pu basculer
01:21:50 dans les meilleures positions, qui forment un peloton de 40 coureurs, et derrière on
01:21:55 essaye de revenir par petite grappe et d'opérer la jonction.
01:22:00 Certains y parviendront peut-être, mais pour l'instant on ne s'est pas du tout relevé,
01:22:05 et la jonction sera forcément difficile.
01:22:08 Vous avez vu Caleb Ewan parmi les coureurs qui étaient bien placés, alors que là c'est
01:22:12 l'échappée que l'on retrouve maintenant aux avant-postes, avec Sandy Dujardin notamment
01:22:17 qui est présent dans cette échappée que l'on a vue aux avant-postes, et Yele Waleis
01:22:20 qui est toujours un peu en difficulté alors que l'on est dans l'ascension du Mont Berg.
01:22:25 Mont Berg c'est également un kilomètre, un petit peu moins difficile que le Banneberg,
01:22:31 mais attention derrière le Mont Berg on enchaînera quasiment tout de suite avec le Mont Kemel
01:22:37 pour un premier passage.
01:22:39 Et là cette fois je ne suis pas sûr que Waleis puisse tenir, accrocher à ce groupe
01:22:44 avant même d'arriver au pied du Mont Kemel.
01:22:46 On ne sait jamais.
01:22:47 Peut-être qu'il bluffe non ? Je ne suis pas sûr qu'il bluffe.
01:22:53 Je pense que la montée du Kemelberg, du Kemel, ne lui soit pas totalement fatale.
01:23:00 Les coureurs belges qui sont bien représentés dans cette échappée, cette échappée de
01:23:07 14 coureurs qui depuis quasiment les premiers kilomètres de cette 85e édition ouvrent
01:23:15 la route, on en a au total 7 il me semble, 7 coureurs belges dans cette échappée parmi
01:23:21 lesquels Yele Waleis qui court sous le maillot d'une équipe française, Cofidis, mais également
01:23:26 Greg Van Avermaet sous les couleurs de la formation AG2R, Citroën et puis Jente Birmans
01:23:33 dont on en parlait tout à l'heure pour l'équipe Arkea-Samsic.
01:23:38 Oups, c'est bien imité.
01:23:40 Il a eu chaud.
01:23:41 Marco Haller sur la gauche, le coureur de l'équipe Bora.
01:23:44 Voilà, la queue du tétard est en train de revenir.
01:23:50 On avait vu Kalle Beewaens qui était bien placé tout à l'heure.
01:23:54 Non, Kalle Beewaens.
01:23:55 Ça fait longtemps qu'il a arrêté.
01:23:56 Je ne suis pas sûr qu'il a déjà fait quand il avait le gamme.
01:23:59 Je ne suis pas sûr non plus.
01:24:00 Il faudrait le coup de vérifier.
01:24:02 Kalle Beewaens effectivement qui pour l'instant a évité tous les pièges.
01:24:07 C'est le cas également d'Arnaud Delis.
01:24:09 Il est là à gauche derrière.
01:24:11 Il est bien placé dans la route Marco Haller.
01:24:14 Arnaud Delis que Charles-Antoine Neurat a rencontré ce matin parce que c'est un coureur
01:24:17 dont on annonce évidemment Monts et Merveilles mais qui depuis le début de la saison éprouve
01:24:21 quand même quelques difficultés à aller chercher ses premiers succès, ce qui n'était
01:24:25 pas trop le cas, on s'en souvient, l'année dernière.
01:24:28 Écoutez quel était son état d'esprit au départ de Gonroué.
01:24:30 Arnaud, je me rappelle d'une course au Olympe-Bourg où il faisait froid et il neigeait un petit
01:24:36 peu.
01:24:37 Aujourd'hui ce n'est pas forcément la même adversité en face mais ce sont des conditions
01:24:39 qui vous plaisent plus ou moins quand même.
01:24:41 Oui, j'aime vraiment bien.
01:24:42 Ça m'a toujours réussi quand le temps est dur.
01:24:45 Je suis aussi motivé qu'à la Volta à Limburg l'année passée.
01:24:49 Je pense que j'ai bien récupéré de sang et de mort.
01:24:51 J'arrive ici avec de la confiance.
01:24:54 Je pense qu'il y a de bonnes choses à faire.
01:24:57 Aujourd'hui je pense qu'il y aura le mental qui jouera une grande partie de la journée.
01:25:02 Je suis prêt à me battre ici sur Grand River Game.
01:25:06 On va suivre ça avec beaucoup d'intérêt.
01:25:08 Vous avez vu Dan Houle repartir après un incident mécanique pour l'équipe Trek-Segafredo.
01:25:12 Je reviens quand même sur Arnaud Delis.
01:25:15 Il a gagné en début de saison mais peut-être pas là où on l'attendait, où lui souhaitait
01:25:20 briller en priorité.
01:25:21 Il a gagné tout de suite en Espagne dès sa première course de l'année et surtout
01:25:26 nous l'avions vu sur l'étoile de Bessèges, vainqueur à deux reprises.
01:25:29 C'est ensuite lorsqu'on l'a retrouvé sur le News Blast, sur Körn-Salkürn et même
01:25:33 sur Milan-Soremo et auparavant sur Paris-Nice également, qu'il n'a pas été ponctuel
01:25:41 au rendez-vous.
01:25:42 Même s'il a quand même obtenu de très bons accessites, l'idée n'est pas du tout de
01:25:44 dévaloriser la valeur de ce coureur qui est extrêmement prometteur.
01:25:49 Deuxième de la classique AD Almeria.
01:25:52 Surtout si on rappelle son âge.
01:25:53 Deuxième du News Blast, septième de Körn-Brussels-Körn et son âge, 21 ans seulement.
01:25:59 Il vient d'ailleurs de fêter ses 21 ans puisque c'était le 16 mars.
01:26:06 On est au pied du Mont Kemmel.
01:26:09 On a vu sur l'image d'avant, Welleys de Kofidis qui se faisait reprendre par le peloton,
01:26:13 qui était dans l'échappée, distancé.
01:26:14 Il ne sont donc plus que 13 désormais dans cette échappée qui ouvre la route.
01:26:20 Sur les pavés du Mont Kemmel.
01:26:21 Il n'y a plus qu'une minute 27 d'avance.
01:26:25 Même si l'accélération tout à l'heure de Paulite a quand même fait des dégâts.
01:26:31 Alors 1400 mètres, c'est plus long que les monts que l'on a vus auparavant et surtout
01:26:36 avec un passage au plus fort de la pente à 13% sur des pavés mouillés.
01:26:41 Là, il n'y a pas trop le choix, il faut rester assis.
01:26:44 Il faut rester assis sur la selle.
01:26:46 Alors lui, il est assis sur la selle, mais il est quand même en difficulté.
01:26:50 Oui, il est assis sur la selle, mais il n'y a plus de force dans la jambe.
01:26:53 Il est sec.
01:26:54 Je pense que c'est Aaron Van Pook qui a eu un souci tout à l'heure.
01:26:56 Il a dû changer de vélo ou de roue, je ne sais plus.
01:26:59 Il était revenu de vélo.
01:27:02 Il était revenu dans ce groupe d'échappée, mais là, ça devient trop compliqué.
01:27:06 Il paye peut-être l'effort effectivement, enfin, il paye les efforts qu'il a accomplis
01:27:11 pour revenir une première fois.
01:27:13 On a vu que Lewis Askey était en train d'emmener ce groupe.
01:27:17 Lui qui a terminé cette saison cinquième de nos Kéré en Belgique.
01:27:28 N'oublions pas qu'ils sont quand même partis depuis le départ, une quinzaine de kilomètres,
01:27:37 on va dire.
01:27:43 Et voilà ce premier passage.
01:27:47 Ça va être intéressant de voir le peloton et le comportement du peloton sur ce premier
01:27:52 passage.
01:27:53 On va en avoir une idée immédiatement.
01:27:54 Ça va monter plus vite.
01:27:55 Jumbo qui insiste, qui accélère un petit peu.
01:27:58 Pour durcir la course évidemment et créer une première sélection, une sélection par
01:28:05 l'arrière.
01:28:06 C'est une fois de plus Joss Van Emden, le vétéran de cette édition de Grand Wavel
01:28:12 Game.
01:28:13 Qui augise bien placé.
01:28:16 On a vu Philippe Senn, Calébéwan qui vient de passer.
01:28:21 Oui, on a vu Arnaud Desmarres également.
01:28:23 Florian Senechal qui est là.
01:28:24 Florian Senechal un peu plus loin.
01:28:26 Peter Sagan qui va certainement se faire distancer.
01:28:32 En tout cas il était dans les dernières positions.
01:28:34 Regardez, ça accélère.
01:28:36 On en parlait tout à l'heure.
01:28:38 On aperçoit Ben Turner qui est là.
01:28:41 Au côté de Joss Van Emden qui a fait le tempo dans cette ascension.
01:28:47 Dès la première ascension du Mont Kemel à plus de 80 km de l'arrivée.
01:28:50 On est déjà en train d'essayer de faire une sélection.
01:28:52 Mats Pedersen aussi qui n'est pas très bien placé.
01:28:55 Niels Pollutre qu'on avait vu tout à l'heure durcir la course.
01:28:58 Qui a passé à peu près au même niveau que Florian Senechal.
01:29:03 On voit la difficulté de ce Mont Kemel.
01:29:06 Avant d'aller récupérer la partie un peu plus goudronnée.
01:29:11 Mais on va le voir, ce n'est pas du tout gagné.
01:29:13 Ce n'est pas parce qu'on est là, à cet endroit là, qu'on est encore dans les roues.
01:29:16 On va voir après.
01:29:17 La descente est technique.
01:29:18 Il va y avoir du vent.
01:29:19 Il va y avoir des grosses relances.
01:29:20 Il m'a semblé voir Fabio Jakobsen également mal placé dans ce peloton.
01:29:24 Le champion d'Europe.
01:29:25 Il va y avoir des cassures dans la descente.
01:29:31 Cette partie technique.
01:29:33 La petite route.
01:29:34 On prend sur la droite.
01:29:35 Le petit virage qui va bien.
01:29:36 Il y a une bonne relance à faire derrière.
01:29:38 Une première cassure ici.
01:29:39 Woodvarnard qui est là dans cette cassure justement.
01:29:45 Anthony Turgis bien placé.
01:29:48 Tim Merlier aussi qui est là.
01:29:53 Ce n'était pas très long.
01:29:56 Mais entre le premier coureur et le dernier, j'aurais dû prendre un chrono.
01:30:00 On va le voir.
01:30:05 Ce n'est pas parce qu'on est dans la roue.
01:30:06 À cet endroit là, ce groupe là va complètement exploser sur la relance.
01:30:10 Il va y avoir 5 ou 6 groupes quand on reprend ici.
01:30:13 En plus, on reprend dans une bosse.
01:30:15 On retrouve ici les échappés à l'image.
01:30:18 La compétition du groupe échappé.
01:30:21 Avec ici Einar Reinders, maillot bleu de l'équipe Jaikoo Ailula.
01:30:27 Mais avec dans ce groupe également Jente Birmans pour l'équipe Arkea Samsic.
01:30:34 Maillot rouge qui vient de prendre son relais avant de laisser Yevgeny Federov passer devant.
01:30:39 Léo Isassky est également dans ce groupe.
01:30:41 On vous l'a dit pour l'équipe Groupama FDJ.
01:30:43 Les Yele Walleys en revanche n'est plus là pour la formation Cofidis.
01:30:48 Et nous avons toujours Sandy Dujardin pour l'équipe Total Energy.
01:30:51 Alors que derrière, c'est le plus important du groupe des favoris.
01:30:55 On voit que Ben Turner est sorti.
01:30:58 Il y a Maurit aussi en 4ème position.
01:31:00 Coureur de l'équipe Bahrein.
01:31:02 Oui, et alors Joss van Emden.
01:31:05 Ce n'est pas Van Emden.
01:31:06 Ce n'est pas Van Emden ?
01:31:07 Alors attendez, parce que depuis tout à l'heure je dis Van Emden.
01:31:09 Alors c'est Nathan van Ooydonk.
01:31:10 Pour moi c'est Van Ooydonk.
01:31:11 Je fais souvent la confusion.
01:31:12 Mais là, Van Ooydonk, on a l'impression qu'il a pris 10 ans.
01:31:14 C'est pour ça que je disais Van Emden.
01:31:16 Mais effectivement, vous avez raison.
01:31:18 Et le coureur de l'équipe Loto Destiny ici avec le casque bleu.
01:31:22 Là, j'avoue, je ne l'ai pas identifié.
01:31:25 Derrière, on fait l'effort pour essayer de rentrer.
01:31:28 L'équipe Groupe 1 avec Déjy qui est en train de tenter de faire la jonction.
01:31:31 Il était déjà intercalé tout à l'heure dans ce fameux virage à droite.
01:31:34 Il avait pris quelques mètres d'avance et il est toujours effectivement en chasse-patate.
01:31:41 4 coureurs, plus un derrière.
01:31:43 Et ensuite, l'avant-garde du Dupleton, il en est en train de reprendre Van Pook
01:31:48 qui a été distancé du groupe...
01:31:51 Non, pardon, Milan Freytin.
01:31:53 Ce serait peut-être bien...
01:31:54 L'Orion Vermersch.
01:31:56 Vermersch, oui, pour l'équipe Loto Destiny.
01:31:59 Le coureur de l'équipe Groupe 1 avec Déjy, il est abdique.
01:32:03 Il n'est pas rentré.
01:32:04 C'est l'équipe Total Energy qui est en train de tenter de faire la jonction.
01:32:06 Encore un coureur de l'équipe Jumbo-Visma qui est là.
01:32:09 Et un coureur de l'équipe Total Energy qui emmène...
01:32:12 Est-ce qu'il s'agit d'Anthony Turgis ?
01:32:17 C'était un peu loin pour reconnaître.
01:32:20 Regardez derrière, on est en train de temporiser.
01:32:23 C'est Woodvandart en personne qui filtre.
01:32:26 Lui, il a deux équipiers pour l'instant à l'avant.
01:32:28 Donc pour l'instant, ce n'est pas du tout à lui de faire avancer ce groupe.
01:32:31 Et juste pour la petite histoire, il y a moins de 40 secondes d'avance.
01:32:38 On a repris quasiment une minute, juste dans la montée du KML.
01:32:43 Oui, la jonction ne va peut-être pas tarder si l'on continue sur ce même rythme.
01:32:48 Et ça va très vite pour l'instant.
01:32:51 Aussi bien devant pour éviter le regroupement que derrière.
01:32:54 Pour justement reprendre du temps parmi les coureurs qui sont sortis du peloton dans l'ascension du KML.
01:32:59 La première ascension à des coureurs comme Woodvandart.
01:33:02 Allez, on voit ici ce groupe de quatre coureurs.
01:33:07 Il y en a un cinquième, mais c'est Freytin qui a été repris par les contre-attaquants.
01:33:13 Quatre coureurs surtout qui prennent les devants actuellement.
01:33:17 Et parmi eux, Matej Moric et Ben Turner.
01:33:20 On tourne une page de publicité, on se retrouve dans un instant avec Cyril Guimard et Christophe Riblot.
01:33:25 Il se passe beaucoup de choses sur la route de Grand Wevelgem.
01:33:31 Nous sommes à 76 km de l'arrivée.
01:33:33 Le Mont KML a déjà livré une première vérité, un premier verdict plus exactement.
01:33:38 Avec le passage des échappés, certes, ils ne sont plus aussi nombreux que tout à l'heure.
01:33:43 Ils étaient 14 depuis le départ, pratiquement ils ne sont plus que 12.
01:33:46 C'est anecdotique par rapport à ce qui s'est passé ensuite.
01:33:49 Car dans l'ascension du Mont KML, on a vu des hommes sortir du peloton principal.
01:33:53 Ici, c'est le peloton en poursuite.
01:33:56 Donc le troisième échantillon de la course, si vous préférez.
01:33:59 Emmenés par une équipe qui n'est pas du tout représentée à l'avant.
01:34:02 Il s'agit de l'équipe Sudal Quick-Step.
01:34:04 Et là, ça ne va pas. Effectivement, on est en train de réagir.
01:34:08 Parce que devant, intercalés entre les échappés du matin et le peloton,
01:34:13 nous avons un groupe d'une dizaine de coureurs qui est sorti.
01:34:16 Parmi lesquels, deux Français, les deux meilleurs Français de se annoncer,
01:34:21 en tout cas sur ce Grand Wave et le Game.
01:34:23 Christophe Laporte sur le podium l'an passé.
01:34:25 Et Anthony Turgis également pour l'équipe Total Energy.
01:34:28 Christophe Laporte est d'ailleurs en compagnie d'un équipier, Nathan Vanhooye.
01:34:32 On rappelle que ces deux hommes font partie de la même équipe que Wout Van Aert,
01:34:36 qui n'est pas présent aux avant-postes.
01:34:38 Et dans un deuxième temps, on a vu ce groupe opérer...
01:34:46 Pardon, deux fois quatre coureurs se regrouper.
01:34:49 Et ensuite, on a vu Mats Pedersen sortir du peloton et partir à la poursuite.
01:34:54 Il vient apparemment d'opérer la jonction.
01:34:56 Ce n'est peut-être pas terminé, puisque l'on a à l'instant le champion d'Europe,
01:35:00 le sprinter Fabio Jakobsen.
