Retrouvez le replay de la course en ligne messieurs des championnats d'Europe de cyclisme du 24/09/2023.
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00:00:00 Bonjour Benoît, merci effectivement et bonjour à tous.
00:00:02 Eh bien, vous arrivez mais à point nommé.
00:00:04 On a eu un long sprint du peloton derrière ces cinq coureurs échappés qui abordent la première ascension.
00:00:10 On entre sur le circuit, cette ascension de VAM qui va être donc l'épouvantail de ce championnat d'Europe.
00:00:17 Oh, c'est pas une ascension en soi très redoutable, mais on a vu avec les femmes hier et avec les catégories de jeunes,
00:00:22 eh bien que c'était suffisamment sélectif au fil des tours.
00:00:25 Et pour l'instant, vous le voyez, après ce long sprint, on a tout simplement Tim De Klerk pour l'équipe de Belgique,
00:00:32 mais on a également les équipiers danois de Matt Spedersen qui sont en première ligne pour bien placer leur leader.
00:00:39 Et de façon mécanique, l'écart est en train de diminuer par rapport à Joshua Tarling, Stéphane Bisséguer, Rory Towson,
00:00:46 Mathias Vacek et Norman Vatra qui ouvrent la route depuis pratiquement le départ de ce championnat d'Europe.
00:00:52 Un mot avant de passer la parole à Cyril Guimard et Pierre Roland.
00:00:56 On est dans cette bosse que vous découvrez.
00:00:58 On a fait un long serpentin depuis le départ d'Assen.
00:01:04 C'était en ligne et maintenant, on entre seulement sur le circuit, répondant à une logique assez fréquente désormais sur les courses en circuit.
00:01:11 La première partie ne l'est pas vraiment, mais ce sera le cas maintenant à l'occasion des six tours de circuit que l'on va effectuer.
00:01:18 Cyril Guimard, Pierre Roland, bonjour.
00:01:20 Bonjour, bonjour à tous.
00:01:22 On est tout de suite dans le vif du sujet, Pierre Roland, avec ce peloton qui aborde cette ascension et qui va passer sur ces petits pavés.
00:01:31 On rappelle que c'est une montée un peu artificielle, puisqu'auparavant, c'était une immense décharge de déchets qui a été recouverte de terre,
00:01:39 qui a été végétalisée sur laquelle on a fait ce circuit, cette coute.
00:01:45 On n'a même pas hésité à mettre des pavés et il n'y avait rien de cela il y a cinq ans.
00:01:50 Eh bien oui, on est dedans, ça y est, on est sur le circuit.
00:01:53 Avant ce circuit, ça a roulé très vite avec cet échappé, vous nous avez expliqué la composition.
00:01:59 Ça a roulé la première heure à 51,9 km/h de moyenne, la deuxième heure à 48,8 km/h.
00:02:06 Et maintenant, c'est parti avec ce circuit final, cette première ascension.
00:02:10 Là, les coureurs de tête, dans 200 mètres, ils seront sur le premier passage sur la ligne d'arrivée.
00:02:16 Et en tout cas, l'équipe de Belgique, Tim De Klerk, a fini son travail. Il a fait 120 km à rouler derrière ces cinq coureurs échappés.
00:02:23 Maintenant, c'est parti. La Belgique a décidé de durcir à l'entrée de ce circuit.
00:02:28 Mais que leur a-t-il pris de rouler si vite Cyril Guimard aux échappés ?
00:02:31 Parce que finalement, on dit souvent que c'est le peloton qui fait ce qu'il veut des échappés,
00:02:34 mais à rouler à 50 km/h alors qu'ils sont partis dès les cinq premiers kilomètres de course.
00:02:38 Et on voit Vacek en compagnie de Bissegher et Thaussen qui passent maintenant,
00:02:42 alors qu'ont été distancés Joshua Tarling, le nouveau champion d'Europe du contre-la-montre,
00:02:49 et également Norman Vatrak. Pourquoi avoir roulé si vite ?
00:02:53 C'est le peloton qui obligeait les échappés à rouler aussi fort ?
00:02:57 - Tim De Klerk. - C'est Tim De Klerk ?
00:02:59 Avec la participation ou la coopération de l'équipe danoise,
00:03:04 qui n'ont pas voulu prendre le risque de laisser cet échappé aller au-delà des deux minutes.
00:03:09 Comme l'échappé était quand même bien composé avec un champion d'Europe de contre-la-monte, Tarling.
00:03:16 - Et un bel outsider en la personne de Bissegher. - De Bissegher, deux gros rouleurs.
00:03:21 Donc la moyenne a atteint pratiquement les 50 km/h.
00:03:26 Et puis à l'approche de ce circuit, on a réaccéléré encore,
00:03:31 et surtout une violente accélération de la Belgique,
00:03:35 qui continue d'ailleurs le forcing en tête de peloton.
00:03:38 Bissegher qui avait pris la deuxième place du championnat d'Europe contre-la-monte,
00:03:42 alors que l'on voit justement le médaillé d'or se faire reprendre maintenant Joshua Tarling, ce jeune coureur britannique.
00:03:48 - Mais qu'est-ce qu'il est allé faire devant lui ?
00:03:50 - Alors est-ce que... Moi je reprends souvent l'expression que j'entends souvent dans votre bouche,
00:03:54 et même d'ailleurs Pierre-Roland également, parfois c'est un aveu de faiblesse.
00:03:58 Est-ce qu'il savait qu'après l'effort qu'il avait fourni pour devenir champion d'Europe il y a trois jours,
00:04:02 ici aux Pays-Bas, dans la province de Drenthe,
00:04:06 qu'il n'avait peut-être pas les meilleures chances de faire un bon résultat dans la course en ligne ?
00:04:11 - Oui, ses qualités, fait qu'une échappée au long cours bien constituée,
00:04:16 il peut tirer son épingle du jeu, mais c'est surtout ce circuit technique,
00:04:23 c'est très difficile d'aller rattraper les échappées,
00:04:25 donc ils sont partis devant, ils ont roulé comme des brutes, il n'y a pas d'autre mot.
00:04:29 Ils ont tout donné, le peloton ça a été tendu,
00:04:32 on a dû s'employer pour revenir et on ne leur a pas laissé de chance.
00:04:36 On est arrivé sur ce circuit avec seulement 20 secondes,
00:04:39 si on arrive avec deux minutes, ce n'est pas pareil pour les rattraper sur ce circuit ultra technique.
00:04:45 - Oui, mais on s'imagine bien que quand on part dans ce type d'échappée,
00:04:49 il y a les Danois d'ailleurs qui avaient eu à peu près la même stratégie au dernier championnat du monde,
00:04:54 lorsqu'on est arrivé sur le circuit final, avec les nombreux virages,
00:05:00 les Danois avaient fait exactement la même chose.
00:05:04 On sait que les Belges ne vont pas laisser partir non plus,
00:05:07 et c'est pour ça que de deux choses l'une,
00:05:10 où on part et on se retrouve vite avec 3 ou 4 minutes d'avance,
00:05:13 où on lève le pied avant, ça ne sert à rien d'aller au suicide.
00:05:16 - Alors, on est à 80 km de l'arrivée, l'échappée s'est terminée,
00:05:21 pour ainsi dire, ils n'ont plus que 16 secondes d'avance.
00:05:24 La Belgique continue de rouler en tête du peloton, les Danois sont juste en embuscade.
00:05:29 L'échappée s'est terminée après avoir compté jusqu'à 2 minutes 04 d'avance sur le peloton.
00:05:35 Et je m'aperçois qu'on est rentré dans le vif du sujet,
00:05:38 parce qu'on est arrivé sur cette bosse principale, le col du Van,
00:05:43 vous avez vu, 4800 cm, ils ont le sens de l'humour quand même,
00:05:46 au sommet de ce col du Van, cette plaque qui indique un col qui est très court.
00:05:51 Parlez-nous du parcours Pierre-Roland, plus précisément de ce circuit.
00:05:55 - Alors le circuit, tout simplement, ce qu'on vient de voir, cette triple ascension,
00:06:01 avec, bon c'est des petites ascensions, mais c'est très technique,
00:06:04 et puis après, le circuit, on évolue sur des petites routes, sur des grandes routes,
00:06:09 donc ce qu'on va voir, beaucoup de changements de direction, le vent aujourd'hui est quasiment nul,
00:06:14 mais ce qui va créer la difficulté, c'est vrai que quand on pense difficulté en vélo,
00:06:19 on pense dénivelé, on pense ascension, on pense grosse difficulté,
00:06:23 mais là ce qui va faire la difficulté, c'est la vitesse à laquelle les coureurs roulent,
00:06:26 les nombreuses relances, toute cette technicité de ce parcours,
00:06:32 et puis la vitesse, la nervosité, tout ça, ça va créer énormément de fatigue,
00:06:36 donc ce qu'on va voir régulièrement, c'est avant un changement de direction,
00:06:40 on va voir les équipes faire un vrai sprint, prendre le virage, ralentir,
00:06:44 ça va durer comme ça un petit moment, et puis à un moment donné, comme on a pu voir la Belgique,
00:06:50 il va y avoir une équipe qui va décider de durcir un grand coup, et l'élastique, il risque de casser,
00:06:56 donc ça va faire l'élastique, l'élastique comme la course femme hier,
00:07:00 et à un moment, ça va exploser dans tous les sens, et on voit le peloton très tendu.
00:07:04 - Oui, et là, quand on regarde bien, il y a quand même, auparavant, un cornet, les bœufs,
00:07:10 mais il y a quand même suffisamment de vent pour que ça durcisse la course,
00:07:16 ça oblige à aller chercher les abris au maximum, à remonter ses équipiers.
00:07:22 - Voilà, c'est pas suffisant pour créer des bordures.
00:07:24 - Pas suffisant, et les lignes droites pas assez longues,
00:07:28 et trop souvent, on se retrouve, comme c'est le cas, voyez-vous, dans 200 mètres,
00:07:33 on est dans des portions boisées, et comme disait un ancien coureur normand,
00:07:38 qui n'aimait pas le vent, c'était Raymond Delisle,
00:07:41 quand on était bien exposé comme ça, mais il disait "Où sont les haies ? Où sont les haies ?"
00:07:46 et les bois, parce que lui, dès qu'on revenait à l'abri, ça l'arrangeait.
00:07:51 Mais là, c'est pas assez long pour faire casser.
00:07:53 Et puis les équipes sont aussi bien organisées en ce moment,
00:07:56 tous les équipiers sont là, donc ça sert à rien de lancer quelque chose,
00:08:00 puisque immédiatement après, il y aura la réponse.
00:08:04 - Alors, maintenant, je vous propose, on voit ce peloton, cette vue aérienne,
00:08:06 de parler un petit peu des forces en présence,
00:08:09 des coureurs qui peuvent viser ce titre de champion d'Europe cette année,
00:08:15 qui va succéder à Fabio Jakobsen, au palmarès de ces championnats d'Europe,
00:08:21 sur un circuit, on l'a compris, qui n'offre pas un gros dénivelé,
00:08:26 mais qui n'est pas simple à négocier, et qui fera peut-être une sélection,
00:08:32 avec déjà les nations les plus fortes.
00:08:34 Si on devait citer les 3-4 nations majeures qui vont jouer les premiers rôles,
00:08:42 est-ce que ce sont uniquement celles que l'on voit actuellement
00:08:44 à la poursuite de ces 3 hommes de tête, c'est-à-dire la Belgique et le Danemark ?
00:08:48 La Belgique, je le rappelle, ou je ne l'ai peut-être pas dit,
00:08:51 d'ailleurs j'en profite pour les citer, avec Wout van Aert, bien sûr,
00:08:55 avec Arnaud Delis, ce jeune sprinter belge pétri de classe,
00:08:59 avec Jasper Stuyven, on va dire que ce sont les 3 têtes d'affiche,
00:09:02 et puis le Danemark, avec Mats Pedersen,
00:09:07 évidemment, je dirais, en grand leader de cette belle formation danoise.
00:09:12 Et c'est tout pour lui, sur ce qu'on a vu depuis le départ,
00:09:15 l'équipe est entièrement à sa disposition.
00:09:17 Donc deux équipes qui travaillent pour une arrivée au sprint,
00:09:19 une arrivée groupée, sur ce que l'on voit actuellement depuis le départ, on peut dire.
00:09:23 Oui, et la Hollande, pour Olaf Koi, forcément,
00:09:28 le coureur avec un palmarès très prolifique cette année,
00:09:32 il a remporté énormément de victoires,
00:09:34 il sort d'un Tour de Grande-Bretagne où il a scoré à 4 reprises,
00:09:39 donc forcément, capital confiance totale au niveau de l'équipe des Pays-Bas.
00:09:47 Oui, c'est un des plus jeunes coureurs,
00:09:49 un des 5 plus jeunes coureurs au départ de ces championnats d'Europe,
00:09:55 et ce genre de coureur peut performer aujourd'hui, peut être performant,
00:10:00 y compris dans la bosse d'arrivée, parce qu'on ne passe pas le cap des 200 km,
00:10:04 et lorsqu'on est avec des coureurs moins de 22-21 ans,
00:10:08 quelques fois, au cap des 200 km, ça commence à devenir difficile, ce qui n'est pas le cas là.
00:10:15 Oui, là, c'est vrai que c'est une distance relativement courte
00:10:18 pour une course en circuit de type championnat.
00:10:20 Oui, pour l'équipe d'Italie, on a forcément une très très belle Squadra Azzurra,
00:10:28 amenée par Filippo Ganna, également Matteo Trentin, qui a été titré en 2018.
00:10:36 Donc voilà, une belle équipe, Luca Mozzato, le coureur d'Arkea Samsic,
00:10:41 Elia Viviani, pareil, qui a été titré, donc voilà, une belle équipe,
00:10:45 et peut être, sur le papier, peut être pas le favori,
00:10:49 mais en tout cas, une équipe très complète, certainement une équipe,
00:10:52 l'équipe d'Italie nous réserve toujours des surprises au niveau de l'Atlantique.
00:10:56 Très performant sur ce genre d'épreuve,
00:11:00 le fait de se retrouver avec un maillot national est quelque chose de très important pour eux.
00:11:04 Un incident, à l'instant pour Ivo Oliveira, qui est dépanné,
00:11:09 crevaison de la roue avant, avant qu'il puisse repartir, alors que ça roule maintenant très vite.
00:11:13 Vous avez parlé des Pays-Bas et de l'Italie,
00:11:15 mais il faut quand même signaler que ces deux nations n'ont pas été épargnées par les chutes,
00:11:22 puisqu'il y a eu une chute très importante tout à l'heure, à plus de 100 km de l'arrivée,
00:11:26 et on a vu Matteo Trentin, victime d'une chute,
00:11:31 Filippo Ganna également dans cette chute,
00:11:34 Andrea Pasqualone et Matteo Sobrerò, 4 Italiens pris dans cette chute,
00:11:38 qui a impliqué beaucoup de coureurs, une bonne vingtaine de coureurs,
00:11:42 une grosse chute, chute massive, et côté néerlandais,
00:11:45 eh bien Bocche Molema est tombé lui aussi, il a d'ailleurs été contraint à l'abandon.
00:11:50 - On reste avec cette équipe des Pays-Bas,
00:11:53 vous les voyez ici en première ligne avec leurs gants oranges,
00:11:57 tout simplement pour écouter le leader de cette équipe, Olaf Koei.
00:12:03 Olaf Koei au micro de Claire Bricoille,
00:12:05 c'était bien sûr avant le départ de ce championnat d'Europe.
00:12:10 - Je pense que parmi les favoris, il y a les Belges,
00:12:14 qui ont une très bonne équipe avec Wout et Arnaud Delis,
00:12:17 il y a aussi les Italiens qui sont toujours très bons dans les championnats,
00:12:20 et puis évidemment mon coéquipier Christophe Laporte,
00:12:23 que l'on va devoir regarder attentivement.
00:12:27 - Son équipier, évidemment, lorsqu'il court sous le maillot de l'équipe Jumbo-Visma,
00:12:31 ce n'est pas le cas aujourd'hui, c'est le maillot d'équipe nationale,
00:12:34 il ne l'a pas oublié évidemment Olaf Koei,
00:12:35 mais il considère justement son équipier.
00:12:37 - Il a peut-être été gentil avec Laporte dans la dernière ascension,
00:12:40 il laisse prendre une trentaine de mètres, ça ira très bien.
00:12:42 - Pas sûr que ça se passe comme ça, mais il nous amène tout logiquement
00:12:44 à parler de l'équipe de France, dont on n'a quasiment rien dit encore.
00:12:48 Que penser de cette équipe de France avec Arnaud Desmars,
00:12:51 avec Christophe Laporte, on va dire en leader assumé,
00:12:55 mais avec aussi de très belles cartes, comme Florian Senechal,
00:12:57 comme Anthony Turgis, comme Axel Zinglet,
00:13:00 et puis pour compléter cet effectif, et bien Sandy Dujardin,
00:13:04 mais également Mathis Nouvelle et Clément Russeau.
00:13:08 Qu'est-ce qu'on peut en penser ? Quelles peuvent être les ambitions ?
00:13:10 On les voit ici, les Français, avec justement Clément Russeau
00:13:14 et Arnaud Desmars.
00:13:17 - C'est déjà en ordre, donc certainement, ils vont peut-être,
00:13:20 je ne sais pas, on n'a pas les consignes, les tactiques,
00:13:23 mais peut-être diviser l'équipe en deux.
