Retrouvez le replay de la course en ligne dames des championnats d'Europe de cyclisme du 23/09/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:07 Très bon week-end, bienvenue à vous si vous nous rejoignez seulement maintenant.
00:00:10 La suite de notre semaine royale de cyclisme avec les championnats d'Europe.
00:00:14 La course en ligne femme, le départ réel va être donné dans quelques instants maintenant.
00:00:18 On espère une première médaille, ce serait historique pour l'équipe de France dans cette édition.
00:00:24 Et puis dans la foulée, 16h15, le chrono, le contre la montre, quatrième étape du Tour du Luxembourg.
00:00:30 C'est à suivre en fil rouge pendant les championnats d'Europe ou en intégralité sur l'équipe live.
00:00:34 Vous allez sur le site l'équipe ou l'appli Espace Télé et vous y aurez accès bien sûr.
00:00:38 17h05, la Coupe du Monde de BMX s'arrête en France à Sariens dans le Vaucluse.
00:00:44 Un site qui accueille la Coupe du Monde pour la première fois.
00:00:47 C'est une grande fierté, vous le verrez, c'est très spectaculaire à l'image.
00:00:50 18h50, la Ligue 2, très belle affiche, Concarneau accueille la Sainte-Étienne
00:00:55 qui doit absolument faire un résultat pour poursuivre son ascension au classement.
00:00:59 Patrick Chassé, Pierre Roland, Cyril Guimard, le départ réel qui va être redonné dans quelques secondes pour ces championnats d'Europe.
00:01:05 Oui, avec un petit incident, rien de grave, mais un problème d'organisation.
00:01:08 Visiblement, vous voyez, on fait passer des véhicules.
00:01:10 Alors d'habitude, normalement, le départ, il est lancé.
00:01:12 Le départ fictif a été donné.
00:01:14 Et puis, finalement, on a vu la voiture de direction s'arrêter et on est en train de faire passer des véhicules qui auraient dû probablement partir avant les concurrents.
00:01:25 Et qui, finalement, ces véhicules se sont retrouvés piégés derrière le peloton.
00:01:30 Bon, ça, on vous raconte les coulisses, mais c'est pas bien grave.
00:01:34 Ça va juste retarder un petit peu ce départ qui va être donné maintenant dans quelques instants.
00:01:39 Puisque j'ai l'impression que toutes ces voitures, tous ces véhicules qui étaient bloqués ont pu maintenant passer.
00:01:46 On aurait pu les mettre sur la piste cyclable et puis donner le départ sur la piste cyclable.
00:01:50 Enfin, je ne comprends pas.
00:01:51 C'est que Cyril fait des belles pistes aux Pays-Bas.
00:01:54 Regardez.
00:01:55 Et non, on attend parce qu'effectivement, c'est qui là, ce groupe de...
00:01:59 Il y a un groupe de cyclo derrière, habillé tout en rouge, là, qui se sont...
00:02:04 Qui devaient suivre la course en ligne, qui se sont mis sur le côté.
00:02:08 Non, ils étaient sur la piste cyclable.
00:02:10 Ils étaient bien sur toute la route, mais...
00:02:12 Un petit retard.
00:02:13 Voilà, ça, c'est des cyclo.
00:02:15 Ce n'est pas des concurrents.
00:02:18 C'est un groupe étot.
00:02:20 Exactement.
00:02:21 Donc, ils sont bien à leur place juste derrière.
00:02:23 Le groupe étot est déjà formé.
00:02:25 Oui, c'est d'ailleurs le nom de cette équipe.
00:02:28 Le groupe étot, on voit derrière, sur le maillot.
00:02:31 Bon, c'est des images un peu cocasses, mais c'est vrai que, voilà,
00:02:34 les voitures qui devaient être à l'avant se sont retrouvées piégées derrière le peloton.
00:02:39 Voilà, les véhicules des entraîneurs, des sélectionneurs des équipes
00:02:45 se mettent à l'arrière, se positionnent à l'arrière.
00:02:48 Et tout devrait rentrer dans l'ordre.
00:02:50 Le départ est imminent.
00:02:51 C'est bien, c'est un petit côté sympa, finalement.
00:02:54 Oui, en pleine nature.
00:02:56 C'est dommage que...
00:02:57 Non, mais je veux dire, c'est un petit championnat d'Europe, quoi.
00:03:00 Ah, voilà, on ne se prend pas au sérieux.
00:03:02 On se tape un peu la...
00:03:04 Je ne suis pas sûr qu'on soit au kilomètre zéro.
00:03:07 On va relancer l'IFI.
00:03:09 Tout le monde va clipser, se remettre en place.
00:03:12 Et puis on va donner le départ gentiment, une fois que tout le monde sera lancé.
00:03:16 Petit contre-temps, mais ça a permis à certaines concurrentes de se soulager avant le départ.
00:03:23 Voilà, il faut dire...
00:03:27 Oui, on nous annonce sur Radio Tour que le départ va être donné dans 30 secondes.
00:03:31 À nouveau aux concurrentes qui ont été bloquées pendant quelques minutes,
00:03:38 le temps que l'on fasse passer ces véhicules.
00:03:41 On va certainement les relancer et puis après donner un nouveau départ.
00:03:46 Ça ne va pas être un départ arrêté.
00:03:48 Tout le monde se relance, tout le monde clipse la pédale,
00:03:53 ce qui est aussi une part d'équité sur le départ.
00:03:58 Oui, parce que le départ lancé est une règle dans le vélo.
00:04:01 Il y a parfois des départs arrêtés qui sont donnés.
00:04:04 Je pense notamment quand la course est interrompue.
00:04:06 Là c'était le cas, mais c'était avant le départ réel.
00:04:08 Quand on est en course, par exemple, et qu'on a un passage à niveau qui se baisse,
00:04:13 à ce moment-là le départ est redonné, et là c'est un départ arrêté.
00:04:17 Voilà, cette fois-ci, on laisse les concurrentes repartir.
00:04:22 Mais avec le véhicule que vous voyez de direction de course qui bloque pour l'instant.
00:04:27 On va neutraliser ce départ pendant quelques instants.
00:04:31 Et un petit peu plus tard, le directeur de course libérera les concurrentes
00:04:37 et ce sera le départ réel.
00:04:39 Ils ont passé le panneau kilomètre zéro.
00:04:41 Oui, on était quasiment au kilomètre zéro.
00:04:44 On a vu en première ligne, pour l'équipe de France,
00:04:49 Marie-Lenet, et là à l'arrière du peloton, le Dossard 37, Audrey Cordon-Ragot.
00:04:54 Audrey Cordon-Ragot qui a terminé, on le rappelle,
00:04:58 quatrième de l'épreuve individuelle contre la montre.
00:05:01 Et comme ses camarades de jeu, si je puis dire,
00:05:05 médaillée d'or dans le relais mixte que vous avez pu vivre en direct sur la chaîne d'équipe.
00:05:15 Au niveau de l'organisation, on s'informe que tout le monde est bien dans le peloton,
00:05:20 que tout est en place à l'arrière, que les véhicules qui protègent à l'avant soient bien installés,
00:05:25 les véhicules à l'arrière également.
00:05:28 Une fois que tout sera dans l'ordre, on donnera le départ.
00:05:32 On le voit faire un signe 3. Je ne sais pas si c'est 3 minutes ou 3 kilomètres.
00:05:38 On n'est pas forcément informés.
00:05:41 Vous voulez une explication ?
00:05:42 Si, on est informés parce qu'on a Radio Tour.
00:05:45 Mais vous, vous n'avez pas monté le son.
00:05:47 En fait, on a décidé de neutraliser le départ jusqu'au passage à niveau qui est un petit peu plus loin.
00:05:52 Parce qu'imaginez qu'il y a un train qui arrive.
00:05:54 Et ça, c'est toujours difficile.
00:05:56 Apparemment, l'organisateur n'avait peut-être pas les horaires sur lui à ce moment-là.
00:05:59 Il faut que vous avez regardé pour un départ donné à la bonne heure.
00:06:03 Mais là, comme on est un petit peu en retard, pour éviter toute mauvaise surprise,
00:06:06 on va aller au-delà de ce passage à niveau et ensuite on donnera le départ réel.
00:06:12 Kopecky en première ligne.
00:06:18 On l'aperçoit sur la gauche de l'écran.
00:06:21 Emilia Fallin pour la Suède.
00:06:25 La particularité d'un championnat, c'est qu'il n'y a pas tellement de règles écrites.
00:06:31 La course, elle peut être lancée toute la journée.
00:06:35 Il peut y avoir des attaques.
00:06:37 Comme il peut y avoir un scénario figé avec des petites nations qui s'échappent.
00:06:41 Il n'y a pas trop de règles sur un championnat.
00:06:44 Juste là, si des concurrentes ont envie de faire le départ,
00:06:47 c'est-à-dire faire le départ, c'est une expression évidemment,
00:06:49 qui consiste à s'échapper dès le baisser du drapeau.
00:06:54 Il y en a qui sont dans les starting blocks.
00:06:56 Il y en a forcément qui ont l'imagination de s'échapper dès le départ.
00:06:59 Vous avez déjà 6 Hollandaises en première ligne.
00:07:04 Après de l'autre côté, il y a les Italiennes.
00:07:06 Et encore une Hollandaise côté gauche.
00:07:10 Si le vent est bien placé, à mon avis, ça va envoyer tout de suite.
00:07:16 Soyons clairs Cyril, si elles sont devant,
00:07:18 ce n'est pas pour que l'une d'entre elles se glisse dans une échappée de paroudeur.
00:07:23 Les Pays-Bas vont considérer...
00:07:25 Oh là, attention, un petit accrochage sans gravité.
00:07:27 Heureusement, on repart.
00:07:28 Elles vont considérer que c'est plutôt à elles de contrôler la course.
00:07:32 Alors que là, on voit ici à l'image,
00:07:35 l'une des concurrentes espagnoles qui repart maintenant.
00:07:40 Mais effectivement, vous donnez quand même un point d'alerte
00:07:46 sur les conditions météo, sur le vent qui souffle aujourd'hui
00:07:49 et sur le risque de bordure dès le départ, en quelque sorte.
00:07:52 Oui, c'est les filles elles-mêmes qui l'ont évoqué.
00:07:56 Quand on avait évoqué ce vent, on sait qu'il y a des vents
00:08:00 pratiquement à 30 km/h, ça va être bien dégagé.
00:08:04 Pour l'instant, alors, tant qu'on n'a pas passé le passage à niveau,
00:08:07 on est en agglomération, donc le vent n'aura pas d'incidence.
00:08:12 Dès qu'on va se retrouver en pleine campagne, oui.
00:08:16 Et donc là, il vaut mieux être toute l'équipe représentée devant
00:08:21 pour monter justement un coup de bordure.
00:08:23 Après le vent, les filles nous ont parlé du vent.
00:08:26 Alors moi, sur les radars météo, j'ai 20 km/h.
00:08:29 Il y en a assez, mais ça paraît peu.
00:08:33 Pour mettre en difficulté les concurrentes à l'arrière, oui.
00:08:36 Pour vraiment faire la différence, non.
00:08:39 Après, on explique les Hollandaises qui sont à l'avant sur un championnat,
00:08:43 on fait l'appel. On appelle nation par nation.
00:08:46 Donc forcément, les nations les plus fortes sont à l'avant,
00:08:49 avec les Néerlandaises, les Italiennes, les Belges, les Françaises.
00:08:54 Elles sont à l'avant et puis du coup, il va falloir déjà contourner
00:08:58 pour les petites nations, entre parenthèses, qui veulent prendre un petit peu d'avance,
00:09:02 essayer de s'échapper, il va falloir déjà contourner ces grosses nations.
00:09:06 On en profite pour rappeler les grandes favorites.
00:09:09 Si on devait en désigner trois, on citerait, et là, je pense qu'on sera tous d'accord là-dessus,
00:09:14 évidemment la tenante du titre, Lorena Vibhush, néerlandaise,
00:09:19 demi-volley ring, sa coéquipière qui a remporté cette année notamment le Tour de France,
00:09:24 qui d'ailleurs, durant l'année, est également néerlandaise,
00:09:27 mais qui durant l'année, porte le même maillot que Lorena Vibhush,
00:09:30 le maillot de la meilleure équipe au monde, l'équipe SD Works,
00:09:34 et puis l'autocopéquie, qui n'est pas néerlandaise, qui est belge,
00:09:39 qui est tout simplement la championne du monde en titre,
00:09:42 et qui appartient également, et c'est le point commun avec les deux autres jeunes femmes que j'ai citées,
00:09:47 néerlandaises, elle appartient elle aussi à cette formation SD Works,
00:09:51 qui a quasiment tout gagné cette année.
00:09:54 Et si on veut élargir au-delà de ces trois noms,
00:09:57 alors après, ça devient quand même beaucoup plus ouvert.
00:10:00 Peut-être que je citerai en premier Elisa Balsamo, pour l'équipe Lidl Trek,
00:10:04 qui avait terminé deuxième l'année dernière, l'ancienne championne du monde,
00:10:09 c'est en 2021, qui est redoutable sur ce type de circuit,
00:10:15 et qui l'année dernière avait probablement accompli sa meilleure saison.
00:10:19 Après, je ne sais pas si vous voulez citer d'autres noms,
00:10:22 bien sûr il y a des concurrentes qu'on connaît bien, au-delà des françaises,
00:10:25 sur lesquelles on va s'attarder évidemment longuement,
00:10:28 parce qu'on croit dans les chances de l'équipe de France, en tout cas pour aller chercher un podium.
00:10:32 Qui auriez-vous envie de citer, indépendamment des françaises ?
00:10:36 Pour l'Allemagne, Liane Liepert, qui va très vite au sprint.
00:10:41 Alors à voir, ils ne sont que 7, on n'a peut-être pas expliqué,
00:10:44 il y a 4 équipes composées de 8 concurrentes, les 4 nations fortes du cyclisme féminin.
00:10:52 La Hollande, l'Italie, la Belgique et la France sont 8,
00:10:55 après il y a des équipes à 7, avec la Pologne, l'Allemagne et l'Espagne.
00:11:03 Après on passe dans des équipes à 6, mais pour l'Allemagne,
00:11:06 je mettrais une petite pièce sur Liane Liepert.
00:11:09 Liane Liepert, comment ne pas citer également Katarina Niewiadoma,
00:11:17 qui est quand même souvent, très souvent, notée aux avant-postes.
00:11:24 Quand je dis notée aux avant-postes, c'est-à-dire qu'elle n'est pas toujours récompensée,
00:11:27 mais c'est vraiment une vaillante, elle est tout le temps là dans la bagarre,
00:11:30 peut-être qu'elle en fait parfois un peu trop.
00:11:32 C'est compliqué pour certaines concurrentes.
00:11:39 - Passage à niveau été franchi, je dis ça juste sans vous interrompre.
00:11:42 - Donc ça va démarrer d'ici peu de temps.
00:11:45 Il y a des équipes qui sont très fortes, mais c'est un peu comme chez les hommes,
00:11:49 avec la Jumbo par exemple, on a cité SD World.
00:11:54 À certains moments, on se trouve aussi dans des situations
00:11:57 où votre équipe est un peu moins consistante
00:12:00 et que vous êtes dans l'obligation d'en faire un petit peu plus.
00:12:04 Mais si on veut parler des filles qu'il va falloir resuivre,
00:12:08 vous avez Sylvia Persico par exemple,
00:12:11 vous avez Martha Lach ou Lac,
00:12:17 qui sont des concurrentes actuellement en pleine forme.
00:12:22 - On va suivre tout ça avec beaucoup d'intérêt.
00:12:26 Le départ, va-t-il enfin être donné ?
00:12:28 - On a vu passer le passage à niveau, là je crois que c'est vraiment imminent maintenant.
00:12:32 - On est sorti de l'agglomération, la voiture ne va pas tarder à prendre le large.
00:12:38 - Alors progressivement, de toute façon on a accéléré l'allure.
00:12:42 Voilà c'est fait, le départ est donné,
00:12:45 départ donné à l'instant, alors qu'il est précisément 14h06.
00:12:53 - Et regardez la bordure hollandaise.
00:12:57 - Qui se met en place avec les italiennes.
00:13:01 - Ça donne le ton de la journée, si ça part en bordure tout de suite.
00:13:06 - On vous rappelle les circonstances, il y a du vent, mais qui ne souffle pas très fort,
00:13:11 et pourtant ça incite malgré tout l'équipe néerlandaise à d'entrer,
00:13:16 imprimer un rythme soutenu pour, pourquoi pas,
00:13:20 cueillir à froid un certain nombre de concurrentes.
00:13:24 - Et les risques de chute aussi, bien évident que si vous êtes dans les deux premières lignes à l'avant,
00:13:31 vous avez moins de chances d'être pris dans une chute,
00:13:34 ça frotte tellement qu'à mon avis on devrait en avoir quelques-unes.
00:13:38 - On va voir, pour l'instant elles sont encore abritées dans la végétation,
00:13:42 mais on va vite être fixé si la route est dégagée.
00:13:45 - J'aimerais que vous m'expliquiez ça un petit peu mieux,
00:13:48 pourquoi devant il y a moins de risques de chute dans une bordure que derrière,
00:13:52 qu'est-ce qui fait que derrière, dans le peloton, on se retrouve beaucoup plus en péril ?
00:13:58 - Tout simplement parce que tout le monde veut essayer de rester placé,
00:14:03 il n'y a pas de la place pour tout le monde, un petit ralentissement, un petit coup de frein,
00:14:08 il y a une petite vague, et la vague la plupart du temps,
00:14:12 elle va provoquer une chute aux environs de la 20, entre la 20 et la 30ème place,
00:14:17 c'est-à-dire que toutes les concurrentes qui vont être à l'arrière de cet accrochage
00:14:22 vont complètement perdre le contact, donc beaucoup d'efforts à faire pour revenir,
00:14:28 des équipes qui peuvent se trouver aussi amputées de plusieurs concurrentes.
00:14:33 - On entendait tout à l'heure, c'était qui ?
00:14:35 C'était Marie-Lenet qui nous disait qu'elle n'aimait pas frotter ?
00:14:38 - Non, c'était Victoire.
00:14:40 - Victoire Berthoud, la championne de France, qui avouait qu'elle n'aimait pas trop ça.
00:14:45 Bon, alors parfois, je me souviens quand même, jadis,
00:14:50 on avait Jeannie Longo qui n'aimait pas frotter non plus, et qui faisait la course derrière.
00:14:55 Alors c'était Jeannie Longo, elle pouvait se permettre de rester à l'arrière du peloton,
00:14:59 et de remonter, je dirais, dans les instants déterminants de la course.
00:15:05 - Mais nous ne sommes plus dans le même cyclisme.
00:15:07 - C'est comme les hommes, le cyclisme féminin, et c'est peut-être davantage encore le cas chez les femmes,
00:15:12 mais le cyclisme féminin a fortement évolué ces dernières années, vous êtes d'accord Cyril ?
00:15:16 - Tout à fait, puisqu'il y a beaucoup de mimétisme maintenant,
00:15:19 avec la façon dont se passent les courses masculines.
00:15:23 Elles ont mis en place les trains, de la même façon que cela existe au niveau professionnel.
00:15:31 Alors toutes les équipes n'ont pas la puissance collective pour pouvoir le faire,
00:15:37 mais il y a 4 ou 5 équipes qui savent parfaitement bien gérer ce type de situation,
00:15:41 y compris pour les arriver au sprint.
00:15:43 - Cela dit, et je me place dans la perspective de la course de demain,
00:15:46 que vous pourrez suivre également sur l'équipe,
00:15:48 est-ce que Pierre-Roland, demain on risque d'avoir un peu,
00:15:51 admettons qu'on ait les mêmes conditions météo, un départ identique,
00:15:54 ou est-ce que ça partira plus calmement ?
00:15:56 Est-ce que là, en d'autres termes, on n'a pas un départ plutôt à la façon des Espoirs,
00:16:00 qui ont disputé d'ailleurs ce championnat d'Europe hier ?
00:16:05 - On va aller regarder la météo, tout à l'heure pour les hommes,
00:16:08 et il y a un paramètre pour les hommes, il y a seulement 200 km.
00:16:13 Pour un championnat, pour les hommes, c'est peu.
00:16:15 Donc s'il y a du vent de côté, s'il y a l'occasion de créer de la difficulté,
00:16:20 c'est sûr et certain qu'on va avoir une course de mouvement comme on a actuellement chez les femmes.
00:16:25 Là, on est sur un mode offensif-défensif à la fois.
00:16:29 On est devant pour rassurer le coup, pour ne pas prendre de risques,
00:16:33 comme nous l'a expliqué Cyril, à l'avant, on ne prend pas le risque de cassure,
00:16:38 on est concerné par la course.
00:16:40 S'il y a du vent de côté, on peut accélérer, tout simplement.
00:16:43 Et là, on voit, dès qu'il y a un petit changement de direction,
00:16:46 à l'arrière, on doit mettre des gros coups de frein.
00:16:48 En plus, cette partie de route est mouillée.
00:16:52 Il ne pleut pas, mais visiblement, il y a eu une petite averse juste avant le passage des coureurs.
00:16:57 - Donc ça complique la relance.
00:17:01 - Pour l'instant, toujours plus ou moins à l'abri dans les forêts,
00:17:06 mais c'est certain qu'il va y avoir forcément un moment où la route va être dégagée,
00:17:10 il n'y aura plus de végétation pour les abriter.
00:17:12 - Et là, on peut voir déjà deux concurrentes qui sont un petit peu en difficulté.
00:17:19 L'Ukrainienne et la Tchécoslovaque.
00:17:24 - Oui, l'Ukrainienne, je ne vais pas noter l'identité de l'Ukrainienne,
00:17:29 mais la Tchèque, on la connaît quand même assez bien,
00:17:34 c'est Jarmila Mashakova de Sar 84,
00:17:38 qui est d'ailleurs la plus expérimentée de ce championnat d'Europe,
00:17:43 la plus âgée en d'autres termes.
00:17:45 - Parce que là, elles ont même sur les relances beaucoup de mal à venir dans l'aspiration.
00:17:57 Elles sont sur une route avec des petits pavés autobloquants.
00:18:00 - Oui, il faut se méfier quand même.
00:18:03 - Avec l'humidité, la végétation, on voit qu'elles n'ont pas de risque.
00:18:09 Les relances à l'arrière, ça donne le ton.
00:18:14 Au bout de 10 km, ils ont déjà pris 5-6 relances, les dernières en queue de peloton.
00:18:20 Elles ne vont pas pouvoir faire ça toute la journée.
00:18:25 - Et encore un presque demi-tour sur la gauche.
00:18:27 - Et toujours à l'abri pour l'instant dans la végétation.
00:18:32 Et le peloton qui s'est bien étiré maintenant.
00:18:39 Et là, si on se prend un petit vent de côté, en sortant, la course va vite se décanter.
00:18:54 - Vous avez cité des équipes qui sont fort bien fournies.
00:18:57 Vous avez parlé notamment de ces équipes les plus fortes, les Pays-Bas, l'Italie, la Belgique, la France.
00:19:02 Et dans une moindre mesure, la Belgique, qui n'en a que 7.
00:19:07 On n'est que 7 en Belgique concurrentes et non pas 8.
00:19:10 La Belgique, l'Allemagne ou l'Espagne.
00:19:12 Et puis il y a aussi des nations qui viennent avec très peu d'éléments.
00:19:15 L'Ukraine que vous voyez ici n'est représentée que par 4 concurrentes.
00:19:19 Plus que 3 d'ailleurs maintenant, puisque Altoukova a été distancée.