01:35:05 Jakobsen qui est sorti tout seul dans la traversée de cette ville
01:35:09 pour essayer à son tour de faire le saut, non pas sur la tête de la course,
01:35:12 mais sur le groupe important qui est en train de se constituer.
01:35:16 Il est intercalé. L'équipe Soudal-Coustep qui avait clairement été piégée.
01:35:20 Ça n'allait pas du tout pour l'équipe Coustep.
01:35:22 On a essayé d'inverser la tendance en roulant, en venant tout proche.
01:35:25 Et dans la traversée de ville, on a vu que c'était assez technique.
01:35:27 On a laissé une cassure pour Jakobsen.
01:35:29 Alors maintenant, il est parti dans un petit baroud pour essayer de rentrer à l'avant.
01:35:33 Oui, il a 22 secondes, 23 secondes, vous le voyez, à combler pour rejoindre le groupe intercalé.
01:35:38 Alors la composition du groupe intercalé, on va oublier un instant quand même les 12 hommes de tête,
01:35:42 parce que c'est l'échappée matinale.
01:35:44 On va se concentrer quand même sur ce groupe intercalé, parce qu'il y a du beau monde dedans.
01:35:48 Matej Mohoric, Christophe Laporte, Soren Kragendersen, Nathan van Ooydonk,
01:35:54 Ben Turmer, Florian Vermerch, Anthony Turgis, Matt Spedersen,
01:36:01 qui apparemment a bien opéré la jonction.
01:36:03 Et puis également le Norvégien Erik Ressel de l'équipe 1EX.
01:36:08 Milan Freytin, qui on le sait, était dans l'échappée matinale et qui a reculé d'un rang.
01:36:14 Voilà donc en ce qui concerne ces 10 coureurs qui composent le groupe intercalé.
01:36:18 Peut-être un 11e, si bien sûr Jakobsen parvient à opérer la jonction,
01:36:23 ce qu'il semble être capable de faire.
01:36:25 Je pense qu'il va y arriver, effectivement, Matt Spedersen, lui, il est rentré à l'avant.
01:36:28 Les écarts ne sont pas très importants.
01:36:30 Il y a beaucoup d'équipes qui sont représentées.
01:36:33 Il y en a peu qui vont avoir un intérêt à rouler.
01:36:36 C'est vrai, l'équipe Jumbo-Visma est représentée, la formation Bahrein également,
01:36:43 la formation Alpecine est représentée, l'auto-destini, Trek-Segafredo,
01:36:49 ça fait quand même de très belles formations à l'avant de la course qui sont représentées.
01:36:53 Enfin à l'avant de la course, intercalées, puisqu'on a toujours l'échappée.
01:36:58 Il n'est pas rentré encore, mais quel effort !
01:37:01 Il va le payer, comme Matt Spedersen qui a fait la jonction seul.
01:37:05 C'est sûr, à un moment donné, tous ces efforts-là, ça va compter.
01:37:08 Ça m'interroge quand même sur ce qui se passe là actuellement,
01:37:10 puisque Spedersen est sorti alors que le groupe de tête se regroupait et roulait à bloc.
01:37:18 Maintenant Jakobsen sort et rentre.
01:37:22 Boucher des trous comme ça, ça veut dire qu'on a une grosse poignée,
01:37:26 mais ça veut dire aussi que c'est dans le peloton qu'on ne réagit pas de façon collective.
01:37:31 Car si deux fois un homme est capable de faire le saut,
01:37:34 cinq ou six coureurs qui se relaient, normalement ça va être plus facile.
01:37:37 Oui, et puis même pour l'équipe, celui de la Quick-Step, je trouve qu'on joue un peu avec le feu.
01:37:41 Je ne suis pas sûr qu'on mette la meilleure carte non plus à l'avant,
01:37:43 parce qu'avec l'effort qu'est en train de faire Jakobsen, il va déjà falloir qu'il récupère.
01:37:46 Mais à l'avant, il a des coureurs qui passent beaucoup mieux les monts que lui.
01:37:49 On vient tout juste de les débuter, les monts.
01:37:51 Il va renconnir encore deux ascensions du Mont Kemel.
01:37:53 Oui, il va rentrer là. Je pense qu'on se met un peu en danger du côté de l'équipe Quick-Step.
01:37:57 Est-ce qu'ils n'étaient pas obligés, parce que moi ce n'est pas ce que j'aurais voulu contemporain,
01:38:00 plutôt que de continuer à rouler, de laisser un coureur sortir seul pour entrer,
01:38:04 pour obliger d'autres équipes à rouler.
01:38:07 Sauf que derrière, pour l'instant, il n'y a personne qui vient rouler.
01:38:10 Il n'y a personne qui prend la barre.
01:38:12 Si on regarde l'équipe UAE, elle n'a personne devant.
01:38:15 L'équipe Gora n'a personne. L'équipe Oupama n'a personne.
01:38:17 L'équipe IF n'a personne. L'équipe DSM n'a personne. L'équipe Movistar non plus.
01:38:22 L'équipe Ineos n'a personne. L'équipe Ben Turner n'a personne. L'équipe Jake ou Aloula n'a personne.
01:38:29 Du côté de l'équipe Loto Destinia, on a mis Florian Vermerch à l'avant.
01:38:33 Il est à l'avant, c'est très bien.
01:38:36 Maintenant, on sait que normalement, le leader de cette équipe, c'était plutôt Arnaud Delie.
01:38:41 Et là, on voit, ça c'est le groupe de contre. On le voit écrit sur la gauche.
01:38:48 Groupe 2, le groupe de chasse. Il n'est pas rentré. Il n'a pas réussi à rentrer.
01:38:53 Et là, on est beaucoup moins sûr qu'il soit capable de le faire désormais.
01:38:57 Alors attention, on est sur une portion descendante, donc la distance est un petit peu plus importante.
01:39:01 De toute façon, même s'il rentre, avec l'effort qu'il vient de faire, c'est impossible de rivaliser avec les autres.
01:39:07 Il était revenu à 3-4 secondes tout à l'heure. Là, il est repassé à 6.
01:39:11 Fabio Jakobsen, qui est un coureur sprinter, mais également un coureur de semi-classique.
01:39:19 Il a gagné deux fois le Grand Prix de l'ESCO. Il a gagné Kürn-Brussel-Kürn également l'année dernière.
01:39:26 Il a gagné la course de Noqueray il y a quelques temps.
01:39:29 Et surtout, c'est un ancien vainqueur du classement par points sur les routes de la Vuelta.
01:39:35 Et vainqueur d'étapes également l'an passé, pour la première fois sur le Tour de France.
01:39:40 C'était au Danemark, à Niborg.
01:39:42 On a vu que ça temporisait dans le peloton.
01:39:44 Et là, on va y arriver. On a récupéré une toute petite route. On va arriver sur ce premier plug street.
01:39:51 Passage important, parce que tout va dépendre des incidents des coureurs qui sont en tête.
01:39:58 Je ne parle pas de l'échappée matinale, mais du groupe de contre avec Turgis.
01:40:04 Entre autres, si vous avez un ou deux leaders qui ont un souci, ça risque tout simplement de...
01:40:11 Là, tous les coureurs qui sont à l'avant, personne n'a de voiture.
01:40:15 On y est, sur le premier plug street. J'ai l'impression qu'on va vraiment avoir du mal à rentrer pour Jakobsen.
01:40:19 Ça y est, il a lâché.
01:40:21 Et là, effectivement, les coureurs qui vont avoir des incidents à l'avant de la course ne pourront pas se faire dépanner.
01:40:26 Aucunement, à moins qu'on ait mis des assistants à la sortie de chaque chemin pour pouvoir dépanner.
01:40:31 C'est ce qu'on a fait en principe.
01:40:32 Celui-ci est probablement le plus difficile, parce que c'est en faux plat.
01:40:36 C'est assez long. Ce n'est pas celui-là qui est en faux plat ?
01:40:40 Si.
01:40:41 Et on peut avoir une course intéressante également à l'arrière, au sein du peloton.
01:40:48 Est-ce que Jakobsen...
01:40:49 C'est terminé pour Jakobsen. On l'a vu, il baissait la tête.
01:40:52 Évidemment, il n'y est plus.
01:40:54 Si ça se relève, effectivement, il ne peut pas rentrer.
01:40:56 Là, on a du côté de la quick-step, très mauvaise stratégie.
01:40:59 On n'y est pas du tout.
01:41:01 Il y a pratiquement la minute.
01:41:03 Et derrière, en plus, on s'est complètement relevé.
01:41:05 Attention Cyril, la minute par rapport à la tête de la course.
01:41:08 Oui, mais mon chrono me dit qu'il y a plus de 20 secondes.
01:41:14 Là, on indique 33 secondes entre le groupe intercalé et le peloton.
01:41:18 On y est dans le faux plat, Patrick.
01:41:20 Milan Freytin, on le rappelle, d'abord dans l'échappée matinale,
01:41:25 qui s'est retrouvé dans le deuxième échelon et qui maintenant est en train de se faire distancer.
01:41:28 Il va être repris par le peloton.
01:41:31 C'était le dernier coureur de Flanders-Baloise encore aux avant-postes.
01:41:35 Et tout à l'heure, je parlais des assistants sur le bord de la route.
01:41:37 On les a vus là, juste derrière.
01:41:38 Il y en avait qui étaient là pour donner des bidons, mais qui ont aussi des roues avec eux.
01:41:41 Après, on n'a pas de vélo.
01:41:42 De toute façon, on n'a pas le droit de prendre un vélo sur le bord de la route.
01:41:44 On doit obligatoirement prendre un vélo sur le toit de la galerie de la voiture.
01:41:47 C'est le dépannage par l'avant, c'est mise hors course.
01:41:50 On vous indique ici que trois coureurs découvrent Gauwe Wellgem
01:41:53 au sein de cette échappée matinale.
01:41:54 Parmi eux, Sandy Dujardin, qui était dans le groupe de tête.
01:42:00 Et qui peut compter également, derrière, vous le voyez ici, sur la présence d'un équipier.
01:42:04 En l'occurrence, son leader, l'un de ses leaders, Anthony Turgis, qui est dans le groupe intercalé.
01:42:09 C'est bien joué pour ce groupe de compte.
01:42:12 Tous les coureurs qui sont là.
01:42:13 On les demande à bien anticiper la course.
01:42:15 Avec peut-être ce qui a fait un peu gamberger tout le monde,
01:42:20 la présence de deux coureurs de Jumbo-Visma.
01:42:24 Certes, pas Wood-Van Aert, mais Christophe Laporte et Nathan Van Neuwdonk.
01:42:27 C'est peut-être pour ça que derrière, on a réagi.
01:42:29 C'est bien aussi.
01:42:30 On est un peu dans le même scénario que l'année dernière,
01:42:32 où tout le monde se focalise sur le grand favori, Wood-Van Aert.
01:42:35 Et du coup, ça permet à deux de ses équipiers de pouvoir se projeter à l'avance.
01:42:39 Ça a été le même scénario l'année dernière, avec Christophe Laporte,
01:42:42 qui s'était retrouvé à jouer la victoire.
01:42:46 Mais qui l'avait laissé échapper, battu au sprint par Guillaume Guermay.
01:42:52 Il y a peut-être de la revanche dans l'air pour le coureur varon.
01:42:56 Voilà, on a cadenassé la course.
01:42:59 Dans le peloton, les coureurs qui ont des équipiers à l'avant
01:43:02 sont en train de "bloquer la route".
01:43:06 Oui, Trek-Segafredo qui possède Matt Spedersen aux avant-postes, notamment.
01:43:15 Entre le groupe de tête et le peloton, il y a plus d'une minute.
01:43:19 Oui, mais ça y est, on est rentré.
01:43:21 Il me semble que le groupe de contre, ou alors il est en train de rentrer.
01:43:25 Il ne faut pas nous faire des frayeurs comme ça.
01:43:36 En tout cas, dans ce scénario-là, il y a une équipe qui doit absolument réagir.
01:43:42 C'est l'équipe Sudal Quick-Step.
01:43:45 On ne peut pas se laisser, on ne peut pas se permettre de miser sur Jakobsen.
01:43:49 On a vu qu'il n'était pas en capacité de pouvoir rentrer.
01:43:52 Même s'il arrive à rentrer, avec l'effort qu'il a fait là,
01:43:55 il va clairement sauter dans les prochaines ascensions.
01:43:58 Là, il a vidé le sac.
01:44:00 L'équipe Sudal Quick-Step, au sein de laquelle on retrouve Tim Merlier,
01:44:06 qui a déjà gagné depuis le début de la saison, pas mal de courses.
01:44:12 Il a notamment remporté Noqueret, la dernière d'entre elles.
01:44:15 Mais on l'avait vu gagner une étape sur Paris-Nice.
01:44:18 On l'avait vu en remporter trois sur le Tour UAE au mois de février
01:44:22 et une sur le Tour d'Oman.
01:44:24 Merlier est en pleine forme.
01:44:25 Il y a également dans cette équipe l'ancien vainqueur du Tour des Flandres,
01:44:28 Kasper Asgreen.
01:44:29 Rappelez-vous, celui qui avait battu au sprint Mathieu Van der Poel.
01:44:32 On pensait que Van der Poel était imbattable.
01:44:34 Asgreen l'avait devancé.
01:44:36 Dans cette équipe, il y a également Florian Senechal qui est présent.
01:44:39 Jakobsen a jeté son venin.
01:44:41 Et puis, on a également Yves Lampard, vainqueur à plusieurs reprises
01:44:46 d'à travers la Flandre et qui est également sur des routes qu'il affectionne.
01:44:50 Vainqueur à deux reprises d'à travers la Flandre.
01:44:54 Donc, on a une équipe normalement...
01:44:58 - On a la meilleure équipe sur le papier, qui peut balayer.
01:45:01 Mais là, la saison des classiques ne se passe pas bien du tout.
01:45:04 - Et le contre est rentré sous la pression de Christophe Laporte.
01:45:10 - Sur la tête de l'action, les échappés.
01:45:12 - Mais tout le monde ne rentre pas.
01:45:14 - C'est plus difficile.
01:45:16 - On est derrière les échappés ou derrière le peloton ?
01:45:18 - Non, on est derrière les échappés.
01:45:20 - Thurgis ne me paraît pas au mieux.
01:45:22 - Non, je pense que ce n'est pas Thurgis.
01:45:24 Je pense que c'est son coéquipier qui était dans l'échappé.
01:45:27 - Ah, qui était dans l'échappé.
01:45:29 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:31 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:33 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:35 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:37 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:39 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:41 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:43 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:45 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:47 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:49 - C'est le petit Thurgis qui était dans l'échappé.
01:45:51 - Ceux qui se sont projetés à l'avant de la course,
01:45:53 - Ceux qui se sont projetés à l'avant de la course,
01:45:55 - Ceux qui ont été distancés à la pédale,
01:45:57 - Ceux qui ont été distancés à la pédale,
01:45:59 - ou sur incident mécanique,
01:46:01 - manquent désormais dans ce peloton.
01:46:03 - On a un courant de l'équipe Bigole.
01:46:05 - On a un courant de l'équipe Bigole.
01:46:07 - C'est Van Kersburg qui est en train de s'isoler à l'avant.
01:46:09 - C'est Van Kersburg qui est en train de s'isoler à l'avant.
01:46:11 - Guillaume Van Kersburg.
01:46:13 - Petit air de Christophe Riblon quand même.
01:46:15 - Petit air de Christophe Riblon quand même.
01:46:17 - Mais si, regardez !
01:46:19 - Depuis que tu t'es laissé pousser la barbe...
01:46:21 - Depuis que tu t'es laissé pousser la barbe...
01:46:23 - Ah pardon, j'avais pas vu la barbe.
01:46:25 - Ah pardon, j'avais pas vu la barbe.
01:46:27 - Quand il est arrivé, on avait l'impression
01:46:31 - qu'il allait faire une carrière absolument extraordinaire.
01:46:33 - Van Kersburg ? - Oui.
01:46:35 - Mais Christophe Riblon aussi.
01:46:37 - Oui, c'est vrai en plus.
01:46:39 - Il est un peu plus grand que vous quand même, j'ai l'impression.
01:46:41 - L'équipe Groupama est déjà à l'arrière.
01:46:43 - On est à l'arrière ?
01:46:45 - Oui, on est à l'arrière.
01:46:47 - Il y a un champion du Danemark derrière.
01:46:49 - On est en train de rouler dans le peloton.
01:46:51 - C'est Olivier Le Gacq qui est en train de rouler.
01:46:55 - On a commencé à avoir du mal à les reconnaître.
01:46:57 - Avec la couche de...
01:46:59 - Oui, mais tout simplement parce qu'on a que...
01:47:01 - De boue qu'ils ont sur le visage.
01:47:03 - On a que Lewis Haski à l'avant qui lui était dans l'échappée matinale.
01:47:05 - On a que Lewis Haski à l'avant qui lui était dans l'échappée matinale.
01:47:07 - On n'a pas vu Stephen King jusqu'à présent.
01:47:09 - Non.
01:47:13 - Arnaud Desmars, on l'a à peine aperçu sur le quai Melle.
01:47:15 - Arnaud Desmars, on l'a à peine aperçu sur le quai Melle.
01:47:17 - Alors sur le quai Melle, il était plutôt bien placé, Arnaud Desmars.
01:47:19 - Alors sur le quai Melle, il était plutôt bien placé, Arnaud Desmars.