00:13:27 Visiblement, Clément Russeau protège Arnaud Desmars,
00:13:31 peut-être Senechal, Turgis pour Christophe Laporte.
00:13:36 C'est aussi une stratégie, parce que si on roule groupé ensemble
00:13:41 et qu'il y a un accrochage, on peut perdre toutes ses cartes en même temps.
00:13:45 Donc ça peut être une stratégie, parce qu'on voit les Français
00:13:48 être plus quand même dans un second rideau.
00:13:51 On va dire qu'ils ne jouent pas le jeu de l'équipe à rouler en tête de peloton.
00:13:56 C'est un petit jeu de toujours accélérer pour garder la première position.
00:14:01 On voit Anthony Turgis depuis le départ, toujours bien placé,
00:14:04 mais toujours en deuxième rideau.
00:14:08 Anthony, il sait y faire.
00:14:10 Anthony et Jimmy, vous allez me pardonner, je les confonds.
00:14:16 C'est Anthony, pour le placement dans le peloton.
00:14:20 On peut lui faire confiance, il se fait rarement piéger.
00:14:23 Aujourd'hui, c'est comme une course flandrienne.
00:14:27 On va alterner moments forts pour rentrer dans les endroits stratégiques
00:14:30 et comme là, moments calmes.
00:14:33 Anthony Turgis, qui n'était pas initialement titulaire
00:14:37 dans cette sélection pour les championnats d'Europe
00:14:39 et qui a été rappelé en remplacement de Benoît Kosnefroy.
00:14:44 Écoutez justement, écoutons Anthony Turgis au micro de Claire Brécoigne ce matin
00:14:50 avec les images de Charlie Fort-Boursoraud.
00:14:54 Anthony, on ne vous voit pas du tout comme le remplaçant.
00:14:56 Les sélections sont très serrées, il y a du niveau en France.
00:15:02 Benoît a été malade, on m'a appelé le milieu de semaine.
00:15:05 Pour les championnats d'Europe, il faut participer avec un maximum des coureurs
00:15:09 pour qu'on puisse être au mieux représenté.
00:15:12 C'est un plaisir d'être ici.
00:15:14 Honnêtement, on ne se dit pas que le parcours ne peut pas vous convenir.
00:15:17 Si, c'est sûr que le parcours me plaît bien.
00:15:20 Après, il y a 200 kilomètres, la fatigue sera moins ressentie que sur des vrais classiques.
00:15:26 Mais le circuit permet vraiment de la difficulté et du placement.
00:15:30 On a une bonne équipe pour ça.
00:15:33 Anthony Turgis vient de prendre la deuxième place.
00:15:37 C'était lors du Super 8 classique, une épreuve de classe 1 disputée en Belgique
00:15:42 où Mathieu Van Der Poel l'avait devancé au sprint.
00:15:46 C'était le 16 septembre.
00:15:48 Claire Brécoigne me signale qu'Anthony Turgis était le mieux placé lors du premier passage
00:15:54 dans le col de Vam, que l'on a abordé au moment où l'on entrait sur ce circuit.
00:16:01 Vu qu'on parle de Mathieu Van Der Poel, à noter que c'est l'un des grands absents de ce championnat.
00:16:07 Mathieu était, non loin d'ici, en train de repérer le circuit des Jeux Olympiques de VTT.
00:16:14 C'était hier.
00:16:16 C'était hier.
00:16:18 Effectivement, il a une excuse.
00:16:20 C'est que Mathieu Van Der Poel continue à être sur plusieurs fronts,
00:16:24 je dirais sur plusieurs disciplines différentes dans le vélo.
00:16:26 C'est sa façon de garder la motivation et peut-être aussi de garder une forme d'efficacité.
00:16:31 Et puis, il sait tout faire.
00:16:32 Il sait tout faire, mais c'est vrai que c'est dommage de ne pas avoir, évidemment, en plus,
00:16:37 sur ses terres, puisque ce championnat d'Europe a lieu aux Pays-Bas,
00:16:41 devant son public, de ne pas avoir tout simplement le champion du monde.
00:16:47 D'autant, il faut bien le dire, que la côte d'arrivée était plutôt une côte qui lui allait
00:16:54 ou qui lui aurait été très bien.
00:16:56 Mais bon, il vient d'être champion du monde aussi.
00:16:58 Il faut qu'il partage.
00:17:00 Imaginez qu'on ait un champion qui gagne tout.
00:17:03 On n'aurait qu'un seul maillot distinctif.
00:17:05 On n'aurait pas le maillot de champion d'Europe l'année prochaine visible,
00:17:08 puisqu'évidemment, il porterait le maillot de champion du monde.
00:17:10 Finalement, on l'a payé pour qu'il aille vers...
00:17:11 Je ne crois pas. Moi, je n'ai rien donné.
00:17:13 Ça va lui tenir chaud, tous ces maillots cet hiver, avec tous ces titres qu'il a dans toutes ces disciplines.
00:17:20 Vraiment un champion hors normes.
00:17:22 Alors, on a parlé des grandes nations.
00:17:24 Je rappelle qu'il y a huit nations qui possèdent huit coureurs.
00:17:28 Un effectif de huit coureurs.
00:17:29 On peut avoir huit coureurs au maximum en fonction des quotas de sélection.
00:17:33 C'est le cas de la Belgique.
00:17:34 C'est le cas du Danemark, de la Grande-Bretagne, de la France, de l'Espagne, des Pays-Bas, bien sûr, de l'Italie et de la Suisse.
00:17:41 Et puis, on a des pays qui n'ont que sept représentants, d'autres six, d'autres cinq, etc.
00:17:47 Je ne sais pas, par exemple, la Slovénie a sept représentants au départ,
00:17:50 mais il n'y a pas, par exemple, Tadej Pogacar ou Primoz Roglic au départ de ce championnat d'Europe.
00:17:58 La Norvège a six représentants, avec notamment Andrés Leknesund.
00:18:05 Comment dire ? Je cherche les pays qui en ont.
00:18:09 La Slovaquie également, cinq représentants.
00:18:11 Et puis, on a des nations qui n'ont qu'un ou deux représentants et parfois pas des moindres,
00:18:15 comme l'Irlande, qui est représentée aujourd'hui à l'avant par Rory Towsend, avec seulement comme coéquipier Dylan Korkuri.
00:18:24 Il y a eu une chute à l'instant. On a entendu un bruit dans notre casque.
00:18:28 On a vu les coureurs de tête se retourner et on a entendu ce bruit fracassant,
00:18:33 mais on n'a pas d'image de cette chute qui vient d'intervenir à l'arrière apparemment du peloton.
00:18:38 Le peloton, apparemment, n'est pas coupé.
00:18:42 Ça veut dire qu'on est tombé, mais que d'un côté, visiblement.
00:18:45 En tout cas, on n'a pas pris toute la route.
00:18:48 Voilà les trois hommes de tête qui ont repris du champ au moment d'aborder à nouveau cette ascension pour la deuxième fois.
00:18:55 Alors, c'est amusant parce qu'on se bat comme des chiffonniers pour arriver placé.
00:19:00 Voilà cette chute. Oui, un homme seul, apparemment, est tombé.
00:19:04 Il s'agit de Raith Arm, coureur estonien, qui a fait les frais de cette chute.
00:19:10 Le bruit qu'on a entendu, c'est probablement parce qu'il s'est pris les barrières Vauban,
00:19:15 qui longent tout le parcours sur cette fin de circuit.
00:19:20 Les barrières, ça a fait du bruit avec le vélo.
00:19:24 Mais voilà, on arrive de nouveau dans cette ascension.
00:19:27 Regardez, il n'a plus de pneus. Les tubeless sont sortis des jantes.
00:19:31 Cyril, je vous ai coupé la parole pour parler de cette chute.
00:19:34 Oui, il a dû se prendre la barrière parce que la jante, telle qu'elle est cassée à l'arrière,
00:19:39 ça veut dire qu'il y a eu un choc frontal.
00:19:41 Ça devient difficile pour Rory Towsend, qui est en train de se faire distancer.
00:19:48 Petit problème d'image, mais on va retrouver ça, je l'espère, dans quelques instants.
00:19:53 Les conditions météo sont idéales aujourd'hui.
00:19:56 Oui, les images reviennent avec Rory Towsend,
00:19:59 qui n'a pas pu accompagner le rythme assez démentiel imprimé par Matthias Vacek et Stéphane Bisséguer.
00:20:11 Vacek, qui n'était pas d'ailleurs au départ dans l'échappée,
00:20:14 qui la rejointe avec un petit temps de retard, cette échappée matinale.
00:20:19 On peut se poser la question de quelle nation va se porter à l'avant pour durcir, anticiper ?
00:20:27 C'est sûr qu'on ne va pas laisser l'équipe de Belgique, avec Yves Lampard,
00:20:32 comme ça mener le tempo tranquillement et favoriser un sprint pour Dely et Wernhardt.
00:20:38 Il y a certainement des nations qui vont tenter de les déstabiliser.
00:20:43 Oui, mais pour l'instant, qui est-ce qui durcit la course ?
00:20:45 La Belgique, comme je le disais avant qu'il y ait eu la chute.
00:20:50 On se bat comme des chiffonniers dans la montée et ensuite on se relève.
00:20:54 On était revenu à une vingtaine de secondes des trois hommes de tête
00:20:57 et sur le reste du parcours, on a reperdu 50 secondes.
00:21:00 La stratégie est bonne parce que là on roule, mais on fait mal aux autres.
00:21:04 Donc ça ne nous coûte pas plus d'énergie que ceux qui sont en train de traîner à l'arrière.
00:21:10 Mais c'est vrai qu'ils ont la main sur la course.
00:21:16 C'est vrai qu'il faut rappeler, on ne roule pas pour reprendre les échappées,
00:21:19 on roule pour faire mal à ceux qui sont derrière, ceux qui sont plus loin dans le peloton.
00:21:24 Les échappés, on se dit que de toute façon, avec cette façon de courir par à-coup,
00:21:29 on reviendra sur eux assez naturellement compte tenu de la fatigue,
00:21:32 des kilomètres qu'ils ont fait en tête depuis le départ, de l'écart qui est maintenant de 20 secondes.
00:21:38 Non, plus que ça quand même.
00:21:39 Parce que tout à l'heure, on avait une minute, il était remonté à une minute.
00:21:41 Compte tenu aussi du fait qu'ils sont de moins en moins nombreux à l'avant de la course.
00:21:46 Il y a deux hommes en tête désormais puisque Thoyssen, le vainqueur de la route ouangelle, a été distancié.
00:21:51 Mats Pedersen déjà en deuxième position.
00:21:54 Ivan Hart également à côté.
00:21:56 En cours de vent sur cette partie-là, il faut vraiment être devant à passer la 25e position.
00:22:01 C'est vite très tendu.
00:22:04 Et pour l'équipe de France, on a Clément Russo dans les tout premiers.
00:22:11 Et un autre coureur sur la gauche, on est un peu trop loin pour l'identifier.
00:22:16 C'est Arnaud Desmars qui est à l'avant.
00:22:18 Clément Russo, il protège bien Arnaud Desmars.
00:22:21 Oui, pour l'instant, ce sont effectivement les deux Français.
00:22:23 On voit Christophe Laporte qui est un petit peu plus loin avec Florian Senechal.
00:22:27 Donc voilà, c'est certainement les deux doublettes.
00:22:29 Et là, on passe devant les stands évidemment pour le ravito.
00:22:32 Il y a aussi Anthony Turgis qui était bien placé.
00:22:38 Toujours bien placé Anthony, comme vous l'avez dit tout à l'heure.
00:22:42 Allez, on est passé devant les stands.
00:22:44 Il reste cinq tours à faire sur ce circuit.
00:22:48 Et vous voyez que le premier tour a été couvert à la moyenne de 44 km/h.
00:22:52 On ira probablement plus vite sur ce circuit dans la partie décisive.
00:22:57 Ce sera quand ?
00:22:58 Eh bien, ce sera dans l'heure et demie.
00:23:00 Avant l'arrivée.
00:23:01 Évidemment, ce sera avant l'arrivée.
00:23:02 Exactement.
00:23:03 En attendant, on tourne une page de publicité.
00:23:04 On revient juste après.
00:23:06 Une minute d'avance pour les échappés.
00:23:13 L'échappé matinal qui joue la résistance pour l'instant face à un peloton qui agit par sous-brosseau.
00:23:18 On accélère en vue de la côte qui se trouve sur le circuit.
00:23:23 Le fameux Col Vam qui sera donc le point culminant de ce circuit aux abords de la ligne d'arrivée.
00:23:31 Au sommet duquel est jugé l'arrivée de ce championnat d'Europe.
00:23:34 Et puis, on temporise un peu plus lorsque l'on est sur l'autre partie du circuit.
00:23:37 En roulant groupé, en occupant bien toute la largeur de la chaussée.
00:23:40 Je parle bien sûr du peloton.
00:23:43 Pour l'instant, on a ces coureurs qui sont en tête.
00:23:48 Mais surtout, on a vu après la bosse, derrière Bisséger, derrière Vacek et derrière Thoesend,
00:23:56 qui est revenu après avoir été distancé dans l'ascension, une attaque au sein du peloton.
00:24:03 Une attaque qui est intervenue de la part de l'équipe de France.
00:24:08 Et c'est Anthony Turgis qui est sorti avec Luke Rowe dans sa roue.
00:24:12 Tentative rapidement maîtrisée par le peloton qui n'a pas laissé sortir.
00:24:17 Expliquez-nous un petit peu ce côté stratégique d'attaquer alors que la bosse a été franchie.
00:24:23 Pierre Roland.
00:24:24 On essaye de créer du mouvement du côté de l'équipe de France.
00:24:28 Donc là, c'est Anthony Turgis qui s'y est collé.
00:24:31 Mais tout de suite, Yves Lampard, il est là.
00:24:34 Il fait le chien de garde pour l'équipe de Belgique.
00:24:38 On veille au grain à laisser sortir personne.
00:24:41 On veut contrôler cette course.
00:24:43 Il est vrai Cyril Guimard que vu comment on a monté, on a escaladé cette côte de Vam tout à l'heure,
00:24:51 à la vitesse à laquelle on l'a escaladé, il était difficile d'attaquer dans la bosse proprement dite.
00:24:57 D'attaquer à partir du moment où sur ces deux premières ascensions,
00:25:00 la Belgique a imposé un train très vif.
00:25:05 Il n'est donc plus possible d'attaquer.
00:25:07 Et je pense que Turgis, mettant une petite minace derrière, a tout simplement voulu tester un petit peu,
00:25:15 voir s'il n'y avait pas des bonnes volontés pour accompagner un petit coup qui partirait comme ça.
00:25:23 Je ne vais pas dire en ram, mais presque.
00:25:25 Donc visiblement, une fois que l'ascension est passée, personne n'a envie de déclencher les hostilités.
00:25:33 Mais qu'est ce que vous en pensez ?
00:25:34 Est ce que c'est bien joué selon vous d'agir ainsi ?
00:25:37 Parce qu'on peut imaginer que si on l'a fait cette fois ci, on le refera.
00:25:41 Si bien sûr, la course continue sur le prochain tour à rouler de cette façon,
00:25:46 c'est à dire à chercher finalement à accélérer pour empêcher les velléités.
00:25:52 De façon, on le rappelle, à ce que la Belgique et le Danemark, qui visent plutôt une arrivée groupée,
00:25:57 ne laissent partir personne.
00:25:59 Là, c'est un bon indice sur l'accélération d'Anthony Turgis.
00:26:05 Ça donne des indications.
00:26:08 Mais pendant la pause pour une petite respiration, on évoquait avec Pierre le comportement de l'équipe de France.
00:26:17 On disait que pour l'instant, l'équipe de France court bien.
00:26:22 Elle est là où il faut être pour ne pas prendre de vent du tout,
00:26:26 sans être obligatoirement dans une situation de danger.
00:26:30 Et les Italiens d'ailleurs, courent un petit peu de la même façon.
00:26:36 Les Italiens, cette équipe d'Italie au sein de laquelle on retrouve Matteo Trentin,
00:26:42 Filippo Ganna, notamment, on peut les citer comme leader de cette équipe.
00:26:48 Matteo Trentin, que Claire Bricogne a rencontré ce matin.
00:26:52 Matteo Trentin, qui nous a fait d'ailleurs l'amitié de répondre en français.
00:26:57 Écoutez justement le coureur italien à nouveau au départ de ce championnat d'Europe.
00:27:02 Lui qui a déjà conquis ce titre dans le passé.
00:27:05 Matteo, aujourd'hui, qu'est-ce que vous attendez vous de cette course ?
00:27:10 Ce n'est pas facile de dire. Normalement, sur la casse, c'est une course pour sprinter.
00:27:16 Mais nous avons vu les autres courses avec les dames, les juniors, l'espoir.
00:27:22 Que c'est deux, trois tours à grande vitesse, les groupes vont exploser.
00:27:28 Alors, nous ne pouvons pas faire de même.
00:27:31 Nous n'avons pas les sprinters qui vont gagner sur la dernière montée.
00:27:35 Je pense que ce sont nos super favoris, c'est Arnaud Delis, à cette occasion.
00:27:41 Alors, je pense que tous les autres équipes ne vont pas tenter d'échapper.
00:27:46 - Parfait. - Merci.
00:27:49 Il est adorable.
