Les Vraies Voix en direct du salon de la franchise !

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche, David Soulard, Olivier Rouquan, Olivier Mermuys.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-03-20##

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Transcript
00:00:00 En direct du Salon Franchise Expo Paris, depuis le stand de la Fédération Française de la Franchise,
00:00:05 Les Vrais Voix Sûres Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:11 Bonsoir, bienvenue dans Les Vrais Voix, on est ravis de vous retrouver avec Philippe David, c'est le grand retour de Philippe.
00:00:17 Le grand retour, après une semaine, j'étais à la place de Bercoff dans tous ses états.
00:00:21 Et vous voulez pas y rester ?
00:00:22 Non, pour votre grand désespoir.
00:00:24 On est ravis de vous retrouver.
00:00:26 La synthèse était réussie, on aurait dit Philippe Bercoff.
00:00:32 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue, on est là en direct du Salon de la Franchise,
00:00:36 c'est la 41ème édition cette année en partenariat, bien sûr, on est avec Sud Radio.
00:00:41 Absolument, avec Sud Radio dans un superbe salon.
00:00:44 On est très très très bien accueillis.
00:00:45 On est très bien entourés, on a d'excellentes victuales qui nous sont apportées, qui sont absolument délicieuses.
00:00:49 Il a fallu deux minutes pour qu'il parle de nous, on a pas tenu longtemps.
00:00:54 En tout cas, tout au long de cette émission, nous dévoilerons des franchisés,
00:00:59 des personnes qui se sont engagées, qui ont développé une entreprise,
00:01:02 qui l'ont développée sur le terrain avec des franchisés.
00:01:06 Et on vous parlera bien entendu de cette actualité aujourd'hui.
00:01:10 Allez, au sommaire de cette émission, faut-il un grand remaniement ministériel ?
00:01:15 Les motions de censure du groupe Lyot et du RN sont en train d'être votées à l'Assemblée nationale
00:01:20 et leurs conséquences pour le gouvernement d'Emmanuel Macron risquent d'être nombreuses.
00:01:23 Moins d'un an seulement après l'élection présidentielle,
00:01:26 la question d'un possible remaniement ministériel se pose, Philippe.
00:01:29 Oui, Cécile, et surtout après ces longs débats, pour le moins houleux, à l'Assemblée nationale,
00:01:35 un peu moins au Sénat mais quand même,
00:01:37 l'hypothèse d'un remaniement était déjà envisagée par le Président pour faire une relance du quinquennat, comme on dit.
00:01:43 Et peut-être que ceux qui auraient effectué une sortie de route, je sais pas, Olivier Dussopt, Éric Dupond-Moretti,
00:01:48 ou Olivier Véran seraient menacés, ou pourquoi pas,
00:01:51 ceux dont on peine à se soumire, comme Pape Ndiaye ou François Braune.
00:01:54 Alors est-ce que pour vous, la France a besoin d'un grand remaniement ministériel,
00:01:58 et surtout Emmanuel Macron, pour relancer son quinquennat ?
00:02:01 On vous attend au 0826 300 300.
00:02:03 Et puis à 18h30, notre coup de projecteur en viendra sur Emmanuel Macron.
00:02:07 Peut-il encore tenir 4 ans ce coup de projecteur ?
00:02:10 Santé, immigration, éducation, réforme des institutions.
00:02:13 Le chef de l'État se prépare déjà à d'autres sujets pour la pré-retraite,
00:02:17 seulement la crise politico-sociale actuelle risque de réduire considérablement
00:02:21 les marges de manœuvre de la politique réformiste d'Emmanuel Macron.
00:02:24 En effet, Cécile, de nombreux experts estiment que, faute de majorité politiquement,
00:02:29 le quinquennat d'Emmanuel Macron est terminé,
00:02:31 et d'autres disent qu'il serait même totalement terminé si la réforme des retraites ne passait pas.