01:47:21 - Enfin là, il doit être dans le tétard, derrière, dans le peloton.
01:47:23 - Enfin là, il doit être dans le tétard, derrière, dans le peloton.
01:47:25 - Mais pour l'instant, ce n'est pas un tétard.
01:47:27 - Mais pour l'instant, ce n'est pas un tétard.
01:47:29 - C'est plutôt une élastique.
01:47:31 - C'est plutôt une élastique.
01:47:33 - Dans le groupe de contre-derrière, devant le Carlsberg, il est parti.
01:47:35 - Il a laissé ses compagnons d'échappé derrière lui.
01:47:37 - Il a laissé ses compagnons d'échappé derrière lui.
01:47:39 - Rappelons que ces coureurs sont échappés pour ceux qui étaient là, dès le début, aux avant-postes,
01:47:41 - Rappelons que ces coureurs sont échappés pour ceux qui étaient là, dès le début, aux avant-postes,
01:47:43 - Après seulement 10 km de course.
01:47:45 - Après seulement 10 km de course.
01:47:47 - Oui, ça veut dire que dans cet échappé, dans le groupe de contre-derrière devant le Carlsberg,
01:47:49 - Oui, ça veut dire que dans cet échappé, dans le groupe de contre-derrière devant le Carlsberg,
01:47:51 - Ça ne roule pas. Parce que lui, il est parti depuis ce matin, il arrive à creuser l'écart.
01:48:03 - Je pense qu'il y a dû y avoir un certain nombre de consignes qui ont été données à certains coureurs,
01:48:05 - Via, bien sûr, les oreillettes de casser le coup. Parce qu'en Allemagne, ce coup doit partir plus que ça.
01:48:07 - Via, bien sûr, les oreillettes de casser le coup. Parce qu'en Allemagne, ce coup doit partir plus que ça.
01:48:09 - Via, bien sûr, les oreillettes de casser le coup. Parce qu'en Allemagne, ce coup doit partir plus que ça.
01:48:11 - Alors, il y a 3 secteurs en chemin. Comme vous les voyez, là, on est dans le deuxième.
01:48:13 - Alors, il y a 3 secteurs en chemin. Comme vous les voyez, là, on est dans le deuxième.
01:48:15 - Alors, il y a 3 secteurs en chemin. Comme vous les voyez, là, on est dans le deuxième.
01:48:21 - Et il en reste un troisième, donc, qui sera également en pente, celui des catacombes.
01:48:27 - Et il en reste un troisième, donc, qui sera également en pente, celui des catacombes.
01:48:29 - Oh, quel météo !
01:48:31 - Oh, quel météo !
01:48:33 - Et voici le groupe qui est derrière Guillaume von Carlsburg, au sein duquel se trouve, notamment, Christophe Laporte.
01:48:39 - Et voici le groupe qui est derrière Guillaume von Carlsburg, au sein duquel se trouve, notamment, Christophe Laporte.
01:48:41 - Et voici le groupe qui est derrière Guillaume von Carlsburg, au sein duquel se trouve, notamment, Christophe Laporte.
01:48:43 - Et voici le groupe qui est derrière Guillaume von Carlsburg, au sein duquel se trouve, notamment, Christophe Laporte.
01:48:45 - Et Anthony Turgis.
01:48:47 - Alors, le problème, c'est que dans ce groupe, ils ont récupéré... le groupe de contre-attaque a récupéré l'échappée.
01:48:53 - Et que les coureurs de l'échappée, à l'exception du fuyard, ne participent plus.
01:48:59 - Donc, ça met un petit peu le bazar dans cette affaire.
01:49:03 - Vous commencez à vous demander si cette échappée va aller bien loin, en quelque sorte.
01:49:09 - Il y en a peut-être quelques-uns qui vont participer. Je pense à Sandy Dujardin, qui peut tout à fait aider Anthony Turgis.
01:49:15 - Alors, ils étaient côte à côte, les deux coureurs de l'équipe.
01:49:21 - Dujardin, il n'a pas de questions à se poser. S'il y a des sous-de-vis, il faut qu'il les mette là.
01:49:25 - Alors, on signale qu'Arne Desmars n'est plus présent au sein du peloton.
01:49:37 - Donc, mauvaise opération pour l'équipe Groupama-FDJ aujourd'hui.
01:49:42 - On vous le disait, Stephen Kuing, plus discret que sur le Grand Prix E3.
01:49:46 - Et Arne Desmars, également. Je ne sais pas si Kuing est encore dans le peloton. A priori, il y est encore.
01:49:52 - Mais Arne Desmars n'y est plus.
01:49:54 - On ne pourra peut-être pas compter sur cette équipe pour rouler également au sein du peloton.
01:50:02 - Il y en avait un qui roulait, pourtant, tout à l'heure.
01:50:06 - Oui, en deuxième position, toujours Olivier Legac, effectivement.
01:50:10 - Hommage à Antoine Demoitier, accidenté mortellement sur les routes de Grand Wave Game il y a quelques années.
01:50:22 - Et auxquelles la course ne manque jamais de rendre hommage lors de chaque édition.
01:50:31 - C'était en 2016.
01:50:34 - Allez, on retrouve Van Kersbulk.
01:50:38 - D'ailleurs, c'était un bel hommage indirectement que livre Van Kersbulk à Antoine Demoitier,
01:50:54 - puisqu'il s'agissait de la même équipe.
01:50:56 - Et c'est un hommage à Antoine Demoitier, qui a été un des meilleurs joueurs de l'année.
01:51:02 - Il s'agissait de la même équipe.
01:51:04 - Il me semble. Ah non, il était passé chez Wanti, Antoine Demoitier, pour sa dernière année chez les professionnels.
01:51:14 - Jakobsen qui a récupéré Harold Van Poucke, et qui va même se faire reprendre par le peloton.
01:51:20 - Oui, ça c'est le truc.
01:51:22 - On a tout perdu pour l'équipe Quick-Step, là, clairement.
01:51:25 - C'est même Kasper Hasgren en personne, maintenant, qui roule.
01:51:31 - Rien n'est mort, puisque quand on va repasser maintenant sur les quais-mêmes...
01:51:37 - C'est quand même mal barré. Si on n'a pas pu suivre sur la première montée du quai-même...
01:51:41 - Là, il peut y avoir des coureurs qui ressortent, un petit groupe qui ressort et qui éventuellement peut revenir.
01:51:50 - Et là, beaucoup de ceux qui ont gardé leur surveste tentent de l'enlever avant de revenir sur l'enchaînement des monts.
01:52:02 - L'erreur, en fait, pour l'équipe Quick-Step, elle a été tout à l'heure dans la traversée de ville.
01:52:07 - On a voulu projeter à l'avant Jakobsen, c'était clairement pas la bonne erreur.
01:52:11 - On était à 15-20 secondes, je pense qu'il fallait collectivement essayer de boucher le trou avec le groupe de contre.
01:52:16 - On a voulu isoler Jakobsen, il n'a pas pu rentrer. Même s'il était rentré, je pense qu'il était un peu juste par rapport aux coureurs à l'avant,
01:52:23 - avec les efforts qu'il aurait dû consentir. Honnêtement, je pense que là, on s'est complètement loupé de stratégie.
01:52:28 - Il aurait mieux fait de se mettre en tête et de boucher le trou. Déjà, puisqu'individuellement, il est revenu à 6 secondes.
01:52:34 - Le tout, effectivement, est de savoir si c'est Jakobsen qui, de sa propre initiative, a choisi de partir seul.
01:52:39 - A la poursuite des hommes de tête ou si on lui en a intimé l'initiative.
01:52:44 - Quoi qu'il en soit, on a probablement là perdu une cartouche importante avec Fabio Jakobsen qui en vint à tenter de revenir sur la tête,
01:52:52 - ou en tout cas sur le groupe qui était à ce moment-là intercalé.
01:52:55 - On va bientôt vivre à nouveau un deuxième passage sur les monts avec le Montberg et ensuite le Mont Kemmel.
01:53:03 - Mais auparavant, on va devoir tourner une page de publicité.
01:53:07 - Je vous rappelle quand même que nous aurons l'occasion de débriefer, bien sûr, à l'issue de ce Gore Wevel Games, cette 85e édition,
01:53:15 - alors que l'on a ici à l'arrière, Wout Van Aert qui est en débrief.
01:53:19 - Qu'est-ce qui se passe ?
01:53:20 - Il se déshabille !
01:53:21 - Ah bon, tout va bien.
01:53:22 - Il doit faire chaud.
01:53:23 - Pas de panique.
01:53:24 - Pas de panique. On pensait qu'il avait un souci, mais non. Non, non, il a décidé d'enlever la veste.
01:53:29 - Voilà, comme le font, je le disais, beaucoup de coureurs au sein de ce peloton.
01:53:33 - On débriefera évidemment de Gore Wevel Games et de la stratégie, notamment de l'équipe Sudal Quick-Step, avec Fabio Jakobsen qui a porté un effort, juste après, bien sûr, l'arrivée.
01:53:43 - N'oubliez pas qu'à 17h20, l'équipe des Qualifiers avec Mesaud Benter qui reçoit une invitée exceptionnelle, Julia Simon, que vous avez suivie avec l'équipe Biathlon,
01:53:55 - qui a remporté le Globe de Cristal et qui est également championne du monde de la poursuite.
01:54:00 - A 17h50, football avec les qualifications de l'Euro 2024, ce sera Angleterre contre l'Ukraine à 20h35 et à 20h35, pardon, il y aura Luxembourg contre le Portugal.
01:54:13 - Et puis il y a un nouveau rendez-vous également, désormais, sur la chaîne équipe à 22h45, toujours en compagnie de Mesaud Benter qui, ça s'appelle 24 minutes chrono,
01:54:23 - tous les buts des matchs de qualification de l'Euro 2024. Voilà donc en ce qui concerne les rendez-vous de la soirée.
01:54:31 - On tourne une page de publicité, on revient très vite pour suivre le final passionnant de Ganwevel Game.
01:54:37 - 56 kilomètres encore à couvrir dans Ganwevel Game et comme on vous le disait sur les Classiques Flandriennes, il se passe toujours quelque chose.
01:54:47 - Alors que vous voyez ici la formation Groupama-FDJ qui unit ses efforts avec la formation Sudal Quick-Step pour essayer de revenir sur un groupe de 19 coureurs en tête.
01:54:57 - 19 coureurs au sein desquels figurent notamment 3 Français, Christophe Laporte pour l'équipe Jumbo-Visma, Sandy Dujardin et Anthony Turgis pour la formation Total Energie.
01:55:08 - Et vous le voyez, le vent gêne la progression des coureurs, il s'est passé beaucoup de choses.
01:55:11 - Florian Vermerch, accablé par la malchance, le coureur de l'équipe Loto-Destiny qui a été victime d'une crevaison il y a quelques instants et une image assez spectaculaire.
01:55:21 - Vous le voyez, il s'en sort plutôt bien mais il est déçu.
01:55:24 - Et ce que vous ne savez pas, c'est que sur cette image, quelques secondes, quelques minutes plus tard après avoir changé de vélo, il allait être à nouveau victime d'une crevaison.
01:55:31 - Il vient d'être dépanné à la sortie de cette localité.
01:55:35 - Oui, et puis il est surtout reparti avec un vélo de voiture neutre, avec le vélo de la voiture Shimano.
01:55:41 - Alors attendez, il n'est pas reparti avec son vélo. Il l'a vu changer de vélo, c'était peut-être volontaire. Il a changé de vélo un peu plus tard, peut-être pour retrouver son vélo.
01:55:49 - Voilà, c'est ça. Et là, il a retrouvé son vélo. On voit bien que ce n'est pas le même vélo là-bas. Effectivement, il n'y avait pas de voiture intercalée. Les groupes sont trop proches pour faire passer les voitures.
01:55:56 - Donc dans un premier temps, il a été obligé de prendre le vélo de la voiture neutre. Donc après, il a récupéré son deuxième vélo.
01:56:01 - Merci pour cette précision. Alors qu'on a beaucoup, beaucoup de choses qui se passent sur la route. Là, cette fois, c'est Tom Skoins qui vient d'être dépanné.
01:56:11 - On voulait vous montrer également une autre image. Tom Skoins, lui, il est à l'arrière du peloton principal. Une autre image, c'était il y a quelques instants, Fabio Jakobsen, qui avait tenté seul à rapprocher sur les échappés,
01:56:24 avait dû renoncer après avoir pourtant fourni un énorme effort après la première ascension du Mont Kemel. Fabio Jakobsen a maintenant été définitivement distancé de champion d'Europe.
01:56:37 - On vous le disait, une cartouche en moins. Une cartouche en moins. Et au moment où l'on vous parle de ce dernier épisode que vous n'aviez pas vu pendant la pub, vous le voyez, regroupement général.
01:56:49 Le groupe des 19 est repris sous la pulsion conjuguée des Sudal Quick-Step et des Groupama FDJ. Le point zéro, c'est comme ça qu'on dit.
01:56:58 Le point zéro, puisqu'il n'y a plus d'échappés désormais, les Laporte, Van Ooydonk, Tennyson, Craig Anderson, Matt Spedersen, Matt Eymorich et autres, Anthony Turgis qui composait cet échappé, ont été repris.
01:57:12 - Et Wehrmarch qui rentre. - Et Wehrmarch rentre. Il ne s'est rien passé du tout. En fait, vous n'avez rien raté. Allez dire ça aux coureurs.
01:57:19 - Ça fait 205 km qu'ils sont partis. - On est en train de refaire un point zéro. Donc on donne un nouveau départ à 55 km de l'arrivée.
01:57:29 - Et ça ne va pas durer longtemps votre poison aussi. - On est dans la prochaine ascension. On est dans le Monteberg.
01:57:33 - Alors le Monteberg et le Mont Kemmel. Enchaînement de ces deux mots sur cette boucle que les coureurs sont en train d'accomplir. Il est déchaîné là Anthony Turgis.
01:57:42 - Ou fâché. - Je ne pense pas qu'il soit fâché.
01:57:45 - Le fait que ça a pas roulé devant et que c'est rentré. - Il sent qu'il y a peut-être une opportunité de faire quelque chose. On l'a bien vu sur le mouvement d'avant.
01:57:53 - Et alors, regardez derrière. Ça réagit. - C'est Stephen Kuhn pour l'équipe Groupe 1 MFDJ qui est en train de venir se repositionner dans les premières positions.
01:58:00 - Mais effectivement, il aimerait bien que la course soit un peu plus dynamique. Il aimerait bien qu'on s'attaque un petit peu plus que ça, qui est rendre la course difficile.
01:58:09 - Parce que cet échappé, ce groupe dans lequel appartenait Anthony Turgis auparavant avait quand même compté jusqu'à plus d'une minute d'avance sur le peloton.
01:58:17 - C'est vrai qu'on a vu finalement que la mauvaise stratégie de l'équipe Sudal Quick-Step dans un premier temps avec Jakobsen a été remise à l'endroit quand on s'est décidé à rouler en tête du peloton.
01:58:31 - Mais on a peut-être sacrifié Kasper Asgreen parce que c'est lui qui a fait l'effort pour revenir sur les échappés en ce qui concerne cette équipe belge.
01:58:39 - Oui, en compagnie de l'équipe Groupe 1 MFDJ aussi qui roulait. - Chez Groupe 1 MFDJ, on avait surtout...
01:58:45 - C'était Le Gac, non ? - Oui, c'est Le Gac qui a roulé effectivement en tête du peloton avec Kasper Asgreen pour refaire ce fameux point zéro.
01:58:56 - Là, il sort tout seul. Ce n'est pas non plus peut-être ce que l'on peut espérer de mieux pour Anthony Turgis ?
01:59:02 - Il faut se méfier parce que pour l'instant, personne ne le prend au sérieux et pour une raison très simple, c'est qu'il est tout seul.
01:59:08 - On arrive donc sur le nouveau passage des monts. S'il prend suffisamment d'avance, ça peut lui permettre tout simplement d'accrocher le cours qui va sortir dans le Kemmel.
01:59:19 - Anthony Turgis qui est un authentique coureur de classique. On vous rappelle l'année dernière, c'était l'année dernière, sur Milan Sanremo, sa deuxième place obtenue derrière Matei Maorici.
01:59:33 - Il a d'ailleurs encore fait un top 10 sur la Primavera cette saison, 9e, pour être précis et qui aborde à nouveau la saison des classiques avec toujours autant d'envie.
01:59:44 - Il y a quand même eu une sacrée sélection dans le peloton. On a plus que 50 coureurs qui peuvent espérer quelque chose.
01:59:51 - Oui mais ce n'est pas 50 valides.
01:59:53 - Non, ce n'est pas 50 valides en plus. Effectivement, on a eu une grosse sélection déjà.
01:59:58 - Et dans ce peloton, Wout van Aert que vous apercevez ici dans la route, son équipier, tout en haut. La couleur du casque est différente, ça permet de le reconnaître à coup sûr.
02:00:07 - Je pense que si Wout s'énerve dans la prochaine montée du Kemmel, il n'y a pas grand monde qui aurait tant capacité de pouvoir le suivre.
02:00:13 - Alors on a Wout van Aert, on a à ses côtés, il me semble, Tim Wellens, on a Stephen King. Tous ces hommes qui sont vraiment aux avant-postes dans ce peloton qui n'est plus très consistant.
02:00:34 Et un homme seul devant, Anthony Turgis.