00:27:50 C'est marrant, il fait marrer parce qu'il est italien, mais il a presque l'accent néerlandais ou flamand.
00:27:54 Quand il répond "hof, hof", aujourd'hui, c'est un parcours plus difficile.
00:27:58 Je fais très mal, lui le fait beaucoup mieux.
00:28:01 Ça vous fait réagir les propos de Matteo Trentin ?
00:28:03 Oui, hormis le fait que Matteo Trentin, on sait que c'est un coureur avec la tête bien faite,
00:28:09 qui parle plusieurs langues parfaitement, aussi délégué des coureurs,
00:28:13 il représente les coureurs dans toutes ses réunions, pour la sécurité notamment, toutes ces choses-là.
00:28:19 Mais Matteo Trentin, il nous a dit très clairement, on va durcir, on va tenter quelque chose.
00:28:24 Il a dit, on a bien observé les autres épreuves, espoir, femmes, juniors.
00:28:31 Et si on fait deux ou trois tours à fond, le peloton explose et eux n'ont pas le sprinter pour gagner.
00:28:37 Même si dans cette équipe, il y a Viviani, mais il y a Viviani, c'est quand même plus ce que c'était.
00:28:43 Ils ont aussi Luca Mozzato, mais Luca Mozzato face à Woodvarnart, on a du mal à l'imaginer le doubler.
00:28:51 Du côté de l'Italie, à l'image de l'équipe de France, on va peut-être tenter quelque chose très rapidement.
00:28:57 De toute façon, il faudra tenter quelque chose, que ce soit les Français ou les Italiens.
00:29:04 Si on ne tente rien, je ne vois pas très bien comment on va pouvoir s'en sortir.
00:29:11 Maintenant, sur ce type de parcours, c'est très difficile et on l'a vu dans les autres catégories.
00:29:17 La course est nerveuse, ça frotte, on perd beaucoup d'énergie justement à cause du stress.
00:29:25 Ce qui d'ailleurs amène certaines équipes à mettre les trains en place très très tôt,
00:29:29 comme c'est le cas avec les Danois, les Belges, les Néerlandais et de temps en temps d'ailleurs les Anglais.
00:29:37 Et finalement, dans toutes les autres catégories, ça s'est joué quand même dans la dernière ascension.
00:29:45 Alors, ce n'était pas une arrivée au sprint, puisque si on prend les écarts,
00:29:49 on va dire entre le premier et le vingtième, il y avait toujours à peu près 20 secondes.
00:29:54 Donc c'était une fausse vraie arrivée au sprint.
00:29:57 Ce qui veut dire que c'est vraiment les sprinter puncher qui peuvent faire la différence.
00:30:03 Si on n'a pas ces coureurs capables de lutter contre les deux ligues,
00:30:05 comme disait Matteo Trentin tout à l'heure, ou Wout Van Aert,
00:30:10 eh bien il faut tenter, on n'a rien à perdre à tenter.
00:30:14 - Matteo Trentin et Filippo Ganna, je disais, les leaders de cette squadra d'Azura.
00:30:20 Et Ganna, on sait maintenant qu'il fait même les sprints.
00:30:22 C'est vous dire si ça peut, pourquoi pas, lui sourire.
00:30:25 - Et avec succès d'ailleurs.
00:30:26 - Et avec succès. Le problème c'est qu'il est tombé, tout comme Matteo Trentin tout à l'heure.
00:30:31 Une chute qui a embarqué également les Français Mathis Louvel et Anthony Turgis.
00:30:37 On voit que pour Anthony Turgis, ça n'a pas été trop pénalisant,
00:30:39 puisque tout à l'heure il était à l'offensive.
00:30:42 - Pour Ganna non plus.
00:30:44 - Pour vous, des coureurs comme Luca Mozzato ou comme Elia Viviani,
00:30:47 qui font également partie de la sélection italienne, pure sprinter,
00:30:51 c'est trop dur pour eux ce circuit ?
00:30:53 - Pas le circuit, la bosse.
00:30:55 - La bosse, oui, c'est ce que je voulais dire.
00:30:57 - Que la bosse qui est difficile pour eux.
00:31:00 Du grand Viviani, je vous aurais dit non.
00:31:02 - Ah, il y a donc 3 ans. - Le grand Viviani, il y a 4 ou 5 ans, oui, on jouait.
00:31:06 D'ailleurs les Italiens auraient totalement joué avec lui.
00:31:09 Mais rappelez-vous, cette ascension, elle est quand même en deux parties.
00:31:13 Et on a pu le voir sur les autres, je me répète, sur les autres catégories,
00:31:20 il y a ce petit flottement entre ces deux parties d'ascension
00:31:25 qui peuvent permettre à des coureurs comme Viviani de revenir dans les aspirations.
00:31:29 Et un sprinter, ça reste toujours un sprinter, surtout en bosse.
00:31:32 - On est avec les hommes de tête dans la bosse à nouveau.
00:31:34 Et sur cette partie pavée, pour la deuxième fois, Rorito Sainz se fait distancer.
00:31:38 Le peloton va arriver également.
00:31:39 Je rectifie, c'est pas Turgis qui est tombé tout à l'heure, c'est bien Mathis Louvel.
00:31:43 Et il y a eu également Axel Zinglet qui est tombé tout seul auparavant.
00:31:48 Et à deux reprises quand même pour faire bonne...
00:31:51 - Bah pourquoi s'arrêter à une ?
00:31:53 - Allez, on va voir si il repasse à l'attaque pour l'équipe de France.
00:31:57 Alors c'est qui cette fois qui est prêt à sortir ?
00:32:00 Eh bien justement, c'est le vététiste sur les pavés.
00:32:04 Eh oui, on les avait vus bien placés.
00:32:06 - La porte. - Ici à l'image.
00:32:08 Ils sont tous bien placés à l'avant.
00:32:10 On a vu la porte, on a vu du jardin.
00:32:13 Là il y a Anthony Turgis, un petit accrochage.
00:32:18 - À l'arrière, oui, entre deux coureurs, un espagnol et un suisse qui se relèvent maintenant.
00:32:22 En ce qui concerne le coureur suisse...
00:32:26 - C'est un coureur d'Israël.
00:32:30 - Ah c'était un coureur d'Israël ?
00:32:32 - D'Israël, pardon, Israël Premier Tech.
00:32:38 C'est Reto Hollenstein qui est tombé, me dit Garance, pour la Suisse.
00:32:43 Et qui est reparti.
00:32:46 Et le sorciste que vous voyez ici, bien sûr, dans la roue de Stéphane Bisséguer.
00:32:55 Eh bien c'est toujours Vacek qui reste au contact alors que,
00:33:00 on l'a dit, Thosen, l'Irlandais, a été distancé à nouveau.
00:33:04 Allez, l'équipe de France qui roule avec Axel Zinglet juste derrière,
00:33:09 en troisième position, Clément Russo.
00:33:11 - Florian Senechal.
00:33:14 Olaf Kooi, bien placé pour Epe Iva, Thujardin.
00:33:18 Laporte, tout va bien pour lui.
00:33:23 - Van Aert, bien placé, tout comme Arnaud Delis d'ailleurs,
00:33:26 dans cette première partie du point de tour.
00:33:28 - Anthony Turgis, Louvel.
00:33:32 Arnaud démarre, on ne l'a pas vu.
00:33:35 - Alors, est-ce qu'on ne l'a pas vu parce qu'il était masqué
00:33:39 ou est-ce qu'on ne l'a pas vu parce qu'il est en difficulté ?
00:33:41 On ne le voit pas derrière.
00:33:43 - Ce n'est pas évident de tentifier tout le monde.
00:33:46 - Comme tous les sprinters, il se planque.
00:33:48 - Un sprinter qu'on ne voit pas, en principe, c'est bon signe.
00:33:50 - Il y a des cassures quand même. On vient de le voir.
00:33:53 Il y a une cassure.
00:33:55 - Peut-être liée à la chute.
00:33:57 - Ah oui, c'est ça. C'est les coureurs qui ont été distancés, gênés par cette chute.
00:34:01 On revoit ici un ralenti que nous propose la réalisation...
00:34:05 - C'est l'attaque de Zingler.
00:34:07 - ...irlandaise.
00:34:09 - Enfin, on va dire accélération plutôt qu'attaque.
00:34:11 - Sur les pavés.
00:34:13 Ce secteur pavé, il fait sacrément mal aux gens.
00:34:16 - Alors, double ou triple ascension ?
00:34:18 Parce que cette ascension était régulière.
00:34:20 On va dire qu'il y a quand même deux replats dans...
00:34:22 - C'est une double ascension pour l'arrivée, mais c'est une triple ascension.
00:34:25 Là, ils sont dans la troisième partie.
00:34:28 - La porte bien placée, attentif.
00:34:32 Et à chaque fois, à cet endroit-là...
00:34:36 - Ça temporise.
00:34:38 - Avec Julien Sen ici qui tourne la tête pour le Danemark,
00:34:41 qui est en première position et au moment où...
00:34:43 - Et l'attaque française.
00:34:45 - ...avec...
00:34:47 - Anthony Turgis, une nouvelle fois.
00:34:49 - Et encore, nouveau, Anthony Turgis.
00:34:51 Et maintenant, il est pisté, Anthony Turgis.
00:34:54 - Ben oui, après la bosse...
00:34:56 - Il est fiché, ils l'ont fiché.
00:34:59 - On ne le laisse pas sortir seul.
00:35:01 Cela dit, il vaut mieux qu'il ne soit pas seul
00:35:03 s'il déclenche une échappée
00:35:06 avant d'aborder la descente.
00:35:11 - Attention à ce virage, on a vu le coureur partir à la faute.
00:35:18 - ...qui est en train de se mettre en place.
00:35:21 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:24 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:27 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:30 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:33 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:36 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:39 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:42 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:45 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:48 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:51 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:54 - Il est en train de se mettre en place.
00:35:57 - Il est en train de se mettre en place.
00:36:00 - Il est en train de se mettre en place.
00:36:03 - Il est en train de se mettre en place.
00:36:06 - Il est en train de se mettre en place.
00:36:09 - Il est en train de se mettre en place.
00:36:12 - 26 secondes de retard pour le peloton par rapport à Bisséguer, Vacek.
00:36:16 - Tosend était intercalé.
00:36:19 - Il n'a pas été repris.
00:36:22 - Il essaie de rentrer sur le duo de tête.
00:36:25 - On a des nouvelles d'Arnaud Desmars.
00:36:28 - Garance nous explique qu'Arnaud aurait changé de vélo.
00:36:31 - Il a eu un problème mécanique.
00:36:34 - Il est assez loin du peloton principal.
00:36:37 - Aïe, aïe, aïe.
00:36:40 - Vu comment la course s'est tendue,
00:36:43 - ce sera probablement difficile.
00:36:46 - S'il rentre, il va y laisser des plumes.
00:36:49 - C'est clair qu'il va y laisser des plumes.
00:36:52 - Encore que là, si ça ralentit dans les voitures,
00:36:55 - on peut aller voir où il est.
00:36:58 - Voilà, justement.
00:37:01 - On va voir s'il est loin ou pas.
00:37:04 - S'il rentre dans les voitures,
00:37:07 - il va y avoir un problème.
00:37:10 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:13 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:16 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:19 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:22 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:25 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:28 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:31 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:34 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:37 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:40 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:43 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:46 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:49 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:52 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:55 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:37:58 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:01 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:04 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:07 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:10 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:13 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:16 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:19 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:22 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:25 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:28 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:31 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:34 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:37 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:40 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:43 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:46 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:49 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:52 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:55 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:38:58 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:39:01 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:39:04 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:39:07 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:39:10 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:39:13 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:39:16 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
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00:39:28 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
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00:42:52 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:42:55 - C'est clair qu'il va y avoir un problème.
00:42:58 - C'est Yves Lampard qui se remet à l'avant et qui met son tempo.
00:43:03 - C'est Yves Lampard qui se remet à l'avant et qui met son tempo.
00:43:06 - Et à l'arrière, regardez, le peloton qui s'étire, qui s'étire.
00:43:09 - C'est toujours ce phénomène d'élastique.
00:43:12 - Et un coureur belge qui a fini son travail sur la droite.
00:43:17 - Et qui est en train de faire un peu l'îlot directionnel.
00:43:20 - Le dos s'en sèche. C'est Stuyens, Edward Stuyens.
00:43:24 - Et un McFly.
00:43:26 - Edward Stuyens.
00:43:29 - Vous avez fait un mix entre Jasper Stuyvens et Edward Stuyens.
00:43:32 - C'est les dossards, ils ne sont pas très lisiles.
00:43:35 - Du coup, je mélange aussi mes fiches.
00:43:38 - On a vu Van Aert passer dans les premières positions.
00:43:42 - La porte toujours bien placée. Je regarde côté caméra, évidemment.
00:43:47 - On voit que la bosse commence à faire son oeuvre.
00:43:51 - C'est-à-dire que les coureurs passent avec plus d'effort.
00:43:55 - Florian Senechal, je crois qu'il est passé.
00:43:59 - Zinglet, à l'arrière.
00:44:02 - Il paye ses efforts du tour précédent.
00:44:06 - Et au passage sur la ligne, trois tours encore à couvrir.
00:44:10 - Ce sera le cas dans 500 mètres, lorsque les coureurs du peloton
00:44:14 - passeront cette ligne d'arrivée franchie par Mathias Vacek et Stéphane Bisséguer.
00:44:20 - Est-ce que je peux vous donner un chrono ? - Avec plaisir.
00:44:25 - Entre le premier du peloton et le dernier, il y a plus de 25 secondes.
00:44:29 - Primozic, ici en compagnie de Radjowik.
00:44:33 - Primozic, c'est celui qui est en tête. Radjowik, c'est celui qui est dans sa roue.
00:44:39 - Voilà, la contre-attaque qui s'est dessinée.
00:44:48 - Alors que désormais, c'est...
00:44:54 - Qui c'est le coureur qui roule actuellement en tête ?
00:44:58 - C'est l'Empa. - Le français, c'est Dujardin.
00:45:01 - Les français dans l'ordre, c'est Dujardin, Laporte et Russo.
00:45:06 - Et là, c'est le public. On ne montre plus les coureurs, on nous montre le public.
00:45:16 - Passage devant les stands des différentes délégations pour du ravitaillement, bien sûr.
00:45:22 - Pour la Belgique, ça fait deux coureurs de moins.
00:45:27 - Ils ont perdu deux coureurs, Tim De Klerk et Edouard Duns.
00:45:32 - Oui, deux coureurs sur huit. Mais bon, à trois tours de la fin, je trouve qu'on gère très bien du côté de la Belgique pour ses leaders,
00:45:40 - Wout van Aert et Arnaud Delis. - Ça attaque pour la Grande-Bretagne.
00:45:46 - Oui, on va vite revenir, je pense, sur le peloton. Voilà.
00:45:52 - C'est Aski. - Et avec Turgis, juste... avec... Non.
00:45:56 - Non, c'est pas Aski. - C'est Dujardin qui est derrière.
00:46:00 - Oui, mais le coureur de la Grande-Bretagne. - Si, si, c'est Aski, ça.
00:46:05 - Voilà, devant Dujardin. Et la Belgique en réagit. Wout van Aert en cinquième position.
00:46:09 - Les Danois également. Et ça casse. - Oui, là, ça fait mal, là, ce tour-là.
00:46:14 - Cette attaque de Lewis à Aski provoque des dégâts derrière au moment où tout le monde éprouve évidemment le besoin de souffler au passage sur la ligne au sommet de la côte.
00:46:22 - Et vous aurez noté que l'écart est redescendu à nouveau à une vingtaine de secondes sur la ligne d'arrivée.
00:46:29 - Les hommes de tête avaient 43 secondes d'avance sur le peloton. Pardon, ils ont 21 secondes d'avance sur les poursuivants,
00:46:36 mais effectivement 43 secondes d'avance sur le peloton.
00:46:40 - Et on a rattrapé les deux contre-attaquants, le Slovène.
00:46:44 - Oui, donc l'écart est déjà obsolète. Le Slovène et le Serbe, donc Primozic et Raczewicz, ont été rattrapés.
00:46:55 - Et l'écart est monté à 30 secondes entre le premier du peloton et le dernier.
00:47:00 - C'est terrible. L'élastique, l'élastique.
00:47:02 - C'est ce qui fait mal finalement dans cette bosse. C'est effectivement l'élastique, l'accélération, les virages,
00:47:09 l'obligation de virer qu'à deux de front au pied de la bosse.
00:47:13 - Ça c'est une image enregistrée évidemment. Ce sont les deux contre-attaquants qui ont été repris
00:47:17 et le peloton sous la conduite d'Yves Lampard qui a monté encore à vive allure cette côte.
00:47:27 - Mais là on manque de main d'oeuvre pour l'équipe de France dans les 30 premiers.
00:47:37 - Par rapport aux étrangers.
00:47:39 - On est aussi peut-être dans une phase un peu critique. C'est-à-dire que là on est à 38 km de l'arrivée.
00:47:44 Tout le monde se demande, parce qu'il n'y a pas que ceux qui visent une arrivée groupée,
00:47:49 mais il y a quand même aussi d'autres équipes qui sont intéressées par des mouvements, par un mouvement de course.
00:47:55 Et on se demande de qui il va venir en premier.
00:47:58 - Pour l'instant, contrairement aux autres tours, ça n'a pas dévissé aussitôt la descente.