00:19:23 Et puis parfois même avec une seule concurrente.
00:19:27 C'est le cas de Christine Magirus pour le Luxembourg, que Claire Bricogne a rencontrée.
00:19:34 Comment on fait une course d'équipe justement quand on est toute seule ?
00:19:37 Ecoutez ce que nous dit Christina.
00:19:40 C'était donc au micro de notre envoyée spéciale.
00:19:42 - Christine, c'est quoi votre sentiment sur ce parcours ?
00:19:47 - C'est un parcours qu'on connaît de la Coupe du Monde en début d'année.
00:19:51 C'est un circuit pour puncher qui est super fatiguant.
00:19:56 Surtout maintenant avec l'extension de la BOSVAM.
00:20:01 Donc ça va être intéressant à voir.
00:20:05 Et la meilleure va gagner à la fin.
00:20:07 - Est-ce que vous pensez que la course d'équipe, parce que vous êtes toute seule de votre nation, va compter aujourd'hui ?
00:20:12 - Oui, je pense que les grosses nations ont pas mal de monde au départ.
00:20:17 Donc elles vont pouvoir contrôler et imprimer le rythme qu'elles veulent, la tactique qu'elles veulent.
00:20:22 Donc moi en tant que représentante seule du Luxembourg, ça va être un peu compliqué.
00:20:28 Mais j'espère avoir le bon nez et d'être dans les bons goûts.
00:20:33 Et surtout d'avoir les jambes et faire un résultat satisfaisant en fin d'année.
00:20:39 - Allez, on a encore des concurrentes qui sont en difficulté.
00:20:45 Elles se font lâcher. La finlandaise Vajnjönpa qui était à l'arrière de ce peloton avec quelques mètres de retard.
00:20:53 Toujours les Pays-Bas qui règlent le tempo.
00:20:56 - Il y a eu quelques cassures à l'arrière. Une relance, deux relances.
00:21:00 Au bout d'un moment, ça s'étire, ça s'étire et ça a cassé.
00:21:03 On a vu les premières concurrentes. Il y a une grappe de 10-15 coureurs qui se sont fait lâcher tout simplement.
00:21:10 Je pense que c'est à cette vitesse-là, ça risque d'être très compliqué de revenir.
00:21:15 - Et les Français qui essayent de se regrouper à l'avant ?
00:21:19 - Oui, d'abord parce que vous l'avez dit et vous l'avez bien expliqué, on est mieux à l'avant qu'au cœur du peloton.
00:21:26 Même si l'on prend du vent, il vaut peut-être mieux dans cette phase initiale prendre un peu de vent mais être bien placé.
00:21:34 - Oui, et on a vu Audrey-Juliette Lagouze remonter. Audrey en capitaine a allé courir un petit peu à l'arrière.
00:21:43 Là, elle a profité de ce petit temps mort pour remonter dans le vent sur la gauche,
00:21:49 vu que le vent vient de la gauche pendant encore une dizaine de kilomètres.
00:21:53 Elle a pris le vent pour se repositionner à l'avant.
00:21:57 Et maintenant, c'est l'Espagne qui va à son tour avec Marie-Lenet en deuxième position.
00:22:04 - Oui, qui va relancer effectivement. On voit qu'on est parti sur un rythme quand même assez soutenu.
00:22:11 Ça ne va pas forcément donner des résultats tout de suite, des résultats visibles, mais ça va rendre la course usante.
00:22:18 - Alors, Patrick, vous disiez tout à l'heure qu'on prend un petit peu plus de vent lorsqu'on est sur la première ligne du peloton.
00:22:27 Et vous savez que quand vous êtes au milieu, vous dépensez pratiquement plus d'énergie par le stress,
00:22:32 les coups de frein qu'il faut donner en permanence. Il faut être attentif à tous les mouvements
00:22:37 et surtout à ne pas vous-même aller toucher une roue et effectivement faire un petit vol par terre.
00:22:42 Au principe, on emmène un peu de monde avec.
00:22:44 Donc, être sur les 10 ou 15 premières du peloton, c'est quand même plus confortable,
00:22:51 ne serait-ce qu'au niveau du stress en moins. Et le stress, vous savez, ça bouffe beaucoup d'énergie.
00:22:59 - Oui, et puis, à contrario, on est en tout début de course.
00:23:03 Donc, monter, prendre un peu de vent en départ d'épreuve, j'imagine que c'est moins problématique.
00:23:10 On aura peut-être l'occasion de toute façon, ensuite, éventuellement, si on reste un peu trop dans le vent,
00:23:14 de récupérer un peu plus tard dans les roues lorsque la course sera bien lancée.
00:23:20 Vous avez parlé tout à l'heure au départ, on l'a vu, c'est lui qui a donné le départ.
00:23:23 Job Zottemelke, l'ancien vainqueur du Tour de France 1980, véritable star aux Pays-Bas du cyclisme international,
00:23:32 je dirais du cyclisme historique. Claire Bricogne a rencontré Job Zottemelke.
00:23:36 Je vais lui donner un mot quand même, à l'attention de tous ceux qui le connaissent,
00:23:40 mais aussi de ceux qui n'ont pas connu cette époque, les années 70-80, lorsqu'il évoluait au plus haut niveau.
00:23:47 Écoutez donc, justement, ce qu'a dit cette véritable légende vivante du cyclisme néerlandais, Claire Bricogne.
00:23:54 - Job Zottemelke, merci beaucoup de nous répondre. Demain, qui vous voyez s'imposer ?
00:24:02 - Pour moi, c'est très difficile à dire qui va gagner. Il y a beaucoup de bons favoris.
00:24:07 C'est un beau plateau qui vient demain. Et bon, moi, ça va toujours, Van Aert, il est super favori.
00:24:13 Il y a Christophe Laporte, bien sûr. Et Koï, quand je viens d'un sprint, Koï, Manuel Laporte et Van Aert.
00:24:21 Pour moi, c'est un peu comme ça, mais il y a beaucoup de favoris dans d'autres pays.
00:24:25 C'est très difficile à dire quelque chose.
00:24:28 - Est-ce qu'il n'est pas facile, ce col du Vannant ?
00:24:30 - Il n'est pas facile, mais pas trop difficile non plus.
00:24:34 Un bon coureur qui a une bonne forme, qui passe et un sprinter, je pense que quand il est motivé, il peut passer.
00:24:43 - Un petit mot sur Christophe Laporte, justement. Il vous impressionne un petit peu sa façon de progresser année après année ?
00:24:49 - Oui, surtout Van Aert. Il a fait une très bonne saison. C'était un début de saison, dans les classiques, il était toujours là aussi.
00:24:56 Pour moi, il est dans une bonne équipe, très motivé. Et ça dépend comment ils vont courir demain. On verra bien ce qui va se passer.
00:25:05 - Voilà, c'était Job Zottemelko. Claire l'a interrogé sur demain. Je ne savais pas de quoi aller parler Claire avec Job Zottemelko.
00:25:13 On va revenir à la course des femmes. Mais rien que pour le plaisir de revoir Job.
00:25:17 Qu'elle est en bonne forme, Cyril. Ça, ça fait toujours plaisir de le voir en bonne forme.
00:25:21 Il avait eu quelques petits soucis. On sait que c'est aussi le plus français des courants néerlandais.
00:25:26 Il avait fait une grave chute. - Oui, il y a eu un accident.
00:25:29 - Un accident de la route, mais à vélo, lui, en tout cas. Et on est content de le revoir à nouveau en forme.
00:25:37 Il a longtemps résidé, je ne sais pas s'il y est encore, à Germigny-l'Evêque, en Seine-et-Marne.
00:25:42 - Je pense qu'il est toujours là. - Tout près de Meaux.
00:25:45 - Évidemment, pour la circonstance, il s'est rendu aux Pays-Bas pour ses championnats d'Europe où il était, bien sûr, invité.
00:25:52 On est dans une région où il y a beaucoup de mégalithes, comme vous pourrez...
00:25:56 - Des dolmens, comme en Bretagne, finalement. - Exactement.
00:26:01 Si vous voulez, un petit peu plus tard, si vraiment il n'y a pas de course, on s'intéressera aux...
00:26:05 - On ira le visiter. - Je ne sais pas si on ira le visiter. Ça, ça dépend des images.
00:26:09 Mais on vous en dira peut-être un petit peu plus.
00:26:12 Écoutez, je vous propose de tourner une page de publicité parce que Jürgen Zottmelke a lancé quand même un sujet intéressant sur ce parcours,
00:26:18 la difficulté de ce parcours. On y revient juste après, alors que le peloton l'a fait rideau.
00:26:22 Donc moins de nervosité sur une route, il est vrai, qui est plus large et qui reste, vous le voyez, détrempée,
00:26:27 car un orage s'est abattu il y a très peu de temps sur la route de ses championnats d'Europe.
00:26:32 On revient dans un instant.
00:26:37 108 km encore à couvrir dans ce championnat d'Europe pour la catégorie élite d'âme.
00:26:44 Et nous allons retrouver un peloton groupé pour l'instant, pas une échappée, mais un peu de nervosité, des tentatives d'attaque.
00:26:52 Je parlais de nervosité, elle s'exprime aussi parfois par quelques remarques en tête du peloton.
00:26:57 Une image enregistrée pendant la pause publicitaire.
00:26:59 Regardez, c'est tout simplement Audrey Cordon qui vient aux côtés de Demi-Vollering.
00:27:04 On va se parler, on va échanger.
00:27:08 Au début, on se demande, on se dit, qu'est-ce que c'est ?
00:27:13 C'est parce que finalement, on aurait voulu que... Non, qu'est-ce que tu fais ?
00:27:18 Il y a eu une petite vague de la concurrente hollandaise.
00:27:22 Mais juste avant, il y avait Audrey qui parlait à Vollering.
00:27:26 Je ne sais pas si la bordure ne s'est pas lancée, ça ne s'est pas ouvert.
00:27:31 On ne sait pas trop ce qui s'est dit, mais on sent de la nervosité.
00:27:35 Je ne sais pas ce que tu en penses toi Cyril ?
00:27:37 Oui, d'ailleurs c'est très bien qu'il y ait de la nervosité, c'est très bien qu'il y ait de l'agressivité.
00:27:41 On n'est pas dans un monde de bisounours. Audrey a besoin de se faire respecter également.
00:27:48 Et on a vu d'ailleurs ce petit incident, il ne faut pas non plus en faire trois charrettes.
00:27:56 Oui, ça reste quelque chose de tout à fait correct.
00:27:59 C'est une bretonne, et puis c'est un breton qui commente une bretonne.
00:28:02 Et bien et alors ? Je suis breton et j'en suis fier.
00:28:05 Mais en fait, ce qu'il faut dire c'est que les françaises, Audrey était venue se placer en tête,
00:28:09 deux autres françaises se sont retrouvées à trois,
00:28:12 et les néerlandaises sont venues s'incruster dans le mouvement des françaises.
00:28:18 Et à mon avis, c'est ce qui n'a pas plu à Audrey.
00:28:22 À un moment où la route était exposée à tous les vents, donc c'était un bon moment pour durcir.
00:28:27 Et lancer éventuellement une bordure.
00:28:30 Là, on est dans un secteur plus exposé, plus propice finalement à ce qu'une échappée se développe.
00:28:35 On la laissera peut-être partir, et on a vu d'ailleurs la Suissesse en première ligne tenter de développer justement une première échappée.
00:28:43 Parce que finalement, il n'y en a pas encore eu depuis le départ de ce championnat d'Europe.
00:28:48 On est dans les premiers kilomètres. On rappelle que le départ a été un peu retardé en raison d'un petit problème d'organisation.
00:28:53 Il a fallu arrêter après le départ fictif les concurrentes, et on ne les a relâchées qu'un peu plus tard.
00:28:59 Ça ne partira pas ce coup. Il y a une Suisse avec, me semble, une Polonaise.
00:29:04 Ça, on laisse partir, mais il y a une Française qui a suivi.
00:29:07 Donc du coup, la Belgique emboîte le pas. S'il y a une Belgique, il y a une Hollandaise, il y a une Italienne.
00:29:12 Et voilà, tout s'est regroupé.
00:29:14 Alors, expliquez-nous Pierre-Roland, question volontairement naïve.
00:29:18 Dans une course par étapes, on a compris comment on faisait pour filtrer une échappée quand on est une équipe qui a des ambitions.
00:29:24 On laisse passer personne qui est dangereux au classement général.
00:29:27 Là, ce n'est pas une course par étapes, c'est une course d'un jour.
00:29:29 C'est un championnat, c'est une course en circuit qui plus est.
00:29:31 Comment on fait pour filtrer ? Comment les Néerlandaises, qui sont grandissimes favorites,
00:29:35 elles ont remporté 6 des 7 éditions disputées de ces championnats d'Europe.
00:29:39 Comment vont-elles faire pour choisir qui a le droit et qui n'a pas le droit de s'échapper ?
00:29:44 Cyril, vous voulez répondre en premier ?
00:29:45 - C'est finalement très simple. Vous avez 3 ou 4 blocs, on va dire, au niveau des différentes équipes de leaders.
00:29:54 Et vous pouvez laisser partir certaines concurrentes de certaines équipes.
00:29:58 Mais à partir du moment où vous allez laisser partir, par exemple pour les Néerlandaises,
00:30:03 laisser partir une ou deux Italiennes et encore une autre d'une équipe importante,
00:30:11 si jamais l'écart grossit, vous êtes après obligés d'engager une poursuite et de mettre tout le monde à la barre pour aller chercher.
00:30:17 Et là, vous allez perdre une, deux ou trois concurrentes qui ne serviront plus à rien parce qu'elles auront été obligées de se mettre à fond.
00:30:26 - C'est simple. Là, on a vu la concurrente suédoise attaquer, l'Italienne a emboîté le pas, tout de suite,
00:30:34 la Hollandaise, elle a réagi. Tout simplement, on ne veut pas d'Italienne à l'avant.
00:30:39 Ils se sont donné quelques nations qu'on ne laisse pas partir.
00:30:43 Donc, c'est les Hollandaises qui vont contrôler le peloton.
00:30:47 Elles ne vont pas laisser partir ni de Belges, ni d'Italiennes, ni de Françaises.
00:30:51 Je pense que ça, c'est clair.
00:30:53 - Et vous parliez, par exemple, d'une Suède. Alors, je n'ai pas fait gaffe si c'était Anna Nilsson ou Emilia Fahlin pour la Suède.
00:30:58 Mais une Suédoise, si elle fait partie des outsiders, elle ne cherchera pas forcément à développer aussitôt une échappée.
00:31:06 Elle va peut-être attendre le moment déterminant de la course.
00:31:12 Et si c'est sa coéquipière qui sort, ça ne présentera pas de réel danger pour une grande nation comme les Pays-Bas
00:31:20 ou même les autres grandes nations qui sont bien représentées.
00:31:23 - Là, ça se passe comme, j'ai presque envie de dire, comme sur le Tour de France.
00:31:27 Il y a des concurrentes qui savent pertinemment qu'elles ne pourront pas jouer la pédale dans le final
00:31:33 et qu'elles aimeraient bien partir dans un petit coup qui prend une, deux ou trois minutes
00:31:38 et de faire 80 km à l'avant.
00:31:41 Comme ça, toute la famille peut apprécier les efforts.
00:31:48 Et ça n'hypothèque pas les chances des favoris.
00:31:54 Sauf que là, à chaque fois que vous allez avoir une Italienne ou une Belge ou une Irlandaise, voire une Espagnole,
00:32:01 eh bien, on ne va pas laisser partir parce que ça peut déséquilibrer ensuite au niveau des poursuites.
00:32:08 - Bon, enfin, on a vu quand même que ça a été vite rétabli.
00:32:14 - Réprimé.
00:32:15 - Réprimé, oui.
00:32:16 Puis, il y avait peut-être aussi un peu une offensive plus élanime quand même.
00:32:20 Il n'y avait pas une ambition énorme d'assister et de développer vraiment une grosse échappée.
00:32:27 - Ah ben, si on vous laisse partir, vous ne freinez pas.
00:32:29 - Ça continue.
00:32:32 - Alors que la Suisse ressort.
00:32:33 - Ça continue de bouger. La Suisse, la France qui reboîte le pas.
00:32:38 - L'Angleterre qui bouge.
00:32:40 - Jadiel pour la France. Jadouille au surnom.
00:32:48 - Très populaire, j'ai remarqué quand même chez les garçons.
00:32:52 Parce que depuis qu'elle a obtenu son titre de championne de France, qui l'a un peu révélée aux yeux de toutes et tous,
00:33:00 elle a tout de suite...
00:33:02 - Elle est attachante.
00:33:03 - Voilà, elle a tout de suite conquis, je vais dire.
00:33:05 - Elle a quelque chose d'attachant. Moi, je ne la connais pas personnellement, pas du tout.
00:33:10 - Ah si, tu ne la connais pas, pourquoi tu peux dire qu'elle est attachante ?
00:33:13 - Elle aspire à la sympathie.
00:33:15 - Allez, ça relance à nouveau.
00:33:19 - Et là, on va peut-être avoir... On voit que le peloton s'étire.
00:33:22 - Il y a un moment, de toute façon, ça va casser.
00:33:31 - Et on a retrouvé des routes sèches.
00:33:34 - Alors, petite précision sur le parcours. On va s'y attarder d'ailleurs, sur ce parcours.
00:33:38 - Nous ne sommes pas sur le circuit. Le championnat d'Europe, comme le championnat du monde,
00:33:42 est une épreuve qui se dispute en circuit, mais pas forcément en intégralité.
00:33:46 - Vous le voyez sur ce graphique, enfin, si vous le voyez, si vous avez de bons yeux,
00:33:50 vous avez toute une première partie qui se dispute pour rejoindre précisément,
00:33:56 en partant de Maple tout à l'heure, le circuit autour du col du Vam.
00:34:01 - Et c'est seulement peu avant la mi-course qu'on entrera sur ce circuit
00:34:06 et qu'on aura à chaque fois ce col du Vam principal, difficulté à escalader.
00:34:12 - Une, deux, trois, quatre, cinq. Cinq fois, il y aura une difficulté avant.
00:34:18 - Donc, mais cette difficulté à cinq reprises, qui n'est pas, allez, pas très difficile,
00:34:23 mais comme d'habitude sur les courses en circuit, c'est la répétition de cette difficulté
00:34:27 qui la rend finalement plus ou moins sélective.
00:34:30 - Est-ce que c'est ça le principal obstacle, on va dire, pour les concurrentes,
00:34:35 aujourd'hui, sur ce parcours des championnats d'Europe ?
00:34:38 - Oui, il y a ce col du Vam, qui n'est que le nom, 31 mètres d'altitude, quand même.
00:34:48 Mais c'est l'approche, l'approche est technique, la descente est technique.
00:34:54 Donc on va arriver avec un peloton extrêmement étiré, et il va y avoir des cassures,
00:35:00 aussi bien dans la montée, mais surtout dans la descente, derrière, avec toutes ces relances.
00:35:05 Donc ça va être un circuit très technique qu'on va bientôt découvrir.
00:35:08 - Un circuit technique, ça nous rappelle quelque chose, ça.
00:35:11 - Le championnat du monde. - Le dernier championnat du monde.
00:35:13 Est-ce qu'on n'est quand même pas sur un...
00:35:15 Alors là, c'est trompeur, parce que là, on est sur des routes assez roulantes, larges, voire rectilignes.
00:35:21 Ça veut dire que dans le final, enfin dans le final, une fois qu'on sera sur le circuit,
00:35:25 on sera loin du final, mais une fois qu'on sera dans la deuxième partie de ce championnat d'Europe,
00:35:29 on sera sur un parcours qui n'a rien à voir avec celui-là.
00:35:32 - C'est vrai que quand on pense difficulté, à vélo, on pense dénivelé.
00:35:36 On se dit "c'est dur, il y a du dénivelé, c'est facile, il n'y a pas de dénivelé".
00:35:41 Donc on peut se dire "ce championnat d'Europe, il est facile".
00:35:43 Mais non, pas du tout. Alors certes, là, ils évoluent sur des belles routes,
00:35:47 assez rectilignes, même si par moments, ils vont prendre un petit peu de vent de côté,
00:35:52 sur des routes plus ou moins dégagées.
00:35:54 Mais après, le circuit, c'est des enchaînements, de virages, de relances, la petite montée, la descente,
00:36:00 un coup de vent de côté de la droite, un coup de vent de côté de la gauche.
00:36:03 Tout ça, c'est des difficultés mises bout à bout et ça rend une course difficile.
00:36:09 Ce n'est pas que le dénivelé qui fait "c'est dur, c'est pas dur".
00:36:14 Il y a aussi tous les aspects techniques du cyclisme.
00:36:17 - Cyril, l'aspect technique d'un circuit, on pense effectivement aux relances,
00:36:22 comme vient de le dire Pierre Roland, à ces efforts répétés,
00:36:27 mais on pense aussi au risque de chute.
00:36:29 - Oui, bien sûr. De toute façon, une course cycliste, il y a toujours le risque de chute,
00:36:34 quel que soit le type de parcours sur lequel...
00:36:37 - Plus quand même si c'est technique.
00:36:39 - Oui, mais moi j'ai tendance à penser que la plupart des chutes arrivent avec des fautes de concentration.
00:36:48 Et que si quelquefois, sur quelque chose de technique, qu'est-ce qui se passe ?
00:36:52 On n'est plus concentré parce qu'il y a des virages à droite, à gauche.
00:36:55 Quand il y a des chutes, c'est un ou deux ou trois concurrents ou concurrentes qui chutent.
00:37:01 Si on est sur des grandes lignes droites, et on le disait d'ailleurs tout à l'heure au départ,
00:37:07 si une concurrente est en 20ème position et qu'elle touche une roue, vous avez 25 concurrentes par terre.
00:37:15 Donc moi je dis que plus un parcours est technique, et peut-être même s'il y a plus de chutes comptabilisées,
00:37:25 il y a moins de concurrents ou de concurrentes qui vont par terre.
00:37:29 Mais on s'est rendu compte que quand un circuit est technique, on l'a vu au dernier championnat du monde,
00:37:35 et puis on l'a vu sur ces championnats d'Europe,
00:37:39 pratiquement toutes les compétitions qui ont eu lieu, junior et espoir,
00:37:45 ça n'est pas arrivé au sprint, ils sont arrivés un par un, ou deux par deux, ou trois par trois.
00:37:51 C'est-à-dire que cette petite côte qui n'a l'air de rien du tout, vous allez voir quand les filles vont arriver,
00:37:57 j'ai pu regarder les autres épreuves auparavant,
00:38:00 au sommet de cette côte, entre le premier coureur et le dernier du peloton, il y a plus de 30 secondes.
00:38:07 C'est-à-dire qu'il y a un système d'accélération, de relance,
00:38:12 qui fait que quand vous arrivez dans la côte, le peloton est déjà sur 300 mètres.
00:38:15 Et dans cette montée, il y a des cassures qui se font obligatoirement.
00:38:18 Et c'est ça qui va rendre la course dure, et qui va imposer aux coureurs qui étaient mal placés,
00:38:25 qui étaient mal placés au pied de la bosse, de faire des efforts et d'en refaire,
00:38:29 et quand t'es mal placé au premier tour, tu l'es encore au deuxième, tu l'es encore au troisième,
00:38:34 à part ceux qui ont vraiment une poignée pour pouvoir remonter tout de suite.
00:38:39 - Alors, vous voyez ici justement à quoi ressemble le circuit,
00:38:42 alors ça c'est une vue un petit peu particulière, il y a aussi les pavés,
00:38:46 il y a aussi les pavés sur cette ascension, cette côte ne fait que 400 m à 4,2% de pente.