02:00:38 Anthony Turgis, on n'a pas oublié sa très belle saison de classique. Non pas l'an passé, je rappelais sa deuxième place sur Milan-San Remo, mais surtout la succession de places d'honneur qu'il avait obtenues en 2021.
02:00:56 On l'avait vu deuxième de Kurn-Brussels-Kurn, on l'avait vu neuvième de Ganwevel Games cette année-là, huitième de Travers-la-Flandre et huitième du Tour des Fonds.
02:01:05 - On est au pied du Mont Kemmel, la deuxième place sur Milan-San Remo tout de suite.
02:01:07 - Oh là là, un incident !
02:01:08 - C'est Van Aert qui est en train d'accélérer dans ce peloton.
02:01:10 - Et je crois que King a été stoppé par un incident mécanique. Il est resté complètement planté, un problème de dérailleur peut-être bien.
02:01:17 - Je n'ai pas vu sur l'image, mais en tout cas on est en train de partir à deux là. La porte, Wout van Aert qui sont en train de sortir.
02:01:23 - Et qui vont revenir sur Turgis. Et derrière ?
02:01:26 - Là, il faut qu'il arrive à prendre les roues.
02:01:29 - Il faut qu'il y arrive, oui. Ben Turner qui est en train d'essayer de faire la jonction pour l'équipe Ineos.
02:01:34 - Allez, il faut ça !
02:01:35 - Non, on ne peut pas, on l'a croisé. On va s'en aller à deux là, les deux coureurs de l'équipe John Bovisma.
02:01:41 - C'est Arnaud Delis qu'on voit là ?
02:01:42 - Non, c'est Kale Bewan qui est là en troisième position. On a Mats Pedersen ici.
02:01:46 - Ah oui ?
02:01:47 - C'est Kale Bewan, Mats Pedersen. On a Trentin Ackermann. Il est là, Arnaud Delis. Il est juste derrière Pascal Ackermann là.
02:01:52 - Il a du mal à suivre d'ailleurs, les deux UAE. Voilà, il est là quand même. Mais on a une cassure importante.
02:01:58 - On a vu Moritz aussi.
02:02:00 - Oh là là, le numéro des John Bovisma.
02:02:03 - Allez, Christophe Laporte. Kale Bewan, il est pas mal non plus.
02:02:07 - Déjà, rappelez-vous, on l'avait vu tout à l'heure très tôt aux avant-postes.
02:02:10 - Mais là, c'est Howard Weber qui fait mal à tout le monde.
02:02:13 - Il va avoir du mal à faire les 100 derniers mètres, Kale Bewan.
02:02:16 - Mais de toute façon, il va basculer devant avec les...
02:02:19 - Il sera dans ce petit groupe de contre.
02:02:22 - J'ai dit Delis, mais je suis pas sûr que c'était Delis.
02:02:25 - Non, non, c'était pas Delis, le coureur de l'équipe Loto-Destiny.
02:02:28 - Et là, on voit la fatigue qui se lit sur les visages pour tous ceux qui ne sont pas bien placés aux avant-postes.
02:02:40 - Allez, Christophe Laporte qui s'est retourné dans la route de son équipier.
02:02:44 - Voilà, on se fait le poids. Ils ont compris qu'ils avaient fait le trou. Ils sont en tête maintenant.
02:02:48 - Ils ont fait 5 à 3.
02:02:50 - Incroyable la puissance de ces deux-là.
02:02:52 - C'est sur quelle course qu'on les a vus à 2 comme ça l'année dernière ?
02:02:54 - Grand Prix E3.
02:02:55 - Grand Prix E3, OK.
02:02:57 - À deux jours près, on est en train de reproduire le même scénario.
02:02:59 - 15 secondes.
02:03:00 - Mauritsch-Pedersen qui suive juste derrière. Enfin, juste derrière, non.
02:03:03 - Précisément, pas juste derrière. Il y a un bel écart.
02:03:06 - Et voilà seulement les suivants. Mauritsch-Pedersen.
02:03:16 - La déploie.
02:03:18 - Ben Turner qui suive dans cet ordre à la poursuite des deux avions qui viennent de s'envoler.
02:03:24 - Et comme au tour précédent, évidemment, pour tous ceux qui ont abordé mal placés
02:03:33 - ou qui ont reculé dans cette ascension du Mont Kemel, qui, rappelons-le, est longue sur ce versant d'un kilomètre 600
02:03:41 - avec des pourcentages très difficiles, il y a le coup de l'élastique.
02:03:48 - C'est horrible, cette relance-là.
02:03:50 - Elle va casser l'élastique.
02:03:51 - Cette relance, elle est vraiment horrible.
02:03:53 - Il ne faut pas tirer comme ça si souvent sur un élastique.
02:03:55 - Il finit par lâcher.
02:03:57 - Regardez, même entre chaque coureur, il y a 15 km.
02:04:02 - Qu'est-ce qui s'est passé ? Un coureur de l'équipe, ce n'est pas l'un des deux hommes de tête.
02:04:06 - C'est Van Dijk.
02:04:07 - C'est Van Dijk, Tim Van Dijk, qui a été victime d'une crevaison au roi vent.
02:04:12 - C'est terminé.
02:04:13 - Van Dijk, là, parce que lui, il est encore au sommet.
02:04:15 - Ah, les deux jumbo reviennent sur les motos.
02:04:17 - Allez, Van Aert, Laporte qui se sont isolées à l'avant.
02:04:21 - Il faudrait rapidement voir comment ça s'organise derrière, combien de coureurs on a dans le groupe de contre.
02:04:31 - Il y avait dans les années 60, 70, 80, un contre la montre qui se disputait par équipe de deux.
02:04:40 - On appelait ça le Trophée Baracchi en Italie.
02:04:43 - Et donc, c'était un contre la montre où il fallait y aller avec un équipier.
02:04:46 - Vous avez connu ça, évidemment, Cyril Guimard, le Trophée Baracchi.
02:04:48 - Oui, je l'ai fait, je l'ai fait à deux reprises.
02:04:50 - Tu l'as gagné ?
02:04:51 - Non.
02:04:52 - Non, je ne l'ai pas gagné.
02:04:54 - Les deux fois, j'ai fait cinquième.
02:04:56 - Eux, ils vont peut-être le gagner.
02:04:57 - Avec Yves Hézard.
02:04:58 - Ce n'est pas terrible, ça.
02:04:59 - Oui, mais c'était Yves Hézard qui n'avançait pas, Cyril, il était à bloc.
02:05:02 - Non, non, non, il y a une année, j'ai eu du mal à finir les 40 derniers kilomètres.
02:05:11 - Et puis l'année d'après, c'était le contraire.
02:05:13 - Donc, on retiendra qu'ils sont sortis à 52 kilomètres de l'arrivée.
02:05:16 - Cela dit, Baracchi, c'était long aussi.
02:05:18 - 100 bornes.
02:05:19 - Ah oui, là, franchement, c'est rien du tout.
02:05:20 - Moritz derrière qui fait l'effort, Mats Pedersen dans la roue.
02:05:24 - On a Pascal Ackermann qui est là, Trentin.
02:05:26 - On a encore un coureur de l'équipe, Jumbo Wismar dans ce groupe de contre.
02:05:30 - Oui, vous avez vu Ben Turner, il a reculé, j'ai l'impression.
02:05:32 - Mais il n'y a même pas de coureur de l'équipe INEOS là dans ce groupe.
02:05:35 - Alors, il était là, pourtant, ou alors j'ai mal vu tout à l'heure.
02:05:37 - Je pense qu'on s'est trompé de Mario.
02:05:39 - 12 secondes.
02:05:40 - Mais là, il n'y a pas de coureur de l'équipe INEOS dans ce groupe de contre.
02:05:42 - Alors, ils sont combien ? 3, 6, 7, 8, 9, 10.
02:05:46 - Ils sont là, les coureurs de l'équipe INEOS, ils sont juste derrière.
02:05:53 - Oui, mais il y a déjà quand même des cassures importantes.
02:05:57 - Le problème, c'est de s'organiser derrière maintenant.
02:05:59 - Bon, ils ont 50 kilomètres pour s'organiser, j'ai envie de dire.
02:06:04 - Un peu moins.
02:06:06 - Et encore une ascension du Kemmel.
02:06:07 - Un peu moins, un peu moins.
02:06:09 - Ils reviennent vite, les autres.
02:06:13 - Je parlais, les autres monts.
02:06:15 - Le Kemmel, pour la troisième ascension, il revient vite.
02:06:18 - Ils le savent quand même qu'il y a trois ascensions du Kemmel ?
02:06:20 - Ou ils ont cru que c'était la dernière ?
02:06:22 - Je pense qu'ils ont cru que c'était la...
02:06:24 - Je pense qu'ils se sont persuadés de partir directement sur les méga-games.
02:06:27 - Non, mais ça parait fou, quoi.
02:06:30 - A 51 kilomètres de l'arrivée, tenté ce coup de force à deux.
02:06:35 - Sincèrement, est-ce que vous pensez qu'ils avaient...
02:06:38 - Ils s'attendaient à partir à deux ?
02:06:41 - Ou est-ce qu'ils sont peut-être même surpris de ne pas avoir été suivis
02:06:44 - par l'un ou l'autre des coureurs qui étaient aux avant-postes dans leur compagnie ?
02:06:46 - Très bonne question. Je vous remercie de leur la poser.
02:06:49 - D'accord, parce qu'on n'a pas la réponse.
02:06:52 - Je pense qu'ils avaient prévu, ils avaient prévu sûr, d'accélérer, de refaire une grosse sélection.
02:06:56 - Maintenant, de là à se dire "on va partir à deux", déjà, il n'y a personne...
02:06:59 - Enfin, je n'ai jamais entendu ça, moi, dans le peloton.
02:07:02 - Je n'ai jamais entendu un briefing où on dit "on va attaquer, puis vous allez sortir à deux".
02:07:05 - Ça n'arrive jamais. Donc non, non, c'est comme ça.
02:07:08 - Ils sont, en tout cas sur cette partie de course-là, ils sont au-dessus du lot.
02:07:11 - Ils sont encore en surnombre. Ils sont deux à l'avant.
02:07:13 - Ils ont encore un coureur derrière dans le groupe de contre.
02:07:15 - Alors, c'est une décision difficile. Je vous interromps, Christophe.
02:07:17 - C'est une décision difficile à prendre, mais là, on voit que derrière, ils ne sont pas très loin, les poursuivants.
02:07:21 - Est-ce que la sagesse, maintenant qu'ils ont montré qu'ils étaient les plus forts dans le Mont-Quai-Mêle,
02:07:25 - ne les inciterait pas à se relever ?
02:07:28 - Tout simplement, à attendre au moins ce premier groupe de poursuivants ?
02:07:31 - On ne sait pas, après. En fait, le truc, c'est que s'ils attendent ce premier groupe,
02:07:33 - on va certainement en se relever, parce qu'on va les regarder faire.
02:07:36 - Et du coup, il y a les autres coureurs qui étaient à l'arrière qui vont revenir.
02:07:39 - On va se retrouver avec au moins 40, 50 coureurs.
02:07:42 - Donc non, je pense que là, maintenant, on est parti, il faut y aller.
02:07:45 - On est deux, en plus, on est deux coureurs de la même équipe, donc on n'a aucune question à se poser.
02:07:48 - Il faut juste essayer de gérer au mieux son effort.
02:07:51 - Et l'écart grossit, 16 secondes.
02:07:53 - Derrière, il ne faut pas oublier que pour les principaux favoris, on va commencer à manquer d'équipiers.
02:07:59 - Il y a quand même pas mal de coureurs qui se sont découverts sur la montée du Quai-Mêle précédente.
02:08:03 - Je pense notamment à Matt Spedersen, à Mauritsch, qui ont déjà fait beaucoup d'efforts, contrairement à Van Aert.
02:08:08 - Donc tout ça fait qu'à un moment donné, derrière, on risque aussi d'avoir du mal à s'entendre.
02:08:12 - Donc non, là, il faut y aller. D'ailleurs, l'écart continue de grandir, 18, 19 secondes.
02:08:16 - On va bientôt atteindre les 20 secondes.
02:08:18 - Donc non, non, il faut continuer. En plus, on le sait, ces deux coureurs en grande forme...
02:08:22 - Oh, puis qu'est-ce qu'ils risquent ? Ils risquent de faire 1 et 2 à l'arrivée ?
02:08:25 - C'est ça.
02:08:26 - Non, mais bon, maintenant, ils sont partis.
02:08:32 - Non, non, il ne faut pas attendre au risque que derrière, après, ils se retrouvent en trop gros groupes.
02:08:36 - Surtout qu'on les regarde faire. On va leur demander de rouler, on va leur demander de contrôler de la course.
02:08:40 - Donc voilà, non, il faut y aller.
02:08:41 - On vous rappelle ici, c'était écrit en anglais, que ces deux hommes connaissent très bien, évidemment,
02:08:45 - Grand Wavel Game, Wout Van Aert, qui l'a remporté en 2021.
02:08:49 - Et on se regarde derrière.
02:08:50 - Et l'année dernière, Christophe Laporte, qui avait terminé 2e, battu au sprint par Binyam Germay.
02:08:55 - Et on se regarde derrière. Pour l'instant, ça ne s'organise pas vraiment.
02:08:59 - Alors, la différence avec l'échappée qui a été rejointe tout à l'heure, où il y avait Turgis, entre autres,
02:09:06 - Là, on peut se poser la question de savoir si, au lieu de se poser, bien sûr, des questions, ils avaient embrayé à l'avant.
02:09:14 - Ça pouvait changer toutes les choses, que les quarts ne grossissent pas.
02:09:18 - Vous redonnez le moral au peloton derrière, qui était quand même à une minute.
02:09:23 - Et à partir de ce moment-là, les équipes ont commencé à regarder ce qu'on a comme équipiers,
02:09:30 - Et ce qui risque de se passer, d'ailleurs, là encore.
02:09:33 - Sauf que là, on a deux hommes devant qui ne se posent pas de questions et qui vont rouler.
02:09:36 - A noter que les équipes qui ont roulé tout à l'heure, pour ramener sur le premier groupe,
02:09:39 - C'était l'équipe Groupe Amavi-Dégie et l'équipe Soudal Quick-Step.
02:09:44 - Ces deux équipements n'étaient pas représentables, alors ni bien sûr avec ces deux cours-là, mais ni dans le groupe 2 contre 1.
02:09:49 - On était encore physiquement un ton en dessous.
02:09:53 - Même sur cette deuxième amontée du quai, on n'a pas été capable de figurer dans la première partie.
02:09:57 - Et que dire de Christophe Laporte, qui était, rappelons-le, dans l'échappée des 19 auparavant,
02:10:03 - Et qui a été le seul à pouvoir suivre l'attaque de son leader, Wout van Aert.
02:10:09 - A noter que lorsque le compte est rentré sur le groupe turgiste, il n'a pas pris un seul relais, Christophe.
02:10:18 - Ce qui lui a permis d'accompagner sur cet accélérateur.
02:10:22 - Comme une fois que tout s'est regroupé, on avait 20-25 coureurs devant, à partir de ce moment-là, il ne donnait plus un seul coup de pédale.
02:10:29 - Donc en fait, lui, dans l'échappée devant, il n'a été qu'une sentinelle qui a regardé comment les choses se passaient.
02:10:35 - Il n'a pas fait plus d'efforts que les coureurs dans le peloton.
02:10:37 - Voilà, exact. Donc là, il pouvait en remettre.
02:10:41 - Je pense qu'il en avait sous la pédale même avant le départ.
02:10:44 - On retrouve les poursuivants derrière, bien sûr, les deux hommes de tête.
02:10:48 - Et vous noterez qu'il y a toujours Nathan Vanhooye qui est là, en deuxième position, histoire de casser un peu les relais.
02:10:54 - On a Oliver Neyzen aussi en troisième position pour l'équipe Agit Dersouen.
02:10:57 - On a deux coureurs de l'équipe Jumbo-Visma, ça c'est aussi à l'avantage à l'avant, devant Nart et Delaporte.
02:11:02 - On a deux équipiers à l'arrière qui ne vont pas participer, mais vont surtout gêner la progression du groupe à l'arrière.
02:11:09 - Regardez, 41 secondes.
02:11:11 - Des carnes ne cessent d'augmenter.
02:11:12 - On a fait le break pour les deux coureurs à l'avant.
02:11:15 - Et puis il ne reste que 45 kilomètres.
02:11:17 - Alors, on a vérifié, ils avaient attaqué dans le Grand Prix E3 à 45 kilomètres de l'arrivée,
02:11:37 c'est-à-dire là où ils sont maintenant, ils ont attaqué encore plus loin cette année sur Grand Wevel Game.
02:11:42 C'est juste prodigieux.
02:11:45 Ils étaient à quoi ? 52 kilomètres à peu près de l'arrivée, lorsque bien sûr les coureurs ont franchi, pour la deuxième fois, le Mont Kemmel.
02:11:56 - Et pour l'instant, on est à deux contre deux. Un coureur de l'équipe Trek, un coureur de l'équipe Bahreïn.
02:12:00 Pour l'instant, il y a seuls ces deux équipes qui ont mis des équipiers à l'avant pour essayer.
02:12:05 Pour l'instant, je ne dis même pas de diminuer l'écart, mais juste de le contenir un tout petit peu.
02:12:10 - Vous avez vu, ce n'est pas un Jumbo-Visma qu'il y a pour casser les relais, mais deux.