00:48:04 - Et Vermeer, Vermeer pour la Belgique qui s'est écartée.
00:48:09 - Van Aert s'est écartée également.
00:48:11 - Van Aert en 6e position dans la file des coureurs.
00:48:15 - On fait l'inventaire un petit peu.
00:48:17 - Les Danois qui sont prêts en route.
00:48:19 - C'est le bon moment pour tenter quelque chose.
00:48:23 - Du front à rideau, du jardin, il faut y aller tout de suite.
00:48:26 - Avec André Ascron qui est en train de sortir.
00:48:29 - Flo Sénéchal qui s'est replacée. Florian Sénéchal, est-ce qu'il va y aller ?
00:48:34 - On s'interrogeait pour savoir qui allait déclencher.
00:48:38 Danemark, c'est la première fois qu'on les voit attaquer avec l'un de leurs représentants.
00:48:43 - Ça part pour l'Italie.
00:48:45 - Et voilà.
00:48:47 - Ça y est, la course de mouvement est déclenchée. C'est Cataneo.
00:48:50 - On est à 38 km de l'arrivée. Attention, Cataneo, c'est un excellent rouleur.
00:48:55 - Et il est en train d'emmener avec lui tout le peloton.
00:48:57 - Ou bien va-t-on avoir une cassure au sein de ce peloton ?
00:49:00 - Pour l'instant, ça reste... Ah non, regardez.
00:49:02 - Il y a une cassure derrière une douzaine de coureurs.
00:49:05 - Kroon va être repris par ses 12 coureurs.
00:49:09 - Est-ce que derrière, on va tout de suite opérer la jonction ?
00:49:11 - Cataneo, mort au chouette pour la Suisse.
00:49:13 - Oui, mais il n'est pas relayé.
00:49:16 - Il y a Ben Turner qui est là pour la Grande-Bretagne.
00:49:20 - Florian Senechal serait peut-être inspiré de tenter quelque chose.
00:49:27 - Il se retourne.
00:49:29 - Le spécialiste des classiques flandriennes. Il a vraiment un terrain à sa convenance.
00:49:38 - Et on a beaucoup d'Italiens dans cette première partie de peloton.
00:49:43 - Voilà, Florian Senechal.
00:49:46 - Qui va maintenant passer le relais. Mais regardez, on s'est un peu calmé.
00:49:51 - Tout le monde a besoin de souffler. On se retourne, on fait le point.
00:49:55 - On va alterner moment fort et moment d'observation.
00:50:03 - Et on a perdu du monde quand même dans ce peloton.
00:50:09 - Il y en a quelques-uns qui sont là, mais qui sont en sursis encore.
00:50:14 - Si on temporise maintenant, peut-être que des coureurs qui étaient en difficulté vont pouvoir revenir.
00:50:20 - Mais regardez quand même la forte représentation de la Squadra Azzurra, actuellement en tête de ce peloton.
00:50:27 - Alors que les Belges sont un peu plus en retrait qu'auparavant.
00:50:32 - On verra s'ils reviennent au moment de franchir à nouveau la difficulté.
00:50:36 - Et on voit Anthony Turgis qui est en train de venir se replacer.
00:50:40 - Est-ce qu'il va accélérer ? Attaquer ?
00:50:42 - Et bien voilà, il le fait effectivement immédiatement.
00:50:45 - Et on réagit, on ne laisse pas partir Anthony Turgis.
00:50:48 - C'est la troisième fois que le Parisien attaque.
00:50:51 - A chaque fois, ses tentatives sont réprimées.
00:50:54 - Et Vermeer qui réagit pour la Belgique.
00:50:57 - Et non, ça va rester groupé.
00:51:01 - Oui, mais ça va un petit peu plus vite que les tours précédents.
00:51:04 - La porte toujours vigilant.
00:51:07 - Oui, à peu près en 10e position, effectivement.
00:51:09 - On va revoir cette attaque d'Anthony Turgis.
00:51:12 - Il commence par le cyclocross.
00:51:14 - C'est bientôt la saison et il aime bien ça.
00:51:16 - On n'a pas le droit de rouler sur les trottoirs, mais là il n'y a pas de trottoirs, donc il n'y a rien à dire.
00:51:19 - Il n'y a pas de problème, de toute façon il faut bien passer là où on peut.
00:51:22 - Et hop ! Une attaque, mais qui n'a surpris finalement personne.
00:51:27 - Pluton groupé, on tourne une page de publicité rapidement.
00:51:30 - Parce qu'on ne veut pas rater évidemment le final de ce championnat d'Europe.
00:51:37 - Une course qui semble s'emballer à l'instant, puisque l'équipe italienne a décidé de durcir la course.
00:51:45 - Et il y a déjà plusieurs cassures à l'arrière.
00:51:48 - Il va falloir qu'on essaie de repérer les Français pour savoir si nous avons des compatriotes qui sont piégés.
00:51:57 - Là actuellement il n'y a plus pratiquement qu'une quarantaine de coureurs dans le premier groupe.
00:52:05 - On rappelle qu'il y aura trois ascensions avant de connaître le nouveau champion d'Europe pour cette 8e édition.
00:52:12 - Et on a effectivement ce coup de force passionnant de l'équipe d'Italie.
00:52:18 - Tout à l'heure on a eu une tentative, vous n'avez pas parlé, mais il y a eu une tentative pendant la pause publicitaire de 8 coureurs.
00:52:23 - Parmi lesquels à nouveau Mattea Cataneo.
00:52:26 - On avait bien dans l'intention de toute façon de durcir la course, de tenter quelque chose.
00:52:30 - Il y avait également d'ailleurs avec lui Watson le Britannique, Morkhoff le Danois et Sandi Dujardin pour l'équipe de France.
00:52:36 - Là les Français sont un peu plus en retrait maintenant.
00:52:39 - Et ça y est on arrive dans l'enchaînement de virages.
00:52:42 - Là ça tourne sur la droite et on est au pied de cette nouvelle ascension.
00:52:47 - Et l'équipe d'Italie on nous avait clairement dit du côté de Matteo Trentin, on va tenter quelque chose, on va attaquer.
00:52:55 - Et là c'est chose faite, c'est le moment.
00:52:58 - Avec Matteo Trentin en 4ème position derrière ses 3 équipiers.
00:53:01 - Voilà, dans l'ordre, Cataneo, Gana et on a Mozzato aussi.
00:53:12 - Mozzato, oui.
00:53:14 - Mozzato il est en 2ème position.
00:53:17 - Et Christophe Laporte bien placé.
00:53:20 - Trentin, Trentin en 4ème position.
00:53:23 - Mozzato il avait la bouche grande ouverte mais il ne lâche jamais rien.
00:53:27 - Ah oui, l'équipe d'Italie impressionne quand même.
00:53:31 - Elle joue son va-tout et ça va provoquer des dégâts derrière.
00:53:34 - Christophe Laporte bien placé.
00:53:36 - Et ça va contrer maintenant.
00:53:38 - Avec Watson à nouveau que l'on voit ici.
00:53:41 - On avait l'impression qu'il voulait sortir mais ça monte trop vite en fait.
00:53:44 - Ça fait mal aux jambes.
00:53:46 - Ça fait mal aux jambes.
00:53:48 - La porte très bien.
00:53:50 - Skudging, le Lituanien sur la droite en rouge.
00:53:54 - Le Lethon.
00:53:56 - Allez les petits pavés.
00:53:58 - La route qui se cabre à nouveau.
00:54:01 - Terminé pour Cataneo autour de Matteo Trentin.
00:54:05 - Luca Mozzato terminé également.
00:54:08 - Et c'est le grand Ghana qui a mis en route.
00:54:11 - Philippe Ogana, Trentin d'ailleurs, Serracid.
00:54:14 - Il a reculé à l'instant.
00:54:16 - Oui il a laissé passer Wout Van Aert surtout.
00:54:19 - Regardez l'état d'essoufflement des coureurs qui passent ici sur la ligne d'arrivée.
00:54:24 - Avant d'aborder la descente avec Philippe Ogana toujours en première position devant Van Aert.
00:54:30 - Est-ce que c'est Pedersen qui est en troisième position ?
00:54:33 - Oui, oui, oui, Pedersen.
00:54:35 - Philippe Ogana qui n'a pas finalement trop reculé.
00:54:38 - Christophe Laporte en cinquième position.
00:54:40 - Derrière on doit avoir Watson pour la Grande-Bretagne.
00:54:44 - Voilà Van Aert bien placé, bien calé dans la roue de Matteo Trentin dont on voit sur le maillot qu'il est tombé tout à l'heure.
00:54:53 - Maillot maculé sur le flanc droit.
00:54:57 - Christophe Laporte rassurant pour l'équipe de France.
00:55:00 - C'est vrai.
00:55:02 - C'est vrai et bien dans la réserve.
00:55:05 - Il attend son heure.
00:55:07 - Et les Britanniques, Watson et Turner, roue dans roue.
00:55:12 - Côté néerlandais, on a Olaf Koei qui suit très bien également.
00:55:20 - On le voit là-bas, il est caché mais il est bien là dans la roue des Britanniques.
00:55:24 - Asbjus Thieler pour la Norvège.
00:55:26 - Il y a une grosse sélection là qui est en train de s'opérer.
00:55:29 - Waldsheim pour l'Allemagne.
00:55:33 - Il me semble qu'il y a Rüssel, Senechal aussi bien placé.
00:55:36 - À l'avant il y a Dujardin, Senechal, Laporte.
00:55:39 - Vous croyez qu'on le voit bien le bidon pour la Lettonie là à la sortie de ce village ?
00:55:43 - Cette zone, il y avait mieux à faire.
00:55:47 - 45 km/h ce quatrième tour de circuit.
00:55:51 - Autant vous le dire, en à peine plus de 18 minutes, on n'a pas roulé plus vite sur ces championnats d'Europe.
00:55:58 - Quelle que soit la catégorie au cours de ces championnats d'Europe.
00:56:02 - Et ils ne sont plus que 23 dans le premier groupe Meuglis-Garance-Ferro.
00:56:07 - Matteo Trentin qui insiste.
00:56:11 - Regardez Christophe Laporte, il va prendre le relais.
00:56:13 - Il ne va peut-être pas rester trop longtemps devant, il va faire ce qu'il faut.
00:56:15 - Non, on n'est pas en surnombre dans le premier groupe.
00:56:18 - On va laisser faire d'autres, attention !
00:56:20 - Avec cette attaque à l'instant pour les Pays-Bas, c'est Mike Tennyson qui est en train de sortir.
00:56:28 - Et il n'est pas seul.
00:56:30 - Est-ce que Djink essaye de faire le jump en troisième position ?
00:56:34 - Derrière Flo Senechal en quatrième position.
00:56:38 - Là on ne rigole plus, on est passé aux choses sérieuses.
00:56:44 - Et avec Ben Turner, le grand Ben Turner qui est là également.
00:56:49 - Quand on vous dit, ce n'est pas forcément le dénivelé qui fait la difficulté d'une course à vélo.
00:56:58 - Cette course seulement avec 600 mètres de dénivelé au total sur 200 kilomètres.
00:57:02 - Regardez les dégâts que ça fait.
00:57:04 - Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ce circuit, personnellement je ne le connaissais pas,
00:57:08 - qui était aussi le circuit du Tour de Drenthe, une course de classe 1 qui se déroule tous les ans,
00:57:14 - est assez magnifique.
00:57:16 - C'est hyper télévisuel, on voit les coureurs, il n'y a rien qui gêne.
00:57:20 - Je trouve ça très beau.
00:57:22 - Alors dans l'ordre, on a donc Mike Tennyson, Mike Tennyson, effectivement, Skojns, Senechal, Turner.
00:57:32 - Turner est passé en quatrième, dans leur cinquième position.
00:57:36 - C'est Kroon qui est là également, qui est en train de se ravitailler.
00:57:39 - Et Christophe Laporte qui passe à l'attaque.
00:57:42 - Alors ça, ça surprend quand même. Christophe Laporte à l'attaque à 26 kilomètres de l'arrivée.
00:57:46 - On ne s'y attendait pas et c'est Olaf Koi qui est en train de réagir derrière.
00:57:49 - Son coéquipier le reste de l'année, Olaf Koi, qui réagit immédiatement pour les Pays-Bas et qui sort seul.
00:57:55 - On va retrouver peut-être ces deux hommes devant.
00:57:58 - Attention Andreas Kroon ne dit pas son dernier mot puisqu'il est en train lui aussi de partir en contre-attaque.
00:58:03 - Patrick, il y a un coureur qu'on ne voit pas beaucoup. Je ne sais pas ce que tu en penses toi Cyril.
00:58:07 - C'est Delie. - Très discret.
00:58:11 - Très très discret.
00:58:12 - Alors Delie, si vous voulez le reconnaître, il a le même casque qu'Andreas Kroon là-bas en troisième position.
00:58:16 - Mais il porte évidemment les couleurs de la Belgique.
00:58:18 - Je me demande si ce n'est pas lui là, justement, qui est en train de sortir derrière, qui est sorti large.
00:58:22 - Enfin d'ailleurs, il a le même casque. Attention à vérifier quand même.
00:58:25 - Parce qu'il a bien mis le casque de l'équipe l'Auto-Destiny.
00:58:28 - Certains n'ont pas mis le casque de leur équipe de marque, mais un casque aux couleurs de leur pays.
00:58:33 - Oh, il y a eu une chute. Il y a eu une chute.
00:58:34 - Ah oui, il y a eu une grosse chute.
00:58:36 - Oh là là.
00:58:37 - Il y a eu une grosse chute.
00:58:39 - Avec un coureur belge qui se relève. C'est qui ?
00:58:42 - Vermersche, je crois.
00:58:44 - Oui, c'est bien lui. C'est Vermersche, un Italien. C'est Gana qui est tombé ?
00:58:47 - C'est Gana.
00:58:48 - Filippo Gana est tombé. Il remet sa chaîne.
00:58:51 - Et le 86, il s'agit de l'Allemand Heiduck qui était déjà tombé tout à l'heure
00:58:57 - et qui en est donc à sa deuxième chute aujourd'hui.
00:59:00 - Et oh là là, le Suisse qui est dans les barrières.
00:59:03 - Ils sont peut-être deux dans les barrières aussi.
00:59:05 - Et qui visiblement souffre alors que Filippo Gana s'est isolé.
00:59:09 - Parce que la course s'était lancée évidemment de toute façon.
00:59:12 - Ah là, maintenant, on n'attend plus.
00:59:14 - Non mais Gana, il était par terre.
00:59:16 - Ah oui, il s'est relancé. Évidemment, il était par terre.
00:59:19 - Avec tout ce qui se passe. Bon, apparemment, ça n'a pas l'air trop grave.
00:59:23 - Regardez, c'est là. On voit...
00:59:24 - À la sortie de ce virage. Enfin, à la relance plutôt. La chute derrière.
00:59:28 - Hop là ! On était sur le bas-côté.
00:59:32 - Il a déchaussé, je crois.
00:59:33 - T'es sur le bas-côté. Il y a cette petite bordure. Il est tombé tout seul.
00:59:37 - Mais derrière, il n'y avait pas beaucoup de place. Donc, on est venu à percuter ces barrières.
00:59:41 - Et là, on a, je vous le rappelle, Olaf Koei et Christophe Laporte qui étaient aux avant-postes.
00:59:46 - Filippo Gana en poursuite maintenant pour essayer de revenir.
00:59:49 - Surattendu par un équipier.
00:59:51 - C'est Cataneo. Mais Cataneo, il a fait beaucoup d'efforts.
00:59:53 - Mais regardez les différences.
00:59:54 - Ah mais il y en a de partout, là.
00:59:56 - Bon, la course a explosé totalement.
00:59:58 - Et Christophe Laporte a raison d'insister en tête.
01:00:02 - Et il n'y a plus les voitures pour ramener les coureurs maintenant.
01:00:07 - Il m'a semblé voir Arnaud Delis sortir en contre derrière la porte.
01:00:13 - Voilà, il est là, Arnaud Delis, en train d'opérer la juction.
01:00:16 - Dans ce groupe de tête, il y a Wout Van Aert également.
01:00:18 - Il y a un autre Français en la personne de Dujardin.
01:00:21 - Voilà, ça c'est une échappée royale. Mats Pétersen.
01:00:24 - Allez, il faut faire rouler là Dujardin. Il faut aller au charbon, là.
01:00:28 - Ça fait mal à tout le monde.
01:00:30 - En tout cas, il fait un très beau championnat d'Europe.
01:00:32 - Sandy Dujardin, on l'a vu à la pointe. Et c'est important pour Christophe Laporte d'avoir un équipier.
01:00:36 - Et attention, ça roule maintenant puisque Van Aert roule, les Danois roulent, Mats Pétersen également.
01:00:40 - Deux game calls pour l'équipe d'Allemagne. C'est simple, il y a tous les favoris dans ce loton.
01:00:45 - C'est peut-être le bon coup. Les Italiens sont piégés par cette chute.
01:00:50 - On vous rappelle la présence de deux Français dans cette échappée.
01:00:59 - Christophe Laporte et Sandy Dujardin. La présence de deux Belges également.
01:01:02 - Arnaud Delis et Wout Van Aert, les deux leaders.
01:01:05 - Les deux leaders, oui.
01:01:06 - La présence de Mats Pétersen pour le Danemark, de Lafcoe pour les Pays-Bas.
01:01:12 - C'est royal, là.