00:02:36 Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça ne va pas mieux du côté de l'opinion publique,
00:02:39 puisque la cote de popularité du président, selon un sondage IFOP pour le JDD publié hier,
00:02:43 est descendue à 28%.
00:02:46 Alors est-ce que Macron peut tenir encore 4 ans avec un Parlement en grande partie frondeur
00:02:51 pour reprendre une entienne de l'époque de François Hollande ?
00:02:54 Est-ce qu'il faut qu'il dissolve ? Que doit-il faire ?
00:02:56 Eh bien, on vous attend au 0826 300 300.
00:02:59 Et je crois que la réponse est sans appel. C'est un non à 94%.
00:03:03 On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix au salon de la franchise.
00:03:07 Et en parlant de franchise, Philippe Bilger est avec nous, bonsoir Philippe Bilger.
00:03:13 Merci ma chère Cécile. Parlons vrai au salon de la franchise tout de même.
00:03:18 Absolument.
00:03:19 Ça va toi ?
00:03:20 Il ne pouvait pas y avoir de meilleur alliage.
00:03:22 Voilà, c'est le président de l'Institut de la Parole.
00:03:24 Et un qui parle vrai aussi, c'est notre ami René Chiche,
00:03:26 the famous aussi, le grand patron des grands patrons des grands patrons.
00:03:30 J'aime votre franchise quand vous parlez de moi.
00:03:32 Et surtout votre modestie.
00:03:34 Voilà.
00:03:35 Le vrai titre, c'est directeur des rédactions du groupe entreprendre à la fond presse.
00:03:40 Et puis un petit nouveau qui est là pour l'occasion au salon de la franchise,
00:03:43 c'est David Soulard qui est avec nous. Bonsoir.
00:03:45 Bonsoir.
00:03:46 Bienvenue, vous êtes la troisième vraie voix, vous êtes directeur général des meubles Gauthier,
00:03:50 fabricant de meubles bien entendu depuis des générations,
00:03:53 enfin en tout cas depuis très longtemps.
00:03:55 Trois générations.
00:03:56 Trois générations. Aujourd'hui, ça représente quoi les meubles Gauthier ?
00:04:00 C'est 750 personnes qui travaillent tous les jours pour fabriquer les meubles en Vendée,
00:04:03 pour les conceptualiser, pour les vendre dans les magasins,
00:04:05 dont des franchisés. C'est pour ça qu'on est présent aujourd'hui au salon de la franchise.
00:04:09 Et là, on est 100% français ?
00:04:10 Oui, on est 100% français dans nos fabrications de bois.
00:04:13 Après, on a des chaises et des sofas qui ne sont pas fabriqués en France.
00:04:16 Mais tout le reste, 80% de notre chiffre, c'est du made in France.
00:04:20 Made in France, voilà, tout ce qu'on aime.
00:04:21 Et on aime ça.
00:04:22 Et combien de franchisés aujourd'hui, vous m'avez dit ?
00:04:24 On a 78 magasins en France.
00:04:25 On est bien, on est bien.
00:04:26 On compte en prendre combien au salon de la franchise ?
00:04:29 Je dirais 3 ou 4, ça serait pas mal.
00:04:31 Allez, on pousse à 5.
00:04:33 Et si on avait des blancs, vous saurez les meubler.
00:04:38 Vous avez vu le niveau de l'émission, hein ?
00:04:40 Alors là, c'est très élevé.
00:04:43 Sinon, ça va les amis ? Vous avez passé un bon week-end ?
00:04:46 Excellent.
00:04:47 Excellent.
00:04:48 Alors, Philippe Bilgin, il dit toujours qu'il a regardé le foot.
00:04:50 Il y avait du foot ?
00:04:51 Ah non, là, j'ai été très familial.
00:04:54 J'ai fêté les 50 ans d'un de mes enfants.
00:04:56 Ça a été fabuleux.
00:04:57 Et samedi, j'ai tout de même regardé un petit peu de rugby.