02:12:18 Vous l'avez dit, deux coureurs de l'équipe Jumbo-Visma.
02:12:21 Comment faire là ? Comment arriver à desserrer cet étau dans lequel se retrouvent pris tous leurs adversaires ?
02:12:30 On a un peu l'impression que c'est l'équipe Jumbo-Visma contre le reste du peloton.
02:12:34 - Ce qu'il faudrait, c'est que tous les leaders, même si c'est qu'un seul équipier, les fassent tous rouler.
02:12:42 - De toute façon, il ne faut pas perdre de temps. Les équipes qui sont encore représentées avec plusieurs équipiers...
02:12:49 - Devant, ils n'en perdront pas.
02:12:51 - Jennifer Mersch, qui a été, tout à l'heure, vous l'avez vu, victime d'une crevaison,
02:12:55 qui a dû récupérer son vélo et s'arrêter une deuxième fois.
02:12:58 Qui était, auparavant, déjà avait connu les affres d'un incident mécanique.
02:13:03 Bref, un cauchemar. Alors qu'il a l'air d'avoir de très bonnes jambes aujourd'hui, puisque vous le voyez,
02:13:07 il est toujours au contact du peloton. A chaque fois, il est revenu.
02:13:10 Lui qui avait terminé, il y a deux ans, deuxième de Paris-Roubaix, derrière ce Nicole Brill.
02:13:16 - Patrick, je vais vous corriger. C'était Florian Vermersch que vous évoquiez au niveau du palmarès.
02:13:24 Et là, c'était Gianni Vermersch.
02:13:27 - Mais oui, mais ce n'est pas facile. Ils sont deux. En plus, je le sais.
02:13:31 Ah oui, effectivement.
02:13:34 - Celui qui a raté le coche, c'est Kalebe Wan.
02:13:38 - Il n'était pas loin, mais il en a mangé.
02:13:42 - Il n'était pas loin, mais il y a eu 100 mètres de trop.
02:13:44 Et on n'a pas eu de nouvelles de Stephen Koung ?
02:13:50 - Non. Alors, tout à l'heure, je ne sais pas si on verra l'image,
02:13:54 mais au moment d'aborder la deuxième ascension du Mont Kemel...
02:13:58 - Alors qu'il était dans les premières. Il était dans la roue, des coureurs de l'équipe de Jeu.
02:14:01 - Il était vraiment très bien placé. Et on l'a vu, dès le pied, stoppé,
02:14:04 visiblement par un saut de chaîne ou en tout cas un problème mécanique.
02:14:07 Évidemment, au pied du Mont Kemel. Ensuite, pour repartir sur les pavés mouillés,
02:14:11 quand on a posé le pied à terre, forcément, ce n'est pas facile.
02:14:15 - Et on va presque atteindre la minute, déjà. Plus de 50 secondes.
02:14:18 - Un second, un second.
02:14:20 - Alors, Maurice a un équipier qui peut rouler ici actuellement en tête.
02:14:31 Matt Spedersen a lui aussi un équipier qui peut rouler en tête.
02:14:38 Pour l'instant, deux hommes roulent à la poursuite.
02:14:41 Chez UAE, on aperçoit Matteo Trentin en compagnie de Pascal Ackermann.
02:14:47 Est-ce que là aussi, on ne devrait pas en sacrifier un sur les deux
02:14:50 pour essayer de réduire l'écart, pour l'instant,
02:14:54 compte tenu à 50 secondes derrière les deux hommes de tête ?
02:14:58 On a également d'autres équipes qui peuvent compter sur un équipier.
02:15:11 Quand on voit Caleb Ewan et sa force tout à l'heure,
02:15:14 on se dit qu'il serait peut-être bien inspiré de mettre un homme à rouler
02:15:18 puisqu'on en aperçoit un deuxième chez Autodestiny.
02:15:22 - Il a encore du monde, mais je pense qu'ils vont attendre de passer la troisième fois le Kemmel.
02:15:28 Parce que si tu mets des équipiers là et que tu ne rentres pas,
02:15:31 c'est tout. Après le prochain passage, les carottes seront cuites.
02:15:37 - Alors, on a Florian Wehrmarcht. L'Autodestiny, on a du monde.
02:15:40 On a Arnaud Delis, on a Florian Wehrmarcht, on a Brent Vandemoor.
02:15:43 Et je me demande si on n'a pas Frédéric Frison également.
02:15:48 Donc, on aurait en tout cas l'une des équipes les mieux représentées dans ce peloton
02:15:55 et ce serait bien l'équipe L'Autodestiny.
02:15:58 On vous parlait tout à l'heure des déboires de Groupama FDJ au pied du Mont Kemmel.
02:16:02 On a l'image justement, vous allez peut-être la revoir.
02:16:05 Alors, c'est un peu petit, mais vous allez voir au moment après ce virage,
02:16:08 au moment d'aborder cette ascension,
02:16:10 Stéphane Kuhn, victime d'un saut de chaîne, d'un incident mécanique,
02:16:15 il va être complètement stoppé le long des barrières à droite.
02:16:18 - Alors qu'il était placé dans la roue, John Moviesman.
02:16:21 - Et d'ailleurs, ça gêne évidemment les cohorts qui suivent,
02:16:24 mais c'est bien involontaire. Et là, forcément, il ne peut rien faire.
02:16:27 Et regardez devant déjà à ce moment-là,
02:16:29 eh bien Van Aert et Christophe Laporte ont déjà porté leur effort,
02:16:38 leur accélération qui va être phénoménale,
02:16:41 puisqu'ils sont maintenant en tête tous les deux avec 53 secondes d'avance.
02:16:45 Ce que l'on vous raconte, c'était tout à l'heure, il y a plus de 10 kilomètres.
02:16:49 Le Banneberg. - On y revient.
02:16:53 - On y revient. On l'avait oublié sur la deuxième boucle,
02:16:55 mais on ne l'a pas complètement oublié,
02:16:57 puisque les coureurs vont l'escalader à nouveau.
02:17:02 - Une dernière fois. - Exactement.
02:17:05 - Avant d'aller rattaquer le Quai Mel.
02:17:09 - Et là, en revanche, il y aura une transition entre Banneberg et le Mont Quai Mel.
02:17:15 Transition de 3-4 kilomètres. - Oh non, moins que ça.
02:17:20 - Moins que ça ? - Oui, oui.
02:17:22 - 4 kilomètres. Allez, 3,5 kilomètres.
02:17:25 - Je te le vends pour 3.
02:17:29 On a peut-être les Ineos qui vont...
02:17:32 - Ils devraient venir rouler à un moment donné.
02:17:35 Même l'équipe UAE, à mon avis, doit aussi venir rouler.
02:17:39 On a vu qu'ils prennent plusieurs à l'avant.
02:17:41 Mais effectivement, ce que tu disais, Cyril,
02:17:43 je pense qu'on craint un peu la prochaine ascension du Quai Mel.
02:17:46 On le sait, après, il restera du temps.
02:17:49 Il reste 34,5 kilomètres au sommet du prochain Mont Quai Mel.
02:17:52 Donc si on arrive à rester groupés avec quelques équipiers,
02:17:56 il y a plus de possibilités de pouvoir boucher le trou
02:17:58 après la prochaine montée du Mont Quai Mel
02:18:00 que maintenant, par rapport aux 2 coureurs
02:18:03 de l'équipe de Jumbo-Visma à l'avant.
02:18:05 - Je vous rappelle qu'on va débriefer tout ça
02:18:07 en compagnie de Claire Bricogne juste après l'arrivée.
02:18:10 Et ensuite, à 17h20, Messahut Better,
02:18:13 qui, dans l'équipe des Caulifiers, reçoit une personnalité
02:18:17 qu'on est très fiers d'accueillir sur la chaîne d'équipe.
02:18:20 Julia Simon, qui a remporté cette année le Globe de Cristal
02:18:24 avec l'équipe Biathlon, le Gros Globe de Cristal.
02:18:28 Elle est championnée du monde également de poursuite.
02:18:31 N'oubliez pas également l'équipe du soir,
02:18:33 présentée par Giovanni Castaldi.
02:18:35 Il y a 2 éditions ce soir, l'une à 19h45,
02:18:38 l'autre à 23h15.
02:18:40 Et puis on a également un nouveau rendez-vous,
02:18:42 c'est à 22h45, 24 minutes chrono,
02:18:45 tous les buts des matchs qualificatifs de l'Euro 2024.
02:18:50 22h45, le rendez-vous.
02:18:52 Côté vélo, vous le savez, on entre dans une période fast
02:18:55 où on va vous montrer beaucoup de cyclisme,
02:18:58 puisqu'il y aura mercredi, à partir de 13h,
02:19:02 à la fois la diffusion en différé de GWG Femme,
02:19:07 mais également à travers la Flandre,
02:19:09 que vous pourrez suivre en direct,
02:19:11 un nouveau volet de cette quinzaine sainte
02:19:15 qu'il faut suivre avec beaucoup d'intérêt dans les Flandres.
02:19:19 - Et du changement, en tête de peloton,
02:19:21 c'est Ben Turner qui est en train de venir rouler
02:19:24 à l'avant. - Dans le Banneberg.
02:19:26 - Mais dans le Banneberg, l'équipe Ineos qui a repris
02:19:29 la tête de ce peloton.
02:19:31 C'est clair qu'il faut réagir, on arrive à quasiment
02:19:34 une minute. On vient de passer la minute.
02:19:37 Par rapport aux deux hommes de tête,
02:19:39 il faut réagir.
02:19:41 - C'est-à-dire que tout à l'heure, l'écart était de 50 secondes
02:19:44 au bas du Banneberg. En dépit des efforts de Ben Turner,
02:19:48 on a quand même le sentiment que les deux hommes de tête
02:19:51 ont monté plus vite. Cet avant-dernier mont
02:19:55 sur Gorwevel Games. C'est vous dire si ça risque
02:19:58 d'être compliqué dans la dernière ascension du Mont Kemmel.
02:20:01 - D'ailleurs, sur l'image qu'on avait avant cette vue de peloton,
02:20:04 de Laporte et de Van Aert, on a vu que Christophe Laporte
02:20:07 commence à avoir un peu de misère dans les jambes
02:20:10 pour suivre Van Aert.
02:20:13 L'équipe Ineos qui fait le tempo dans cette ascension.
02:20:20 - L'écart n'est pas passé de...
02:20:23 - Là, on dit 1 minute 20. Ça fait vraiment beaucoup.
02:20:26 Là, oui, ce serait énorme. - Non, d'autant que ça roule derrière.
02:20:29 - Ne tenez pas compte de cet écart. On va faire le point.
02:20:35 - Oui, d'autant qu'il recroise à une 13.
02:20:38 - Après, l'épingle à cheveux au sommet.
02:20:41 - Ou alors, c'est un coup du moulin.
02:20:48 - Ceci dit, ils vont toujours bien.
02:20:51 - Allez, avec Christophe Laporte pour l'instant en 1re position.
02:20:57 Et Wout van Aert juste derrière lui.
02:21:00 Je vous rappelle, si vous nous rejoignez maintenant,
02:21:03 que Ganwevel Game précède de 3 jours à travers la Flandre.
02:21:06 Il y aura dimanche prochain le Tour des Flandres.
02:21:09 La semaine suivante, ce sera Paris-Roubaix.
02:21:12 On est dans le coeur des classiques flandriennes.
02:21:15 Les plus belles classiques. Wout van Aert a fait le déplacement
02:21:18 sur Ganwevel Game. En revanche, certains n'ont pas fait
02:21:21 le déplacement. On pense à Tadej Pogacar,
02:21:24 on pense à Mathieu Van Der Poel. A priori,
02:21:27 on peut imaginer, mais rien n'est définitif,
02:21:30 qu'ils seront présents sur A travers la Flandre mercredi.
02:21:33 Vous pourrez suivre, évidemment, sur notre antenne.
02:21:36 Chacun fait son programme au mieux.
02:21:39 Ce ne sont pas que des courses de préparation,
02:21:42 parce que vous l'imaginez, Ganwevel Game
02:21:45 revêt un certain prestige pour tous ses coureurs.
02:21:48 C'est une grande classique du printemps.
02:21:51 Même si ce n'est pas l'un des 5 monuments des classiques,
02:21:54 ça vient juste après.
02:21:57 - L'équipe Alpecine, qui vient prêter main forte.
02:22:00 C'est confirmé, l'équerre est bonne.
02:22:03 1,03, on nous annonce.
02:22:06 On a passé la minute, clairement,
02:22:09 pour la porte Evander par rapport à ce peloton.
02:22:12 On a une équipe Alpecine de Kenan,
02:22:15 qui roule avec l'équipe Ineos.
02:22:18 Derrière, on retrouve l'équipe Bahrain,
02:22:21 une équipe UE, aussi bien représentée.
02:22:24 Avec Trettin, Pascal Ackermann, qui est là aussi.
02:22:27 Ça va être intéressant à la prochaine montée du Kemmel,
02:22:30 à voir si on va réussir à garder une certaine unité.
02:22:33 C'est important de garder des équipiers,
02:22:36 pour ne pas perdre de temps.
02:22:39 Si on arrive à garder 2 ou 3 équipiers,
02:22:42 ce sera super important pour tenter de rentrer
02:22:45 dans la dernière partie, qui est toute plane.
02:22:48 - On continue de perdre des unités dans ce groupe.
02:22:51 On en a perdu dans l'ascension de Banneberg.
02:22:54 On va peut-être pouvoir revenir de l'arrière.
02:22:57 - La course a été difficile, c'est sûr.
02:23:00 - Une fois qu'on sera revenu, on va arriver au pied du Kemmel.
02:23:03 - Ceux qui ont été lâchés dans le Banneberg,
02:23:06 ne sont pas sûrs qu'ils soient capables
02:23:09 de rester au contact dans le mont Kemmel.
02:23:12 - C'est ce que je disais.
02:23:15 Dans le peloton, il faut faire un choix stratégique.
02:23:18 Soit on monte très fort et on tente d'essayer
02:23:21 de reconstituer un petit groupe,
02:23:24 dans l'espoir de pouvoir rentrer à l'avant.
02:23:27 Soit on monte un peu moins vite et on garde des équipiers.
02:23:30 C'est la meilleure des stratégies.
02:23:33 On n'a pas été capables de suivre sur l'ascension précédente.
02:23:36 Il n'y a aucune raison que maintenant,
02:23:39 on puisse combler le trou à 4 ou 5 coureurs
02:23:42 à l'arrière qui seraient en capacité de pouvoir sortir.
02:23:45 Il faut garder des équipiers pour les derniers 35 km
02:23:48 en direction de Webelgem.
02:23:51 - C'est Turner qui roule pour l'équipe Ineos.
02:23:57 On est là, on est présent.
02:24:00 - De toute façon, il se met minable avant le pied de la bosse.
02:24:03 - Il est en train de tout mettre avant la bosse.
02:24:06 Est-ce qu'il roule pour lui ?
02:24:09 - Non, non.
02:24:12 - Il a encore un équipier.
02:24:15 Il en a peut-être même deux.
02:24:18 Il y en a au moins un.
02:24:21 Il doit y avoir Narvaez aussi qui est là.
02:24:24 - Et Kalebewan est dans ce groupe également.
02:24:27 - Kalebewan qui a peut-être tout mis
02:24:30 dans l'ascension du kmL précédent.
02:24:33 Il n'a pas réussi à basculer avec les deux coureurs
02:24:36 de l'équipe Jumbo.
02:24:39 - Anthony Turgis qui était tout à l'heure dans l'échappée.
02:24:42 - Ça ne pardonne pas quand on fait des efforts un peu à contre-temps.
02:24:45 - On a vu Pierre Gautra également pour l'équipe AG2R Citroën.
02:24:48 - On aperçoit Seb Van Mark aussi pour l'équipe Israel
02:24:51 - Vous voyez qu'il se fait mal en ce moment ?
02:24:54 - Non, il montre ses dents.
02:24:57 - Là toute la différence quand on est devant et dans la roue.
02:25:00 Ça avait l'air d'aller beaucoup mieux pour un Matt Spedersen.
02:25:03 Même si tout est relatif.
02:25:06 Autant de difficultés franchies
02:25:09 et puis plus de 200 km de course.
02:25:12 - On continue de perdre du temps.
02:25:15 Ce n'est pas avec le seul Ben Turner qu'on va réussir à combler l'écart.
02:25:18 - On va trouver des ressources dans ce peloton.
02:25:21 - Au mieux on stabilise l'écart.
02:25:24 - On continue de perdre du temps.
02:25:27 - Et Van Aert, il me semble, depuis quelques kilomètres,
02:25:30 en fait plus que Christophe Laporte.
02:25:33 - Dans la session précédente, on a vu que Laporte était un peu juste.
02:25:36 L'objectif pour Van Aert, c'est de garder Laporte.
02:25:39 D'essayer de passer ce Mont Kemmel.
02:25:42 Il faudrait quand même réussir à le passer à deux.
02:25:45 - Le jeu, c'est de passer à deux.
02:25:48 - Il faut économiser au maximum.
02:25:51 Christophe Laporte.
02:25:54 J'ai l'impression que Laporte est déjà en train de coincer.
02:26:03 Avant les pavés déjà.
02:26:06 Christophe Laporte est distancé.
02:26:09 Qu'est-ce que va faire Van Aert ?
02:26:12 - Il a dû prévenir, bien sûr.
02:26:15 Qu'il n'était pas capable de le suivre.