01:01:14 - Et John Degelkolb pour l'Allemagne. On n'a pas cité tous les noms, il doit manquer.
01:01:19 - Il me semble qu'il y a Leik Neusun pour la Norvège. Je ne suis pas sûr à 100%.
01:01:25 - Oui.
01:01:26 - Ou Rasmus Thieler.
01:01:28 - Il y a un courant norvégien.
01:01:30 - Qui est en train de boire actuellement.
01:01:32 - Il faudra se méfier de Kroon qui sort du tour d'espace.
01:01:34 - Je ne l'ai pas cité, mais il est à nouveau là.
01:01:36 - Lui aussi, il a un très beau championnat.
01:01:38 - André Ascrone pour le Danemark.
01:01:40 - Et rappelez-vous, il sort du tour d'Espagne où il était aérien.
01:01:45 - Donc deux hommes pour le Danemark, deux hommes pour l'équipe de France, deux hommes pour l'équipe de Belgique.
01:01:51 - Ce sont les nations les mieux représentées.
01:01:54 - Dans cet échappé, on a 22 km. Il nous reste une dernière page de pub.
01:01:57 - Elle est très courte. On revient juste après pour le final, sans aucune interruption.
01:02:02 - Philippe Ogana en poursuite derrière les échappés après la chute dont il était victime en compagnie d'Arnaud Desmarques.
01:02:09 - Il en est à sa deuxième poursuite dans ce championnat d'Europe.
01:02:11 - Après avoir été victime d'un incident mécanique il y a trois tours de circuit.
01:02:15 - Ce sont les deux grands malchanceux.
01:02:17 - Ogana qui a été victime d'une chute tout à l'heure, peu après avoir franchi la ligne d'arrivée au bas de la descente qui suit la côte de Vannes.
01:02:25 - Et devant, une dizaine d'hommes sont donc en tête.
01:02:27 - Une échappée royale.
01:02:29 - Et d'ailleurs, ces deux hommes sont en poursuite non pas derrière le groupe de tête, mais derrière un groupe de poursuivants.
01:02:35 - Un groupe de poursuivants qui lui-même, pour l'instant, tente de rentrer sur la tête de la course.
01:02:40 - Mais le retard de ce groupe de poursuivants assez consistant est probablement supérieur à 30 secondes.
01:02:45 - Cyril Guimard, Pierre Roland, on va vivre une fin de course passionnante.
01:02:49 - Voilà le groupe de poursuivants vu de devant.
01:02:52 - Mais beaucoup de ces coureurs ont des représentants à l'avant de la course.
01:02:57 - Sauf quand même, à une exception notable, l'équipe d'Italie n'est pas représentée à l'avant de la course.
01:03:04 - Oui, et c'est un peu dommage pour la morale de l'histoire.
01:03:08 - C'est eux qui ont lancé la bagarre, c'est eux qui ont découpillé, c'est eux qui ont tout fait exploser.
01:03:13 - Et puis il y a eu cette chute malencontreuse, elles sont toujours malheureusement malencontreuses.
01:03:18 - Et bien, ils ont été éjectés du groupe de tête.
01:03:21 - Et pour l'instant, ils vont essayer de se réorganiser, je pense, dès que Ghana et Arnaud Desmars sont revenus sur ce groupe.
01:03:28 - Mais dans ce groupe, il y a des Belges, il y a des Français qui ne vont pas rouler.
01:03:32 - Il y a des Danois qui ne vont pas rouler, bien sûr.
01:03:35 - Donc, ça va compliquer leur progression.
01:03:39 - Alors, que l'on vous donne la composition maintenant du groupe de tête dans lequel on retrouve deux Français.
01:03:43 - Vous voyez ici Sandi Dujardin, mais il y a également Christophe Laporte.
01:03:47 - Deux coureurs Danois également, vous voyez à l'image Mats Pedersen, mais il y a également Andreas Kroon.
01:03:53 - Deux Belges, et pas des moindres, ce sont les deux leaders, Wout van Aert et Arnaud Delie.
01:03:57 - Deux Néerlandais également, Mike Tennyson et Olaf Koei.
01:04:00 - Ainsi que l'Allemand John Degenkolb et le Norvégien Rasmus Thieler.
01:04:04 - Dix hommes, et regardez la différence par rapport à leurs poursuivants, qui vont maintenant embrayer dans la poursuite.
01:04:08 - Puisque Philippe Pogana est rentré avec également Arnaud Desmars.
01:04:12 - Arnaud Desmars qui s'était imposé une poursuite tout à l'heure et qui avait finalement rejoint le peloton.
01:04:16 - On était à 45 km de l'arrivée.
01:04:18 - Non, non, ils ne sont pas rentrés encore.
01:04:20 - Ah non, ils sont là, ils sont là effectivement.
01:04:22 - Patrick, très important, il n'y a pas de radio, on n'est pas informé que Ghana est si proche et si loin à la fois.
01:04:28 - Donc on est en train de chasser dans ce groupe de contre, et cette chasse condamne tout simplement Arnaud Desmars et Philippe Pogana.
01:04:36 - Oui, non là c'est plié là.
01:04:38 - C'est-à-dire, vous pensez qu'ils ne rejoindront pas le groupe d'intercalés ?
01:04:41 - Non, mais même s'ils rejoignent, on va arriver dans la bosse dans 3 km.
01:04:44 - Alors que là on est en train de revenir sur Schoenflin, le britannique qui s'est fait sortir visiblement du groupe de poursuivants
01:04:51 et qui se retrouve donc au 3ème échelon de la course en compagnie de Philippe Pogana et d'Arnaud Desmars.
01:04:56 - Alors ils ont peut-être des informations par des sentinelles de leur équipe sur le parcours.
01:05:03 - Bah, sur ce que l'on voit en tout cas, on n'est pas au courant que Ghana est en poursuite derrière
01:05:09 parce que sinon on ne demanderait pas aux 3 coureurs italiens de rouler comme ils le font actuellement.
01:05:13 - 34 secondes !
01:05:15 - Et devant c'est les 10 plus forts, c'est terminé !
01:05:18 - Les 10 plus forts, ils sont devant !
01:05:20 - Peut-être pas, Ghana faisait partie des 10 plus forts.
01:05:22 - Oui, il y a eu un fait de course mais en tout cas...
01:05:25 - Mais quand même, quand même, Van Aert, De Lee, Pedersen, Laporte, Olaf Koei !
01:05:31 C'est juste merveilleux cet échappé, effectivement un échappé royal.
01:05:35 Et on pourrait citer bien sûr pour son palmarès également John de Genkolb
01:05:41 même si c'est un coureur qui désormais ne gagne plus vraiment de courses.
01:05:46 - Oui, sauf, rappelez-vous, sa chute au pavé de l'arbre sur Paris-Roubaix
01:05:51 avec un accrochage avec Van Der Poel au moment où Van Der Poel a pu faire le break pour aller remporter ce Paris-Roubaix.
01:05:57 Il était en position de remporter Paris-Roubaix et ça a été à mon avis le grand malchanceux de cette édition.
01:06:03 - Oui, Paris-Roubaix qui l'avait remporté mais dans le passé, il y a 8 ans de cela
01:06:07 tout comme il avait remporté en 2015 également Milan San Remo.
01:06:11 Un très grand palmarès celui de l'allemand John de Genkolb.
01:06:15 - Alors maintenant ça va devenir stratégique.
01:06:21 Devant avec les équipes représentées par 2 coureurs, 4 équipes avec 2 coureurs.
01:06:26 - Et on retrouve Christophe Laporte en tête. Christophe Laporte qui est à l'origine de cet échappé.
01:06:31 On était à 26 km de l'arrivée lorsqu'il est sorti.
01:06:33 Olaf Koei est revenu sur lui et on était surpris de voir Christophe Laporte finalement déclencher les hostilités.
01:06:38 Lui qui aurait pu faire une course plus attentiste en attendant le final.
01:06:42 - Oui, ceci dit, il compte les coups de pédale devant Christophe.
01:06:45 - Il joue très bien là.
01:06:47 - Dujardin lui, il ne compte rien.
01:06:49 - Il se sacrifie et c'est normal pour Christophe Laporte.
01:06:52 En tout cas, quel numéro 210 Dujardin qui habituellement court au sein de la formation Total Energie.
01:07:01 Un coureur âgé de 26 ans qui ne compte qu'une victoire à son palmarès.
01:07:06 La modeste étape remportée sur le tour du Rwanda l'an passé.
01:07:10 Mais que l'on a vu cette année, deuxième du tour du Finistère notamment.
01:07:13 - Et qui va bien.
01:07:16 - Et qui va très bien même.
01:07:18 Rappelez-vous, on l'avait vu sur les routes des boucles de la Mayenne.
01:07:22 Il avait terminé à la 7ème place au mois de mai dernier.
01:07:28 - Allez, on va rallumer les lumières.
01:07:31 Et donc, il y a le groupe de 10 coureurs.
01:07:33 À l'arrière duquel, c'est le néerlandais Mike Tennyson qui ferme la marche.
01:07:39 - Non, c'est... Oui, alors attendez.
01:07:42 - Oui, c'est Tennyson en dernière position.
01:07:45 - Qui va déclencher maintenant ? Qui va allumer la mèche ?
01:07:58 - Ça va être difficile de sortir de ce groupe sur le plat.
01:08:01 - Allez, Sandy Dujardin devant John Duggan-Colb.
01:08:04 Andreas Kroon en 3ème position. Christophe Laporte en 4ème position.
01:08:07 - Andreas Kroon, il a intérêt de bouger s'il veut jouer sa carte.
01:08:10 - Et là, il essaie qu'il ait dans une échappée.
01:08:13 - Sandy Dujardin, il monte trop vite.
01:08:16 - Il en met trop.
01:08:18 - Ses qualités de puncher.
01:08:20 Là, il doit être tout feu, tout flamme de se retrouver dans cette situation.
01:08:24 - Lui, un peu invité surprise de cette équipe de France.
01:08:29 - Quand on a vu la sélection, certains ont été un petit peu étonnés de la sélection de Sandy Dujardin.
01:08:36 - Mais là, il nous montre qu'on a bien fait lui faire confiance du côté de Thomas Vauclair et de l'équipe de France.
01:08:42 - Toujours Tennyson en dernière position.
01:08:49 - Juste derrière, Rasmus Thieler qui va attraper un bidon.
01:08:52 - Et puis surtout, tout le monde doit quand même observer le duo belge Wout van Aert et Arnaud Delis qui évidemment impressionne tout le monde.
01:09:04 - Oui, un écart qui s'est un petit peu réduit.
01:09:10 - Alors que là, ce sont les coureurs attardés qui passent au sommet de cette côte.
01:09:14 - Vous entendez la cloche parce qu'évidemment, nous entrons dans le dernier tour de ce circuit.
01:09:21 - Et là, on revient sur les hommes de tête.
01:09:23 - Troisième partie de cette bosse.
01:09:27 - Et on est arrivé sur le plateau là où il y a eu énormément de dégâts le tour précédent.
01:09:32 - Les Italiens se sont regroupés mais c'est un petit peu tard.
01:09:38 - Oui, mais bon, ils étaient quand même super costauds.
01:09:41 - N'oublions pas qu'il y a un tour qu'on met en route et là, ils ont réussi à reprendre du temps dans l'ascension.
01:09:47 - Regardez à nouveau comment Christophe Laporte relance l'allure au sommet de cette côte.
01:09:53 - Il fait mal à son coéquipier, à la chef Jumbo, Olaf Koei.
01:09:57 - Regardez, il fait mal à tout le monde là.
01:09:58 - Vous êtes sûr que ce n'est pas lui qui a demandé à Sandy Dujardin de tout donner dans la côte pour pouvoir justement accélérer au sommet ?
01:10:05 - Il y a de grandes chances que l'information ait passé.
01:10:08 - Et là, il y a un coureur sur deux pour la Belgique à l'avant.
01:10:13 - Qui c'est qui s'est fait piéger ?
01:10:14 - C'est Arnaud Delie qui est dans le deuxième groupe et Wout Van Aert qui ferme la marche du premier groupe.
01:10:19 - Regardez, Arnaud Delie qui est en train de faire l'effort pour essayer de recoller.
01:10:24 - Arnaud Delie avec...
01:10:27 - On va voir surtout les poursuivants qui sont quand même pointés avec 25 secondes de retard.
01:10:33 - C'était l'écart qu'il y avait.
01:10:35 - Il y a quelques instants sur la ligne d'arrivée au passage, il y avait exactement 27 secondes.
01:10:41 - Et c'est tombé à 25.
01:10:44 - Attention, c'est un écart qui n'est pas définitif.
01:10:47 - Exactement. Ils ne sont pas beaucoup plus nombreux que le groupe de tête.
01:10:52 - Et Gana qui ne perd pas de temps avec Arnaud démarre.
01:10:58 - Quelle poursuite ils auront menée ces deux-là ?
01:11:00 - Mais encore une fois, ils ne sont pas dans ce groupe. Ils sont derrière à 56 secondes.
01:11:04 - Christophe Laporte, Christophe Laporte.
01:11:07 - Attaque de Christophe Laporte qui s'isole à 12 km de l'arrivée.
01:11:13 - Christophe Laporte avec Andreas Kroon qui se sacrifie pour Mats Pedersen dans la poursuite derrière le courant Varroa.
01:11:21 - Il est attaqué au même endroit qu'au tour précédent.
01:11:23 - Et cette fois, contrairement à tout à l'heure, Olaf Koei n'a pas pu l'accompagner.
01:11:27 - Il nous fait une à la Philippe ou pas ?
01:11:30 - En tout cas, il nous fait un final magnifique Christophe Laporte.
01:11:33 - On sentait de toute façon qu'il était très fort avant même son attaque tout à l'heure, sa première attaque à 26 km de l'arrivée.
01:11:40 - Allez là.
01:11:42 - Oui, on voulait tous parler en même temps.
01:11:44 - Non mais là, il n'y a plus beaucoup de questions à se poser.
01:11:46 - Quand on se livre comme ça, évidemment, le but du jeu, c'est de s'isoler pour aller chercher la victoire.
01:11:51 - Il a creusé un écart important.
01:11:58 - Oui, en très peu de temps.
01:12:00 - Dans les virages, il ne va pas perdre de temps. Il vire très bien Christophe Laporte.
01:12:05 - Et vous avez vu qu'il fait l'effort derrière.
01:12:07 - Eh bien, c'est Mike Tennyson pour Olaf Koei. Olaf Koei qui est dans la roue de Tennyson.
01:12:11 - Les deux néerlandais.
01:12:13 - 8 secondes.
01:12:15 - Edouard Dain, il a du mal à accrocher maintenant. Il a fait un tel effort.
01:12:21 - Olaf Koei qui retourne un petit peu à l'arrière.
01:12:26 - On va laisser Tennyson.
01:12:28 - De Lys va être obligé de rouler.
01:12:30 - Tennyson, De Lys, Rasmus Thieler, Mats Pedersen.
01:12:34 - En fait, les Danois et les Belges sont obligés de rouler et les néerlandais aussi.
01:12:40 - Ils sont obligés de s'entendre.
01:12:42 - Eh oui, derrière le courant français qui est en tête à 12 km de l'arrivée.
01:12:54 - Pour l'instant, on va voir si les 8 secondes qu'il avait au virage augmentent.
01:13:00 - Mais on n'a pas l'impression sur cette impression visuelle.
01:13:02 - Là, ça monte légèrement. Donc la vitesse ayant faibli, la distance, on a l'impression qu'elle diminue.
01:13:09 - Non, il y a toujours entre 8 et 9 secondes.
01:13:13 - Oui, mais l'écart se stabilise à 8 secondes. Vous avouerez que ce n'est pas beaucoup quand même.
01:13:18 - Il est très bien sorti. Il a réussi à obtenir ce bonus de 8 secondes.
01:13:22 - Mais derrière, tant qu'on s'entendra aussi bien pour rouler à la poursuite de Christophe Laporte,
01:13:28 - Eh bien, le français aura beaucoup de mal à augmenter cette avance.
01:13:32 - Allez Sandy, il faut que tu ailles te mettre dans la file, casser les relais.
01:13:35 - Ce n'est pas grave, ce sont des champions, mais tu dois aller t'imposer au milieu de tout ça.
01:13:40 - C'est ce qu'il essaye de faire.
01:13:41 - Et voilà, ça c'est bien joué. Il va arriver, ce sera son tour de rouler.
01:13:44 - Et il va casser l'allure de la poursuite.
01:13:48 - 9 secondes toujours. Il faudrait que ça creuse un peu quand même.
01:13:53 - Forcément, il a besoin de prendre un second souffle après son attaque.
01:13:57 - Il les a sortis de là-haut.
01:14:01 - Ah oui, c'était impressionnant. La façon dont Christophe Laporte a pu gicler,
01:14:06 - Rappelons-le, pour la deuxième fois coup sur coup, au même endroit sur ce circuit,
01:14:09 - à l'amorce du deuxième dernier tour et à l'amorce du dernier tour il y a quelques instants.
01:14:15 - Cyril, Wout van Aert et Olaf Kooi ne vont pas rouler derrière Christophe Laporte quand même.
01:14:19 - Il fait du boulot toute l'année pour eux.
01:14:21 - On relance le fameux débat d'hier.
01:14:23 - Vaste sujet. Est-ce que quand on porte les mêmes couleurs tout au long de la saison,
01:14:28 - on est capable de faire abstraction de cette marque que l'on défend pendant 363 jours par an pratiquement ?