00:05:01 Mais comment un de vos enfants peut avoir 50 ans alors que vous, vous en avez 22, Philippe ?
00:05:05 Eh oui, c'est ma...
00:05:08 Mon deuxième, c'est ma fille Densy.
00:05:10 Il en fait 25.
00:05:12 Mais je ne voudrais pas détourner votre attention du seul homme important ici.
00:05:16 Et du bel homme.
00:05:17 Le bel homme, de la table.
00:05:19 Oui, c'est magnifique.
00:05:21 Le plus beau jour de notre vie, c'était quoi ?
00:05:23 Vous ne me demandez pas si j'ai passé mon week-end ?
00:05:24 Bah si, la semaine dernière, vous étiez allé à un mariage en pleine semaine.
00:05:26 En week-end, vous faites quoi ?
00:05:28 Ce week-end, j'ai été un peu fatigué encore.
00:05:30 Donc j'ai passé un week-end totalement cuckooning.
00:05:33 Les personnes âgées, ils parlent toujours de leur santé.
00:05:36 C'est exactement ça.
00:05:37 Et vous David, bien dans vos meubles, vous avez monté des meubles ce week-end ?
00:05:40 Non.
00:05:41 Ah non.
00:05:42 C'est pas la même entreprise.
00:05:44 Lui, il est français. Les autres, ils ne sont pas français.
00:05:47 En tout cas, Romain est avec nous. Il nous appelle des Yvelines.
00:05:49 Bonsoir Romain.
00:05:50 Bonsoir Romain.
00:05:51 Bonsoir à vous tous. Bonsoir Cécile, Philippe et René.
00:05:55 Bonsoir.
00:05:56 Comment ça va Romain ?
00:05:58 Eh bien écoutez, ça va bien.
00:05:59 On est très contents de vous avoir.
00:06:00 Bah nous aussi, on est très contents de vous avoir.
00:06:02 Comment ça va la vie Romain ? On peut vous demander ou c'est secret ?
00:06:04 Non, c'est pas secret.
00:06:06 Je suis un jeune retraité de 44 ans,
00:06:09 ancien des services d'ordre, on va dire, des unités spécialisées.
00:06:17 Ah très bien. Eh bien on vous aime.
00:06:19 Voilà, comme ça c'est dit.
00:06:21 Et Romain, en tout cas, on est ravi de vous accueillir.
00:06:24 Vous avez la possibilité de commenter l'actualité avec nous, bien entendu.
00:06:27 Et vous pourrez jouer contre David Soulard, contre Philippe Bilger
00:06:30 ou contre le monsieur là, au bout de la table, qui se prend en pointe.
00:06:34 Mais qui est l'invincible du quiz en général.
00:06:36 René Chiche.
00:06:37 Tension Romain. Tension Romain.
00:06:40 Allez, vous restez avec nous, tout de suite c'est la réquisiteur du procureur.
00:06:44 La chanson du jour d'abord.
00:06:46 Et est-ce que vous savez pourquoi cette chanson est la chanson du jour ?
00:06:52 Bah non vous allez me dire.
00:06:53 Aucun rapport avec le match de rugby France-Galle de samedi.
00:06:56 C'est parce qu'il y a 58 ans aujourd'hui, France-Galle gagnait le concours Eurovision de la chanson
00:07:01 avec cette chanson écrite par un certain Serge Gainsbourg.
00:07:06 Vous avez dansé sur cette chanson les amis ?
00:07:08 Ah non, pas moi. Mais René Chiche.
00:07:11 Je n'étais pas né à cette époque.
00:07:13 Non non, vous n'étiez pas né en 60.
00:07:16 Et d'ailleurs, elle ne représentait pas la France je crois.
00:07:18 Je crois qu'elle représentait le Luxembourg.
00:07:19 Absolument.
00:07:20 Mais c'était un petit clin d'œil à France-Galle.
00:07:22 On sent le journalisme.
00:07:23 La culture.
00:07:24 Allez tout de suite le réquisitoire du procureur.