02:26:18 - Pour l'instant, il ne l'attend pas vraiment.
02:26:21 Je ne dirais pas qu'il monte à fond.
02:26:24 Au maximum de ce qu'il pourrait.
02:26:27 - Van Aert trop fort.
02:26:30 Trop fort dans ce Grand Wavel Game.
02:26:33 Pour la dernière ascension du Mont Kemmel.
02:26:36 Qui, mètre par mètre, est en train de s'envoler.
02:26:39 - Plus d'une minute d'avance sur ces poursuivants.
02:26:42 Et pourtant, il s'est retourné.
02:26:45 Il a vu que Christophe Laporte...
02:26:48 - Il va l'attendre.
02:26:51 - Ce ne serait pas raisonnable.
02:26:54 Au sommet, il reste encore plus de 30 km à couvrir.
02:26:57 - Ce serait ridicule.
02:27:00 Il y a vraiment peu d'écart.
02:27:03 - Il y a un bel écart par rapport à leurs poursuivants.
02:27:06 - Il y a de quoi attendre.
02:27:09 Il reste 35 km pour rejoindre l'arrivée.
02:27:12 - Imaginez, ils ont basculé au sommet.
02:27:15 Alors qu'ils arrivent seulement au pied de la dernière ascension.
02:27:18 Avec Sylvain Dillier qui est sur la gauche.
02:27:21 Pour l'équipe Alpecin.
02:27:24 - Qui va sortir du chapeau alors qu'ils sont à une 15?
02:27:27 - Moritz pour l'équipe Bahrein.
02:27:30 - Il y en a un qui a fait une faute.
02:27:33 - C'est Marco Allaire.
02:27:36 - Il est parti dans le bas-côté.
02:27:39 - On n'a plus grand monde dans ce peloton.
02:27:42 C'est pourtant pas très large le Mont-Quaimel.
02:27:45 - Oui, c'est large.
02:27:48 - On est en train de rester relativement groupé.
02:27:51 - Ça plie les coudes.
02:27:54 On sent que la fatigue est là.
02:27:57 - La course a été extrêmement difficile.
02:28:00 - Ça a roulé très vite toute la journée.
02:28:03 Les mauvaises conditions climatiques.
02:28:06 - Ça s'étire bien là.
02:28:09 - C'est Olaf Koi qui est présent pour Jumbo-Visma.
02:28:12 - Oui, en deuxième position.
02:28:15 - Il a l'air très bien en deuxième position.
02:28:18 - Dans l'hypothèse où ça pourrait rentrer,
02:28:21 ils ont Olaf Koi qui est un des meilleurs spinters du peloton.
02:28:24 - Car Ance Ferro nous signale 1 minute 11 d'écart.
02:28:27 - On n'a pas monté plus vite le Mont-Quaimel.
02:28:30 - Même si Van Aert a un peu attendu Christophe Laporte
02:28:33 pour ne pas le distancer.
02:28:36 - En vue des derniers kilomètres.
02:28:39 - Une fois qu'on a basculé au sommet du Mont-Quaimel,
02:28:42 il reste encore 34 kilomètres à couvrir.
02:28:45 - 33 de plus.
02:28:48 - C'est un grand défi.
02:28:51 - C'est un défi.
02:28:54 - La dernière page de publicité est plus courte que les autres.
02:28:57 - On a un peu de temps.
02:29:00 - On en profite, on la diffuse maintenant.
02:29:03 - On retrouve juste après Christophe Laporte et Wout van Aert
02:29:06 dans ce barouc.
02:29:09 - Encore 30 kilomètres à couvrir.
02:29:12 - Sans réelle difficulté.
02:29:15 - Si ce n'est le beau défi de la semaine.
02:29:18 - C'est un défi.
02:29:21 - Sans réelle difficulté.
02:29:24 - Si ce n'est le poids de ces 230 kilomètres
02:29:27 qui ont déjà été couverts par les coureurs
02:29:30 dans des conditions météo infernales.
02:29:33 - On a devant un duo magnifique composé de Wout van Aert
02:29:36 et de Christophe Laporte qui a lâché tout le monde.
02:29:39 - Non pas dans la dernière ascension du Mont-Quaimel
02:29:42 que l'on a vue il y a quelques minutes.
02:29:45 - Mais dans la précédente.
02:29:48 - Ils se sont envolés tous les deux alors que Christophe Laporte
02:29:51 avait pourtant déjà animé, en tout cas il était l'une des composantes
02:29:54 d'une échappée précédente, une échappée sur laquelle
02:29:57 il comptait déjà sur la présence d'un autre coureur
02:30:00 de cette équipe, Nathan Vanhooye.
02:30:03 Autant vous dire qu'ils sont omniprésents dans le final
02:30:06 de cette classique. Christophe Laporte ici sur la droite
02:30:09 de l'image, Wout van Aert, l'homme aux 9 victoires d'étape
02:30:12 sur le Tour de France dont il a ramené le maillot vert
02:30:15 sur les Champs-Élysées. Wout van Aert, ancien vainqueur
02:30:18 de Grands-Ouvels-Games dans le passé mais qui rêve
02:30:21 de remporter un jour également le Tour des Flandres.
02:30:24 Et derrière, il reste 25 coureurs peut-être
02:30:27 pour aller chercher les accessités.
02:30:30 Tout à l'heure Christophe Riblon, vous nous disiez
02:30:33 qu'il faut rester ensemble puis unir ses efforts
02:30:36 pour essayer de réduire l'écart. Et pourtant,
02:30:39 nos téléspectateurs ne l'ont pas vu mais pendant cette page
02:30:42 de la série, on a hésité. Il y a eu des attaques.
02:30:45 On ne s'entend pas vraiment dans ce groupe. Certes,
02:30:48 des attaques, ça peut permettre de réduire l'écart.
02:30:51 Si ça se prolonge en roulant très vite, mais ce n'est pas le cas.
02:30:54 On s'attaque, on se reprend, on ralentit et on s'attaque
02:30:57 à nouveau. - Et surtout, on s'épuise,
02:31:00 on se fatigue, on s'énerve. C'est difficile dans ces conditions-là
02:31:03 de trouver une unité, même si là, on voit que dans le peloton,
02:31:06 ça a l'air d'être un peu plus organisé.
02:31:09 - Il y a effectivement un groupe qui est en train de revenir.
02:31:12 - On va retrouver certainement des équipiers pour la plupart
02:31:15 des équipes qui sont contre. L'équipe Jump Bovisma
02:31:18 qui a envie de rentrer à l'avant.
02:31:21 Maintenant, il y a 1 minute 20, 1 minute 22.
02:31:24 L'écart continue toujours d'augmenter.
02:31:27 À l'avant, bien entendu, on donne le maximum.
02:31:30 Maintenant, on est dans un effort à deux.
02:31:33 En plus, les deux coureurs sont bien entendu des coureurs
02:31:36 qui savent rouler très vite, notamment contre la montre.
02:31:39 Pour eux, maintenant, l'objectif est clairement
02:31:42 de maintenir cet écart et d'essayer d'optimiser au maximum
02:31:45 leurs forces. Honnêtement, je pense que ce sera quand même
02:31:48 très compliqué, même juste de réduire l'écart par rapport
02:31:51 à ces deux coureurs quand on voit derrière le niveau
02:31:54 de dépuisement dans le peloton. - N'oublions pas que Wout van Aert
02:31:57 est un spécialiste du contre la montre également.
02:32:00 Il a toutes les qualités, ce garçon.
02:32:03 Donc spécialiste du contre la montre dans cet effort final
02:32:06 sur un parcours assez rectiligne, un parcours roulant.
02:32:09 Et bien, même si derrière, on a l'impression qu'il y a une meute
02:32:12 lancée à leur poursuite, ça ne suffit pas.
02:32:15 Ça ne suffit pas, évidemment, à réduire cet écart.
02:32:18 Et comme si un malheur n'allait pas seul
02:32:21 pour les adversaires de Jumbo-Visma, vous le voyez en 4e position.
02:32:24 Il y a un homme. Alors non, lui, c'est Nathan Van Hooye.
02:32:27 Je pensais à Olaf Koei, qui est également dans ce groupe.
02:32:30 Olaf Koei, qui est un coureur très rapide au sprint
02:32:33 et qui va sûrement se réserver en vue du sprint
02:32:36 pour la 3e place pour, pourquoi pas, réaliser un triplé.
02:32:39 Van Hooye donc, qui a terminé 2e de la classique Bruges-Lappanne.
02:32:42 C'était il y a quoi? Il y a une semaine à peu près.
02:32:45 Quasiment une semaine et qui n'en était pas d'ailleurs
02:32:48 à son premier succès puisqu'on l'avait vu 2 fois lever les bras.
02:32:51 Enfin, une fois plutôt, lever les bras et faire un triple.
02:32:54 Et puis, il y a eu un coup de coup.
02:32:57 Il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:00 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:03 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:06 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:09 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:12 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:15 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:18 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:21 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:24 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:27 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:30 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:33 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:36 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:39 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:42 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:45 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:48 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:51 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:54 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:33:57 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:00 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:03 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:06 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:09 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:12 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:15 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:18 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:21 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:24 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:27 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:30 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:33 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:36 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:39 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:42 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:45 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:48 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:51 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:54 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:34:57 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:00 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:03 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:06 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:09 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:12 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:15 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:18 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:21 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:24 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:27 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:30 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:33 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:36 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:39 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:42 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:45 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:48 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:51 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:54 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:35:57 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:00 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:03 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:06 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:09 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:12 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:15 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:18 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:21 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:24 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:27 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:30 Et puis, il y a eu un coup de coup, il y a eu un coup de coup.
02:36:33 - On a Oliver Neysen pour l'équipe Aziz Arsitroen en 3e position.
02:36:36 Il a un équipier, il y a Stan De Vulf aussi dans ce groupe.
02:36:39 Oui, clairement, maintenant, on est en train d'essayer.
02:36:42 L'objectif, c'est de monter sur le podium, d'essayer de piéger Olaf Koei.
02:36:45 Parce que sinon, clairement, on se dirige vers un triplé
02:36:48 de l'équipe John Bovismas si on arrive comme ça à grouper.
02:36:51 Regardez, là, il y a du monde qui est en train de rentrer.
02:36:54 C'était Narvaez, il me semble, pour l'équipe Ineos.
02:36:57 - Qui est rentré comme une balle.
02:36:59 - Allez, 1.36. Regardez, on a repris, juste le temps que je pars,
02:37:02 on a repris quasiment 10 secondes.
02:37:04 - Ça ne vous dit rien, 1.36 ? Je vais vous dire, 1.36,
02:37:07 c'était précisément le retard sur la ligne d'arrivée du Grand Prix E3,
02:37:10 l'année dernière, derrière ces 2 hommes de tête.
02:37:13 C'est eux-mêmes qui étaient sortis, non pas comme aujourd'hui,
02:37:16 à 51 km de l'arrivée. Ils étaient sortis, franchement,
02:37:19 seulement à 41 km de l'arrivée. Bon, il y avait le 14e gars.
02:37:22 - Ils ont progressé. - Ils ont progressé, c'est vrai.
02:37:25 Ils progressent encore. Non, non, on sourit,
02:37:28 mais forcément, ça inspire...
02:37:31 On est épaté, quoi. On est épaté par le numéro
02:37:34 qu'ils sont en train de réaliser, tous les 2.
02:37:37 Après, maintenant, il n'y a plus vraiment d'effet de surprise.
02:37:40 Je ne parle pas seulement par rapport au Grand Prix E3,
02:37:43 mais par rapport à une différence de niveau entre Van Aert et les autres.
02:37:47 Je dirais que, oui, un Pogacar ou un Van Der Poel
02:37:50 arrivent à se hisser à ce niveau, et même, on a vu que Van Aert
02:37:53 était moins fort que Van Der Poel et...
02:37:56 - Et Pogacar, sur le Grand Prix E3. - Et Pogacar sur les dernières courses,
02:38:00 même si, parfois, ce n'est pas le plus fort qui s'impose.
02:38:03 On a pu le constater sur le Grand Prix E3.
02:38:06 - Peut-être que c'est Christophe qui va s'imposer,
02:38:09 même s'il n'est pas le plus fort du duo. - A voir.
02:38:12 Peut-être que Van Aert lui laissera la victoire.
02:38:15 Mais oui, là où il faut relativiser, c'est que, clairement,
02:38:18 Van Aert n'a pas l'adversité la plus forte qu'il pourrait avoir.
02:38:21 Il n'y a pas de Van Der Poel et il n'y a pas de Pogacar,
02:38:24 et il n'y a pas de Pogacar à E3. À E3, en fait, ils ont fait la même chose
02:38:27 que ce qui est en train de se passer là, sauf qu'il n'y avait pas la porte.
02:38:30 Mais sinon, Pogacar et Van Der Poel étaient meilleurs
02:38:33 que Van Aert sur les différentes assortisons qu'on a eues
02:38:36 il y a deux jours sur le Grand Prix E3. Donc voilà, il faut aussi
02:38:39 relativiser ce qu'on est en train de voir. Clairement, il y a aujourd'hui
02:38:42 trois coureurs sur les classiques qui sont au-dessus du lot.
02:38:45 Il y en a aussi deux, trois sur les courses par étapes qui sont au-dessus du lot,
02:38:48 en l'occurrence sur la Evenpool ou Roglic. Donc voilà,
02:38:51 si on est dans une génération comme ça, il faut s'y faire. Ce qui est sûr,
02:38:54 c'est que ce ne sera pas du tout le même scénario. On retrouvera
02:38:57 certainement Van Aert à l'avant, accompagné
02:39:00 certainement de Van Der Poel et de Pogacar sur le prochain Tour des Flammes.
02:39:03 Donc ce qui se passe aujourd'hui n'est pas du tout ce qui se passera
02:39:06 dimanche prochain. - Et puis la question qu'on se pose, c'est est-ce que
02:39:09 Van Aert n'est pas tout simplement en train de devenir...
02:39:12 Et là, c'est difficile, effectivement, en l'absence
02:39:15 de Mathieu Van Der Poel, notamment.
02:39:18 Difficile de se faire une idée précise, mais est-ce qu'il n'est pas
02:39:21 en train de progresser et d'atteindre le pic de forme
02:39:24 programmé probablement pour le
02:39:27 Tour des Flandres ? Parce qu'on se souvient, sur 1 100 Rémo,
02:39:30 rappelez-vous de cette image, Van Aert, il est
02:39:33 dans le pot de Jou, il est au taquet.
02:39:36 - Il est quatrième, il est à la limite d'exploser.
02:39:39 - Il bouche l'écart qu'il a dans sa roue, d'ailleurs. Il a un certain Van Der Poel
02:39:42 qui le laisse faire intelligemment, enfin qui profite évidemment, mais c'est de
02:39:45 bonne guerre, pour pouvoir mieux les contrer, lui
02:39:48 mais aussi Pogacar qui, ce jour-là,
02:39:51 évidemment, était l'un des plus offensifs. Et c'est lui
02:39:54 qui avait mis le... - Pogacar et Gana.
02:39:57 - Pogacar et Gana.
02:40:00 Tout à l'heure, on avait d'ailleurs Filippo Gana
02:40:05 qui semblait tout à fait ambitieux sur
02:40:08 Grand Wave et le Game. Elle fait partie de ces classiques qu'il peut espérer
02:40:11 accrocher un jour à son palmarès, comme la Primavera. Malheureusement,
02:40:14 Filippo Gana a été victime d'une chute et il a dû abandonner.
02:40:17 Quelques minutes plus tard, c'était son coéquipier, Michel Viatkovski
02:40:20 qui, lui aussi, était contraint à l'abandon sur chute.
02:40:23 Sale journée, quand même, pour l'équipe Ineos Grenadiers
02:40:26 qui va quand même se battre, avec notamment Jonathan Narvaez
02:40:29 pour aller chercher une place sur le podium.
02:40:32 - Bon, j'ai une mauvaise nouvelle.
02:40:35 - Vous parliez de l'écart, on en a une petite idée.
02:40:38 - Ça vient de passer les deux minutes, quand même. - Ah oui, quand même.
02:40:41 - Il y a même un groupe qui est en train de rentrer encore sur le peloton.
02:40:44 Donc, clairement, oui, ça veut bien dire que dans le peloton,
02:40:47 on ne va pas... - C'est fini.
02:40:50 - Voilà, c'est terminé. - On accepte la domination des Jumbo.
02:40:53 - Et quand on... C'est toujours pareil,
02:40:56 Grand Wave et le Game. Quand on voit la distance qu'il y a à couvrir
02:40:59 après le dernier mont, on se dit "Oh, ça va rentrer, c'est compliqué,
02:41:02 c'est fait pour les sprinters". Alors là, il y a les conditions météo
02:41:05 qui n'ont pas aidé, évidemment. Mais on a tendance à penser
02:41:08 que cette distance importante de plat derrière,
02:41:11 plat relatif, mais de plat quand même, derrière le Mont-Quaimel,
02:41:14 peut favoriser un regroupement.
02:41:17 Ce n'est pas du tout valable aujourd'hui.
02:41:20 - Ce n'est pas valable aujourd'hui, c'était valable l'année dernière.
02:41:23 L'année dernière, on avait eu un gros regroupement avant que Christophe Laporte
02:41:26 contre et où on se retrouve avec les quatre coureurs
02:41:29 qui vont se jouer la victoire. Donc, effectivement, on a eu
02:41:32 plusieurs fois ce scénario où, suite à la dernière section du Mont-Quaimel,
02:41:35 on a un gros groupe. Et d'ailleurs, si on n'avait pas les deux coureurs
02:41:38 d'équipe jumbo à l'avant, derrière, on voit bien qu'on a un gros groupe.