00:38:53 Donc si on se résumait à dire "ben voilà, c'est 400 m à 4,2%", c'est vrai que ça fait peur à personne.
00:38:59 - Si, si, à moi !
00:39:01 - Non mais même pas à vous, c'est pas vrai.
00:39:04 Si ensuite vous ajoutez que cette côte va être escaladée six fois dans la deuxième partie du parcours,
00:39:11 eh bien bon, il y a la répétition des efforts.
00:39:14 Si vous ajoutez qu'il y a des pavés, si vous ajoutez effectivement ce que vous venez de nous dire
00:39:17 sur la façon dont on aborde cette difficulté, on a compris qu'on était réellement sur un circuit,
00:39:23 sur une course en circuit, parce que c'est ça finalement qui caractérise les courses en circuit.
00:39:28 C'est les mêmes difficultés ou les mêmes obstacles ou les mêmes relances, comme vous voulez,
00:39:33 qui reviennent à chaque tour et qui finissent par user en tout cas ceux qui ne le prennent pas,
00:39:38 qui ne restent pas bien placés sur ce circuit.
00:39:41 On rentrera sur ce circuit après 59 km de course, 59 ça veut dire à 72 km de l'arrivée,
00:39:49 si j'ai bien compté, oui c'est bien ça.
00:39:52 Et immédiatement à l'entrée du circuit, on monte pour la première fois ce col de Vannes.
00:39:57 Alors à nouveau, sur une portion un peu exposée, on va essayer de durcir la course.
00:40:08 Il y a vraiment une course de marquage implacable.
00:40:14 Deuxième fois qu'elle râle en l'espace de 30 km de course, ça veut dire qu'elle est dedans.
00:40:21 Elle est concernée, on essaie de créer du mouvement, de créer un petit groupe.
00:40:28 Des fois quand on veut faire un championnat trop dur, il ne se passe pas grand chose parce que ça fait peur.
00:40:36 Et quand on a un circuit moins dur, on a pas mal d'action parce qu'on se dit qu'on peut attaquer,
00:40:41 faire du mouvement, essayer d'être un peu imaginatif dans les tactiques.
00:40:45 Encore une française, est-ce que ce ne serait pas Maëlle Grossteed ?
00:40:51 Et là c'est plus une attaque qu'une accélération comme l'a fait Audrey Cordon.
00:40:58 Elle cherche tout simplement à développer une échappée.
00:41:03 Allez, on va réagir derrière. Je n'ai pas l'impression qu'on va la laisser sortir comme ça.
00:41:12 Si vous nous rejoignez maintenant, je vous rappelle qu'on est à moins de 100 km de l'arrivée dans ce parcours qui en fait 130.
00:41:19 On est en train de se diriger vers le circuit autour duquel se jouera ce championnat d'Europe.
00:41:25 Et que pour l'instant, nous n'avons pas vu une seule échappée se former.
00:41:29 Il y a eu quelques tentatives, mais aucune n'a permis à l'une ou l'autre ou plusieurs concurrentes de prendre le large.
00:41:36 Tout seul face à un peloton, on rentre vite dans le rang.
00:41:42 Ça roule quand même vite depuis le but de départ.
00:41:47 Le Sark 91, c'est l'israélienne Gafinovitz, la seule d'ailleurs représentante de l'Israël sur ce championnat du monde.
00:42:04 L'Israël sera également présente demain à l'occasion du championnat d'Europe chez les hommes.
00:42:13 Et il y aura trois représentants.
00:42:18 Quand je vous disais que ça roulait vite Patrick, ils ont 52,3 de moyenne quand même.
00:42:27 C'est beaucoup. Il n'y a pas eu, à part quelques virages, aucune difficulté.
00:42:37 Je vous propose de tourner une page de publicité.
00:42:42 On se retrouve juste après. Pour l'instant, pas de mouvement dans la course, mais un rythme qui reste soutenu.
00:42:47 On retrouve dans quelques instants Cyril Guimard et Pierre Rolland, nos consultants pour la suite de ce championnat d'Europe.
00:42:54 À 92 km de l'arrivée, attention à ces petits pavés de ville mouillés que doivent franchir les concurrents de ce championnat d'Europe sur route, championnat d'Europe en ligne.
00:43:12 Mais sur un circuit que l'on atteindra seulement après 59 km de course, c'est-à-dire à 72 km de l'arrivée.
00:43:22 Et vous voyez qu'on entretient toujours un rythme élevé, un rythme soutenu pour essayer de durcir la course, pour mettre peut-être en difficulté un certain nombre de concurrents.
00:43:33 Et puis pour profiter que le peloton est encore assez consistant, justement, enfin consistant, il ne faut pas non plus exagérer.
00:43:40 On avait une centaine de concurrents au départ de ce championnat d'Europe.
00:43:44 Mais quoi qu'il en soit, on rend la course usante.
00:43:47 Ce qui pénalise, oui, c'est celles qui sont mal placées.
00:43:52 C'est le cas de Machakova qui n'aime pas frotter, que l'on retrouve à nouveau en dernière position.
00:43:57 Si vous étiez là au début de cette retransmission, vous aviez noté que la première, peut-être, elle avait fait l'effet d'un départ très rapide.
00:44:04 Et à nouveau, Machakova se retrouve à faire à l'élastique, Pierre Roland.
00:44:09 Ah oui, là, sortie de cette agglomération, ça roule très très vite avec l'équipe d'Allemagne.
00:44:15 Il y avait Jan Lieperth en quatrième position pour l'Allemagne.
00:44:19 Et là, ils ont le vent plein dos.
00:44:21 Donc voilà, ils évoluent à 50 km/h de moyenne.
00:44:26 Donc ça roule très très vite.
00:44:28 Et les petites cassures.
00:44:30 Donc il reste 10 km, vent dans le dos.
00:44:33 Et après, ils vont traverser une belle agglomération.
00:44:38 Donc un peu le même schéma que ce qu'on vient de voir.
00:44:42 Et ils vont avoir le vent de côté pendant 10 km avant de rentrer sur le circuit.
00:44:47 Donc je répète, 10 km de vent dans le dos, une grande agglomération, 10 km de vent de côté.
00:44:53 Et on sera sur ce circuit final.
00:44:55 Mais ça roule très très vite.
00:44:57 Ah oui, ça roule vite.
00:44:58 Ça roule vite, c'est bien organisé.
00:45:00 Comme Cyril nous l'a expliqué, il y a eu une énorme évolution dans le cyclisme féminin.
00:45:05 On voit l'équipe d'Allemagne derrière les Néerlandaises.
00:45:08 Les Polonaises aussi autour de Niewa Doma.
00:45:11 Bien organisé.
00:45:12 C'est vraiment quelque chose, il y a 5-6 ans en arrière, on n'aurait jamais vu ça.
00:45:17 Oui oui, la moyenne est de 50 km/h.
00:45:22 Donc ça roule très très vite.
00:45:24 Oui, ça roule vite parce que personne, tout le monde pousse un petit peu de vent
00:45:29 pour venir se placer.
00:45:31 Donc la relance est permanente.
00:45:33 On a eu 2-3 passages où ça s'est un petit peu relevé,
00:45:37 mais parce que c'était des endroits où on avait un petit vent de face.
00:45:41 Là si on regarde les drapeaux, on s'aperçoit que le vent vient de la gauche.
00:45:46 Mais ça n'est pas suffisant, ou les lignes droites ne sont pas suffisamment longues
00:45:51 pour lancer véritablement un coup de bordure.
00:45:56 Toutes les concurrentes connaissent le parcours par cœur,
00:46:00 donc elles savent à quel moment ça doit se faire.
00:46:02 Mais tout le monde veut rester placé, donc comme tout le monde veut rester placé,
00:46:06 sans arrêt, ça revient de l'arrière et ça relance.
00:46:09 C'est le cas avec les Allemandes, que nous n'avions pas vues pratiquement à ce niveau-là
00:46:15 et qui viennent de se poster dans les premières positions
00:46:19 pour tout simplement se mettre à l'abri de tout incident.
00:46:24 On rappelle que Pierre Roland a donné comme outsider une concurrente allemande à suivre.
00:46:29 Il s'agit de Liane Liepert, qui avait d'ailleurs déjà obtenu la médaille d'argent
00:46:34 sur ce championnat d'Europe, mais c'était en 2021.
00:46:38 En tout cas l'Allemagne est bien présente aux avant-postes,
00:46:41 au même titre que les autres nations fortes que l'on a citées.
00:46:44 Les Pays-Bas plutôt dans une position défensive, l'Italie évidemment,
00:46:49 la France que l'on a vue également dans le rôle tenu par l'Allemagne.
00:46:52 - Le bidon qui s'est promené là !
00:46:54 - Oui mais heureusement, il l'a raté.
00:46:57 - Un sur trois !
00:46:59 - Un sur trois !
00:47:01 - C'est pas terrible !
00:47:03 - C'est pas terrible et surtout les bidons ils retournent dans le peloton.
00:47:06 Donc ça c'est pas un bidon plein, un bidon vide, à la limite on peut rouler dessus,
00:47:11 il va s'écraser, mais un bidon plein, il faut bien lever la roue avant.
00:47:14 - On revoit justement cette image et ce bidon qui a donné quelques frayeurs.
00:47:18 - Premier bidon loupé.
00:47:19 La concurrente devant va le louper également.
00:47:22 Loupé le bidon, il reste sur la route.
00:47:25 Non, heureusement, il retourne.
00:47:27 - Allez, il va falloir retourner à l'école de cyclisme.
00:47:30 - Ah ben ça ! Je m'y attendais !
00:47:32 - Je l'avais sur le bout de la langue.
00:47:35 Je vais faire que ce soit Cyril qui le dise.
00:47:37 - Mais c'est peut-être l'assistant qui l'a mal tendu aussi le bidon, non ?
00:47:42 - Ah, il faut que l'assistant, également, il a son rôle,
00:47:45 il doit accompagner forcément avec son mouvement de bras.
00:47:50 S'il est figé, complètement statique, forcément on prend un mur.
00:47:56 - L'assistant, il avait bien passé le bidon, Cyril, vous êtes sûr ?
00:48:00 Ou c'est lui qui doit retourner à l'école de cyclisme peut-être aussi ?
00:48:03 Il me semble qu'il était assez figé.
00:48:05 - On veut la barre.
00:48:06 - Comme Pierre l'avait sur le bout de la langue,
00:48:08 il va pouvoir répondre à la deuxième question.
00:48:12 - Non mais oui, ce n'est pas évident de prendre un bidon à 50 km/h.
00:48:18 Ce n'est vraiment pas évident qu'on soit un homme ou une femme.
00:48:22 Il n'y a pas de différence.
00:48:25 C'est un exercice compliqué.
00:48:28 - C'est un exercice compliqué, oui.
00:48:30 - Moi, je me souviens, excuse-moi Patrick,
00:48:33 avec Bernard Bourreau quand on était junior en équipe de France.
00:48:37 - Bernard Bourreau qui était le sélectionneur des juniors.
00:48:41 - Le junior à mon époque, après il était Espoir et même chez les pros.
00:48:46 La veille, l'avant-veille, on révisait nos classiques.
00:48:50 Passage de musette sur le bord de la route, passage de bidon.
00:48:53 Parce que c'est important tout simplement, les fondamentaux, il faut passer par là.
00:48:58 - On regarde qui doit retourner, si c'est l'athlète ou celui qui a passé le bidon.
00:49:04 Regardez-moi ça.
00:49:06 Vous voyez, il ne bouge pas, il ne bouge pas du tout.
00:49:08 Évidemment que le bidon…
00:49:10 Alors, on va voir ça.
00:49:12 Est-ce qu'on en renvoie un ou deux ?
00:49:15 Là, c'est plutôt l'athlète.
00:49:17 Moi, j'écoute ce que vous dites.
00:49:19 Là, je suis désolé, il n'accompagne pas du tout le mouvement.
00:49:21 Ça roule à 50 à l'heure.
00:49:22 - Le dernier, c'était le plus expérimenté des assistants.
00:49:25 - Vous trouvez ?
00:49:26 - Oui, il a quand même…
00:49:28 Déjà, son bras était bien droit.
00:49:31 Il n'avait pas peur de…
00:49:33 Ça en fait, c'est peut-être pas des gens qui ont l'habitude de faire ça.
00:49:38 Je vous promets que quand on voit débouler un peloton sur nous,
00:49:41 on ne sait pas si…
00:49:43 Enfin, ils se battent.
00:49:45 C'est la bagarre dans le peloton, là, pour les positions, etc.
00:49:47 Nous, on ne s'en rend pas compte.
00:49:48 On a l'impression que c'est figé.
00:49:50 Mais en deux, troisième rideau, c'est un combat permanent.
00:49:53 - Mais si vous regardez le deuxième,
00:49:55 le deuxième, il tend le bidon, mais il ne regarde plus le bidon,
00:49:58 ni la concurrence.
00:50:00 Il regarde s'il y a une autre concurrence qui arrive
00:50:03 pour passer un autre bidon derrière.
00:50:05 Donc, ce n'est pas obligatoirement très simple.
00:50:08 Moi, je sais que quand je passe un bidon,
00:50:11 je préférais avoir de l'espace de façon à accompagner le bidon
00:50:15 pour le mettre à une certaine vitesse au moment où le coureur le prend.
00:50:18 Mais là, ils ne peuvent pas courir.
00:50:20 C'est là où ils sont, courir ou même tout simplement
00:50:23 faire un pas en arrière pour accompagner.
00:50:25 Là, ce n'est même pas possible compte tenu de l'endroit
00:50:28 où ils ont donné les bidons.
00:50:30 - Cyril, on disait que le cyclisme changeait.
00:50:32 On insiste là-dessus.
00:50:33 - C'est un peu anodin, mais j'aime bien partir d'un détail anodin
00:50:36 et puis après d'aller un peu plus loin.
00:50:38 Avant, on n'avait pas autant de passages de bidons en poste fixe
00:50:41 comme c'est le cas aujourd'hui.
00:50:43 Ça aussi, c'est une évolution.
00:50:45 C'est-à-dire qu'avant, on avait...
00:50:47 Sur une course en circuit, d'ailleurs,
00:50:49 là, c'est parce qu'on n'est pas encore sur le circuit.
00:50:52 Une fois qu'on sera sur le circuit, ça sera en poste fixe.
00:50:55 - À des endroits bien précis, déterminés.
00:50:57 - Au passage devant les stands, etc.
00:50:59 Là, on n'y est pas.
00:51:01 - Sur les grandes courses type Tour de France aussi.
00:51:04 Un petit peu partout.
00:51:05 Et ça, c'est quand même un phénomène assez nouveau.
00:51:07 Et c'est aussi peut-être cette raison pour laquelle on retrouve,
00:51:10 Pierre, également davantage de...
00:51:13 Allez, je vais anéologiser.
00:51:15 De passeurs de bidons moins expérimentés.
00:51:18 Qui sont plus nombreux.
00:51:20 - Oui, ça, c'est les gains marginaux.
00:51:23 C'est arrivé avec l'explosion des budgets des grosses équipes,
00:51:28 notamment la Sky, qui est arrivée avec plein de nouveautés.
00:51:32 Ils ont commencé à installer des postes fixes.
00:51:34 Ça a été emboîté par quasiment toutes les équipes.
00:51:37 Donc voilà, maintenant...
00:51:39 Pour citer l'équipe Jumbo, sur le Tour de France,
00:51:43 on ne voit quasiment jamais un coureur descendre aux voitures
00:51:46 tellement ils ont de ravitaillements en poste fixe.
00:51:48 Ça demande un budget énorme.
00:51:50 C'est presque une autre structure.
00:51:52 Ils dorment...
00:51:53 Ils ont carrément 6 ou 8 personnels
00:51:57 avec des voitures, des véhicules, qui font que ça.
00:52:00 Ils ne font même pas partie du reste de l'équipe.
00:52:02 Ils font que les ravitaillements.
00:52:04 Donc ça donne une idée.
00:52:05 Mais là, très honnêtement, ils ont fait à peine 40 km.
00:52:10 De bidons.
00:52:12 Je ne vois pas l'intérêt de passer un bidon à cet endroit-là.
00:52:15 Il fait à peine 20 degrés.
00:52:18 C'est un peu surirogatoire, je trouve, comme ravitaillement.
00:52:22 - C'est peut-être aussi devenu la mode et qu'il faut le faire.
00:52:25 Marc Madiot, qui nous écoute, qu'on salue d'ailleurs,
00:52:27 qui nous dit que ça s'est beaucoup multiplié
00:52:29 depuis la période de confinement et les suites du Covid,
00:52:33 qui finalement a incité peut-être les équipes
00:52:36 à multiplier les points de ravitaillement différents
00:52:40 et pas seulement limiter aux zones de ravitaillement
00:52:43 ou de multiplier les zones de ravitaillement.
00:52:45 Allez, on a toujours un ciel bien menaçant.
00:52:49 On n'est pas encore sur le circuit,
00:52:51 mais on va y arriver dans une bonne dizaine de kilomètres.
00:52:55 Vous savez que Claire Bricogne est sur place
00:52:57 avec Charlie Ford-Boursereau.
00:52:59 On va faire une petite parenthèse,
00:53:02 mais ça va nous permettre aussi de découvrir un peu le circuit.
00:53:06 Et puis l'équipe de France, l'équipe de France des hommes,
00:53:08 demain, il y aura la course hommes
00:53:10 avec en tête d'affiche Arnaud Desmars,
00:53:13 avec Christophe Laporte, avec une belle équipe
00:53:16 qui aura des chances à défendre.
00:53:18 On sait que Benoît Costefroy a déclaré forfait
00:53:20 et qu'il a été remplacé par Anthony Turgis.
00:53:23 Claire Bricogne était en compagnie de Thomas Vauclair,
00:53:26 le sélectionneur national pour cette reconnaissance.
00:53:28 On vous laisse écouter ce petit sujet, ça dure deux minutes.
00:53:31 Attention.
00:53:37 Bon, pas plus de 27 de moyenne, les gars.
00:53:41 Vous êtes gentils aujourd'hui.
00:53:43 Gardez des forces pour ce week-end.
00:53:45 Pas comme l'an dernier à Munich.
00:53:48 Ça va bien, on va reconnaître le parcours.
00:53:51 Pour pouvoir s'imprégner.
00:53:53 On a bien tout croisé, une abeille a dit en bleu blanc rouge.
00:54:16 Parcours atypique.
00:54:18 C'est clair qu'on a l'habitude en ce moment
00:54:20 avec les championnats d'Europe.
00:54:22 Deux, voire trois beaux radars à l'approche de la ligne.
00:54:27 Ça va être très sélectif, c'est clair.
00:54:29 On ne tente pas du tout à inscrire.
00:54:39 Ça va vraiment être sélectif, que ce soit par l'arrière
00:54:42 et puis à un moment donné par l'avant pour placement,
00:54:45 parce que c'est une petite route aussi.
00:54:47 Je ne l'ai pas dit, mais c'est vraiment une petite route.
00:54:50 Tout va vraiment s'enchaîner très vite, donc du pur lactique.
00:54:53 En soi, les bosses ne sont pas très difficiles,
00:55:02 mais c'est plus l'approche et les virages
00:55:04 qui vont compliquer la tâche.
00:55:06 C'est pas très large, donc le placement va être vraiment important.
00:55:09 C'est pas possible, mais c'est dimanche qu'il ne va pas en faire la même chose.
00:55:14 Non, mais c'est bien.
00:55:15 On n'a pas galéré.
00:55:17 Parcours sans galérer, nickel.
00:55:20 Vous avez vu la déchetterie ?
00:55:22 Si vous avez les poubelles des chambres, vous en menez dimanche,
00:55:24 comme ça on les jette là-haut après l'arrivée.
00:55:26 C'est quand même un circuit où, selon les ambitions des différentes équipes,
00:55:34 ça peut changer complètement la physionomie de la course.
00:55:37 Et l'ambition de l'équipe de France, elle est ?
00:55:39 C'est toujours la même, gagner.
00:55:40 Après, c'est une course de vélo.
00:55:41 Il n'y a pas un gagnant et un perdant, il y a un gagnant et ensuite il y a le classement.
00:55:44 On reconnaît la façon de résumer tout ça, la façon, en quelques mots, de parler de...
00:55:51 Oh, une chute d'une Française !
00:55:53 C'est Victoire Berthoud qui vient d'être victime de cette chute
00:55:58 et qui va repartir maintenant.
00:56:02 On est dans cette partie exposée avec le vent de côté,
00:56:04 on a vu de la nervosité et voilà la Française qui fait les frais.
00:56:09 La chaîne a sauté, allez, on va changer de vélo tout de suite.
00:56:12 Le capteur et on repart.
00:56:16 Il n'y a plus pas de capteur qu'on remet sur l'autre vélo.
00:56:19 On va revoir cette chute qui est intervenue apparemment plutôt à l'arrière.
00:56:22 Le vent vient de la droite.
00:56:23 Un accrochage, une concurrente qui a pris une roue.
00:56:29 Et c'est Victoire qui en fait les frais.
00:56:31 Victoire Berthoud qui apparemment ne s'est pas trop fait mal.
00:56:35 Elle s'est vite relevée, vite repartie.
00:56:37 Et elle n'est pas...
00:56:39 Elle a peut-être réussi à freiner avant de percuter le sol.
00:56:43 C'est une jeune Française, jeune Nordiste de 23 ans.
00:56:49 Je vous l'ai dit, championne de France.
00:56:51 Et qui court habituellement sous le maillot de l'équipe Cofidis depuis l'année dernière.
00:56:57 Eh bien nous avons la première échappée.
00:57:01 Effectivement.
00:57:06 Alors on a une échappée d'une seule concurrente.
00:57:10 Une seule concurrente qui vient de sortir du peloton.
00:57:14 C'est la 86 Emilia Fallin.
00:57:18 Qu'on a laissée sortir.
00:57:21 Je suis un peu surpris de l'avoir sortir.
00:57:23 Je pensais qu'elle allait faire plutôt une course d'attente.
00:57:25 Mais finalement elle choisit de sortir.
00:57:27 Son souhait n'est certainement pas de rester de seule devant le peloton.
00:57:29 Mais elle se dit que ça va peut-être susciter des accélérations, d'autres tentatives pour former un groupe à l'avant.
00:57:38 On prend un petit peu d'avance avant d'arriver sur le circuit.
00:57:42 On sait que quand on arrive sur un circuit comme ça, il y a toujours un petit peu d'excitation, de la tension et des chutes.
00:57:50 Comme on vient de... auxquelles on vient d'assister.
00:57:52 Là il y a du panneau solaire.
00:57:55 Ça ferait plaisir au maire de Bordeaux.
00:57:59 Je ne sais pas, mais en tout cas là, ils ont recouvert l'eau.
00:58:02 C'est pour qu'elle ne s'évapore pas.
00:58:05 Ah c'est ça, ça empêche l'évaporation.
00:58:08 C'est vrai qu'on est dans une région où il fait extrêmement chaud.
00:58:10 Il faut garder l'eau.
00:58:12 Allez, on devient sérieux un tout petit peu avec Emilia Fallin.
00:58:16 Qui est seule en tête à 10 km de l'entrée sur le circuit de ce championnat d'Europe.
00:58:26 Il faudra... Oh là là ! Chute, attention, importante avec 8 concurrentes qui sont tombées.
00:58:31 La plupart sont déjà remontées sur leur vélo.
00:58:33 Sauf la britannique là-bas qui se relève avec un peu de retard.
00:58:36 Pecky Story.
00:58:37 La danoise ici qui remet sa chaîne.