00:07:26 Les vrais voix Sud Radio.
00:07:28 Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:07:32 Et monsieur le procureur veut requérir contre les transfuges comme Bruno Le Maire
00:07:36 qui font des leçons de morale à ceux qu'ils ont abandonné par intérêt.
00:07:40 Absolument. Dans le journal du dimanche, donc hier,
00:07:46 nous avons eu droit à deux pages tout à fait intéressantes de Bruno Le Maire.
00:07:50 C'est un ministre au moins qu'on connaît.
00:07:53 Contrairement à la plupart de ceux qui gravitent au sein du gouvernement.
00:07:57 Et je n'ai pas aimé à un certain moment la phrase de Bruno Le Maire
00:08:03 invitant ses anciens collègues à retrouver leurs esprits.
00:08:08 Au fond, quel mépris tout de même.
00:08:11 Alors on a tout à fait le droit de quitter les Républicains.
00:08:14 Beaucoup l'ont fait.
00:08:15 J'espère que certains resteront tout de même.
00:08:18 Mais Bruno Le Maire venant dire avec une forme de condescendance
00:08:23 il faudrait que les Républicains retrouvent leurs esprits,
00:08:27 bien sûr pour ne pas voter la motion de censure,
00:08:30 je trouve qu'il y a quelque chose d'un peu méprisant.
00:08:33 Et ils n'ont aucun titre à donner des leçons de morale.
00:08:36 René, alors je ne suis pas tout à fait d'accord avec...
00:08:40 Tant mieux !
00:08:42 Le vénéré maître Philippe Bilger...
00:08:44 Le vénéré ou le pitié.
00:08:46 Parce qu'en fait, on est dans un tel climat de tensions politiques
00:08:49 que parfois les mots peuvent un peu dépasser.
00:08:51 Mais en même temps, il ne faut pas oublier qu'il y a à peine quelques jours,
00:08:55 quelques semaines, la majorité des députés LR
00:08:59 devaient voter pour le projet de réforme des retraites.
00:09:03 Donc Bruno Le Maire peut être surpris par ce revirement.
00:09:06 Je vois encore par exemple le revirement ce matin d'Aurélien Pradié
00:09:13 qui avait prévu de ne pas voter cette réforme,
00:09:16 qui a ensuite prévu de la voter.
00:09:18 Une heure avant son intervention sur une autre radio,
00:09:21 où il a annoncé qu'il voterait la motion de censure,
00:09:23 il a annoncé dans le Figaro qu'il ne la voterait pas.
00:09:25 Donc moi je comprends que dans ce contexte,
00:09:27 on peut être un peu surpris par certains comportements des députés LR.
00:09:30 Et qu'est-ce que vous en pensez, David Soulard ?
00:09:33 Moi en tant qu'entrepreneur, je suis particulièrement spectateur de la situation.
00:09:38 Et c'est vrai que les prochaines heures vont être importantes pour notre démocratie.
00:09:41 D'après les informations que nous avons,
00:09:43 on devrait avoir les résultats du premier de la motion de censure LR,
00:09:47 mais pas avant, 19h ou 19h30.
00:09:50 On sera dans les vraies voies responsables aujourd'hui,
00:09:52 pas les vraies voies citoyennes, une spéciale franchise évidemment.
00:09:55 Et on vous informera Cécile, sur Sud Radio, au fur et à mesure de l'arrivée des informations.
00:10:00 On vous dira si on est orphelin d'un gouvernement ou pas.
00:10:04 Vous avez amené les paquets de Kleenex ?
00:10:06 Non, non. Alors écoutez, moi je suis l'actu comme tout le monde.
00:10:09 Je fais la commande comme je peux.
00:10:11 En attendant, vous restez avec nous. C'est les vraies voies en direct du salon de la franchise.
00:10:14 On est à Paris Expo, c'est la 41ème édition.
00:10:17 On est ravis d'être là avec nos amis entrepreneurs.