02:41:41 On a un groupe conséquent de plus d'une vingtaine de coureurs.
02:41:44 - Parce que ça se regroupe maintenant dans la mesure où le break a été fait
02:41:47 par les deux jumbo.
02:41:50 - Et là, on a changé de direction. Maintenant, on va avoir le vent
02:41:53 un peu plus favorable. Ils avaient le vent défavorable depuis le Quaimel.
02:41:56 Maintenant, on a viré sur la droite pour aller direction Vévey de Guilhem.
02:41:59 - Donc, de rouler à 52 km/h, finalement, c'est normal.
02:42:02 Ils ont le vent favorable. - C'est facile, là.
02:42:05 - C'est facile, hein ? - Regardez, les autres, ils sont qu'à 40.
02:42:08 Ils n'ont pas tourné encore, les autres, derrière.
02:42:11 - Et tout à l'heure, me reviennent en mémoire les propos de Claire Brécoyne
02:42:14 qui nous rappelait que Wout van Aert n'avait jamais attendu aussi longtemps
02:42:17 depuis 2019 pour gagner une première course. Je ne sais pas s'il va en gagner
02:42:20 une deuxième coupe sur coupe aujourd'hui après le Grand Prix E3 remporté
02:42:23 ce vendredi. - Et ça va fausser toutes les statistiques que tu nous as données
02:42:26 ce midi. - Pas vraiment, parce qu'on n'a pas Mathieu Van Der Poel.
02:42:29 - Et vous l'avez bien retenu, l'idée était d'essayer de montrer
02:42:32 quel était le sniper. Mais surtout, quand les deux sont opposés l'un à l'autre.
02:42:37 Et là, il faudra attendre. Il faudra attendre, évidemment, le Rond-de-Vente
02:42:41 Vlaam der Rijn dimanche prochain. - Après, pour corroborer
02:42:45 ce que vous disiez, moi, j'ai quand même eu l'impression que c'était une vraie volonté
02:42:48 de ne pas arriver pour gagner sur les premières courses. On l'a vu, notamment,
02:42:51 à Thierry-Ladriat-Hicault se relever quasiment tous les jours.
02:42:55 Il était clairement là, comme on dit, à l'entraînement.
02:42:59 Mélenchon-Rameau, on a vu que, bon, même s'il ne termine que 3e,
02:43:03 il était quand même là à la fin. Il a gagné le Grand Prix E3.
02:43:07 Il est en passe de gagner aujourd'hui. Voilà, clairement, ce qu'on disait
02:43:10 tout à l'heure, il avait programmé un pic de forme qui est en train d'arriver
02:43:14 pile-poil au bon moment, c'est-à-dire pour le Tour des Flancs
02:43:17 de la semaine prochaine et pour Paris-Roubaix dans 2 semaines.
02:43:21 - Il y a du loto qui est rentré quand même, mais pas que du loto.
02:43:26 - Il y a des coureurs aussi. - On a Vermeer qui est enfin rentré.
02:43:32 - D'ailleurs, les coureurs de l'équipe loto, là, commencent à rouler.
02:43:40 On a l'équipe archéa-salcique aussi qui vient rouler.
02:43:44 - Oui, on a quand même beaucoup d'équipes maintenant qui se relaient,
02:43:49 c'est souvent le cas quand c'est un peu tard. Quand les carottes sont cuites,
02:43:54 on voit effectivement des coureurs venir rouler. N'oublions pas qu'on a passé
02:43:59 assez largement maintenant le cap des 2 minutes d'avance pour les 2 hommes
02:44:04 de tête. Et c'est à nouveau une journée assez morne pour l'équipe
02:44:10 Soudal Quick-Step qui a bien sûr tenté de faire bonne figure,
02:44:18 mais qui ici, dans un premier temps, sur un plan tactique, s'est un petit peu fait avoir
02:44:24 et a perdu bêtement une carte, celle de Jakobsen, qui serait bien précieux
02:44:28 pour aller chercher la 3e place dans quelques minutes, mais qui a été distancé
02:44:32 après avoir, à contre-temps, réagi derrière une échappée dans laquelle
02:44:37 figurait déjà Christophe Laporte, mais aussi Anthony Turgis parmi un groupe
02:44:41 de pratiquement 20 coureurs. Et finalement, ensuite, on a vu Kasper Asgreen
02:44:47 qui a fait l'effort pour condamner cette échappée en compagnie des coureurs
02:44:50 de l'équipe Groupama FDJ, mais c'était avant la 2e ascension du KML
02:44:55 où Wout van Aert a accéléré et a accepté seulement la présence de son équipier
02:45:01 Christophe Laporte à ses côtés.
02:45:04 Et il a bien fait de le garder, Christophe Laporte, on le voit depuis tout à l'heure,
02:45:13 il a eu un bon coup de main dans la partie plane, beaucoup plus facile.
02:45:18 Christophe est clairement un allié précieux auprès de Wout van Aert.
02:45:24 Et puis maintenant on est à 17 km de l'arrivée, même si ça a accéléré,
02:45:31 ça s'est organisé derrière, mais ça ne bouchera pas 2 minutes
02:45:37 sur les 17 derniers kilomètres.
02:45:39 Et ça explose encore là.
02:45:41 C'est pour ça que ça roule plus vite.
02:45:44 Magnus Scheffield à l'arrière qui est en difficulté.
02:45:46 Ah c'est Jasper Philipsen là.
02:45:48 Philipsen qui saute également.
02:45:50 Philipsen on l'a vu rouler tout à l'heure, juste après la dernière ascension du KML,
02:45:54 il était venu rouler en tête du peloton.
02:45:58 Ouh, regardez on a repris un peu le vent, alors le vent est un peu plus favorable,
02:46:01 mais il vient de trois quarts côté, et c'est en train de faire mal dans ce groupe.
02:46:04 Scheffield qui saute aussi.
02:46:07 Là-bas c'est Kasper Asgreen qui est devant pour l'équipe Quick-Step.
02:46:12 C'est fort possible ce grand gabarit.
02:46:14 Il a roulé.
02:46:16 Oui Kasper Asgreen, on le disait tout à l'heure, effectivement,
02:46:18 c'est quand même lui qui a été déterminant pour reprendre les échappés.
02:46:24 Et puis on arrive à bout de 240 km.
02:46:29 Comme il y a eu la bagarre tout le temps, il doit y avoir quelques petits coups de fringales
02:46:33 qui ont fait leur apparition.
02:46:35 Kasper Philipsen qui a néanmoins réalisé un bon début de saison,
02:46:39 puisqu'on l'avait vu remporter la classique Bruges de Pannes,
02:46:41 c'était il y a un peu plus d'une semaine.
02:46:44 Non, il n'y a pas tant que ça, c'était en début de semaine plus exactement.
02:46:49 Regardez tous les visages marqués par cette épreuve,
02:46:53 disputés aujourd'hui dans des conditions dantesques.
02:46:57 Alors Lafcoy en avant dernière position, devant Oliver Heysen.
02:47:04 Matt Spedersen qui est toujours là, Pascal Ackermann.
02:47:07 Ackermann, Koy, Narvaez, ce ne sont pas les coureurs les plus rapides dans ce groupe.
02:47:13 Si, si, si.
02:47:15 Je voulais dire, est-ce que j'en oublie, est-ce qu'on n'en a pas à rajouter dans cette liste,
02:47:20 alors que là on est en train de faire l'effort pour essayer de recoller.
02:47:25 Vendemort qui a sauté, mais voilà c'est cuit.
02:47:29 Ou alors il faut que ça se relève devant, mais si ça ne se relève pas...
02:47:33 T'as sauté dans la patinette.
02:47:36 C'est Fred Wright qui est en deuxième position.
02:47:38 Et puis ils n'ont pas terminé avec cette ligne droite, ça va être comme ça jusqu'à Vévey le gamin.
02:47:42 Donc là clairement c'est en train de faire très mal, en plus du côté de Barragne,
02:47:45 ils n'ont pas fait le choix d'accélérer.
02:47:47 Ben oui, Fred Wright n'est plus d'aucune utilité, on l'a vu derrière distancé.
02:47:50 Donc Mauritsch joue son va-tout.
02:47:54 Et on ne l'a pas signalé, c'est Alexis Renard pour l'équipe Cofidis,
02:48:11 qui est également présent dans ce groupe juste derrière.
02:48:15 On parle beaucoup d'un Français aujourd'hui sur Gant-Wevelgem.
02:48:18 Celui qui se trouve en tête actuellement avec son leader, son coéquipier, Wout van Aert,
02:48:23 mais derrière, dans le groupe de poursuivants,
02:48:28 Alexis Renard démontre qu'il est de retour à son meilleur niveau.
02:48:36 L'année dernière, vous vous en souvenez sûrement,
02:48:39 on a eu le plaisir d'accueillir un invité sur la chaîne l'équipe.
02:48:43 Il n'est âgé que de 23 ans. On l'avait vu débuter chez les pros au sein de la formation Israël.
02:48:49 Et il a rejoint l'équipe Cofidis l'année dernière.
02:48:54 Je regardais, il avait abandonné sur le Grand Prix E3,
02:49:02 après avoir fait un top 10 sur une arrivée d'étape de Paris-Nice à Fontainebleau.
02:49:11 En tout cas, il est bien présent dans ce groupe.
02:49:14 Le voici, vous le voyez en quatrième position.
02:49:17 Dan MacLean qui est là aussi pour l'équipe Arkea, qui roule depuis tout à l'heure.
02:49:30 Mais il roule pour qui ?
02:49:33 Il roule tout seul, enfin il roule pour lui, il n'a personne.
02:49:36 Il roule juste pour lui.
02:49:38 Il roule juste pour essayer de se maintenir à l'abri.
02:49:41 On a vu que dès qu'on n'est plus en ville, il y a du vent un peu de côté.
02:49:44 Oui, puis il roule peut-être pour se faire un petit peu plus mal aux jambes aussi,
02:49:48 puisqu'il n'y a plus rien à aller chercher.
02:49:51 Et bien voilà, nous avons deux minutes et une seconde.
02:49:54 Rasmus Thiller également, le champion de Norvège, qui est présent dans ce groupe.
02:49:59 L'ancien vainqueur d'à travers le Hagland,
02:50:03 qui est une épreuve là aussi difficile, souvent disputée dans des conditions météo pénibles
02:50:09 et en plus souvent également sur des chemins de terre.
02:50:13 La présence de Laporte avec son jeune équipier,
02:50:21 elle confirme son excellente, sa brillante saison l'an dernier.
02:50:32 Il est arrivé dans cette équipe où il n'y a que des super grands coureurs.
02:50:39 Et en l'espace de quelques semaines, rappelez-vous, à Paris-Nice,
02:50:43 il faisait sauter tout le bazar le premier jour avec Roglic,
02:50:48 entre autres le troisième homme, et il gagnait l'étape.
02:50:52 On pouvait se dire, bon, OK, on lui a fait un petit cadeau,
02:50:55 ce qui était d'ailleurs sympa, puisque c'est lui qui avait fait sauter.
02:51:00 Et ensuite, il a sauvé quand même le prestige de la France sur le dernier Tour de France.
02:51:06 Seul vainqueur d'étapes.
02:51:08 - A toujours l'arriver, dans les rues de Cahors.
02:51:11 - Oui, et avec beaucoup d'autorité.
02:51:14 - Et de sens tactique.
02:51:16 - Et de sens tactique aussi.
02:51:18 Et là, eh bien, d'entrée, là on est seulement début mars,
02:51:21 et il est en train de démontrer qu'il va refaire pratiquement la même saison.
02:51:29 Et on peut toujours se poser la question.
02:51:31 - Oui, parce que si on ne regardait pas en détail un petit peu ce qu'il a fait depuis le début de l'année,
02:51:34 on pourrait dire, ah tiens, il est moins précoce que l'année dernière.
02:51:36 L'année dernière, il avait gagné sur Paris-Nice.
02:51:38 Pas du tout. Il n'en est qu'à son cinquième jour de course.
02:51:41 Le premier jour, c'était sur le News Blast.
02:51:43 Il monte sur le podium, quand même.
02:51:45 Il fait sixième de Kürn, Bruxelles-Kürn, le lendemain.
02:51:48 Après, il fait une pause.
02:51:50 Il ne fait ni Paris-Nice, ni Tireno.
02:51:53 Il va sur Milan-Sanremo.
02:51:55 Alors, il était souffrant.
02:51:57 C'est la raison pour laquelle il n'avait pas disputé ni Tireno, ni Paris-Nice.
02:52:01 - Heureusement, dit-on.
02:52:02 - Merci à Claire Bricolle, notre assistante, qui est venue nous dire...
02:52:04 - Attendez, elle est dans un langage des signes parfait.
02:52:07 J'ai compris complètement ce qui s'était passé.
02:52:09 - C'est normal, elle est là pour participer aussi, quand même.
02:52:12 Qu'elle s'intéresse à ce qu'on dise.
02:52:14 - 13e de Milan-Sanremo, en n'ayant pas pu disputer ni Tireno.
02:52:17 - En ayant été malade, comme nous a dit Claire.
02:52:19 - Et là, il retrouve son meilleur niveau.
02:52:23 Grand prix E3, bon, il était là, mais il n'avait pas fait...
02:52:26 Il n'avait pas été cherché de place.
02:52:28 Il avait été, lui aussi, un peu débordé par cette attaque conjuguée de Pogacar,
02:52:34 puis de Van Der Poel et Van Aert.
02:52:36 En tout cas, trois jours plus tard, il est présent.
02:52:41 Deux jours plus tard, il est présent.
02:52:43 - Alors, la question qu'on va dire, on va dire, Guimard, il est encore un peu vachard.
02:52:47 Mais...
02:52:48 - Si vous le dites vous-même.
02:52:49 - Est-ce qu'il faut aller à l'étranger pour passer un cran ?
02:52:54 - Ne demandez pas ça à Christophe Rignon, il est resté en France.
02:52:57 - Justement, c'est peut-être pour ça qu'il a...
02:53:00 - Finalement, on va en reparler tout à l'heure.
02:53:03 - Je... - En rentaine.
02:53:04 - Non, non, mais je ne serais pas catégorique sur le fait d'aller à l'étranger.
02:53:07 En tout cas, moi, à l'époque où Christophe Laporte a été au moment de passer chez Djembo,
02:53:14 il était chez Kofidis, moi, je trouve ça toujours intéressant d'aller voir ce qui se passe à l'étranger.
02:53:18 Ça n'a pas été mon cas.
02:53:19 Mais en tout cas, je trouve ça toujours intéressant.
02:53:23 Et puis, se retrouver, on le sait, au sein d'un collectif qui est aussi fort que l'équipe Djembo-Visma,
02:53:28 c'est toujours plus simple de courir, d'être à l'avant de la course.
02:53:32 - Matteo Trentin qui a attaqué et qui se fait reprendre.
02:53:36 On ne laissera pas sortir l'Italien de la formation EEE, ou plutôt contrer.
02:53:40 C'est Seb Van De Mark que l'on a ici.
02:53:43 - C'est Van De Mark, oui.
02:53:44 C'est Seb Van De Mark qui...
02:53:45 - Bon, mais tout ça est...
02:53:47 - Pas des critiques.
02:53:48 - Par rapport aux deux minutes de retard que ce groupe accuse sur les deux hommes de tête.
02:53:52 On se souvient également que lorsque nous l'avions invité à réagir après sa victoire d'étape sur le dernier Tour de France,
02:53:59 dans l'équipe du soir, Christophe Laporte avait dit que depuis qu'il avait rejoint cette équipe,
02:54:05 il ne voulait pas participer à...
02:54:07 Le voici, Christophe Laporte ici en gros plan.
02:54:09 A cette tendance qui consiste à dire qu'on s'entraîne mieux dans les équipes étrangères que dans les équipes françaises.
02:54:14 Mais il disait, en revanche, en course, on a une attitude qui est différente.
02:54:17 On a une attitude beaucoup plus omniprésente, peut-être un peu plus concentrée.
02:54:23 En tout cas, on court devant, on prend en main la course beaucoup plus que ne le font certaines équipes.
02:54:30 Et ça, c'est un peu la loi du plus fort.
02:54:31 Quand on a dans une équipe un certain nombre de coureurs qui sont très forts,
02:54:36 c'est vrai que même sur le plan psychologique et sur le plan physique, évidemment, on n'aborde pas les courses de la même face.
02:54:41 Il y a une dynamique de groupe aussi qui fait que le groupe vous emmène aussi, le groupe vous fait bonifier.
02:54:49 Les grands leaders, ils ont cette grande capacité à bonifier les équipiers, à bonifier les lieutenants
02:54:55 de par leur puissance, de par leur aisance et puis leur charisme aussi.
02:55:01 Mais bon, je ne suis pas sûr que...
02:55:03 Une nouvelle attaque de Matteo Trentin qui n'a pas du tout envie de se coltiner au sprint
02:55:07 avec des coureurs aussi rapides que ceux qui sont encore dans ce...
02:55:11 Il faudra qu'il réessaye.
02:55:13 Je crois que c'est Bjerg, ce n'est pas Trentin, je crois que c'est Bjerg.
02:55:16 Oui, c'est ça.