01:14:37 - Oui, et puis pendant des années.
01:14:39 - Et pendant des années, vous avez raison.
01:14:41 - Il lui a déjà fait un beau cadeau cette année quand même Wout van Aert.
01:14:44 - Oui, il a dénoncé les routes de Goroué Velgem.
01:14:46 - Il vient de lui laisser prendre une seconde de plus, il a 10 secondes d'avance.
01:14:50 - Ah oui, c'est royal.
01:14:52 - Il y a forcément un moment où ils vont s'observer tous ces coureurs,
01:14:55 - où ils ne vont pas tourner comme ça indéfiniment.
01:14:58 - À mesure que l'on va s'approcher de l'arrivée, effectivement,
01:15:01 - on peut se dire que les coureurs vont commencer à compter leurs coups de pédale.
01:15:05 - Et Christophe Laporte, en coureur d'expérience, le sait bien.
01:15:08 - Lui qui a déjà conquis à son palmarès 30 victoires chez les professionnels.
01:15:13 - Christophe Laporte complètement transformé depuis qu'il a rejoint l'équipe Jumbo-Visma.
01:15:18 - Cette saison, déjà 4 victoires, Goroué Velgem, j'en parlais,
01:15:22 - à travers la Flandre également, qu'il avait remporté 3 jours plus tard.
01:15:26 - Et puis les 2 étapes remportées sur les routes du Criterium.
01:15:31 - Lui qui, rappelez-vous, avait été le seul vainqueur d'étapes français l'année dernière sur les routes du Tour.
01:15:36 - C'était lors de l'arrivée à Cahors, un véritable petit bijou de victoire.
01:15:43 - 15 secondes au GPS, ça creuse.
01:15:46 - On va voir s'il est carré bon à sortir Cyril à son chrono, prêt à dégainer, pour nous donner les écarts précis.
01:15:53 - Je vais essayer de vous le faire.
01:15:56 - En tout cas, c'est propre, ça ne se désunit pas du côté de Christophe Laporte.
01:16:00 - Toujours bien posé, bien positionné, à 8 km de l'arrivée.
01:16:07 - Je crois qu'il ne va pas pouvoir le faire.
01:16:11 - Ils l'ont en point de mire, c'est terrible, c'est très dur pour Christophe.
01:16:15 - C'est un gros avantage pour les poursuivants de l'avoir en point de mire, on sait qu'on peut l'ajuster.
01:16:20 - Allez, 12 secondes nous dit Garance au camion bleu.
01:16:24 - Tout le monde essaye de faire des pointages.
01:16:27 - On a vu Kroon démarrer, il me semble.
01:16:30 - On est avec le groupe des poursuivants actuellement.
01:16:34 - Groupe des poursuivants que n'ont jamais récupéré Philippe Ogana et Arnaud Desmarres, longtemps en poursuite.
01:16:43 - Ils ne sont qu'à 20 secondes.
01:16:45 - Je ne vois plus d'Italiens dans ce groupe.
01:16:47 - Les Italiens sont dans un groupe encore plus long.
01:16:49 - Ils sont encore dans le troisième groupe.
01:16:51 - Dans le groupe qu'on a aperçu, il n'y a que Matteo Trentin.
01:16:53 - Oui, vous avez raison.
01:16:55 - Le groupe que vous avez vu à l'image est un groupe à 34 secondes.
01:17:02 - Il y en a un des deux qui va se mettre à la planche.
01:17:05 - On les voit passer après Mats Pedersen, c'est John Degenkolb qui prend son relais.
01:17:11 - Et puis maintenant il s'agit d'Olaf Køy, le sprinter pour les Pays-Bas.
01:17:18 - Sur ce championnat d'Europe.
01:17:20 - C'est un match plus stylé pour la Norvège.
01:17:25 - Mike Tennyson qui vient de s'écarter.
01:17:29 - Sandy, il faudrait qu'il rentre dans la file.
01:17:31 - Il ne faut pas hésiter à rentrer dans la file.
01:17:33 - Sartice a dû se faire réprimander.
01:17:35 - C'est le jeu.
01:17:37 - Ça, on n'en a rien à l'affiche.
01:17:39 - Arnaud Delie qui prend son relais devant Wout van Aert.
01:17:42 - Et à nouveau Mats Pedersen qui va passer.
01:17:45 - De toute façon, il est clair qu'à un moment donné, Kroon va se mettre à la planche.
01:17:49 - Tony Sen va se mettre à la planche.
01:17:51 - Van Aert ou Delie vont se mettre à la planche.
01:17:53 - Parce que si on veut arriver comme ça au pied de la bosse, on est mort.
01:17:59 - Laporte va l'emporter.
01:18:00 - Rappelez-vous hier avec Brenda Wall, elle était sortie aussi loin.
01:18:04 - Et elle avait pris une quinzaine de secondes.
01:18:06 - Elle est allée jusqu'à l'arrivée pour gagner avec trois secondes.
01:18:09 - C'est pratiquement le même scénario.
01:18:12 - Cyril, attention, l'écart GPS n'indique plus que 10 secondes d'avance pour Christophe Laporte.
01:18:17 - Et 30 secondes d'avance pour le deuxième groupe de poursuivants.
01:18:21 - Ils l'aperçoivent en point de mire. Est-ce qu'il y a 10 secondes ? Est-ce qu'il y a plus de 10 secondes ?
01:18:26 - Mais en tout cas, tout à l'heure, il avait davantage d'avance.
01:18:28 - Et là, on a l'impression qu'on est en train de jouer son bâtou en ce qui concerne les poursuivants.
01:18:32 - Il faut une bonne quinzaine de secondes quand même à 1,5 km de l'arrivée pour être presque sûr de l'emporter.
01:18:41 - 12 secondes.
01:18:42 - Et voilà, Sandy Dujardin qui rentre dans la file.
01:18:45 - Voilà, il casse le coup maintenant. Écarte légèrement à droite. Va à droite ! Ferme à droite !
01:18:51 - Ah non, il ne fait pas ! Ah !
01:18:53 - Mais bon, au moins, il essaye. C'est sûr que c'est intimidant d'être avec ces champions.
01:18:57 - Et regardez, Thomas Vauclair qui est en train de suivre la fin de course sur les images de Charlie Ford-Boursereau.
01:19:02 - Il n'en perd pas une miette, évidemment, actuellement. Il sait que Christophe Laporte est la seule carte désormais dont il dispose
01:19:09 - parce que Sandy Dujardin s'est sacrifié pour le coureur varoie. Il sait également qu'Arnaud Desmars a été distancé,
01:19:17 - qu'il ne pourra plus revenir maintenant sur la tête de la course. Tout repose sur les épaules de Christophe Laporte dans ce final.
01:19:24 - Toujours 12 secondes.
01:19:26 - Ça tient, ça tient. Mais le point de mire, le point de mire pour ces coureurs.
01:19:30 - Rentre Dujardin ! Rentre Dujardin ! Aïe, aïe, aïe !
01:19:33 - Je pense qu'il est un peu à fond aussi quand même.
01:19:35 - Mais il ne faut pas qu'il laisse rentrer, là !
01:19:38 - Ah, ça commence à trouver le temps, Christophe Laporte tout seul sur ces grandes lignes droites.
01:19:44 - En tout cas, quelle course de l'équipe de France sur ce championnat d'Europe.
01:19:50 - Encore une belle stratégie concoctée par Thomas Vauclair et l'ensemble de la délégation française.
01:19:57 - Et l'écart continue de diminuer selon le GPS.
01:20:06 - Alors, c'est toujours pareil. Selon les chiffres officiels, 8 secondes.
01:20:10 - Ce qui s'affiche sur votre écran. Et selon Garance-Ferrot, 8 secondes, 10 secondes même.
01:20:17 - Et Cyril Guimard, son chrono est pétrifié depuis quelques instants.
01:20:22 - Eh non, mais non, je suis en guerre avec le caméraman.
01:20:25 - Avec le réalisateur, plutôt. Il ne vous montre peut-être pas vos repères.
01:20:29 - Ben oui, c'est ça. Donc il va chercher les repères de Garance. Voilà.
01:20:35 - Et si c'était le jour de Sandy Dujardin ?
01:20:39 - Et si c'était le jour de Sandy Dujardin ?
01:20:42 - Alors, je lui dis que c'était sacrifié tout à l'heure, mais vous pensez qu'il peut se refaire la cerise en restant comme ça derrière ?
01:20:46 - Admettons que Christophe se fasse rattraper, ça va être à son tour d'y aller.
01:20:50 - On ne va pas attendre le sprint avec Arnaud Delie et Woodman Hart.
01:20:53 - Voilà, toujours 10 secondes.
01:20:55 - Et avant tout ça, il va falloir rattraper Christophe Laporte.
01:21:00 - Il fait un numéro, quand même résisté à 9 coureurs qui tournent parfaitement.
01:21:06 - Et là, ça y est, ça commence à sauter des petits relais.
01:21:08 - On vous rappelle la composition de ce groupe de tête.
01:21:11 - On a deux coureurs belges, pas le groupe de tête, en tête, c'est Christophe Laporte qu'on aperçoit là-bas.
01:21:16 - En poursuite, on a deux coureurs néerlandais qui tentent de réduire l'écart.
01:21:21 - Olaf Koei en compagnie de Mike Tennyson.
01:21:24 - Deux coureurs belges, Wout Van Aert et Arnaud Delie.
01:21:27 - Deux coureurs danois, Andreas Krohn et Mats Pedersen.
01:21:31 - N'oublions pas également l'allemand John Degenkolb, ainsi que le norvégien Rasmus Thiller.
01:21:36 - Et bien sûr, Sandy Dujardin, qui reste à l'arrière de ce groupe.
01:21:39 - Le coéquipier, le compatriote de Christophe Laporte.
01:21:44 - Et nous arrivons à 3 km de l'arrivée, nous allons arriver au pied de la Bosse.
01:21:48 - Alors là, on a fini avec ces grandes lignes droites, on va arriver sur des parties un petit peu plus techniques.
01:21:53 - Et ça, c'est en la faveur de Christophe Laporte, qui est seul devant, fini avec ces grandes lignes droites.
01:21:59 - L'écart GPS est bon, je viens de vérifier.
01:22:03 - 9 secondes, effectivement, sur le ralentisseur.
01:22:05 - Donc Christophe Laporte, il n'a aucune marge de manœuvre.
01:22:09 - Là déjà, il n'est plus en point de mire. Ça, ça change énormément.
01:22:14 - Ça, c'est mieux. Et puis ça commence à sauter des relais.
01:22:17 - John Degenkolb, il refuse les relais. Il est tout seul.
01:22:20 - Il est tout seul, c'est normal.
01:22:21 - C'est au tour des équipes, représentées par deux coureurs d'assumés.
01:22:24 - Que va faire Rasmus Thieler ici avec le casque jaune ?
01:22:27 - Est-ce que lui aussi, qui est seul dans cet échappé, va accepter de participer à la poursuite ?
01:22:33 - Non, non, non, eux, ils ne vont pas participer.
01:22:34 - Il ne passe plus. On se relaie à 3.
01:22:36 - Et c'est Arnaud Delis qui se sacrifie pour Woodvarnard.
01:22:39 - Et c'est Kroon qui... Quel danger !
01:22:42 - Kroon, Tennyson et Delis qui roulent en tête.
01:22:45 - Il fallait sacrifier de toute façon un homme pour eux. Kroon, c'était prévu depuis le départ.
01:22:51 - Que de toute façon, il se sacrifie parce que Mats Pedersen était le leader unique.
01:22:55 - En ce qui concerne Arnaud Delis et Woodvarnard, la décision était peut-être un petit peu plus délicate à faire.
01:23:00 - On s'est arrangé entre eux.
01:23:01 - Regardez Kroon. Kroon qui met tout maintenant.
01:23:04 - Mais bon, on a pu...
01:23:06 - Christophe Laporte en point de mire. On ne le voit pas.
01:23:09 - Pour les coureurs, en tout cas.
01:23:10 - Le fameux virage gauche où il faut être très bien positionné. Mais là, c'est un tout petit gros.
01:23:15 - Oh là là ! En tête d'oxygène, Christophe Laporte. Bouche ouverte pour essayer de trouver le souffle et l'énergie qui lui seront nécessaires dans la dernière ascension.
01:23:24 - 1,6 km d'un maillot de champion d'Europe pour toute la saison 2024.
01:23:30 - D'autant que, rappelons-le, depuis 2016 qu'existe ce titre de champion d'Europe, jamais un Français n'a réussi à le conquérir, que ce soit dans l'exercice du contre-la-monte, que ce soit également dans la course en ligne.
01:23:43 - L'écart grimpe pour l'instant.
01:23:44 - On avait dit 15 secondes, il y en a 12. Ça va être tendu.
01:23:48 - Ça va être difficile, mais on veut y croire. On veut y croire pour Christophe Laporte qui est maintenant dans les pourcentages du dernier kilomètre.
01:23:55 - Cette montée se colle du VAM. Attention à cette quille. Il a l'air bien, effectivement, en pleine vitesse. Alors est-ce que derrière, on a encore les ressources ?
01:24:06 - Arnaud Delis qui accélère avec Wout van Aert dans la roue.
01:24:09 - Il y avait 15 secondes.
01:24:11 - Et oui, là, il faut y aller à fond. On prend le virage très vite pour Arnaud Delis avec Wout van Aert qui n'a d'ailleurs pas pu rester dans la roue d'Arnaud Delis sur ce virage et qui est en train de faire l'effort pour revenir ce qu'elle est dans le sillage.
01:24:22 - Là, ça rigole pas pour Arnaud Delis.
01:24:24 - Mads Pedersen dans la roue de Wout van Aert. Wout van Aert dans la roue de son équipier, Olaf Kooij.
01:24:30 - Et regardez le stress de Tom Avauclaire qui vit intensément ce dernier kilomètre sur les pavés pour la dernière fois.
01:24:38 - Maintenant, Christophe Laporte qui jette ses dernières forces. Et ce qu'on va voir derrière, regardez toute l'équipe de France qui est là, ceux qui ont abandonné, mais après avoir été les artisans de ce final époustouflant.
01:24:48 - Avec l'équipe de Belgique en force avec Wout van Aert parfaitement emmené par Arnaud Delis alors qu'en troisième position, on voit effectivement que Olaf Kooij est là et qui tient le choc.
01:24:59 - Delis, il est en train de condamner Christophe Laporte.
01:25:02 - C'est pas encore fait, c'est pas encore fait. On voit effectivement que ce trio se rapproche de Christophe Laporte.
01:25:09 - Mais la jonction n'est pas encore opérée. On va élargir un petit peu sur cette vue d'hélicoptère. Christophe Laporte toujours devant, mais on le voit, la ligne d'arrivée est encore loin.
01:25:18 - Et bien sûr, Wout van Aert n'a pas porté son sprint encore avec en plus Olaf Kooij. Olaf Kooij qui ne prend pas de relais.
01:25:24 - Trois secondes seulement.
01:25:26 - Christophe Laporte est là. Allez, ce sont les derniers virages.
01:25:28 - Il reste 300 mètres, 300 mètres à tenir.
01:25:31 - Un dernier coup d'œil de Christophe Laporte qui s'est retourné pour situer ses adversaires.
01:25:35 - Oh là là, la scie de la Télé qui est en train de se concentrer dans ses roues. Il va être condamné à quelques mètres.
01:25:40 - Wout van Aert qui est en train de livrer son effort. Wout van Aert y revient. Wout van Aert qui est maintenant pratiquement dans le sillage de Christophe Laporte.
01:25:47 - Et qui l'en déborde. Wout van Aert qui le déborde. C'est à l'arracher.
01:25:51 - C'est pas encore fait. C'est pas encore fait.
01:25:53 - Attention, il n'y arrive pas. Olaf Kooij finalement non plus.
01:25:56 - Ah, incroyable ! Incroyable ! Incroyable ! Ce que l'on a vécu. On n'y croyait plus. On ne pensait plus possible de voir Christophe Laporte devenir champion d'Europe.
01:26:09 - Et bien finalement, il a résisté à ses deux oeuvres qui, ne l'oublions pas, sont également ses coéquipiers dans la vie de tous les jours.
01:26:19 - Le triplé, le triplé de l'équipe Jumbo Visma. Même si c'est un peu déplacé de dire ça, étant donné qu'aujourd'hui...
01:26:25 - Non, parce que c'est une vérité.
01:26:27 - On courrait pour le maillot de l'équipe nationale. Pour la première fois, un Français est champion d'Europe à l'occasion de cette 8ème édition disputée ici, dans la province de Drenthe.
01:26:40 - Oh, quel final ! Quel final ! Patrick, reprenez votre souffle.
01:26:44 - Oh là là là là là là !
01:26:46 - Allez, on va tout de suite retrouver Claire aux côtés de Thomas Boclet.
01:26:50 - On va se comparer. Hier soir, j'avais dit qu'on était là pour gagner. Après, si on ne peut pas gagner, qu'on fait une place, c'est bien, mais on fait tout pour la gagne.
01:27:02 - Et Chris avait dit "moi, je veux tenter le tout pour le tout". Là, il a tenté le tout pour le tout. Mais franchement, c'était le plus fort de devant.
01:27:10 - Là, il y avait les 10 mecs devant, un grand Sandy Dujardin, une grande équipe de France. On a eu des soucis mécaniques.