00:58:41 Et bien il s'agit d'Amélie Dideriksen.
00:58:45 Et vous avez vu, Victoire Berthaud qui était repartie avec un temps de retard.
00:58:49 Et qui doit contourner cette chute alors qu'elle était en poursuite derrière le peloton.
00:58:55 Eh oui, on s'approche de ce circuit.
00:58:57 On va revoir l'accrochage.
00:58:59 Et bien voilà, ça a glissé dans ce virage.
00:59:03 Et voilà !
00:59:04 Et puis derrière ça s'enchaîne.
00:59:07 On vient prendre les freins à disque.
00:59:09 Ça freine très fort.
00:59:11 Et forcément ça ne tient pas.
00:59:13 Il n'y a pas d'adhérence.
00:59:14 Amélie Dideriksen qui n'est pas n'importe qui.
00:59:16 Elle avait été championne du monde en 2016.
00:59:19 Et elle connaît bien ce circuit.
00:59:21 Enfin peut-être pas la route là où on en est actuellement.
00:59:24 Quoique si, puisqu'on part je crois du même point de départ.
00:59:26 Elle avait remporté en 2017 le Tour de Drenthe.
00:59:29 Ici c'est Alice Barnes qui vient de repartir.
00:59:33 C'est je crois la dernière à être repartie après la chute dont elle a été victime.
00:59:39 Je crois que c'est elle qui a provoqué la chute.
00:59:41 C'est une coéquipière habituellement d'Audrey Cordon-Ragot chez Human Powered Health.
00:59:46 Attention, on en serre un point.
00:59:51 Ça s'étend là. Avec ce petit vent de côté.
00:59:54 L'approche du circuit.
00:59:56 Il y a de la tension dans le peloton. C'est électrique.
01:00:00 Je vous disais qu'on était dans la province de Drenthe.
01:00:03 Qui est l'une des provinces les plus rurales.
01:00:05 La plus rurale, la moins peuplée des Pays-Bas au nord-est du pays.
01:00:12 Avec la proximité de l'Allemagne sur toute la partie est de cette province.
01:00:18 La frontière allemande.
01:00:20 Et on a le Tour de Drenthe dont on a entendu parler de la part des concurrentes interviewées par Claire Bricoine.
01:00:30 Le Tour de Drenthe qui est une épreuve du World Tour.
01:00:32 Et qui est disputée, qui a été remportée par Amélie Dideriksen.
01:00:36 Ici à l'image, il y a 6 ans.
01:00:39 On est sur des oeufs là.
01:00:41 Oui, c'est un petit peu ça.
01:00:42 Quand on tombe, après parfois on a du mal à...
01:00:45 On ne veut plus pencher, on ne veut plus coucher le vélo, on ne veut plus toucher au frein à vent.
01:00:49 Du coup on ne roule pas vite mais il faudrait mieux sauter ces petits trottoirs.
01:00:53 Il fallait aller tout droit.
01:00:54 Il fallait passer sur l'herbe.
01:00:56 Et il y a une autre concurrente, alors que là c'est un problème mécanique, dont a été victime à l'instant Mereya Benito.
01:01:06 Qui repart relancée par son mécano.
01:01:10 On a également Lorena Wiebes, qui a gagné 3 fois le Tour de Drenthe.
01:01:13 Et qui connaît bien, elle qui a été championne d'Europe.
01:01:16 Mais on n'était pas aux Pays-Bas l'an passé.
01:01:17 Championne d'Europe l'an passé, tenante du titre.
01:01:22 Elle ne devrait pas être dépaysée, puisque le Tour de Drenthe, c'est le même parcours que celui de ce championnat d'Europe.
01:01:29 La différence notable, c'est que l'arrivée lors du Tour de Drenthe n'est pas jugée au sommet du Wamberg,
01:01:37 mais au bas de la descente, et même un petit peu plus loin.
01:01:42 Donc c'est quand même une différence assez importante.
01:01:45 Avant d'arriver sur le circuit, on tourne une page de publicité.
01:01:48 Pour l'instant, Emilia Fahlin seule en tête, avec 27 secondes d'avance sur ses poursuivantes.
01:01:54 Bienvenue à vous, si vous nous rejoignez seulement maintenant, au cœur d'une semaine et d'un week-end royal de cyclisme.
01:02:03 On est en train de suivre les championnats d'Europe, la course en ligne femmes, avec Patrick Chassé, Pierre Roland, Cyril Guimard.
01:02:09 Et à l'instant, on apprend, Patrick, Cyril et Pierre, que la manche de Coupe du Monde de BMX à Sarriens, dans le Vaucluse, aujourd'hui,
01:02:18 elle est annulée pour cause de vent trop fort. On verra la suite pour le week-end.
01:02:23 Mais ce qui devait se dérouler aujourd'hui à partir de 17h à Sarriens vient d'être annulé.
01:02:28 Ce qui veut dire qu'on va suivre ensemble le chrono du Tour de Luxembourg.
01:02:32 Dès la fin de ce championnat d'Europe pour les filles, on basculera sur le chrono en intégralité.
01:02:39 En attendant, Amaury Lhermitte nous tiendra au courant, parce que le départ du premier cours, c'est à 16h15.
01:02:43 Donc on va suivre ensemble, comme tout au long de la semaine, les championnats d'Europe et le Tour de Luxembourg.
01:02:48 Et puis à 18h50, on filera ensuite à Concarneau pour une très belle affiche de Ligue 2.
01:02:53 Concarneau face à Saint-Etienne. On va passer plus de temps ensemble avec toute la bande.
01:02:58 Christophe Ribelon et Théo Barbé-Ducille pour le Tour de Luxembourg.
01:03:02 Juste après 73 km, Patrick, Cyril et Pierre.
01:03:05 On a vu le retour dans le peloton de notre Française Victoire Berthaud, qui a chuté tout à l'heure.
01:03:13 La bonne nouvelle Patrick ? Elle est bien de retour dans le peloton ?
01:03:16 Oui, effectivement. La championne de France en titre est effectivement revenue à l'arrière grâce à ces voitures des directeurs sportifs.
01:03:22 En dépit d'une chute qui est intervenue après le dépannage dont elle a fait l'objet.
01:03:27 Elle a évité cette chute, elle a passé un petit peu de temps à rentrer et à revenir.
01:03:33 Mais c'est maintenant chose faite.
01:03:35 On retrouve aux avant-postes la Suédoise Emilia Fallin, qui n'a pas beaucoup d'avance.
01:03:44 Est-ce qu'elle se relève ou est-ce que c'est le peloton qui a accéléré ?
01:03:47 Elle se relève Emilia Fallin.
01:03:51 Elle a peut-être essayé de déclencher quelque chose, mais elle sait que seule, aussi loin de l'arrivée, c'est complètement suicidaire.
01:03:58 Emilia Fallin, qui est une concurrente d'expérience, qui a eu l'occasion de remporter une course par étapes il y a quelques années.
01:04:07 Elle a, grâce à Orlova, disputé en République tchèque.
01:04:12 Elle a également eu l'occasion de gagner quelques belles courses.
01:04:16 Cette année, on l'a vu remporter son championnat national.
01:04:20 Elle a gagné ses cours habituellement au sein de la formation FDJ Suez.
01:04:24 Elle est maintenant reprise par le peloton.
01:04:29 Peloton groupé à nouveau, comme c'est le cas le plus souvent depuis le départ de ce championnat d'Europe,
01:04:34 mais toujours sur un rythme élevé.
01:04:36 Vous voyez l'équipe de France qui est sur le côté gauche de la route.
01:04:41 Avec Audrey Cordon-Ragot en deuxième position, dont on a pu noter l'implication.
01:04:49 L'extrême motivation aujourd'hui.
01:04:52 Est-ce que le raid de Victoire Bertheau lui sera préjudiciable dans le final de cette épreuve,
01:05:01 au moment où l'on rentre maintenant sur le circuit et que l'on va aborder la première des six ascensions de cette difficulté, le Wamberg ?
01:05:14 Si elle est rentrée en s'appuyant sur l'aspiration des voitures de directeurs sportifs,
01:05:23 quand vous êtes seul, l'effort que vous faites n'est pas beaucoup plus difficile que dans le peloton.
01:05:30 En plus, elle a bénéficié de la chute suivante, ce qui fait que ça a un peu désorganisé le peloton.
01:05:38 Je ne pense pas que cet effort-là puisse lui être préjudiciable.
01:05:46 Vous savez, quand vous savez bien flirter avec l'aspiration des voitures,
01:05:52 surtout si le vent vient du bon côté, c'est presque plus facile dans les voitures que dans le peloton.
01:06:03 Toutes les Français sont regroupées à l'avant maintenant.
01:06:11 Alors que l'on rentre sur le circuit, notre envoyée spéciale, notre chère Claire Brécauil, se trouve précisément aux abords de l'arrivée.
01:06:22 Oh là là, Claire, qu'est-ce qu'il se passe ? Je vois que vous êtes très bien couverte.
01:06:27 Apparemment, il ne fait pas très bon là-haut.
01:06:31 Oui, Patrick, il faudra excuser notre look parce qu'on est à la fois sous la pluie.
01:06:36 Elle est un peu fine là, mais elle n'était vraiment pas fine il y a quelques minutes à peine.
01:06:39 Il y a de gros nuages qui arrivent. Ça va être très instable cet après-midi.
01:06:43 Ici, on est vraiment sur le col du Vannes.
01:06:45 Et si vous regardez à ma droite, vous avez l'entrée du col du Vannes.
01:06:49 On bascule, on remonte et là-bas, vous allez avoir l'arche des 1 km.
01:06:53 En fait, tout est vraiment concentré pour ce final.
01:06:56 Les concurrentes nous parlaient d'une double difficulté en deux parties.
01:06:59 C'est aussi ce que l'équipe de France Masculine nous a dit hier lors de la reconnaissance.
01:07:03 Là, vous êtes redescendu avec la caméra de Charlie vers la descente.
01:07:06 Et puis, on remonte encore avec ces derniers 200 m là qui vont vers l'arrivée, l'arche.
01:07:12 C'est un petit peu plus loin là-haut.
01:07:14 Là, ce sera vraiment le dernier effort.
01:07:16 J'imagine que vous voyez bien, ici, c'est un effort continu qui est un petit peu moins dur tout en haut.
01:07:21 Mais là, à partir des 200 m, il va falloir être très forte.
01:07:25 On va vous laisser avec Charlie. On va se mettre un peu à l'abri et on se retrouve après.
01:07:28 Exactement.
01:07:29 Le col du VAM, comme on l'appelle ici, c'est peut-être la raison.
01:07:33 Vous avez noté en entendant le sujet de Claire Bricogne avec la reconnaissance des Français.
01:07:38 Il y avait pas une petite VAM, mais une petite vanne de Thomas Vauclair en disant
01:07:44 "là-haut, vous pourrez jeter vos déchets, profitez-en pour vider votre poubelle de l'hôtel".
01:07:51 Pourquoi ?
01:07:52 C'était tout simplement parce que cette difficulté que l'on va aborder est en fait une montagne de déchets
01:07:59 qui a été recouverte, évidemment, et végétalisée.
01:08:03 Ce qui explique que tout le monde, un petit peu, en rigole parce que c'est assez particulier.
01:08:10 Mais en tout cas, ce n'est pas une montagne, une colline naturelle à l'origine.
01:08:15 Vous pouvez observer l'approche de cette difficulté avec ces virages à angle droit.
01:08:23 Le peloton est très étiré et ça y est, là en face, c'est la descente.
01:08:28 Et là, on va commencer la montée.
01:08:30 La particularité, c'est que les concurrents vont se croiser à certains moments,
01:08:36 s'il y a assez d'écart, bien sûr.
01:08:38 L'équipe d'Allemagne, très impliquée depuis une dizaine de kilomètres à l'avant.
01:08:43 On a voulu arriver bien placés sur ce circuit.
01:08:47 C'est chose faite.
01:08:48 Oui, et on a Victoire, Berthaud et Haute-Biannick qui sont dans les 3-4 dernières positions.
01:08:54 Elles viennent de revenir et ce n'est pas obligatoirement la meilleure position.
01:08:59 Il y a vraiment une partie très technique à la montée avec ces petites courbes.
01:09:05 La ligne d'arrivée, on va tourner sur la gauche, une descente rapide.
01:09:10 La route est parfaite, mais en bas, il y a encore un virage à angle droit.
01:09:16 Il y a des relances incessantes sur cette chaussée humide.
01:09:19 La route est parfaite parce qu'on est sur un site récent.
01:09:22 Imaginez un peu avant une énorme décharge.
01:09:25 Pourquoi VAM ? C'est le nom de la société qui a choisi de végétaliser cette décharge.
01:09:31 D'ailleurs, il y a 10 mètres des pavés.
01:09:34 Les pavés, j'ai du mal à croire qu'ils n'étaient pas là auparavant.
01:09:38 On ne les a pas mis récemment parce que ça a l'air d'être des bons vieux pavés de campagne.
01:09:45 On ironise aussi sur l'altitude. On a dit 48 m.
01:09:48 Claire aurait pu nous le montrer, mais au pied de cette ascension, il y a marqué 4 800 cm.
01:09:54 Il ne faut pas oublier que 30 % du territoire néerlandais est sous le niveau de la mer.
01:10:01 Ça dépend par rapport au niveau de ce site.
01:10:04 C'est difficile pour certaines concurrentes.
01:10:07 Ce ne sont pas des pavés anodins.
01:10:10 Vous remarquerez que l'herbe pousse entre les pavés.
01:10:15 La descente rapide.
01:10:20 Sur le mouillé.
01:10:22 Ça va étirer, étirer, étirer le peloton.
01:10:25 Rapide et néanmoins technique parce que la route est mouillée.
01:10:28 Regardez la championne du monde, Kopecky.
01:10:31 Elle est où, Kopecky ? Elle est en tête ?
01:10:36 Elle va bien.
01:10:37 Elle va bien, elle ne prend pas de risque.
01:10:39 On a l'impression qu'elle teste ses adversaires.
01:10:43 Elle leur montre, elle leur signifie qu'il faudra compter avec elle.
01:10:48 Ou qu'elle veut savoir s'il y a la bonne jambe ou pas.
01:10:51 C'est tout simplement pour elle se rassurer.
01:10:54 Oui, voir si ça répond.
01:10:56 Pour l'instant, tout le temps dans les roues, on a l'impression d'être bien.
01:11:01 Mais de temps en temps, il faut faire un petit effort pour voir si véritablement il y a de la compression.
01:11:07 Et on est vraiment sur un site de cyclisme ici.
01:11:09 Parce qu'il y a le championnat d'Europe cette année.
01:11:12 Je vous ai parlé de Drenthe, le Tour de Drenthe qui passe également sur ce Wamberg.
01:11:17 Il y a également les championnats néerlandais qui ont été organisés ici en 2020 et en 2021 et en 2022.
01:11:23 Et puis il y a aussi également, il y a deux ans, l'Euro de cyclocross qui a été organisé également sur cette côté.
01:11:32 Il y a même de la neige, regardez. C'est tout blanc.
01:11:41 Je ne pense pas que ce soit de la neige.
01:11:42 Ah non ?
01:11:43 Non, non, non, c'est rien. Je ne pense pas.
01:11:45 Compte tenu de l'altitude.
01:11:48 Ah oui, c'est vrai que ça, je n'avais pas pensé à ça.
01:11:50 4 800 centimètres. Effectivement.
01:11:53 Le plat pays, qu'il est un tout petit peu moins quand on arrive aux abords de cette difficulté.
01:12:02 Et ce sera le cas à six reprises puisqu'il s'agit de la première des six ascensions.
01:12:06 La sixième, ce sera bien sûr pour l'arrivée de ce championnat d'Europe Elite Dab.
01:12:13 Vous savez quel est le point culminant, combien culmine la plus grosse difficulté au Pays-Bas ?
01:12:27 332 mètres. Donc ce n'est pas si plat que ça.
01:12:31 Parce que 332 mètres, ça commence à devenir quand même, quand on part du niveau de la mer, voire sous le niveau de la mer.
01:12:36 Oui, c'est énorme.
01:12:37 Ça devient quand même significatif.
01:12:39 Mais on n'ira pas aujourd'hui. Ni demain d'ailleurs.
01:12:46 Si on veut cacher les ordures, on dessine.
01:12:55 Là, c'est beaucoup plus joli.
01:12:57 Regardez ça, c'est fait pour la télévision. Magnifique.
01:13:00 Je ne sais pas si vous avez remarqué, au départ, on avait l'Ener Landes qui était vraiment très présente dans les dix premières positions.
01:13:12 Et après une demi-heure de course, se sont complètement retirés.
01:13:16 Les Allemandes, on les a vues venir se positionner.
01:13:21 Je vous interromps, Norsgaard. Pardon, je vais vous repasser la parole.
01:13:23 On a vu Emma Norsgaard qui était distancée.
01:13:26 L'une des concurrentes les plus rapides en cas d'arrivée au sprint, mais qui a du mal à franchir cette première ascension.
01:13:32 Oui, ou elle a peut-être eu d'autres problèmes.
01:13:35 On ne peut pas faire attention, mais peut-être qu'elle était dans une chute aussi.
01:13:38 Oui, je disais, l'Ener Landes, eh bien...
01:13:42 Ah, pardon, je vous interromps à nouveau.
01:13:44 C'est Didier Hixsen. J'avais cru voir le 58 et c'est le 59.
01:13:48 Eh bien, voilà. L'erreur est réparée.
01:13:50 Et on comprend mieux, puisque Didier Hixsen s'est imposé déjà une poursuite tout à l'heure, après la chute dont elle a été victime.
01:13:57 Et c'est peut-être les conséquences de cette chute, tout simplement, qui l'empêchent de suivre le rythme.
01:14:01 Oui, donc je vais revenir à Méné Erlander.
01:14:04 Non, non, non, pas une nouvelle fois.
01:14:10 Je vous interromps, Président.
01:14:12 On les voit seulement revenir maintenant.
01:14:15 C'est-à-dire que pratiquement pendant trois quarts d'heure, elles se sont remises au chaud, sans donner un coup de pédale.
01:14:20 Mais pour quelle raison ?
01:14:23 Eh bien, parce qu'elles se sont rendues compte que le vent n'était pas suffisamment important pour pouvoir monter une bordure.
01:14:27 Ce qui a été le cas.
01:14:29 Beaucoup trop de parties abritées.
01:14:34 Pas suffisamment de longueur pour pouvoir le faire.
01:14:37 Et puis, rappelons-nous, il y a eu le petit accrochage avec Audrey tout à l'heure.
01:14:43 Accrochage verbal, hein ?
01:14:45 Oui, verbal. C'est pas les vélos qui se sont accrochés.
01:14:47 J'ai une petite tape à mi-calcule d'eau, quand même.
01:14:49 Voilà. Gentil.
01:14:51 Et un premier abandon.
01:14:53 Une concurrente espagnole, visiblement pas bien à la suite de la chute dont elle a été victime, Miria Benito.
01:15:01 Elle était tombée tout à l'heure en compagnie de Didier Hicksen.
01:15:04 Et finalement, elle se retire de façon un petit peu prématurée.
01:15:08 On espère que ce n'est pas trop grave.
01:15:10 Miria Benito, âgée de 26 ans, championne d'Espagne, contre la montre.
01:15:17 Voilà, ça temporise maintenant.
01:15:20 Donc, on avait nos petites Françaises qui étaient à l'entrée, au pied de la difficulté finale du circuit,
01:15:29 qui étaient dans les deux dernières positions, qui vont pouvoir se repositionner.
01:15:33 Tout à l'heure, en entendant Cyril Guimard parler de l'attitude de l'équipe des Pays-Bas sur les premiers kilomètres,
01:15:39 j'ai senti, Pierre-Roland, que vous ne partagez peut-être pas la même explication.
01:15:43 Non, non, non. C'est plus le questionnement pour l'équipe néerlandaise.
01:15:50 Comment batte l'autocopéqui ?
01:15:53 Je pense qu'on va commencer à 65 kilomètres de l'arrivée à se poser des questions.
01:16:00 En plus, l'autocopéqui, elle a toutes ses coéquipières autour d'elle.
01:16:04 Même si tout à l'heure j'ai commis une petite erreur. Ils ne sont pas 8, mais ils sont 7.
01:16:08 Vous voyez, on a rectifié le problème.
01:16:10 Mais là, ils vont commencer à se poser quelques questions.
01:16:14 Du côté de la Hollande, ils ont quand même Lorena Wiebus, qui va très vite.
01:16:20 Je pense que peut-être qu'on va s'orienter autour d'elle.
01:16:24 Peut-être que c'est la raison du retrait de l'équipe néerlandaise.
01:16:28 Wiebus et Vollering sont considérés comme les deux leaders de l'équipe néerlandaise.
01:16:33 Dans deux registres différents.
01:16:34 C'est vrai que Demi Vollering est vraiment la classique woman, je dirais.
01:16:39 C'est-à-dire capable, effectivement, sur une course dure, d'aller chercher à peu près n'importe quelle victoire.
01:16:44 On rappelle qu'elle a gagné deux fois l'IJ Bastogne-Liege.
01:16:47 Cette année, d'ailleurs, elle a fait le triplé des Ardennes, puisqu'elle a gagné à la fois l'Amstel Gold Race, la Fleche Wallonne et l'IJ Bastogne-Liege.
01:16:55 Elle était imbattable, intouchable sur ses classiques en début de saison.
01:17:01 Et puis, Lorena Wiebus, qui est beaucoup plus cataloguée, évidemment, sprinteuse et qui est probablement plus rapide que l'Otto Koppelki en vitesse pure.
01:17:10 En vitesse pure, voilà.
01:17:12 Mais il faut ajouter qu'elles sont toutes de la même équipe.
01:17:15 Alors, ça va nous amener à une question... Tiens, allez, je vous lancerai là-dessus.
01:17:19 Ce sera vraiment la question...
01:17:22 Piège !
01:17:23 Non, surtout impopulaire, voire tabou.
01:17:25 Elle est pour Cyril, parce qu'il a été directeur sportif, manager, il a été entraîneur de l'équipe de France.
01:17:32 Il a même été coureur, mais il y avait déjà des équipes de barre quand même à l'époque.
01:17:35 Il ne faut pas l'oublier.
01:17:36 Oui.
01:17:37 Attention, une attaque juste derrière et c'est une concurrente néerlandaise qui est en train de sortir.
01:17:43 J'ai du mal entre les 5 et les 6.
01:17:46 C'est Marcus qui vient de sortir et on ne la laisse pas partir.
01:17:49 On ne laisse pas partir une néerlandaise.
01:17:51 C'est ce qu'on s'est dit très certainement au briefing au sein de la Squadra Azzurra.
01:17:55 Et c'est Hilaria Sanguinetti qui réagit pour ramener le peloton dans son sillage.
01:18:01 On est à moins de 65 km de l'arrivée et on va revoir cette attaque de la néerlandaise.
01:18:08 Rianne Marcus qui essaye de créer du mouvement dans ce peloton.
01:18:16 Oui, d'autant qu'elle est sortie, c'est ses équipières qui ont fermé derrière pour qu'elle sorte toute seule.
01:18:24 Mais l'Italie a réagi immédiatement.
01:18:26 Alors je vous propose de tourner une page de publicité.
01:18:28 Derrière, promis, on parle justement de ces risques de collusion entre nations différentes.
01:18:34 Mais ça n'a jamais existé ça !
01:18:36 Quand on porte toute l'année le même maillot et qui plus est le maillot de la meilleure équipe féminine du monde.
01:18:43 Tout ça, évidemment, après une pause.