00:10:20 On revient dans quelques instants. A tout de suite et bienvenue.
00:10:23 Les vraies voies Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:10:28 Effectivement, nous sommes en direct avec Philippe David au salon de la franchise,
00:10:33 sur le stand de la Fédération Française de la Franchise.
00:10:36 C'est-à-dire que tout le monde passe par ici.
00:10:38 Tout le monde passe par là.
00:10:39 En plus, il y a Philippe Giger et René Chiche, donc forcément tout le monde passe là.
00:10:42 "Oh mais je vous adore, vous êtes formidables, rien pour nous."
00:10:45 Non, non, non, vous y êtes un petit peu pour quelque chose par rapport à vous.
00:10:50 Mais quand Philippe, il regarde Philippe David, il y a un étrange détournement.
00:10:55 Il fuit.
00:10:58 Oh Dieu ! Encore un chauve !
00:11:00 Il y en a beaucoup là aujourd'hui.
00:11:03 Je rigole parce que David Souler est avec nous aussi et qu'il n'a pas beaucoup de cheveux non plus.
00:11:06 Directeur Général des meubles Gautier, ça va beaucoup ?
00:11:10 Ça va.
00:11:11 Ça va bien ?
00:11:12 Ça va bien.
00:11:13 Pas beaucoup de cheveux.
00:11:14 Bon, c'est pas grave.
00:11:15 C'est un signe de grande intelligence.
00:11:17 Exactement, j'allais le dire.
00:11:18 Grande intelligence.
00:11:19 En tout cas, on est ravis de vous retrouver.
00:11:20 Vous voulez commenter l'actualité avec nous ? 0800 26 300 300.
00:11:23 On vous attend au Standard.
00:11:24 Allez tout de suite l'actu en trois mots et c'est avec Félix Mathieu.
00:11:27 Et les trois mots dans l'actu, Félix Mathieu, c'est censure, survie et otage.
00:11:35 L'Assemblée nationale va-t-elle renverser le gouvernement ?
00:11:38 Réponse d'une minute à l'autre.
00:11:39 Les députés examinent en ce moment les motions de censure après le 49.3 brandi pour la réforme des retraites.
00:11:45 Un guide de survie pour l'humanité selon le chef de l'ONU.
00:11:48 La synthèse décennale du GIEC en appelle à agir beaucoup plus radicalement pour garder une planète habitable.
00:11:54 Et puis le journaliste français Olivier Dubois est libre après 711 jours de captivité au Sahel.
00:12:00 Les vraies voix Sud Radio.
00:12:02 La pompe des grands jours à l'Assemblée nationale.
00:12:09 Les députés examinaient les deux motions de censure déposées contre le gouvernement.
00:12:13 L'une émane du RN mais celle qui a le plus de chances de pouvoir éventuellement passer, c'est celle du groupe Liott.
00:12:19 Motion de censure défendue par le centriste indépendant Charles de Courson.
00:12:22 Madame la Première Ministre, relire aujourd'hui votre discours de politique générale est cruel.
00:12:28 Je vous cite.
00:12:30 Nous mènerons pour chaque sujet une concertation dense.
00:12:34 Nous aborderons chaque texte dans un esprit de dialogue, de compromis et d'ouverture.
00:12:40 Eh bien, vous avez échoué à rassembler, vous avez échoué à convaincre.
00:12:45 Alors vous avez cédé à la facilité et évité la sanction du vote.
00:12:49 Rien ne vous obligeait au 49.3.
00:12:51 Le courage, le respect des institutions, le respect de vos engagements auraient dû conduire au vote.
00:12:57 Ce vote, vous l'auriez très probablement perdu.
00:13:00 Mais c'est la règle en démocratie.
00:13:02 [Applaudissements]
00:13:06 Face à des bancs de la majorité relative un peu clairsemés, la présidente du groupe macroniste Renaissance, Aurore Berger, a défendu le gouvernement.