01:27:15 - Mais là, vu comment il a... Il n'y a pas de discussion. On n'est pas allé chercher un argument "ah oui, mais ils se sont regardés et tout". Il était le plus fort.
01:27:22 - L'équipe a fait un super boulot. Il y a eu des imprévus mécaniques. Ça, ça arrive, c'est normal.
01:27:27 - Thomas, je veux savoir comment vous avez vécu la dernière ascension quand Wout est juste derrière. On vous a vu passer partout.
01:27:33 - Je me suis dit, quand j'ai vu Deli se sacrifier... Normalement, quand on fait un effort comme Chris, mais en même temps, quand il est comme ça, il s'est géré.
01:27:40 - Je savais qu'il ne se mettrait pas dans le rouge. Mais dans les 150 derniers mètres, ça montre qu'il était le plus fort.
01:27:47 - Je dis un peu n'importe quoi. Ça tient la route, ce que je dis.
01:27:53 - Allez savourer Thomas. Allez savourer l'air trop Christophe.
01:27:56 - C'est surtout eux qu'il faut aller voir. Quelle équipe, quelle bande de tarés.
01:28:02 - Bravo à vous aussi. Vous ne vous rendez pas compte du bilan que vous avez en équipe de France, Thomas ?
01:28:06 - Moi, je ne pédale pas. C'est eux qui pédalent. Après ça, je vous laisse en disserter. Mais je suis content. Je suis content. Putain, qu'est-ce que je suis content.
01:28:12 - Merci beaucoup, Thomas.
01:28:14 - L'énorme joie de Thomas Wauclair. La joie communicative, évidemment, de toute cette équipe de France. C'était le plus fort.
01:28:23 - C'est le plus fort qui a gagné. Et le plus fort, il est français. Le plus fort, il s'appelle Christophe Laporte, qui remporte ce titre de champion d'Europe.
01:28:30 - Quel moment incroyable on vient de vivre. Et ce moment incroyable, on va rester dessus. On va le décrypter. On va le remettre en boucle.
01:28:37 - Cette image hallucinante du sprint final. Oui, félicité tout de suite. Vous l'avez vu à l'arrivée par les Belges.
01:28:43 - Parce que vraiment, il nous a épatés, impressionnés, bluffés, enthousiasmés.
01:28:50 - Tous les superlatifs sont bons après cette victoire fantastique. On va en parler dans quelques instants.
01:28:54 - Évidemment, ça va frotter avec toute notre équipe vélo qui est là.
01:28:57 - Les réactions, bien sûr, vous l'avez vu de Claire Bricogne qui est sur place. Et on attend la réaction bien sûr de notre champion d'Europe, Christophe Laporte.
01:29:03 - Le plus fort aujourd'hui, comme l'a dit Thomas Vauclair. Oui, c'était bien lui le plus fort.
01:29:07 - Et pourtant, il y avait des mondes, il y avait des coureurs plus que sérieux à ses côtés dans le sprint final.
01:29:12 - Mais c'était lui le plus fort, le plus grand aujourd'hui. Vous restez avec nous. Le débrief arrive juste après une très courte pause.
01:29:18 - A tout de suite.
01:29:19 - Ah, alors c'est maintenant. Alors c'est maintenant.
01:29:21 - Ouais, après le pub.
01:29:22 - Oui, mais on a tellement l'habitude.
01:29:24 - C'est exceptionnel.
01:29:25 - On arrête toutes les pubs. Allez, tiens, Christophe Laporte, on direct. Tout de suite, on l'écoute.
01:29:29 - On a une pub ou pas ?
01:29:30 - On s'est direct.
01:29:31 - Voilà, Christophe Laporte, on direct.
01:29:35 - Loé, t'as la boisson ?
01:29:42 - Non, c'est Marie-Lou.
01:29:43 - On a l'image là, vous le voyez, de Charlie Ford-Boursoraud. Donc pour l'instant, on voit Claire qui essaie de gagner.
01:29:48 - On est au moment des accolades et de la joie suprême.
01:29:51 - Pierre Roland, un petit mot là sur...
01:29:53 - Tout d'abord la joie et puis après on reviendra sur ce qui s'est passé sur le vélo.
01:29:56 - Mais là, le moment incroyable parce que... Alors il y a la victoire monstrueuse de Christophe Laporte, mais il y a une victoire d'équipe.
01:30:02 - Et oui, il y a une victoire d'équipe et ça a commencé avec le Relais Mix il y a deux jours, il y a trois jours, avec cette victoire de l'équipe de France.
01:30:09 - Et c'est un ensemble. On voit que l'atmosphère, elle est exceptionnelle en équipe de France. Claire nous l'a expliqué. Elle a vécu la semaine entière avec eux.
01:30:17 - Il y a quelque chose qui se passe et on le voit dans l'attitude des coureurs. On voit Sandy Dujardin, premier championnat, un championnat exceptionnel.
01:30:25 - Et Christophe Laporte, il a gagné avec la manière, mais il aurait pu gagner au sprint quand on voit ce qu'il a sorti les 150 derniers mètres.
01:30:33 - Donc voilà, il nous a juste régalé, il nous a mis la chair de poule.
01:30:36 - Ah oui, il a gagné au sprint, regarde !
01:30:39 - Il a fait 10 km/h.
01:30:41 - On ne sait pas combien, on ne sait pas finalement qu'on voit cette image qu'il a fait auparavant tout le dernier.
01:30:46 - On ne sait pas combien de temps il a fait aux 200 mètres.
01:30:49 - C'est incroyable, incroyable le numéro qu'il a fait.
01:30:51 - Regardons le classement, on ne va pas se priver, regardez ce classement avec le numéro 1, donc Christophe Laporte devant Van Aert et Van Aert qui est revenu.
01:30:59 - On va revoir l'image, si on peut revoir le dernier sprint final parce qu'on rappelle qu'il a fait 10 km/h tout seul. Il est bouche ouverte.
01:31:06 - Et derrière, ça arrive comme des avions de chasse avec notamment Van Aert qui arrive. Là, c'est terminé. Christophe Ribelaud, on est ensemble en train de le regarder.
01:31:13 - Pour nous, c'est terminé. Il va se faire avaler et il va...
01:31:16 - J'ai eu peur, c'est clair. Là, c'est le moment où il attaque. Non, là, on est dans le final, on est là-bas.
01:31:22 - Ouais, clairement, on pense tous, même moi, j'étais en régie, j'étais comme un fou mais j'ai vraiment eu très peur, surtout sur la portion pavée.
01:31:28 - J'ai eu peur qu'il perde beaucoup de temps mais incroyable ce qu'il est capable de faire.
01:31:32 - Quand on sait les 10 km qu'il a fait à l'avant où tout le monde se relayait derrière, donc il faisait moins d'efforts que lui.
01:31:38 - Et sur le final, Arnaud Delis qui fait tous les sacrifices pour vous de Van Aert et Van Aert, on connaît quand même ses qualités de splitter, de puncher.
01:31:45 - Mais à la fin, incroyable, Van Aert vient à ses côtés, on voit Christophe Laporte qui se retourne pour voir où ils sont et Van Aert se rassoie parce qu'en fait, il comprend qu'il est moins fort, qu'il ne pourra pas passer.
01:31:54 - Il a surtout bien toxiné.
01:31:56 - Incroyable comment ça... Enfin, Christophe a été vraiment impressionnant.
01:31:59 - Je suis quand même ébahi de voir ce regard, c'est-à-dire qu'on voit à ce moment-là, on voit que Van Aert, que Delis plus exactement, dit à Van Aert d'y aller.
01:32:12 - Après aussi, au moment où Van Aert va être juste à côté de Christophe Laporte, regardez, ils vont se regarder, regardez, il remonte au pédalier, là il y a Laporte, il va se retourner à droite, il le voit et là Van Aert il comprend qu'il ne passera pas, il se rassoie et il a perdu.
01:32:24 - Virage à gauche, terminé, il reste 30 mètres et Christophe Laporte qui s'impose, impressionnant.
01:32:29 - C'est-à-dire qu'ils sont arrivés à hauteur de Christophe Laporte mais jamais ils n'ont pu réussir à dépasser Christophe Laporte.
01:32:34 - On a l'impression sur ces images que Laporte avait gardé un tout petit peu de giclette pour cette fin de Spring, ça paraît un petit peu surréaliste de dire ça.
01:32:44 - Évidemment la question qu'on se pose c'est est-ce que Van Aert a vraiment tout donné pour déborder Laporte ? Je pense que tous les téléspectateurs vont se poser cette question étant donné qu'on sait qu'ils sont coéquipiers.
01:32:57 - Il fait deuxième au monde, deuxième en Europe, j'imagine que quand vous avez la ligne d'arrivée, non Cyril vous posez cette question-là ou vous y répondez clairement à l'Afrique ?
01:33:05 - Non, non, je n'y crois absolument pas. D'ailleurs on le voit quand on regarde par exemple le moment où il attaque et le moment où il arrive sur Christophe Laporte, si vous prenez le chrono on est à 10 secondes.
01:33:18 - Et on est à 10 secondes d'un effort intense. Lui il est véritablement dans le Sprint alors que Laporte est encore un petit peu dans la gestion mais il n'est pas dans la lactique.
01:33:29 - Il est seulement dans la lactique pour finir. - La fameuse giclette qu'il avait gardée quoi. - Voilà et ce qui va lui permettre sur 3 secondes de repasser en lactique et c'est ce qui va faire la différence.
01:33:39 - On écoute Christophe Laporte, champion d'Europe.
01:33:41 - C'était un final complètement fou. Gagner 2 sprints devant Deley et Warnock c'est complètement dingue.
01:33:59 - C'était plané ? Votre action ou vous l'avez joué comme ça, à coeur ? - Non, plus à coeur. Je veux dire, c'est à prédire la course quand c'est comme ça.
01:34:10 - Ce n'est pas tant physiquement mais c'est à l'énergie à la fin effectivement que je vais chercher ce qu'il faut, trouver les ressources.
01:34:16 - Qu'est-ce que ça veut dire pour vous ce jersey ? - C'est dingue de conquérir un maillot comme ça aujourd'hui.
01:34:25 - Je dois vraiment dédier cette victoire à mon équipe, à ma famille. Je pense aussi à Nathan, Nathan van der Linde. Il est obligé de mettre un terme à sa carrière. Je pense à lui évidemment, mon équipier.
01:34:41 - Les réactions de Christophe Laporte, la traduction de Patrick Chassé mais on va l'avoir Christophe Laporte en français cette fois évidemment au micro de Claire Bacon et de Charlie Ford-Boursereau.
01:34:51 Dans quelques instants, il vient d'être sacré champion d'Europe dans un finish hallucinant qu'on a partagé ensemble vraiment et on en a encore la chair de poule.
01:34:59 Alors on va se le passer en boucle rien que pour le plaisir mais je voudrais qu'on revienne un tout petit peu sur la course de cette équipe d'offense.
01:35:05 On en parlait il y a quelques instants, il y a eu les attaques incessantes d'Anthony Turgis, il y a eu cette première attaque de Christophe Laporte à 26 km puis une deuxième attaque qui sera l'attaque finale au final à 12 km de l'arrivée.
01:35:16 Pierre Roland, c'était écrit, c'était planifié ces attaques de l'équipe de France ?
01:35:22 - Alors oui mais c'est surtout que l'équipe de France elle a compté sur des coureurs en amont, en amont, toute la journée on a vu un Anthony Turgis exceptionnel dévoué à 100%,
01:35:34 Clément Russo pareil, Florian Sénéchal pareil, Mathis Louvel, ils se sont tous donnés pour Christophe Laporte.
01:35:41 On avait des marts Laporte mais on savait que c'était quand même la carte maîtresse, c'était Christophe Laporte et on l'a joué à fond et on a créé du mouvement, on a essayé de mettre en difficulté,
01:35:51 on ne voulait pas amener cette équipe de Belgique avec Wout van Aert et Arnaud Delis, c'était les deux gros gros monstres de ce championnat et on a voulu les déstabiliser.
01:36:00 La preuve on a réussi parce que les Belges font 2 et 4.
01:36:04 - Ça ne joue pas grand-chose.
01:36:05 - Sandy Dujardin au micro de Claire Briconne, on y va tout de suite.
01:36:09 - Sandy, vous avez sorti en championnat d'Europe du tonnerre là.
01:36:12 - Oui c'est clair, ça fait plaisir, je me suis dit que le dernier tour j'allais faire le dernier tour ici un peu à bloc, j'étais à fond et je l'ai vu sortir,
01:36:22 je me suis dit que c'est loin, ça va être dur pour lui, j'ai essayé de l'aider au max, de lui casser les relais, je ne suis pas trop fait des copains mais c'est le but,
01:36:35 j'ai tout fait pour qu'il gagne, il a gagné, il était très fort et ça fait plaisir d'avoir participé à sa victoire.
01:36:43 - Et vous, à titre personnel, vous étiez là tout le temps, vous avez eu tout le temps dans les premières positions dans le col du VAM pour être fier de votre championnat d'Europe Sandy.
01:36:49 - Merci, c'est des efforts que j'aime bien, j'ai tout fait à l'entraînement pour être bien ici et ça fait plaisir, très content.
01:36:58 - En tout cas, on va continuer avec l'équipe de France qui est à côté, on va filer les voies, on va essayer d'interrompre le discours de tout le monde.
01:37:07 - Anthony, il est là le maillot ?
01:37:10 - Oui, c'est ce qu'on voulait, on a voulu vraiment créer une course usante, ce qui n'est pas évident parce que le vent était plus fort que prévu et défavorable comme pour l'effet hier,
01:37:21 - mais il fallait créer des ouvertures, relancer la course quand les gens voulaient se poser, donc forcément ça fait sacrifier des coureurs, ça fait user les autres coureurs.
01:37:29 - Après, il faut faire confiance aux collègues qui sont là pour la fin et c'est ce qu'on voulait, plus fort qu'à gagner et Christophe a réussi à gagner à la fin.
01:37:37 - Qu'est-ce qu'il vous a dit Christophe hier, il y croyait par exemple ?
01:37:40 - Ce n'est pas spécialement Christophe, c'est vraiment l'équipe qui croyait, on croyait tous vraiment dans nos chances, il y avait plusieurs possibilités.
01:37:46 - Après, voilà, il commençait à s'égoupiller avec l'usure de la course, on savait que les difficultés étaient bien placées par l'équipe, on était vraiment bien représentés.
01:37:56 - Donc à partir de là, la confiance est là, on était bien mis en place à l'avant et il n'y avait plus qu'à faire la course.
01:38:01 - Merci beaucoup Anthony.
01:38:03 - Et on continue avec l'air à être avec l'équipe de France et le titre de champion d'Europe de Christophe Laporte dans un finish extraordinaire, on va le revoir dans quelques instants.
01:38:11 - Voilà, ça ne joue à rien et il y a eu le rôle dont il parlait, Sandy Dujardin, tout à l'heure, vous en avez beaucoup parlé, venir casser les relais, ce n'est pas évident,
01:38:18 - Pierre Roland le disait, Christophe quand il dit "je ne me suis pas fait des copains", moi j'aimerais savoir comment ça se passe parce que je me posais la question
01:38:23 - et je voyais Pierre qui disait "oui, ce n'est pas évident pour lui, il y a des noms et il faut qu'il vienne essayer de s'imposer", on lui parle, on l'intimide, comment ça se passe ?
01:38:31 - Moi je l'ai même trouvé un petit peu timide, honnêtement en régie je fulminais un petit peu, il aurait pu en faire plus, il avait le droit, les autres ne se seraient pas privés,
01:38:39 - mais oui effectivement il est là, il est dans le final d'un championnat d'Europe, c'est sa première sélection, je pense qu'il était un petit peu intimidé, il est face à des grands noms,
01:38:47 - et pour l'instant c'est un peu le début, il se retrouve vraiment dans une grosse société comme ça.
01:38:50 - Je ne suis pas sûr qu'il ait suffisamment d'expérience pour bien le faire.
01:38:53 - Voilà, il a un petit peu essayé, mais attention, je ne dénigre pas du tout ce qu'il a fait, il a largement contribué à la victoire de Christophe,
01:39:00 - mais oui effectivement il a participé au fait que derrière il a gêné les relais, il les a gênés, mais il les a gênés en queue de paquet,
01:39:08 - je pense que vraiment s'il s'imposait un tout petit peu plus, il aurait pu être un peu plus devant et vraiment aller casser plus les relais, mais de toute façon...
01:39:14 - Il ne fallait pas avoir peur de les mettre en colère, plus vous les mettez en colère, plus ils vont se désorganiser.
01:39:20 - Personne ne va lui en vouloir.
01:39:22 - Personne ne va lui en vouloir, oui.
01:39:24 - Non, non, ils ne vont pas le mettre dans le platan quand même, c'est normal.
01:39:26 - Je vous dis, les autres l'auraient fait, mais bien plus que ce que lui l'a fait, donc les Belges l'auraient fait, c'est sûr.
01:39:32 - Oui, mais les coureurs d'expérience savent le faire aussi, et bien le faire, et puis à certains moments, on n'est pas non plus dans une cyclo-sportive,
01:39:42 - on est dans un championnat d'Europe, et dans un championnat d'Europe, il ne faut pas avoir peur de s'imposer, de dire qu'on est là et qu'on est en train d'essayer de gagner.
01:39:52 - C'est ça. On est là pour gagner.