01:18:46 Sans ligne femme des championnats d'Europe de cyclisme qu'on est en train de vivre ensemble.
01:18:56 Encore 56 km, un petit peu plus.
01:18:59 On espère une première médaille historique pour l'équipe de France dans cette compétition.
01:19:03 Et puis pour ceux qui nous rejoindraient à partir de 16h15.
01:19:06 Le chrono, l'individuel du côté du Tour du Luxembourg pour la quatrième étape.
01:19:11 Voici Julien Alaphilippe qui est en train de se préparer.
01:19:14 Début du chrono à 16h15 sur l'équipe live.
01:19:17 Et dès la fin de cette course en ligne femme des championnats d'Europe, on basculera sur le Tour du Luxembourg.
01:19:22 Parce que l'étape de BMX en France à Sariens a été annulée pour cause de vents trop violents du côté du Vaucluse.
01:19:29 Patrick Chassé, Pierre Roland, Cyril Guibard.
01:19:31 On est d'abord avec vous sur cette course en ligne de ce championnat d'Europe.
01:19:35 Et ensuite on basculera sur le Tour du Luxembourg.
01:19:37 57 km, 8 plus précisément.
01:19:40 Exactement, oui merci Messaoud.
01:19:42 Et ça se tend quand même dans la course actuellement avec des attaques incessantes.
01:19:47 Des attaques, à l'instant au moment où vous repreniez l'antenne, d'une Française Gladys Verhulst.
01:19:55 Qui connaît bien les championnats d'Europe.
01:19:57 Elle a été plusieurs fois sélectionnée.
01:19:59 D'ailleurs l'an passé je crois que c'était la meilleure Française dans le top 10.
01:20:02 Neuvième il me semble de ce championnat d'Europe.
01:20:05 Et on voit que les attaques se multiplient.
01:20:07 Il y en a eu une auparavant qui était assez intéressante.
01:20:11 Parce qu'une fois de plus on a vu une Néerlandaise attaquer.
01:20:14 On a les images, on va pouvoir vous remontrer ça.
01:20:17 Et effectivement c'est Mischa Bredewold qui s'est dressé sur les pédales.
01:20:22 Et qui s'en surprendra en grand monde.
01:20:24 Mais regardez derrière l'Italienne, elle était en train justement de prendre son bidon.
01:20:28 Elle a immédiatement réagi.
01:20:30 C'est je crois à nouveau Ilaria Sanguinetti.
01:20:33 Qui est déléguée pour contrôler toutes les tentatives d'échapper.
01:20:37 Qui a immédiatement suivi.
01:20:40 Et ce qui est plus surprenant c'est qu'un peu plus tard on l'a même vu relayer la Néerlandaise.
01:20:44 Mais de toute façon le reste du peloton a réagi.
01:20:47 Et elles ont toutes été reprises.
01:20:50 Voilà donc peloton a regroupé.
01:20:52 Mais avec des attaques qui se multiplient maintenant.
01:20:54 Oui surtout avec les Néerlandaises.
01:20:57 C'est les Néerlandaises qui ont allumé les pétards les premiers.
01:21:00 Et pour l'instant elles ressortent en permanence.
01:21:03 C'est vrai qu'il va falloir à un moment ou à un autre se débarrasser de Copéky.
01:21:07 Alors vous avez un vieux vélo, vous avez une vieille poupée.
01:21:10 Vous voulez faire des poupées de chiffon.
01:21:11 Ben voilà vous faites une sculpture.
01:21:12 Il y a une chute là ?
01:21:13 Non il n'y a pas de chute.
01:21:15 C'est très bon.
01:21:18 Pas mal.
01:21:22 Il y a une déchiterie pas loin.
01:21:24 Donc voilà on a récupéré.
01:21:26 On a fait une sculpture.
01:21:27 Voilà c'est la recyclerie.
01:21:29 C'est joli.
01:21:30 Et c'est plutôt joli.
01:21:32 En tout cas ça remue.
01:21:34 Ça remue dans tous les sens.
01:21:36 Et l'équipe d'Allemagne c'est vraiment de loin la mieux organisée.
01:21:41 Elle court vraiment en équipe.
01:21:44 Voilà ça c'est la partie dont on disait qu'elle était relativement technique.
01:21:48 Beaucoup de virages.
01:21:49 Un petit peu à l'image de ce qu'on avait eu sur les derniers championnats du monde sur route.
01:21:54 Alors ce n'est pas les mêmes paysages.
01:21:55 C'est la version on va dire rurale d'un championnat du monde disputé à Glasgow qui était très urbain.
01:22:00 Mais avec ce point commun c'est qu'il est effectivement truffé de virages ce circuit.
01:22:06 Et à certains moments la route est également glissante.
01:22:10 On l'a vu avec Claire tout à l'heure qui était détrempée.
01:22:14 Qui ne résistait plus à la pluie.
01:22:17 Donc il en est tombé même ici.
01:22:20 On a vu.
01:22:21 Et ça va chuter dans les virages là.
01:22:24 Oui on a vu une Suisse glisser un petit peu.
01:22:27 Et on est reparti pour une nouvelle ascension.
01:22:31 Un nouveau petit tour dans ce site artificiel.
01:22:35 Avec la première montée, la descente et après le passage ligne derrière la zone de Ravalla.
01:22:45 Et bien voilà.
01:22:46 Et oui on le redoutait et malheureusement cette chute vient de se produire.
01:22:50 C'est Karina Schrempf autrichienne qui en a fait les frais.
01:22:55 On va revoir cette chute.
01:22:56 On va voir plus exactement cette chute qui vient de se produire.
01:23:00 À l'intérieur une glissade.
01:23:01 Oh là là.
01:23:02 Ah oui c'est violent là quand même.
01:23:03 Elle a heurté le pied de cette barrière qui était pourtant dans l'air mais en faisant un écart.
01:23:08 Et là on est en train de vérifier si elle n'a pas...
01:23:12 En fait elle a décroché de la roue arrière.
01:23:19 Une chute assez spectaculaire.
01:23:21 Mais visiblement ça va.
01:23:23 On est en train de signaler qu'elle voulait au moins aller jusqu'au paddock.
01:23:28 Le circuit fait 14 km seulement.
01:23:33 C'est un circuit rapide.
01:23:36 Les concurrentes sont de nouveau sur cette partie pavée.
01:23:39 Alors merci à Denis Briscadieu qui m'a envoyé ce petit message en me précisant que
01:23:43 les pavés ont bien été posés comme le reste du circuit il y a 5 ans sur cette montagne de déchets.
01:23:50 Donc même si les pavés ont l'air anciens,
01:23:52 c'est un peu comme sur Paris-Roubaix où l'on rénove les pavés et on les remplace par des anciens pavés.
01:23:56 Eh bien on a fait un peu la même chose ici pour faire de ce site artificiel un vrai site dédié au cyclisme.
01:24:03 C'est un peu comme l'allée Creplande dans Roubaix.
01:24:10 Ça ne dure pas plus longtemps d'ailleurs.
01:24:12 Mais ça fait des dégâts quand même.
01:24:15 Elle ne fait pas bon traîner à l'arrière.
01:24:17 Elle est arrivée, elle est quand même...
01:24:23 C'est un bon faux plein montant.
01:24:26 Regardez, on fait des différences dans les descentes.
01:24:33 Concurrente suisse en deuxième position.
01:24:37 C'est Elis Chabais là, qui est là pour la Suisse.
01:24:48 En tout cas on a à nouveau une attaque.
01:24:52 Ça se passe souvent par deux.
01:24:55 Je ne sais pas si vous avez remarqué.
01:24:56 Mais là une fois de plus, deux concurrentes qui tentent de sortir.
01:25:01 C'est Léa Fuch pour la Suisse.
01:25:05 Et il s'agit de Jelena Erić pour la Serbie.
01:25:10 Et derrière on réagit j'ai l'impression.
01:25:13 Regardez derrière, c'est difficile.
01:25:15 Ça fait des dégâts.
01:25:18 C'est l'Italie qui réagit.
01:25:19 Encore une fois l'Italie qui contrôle toutes les tentatives d'échapper.
01:25:23 Marie Le Net, la première française à passer la ligne.
01:25:28 Et on voit quand même les visages plus marqués pour cette deuxième ascension.
01:25:31 Oui, il y a du dégâts.
01:25:35 Imaginez dans quatre retours, dans quel état on sera si on continue sur ce rythme aussi élevé.
01:25:40 Trois concurrentes en tête.
01:25:43 En tout cas l'Italie veut être de toutes les échappées.
01:25:46 Elle est revenue très vite.
01:25:48 Cette zone de Ravito là, je pense qu'il y avait mieux à faire.
01:25:53 Ce n'est pas génial.
01:25:55 Vous voulez dire ça parce qu'on est dans une succession de virages ?
01:25:58 Certes, c'est l'endroit où il y a le moins de vitesse du circuit.
01:26:02 Mais c'est un endroit qui est très étroit.
01:26:04 En fait, les assistants ne font que de s'avancer sur la route.
01:26:09 Et là on voit, regardez, cette concurrente, elle se fait dépanner.
01:26:13 Les voitures ne peuvent même plus passer.
01:26:16 C'est le bazar.
01:26:17 Imaginez qu'il y ait une concurrente attardée qui est dans les voitures.
01:26:20 Où est-ce qu'elle passe ?
01:26:21 En plus on lui met du ravitaillement dans le dos.
01:26:23 Florentin Macaille qui va repartir maintenant.
01:26:26 On a perdu quand même pas mal de temps.
01:26:29 Avec les freins à disque.
01:26:31 Dans ce dépannage.
01:26:33 Un petit peu la panique.
01:26:36 C'est bien Élise Chabé.
01:26:43 C'est bien...
01:26:44 C'est Soraya Paladine.
01:26:45 Non mais la Suisse.
01:26:47 C'est bien le 25, c'est bien Élise Chabé.
01:26:50 J'avais reconnu le style, j'avais un doute avec les dossards.
01:26:54 Elle a un style assez particulier.
01:26:57 On la reconnaît facilement.
01:26:59 Donc Élise Chabé pour la Suisse.
01:27:01 Soraya Paladine pour l'Italie.
01:27:03 Et Jelena Eric pour la Serbie.
01:27:05 Et on voit que depuis que l'italienne, Paladine, est rentrée,
01:27:09 l'écart est en train d'augmenter.
01:27:11 Alors que derrière, la poursuite est emmenée par la polonaise Jaskulka.
01:27:16 L'espagnol...
01:27:18 L'espagnol, décidément.
01:27:20 L'allemand, Van Aanruij.
01:27:24 Pour essayer de ne pas avoir un écart trop important.
01:27:26 On aperçoit la championne du monde, le Toko Peky, la belge.
01:27:29 Donc qui, elle, reste dans les roues pour l'instant.
01:27:33 Oui, elle est très loin.
01:27:34 Le Toko Peky, elle se balade.
01:27:37 Elle a la bouche fermée, elle est en promenade de santé.
01:27:40 Quand on voit à l'arrière le visage de certaines concurrentes.
01:27:44 Aucun problème pour la championne du monde.
01:27:51 Et devant, on s'entend bien.
01:27:54 Oui, apparemment.
01:27:56 Puisque Jelena Eric, vous voyez, n'hésite pas à prendre les relais.
01:28:00 Et vous allez voir que l'italienne, également.
01:28:03 Deux concurrentes de la même équipe.
01:28:05 Ça, ça a signalé, ça aide à bien s'entendre.
01:28:08 L'italienne et la Suisse évoluent toute l'année dans la même équipe.
01:28:15 L'équipe Canyon.
01:28:17 Canyon-SRAM.
01:28:19 Effectivement.
01:28:21 Mais dites-moi, ça nous amène à évoquer le sujet que l'on annonçait tout à l'heure.
01:28:29 On l'a relancé, là.
01:28:31 C'est vous, hein.
01:28:33 Je l'avais bien en tête.
01:28:35 Vous aviez envie d'intervenir sur ce sujet.
01:28:37 On n'allait pas laisser Cyril Guimard tranquille comme ça.
01:28:40 Est-ce que dans le cadre d'un championnat d'Europe,
01:28:43 quand on a des équipes comme ça, si bien structurées,
01:28:46 est-ce qu'on n'a pas, et des individualités aussi,
01:28:49 parce que ça peut être le cas,
01:28:52 est-ce que justement on ne peut pas avoir des alliances de circonstances,
01:28:57 même si l'on ne porte pas le même maillot d'équipe nationale ?
01:29:01 Il y a toujours des alliances de circonstances.
01:29:04 Du premier kilomètre au dernier kilomètre.
01:29:07 Puisque là, vous avez trois concurrentes qui sont en tête.
01:29:10 Elles se relaient.
01:29:12 Donc il y a bien une entraide entre trois concurrentes.
01:29:15 Et quand on a un équipe de peloton,
01:29:18 il y a plusieurs équipes qui vont se relayer.
01:29:21 Ce n'est pas le cas pour l'instant, ce qui fait que l'écart augmente.
01:29:24 Le sport cycliste est un sport où il y a alliances et désalliances en permanence.
01:29:28 A partir de là, on peut tout imaginer, bien sûr,
01:29:32 si on a l'esprit un peu malsain.
01:29:35 Il ne les a pas répondus.
01:29:38 Il les a fait de la langue de bois.
01:29:41 - Est-ce que là, par exemple, chez SD Works,
01:29:45 on a toutes les favorites, quasiment les plus grandes favorites,
01:29:49 sont toutes chez SD Works ?
01:29:52 L'important, évidemment, c'est que l'une de ces concurrentes l'emporte.
01:29:56 Est-ce qu'on va faire une alliance ou est-ce qu'on va se dire
01:29:59 que de toute façon, ce sont les favorites ?
01:30:02 - Ça dépendra des circonstances.
01:30:05 - C'est trop tôt pour le dire.
01:30:08 - C'est très difficile.
01:30:11 C'est d'ailleurs un des gros problèmes des équipes nationales.
01:30:15 Quand vous courez pendant un an, deux ans, voire des fois quatre ou cinq ans
01:30:21 avec des filles avec lesquelles... ou des hommes, c'est la même chose.
01:30:28 Toute l'année, il y a des amitiés,
01:30:32 il y a énormément de choses sur le plan de l'affect qui se passent.
01:30:36 Ça peut être vrai dans l'autre sens aussi, d'ailleurs.
01:30:40 On peut ne pas s'aimer et peut-être même aller jusqu'à faire perdre.
01:30:45 On a des exemples.
01:30:48 Mais comment vous faites si votre meilleure amie se trouve échappée
01:30:52 et qu'elle est sur le point d'aller chercher le titre
01:30:56 et vous dites "mais j'aimerais bien que ce soit quelqu'un d'autre de l'équipe qui y aille,
01:31:00 mais pas moi, quoi. Est-ce que je peux y aller ?
01:31:03 Qu'est-ce qui va se passer derrière ?"
01:31:06 Il y a plein de questions qui se posent tout au long de la course.
01:31:10 Mais quand on arrive dans les phases clés d'un championnat par équipe nationale,
01:31:17 c'est évident et c'est humain.
01:31:19 - On a vu à l'instant Florie Macaille, qui était toujours dans les roues,
01:31:24 enfin cela dit, si elle est dans les roues des voitures,
01:31:26 maintenant j'ai envie de dire que le plus dur est fait.
01:31:29 Elle s'est arrêtée assez longuement pour être dépannée au stand il y a quelques minutes.
01:31:33 Elle n'est pas encore dans ce ploton.
01:31:35 - Le peloton temporise un petit peu.
01:31:37 C'est vrai que c'est toujours délicat.
01:31:40 Mais pour parler du cyclisme féminin,
01:31:44 quand on voit le championnat du monde d'Emy Vollering et Lotto Kopeki,
01:31:49 qui évoluent toutes les deux chez SD Works,
01:31:52 qu'elles se sont mises sur le championnat du monde,
01:31:55 elles ne se sont pas fait de cadeaux.
01:31:57 Donc voilà, un titre c'est un titre.
01:32:00 Certes, on évolue toute l'année ensemble,
01:32:03 mais on ne peut pas, c'est compliqué.
01:32:06 Quand on fait partie d'une grosse nation, on ne peut pas tricher.
01:32:10 On est là, on a le maillot national, on a le maillot du pays.
01:32:13 - Tu as sûr avec beaucoup de conviction quelque chose qui n'est pas vérifiable.
01:32:18 - Oui, mais quand on fait partie d'une grosse nation,
01:32:21 comme les Pays-Bas, comme l'équipe de France, comme l'Italie,
01:32:25 on ne peut pas mentir, on ne peut pas tricher.
01:32:29 Sinon, à vie, on n'y retourne plus, très clairement.
01:32:33 Et là, c'est Vollering qui attaque, tout simplement, une des favorites.
01:32:37 Mais par contre, on peut penser à Peter Sagan,
01:32:41 quand il était titré, il avait régulièrement des petits coups de main
01:32:45 de ses équipiers qui évoluaient dans des petites nations.
01:32:49 - C'est très furtif.
01:32:51 - Les nations, on peut parler des Tchèques, des Polonais aussi,
01:32:57 qui lui donnaient des petits coups de main, mais au milieu du peloton,
01:33:00 c'était assez discret.
01:33:02 - On va boucher un petit trou.
01:33:04 - On va prendre un petit bidon, on va boucher un petit trou,
01:33:06 on va l'abriter un petit peu.
01:33:08 - Peter Sagan, qui a été 3 fois champion du monde, on le rappelle,
01:33:11 et qui est le seul coureur chez les hommes, depuis 2016,
01:33:13 depuis qu'il y a cette formule des championnats d'Europe,
01:33:16 à avoir été à la fois champion d'Europe et champion du monde.
01:33:20 Chez les femmes, ça n'est jamais arrivé.
01:33:24 - Mais ça arrivera bien.
01:33:26 - Peut-être pas aujourd'hui, parce que l'autocopie qui fait partie
01:33:29 des 2 ou 3 grandes favorites de cette épreuve aujourd'hui,
01:33:32 et on rappelle qu'elle vient d'obtenir le titre de championne du monde.
01:33:35 La différence avec les années précédentes, c'est que d'habitude,
01:33:38 le championnat d'Europe est disputé avant les championnats du monde.
01:33:41 Cette année, en année pré-Olympique, et ce sera désormais le cas,
01:33:45 les championnats du monde sont disputés avant le championnat d'Europe.
01:33:50 - Et on roule, on prend au sérieux cette échappée.
01:34:13 - On va aller vite quand même, il ne reste que 3 tours quand on va passer sur la ligne.
01:34:20 - Malgré la technicité du parcours, tous ces virages, ces petites ascensions,
01:34:27 les filles évoluent à 44 km/h de moyenne.
01:34:31 Ça roule très vite.
01:34:33 Il reste 48 km, dans un tout petit peu plus d'une heure,
01:34:37 on aura le nom de la nouvelle championne d'Europe.
01:34:41 - Et on vous rappelle que juste derrière, vous pourrez suivre le Tour du Luxembourg
01:34:46 avec cette étape contre la montre aujourd'hui, et ce sera en direct.
01:34:50 Ce n'était pas prévu comme ça initialement, mais annulation de l'épreuve de BMX
01:34:54 n'est pas conséquent en raison de la pluie.
01:34:57 On aura l'occasion de vivre en direct le Tour du Luxembourg.
01:35:02 On aura même du temps derrière pour débriefer entre 18h et 18h20.
01:35:07 L'horaire est approximatif une fois que l'étape du Tour du Luxembourg sera terminée.
01:35:16 Et puis les autres rendez-vous, la Ligue 2, avec la 7e journée,
01:35:22 Concarneau qui reçoit Saint-Etienne, ce sera à 19h, vous l'avez vu.
01:35:29 - Des macailles qui reviennent dans le sillage des voitures.
01:35:34 - Pas d'oreillette sur le championnat.
01:35:41 Peut-être on aurait l'information, on attendrait la concurrente en train de chasser dans les voitures.
01:35:48 C'est sa propre équipe qui l'empêche de revenir dans le peloton.
01:35:53 - Oui, parce qu'elle porte le maillot de Movistar, d'habitude, et pas celui de France.
01:35:58 - Alors d'ailleurs, puisqu'on parle des Pays-Bas, c'est vraiment du mauvais esprit.
01:36:04 - Tout à fait, je confirme.
01:36:07 - Ce n'est pas l'équipe SD Works qui est majoritaire en ce qui concerne la sélection des Pays-Bas.
01:36:12 Enfin majoritaire, si, elles sont quand même 3, avec Völlering et Wiebuss,
01:36:16 mais avec également Mischa Breitwald, qui sont toutes habituellement chez SD Works.
01:36:21 Il y a une concurrente qui évolue chez Jumbo-Visma, d'habitude c'est Reyan Marcus.
01:36:26 Une concurrente chez Liddell, c'est Vanden Roy.
01:36:29 Bien sûr, Mackay, on l'a cité chez Movistar, qui je n'ai pas cité.
01:36:36 Yara Kastelein, qui évolue chez Fenix.
01:36:40 Et enfin, Luz Adeguest, qui est chez FDJ Suez.
01:36:45 Elena Eric.
01:36:49 - On prend des informations à la voiture neutre.
01:36:53 Les voitures ne sont pas autorisées à dépasser le peloton, seulement 30 secondes.
01:36:58 Et en plus, quand on voit le parcours, tous ces virages, c'est quasiment impossible de doubler.
01:37:03 Donc on prend des informations au niveau du dépannage neutre,
01:37:06 ou sinon à d'autres endroits, s'il y a des postes fixes avec les entraîneurs.
01:37:10 - Oui, on s'organise.
01:37:12 - On s'organise un petit peu.
01:37:14 - C'est un petit peu comme dans les courses de voiture sur circuit, ou les courses de moto,
01:37:17 où vous avez des panneaux sur lesquels vous mettez un certain nombre d'indications.
01:37:22 C'est un endroit où les concurrentes...
01:37:26 Et les concurrences...
01:37:28 Il faut rallonger les discours, maintenant.
01:37:32 Il faudrait mettre tout en neutre.
01:37:34 Pas de féminin, pas de masculin.
01:37:38 - On utilise un langage codé sur les ardoises, pour pas que la concurrence comprenne.
01:37:46 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:37:49 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:37:52 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:37:55 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:37:58 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:38:01 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:38:04 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:38:07 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:38:10 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:38:13 - Quand tu mets "OK", ça veut pas dire "OK".
01:38:16 - C'est une erreur clandestine, qui s'est glissée dans la course.
01:38:19 - C'est sûrement une erreur qui s'est glissée dans notre liste des engagés.
01:38:26 - L'équipe des Pays-Bas, qui prend la responsabilité de la poursuite,
01:38:32 derrière les 3 concurrentes qui sont échappées.
01:38:35 - Je vous rappelle leur nom.
01:38:37 - Soraya Paladine, pour l'Italie.
01:38:40 - Nous avons également en sa compagnie Yelena Eric, en 2e position pour la Serbie.
01:38:46 - Et puis également présente Elisa Chabé, pour la Suisse.
01:38:54 - Vous voyez quelques moutons qui sont tranquillement dans cette prairie.
01:38:59 - Il faut savoir que la province de Drenthe était la 1re province productrice d'eau-vin
01:39:05 pendant des siècles et des siècles aux Pays-Bas.
01:39:10 - C'était même ici que la plupart des élevages d'eau-vin en Europe,
01:39:14 c'était vraiment dans cette région que l'on en retrouvait le plus.
01:39:18 - Ça s'est un peu perdu par la suite.
01:39:20 - Je croyais que c'était dans les alpages, en montagne, qu'on le trouvait.