02:55:17 Là, c'est Bjerg. Tout à l'heure, c'était Trentin.
02:55:19 Ils le font chacun leur tour.
02:55:20 On a Alexis Renard qui est en train de raser derrière, Niels Paulit aussi qui a suivi.
02:55:23 Là, on va aller chercher les accessites.
02:55:25 On va aller chercher le podium. Il y a un podium à aller chercher quand même.
02:55:28 Oui, bien sûr.
02:55:29 Regardez Alexis Renard qui est là sur la gauche.
02:55:31 Pourquoi il rigole ?
02:55:32 Belle course, hein, Alexis Renard.
02:55:34 Il a trouvé du lien.
02:55:37 On discute un petit peu entre les deux.
02:55:40 On va se le faire à Chifoumi.
02:55:42 Vous vous souvenez de cette image entre Pogacar et Rafal Maïka au Tour de Slovénie ?
02:55:46 Je ne suis pas sûr que c'est ça.
02:55:50 Et c'est Maschka qui avait gagné, on le précise dans le casque.
02:55:53 Bon, là, ça sera entre Van Aert et Laporte.
02:55:57 Encore une fois, deux coureurs qui ont déjà réalisé ensemble des exploits.
02:56:03 Ils étaient tous les deux sur les routes du dernier Tour de France.
02:56:06 Ils étaient tous les deux également sur les routes de Paris-Nice l'année dernière.
02:56:09 Course au sein de laquelle il y avait même un troisième, en l'occurrence Roglic,
02:56:15 qui ne démérite pas ce week-end, je vous le dis tout de suite.
02:56:17 Mais c'est sur un autre front en ce qui concerne le coureur des courses par étapes.
02:56:22 L'autre coureur, bien sûr, en dehors de Vingegaard, dernier vainqueur du Tour de France.
02:56:26 Ah bah oui, si on fait la liste, on n'en finit plus avec Jumbo-Visma.
02:56:29 Quoi qu'il en soit, ils étaient aussi ensemble sur le Grand Prix E3 l'année dernière.
02:56:34 Échappés de la même façon, partis à 41 km pour ne plus être repris.
02:56:38 Scénario donc déjà connu, connu également de leurs adversaires.
02:56:42 Mais que pouvaient-ils faire sur les pentes les plus sévères du Mont Kemel,
02:56:47 lorsque Van Aert a accéléré ?
02:56:50 Eh bien, rien. Ils ont subi.
02:56:52 Et ensuite, ils ont subi dans les pentes, mais ils ont subi également sur le plat.
02:56:57 C'est la raison pour laquelle il y a un tel écart.
02:57:00 Plus de deux minutes de retard pour les 20 coureurs ici en poursuite derrière les deux hommes de tête.
02:57:08 Il faudra chercher avec précision quel est le plus bel écart
02:57:23 obtenu par une échappée à l'arrivée de Gwen Wevelgem.
02:57:28 Pour ne pas les citer, Pro Cycling Stat nous dit qu'il y a eu un écart en 1955 de 2 minutes 36,
02:57:36 car souvent, les écarts n'étaient pas très importants à l'arrivée de Gwen Wevelgem.
02:57:41 Et là, on est sur un écart de 2 minutes 08.
02:57:44 Peter Sagan avait gagné avec 23 secondes d'avance en 2013.
02:57:50 Et déjà, on avait considéré que c'était une belle avance pour le coureur slovak qui s'était imposé.
02:57:55 Lui qui a remporté trois fois cette époque.
02:57:57 Et Nice Police vient de contre-attaquer.
02:58:00 Alors que devant, il reste encore 6 kilomètres à couvrir pour Van Aerthe la porte.
02:58:05 Et c'est Olaf Koy qui est là, encore protégé.
02:58:10 C'est deux coéquipiers qui sont à l'avant.
02:58:15 Team Merlier en troisième position.
02:58:20 Ça se relève encore, ça se regarde, ça continue de contrer.
02:58:34 Je pense que c'est Narvaez qui vient de sortir.
02:58:37 C'est ça, Narvaez pour l'équipe Ineos.
02:58:40 Alors, on a Moritz qui tout de suite a réagi aussi pour l'instant.
02:58:44 Les deux coureurs de l'équipe John Bovisman ne réagissent pas, contrairement à ce qu'ils font depuis tout à l'heure.
02:58:49 Narvaez qui non plus a un peu à l'instant...
02:58:51 Oh là là, c'est parti !
02:58:52 Moritz qui est tombé, qui est parti à la faute sur ce rond-point.
02:58:56 Il a glissé, mais rien de grave.
02:58:58 Mais c'en est terminé de ses ambitions de podium à l'issue de Go Wave et le Game.
02:59:04 Narvaez continue.
02:59:06 Oui, étonnant, Narvaez aurait pu compter sur sa pointe de vitesse.
02:59:10 Mais finalement, tout le monde redoute, j'ai l'impression, la FCOI.
02:59:14 Allez, on revoit là.
02:59:15 Moritz qui...
02:59:16 En deuxième position, vous allez voir.
02:59:18 Hop là, la roue avant qui part.
02:59:20 De toute façon, il a pris tous les risques pour essayer déjà de distancer les coureurs qui étaient dans le poteau.
02:59:24 Il a dû chercher si c'est un bon vireur.
02:59:26 Oui, mais il a voulu rentrer vite sur Narvaez, essayer de profiter de ce rond-point.
02:59:30 Et il n'a pas ouvert.
02:59:32 Il fallait qu'il ouvre un petit peu.
02:59:34 Vous parlez de coureurs rapides, Patrick.
02:59:37 Il y a Dechenkolb qui est là pour l'équipe DSM, sur la gauche de l'écran.
02:59:41 On va voir qui va aussi vite au sprint.
02:59:44 Dechenkolb, Pedersen.
02:59:46 Olaf Koi.
02:59:47 Olaf Koi, bien sûr.
02:59:49 Narvaez qui vient de sortir.
02:59:51 Et qui n'est toujours pas repris.
02:59:59 Et derrière, c'est Van Neuyl qui est en train de rouler.
03:00:03 Oui, Olaf Koi, vous ne le voyez pas, mais il est là.
03:00:06 Enfin, si vous le devinez, il est à l'arrière de ce groupe.
03:00:09 Le quatrième coureur, donc encore présent dans le final de Grand Wave et le Game,
03:00:13 au sein de cette formation Jumbo-Visma omniprésente.
03:00:16 Il n'est pas interdit que ce groupe se scinde dans le final
03:00:25 et que certains arrivent à s'isoler à la poursuite des deux hommes de tête
03:00:31 pour aller chercher cette dernière place à prendre sur le podium.
03:00:35 Juste une petite précision, il n'y a jamais eu de triplé de la même équipe,
03:00:41 de trois coureurs de la même équipe sur Grand Wave et le Game
03:00:44 dans les 84 précédentes éditions.
03:00:47 En revanche, on a déjà eu des coureurs capables de remporter coup sur coup
03:00:51 le Grand Prix E3 et Grand Wave et le Game, alors que ici à l'image...
03:00:56 On voit Ilan Cussard déchiré là.
03:00:58 Il est en train de se faire un petit peu de mal.
03:01:01 Mauric est tombé sur le rond-point tout à l'heure.
03:01:04 C'est terminé pour Matei Mauric.
03:01:07 On va se concentrer maintenant sur le tour de flanc pour s'essayer.
03:01:09 Et derrière, c'est Mikel Biarrien qui vient de sortir.
03:01:13 On a repris Narvaez, je pense.
03:01:15 Et on voit à l'arrière-plan, Politz qui tente de revenir.
03:01:22 Narvaez, il est là. On l'a repris, il est en avant-dernière position.
03:01:27 3 km pour les deux hommes de tête.
03:01:31 Ça sent bon !
03:01:34 Je crois qu'ils vont aller au bout.
03:01:41 Alors maintenant la question, qui va gagner ?
03:01:45 Allez, Bjerg, pour l'instant toujours en plein effort.
03:01:49 Politz n'arrive pas à revenir sur le point de départ.
03:01:53 Le coureur danois de l'équipe UAE.
03:01:57 On voit que les coureurs sont épuisés par ces 180 km de course
03:02:06 disputés dans des conditions très pénibles.
03:02:09 J'ai dit 180 km ? 260 ?
03:02:14 Oui, 260, je ne sais pas, c'est presque pareil.
03:02:17 C'est presque pareil.
03:02:19 C'est presque la même chose.
03:02:21 Surtout Bjerg.
03:02:25 Au début, franchement, on ne le voyait pas.
03:02:27 Bonnard non plus, également.
03:02:32 Très, très discret.
03:02:34 Il y a un petit groupe qui est en train de sortir.
03:02:38 Avec les coureurs de l'équipe Loto-Destiny.
03:02:40 Est-ce que c'est Vanmour ?
03:02:42 On est en train de réaliser un petit coup.
03:02:44 C'est un petit coup.
03:02:46 On est en train de réaliser un petit coup.
03:02:49 Je pense que c'est Olaf Koy en personne qui est en train de réagir.
03:02:53 On discute les deux à l'avant.
03:02:57 Il va laisser gagner la porte.
03:03:01 Je le vois à son attitude.
03:03:03 Je crois que c'est la porte qui lui dit "tu me laisses gagner".
03:03:07 Parce que vous le voyez lui mettre une petite tape sur la fesse.
03:03:10 "Ça y est, vous en êtes épuisé, il va me laisser gagner".
03:03:13 C'est pour toi mon grand, vas-y.
03:03:15 Christophe dit "écoute, tu marchais pas mal aujourd'hui".
03:03:18 Christophe lui dit "écoute les Français, il y a eu Jacques Antille,
03:03:22 il y a eu Gino, il y a eu Vigo".
03:03:25 C'est quand même pas souvent.
03:03:27 Personne n'a gagné.
03:03:29 L'an dernier, il perd de justesse Christophe.
03:03:32 Maintenant on a parlé d'autre chose.
03:03:36 Il a gagné le E3, il gagne Ganwevel Game et le Tour des Flandres.
03:03:40 C'est un triplé qui n'a jamais été...
03:03:43 Une fois, et c'est pas très vieux, c'était il y a exactement 10 ans, 11 ans.
03:03:50 Tom Bonnen avait réalisé ce triplé.
03:03:53 Grand prix E3, Ganwevel Game et Tour des Flandres.
03:03:56 Ils sont pas d'accord alors ?
03:03:58 Il y a un peu de mésentente là.
03:04:01 On va se la faire à la pédale.
03:04:03 J'attaque à la borne.
03:04:06 Dépêche-toi.
03:04:08 Il y a quelqu'un qui a l'air d'être en train de se faire défoncer.
03:04:12 Il y a quelques supporters de Guillaume Bovisma.
03:04:15 Ah, c'était pour la photo !
03:04:17 Il parlait pour la photo.
03:04:19 Tu me laisses passer devant pour la photo, je te laisse passer devant sur la ligne d'arrivée.
03:04:23 Côté français, on est d'accord.
03:04:25 C'est très fair play de Christophe Leporte.
03:04:28 De le laisser gagner.
03:04:30 De le laisser passer pour la photo en tête.
03:04:33 Derrière, on a Bjerg, Vanmarcke et c'est Wermerch qui est là, il me semble.
03:04:38 Pour l'équipe Lotto-Destini.
03:04:41 Frison.
03:04:43 Ça doit être Frison.
03:04:46 Trois hommes pour une dernière place sur le podium.
03:04:52 Ils ne vont même pas faire le sprint.
03:04:55 Ils vont finir par avoir moins de 2 minutes d'avance sur la ligne d'arrivée.
03:04:59 Ils n'ont pas encore décidé.
03:05:04 Après, on va leur demander ce que vous racontiez dans les derniers commentaires.
03:05:08 Rien du tout.
03:05:11 Il y a le secret du vestiaire et il y a le secret du dernier kilomètre.
03:05:16 Regardez, c'est décidé.
03:05:19 Visiblement, on va laisser côté Jumbo-Visma et surtout de la part de Van Aert la victoire à Christophe Leporte.
03:05:27 Ils veulent passer la main dans la main sur cette ligne d'arrivée.
03:05:31 C'est la deuxième fois qu'ils réalisent un tel exploit.
03:05:34 Un an et quelques jours après le Grand Prix E3.
03:05:37 Ils refont la même chose.
03:05:39 Ce même exploit encore plus loin de l'arrivée.
03:05:42 A 51 kilomètres de l'arrivée, ils sont sortis.
03:05:46 Et pour la photo, c'est effectivement Christophe Leporte qui passe en tête et qui sera inscrit sur les tablettes de GWG.
03:05:56 Le quatrième Français en 85 éditions de GWG à s'imposer.
03:06:01 Mais c'est inédit de cette façon.
03:06:03 On avait vu Jacques Anquetil s'imposer en solitaire.
03:06:05 On avait vu également Bernard Hinault s'imposer lui aussi en 1977.
03:06:10 Et le regretter Philippe Gaumont 20 ans plus tard.
03:06:14 Et qui avait été chercher un succès dans cette classique.
03:06:17 C'est quand même du grand ce qu'il fait devant l'arc.
03:06:19 Oui, parce que ce n'est pas n'importe quelle victoire qu'il lui offre.
03:06:22 Une victoire ici devant son public.
03:06:24 Une victoire en Belgique.
03:06:25 Une victoire dans l'une des plus belles classiques belges.
03:06:27 GWG.
03:06:28 Certes, il l'a déjà gagné.
03:06:30 Mais vous avez raison de le dire Cyril Guimard.
03:06:32 Ce n'est pas des cadeaux que tous les champions accepteraient de faire.
03:06:35 Et puis on le voit qu'il le fait naturellement.
03:06:37 Il est vraiment, vraiment content pour Christophe Laporte.
03:06:40 Ouais, champion.
03:06:42 Chapeau là quand même.
03:06:43 Parce que ce n'est pas la première fois qu'il le fait en plus.
03:06:46 Il aurait pu remporter sa 9e classique.
03:06:50 Eh bien non.
03:06:51 Il restera pour l'instant à 8 victoires dans les classiques.
03:06:53 Et surtout la joie de partager ça avec l'un de ses plus précieux équipiers.
03:06:58 Qui lui sera encore précieux évidemment du match prochain.
03:07:01 Dans le Tour des Flandres.
03:07:02 Que le champion belge rêve de remporter.
03:07:05 Mats Pedersen.
03:07:06 Qui est revenu pour la place de 3.
03:07:07 Ah oui, il est là.
03:07:08 Pierre, Pierke, Frison, Vanmarcke, Pedersen.
03:07:10 Il revient à peine.
03:07:11 On va se retrouver avec 4 coureurs.
03:07:13 Pour essayer de monter sur le podium.
03:07:15 Allez, le Danois.
03:07:16 Pierre, en première position.
03:07:18 Vanmarcke, abonné au place d'honneur.
03:07:21 En deuxième position.
03:07:22 Mats Pedersen juste derrière.
03:07:24 Et n'oublions pas Frison qui vient compléter ce groupe.
03:07:27 Et Mats Pedersen qui lance de très loin.
03:07:29 Ce sera difficile pour Pedersen.
03:07:32 Pedersen toujours devant.
03:07:34 Alors que Vanmarcke est en train de remonter.
03:07:36 Vanmarcke qui va aller chercher peut-être cette place sur le podium.
03:07:38 C'est Vanmarcke pour l'équipe Israël.
03:07:40 Première déc' qui prend la 3ème place.
03:07:43 4ème.
03:07:44 C'est Frison.
03:07:46 Et derrière c'est Alexis Renard qui vient régler le groupe.
03:07:51 Alors attendez, on en avait 2 devant, 4 derrière.
03:07:53 Il prend la 7ème place.
03:07:54 Magnifique top 10 de la part d'Alexis Renard à l'issue de Grand Wave et le Game.
03:07:59 Deux Français dans le top 10 de Grand Wave et le Game.
03:08:05 Et surtout l'un d'entre eux sur la plus haute marche du podium.
03:08:10 Une belle habitude néanmoins prise par les coureurs français.
03:08:13 Puisque c'est le 5ème Français qui monte sur un podium au cours de la décennie écoulée.
03:08:18 Le premier à monter sur la plus haute marche.
03:08:20 On avait eu Arnaud Desmars 2ème en 2014 et 3ème en 2018.
03:08:24 Florian Senechal 2ème en 2020.
03:08:26 Et ce même Christophe Laporte 2ème l'an passé.
03:08:29 Premier aujourd'hui avec le concours de Wout van Aert.
03:08:34 Oui, il faut quand même...
03:08:36 Je pense que le top 10 de Renard est quand même très intéressant.
03:08:40 Alexis Renard est un top 10 effectivement qui en appelle on l'espère d'autres.
03:08:45 En tout cas ça restera comme la révélation de ce Grand Wave et le Game.
03:08:51 N'oublions pas que le Breton est seulement âgé de 23 ans.
03:08:56 Et il avait débuté aux côtés de cette bande marque dans cette formation Israël.
03:09:02 Start-up Nation à l'époque.
03:09:04 Patrick, on voit d'autres groupes qui vont arriver.
03:09:09 On aperçoit notamment le champion de France Florian Senechal
03:09:12 qui va passer la ligne d'arrivée dans quelques instants.
03:09:14 Je vous propose de lancer tout de suite.
03:09:16 Ça va frotter le débrief et de rester avec vous en direct.
03:09:19 Merci beaucoup.
03:09:21 [Musique]