01:39:54 - On est là pour gagner, on n'est pas là pour... "Ah, il m'a fait chat, il va m'écarter". Non, vous devez y aller, même s'il faut mettre le coup d'épaule.
01:40:01 - Christophe Laporte dans quelques instants, Pierre, on débat évidemment ce rôle, mais qui a été important, puisque ça ne se joue à rien.
01:40:08 - Très, très, très important quand ça se joue à un vélo qu'on est échappé 10 km, mais sans Diderot, ça fait seulement deux saisons qu'il est à ce niveau-là,
01:40:16 - première sélection, et là il s'est retrouvé dans le final avec Wout van Aert, Delie, Pedersen, Olaf Kooi, etc.
01:40:24 - Et sans oreillette ! Non mais c'est important, il était tout seul.
01:40:26 - Il a eu le réflexe d'y aller, il a eu le culot d'y aller, il a dû se faire râler dessus.
01:40:29 - Vous voyez qu'on peut gagner sans les oreillettes !
01:40:31 - Non mais il a dû se faire râler dessus.
01:40:33 - On a un bon entraîneur !
01:40:34 - Pierre, vous le dites, les autres lui ont râlé dessus quand même.
01:40:36 - Mais bien sûr, bien sûr, parce que c'est normal, c'est le jeu.
01:40:39 - Mais moi j'essaye de comprendre comment...
01:40:41 - Mais son rôle a été clé, il a eu un rôle clé, il était dans le final, ils étaient 2 sur 10, il était là, il est venu,
01:40:49 - enfin c'était peut-être sans Dujardin dans ce groupe de 9 derrière, peut-être il manque un petit bout.
01:40:55 - Et quoi qu'on se demande, parce que quand on voit la force de Christophe Laporte, comme il le met tout le monde d'accord,
01:41:01 - c'est quand même une image très spectaculaire. Patrick, je m'adresse à vous.
01:41:04 - Ah bah il arrive, alors désolé Patrick, on va donner la parole au champion d'Europe, Christophe Laporte, qui arrive en direct au micro d'Eau Claire.
01:41:10 - Christophe, vous réalisez là que vous êtes champion d'Europe ?
01:41:15 - Non, pas vraiment, c'est dur à croire.
01:41:19 - Je suis un peu tenté le tout pour le tout, je savais que ça allait être dur de battre des coureurs comme Ola, Van Rout.
01:41:24 - Sur un sprint, j'ai essayé de loin, j'ai essayé plusieurs fois et ça a payé aujourd'hui.
01:41:29 - Je vais m'en rendre compte sur le podium quand on va me mettre le maillot.
01:41:33 - C'est beau, je vais pouvoir en profiter toute l'année.
01:41:37 - Une grosse pensée pour ma famille, mon équipe, l'équipe de France.
01:41:42 - Nathan, un copain qui doit être aussi content derrière sa télé, je pense aussi à lui.
01:41:48 - Il y a toute l'équipe de France qui est déjà en bas du podium, qui vous attend.
01:41:51 - Qu'est-ce que vous vous dites au moment où vous partez, quand vous partez, que c'est la bonne ?
01:41:55 - Est-ce que vous y croyez, est-ce qu'il y a des doutes, est-ce que c'est le dernier saut ?
01:41:59 - C'est la bonne, on ne le sait qu'à l'arrivée.
01:42:01 - Maintenant on peut dire que c'était la bonne, mais sur le coup j'ai eu...
01:42:06 - Sur le moment, je n'y pense pas trop, je donne tout et après on se dit "putain, j'espère que je ne vais pas tout perdre".
01:42:12 - Mais une fois qu'on est parti, c'est trop tard, il faut tout mettre jusqu'à l'arrivée.
01:42:15 - Je savais que ça allait être dur dans les 200 derniers mètres, je les ai sentis revenir, j'ai eu vraiment peur.
01:42:20 - Je me suis dit "je suis à bloc", mais eux aussi ils sont à bloc.
01:42:23 - S'ils ont bouché 10 secondes sur moi dans la bosse, c'est qu'ils se sont fait mal pour ça.
01:42:28 - J'ai juste tout donné jusqu'à l'arrivée, ça a marché, je suis très content.
01:42:33 - Comme j'ai dit aux copains, on va se chanter une belle marseillaise et ça va être beau.
01:42:37 - Allez savourer Christophe, merci beaucoup.
01:42:39 - Il ne l'a pas encore réalisé, il va le réaliser dans quelques instants sur le podium,
01:42:43 - Podium qu'on va vivre évidemment en direct sur la chaîne L'Equipe.
01:42:46 - Il y en a un qui nous l'avait annoncé déjà, qui l'avait vu venir, c'est Mesaud Benter qui...
01:42:49 - Ah oui, c'est bien.
01:42:50 - Celui qui connaît mieux le vélo ici évidemment, voyez.
01:42:52 - Oui c'est vrai.
01:42:53 - C'est lui qui connaît mieux le vélo, qui l'avait vu venir ce moment.
01:42:56 - On le sent Patrick, Christophe Laporte, je ne sais pas, il a du mal même à exprimer sa joie,
01:43:03 - Peut-être presque désarçonné par ce qui vient de lui arriver.
01:43:06 - Il n'a jamais été champion de France, il n'a évidemment pas jamais été champion du monde.
01:43:09 - Deuxième des champions du monde.
01:43:11 - Il a souvent obtenu des accessites dans des très grandes courses.
01:43:16 - Il a appris depuis l'année dernière à gagner des grandes courses.
01:43:19 - Je ne dis pas qu'avant, la vingtaine de victoires qu'il avait obtenues auparavant ne comptaient pas.
01:43:24 - Elles comptaient évidemment, notamment sous le maillot de l'équipe Cofidis.
01:43:27 - Mais il faut bien reconnaître qu'aujourd'hui il gagne sa dixième victoire sous le maillot de l'équipe Piumbo en l'espace de deux ans.
01:43:34 - Ça peut paraître pas si énorme que ça, mais quand on sait tous les candidats qu'il y a dans ces équipes à la victoire,
01:43:39 - Là c'était l'équipe de France, bien sûr, mais on se dit quand même qu'il a vraiment franchi un cap
01:43:45 - Et qu'il peut pratiquement tout viser dans les courses d'un jour, Christophe Laporte.
01:43:51 - On savait que c'était un talent, on ne savait pas s'il arriverait à atteindre ce niveau-là.
01:43:54 - Honnêtement, moi je n'en étais pas du tout convaincu.
01:43:56 - Et à chaque fois il m'impressionne surtout par la manière avec laquelle, et la sérénité y compris dans cette interview, la sérénité qu'il habite.
01:44:02 - Incroyable, la sérénité. Regardez l'image en direct grâce à Charlie Forbes Oro.
01:44:06 - Voilà l'image de l'équipe de France qui attend la Marseillaise comme nous, donc dans quelques instants.
01:44:11 - On vous montrera aussi parce qu'il y a un triplé de jumbo au final.
01:44:14 - Aujourd'hui, voici le podium qui se prépare. Christophe, vous vouliez réagir à ce que j'ai vu Patrick.
01:44:19 - Oui, parce que son palmarès depuis deux ans, il est quand même à noter.
01:44:22 - Avant il était chez Cofidis, il est passé il y a un peu plus d'un an et demi.
01:44:25 - Et il voulait gagner en World Tour, il n'avait jamais gagné en World Tour depuis.
01:44:28 - Il a gagné sur Paris-Renis, il a gagné au Tour de France, il a été vice-champion du monde, il a gagné Grands Réveils de Games.
01:44:32 - Il est champion d'Europe maintenant, plus toutes les autres tournées.
01:44:35 - Les deux étapes dans le Dauphiné à travers la Flandre.
01:44:37 - Il a gagné des Coupes de France et des Coupes du monde. La différence est énorme.
01:44:42 - La progression qu'il a eue, bravo pour le choix de carrière qu'il a fait.
01:44:46 - Parce qu'à l'air étranger, on le sait, parfois ce n'est pas simple.
01:44:49 - C'est un vrai changement de carrière et de méthode. Et voilà, il a réussi.
01:44:53 - Et il le fait avec le respect immense de ses équipiers, à commencer par Wout van Aert qui est à ses côtés.
01:44:58 - On le voit à l'arrivée d'ailleurs. On voit la réaction de van Aert.
01:45:01 - Oui, et on comprend pourquoi. Parce que là aujourd'hui, effectivement, la porte était plus forte que van Aert et Colaf Kooi que l'on voit ici.
01:45:08 - Qui, rappelons-le, lui aussi, porte les mêmes couleurs que les deux autres tout au long de l'année.
01:45:13 - Évidemment, nous sommes aux Pays-Bas, donc à Emen pour ce championnat d'Europe avec la victoire de Christophe Laporte, la médaille de bronze pour le néerlandais.
01:45:21 - Alors, celui qui aurait dû gagner mais qui est tombé sur plus fort que lui, Wout van Aert, le Belge.
01:45:29 - Le pauvre petit terrain au niveau de la Belgique.
01:45:33 - Non, mais lui, il fait 2 au monde. Sur la route, il fait 2.
01:45:37 - Les médailles d'argent, on les collectionne. - C'est impressionnant.
01:45:40 - Et on va vivre intensément la montée de Christophe Laporte dans la plus haute marche.
01:45:48 - Le champion européen pour la France.
01:45:51 - En 1ère place, le gagnant du gold medal et champion européen pour la France, Christophe Laporte !
01:46:16 - Et voilà, le maillot distinctif, le maillot de champion d'Europe.
01:46:19 - Quilando s'amerveille, il lui a bien ce maillot à Christophe Laporte.
01:46:22 - Voilà, on va maintenant l'identifier parfaitement dans le peloton.
01:46:25 - C'est lui, le champion d'Europe, la médaille d'or autour du cou pour le coureur français.
01:46:30 - Et la Marseillaise, évidemment, certainement pleine d'émotions pour lui.
01:46:34 - C'est peut-être le moment où il va vraiment prendre conscience de ce qu'il vient de réaliser.
01:46:38 - La première coupe sera présentée par le député Henk Jumenet.
01:46:43 - Un grand applaudissement pour les trois premiers dans la course !
01:47:06 - Un grand applaudissement pour la province de Grimpe !
01:47:10 - Vous avez sur l'écran toute l'équipe de France en même temps qui partage ce moment avec Christophe Laporte.
01:47:25 - Vous les voyez, et voici l'hymne national français de la Marseillaise.
01:47:28 - Mesdames et Messieurs, pouvez-vous nous faire attention au hymne national de la France ?
01:47:35 - Le hymne national de la France
01:47:40 - Le hymne national de la France
01:47:44 - Le hymne national de la France
01:48:13 - Le hymne national de la France
01:48:41 - Quelle est belle cette image, pleine d'émotion, évidemment, de cette équipe de France qui vient de remporter,
01:48:47 - Oui, l'équipe de France a remporté le titre de champion d'Europe grâce à Christophe Laporte, monstrueux, vraiment,
01:48:53 - Qui nous aura régalé.
01:48:55 - Cyril, il l'a gagné où d'ailleurs ? Au moment où il attaque, dans les lignes droites où il a su résister, dans la partie technique ou dans la montée finale ?
01:49:02 - Où est-ce qu'il le gagne vraiment ce titre de champion d'Europe ?
01:49:05 - On le gagne du premier au dernier kilomètre.
01:49:07 - Après, c'est des petits détails, mais on le disait pendant la course avec Pierre, l'équipe de France a parfaitement couru,
01:49:14 - Elle était toujours bien placée, pas en première ligne, mais toujours avec deux ou trois coureurs qui contrôlaient à l'avant,
01:49:20 - Et un tout petit peu plus en retrait le reste de l'équipe de France, qui eux, effectivement, ne prenaient pas devant, ils étaient parfaitement au chaud.
01:49:28 - Ce qui fait que dans le final, quand il a fallu passer à l'offensive, et que Dujardin l'a déjà fait une première fois,
01:49:35 - A partir de ce moment-là, la victoire s'est construite au moment où le coureur, Christophe Laporte, a eu cette idée de génie, ou cet instinct,
01:49:44 - De sortir là où il est sorti. Car il n'y a pas de réflexion à l'instant précis.
01:49:49 - Ça avait monté très très fort, et là, tout le monde toxine un petit peu, et lui, on l'avait dit d'ailleurs dans l'ascension,
01:49:56 - Il comptait ses coups de pédale, mais il avait une facilité absolument extraordinaire.
01:50:01 - Est-ce que s'il essaye de sortir 500 mètres après, il part ? C'est pas sûr. 500 mètres avant, c'est pas sûr.
01:50:07 - Car là, on est juste sur le final, où ça monte encore en faux plein, et où tout le monde ne peut plus faire l'effort au moment où il y a, non pas une attaque,
01:50:16 - Mais une accélération franche. Car ça n'est pas une attaque qu'il met. Et là, derrière, ça se casse, on commence à se regarder,
01:50:23 - Et pourtant, ça a bien tourné, mais il était trop fort aujourd'hui, et on l'a surtout vu dans les 30 derniers mètres.
01:50:28 - Dans les 30 derniers mètres, quand il remet le coup de vis, là, c'est mortel.
01:50:32 - L'équipe de France sur le podium, avec ce maillot de champion d'Europe sur les épaules de Christophe Laporte.
01:50:37 - Moment extraordinaire, parce qu'au-delà d'être champion d'Europe, il y a la manière en plus avec laquelle il est allé chercher ce maillot.
01:50:43 - Il est allé chercher vraiment son maillot, avec ce finish exceptionnel. Patrick, on voit là toute l'équipe réunie.
01:50:49 - Et le staff. - Hier, on parlait avec le staff. Parce que c'est vraiment, comme le disait Cyril, une vraie équipe de France.
01:50:56 - 6 médailles, il y a une fréquence dynamique. - Oui, on peut les rappeler. Je crois qu'il faut les rappeler, effectivement,
01:51:01 - parce que c'est tout à fait exceptionnel d'avoir un tel bilan sur des championnats d'Europe.
01:51:05 - Il y a eu le relais mixte qui avait ouvert la danse. Non pas d'ailleurs chez les élites.
01:51:11 - Il y avait eu d'abord la médaille de bronze obtenue par les juniors le matin du relais mixte.
01:51:16 - Il y a eu ensuite les élites hommes et femmes, donc, réunies pour cette première médaille d'or.
01:51:22 - La seule d'ailleurs ce matin encore. Mais il y a eu aussi les jeunes. Il y a eu chez les Espoirs Paul Magnet.
01:51:27 - Il y a eu Matisse Griselle également chez les juniors. Et ce matin, il y a eu, je dirais, un triplé français avec une seule médaille.
01:51:36 - La médaille de bronze pour les NTABU. Mais juste derrière elle, Titia Rio, Hélène Roussel, respectivement, 4ème et 5ème.
01:51:42 - Donc, ça montre quand même un vivier assez important, je dirais, un peu dans toutes les catégories.
01:51:48 - Allez, il faut toujours mettre un bémol. Et là, je coupe la politesse à Cyril Guimard.
01:51:52 - C'est que dans les chronos, même si le relais mixte c'est un chrono, dans les chronos, on reste quand même un petit peu en deçà dans les catégories individuelles.
01:52:00 - Et on le sait, c'est presque historique en ce qui concerne les Français et les Françaises.
01:52:04 - C'est vrai, c'est vrai. Les chronos, c'est bien. Mais regardez, juste pour le plaisir, je vous remonte le spin final, là.
01:52:09 - Ça, c'est quand même mieux. En termes d'émotion, franchement, moi, je veux bien les chronos.
01:52:12 - Mais regardez ! - Mais faire preuve d'arrogance.
01:52:14 - Regardez ce moment exceptionnel qu'il nous a offert après ces 12 derniers kilomètres. On voit donc la furia belge lui fondre dessus.
01:52:23 On pense tous que ça en est terminé pour Christophe Laporte quand on voit Van Aert justement qui, là, va arriver juste derrière.
01:52:30 Et puis non, il va résister, résister et finir par s'imposer.
01:52:35 C'était vraiment lui le plus fort, c'est ce qu'a dit Thomas Gauclair. Et c'est vraiment ce qu'on retient quand on voit cette image.
01:52:40 - Oui, c'était bien lui le plus fort. Qu'est-ce qu'il est allé chercher là comme ressource finale pour aller chercher ce titre de champion d'Europe ?
01:52:46 On va se quitter avec cette superbe image donc et ce titre de champion d'Europe.
01:52:50 Merci beaucoup. Merci Pierre-Roland. Merci Patrick Chassé. Merci à Cyril Guimard. Et merci Christophe Ribelon.
01:52:56 Voilà parce que... - C'est un plaisir. - On l'a vécu ensemble.
01:52:59 - Et un grand bravo à Thomas Gauclair quand même. - Ah oui, je sais.
01:53:01 - Deux titres de champion du monde en 2021 et ce titre aujourd'hui de champion d'Europe en 2020.
01:53:05 - Vous voulez des médailles ? On attend des médailles. Un autre vélo. Cette fois-ci du BMX.
01:53:10 Ça se passe du côté de Sarriant dans le Vaucluse avec cette épreuve de Coupe du Monde.
01:53:13 Vous connaissez, voilà, normalement l'équipe de France est là pour aller chercher les médailles.
01:53:16 Il y a des Vauclusiens qui sont à domicile. J'en dis pas plus. Courte pause et on change de vélo avec des médailles. On vous dit à tout de suite.
01:53:23 [Musique]