01:39:24 - Là, c'était encore plus simple.
01:39:27 - On n'était pas obligés de les emmener...
01:39:30 - 3 800 cm, c'est ça ?
01:39:33 - Au-delà de 1 500 mètres pour aller chercher de l'herbe fraîche et verte.
01:39:39 - Là, il y en a toute l'année.
01:39:42 - Vous avez vu, Makaï est revenue au sein du peloton.
01:39:50 - Elle s'est placée en tête de ce peloton.
01:39:53 - Elle s'est imposée une poursuite après l'incident mécanique dont elle a été victime.
01:39:57 - Elle est déjà en train de bosser en tête du peloton pour réduire l'écart.
01:40:00 - Elle n'a pas d'ailleurs. J'ai plutôt l'impression qu'il continue d'augmenter.
01:40:04 - Puisqu'on a maintenant 30 secondes d'avance pour les 3 échappés.
01:40:07 - Certes, il y a 7 échappés.
01:40:10 - A mon avis, on a quand même une petite idée derrière la tête.
01:40:13 - Ce troisième passage, dans la difficulté.
01:40:17 - Peut-être accélérer un grand coup à 40 km de l'arrivée.
01:40:20 - Lancer une contre-attaque ? Ou accélérer simplement ?
01:40:23 - Non, un mouvement collectif.
01:40:25 - Prendre tous ces virages à fond la caisse sur la route mouillée.
01:40:29 - Enchaîner les relances et les deux ascensions pour faire du dégât.
01:40:33 - Tout simplement. Je le vois bien comme ça.
01:40:36 - Il y a forcément un moment où l'équipe d'Olonne...
01:40:42 - Tu te souviens d'avoir vu un panneau ?
01:40:44 - J'ai vu un smiley par le bas.
01:40:47 - Mais oui, ils se mettent devant, certes. Ils mènent la chasse.
01:40:52 - Il reste du temps pour revenir.
01:40:55 - Il va forcément y avoir un mouvement collectif de cette équipe.
01:41:00 - Il y a bien 27 secondes.
01:41:03 - Le chrono de Cyril a parlé.
01:41:06 - Personne ne se risquera après le relais mixte des championnats d'Europe de Stéphane Saint-Mercredi.
01:41:14 - Jeudi, personne ne se risquera à contredire le chrono.
01:41:18 - Pas moi surtout d'ailleurs.
01:41:20 - D'autant qu'il s'est confirmé.
01:41:22 - Il est arrivé pour expliquer au téléspectateur.
01:41:26 - Il n'était pas là.
01:41:28 - En cabine, il m'a montré son chrono à 1,5 km de l'arrivée.
01:41:33 - Il m'expliquait qu'ils allaient gagner avec 5 secondes d'avance.
01:41:38 - On rappellera que l'équipe de France, au pointage précédent, était en retard.
01:41:43 - Elle avait refait une partie de son retard, une partie des 20 secondes de retard.
01:41:47 - Mais elle était quand même toujours nettement en retard.
01:41:50 - Il m'a montré son chrono en me disant qu'ils avaient 5 secondes d'avance.
01:41:54 - Mais je le garde pour moi pour ne pas leur porter la poisse.
01:41:57 - Peut-être qu'il n'était pas sûr non plus à 100%.
01:42:00 - Et à l'arrivée, elle l'emporte avec 3 secondes.
01:42:05 - Je vais aller me faire un café.
01:42:07 - C'est quand même assez impressionnant quand on sait la difficulté de prendre des pointages sauvages.
01:42:12 - Le chrono à Cyril Guimard, il a tout mon respect à vie désormais.
01:42:16 - Il a un chrono, mais il peut le déclencher 5 fois.
01:42:19 - Le chrono de Cyril.
01:42:20 - Oui, c'est le chrono de Cyril, il est unique à mon avis.
01:42:22 - Oui, et puis c'est un vieux.
01:42:24 - Oui, c'est ça. C'est dans les vieux pots de toute façon.
01:42:26 - Et une nouvelle chute.
01:42:28 - Une chute à droite.
01:42:30 - Je ne vais pas rire à chaque fois quand même.
01:42:35 - Visiblement oui. Il nous reste 3 tours.
01:42:38 - C'est ce qu'on appelle le comic de répétition.
01:42:42 - C'est bien parce que les téléspectateurs qui arrivent, ou qui ne sont pas encore là d'ailleurs...
01:42:47 - C'est soit on en gagne, soit on en perd.
01:42:49 - Là, ça crie dans le peloton, vous entendez ?
01:42:54 - Le leader, tout simplement, ou le chef de la délégation, il donne les informations.
01:43:01 - Et là, vous avez les trains qui se sont mis en place.
01:43:03 - Oui, et ça, on arrive dans la partie technique avec tous ces virages.
01:43:06 - Ce que vous disiez tout à l'heure au sujet de l'équipe des Pays-Bas,
01:43:09 a visiblement été parfaitement compris et intégré par l'équipe d'Italie,
01:43:12 puisqu'elle est revenue se replacer.
01:43:14 - Et avec ces coups d'œil, on devine, si vous voulez y aller, tenter un coup de force, nous on est là.
01:43:18 - D'autant que les Italiennes, ce n'est pas pour accélérer, c'est pour essayer de casser le coup.
01:43:22 - Casser le coup parce que devant, il y a une concurrente de la Squadra Azzurra
01:43:28 qui figure dans cet échappé, Soraya Paladine, qui d'ailleurs est actuellement en première position.
01:43:35 - Ça frotte, ça frotte.
01:43:37 - Dans l'herbe, ce n'est pas une bonne idée avec la pluie qui est tombée.
01:43:41 - Oui, mais elle n'en avait pas d'autres.
01:43:43 - De meilleurs.
01:43:45 - Et voilà, on est de nouveau dans cette ascension.
01:43:51 - Alors, Garenge Ferrum signale qu'on a eu seulement une douzaine de concurrentes en moins
01:43:57 depuis que l'on est entré sur ce circuit, dans ce peloton.
01:44:02 Ça veut dire que pour l'instant, la sélection n'a pas été massive.
01:44:05 - Ça fait l'élastique. À un moment donné, l'élastique risque de casser.
01:44:11 - Et on voit que la différence n'est pas sensible.
01:44:14 L'écart qui était monté jusqu'à 30 secondes est redescendu à 17 secondes
01:44:18 sous l'impulsion de l'équipe des Pays-Bas qui roule actuellement en tête de ce peloton.
01:44:23 D'ailleurs, je crois que c'est Luz Adegueste qui fait l'équipière pour Demi-Voloring et pour Lorena Weibus.
01:44:31 - Allez, les trois filles de tête qui sont maintenant dans cette ascension sur les pavés, sur la partie pavée de cette côte.
01:44:42 - Et le rapport, il y a rien de nuvant.
01:44:47 - Et derrière cette ascension, il restera encore trois montées. La troisième, ce sera l'arrivée.
01:45:00 - Un vrai petit mont.
01:45:02 - Ça doit casser un peu les jambes quand même, ce petit passage pavé.
01:45:08 - Ah oui, il faut réussir à préserver le matériel aussi, essayer de ne pas crever, de ne pas abîmer son dérailleur.
01:45:17 - Rappelez-vous tout à l'heure le problème mécanique dont a été victime l'année irlandaise Mackay,
01:45:24 justement après ce passage sur les pavés.
01:45:27 - Allez, on quitte les pavés, virage à angle droit sur le côté gauche.
01:45:37 - Et c'est Marcus qui est en tête actuellement pour les Pays-Bas.
01:45:46 - Deuxième virage à angle droit. Là, c'est une courbe un peu plus douce.
01:45:52 - On revient sur la tête, mais elles ont moins de 20 secondes d'avance sur le peloton.
01:45:58 - La Suissesse et l'Italienne en première position, la Serbe juste derrière.
01:46:08 - Et devant vient se replacer.
01:46:15 - Allez, passage sur la ligne. En ce qui concerne l'échappée, le chrono est déclenché.
01:46:33 - Pas celui de Cyril, le chrono officiel en bas à droite.
01:46:38 - Oh, Cyril l'a sûrement déclenché également.
01:46:41 - Oui, j'ai le même chrono.
01:46:43 - Il ne se passe rien. On s'est battu pour le positionnement et maintenant, temps mort.
01:46:50 - On peut observer l'arrivée, les 150 derniers mètres, ça grimpe quand même pas mal.
01:46:56 - Donc une pure postulatza distancée en ce qui concerne la sélection espagnole.
01:47:04 - Mais on n'a pas eu d'attaque. Pourtant, tout le monde était vigilant.
01:47:11 - 43 secondes au sommet de cette côte pour la première qui a franchi la ligne.
01:47:18 - Je le dis parce que vous ne l'avez pas vu, ce chrono s'arrêtait.
01:47:22 - Ça roule toujours sur une moyenne supérieure à 43 km/h en dépit de cette difficulté que les concurrentes ont déjà franchie trois fois.
01:47:31 - Il faudra franchir à nouveau ce Wamberg à trois reprises avant de connaître la 8e championne d'Europe.
01:47:39 - Plus exactement, la championne d'Europe de cette 8e édition.
01:47:42 - On tourne une page de publicité et on retrouve juste après Cyril Guimard en compagnie de Pierre Roland pour le final de cette belle épreuve.
01:47:55 - Portablement, si vous nous rejoignez pour un super samedi de vélo avec les championnats d'Europe de cyclisme, la course en ligne femmes en direct depuis les Pays-Bas.
01:48:03 - Et puis à suivre le chrono du côté du Luxembourg pour la 4e étape, cette étape reine pour décider du classement général.
01:48:12 - Voyons, on commence à recevoir les images en direct. Ben Hilly, qui est le leader du classement général, a fort à faire pour conserver son maillot jaune aujourd'hui.
01:48:20 - On va aller rejoindre Amaury Lhermitte pour le fil rouge et nous faire un point régulièrement dans quelques instants.
01:48:25 - Et puis à partir de la fin de ce championnat d'Europe, on basculera en direct sur ce tour du Luxembourg pour la suite de ce magnifique samedi de cyclisme.
01:48:33 - Et si on prenait la direction des Pays-Bas, non pas pour aller retrouver Patrick Chassé, Pierre Roland et Cyril Guimard, mais pour retrouver Claire Bricogne, qui est avec l'équipe de France Junior. Claire ?
01:48:47 - Pour l'instant, je regarde moi aussi la télé, mais on est toujours sur site, il n'y a pas de souci.
01:48:51 - Regardez surtout les supers spectatrices qui sont en train de supporter l'équipe de France.
01:48:55 - C'est toute l'équipe de France Junior qui va concourir demain matin et qu'on suivra également.
01:48:59 - Avant, ça va les filles, on y croit toujours. Évidemment, on est avec Léane Tabou, qu'on a appelée Tabou, ça fait beaucoup rire vos filles jeudi.
01:49:07 - Vous y croyez toujours Léane ? - Pour demain ?
01:49:10 - Pour aujourd'hui et puis après pour demain, si vous voulez.
01:49:12 - Pour aujourd'hui, bien sûr, on peut voir en ce moment que les filles sont quand même assez bien placées dans la bordure.
01:49:18 - Elles arrivent à bien tenir leur place, donc on y croit, il reste 35 kilomètres et ce n'est jamais fini.
01:49:25 - Ce qu'elles ne vous disent pas, c'est qu'elles vont toujours sur la partie pavé, les encourager, on vous a vu à l'écrit également.
01:49:30 - Et pour demain également, vous avez une sacrée chance.
01:49:32 - Oui, pour demain, on a une chance, on va tout donner. On est un bon collectif tout ensemble.
01:49:38 - On est là aujourd'hui pour encourager les filles, prendre un petit peu nos marques pour demain et bien se libérer l'esprit avant de faire une belle course demain.
01:49:47 - Beaucoup de regard d'admiration des filles qui sont avec vous. On dit quoi les filles là du coup, juste avant de se quitter ? On dit "Allez les Bleus" ?
01:49:53 - Léa qui a décroché une médaille de bronze, Léane sur le relais mixte dans ces championnats d'Europe et on lui souhaite d'aller chercher une médaille individuelle.
01:50:03 - Et c'est votre commentaire, Pierre, Patrick et Cyril qui est diffusé au Pays-Bas, donc soyez bons.
01:50:10 - J'espère que vous plaisantez parce que là sinon on va se mettre à prendre l'accent et ça va être merveilleux.
01:50:15 - Non absolument pas.
01:50:17 - Quelque part ça nous rassure un peu. Mais bref, passons. Merci Messaoud pour tout ça et on aura noté effectivement que l'équipe de France se comporte très bien sur ces championnats d'Europe.
01:50:29 - Il y a eu bien sûr la médaille d'or obtenue par le relais mixte dans la catégorie élite. Il y a eu cette médaille de bronze obtenue par les juniors d'âme dans ce même relais.
01:50:40 - Il ne faut pas oublier également qu'il y a eu aussi les deux médailles obtenues de bronze par Paul Magnier chez les Espoirs, aussi bien en contre la montre et puis ce matin dans l'épreuve en ligne Paul Magnier.
01:50:54 - C'est ce coureur que l'on vous avait fait découvrir sur les routes du Tour du Limousin qui est vraiment prometteur, qui court dans une équipe continentale qui s'appelle Trinity,
01:51:04 - qui est l'équipe réserve, on peut le citer, du manufacturier Specialized, qui a permis à beaucoup de très bons coureurs de passer professionnels.
01:51:15 - On pense notamment à Tom Pitcock. Quoi qu'il en soit, Paul Magnier devrait passer professionnel lui aussi très vite parce que c'est un talent prometteur et que désormais on le sait,
01:51:26 - on peut passer très tôt dans les rangs professionnels. Le tout est de savoir dans quelle équipe et ça on n'en sait rien ou en tout cas on n'a pas d'informations concrètes sur ce point précis.
01:51:39 - Je pense qu'il ne va pas rester très longtemps dans le peloton amateur et que rapidement on va le retrouver dans une pro team vraisemblablement.
01:51:52 - Ah ben ça c'est de l'info aussi. Je pensais que vous alliez lui donner un scoop là mais là non.
01:51:56 - Non je ne peux pas, je suis tenu par le devoir de réserve.
01:52:00 - En parlant de l'équipe de France, on a vu les filles junior, il va falloir qu'elles aillent se mettre au chaud, qu'elles n'attrapent pas froid pour la course de demain.
01:52:08 - Parce qu'elles ont une vraie chance de titre parce qu'elles ont quand même la championne du monde dans l'équipe.
01:52:14 - Non vous ne l'avez pas ?
01:52:16 - Si, il me dit ça alors qu'il l'a dit.
01:52:19 - Julie Begaud. Il y avait Julie Begaud qui a été championne du monde. Ils ont fait une super course au championnat du monde, les filles en junior.
01:52:28 - On va voir avec Tissier Rio qui a terminé 6ème il me semble et il y a une autre concurrente dont j'ai oublié le prénom qui a terminé 11ème de cette épreuve.
01:52:39 - Il va le retrouver.
01:52:43 - Je vais le retrouver. Donc au championnat du monde, Julie Begaud 1ère, Tissier Rio 6ème et 11ème, Hélène Roussel.
01:52:51 - Donc une super course de l'équipe de France qui avait fait une course collective magnifique.
01:52:56 - Donc voilà, on aura à cœur de suivre les filles demain matin.
01:53:00 - Et pendant ce temps, chez les filles en élite dame, l'écart fait le yo-yo, vous avez pu le constater. L'écart était redescendu tout à l'heure à une quinzaine de secondes.
01:53:11 - Il était remonté à 34 secondes, là il redescend à nouveau.
01:53:14 - Il ne remontera pas.
01:53:16 - Il ne remontera pas nous dit Cyril Guimard. Cet écart par rapport aux trois échappées, on vous rappelle les noms.
01:53:22 - Il y a eu d'abord l'attaque d'Elise Chabé pour la Suisse, accompagnée de Jelena Erić pour la Serbie.
01:53:30 - Et puis avec un temps de retard, on a vu l'italienne Soraya Paladine rejoindre le duo.
01:53:35 - Elles sont donc trois en tête, mais seulement avec 12 secondes d'avance. On les voit ici à l'image, emmenées par Elise Chabé justement.
01:53:44 - Oui, là en plus elles sont en vue en permanence, même s'il y a beaucoup de virages sur ce circuit.
01:53:52 - De leur poursuivante, évidemment elles n'ont pas l'avantage.
01:53:57 - Oui, elles ne sont plus qu'à deux portées d'Arquebuse.
01:53:59 - Ah, vous ne l'aviez pas fait.
01:54:01 - Non, mais je la tenais en réserve.
01:54:11 - On va pas tarder à faire écarter les véhicules qui sont intercalés, parce que l'écart est en train de...
01:54:17 - Et on fait passer les motos.
01:54:18 - Oui, bien sûr. Et il est en train d'être réduit à néant.
01:54:33 - Je pense que du côté, on en parlait avec Cyril, Guimard pendant la pause, là du côté de la Hollande, on doit commencer à...
01:54:43 - De l'équipe néerlandaise, on doit commencer à se poser des questions sur comment batte l'auto Kopecky, tout simplement.
01:54:50 - Je pense qu'ils ont une bonne épine dans le pied là, avec la Belge, sur une arrivée qui lui correspond parfaitement.
01:54:58 - Mais déjà, on est un petit peu resté sur notre fin, on va le dire, lors du tour précédent, parce qu'on les avait vus prendre position avec autorité.
01:55:05 - On se disait qu'elles allaient tenter quelque chose dans l'ascension précédente, et puis finalement, il ne s'est strictement rien passé.
01:55:14 - Ou alors, il s'est passé quelque chose, mais qui nous a échappé.
01:55:16 - Non, rien.
01:55:17 - Non, non, non, ça a frotté avant, ça a roulé vite avant pour se positionner, ça a commencé à rouler vite au pied,
01:55:25 - et puis après, on ne voulait quand même pas se faire trop mal aux jambes, donc on s'est relevé sur le final,
01:55:30 - ce qui fait que l'écart qui était retrouvé à 15-17 secondes est remonté tout simplement à 38 secondes.
01:55:36 - Et là, pas grâce, enfin, pas par la volonté des trois concurrentes échappées, mais tout simplement parce que le peloton avait complètement levé le pied.
01:55:47 - Mais ça ne sera pas le cas là, puisque, comme vous le voyez, il ne reste plus que 5 secondes, 3, 2, 1, et voilà, elles seront reprises.
01:55:58 - Et peut-être là, peut-être que dans la mesure où il n'y a pas d'échappée à l'avant, parce que s'il y avait eu des vraies contre-attaques derrière,
01:56:07 - je pense que systématiquement, les italiennes auraient été au contact et n'auraient pas assuré de relais.
01:56:15 - Là, si ça sort, tout le monde aura intérêt à rouler.
01:56:19 - On aura fait devant plus de 25 km d'échappée, mais finalement, pour être rattrapé par le peloton.
01:56:28 - Et l'équipe qu'on n'avait pas encore vue, l'équipe de Grande-Bretagne, qui se porte à l'avant du peloton, à l'approche de cette partie technique et de cette double ascension.
01:56:40 - L'équipe de Grande-Bretagne qui a remporté un titre sur ses championnats d'Europe, celui de Joshua Tarling.
01:56:46 - Alors que chez les femmes, dans le contre-la-montre individuel, Anna Henderson est allée chercher la médaille d'argent derrière la Suissesse Reusser.
01:56:57 - Anna Henderson, tout comme Marlène Reusser, qui sont présentes dans ce peloton.
01:57:05 - Allez, ces virages à angle droit qui cassent l'allure pour les concurrentes du peloton et qui obligent les plus mal placées à une relance forcément plus vigoureuse à la sortie de ce virage.
01:57:29 - Et nous avons une dée irlandaise qui n'a pas l'air au mieux, mais déjà depuis très longtemps.
01:57:35 - La de Guest, qui semble vraiment juste.
01:57:43 - Alors, ça bouge ou ça ne bouge pas ?
01:57:56 - On va être vite fixé de toute façon.
01:57:59 - Et c'est l'Italie qui va bouger peut-être.
01:58:11 - Non, bien seulement se replacer.
01:58:16 - Oui, on s'observe, on se méfie, on se jauge. Et dans ce petit jeu, l'équipe de France pour l'instant reste assez discrète dans cette ascension notamment.
01:58:27 - C'est Marie Lunette que l'on voit bien placée en ce qui concerne les Françaises dans les 20 premières positions, il me semble.
01:58:39 - Vous avez vu la casseuse qui est en train de se faire en 30ème ou 40ème position.
01:58:44 - Alors que Luz Adegueste qui a travaillé tout à l'heure est en train de se faire distancer logiquement.
01:58:50 - On l'est en queue depuis très nombreux kilomètres.
01:58:53 - Tout à l'heure on l'avait vu rouler lors de la première ascension, mais c'est vrai que ça fait un petit moment qu'elle n'est plus en mesure de tenir sa place en tête du peloton.
01:59:04 - La première Française en 15ème position, c'est Juliette Labouze.
01:59:09 - Ah c'était Juliette Labouze.
01:59:10 - Oui, elle a reconnu le casque de son équipe DSM.
01:59:14 - Et les néerlandaises ont bien reculé.
01:59:28 - Allez Adegueste ici, une néerlandaise à l'arrière, une néerlandaise en tête du peloton. En tête du peloton c'est Riane Marcus qui fait le travail pour l'instant.
01:59:39 - Au tour précédent dans la descente on a vu Vanden Roy accélérer, Shirin Vanden Roy.
01:59:50 - Et là c'est Kessia Ewadoma qui accélère la Polonaise.
01:59:54 - Ah c'est une attaque franche, c'est la première attaque qu'on voit dans cette ascension.
01:59:59 - Et c'est à 27 km donc qu'intervient cette attaque avec Persico qui est juste dans son sillage.
02:00:09 - Ewadoma n'achète pas ses efforts, c'est vraiment...
02:00:13 - En même temps c'est la première fois qu'elle tente quelque chose, qu'elle accélère.
02:00:18 - Oui mais ça va pas être la dernière, c'est vraiment quelqu'un qui a pas peur de partir à l'attaque.
02:00:24 - Et une belle cassure au milieu de peloton, regardez.
02:00:28 - Cassure nette, la Suisse en dernière position.
02:00:33 - Qui gueule.
02:00:34 - Oui, c'est notre champion du monde de chrono, notre champion d'Europe pardon de chrono.
02:00:40 - Royceur.
02:00:41 - Royceur.
02:00:42 - Et une belle cassure là.
02:00:44 - Et l'élastique ça y est, il a cassé.
02:00:48 - Voilà il y a du peloton.
02:00:50 - Alors dans le premier groupe on a vu quand même trois françaises, Juliette Labousse, on a vu également Omael Grosstecht et puis Marie-Lenette qui sont bien placées dans ce premier groupe.
02:01:02 - Alors que Audrey Cordon Rago était dans la cassure à 14 secondes derrière.
02:01:12 - C'est marrant, t'as l'impression que la première difficulté ça pète de partout.
02:01:19 - Ah non non, ça fait un moment que c'est tendu, forcément l'élastique il va casser un moment ou un autre.
02:01:26 - Regardez ce tour, ce troisième tour n'a pas été le plus rapide, il était tout simplement le moins rapide de tous les tours depuis qu'on est arrivés sur ce circuit.
02:01:35 - Tout à l'heure on est rentrés sur ce circuit à 69 km de l'arrivée.
02:01:41 - J'ai dit une bêtise, c'est le premier qui était le moins rapide ? Ah bah autant pour moi.
02:01:46 - Après la partie la plus intéressante à chronométrer c'est ces deux ascensions et la descente derrière aussi. Là ça temporise de nouveau.
02:01:59 - Ça temporise et ça va permettre finalement aux concurrentes qui ont été distancées sur la cassure de revenir.
02:02:06 - On avait que 29 concurrentes, on voit ici Juliette Labousse, on avait que 29 concurrentes tout à l'heure ensemble après cette attaque de Niewiadoma.
02:02:17 - On voit plus on recule dans le peloton, plus les visages sont marqués.
02:02:24 - Il y a certainement une bonne partie de la cassure qui va pouvoir revenir.
02:02:33 - On voit Audrey mal placée là à l'arrière.
02:02:36 - Oui mais qui rentre.
02:02:37 - Et là il y a une bonne partie qui est revenue.
02:02:40 - Il reste encore deux ascensions après cette quatrième ascension que nous avons vécue.
02:02:46 - Deux ascensions probablement décisives.
02:02:48 - Et bien je vous propose puisqu'il nous reste une petite page de publicité, elle fait un peu plus de 3 minutes, de la tourner immédiatement.
02:02:55 - Comme ça on ne ratera rien du final.
02:02:57 - Et je vous rappelle que juste après l'arrivée de ce championnat d'Europe, nous aurons en direct le tour du Luxembourg à suivre bien sûr en compagnie de Théo Barbé du Kiel, en compagnie également de Christophe Riblon.
02:03:08 - A tout de suite.
02:03:09 - ...sérieusement sur ces championnats d'Europe, la course en ligne, femme, Patrick Chassé un petit point rapide et on ira sur le Luxembourg parce que les départs sont en train de se succéder pour le contre la montre.
02:03:22 - Et bien on aperçoit un maillot français, c'est bon signe.
02:03:24 - Oui effectivement on a eu à l'instant une attaque et vous voyez bien on a 7 concurrentes qui sont en train de sortir et ça continue sous l'impulsion effectivement de l'Italie qui a décidé de durcir la course.
02:03:39 - Et oui c'est parti, il y a eu un beau mouvement de course et c'est les nations fortes qui sont à l'avant donc qui va réagir ?
02:03:48 - Et bien la Suisse, on a vu la luxembourgeoise essayer de faire l'effort mais elle est toute seule donc voilà elle a essayé de boucher, elle n'a pas réussi.
02:03:57 - Là il y a un beau mouvement de course.
02:03:59 - Alors on compte effectivement elles sont 7 actuellement en tête, 7 et les Pays-Bas ne se sont pas laissés surprendre puisque Bredewold est présente dans cette attaque et derrière 4 concurrentes sont en train de revenir de l'arrière.
02:04:14 - Marlène avec Élise Chabais une nouvelle fois et la leader de l'équipe suèze, LDJ Suèze.
02:04:23 - C'est Jade Vielle que l'on a là il me semble.
02:04:26 - Oui il y a Jade mais il y a aussi...
02:04:35 - Cécilie, Cécilie Huptruck qui est derrière en contre.
02:04:40 - Pour le Danemark effectivement qui est en train d'essayer de rentrer à son tour sur la tête de la course.
02:04:47 - Bon c'est une situation un petit peu décousue pour l'instant.
02:04:50 - Regardez à l'arrière c'est la Suisse qui est en train de faire l'effort pour revenir.
02:04:57 - Regardez, voilà la Suisse qui va opérer la jonction mais elles ne sont que 2 à être rentrées, les autres ont été reprises.
02:05:07 - Donc on va retrouver 9 concurrentes maintenant mais derrière on ne laisse pas partir, on ne relâche pas les trades sur cette échappée.
02:05:15 - Pourtant il y a quand même beaucoup de nations maintenant représentées avec 2 françaises qui sont devant.
02:05:21 - Vous avez Juliette Labousse qui est là et Marie Le Nett.
02:05:31 - Voilà Marie Le Nett ici en première position, Juliette Labousse qui est juste derrière.
02:05:37 - Il vaut mieux que ça rentre tout de suite.
02:05:41 - Pourquoi vous dites il vaut mieux que ça rentre ?
02:05:44 - Pour le peloton.
02:05:45 - Ah oui, il vaut mieux faire l'effort immédiatement.
02:05:47 - Pour nous la situation est parfaite.
02:05:49 - Oui, parce que c'était plutôt favorable d'avoir cette échappée.
02:05:53 - Vous m'avez surpris là quand même Cyril.
02:05:55 - Non mais moi je commande une course.
02:05:57 - Allez en tout cas.
02:06:01 - Et quand je dis que le peloton vaut mieux qu'il rentre tout de suite, s'il ne rentre pas le coup est parti.
02:06:07 - Il y avait toutes les nations importantes, pas de grandes favorites.
02:06:12 - Oui mais il n'y avait pas que Pékin qui n'était pas là.
02:06:15 - Et qu'elle avait une équipière devant qui allait casser le coup.
02:06:18 - Allez, regroupement et tout est à refaire à 20 km de l'arrivée à nouveau.
02:06:23 - Patrick, on profite de ce regroupement.
02:06:29 - Bien sûr.
02:06:30 - Et on surveille évidemment, on reste à l'image avec vous.
02:06:32 - On va faire un petit point très rapidement avec Amaury Lermitte.
02:06:34 - Oh ben ça repart, alors on reste avec vous, on reste avec vous parce que ça repart.
02:06:37 - Et on ira voir Amaury pour le tour du Luxembourg après.
02:06:40 - Oui, une nouvelle attaque de la Hollandaise.
02:06:44 - Et voilà la Belgique, l'Italie.
02:06:46 - Voilà, c'est les trois plus grosses nations qui attaquent.
02:06:50 - Mais pas avec les leaders effectivement, puisqu'on voit que c'est Bredevold une fois de plus.
02:06:54 - C'est elle qui avait attaqué tout à l'heure.
02:06:56 - Elle a probablement le rôle de dynamiter la course, de durcir la course.
02:07:00 - Mais elle ne court pas pour son propre intérêt.
02:07:03 - Elle prépare le terrain en quelque sorte pour Demi Völlering ou pour Lorena Wiebes.
02:07:07 - Un élément très important, il se met à pleuvoir de nouveau.
02:07:12 - Et on voit la concurrente belge, tout simplement, elle casse les relais.
02:07:16 - Elle ne prend pas de relais, elle ne collabore pas.
02:07:18 - C'est pour favoriser le destin de l'Otto Kopecki.
02:07:22 - Et on a Elena Cecchini pour l'Italie, qui est là.
02:07:26 - La pluie c'est un élément fort quand même.
02:07:30 - Oui, qui s'invite par intermittence depuis le début de ce championnat d'Europe.
02:07:35 - Et qui rend la route évidemment dangereuse, pas sur ce terrain là.
02:07:40 - Mais évidemment aux abords de la principale difficulté sur ce circuit,
02:07:44 - avec le Wamberg, qu'il reste encore à escalader à deux reprises,
02:07:49 - on vous le rappelle avant de connaître le nom de la championne.
02:07:52 - Attention, Völlering, Wiebes à l'avant.
02:07:56 - Ça commence à être les favoris qui se dévoilent à 20 km de l'arrivée.
02:08:02 - Oud-Bianik qui est en deuxième position dans le groupe de poursuivants, dans le peloton on va dire.
02:08:09 - La mat' française à l'avant.
02:08:13 - Là il faut réagir, Völlering, Chabey, ça va rouler très vite.
02:08:19 - Ça ne paye pas de mine, on n'a pas l'impression, mais là les jambes tournent, ça va très vite.
02:08:26 - Élise Chabey qui est quand même assez remarquable, rappelons qu'elle a fait tout à l'heure 25 km d'échappée.
02:08:32 - Même plus que ça, 25 km d'échappée, tout à l'heure en compagnie de Erich et Paladine.
02:08:42 - Et elle a encore les ressources pour être là.
02:08:44 - Attention, la championne du monde qui se dévoile pour la première fois dans la roue des italiennes,
02:08:48 - Lotte Coppecchi qui s'est glissée effectivement dans ce groupe de contre-attaques.
02:08:52 - Qui se fait ramener.
02:08:54 - Qui se fait ramener, c'est quand même incroyable.
02:08:56 - T'as la championne du monde et tu lui bouches le trou, c'est formidable.
02:09:01 - Parmi les italiennes, on avait Sofia Bertizolo, on avait déjà devant, vous l'apercevez, Cecchini, De Sar 11.
02:09:09 - Et actuellement, on voit quand même que ça se regroupe.
02:09:15 - Oui, mais à partir du moment où la championne du monde est présente dans le groupe de tête,
02:09:18 - ça va bloquer un peu l'énergie des autres concurrentes.
02:09:22 - Quand on est aussi fort que Coppecchi, on est lucide.
02:09:26 - Ah oui, ça fait deux fois que les Néerlandais tentent de sortir, qu'ils se font fermer la porte.
02:09:31 - Je pense que c'est l'ouverture pour aller autour de Luxembourg.
02:09:35 - Non ? Ah non, mais vous voulez pas.
02:09:37 - On veut pas.
02:09:38 - Vous voulez pas de la première télé d'Amaury Lhermitte ?
02:09:41 - Amaury Lhermitte qu'on salue évidemment.
02:09:43 - Il y a une française donc il va pas intervenir maintenant.
02:09:46 - Marie Le Net qui s'est glissée.
02:09:48 - Oui, sur cette accélération d'Anna Andersson.
02:09:50 - Et une nouvelle fois, Elis Chabé, la Suisse tout simplement impressionnante.
02:09:55 - Niewiadoma, la Polonaise, c'est un petit peu les mêmes noms qu'on retrouve.
02:10:00 - Anna Andersson que vous voyez au premier plan, qui a obtenu la médaille d'argent lors de la contre-la-montre individuelle.
02:10:10 - Elle repart pour Wollering.
02:10:12 - Wollering avec Marlène Rösser, elle se lâche pas.
02:10:17 - C'est soit l'une, soit l'autre.
02:10:20 - Elles sont toujours roue dans roue.
02:10:22 - Et Rösser, vous l'êtes dans quelle équipe ?
02:10:24 - Elles sont toutes les deux à SD Werks.
02:10:26 - C'est pour ça qu'elles se connaissent, elles savent les qualités des unes et des autres.
02:10:29 - Elles veulent pas se laisser sortir.
02:10:32 - Regardez comme le peloton est complètement étiré.
02:10:35 - Je vous passe la parole, Messaoud, peut-être que c'est le moment là.
02:10:39 - Alors on y va vite.
02:10:41 - Amaury Lhermitte qui suit pour nous le tour du Luxembourg.
02:10:44 - Avant de retrouver ça en direct dès la fin de ce championnat d'Europe.
02:10:47 - Amaury, rapidement, un petit point des départs et de ce qui nous attend.
02:10:51 - Bonjour à tous, bonjour Messaoud.
02:10:53 - Là actuellement on a Alex Kirsch qui a pris le meilleur temps sur le temps intermédiaire du tour du Luxembourg.
02:10:59 - Un contrôle à montre de 24 km.
02:11:02 - Une étape propice pour le classement général avec Benylli qui est en tête et qui a 19 secondes d'avance sur Marc Kirschi.
02:11:08 - On les retrouvera un peu plus tard tout à l'heure au départ.
02:11:11 - Et d'ici une minute, deux minutes, on aura surtout notre Français, Julien Alaphilippe qui va s'élancer.
02:11:17 - Et puis on suivra très attentivement Valentin Madouas, 11ème du général à 55 secondes du leader.
02:11:23 - C'était parfait Amaury, bienvenue dans l'équipe vélo, sur la chaîne l'équipe.
02:11:27 - Il n'y aura pas le droit de recommencer.
02:11:29 - Victor Campenart, un des favoris du jour qui va s'élancer.
02:11:32 - Magnifique, Patrick Chassé, profitez de vos dernières heures de commentateur.
02:11:36 - Amaury Lhermitte arrive, Théo Barbéduc il arrive, la jeunesse est en train de mordre le volet Patrick.
02:11:42 - Oh là là, c'est terrible ce que vous me dites là.
02:11:44 - Merci en tout cas, merci Messaoud, mais vous êtes à peine plus jeune que moi je vous le rappelle.
02:11:48 - Allez, on va revenir effectivement alors que le tour de Luxembourg vous pourrez le suivre juste après l'arrivée.
02:11:55 - On pourra faire cette transition, le final du championnat d'Europe chez les femmes c'est maintenant.
02:12:01 - Et la course est vraiment lancée, on est au pied de cette nouvelle ascension.
02:12:07 - Ça va être la cinquième fois que l'on escalade le Wamberg.
02:12:10 - Et toujours cette guerre de placement avant d'arriver dans les pourcentages exigeants.
02:12:14 - Alors que l'on a un petit groupe qui s'est détaché une fois de plus.
02:12:19 - Que la course est tendue messieurs dans le final.
02:12:22 - Mais à chaque fois on a toujours une équipe pour rouler derrière et ramener à la raison les fuyards.
02:12:27 - Avec Florie Macaille pour l'équipe des Pays-Bas qui ferme la marche.
02:12:33 - Et à nouveau une française qui s'est glissée dans cette...
02:12:37 - Marie Le Nett une nouvelle fois.
02:12:39 - Oui Marie Le Nett.
02:12:41 - On le disait au départ il faut le rappeler aux téléspectateurs qui nous ont rejoint.
02:12:45 - On avait une équipe de France assez... comment dire... assez polyvalente.
02:12:49 - Avec certes Audrey Cordon-Ragot qui pouvait faire figure de leader.
02:12:55 - Mais on voit bien avec Juliette Labousse également.
02:12:57 - Mais on voit quand même tout le monde un petit peu prendre ses responsabilités.
02:13:01 - Et c'est aussi il faut bien le reconnaître un peu la même stratégie utilisée par l'équipe des Pays-Bas.
02:13:07 - On n'en voit pas forcément devant les éléments protégés.
02:13:11 - Mais on fait une course de mouvement, on l'anime, on la provoque même parfois.
02:13:14 - Ce ne sera pas pour cette fois en tout cas.
02:13:16 - Puisque cette tentative de 5 concurrentes vient d'être reprise au moment où l'on arrive au pied de cette difficulté.
02:13:24 - Voilà c'est le cas lorsque l'on tourne ici sur la gauche.
02:13:27 - Sur la gauche ce sera un point stratégique pour le dernier tour.
02:13:31 - Si on n'est pas placé ici dans les 10-15 premiers on ne peut pas prétendre au titre.
02:13:36 - Un endroit stratégique après il y a tous ces gentils chaînements de virages.
02:13:40 - Et c'est qui ? C'est Marlène Roser qui justement accélère maintenant.
02:13:48 - Alors que l'on aperçoit le départ de Julien Alaphilippe dans le contre la montre de cette 4ème étape du Tour du Luxembourg à suivre juste après l'arrivée.
02:13:57 - Julien Alaphilippe défaillant hier peut-être revanchard aujourd'hui mais ça vous le saurez un petit peu plus tard.
02:14:04 - Il n'y a pas énormément de conviction dans son départ. On verra bien le résultat.
02:14:08 - Et la nouvelle fois l'avant dernier passage dans cette difficulté.
02:14:13 - Déjà des cassures Pierre Roland. Regardez des cassures au sein de ce groupe avec Roser qui d'entrée a mis un tempo très élevé.
02:14:22 - Au train, elle accélère.
02:14:24 - Et derrière on a deux italiennes. Alors c'est Zanardi qui ne peut pas y aller d'ailleurs visiblement.
02:14:30 - Et qui va laisser. - Une belle attaque de l'italienne.
02:14:34 - Alors c'est qui qui est en train de revenir derrière ?
02:14:39 - On a trois concurrentes qui sont en train de se détacher. Evidemment, nous avions l'attaque de Roser.
02:14:49 - C'est Balsamo pour l'Italie. - Ça y ressemble effectivement.
02:14:54 - Et puis une britannique qui est là également. - On a beau connaître les coureurs à cette distance, c'est compliqué de les identifier.
02:15:01 - Trois concurrentes puis quatre derrière en poursuite sur le point peut-être d'opérer la jonction dans cette ascension.
02:15:07 - Le peloton est un petit peu plus loin.
02:15:09 - Et Roser, elle va bien. - Elle va très très bien.
02:15:20 - Ça ne bouge pas. - Pas de française sur les pavés, ni au premier ni au deuxième échelon à cet instant.
02:15:27 - Mais pas de néerlandaise non plus. Pas de belge non plus.
02:15:31 - Une deuxième italienne au deuxième échelon. Pour l'Italie, on fait une course parfaite.
02:15:36 - Vous avez vu le vent quand même très présent. On l'a déjà dit sur ce circuit si vous nous rejoignez.
02:15:41 - Mais un vent qui... Alors ce n'est pas le vent qui tourne évidemment, c'est la route qui tourne.
02:15:45 - Le vent qui n'est donc jamais orienté de la même façon très longtemps.
02:15:49 - Là, il va y avoir des grosses cassures à ce tour-là.
02:15:52 - Mais si on ne relaie pas Roser, ça risque de rentrer.
02:15:58 - C'est le cas actuellement. Personne n'est en mesure parmi ces deux compagnes d'échappée, personne n'est en mesure de venir la relayer.
02:16:07 - Parce qu'on est content d'être dans la roue.
02:16:09 - Alors Palzamo et derrière c'est Pfeiffer-Giorgi j'ai l'impression.
02:16:17 - C'est bien ça.
02:16:24 - Il faut avoir l'œil pour les deux ça.
02:16:27 - Il écarte toujours très bien ça. Regardez le visage marqué de Marlène Reusser au passage sur la ligne.
02:16:44 - Vous entendez la cloche, c'est l'amorce du dernier tour.
02:16:47 - Et derrière un retard très mince, quelques secondes, 3 secondes seulement de retard pour les poursuivantes.
02:16:53 - Autant vous dire que la jonction devrait s'opérer dans quelques instants.
02:16:57 - C'était Vollorin qui faisait le tempo en tête de peloton. On est piégé.
02:17:02 - Et regardez derrière la cassure, cassure importante.
02:17:08 - Il y a 3 ou 4 concurrentes qui peuvent rentrer sur ce qui reste du peloton des favorites.
02:17:14 - D'une douzaine de concurrentes. Elles sont 19 dans la cassure à 6 secondes.
02:17:20 - Une française, Juliette Laboue.
02:17:22 - Juliette Laboue c'est la seule représentante française dans ce groupe.
02:17:25 - C'est la seule qu'on a identifiée. Peut-être qu'il y en a une autre derrière qu'on n'a pas pu voir.
02:17:33 - Bon après attention, si on se relève en opérant la jonction sur le groupe de Reusser,
02:17:38 - ça permettra peut-être à d'autres françaises de revenir aux avant-postes.
02:17:44 - Et c'est extraordinaire, Kopecky, elle ne donne pas un coup de pédale, on la ramène à Jacques Thouin.
02:17:49 - Oui, les 2 Mi Volorin qui ne demandent rien à personne et qui vous voyez fait un énorme travail.
02:17:57 - Elle met en difficulté tout le monde y compris, d'ailleurs, c'est Liane Liepert qui est derrière.
02:18:06 - Et derrière elle... - 66...
02:18:08 - Non, non, c'est Liane Liepert, 55, qui était juste derrière.
02:18:15 - On a Lorena Wiebus qui ferme la marche dans ce premier groupe.
02:18:20 - Donc vous voyez qu'avec Cyril, vous voyez quand même qu'avec 2 vents, Volorin qui mène un train d'enfer.
02:18:28 - Et ça permet finalement à la meilleure sprinteuse de cette sélection néerlandaise de rester malgré tout au contact en dernière position.
02:18:35 - Oui, mais elle tenait la queue du laser là, elle était plutôt en difficulté.
02:18:40 - Bon en tout cas la jonction est en train de s'opérer.
02:18:44 - Oh là là, chute d'Emilia Fahlin à l'instant !
02:18:46 - Et justement, c'est elle qui avait fait l'effort pour recoller au groupe...
02:18:51 - Et bien finalement... Non, c'est une italienne, pardon !
02:18:53 - C'est une italienne qui est tombée, j'ai l'impression que c'est Balsamo, qui était très bien placée et qui est tombée à la sortie de cette courbe.
02:19:02 - Son vélo est accroché... Oh mais non ! C'est pas possible !
02:19:06 - Oh là là là là là là ! Elle perd un temps déterminant.
02:19:10 - On va revoir cette chute dont elle vient d'être victime.
02:19:15 - Voilà, c'était à la sortie de ce virage, à droite de l'image.
02:19:18 - Elle s'affaisse et malheureusement son vélo va s'accrocher aux barrières et elle n'arrivera pas, une fois relevée, à retirer ce vélo des barrières.
02:19:30 - C'est Balsamo qui est tombée, je pense, je suis à peu près sûr, dans cette courbe.
02:19:43 - Et on ne temporise pas longtemps.
02:19:45 - Nous avons encore deux italiennes quand même dans ce groupe.
02:19:50 - On a eu un gros mouvement de course et là, voilà, les favorites, elles sont là, elles sont devant nous.
02:20:01 - Derrière, est-ce que ça va pouvoir rentrer ?
02:20:06 - Les favorites, si on parle de demi-volle ring de Lorena Vibus, effectivement, la championne du monde, évidemment, est présente.
02:20:13 - Le Tocopeki, mais Balsamo n'est plus là.
02:20:16 - Balsamo, elle est là, elle est en cinquième position.
02:20:19 - C'est pas elle qui est tombée, Balsamo ?
02:20:21 - Ah non non non, pardon.
02:20:23 - C'est Persico qui est là.
02:20:25 - Persico, autant pour moi.
02:20:27 - On a deux italiennes, effectivement, qui sont présentes dans ce groupe.
02:20:33 - Alors, peut-être Chechini en ce qui concerne la deuxième concurrente italienne.
02:20:38 - Et regardez, derrière, on est en train de rentrer en ordre dispersé.
02:20:41 - La championne du monde, le Tocopeki, elle se balade.
02:20:44 - On l'aperçoit plutôt dans la deuxième partie de ce groupe.
02:20:48 - Et à nouveau une attaque de Merlen Reusser qui oblige Demi-Volle Ring à nouveau à faire l'effort.
02:20:56 - Rappelons que Demi-Volle Ring avait fait l'effort tout à l'heure pour revenir sur la Suissesse dans l'avant-dernière ascension.
02:21:02 - Jusqu'où ils vont permettre à Tocopeki de ne pas donner un seul coup de pédale ?
02:21:13 - Allez, Juliette Labousse qui part sur le côté gauche et qui développe une nouvelle tentative qui oblige Merlen Reusser à venir recoller.
02:21:22 - Voilà, vous vous écartez tout de suite.
02:21:27 - C'est tendu, là, c'est tendu.
02:21:29 - Ça va craquer à un moment ou un autre.
02:21:32 - À 10 km de l'arrivée, il va y avoir un moment d'observation.
02:21:37 - Là, c'est le moment.
02:21:39 - Si on est tout seul, anticipez.
02:21:43 - Les Hollandaises vont jouer le surnom.
02:21:47 - Ils sont 4 dans ce petit groupe.
02:21:49 - Avec ici à nouveau Micha Bredewold qui, on vous l'a dit, a pour mission justement de durcir la course pour éviter le moindre temps mort.
02:21:57 - Voilà, là c'est parti et on va obliger Tocopeki à passer à l'action, à rouler.
02:22:05 - Elle est toute seule, elle va devoir assumer le fait d'être favorite.
02:22:10 - N'oublions pas qu'elle vient de remporter le Grand Prix de Plouet.
02:22:14 - Ah oui, là c'est du sérieux qui vient de sortir à 10 km de l'arrivée.
02:22:18 - Derrière, il y a 3 équipières qui vont faire le frein, qui vont casser les relais et suivre les tentatives.
02:22:24 - C'est certainement le groupe derrière qui va opérer la jonction au vu du temps mort à l'avant.
02:22:29 - 14 concurrentes en poursuite et vous apercevez également une concurrente isolée.
02:22:35 - Ce n'est pas Elisa Balsamo qui est tombée tout à l'heure dans la sortie de ce virage.
02:22:40 - Eva Doma qui relance la Polonaise.
02:22:44 - Et tout de suite prise en chasse par une Neerlandaise.
02:22:48 - Wolverine.
02:22:50 - Maintenant ils vont faire le jeu d'équipe, jouer le surnombre.
02:22:54 - Voilà le deuxième peloton qui va essayer de revenir.
02:23:03 - On voit une concurrente autrichienne qui a le cul-sar bien abîmé.
02:23:08 - Mais dans ce groupe très important, il y a 4 concurrentes, 5 concurrentes belges.
02:23:13 - Donc il faut absolument qu'elles reviennent à l'avant pour rouler pour Kopecky.
02:23:19 - Allez on revient sur la tête de la course parce qu'à l'instant, il y a eu l'attaque de Juliette Labousse.
02:23:26 - Avec Reusser et forcément dans la roue, une Neerlandaise.
02:23:30 - Ça va être comme ça maintenant.
02:23:32 - Mais vous le voyez, les attaques auxquelles on assiste ne sont pas suffisamment tranchantes pour faire la différence.
02:23:38 - Pourquoi ? Ce n'est pas les attaques de Juliette Labousse ou celles qu'ils ont précédées qui sont en cause.
02:23:44 - C'est tout simplement parce que ça roule très vite.
02:23:48 - Oui, pour revenir maintenant sur la concurrente de tête, il faut être organisé.
02:23:53 - C'est-à-dire qu'une concurrente tout seul qui veut essayer de ramener le groupe, ce n'est pas possible.
02:23:58 - Mais là, si on veut revenir sur cette concurrente, c'est la Belgique qui doit revenir sur le premier peloton et rouler.
02:24:07 - Tout simplement, là, ce ne sont que des individualités. On ne va pas rouler avec trois Neerlandaises dans la roue.
02:24:14 - Mais si tu as bien vu, elles n'avaient pas l'intention de rouler derrière les quatre Belges.
02:24:18 - Pas d'oreillette, pas d'information.
02:24:21 - Et pour l'instant, ça fait finalement le jeu de Micha Bredewold.
02:24:25 - Et on joue une fois de plus sur la supériorité numérique, même si l'écart devient conséquent quand même en si peu de temps.
02:24:35 - Oui, mais il a quand même un peu diminué. On avait 21 secondes tout à l'heure et vous voyez, on n'a que 17 secondes.
02:24:41 - Alors ça reste malgré tout un écart qu'il faudra combler derrière.
02:24:45 - Et si l'on roule de façon un petit peu saccadée, ça bénéficiera évidemment à la concurrente de tête.
02:24:52 - Le surnombre, la force collective de cette équipe. Un grand gabarit, 1m81. Micha Bredewold.
02:25:00 - Bien positionné, qui rentre bien dans le vent. Le coup de pédale est tonique.
02:25:05 - C'est efficace, oui.
02:25:07 - Et là, on ne se pose pas de questions. A 8km de l'arrivée, on donne tout.
02:25:13 - On sait que derrière, les coéquipières font le travail, cassent les relais, gênent la poursuite.
02:25:19 - Bredewold, vous l'avez dit, qui avait remporté le Grand Prix de Ploué, ou plus exactement on l'appelle la classique Lorient agglomération.
02:25:25 - En ce qui concerne l'épreuve féminine, elle s'était imposée en réglant au sprint un groupe d'une trentaine de concurrents.
02:25:33 - C'est les françaises qui roulent dans le deuxième peloton. C'était Jadwiel en tête.
02:25:38 - C'est pareil, on est piégé, il faut revenir devant.
02:25:42 - Attention, à nouveau une attaque. Et cette fois-ci, c'est à nouveau Merlène Reusser qui sort.
02:25:49 - Et ça ne va pas surprendre Ryan Marcus, qui a immédiatement réagi pour rester dans sa roue.
02:25:53 - Reusser, elle sait qu'elle doit terminer toute seule si elle veut l'emporter.
02:25:57 - Ça, ce n'est pas bon pour le deuxième peloton.
02:26:01 - C'est quand même bien parti.
02:26:05 - On aperçoit Juliette Labousse qui est là dans ce premier groupe de poursuite.
02:26:11 - Allez, vous voyez, quand je disais "saccadé", eh bien voilà, on a repris Reusser, on temporise.
02:26:16 - Ça va permettre d'ailleurs le regroupement et tout cela bénéficie.
02:26:22 - Eh bien, Alaine Erlandez, actuellement en tête de ce championnat d'Europe.
02:26:26 - Micha Bredewold, dont l'avance va peut-être augmenter.
02:26:30 - Attention, nouvelle attaque cette fois-ci d'une concurrente danoise.
02:26:35 - Qui va prendre quelques mètres d'avance et s'isoler, mais en contre-attaque derrière Bredewold.
02:26:50 - Les Hollandais peuvent la laisser partir, la danoise.
02:26:55 - Oui, toute seule, elle ne va pas rentrer.
02:27:00 - Et là, on est où le deuxième groupe ? Le deuxième groupe, il va revenir sur le premier peloton.
02:27:08 - Il ne reste que 6,5 km.
02:27:10 - Et là, oui, Kopecky, elle doit commencer à se débrouiller.
02:27:14 - C'est un peu la même chose.
02:27:16 - Et là, oui, Kopecky, elle doit commencer à transpirer, mais en tout cas, elle ne craque pas.
02:27:21 - Elle ne craque pas.
02:27:22 - Mais si il n'y a que 20 secondes, moins de 30 secondes au pied, elle est capable d'aller chercher.
02:27:26 - C'est Nosgard qui est devant et qui est en train de tenir en respect,
02:27:30 mais tenir en respect, le mot est un petit peu fort quand même.
02:27:34 - Le peloton, puisqu'elle était sur le point d'être plutôt reprise,
02:27:37 - et Bredewold, elle, à 6 km de l'arrivée, qui est toujours devant.
02:27:40 - Si elle ne bute pas dans la dernière ascension, elle est très bien partie, Bredewold.
02:27:45 - Vu l'entente que l'on a derrière. La mauvaise entente.
02:27:49 - C'est la mauvaise entente. Le danger, il ne vient pas d'une concurrente seule.
02:27:53 - En un contre un, elle a gagné.
02:27:56 - Mais par contre, c'est le groupe derrière, s'il arrive à revenir et à s'organiser.
02:28:00 - Mais quand ils vont revenir sur ce premier peloton, ils vont avoir besoin de souffler,
02:28:04 - parce qu'ils sont en train de se livrer à un effort total derrière.
02:28:08 - Et c'est Marlène Rösser qui y retourne. Elle est vraiment très remuante.
02:28:12 - N'y va d'auma. C'est un peu toujours les mêmes qui bougent.
02:28:16 - Elle ne va pas sortir en attaquant de devant.
02:28:19 - Tokopeki, pendant ce temps-là, elle rigole.
02:28:22 - Elle rigole, je ne sais pas, mais en tout cas, elle se cache et elle attend son heure, tout simplement.
02:28:26 - Elle attend la dernière ascension de ce col de VAM, pour aller tout simplement cueillir la victoire.
02:28:36 - Parce que qui pourra battre le Tokopeki,
02:28:39 - qui par rapport à toutes ces femmes dont on ne cesse de citer les noms,
02:28:43 - n'a finalement pas eu l'occasion, ou la volonté, ou n'a pas pris le soin de ne pas attaquer plus exactement.
02:28:50 - En tout cas, elle a du sang-froid. Elle sait que si elle roule, elle a perdu.
02:28:53 - Donc quitte à perdre, autant tenter de gagner.
02:28:56 - Faut jouer au poker.
02:28:58 - Soit on me ramène et je l'emporte.
02:29:00 - Et dans le groupe qui revient avec les Français derrière, il n'y a qu'une équipière de Tokopeki.
02:29:05 - D'accord, donc le deuxième groupe a recassé également.
02:29:09 - Et par contre, 4 Françaises dans le deuxième peloton.
02:29:12 - Avec Victoire, Marie-Lenet, Jade Vielle. Je n'ai pas identifié la quatrième.
02:29:17 - Elle a une grosse tête.
02:29:21 - Alors, on s'agace un petit peu du côté de la Bologne.
02:29:26 - On a vu Élise Chabé encore, qui n'a décidément pas dit son dernier mot.
02:29:31 - Élise Chabé qui a accéléré il y a quelques instants.
02:29:35 - Niewiadoma.
02:29:38 - Et nous sommes à moins de 5 km de l'arrivée, 26 secondes d'avance.
02:29:45 - C'est toujours pas gagné quand même pour...
02:29:47 - Non, bien sûr, on ne peut pas dire ça parce qu'on ne sait pas exactement comment on va réagir.
02:29:53 - Mais il ne faudra pas patienter. Il faudra attaquer d'entrée pour le Tokopeki.
02:29:56 - Oui, mais il faut qu'elle monte là-haut.
02:29:58 - Et le passage pavé, ça peut être mortel.
02:30:00 - Il lui faut bien plus. Il lui faut 30 secondes au pied.
02:30:03 - Si on veut résister, être sûr de résister au démarrage de Kopeki.
02:30:07 - Hop, tout de suite, il faut y aller. Voilà, très bien.
02:30:11 - Kopeki, elle a un sang-froid. C'est quand même assez impressionnant.
02:30:15 - Elle ne craque pas. Elle reste passive.
02:30:18 - Et là, on ne fonctionne que par des attaques successives avec à nouveau Emma Nussgaard,
02:30:24 - mais qui en est à sa deuxième attaque en l'espace de 5 minutes.
02:30:27 - Donc vous imaginez que la deuxième tentative est moins saignante que la première.
02:30:32 - Il y a un beau petit coup là qui est sorti.
02:30:34 - Cela dit, oui, avec Reusser à nouveau.
02:30:36 - Reusser est impressionnante. Le nombre d'attaques. On a arrêté de compter les attaques.
02:30:43 - Demi-Vollering en deuxième position, qui contrôle évidemment pour sa coéquipière,
02:30:48 - Bredevold, qui est à l'avant de la course, et Nussgaard, qui est en train de rentrer.
02:30:53 - Là, si Vollering, elle sort, c'est elle qui va à la gagne.
02:30:57 - Pour l'instant, elle ne va évidemment pas relayer.
02:31:00 - À 3,8 km, ça peut être jouable.
02:31:04 - On privilégie pour l'instant la course d'équipe. On privilégie de toute façon celle qui est en tête.
02:31:11 - Si on parle d'équipe, il y a trois SD Works aux trois premières positions.
02:31:14 - Elle a perdu 17 secondes.
02:31:16 - Donc, perdu pour perdu pour vous.
02:31:22 - Vous êtes en train de nous dire que Demi-Vollering ferait mieux peut-être de relayer derrière et de former ce groupe de contre-attaques.
02:31:27 - C'est délicat quand même.
02:31:29 - De rouler sur sa coéquipière, c'est compliqué.
02:31:31 - Oui, c'est compliqué, mais des fois, il faut savoir faire.
02:31:34 - On rappelle, pas d'oreillette.
02:31:36 - Regardez, Nussgaard, elle est finalement revenue. Elle est immédiatement attaquée.
02:31:40 - Et Reusser veut absolument que Demi-Vollering fasse le travail pour revenir sur Nussgaard.
02:31:44 - Elle ne veut pas faire tout le boulot.
02:31:45 - Les deux concurrents derrière sont dans la même équipe tout le reste de l'année.
02:31:49 - Ah ben là, elles ne sont pas de cadeaux.
02:31:50 - Elles se font des vacheries.
02:31:52 - Parce que plus que 16 secondes, elle ne passera pas.
02:31:56 - Elles s'observent l'une et l'autre et elles ont laissé Nussgaard s'échapper.
02:32:01 - Imaginez, imaginez qu'elle part à la gagne.
02:32:06 - Oui, mais justement, c'est peut-être que Vollering se dit que Nussgaard ne refera pas son retard toute seule.
02:32:12 - C'est en tout cas ce sur quoi elle semble spéculer l'année irlandaise.
02:32:16 - Mais en attendant, sur cette vue aérienne, on n'a pas l'impression qu'il y a 16 secondes.
02:32:21 - 15 secondes.
02:32:23 - 13 secondes me dit Garence Ferro sur Nussgaard.
02:32:28 - Et derrière, ça se regroupe.
02:32:29 - Là, on s'est enterrés.
02:32:31 - L'attitude de Marlène Reusser et de Vollering, c'est quand même...
02:32:35 - Vollering, elle doit faire l'effort tout de suite pour retomber dans la roue.
02:32:38 - Elle est bien partie.
02:32:41 - On nous dit Bjerg.
02:32:42 - Oui, Bjerg, parce qu'elle est mariée avec Michael Bjerg.
02:32:44 - Ah oui, bien sûr.
02:32:46 - Nom de jeune fille, Nussgaard, nom de femme, Bjerg.
02:32:51 - Michael Bjerg, son mari, coureur du AE.
02:32:54 - Là, je ne sais pas comment ça va se passer.
02:33:01 - En tout cas, le suspense est total, parce qu'on va arriver au pied de la bosse
02:33:04 - avec le groupe des favoris à 30 secondes de Bredewald.
02:33:09 - Elle qui a jeté tout son vin.
02:33:11 - Et Nussgaard qui vient de sortir.
02:33:14 - Ça va être spectaculaire.
02:33:16 - Deux kilomètres de l'arrivée.
02:33:18 - On va bientôt tourner à ce virage stratégique sur la gauche.
02:33:23 - Elle est 15 secondes avant d'aborder, effectivement, pour la dernière fois, cette difficulté.
02:33:29 - On vous rappelle, les pourcentages les plus durs, ça fait 300 mètres,
02:33:33 - mais c'est un petit mur à 10% pratiquement au virage ici sur la gauche.
02:33:38 - Voilà, on y est maintenant, dans cette dernière ascension.
02:33:42 - A vrai dire, les 300 mètres sont calculés un peu plus loin, je crois.
02:33:46 - Mais derrière, on a simplement un petit groupe.
02:33:49 - C'est les Irlandaises.
02:33:52 - Oui, mais elles doivent rouler.
02:33:55 - Oui, c'est un peu bizarre.
02:33:56 - Là, ça devient compliqué, la tactique à expliquer.
02:33:59 - Avec Reyan Marcus qui fait le job.
02:34:03 - Là, on est en train de favoriser le destin de Kopecki.
02:34:07 - Et on vous rappelle qu'il n'y a qu'une française, Juliette Labousse, qui est dans ce groupe.
02:34:11 - Et le groupe de chasse est à 26 secondes.
02:34:14 - Allez, on s'allège. J'ai le dernier bidon, 1,4 km.
02:34:19 - J'espère qu'elle en a gardé.
02:34:21 - Micha Bredewold qui se retourne.
02:34:23 - Si on a vu les Néerlandaises rouler, la seule explication, ce serait que Bredewold signifiait qu'elle n'avait pas les jambes pour aller gagner là-haut.
02:34:29 - Et derrière, on a toujours Norsgaard-Bjerg qui est en contre-attaque,
02:34:36 - mais avec certainement très peu de... Ah oui, alors ça c'est 11 secondes.
02:34:39 - Le peloton, je n'ai pas d'écart concernant le retard du peloton. 26, merci Cyril Guimard.
02:34:44 - Kopecki, si elle veut l'emporter, il va falloir démarrer tout de suite.
02:34:47 - Maintenant.
02:34:48 - Il va falloir démarrer tout de suite pour ne plus se permettre d'attendre.
02:34:51 - Royser est en dernière position maintenant.
02:34:54 - Kopecki, vous la voyez avec le dessart. 21, elle est plutôt à l'arrière de ce groupe pour l'instant.
02:34:58 - Oui, parce qu'elle va sortir de derrière normalement.
02:35:00 - Et Bredewold, vous la voyez ici en tête. On voit tout sur cette image.
02:35:03 - Bredewold sur la droite de l'écran, Norsgaard en poursuite derrière.
02:35:06 - Et vous avez aperçu en contre-bas le groupe d'une douzaine de concurrentes
02:35:10 - qui, parmi lesquelles figure notamment le tueux Kopecki, mais aussi demi-Vollering.
02:35:16 - 1 km de l'arrivée. Ah, c'est quand même bien parti.
02:35:19 - Oui, parce qu'elle perd du temps derrière Norsgaard.
02:35:22 - Norsgaard, elle ne va pas revenir.
02:35:24 - Non, non, elle peut être.
02:35:26 - Derrière, c'est Vollering qui fait le tempo.
02:35:29 - Ah, ça c'est quand même particulier comme image.
02:35:31 - Ça évite d'attaquer aussi.
02:35:33 - Allez, les pavés maintenant.
02:35:36 - 20 secondes, 20 secondes à la flamme rouge pour la Néerlandaise qui est en tête,
02:35:40 - Mischa Bredewold.
02:35:42 - Incroyable quand même ce qu'elle est en train de réaliser.
02:35:45 - Mischa Bredewold qui est parti à 10,4 km de l'arrivée
02:35:51 - et qui se bat pour l'instant, qui se bat pour essayer d'aller chercher ce titre de championne d'Europe.
02:35:55 - Si elle s'imposait, ce serait la 7e fois qu'une Néerlandaise
02:35:59 - obtiendrait la victoire en 8 ans depuis que ce titre de championne d'Europe est disputé.
02:36:06 - Et regardez derrière, on est en train de venir se replacer avec également la britannique Georgie
02:36:12 - qui est venue ici en première ligne avec bien sûr Demi Vollering qui vire en tête
02:36:16 - avec la championne du monde qui est en 4e position.
02:36:19 - Et qui va sortir.
02:36:20 - Et qui va attaquer peut-être dans quelques instants.
02:36:22 - Florina Wiebus en 2e position.
02:36:25 - Wiebus qui se prépare, elle, pour le sprint.
02:36:27 - Wiebus et Kopecky, comme si elles attendaient, comme si elles patientaient pour le sprint.
02:36:32 - Mais devant, n'oublions pas, nous avons toujours Mischa Bredewold.
02:36:35 - Mischa Bredewold qui se retourne, quand c'est difficile ces derniers mètres.
02:36:39 - Mais elle continue, elle commence peut-être à y croire.
02:36:41 - Elle seule le sait si elle est capable d'aller chercher ce titre.
02:36:44 - Allez, derrière, Demi Vollering qui se détache maintenant.
02:36:49 - Demi Vollering qui emmène Florina Wiebus.
02:36:51 - Et le Kopecky qui fait l'effort pour revenir.
02:36:53 - C'est beaucoup plus difficile.
02:36:55 - C'est parti pour Kopecky.
02:36:57 - Ivanova qui ne peut pas y aller.
02:36:59 - Et Kopecky qui lance son sprint maintenant.
02:37:01 - Kopecky va-t-elle revenir ?
02:37:03 - Kopecky la belge va-t-elle revenir sur la néerlandaise Bredewold ?
02:37:07 - Et bien non, finalement, elles ne pourront pas.
02:37:10 - Et Bredewold s'impose, elle devient championne d'Europe.
02:37:13 - Et ça va être un doublé néerlandais, puisque Demi Vollering parvient à devancer l'autre Kopecky.
02:37:18 - Ce sera le podium.
02:37:20 - Et derrière, on voit finalement la Britannique au pied du podium.
02:37:23 - Ce sera, il me semble, Pfeiffer-Georgie qui prend la quatrième place.
02:37:28 - Ouh !
02:37:30 - Quelle suspense.
02:37:32 - Finalement, Kopecky, elle n'était pas super.
02:37:34 - Elle fait troisième, pas très loin de Wiebus.
02:37:38 - Mais en tout cas, quelle course.
02:37:40 - Et Vollering, ouh, lalalala.
02:37:42 - Est-ce que sauter Kopecky dans le final, après avoir roulé, ouh.
02:37:46 - Non, non, ce n'est pas Vollering, c'est Wiebus.
02:37:48 - Florina Wiebus en fait, dans une deuxième.
02:37:50 - Oui, c'est moi qui ai fait un lapsus, effectivement.
02:37:52 - Demi Vollering était derrière.
02:37:54 - Donc on vous récapitule la victoire de cette jeune femme,
02:38:00 - Misha Bredewold, déjà victorieuse, aplouée, il y a quelques semaines,
02:38:06 - Et bien qui s'impose aujourd'hui, elle devance sur la ligne,
02:38:10 - Florina Wiebus, l'acteuse du titre.
02:38:13 - Florina Wiebus donc qui prend la deuxième place,
02:38:17 - Le Töke Peky, troisième,
02:38:19 - Georgie, la britannique, quatrième,
02:38:22 - Et c'est une italienne qui va chercher la cinquième place,
02:38:26 - Il s'agit de Silvia Persico, Juliette Labousse, la meilleure française,
02:38:32 - Se contente de la neuvième place à l'issue de ce championnat d'Europe,
02:38:36 - Même place que Gladys Verlust l'année dernière, lors de ce même championnat.
02:38:41 - Et bien dites, quel final quand même, quel suspense, on n'y croyait pas,
02:38:46 - On se disait que Bredewold allait se faire reprendre,
02:38:49 - On a vu une tactique néerlandaise parfois surprenante, mais néanmoins payante,
02:38:54 - Et tout de suite la réaction de Juliette Labousse.
02:38:57 - Juliette, incroyable ce final.
02:39:01 - Ouais c'était dur, explosif, un peu comme on l'attendait,
02:39:04 - Au fur et à mesure des tours, le peloton se réduisait, c'était dur,
02:39:07 - Mais ouais c'était vraiment explosif dans le final,
02:39:10 - Et c'est dommage, Victor ne savait pas où elle était, donc un peu dommage,
02:39:13 - J'ai tenté un peu, mais c'était dur de jouer face aux Hollandaises sur le final.
02:39:19 - Et surtout du moment où le groupe est derrière, vous ne savez pas trop comment jauger l'écart.
02:39:23 - Ouais c'est ça, j'ai essayé de relancer un peu avec Marlène Reusser principalement,
02:39:26 - Et les autres Suisses, mais tout le temps les Hollandaises sont vraiment fortes,
02:39:29 - Donc après c'est là que Bredewold y allait, je l'ai vu partir, mais je me l'ai dit aller,
02:39:33 - Donc je n'ai pas pu y aller.
02:39:35 - Merci beaucoup Juliette.
02:39:37 - D'autres réactions avec Claire, on reviendra sur la chute de Victoire Berthot,
02:39:40 - Parce qu'elle a chuté malheureusement à la française, est-ce que c'est ça qui a conditionné la fin de la course ?
02:39:45 - Et puis cette histoire exceptionnelle pour la Néerlandaise Misha Bredewold,
02:39:49 - Elle va pouvoir profiter de l'hymne à domicile, on reviendra sur son histoire très particulière,
02:39:54 - Elle qui a connu un grave accident lorsqu'elle était junior, la voici, championne d'Europe,
02:39:59 - Et puis on filera au Luxembourg pour le chrono individuel pour la quatrième étape,
02:40:05 - Juste après une courte pause, à tout de suite.
02:40:07 - Merci à tous les amis.
02:40:09 Merci les gars.
02:40:11 (...)