00:13:13 Elle s'en est prise notamment aux fluctuations du groupe LR qui ont fait défaut pour assurer une majorité à cette réforme des retraites.
00:13:18 Au sein de votre groupe, il y a eu malheureusement des trajectoires personnelles.
00:13:23 Il y a eu des calculs individuels qui ne sont en rien, mais alors en rien motivés par l'intérêt général, en rien motivés par l'intérêt des Français.
00:13:33 Parce que vous le savez, les demandes que vous avez eues, ces demandes qui pouvaient être légitimes, notamment sur les carrières longues,
00:13:40 elles sont satisfaites dans ce texte.
00:13:42 Mais il fallait à nouveau trouver un prétexte, prétexte après prétexte pour ne pas voter.
00:13:48 Alors oui, moi je retiens ceux qui au sein de votre parti disent aujourd'hui sur le terrain qu'ils assument une réforme nécessaire pour notre pays.
00:13:57 Et oui, qu'ils ont honte en effet de voir certains de leur famille politique assumer de voter une motion non seulement transpartisane, mais avec l'extrême droite.
00:14:08 On saura en fin d'après-midi début de soirée si les oppositions parviennent à mettre le gouvernement en minorité.
00:14:14 En tout cas, en attendant une nouvelle journée d'action jeudi à l'appel de l'ensemble des syndicats, des rassemblements se déroulent encore aujourd'hui un peu partout dans le pays.
00:14:22 Une petite réaction Philippe Bilger ? De mauvaise foi ?
00:14:26 Je partage absolument ce qu'a dit Charles de Courson.
00:14:30 Ça commence à bien faire l'idée qu'on va voter avec l'extrême droite.
00:14:37 Il y a une motion de censure qui est présentée par Charles de Courson et qui a pratiquement tous les groupes et même une partie du groupe LR.
00:14:45 Alors il faudrait peut-être que Renaissance rénove son argumentation.
00:14:50 René Chiche ?
00:14:51 Oui, alors le problème c'est que j'ai l'impression que cette motion de censure, qu'elle soit adoptée ou pas, ne va pas servir à grand chose.
00:14:57 Parce qu'à mon avis le mouvement de contestation va se poursuivre dès demain.
00:15:02 Donc finalement cette motion de censure va être quelque chose de cadu, que je ne vois pas l'intérêt d'une telle chose.
00:15:10 Et pourtant ça va faire bouger les choses un peu, non ?
00:15:13 Non, je ne pense pas qu'elle va faire bouger...
00:15:15 Si, regardez la division des LR, pour le coup elle est très significative.
00:15:18 Oui, mais à mon avis elle ne va déjà pas faire bouger le gouvernement.
00:15:21 Sauf si la censure est votée.
00:15:23 C'est ce qu'on dit.
00:15:25 Mais franchement, arrête, arrête, arrête, arrête, on l'a compris.
00:15:30 Il y a quand même peu de chances que la motion de censure passe.
00:15:33 Sauf surprise.
00:15:34 Alors c'est vrai qu'on n'est pas à l'abri d'une surprise.
00:15:36 Mais ça m'étonnerait, parce qu'il y a quand même de 20 députés à peu près.
00:15:40 15 à 20, c'est ça.
00:15:41 Donc à mon avis...
00:15:42 Ce matin on parlait de 11, en tout cas...
00:15:44 Oui, ça change tout le temps alors.
00:15:46 Réchauffement climatique, Philippe ?
00:15:47 Oui, un réchauffement climatique plus rapide et plus grave qu'on ne le pensait il y a encore 10 ans.
00:15:51 Venons-en à cette synthèse dévoilée par le GIEC cet après-midi, Félix Mathieu.
00:15:55 Les années chaudes d'aujourd'hui seront les plus fraîches dans une génération,
00:16:00 selon le groupe international d'experts sur le climat.
00:16:02 Le réchauffement mondial atteindra 1,5 degré.
00:16:05 Dès les années 2030, prévient le GIEC,
00:16:08 vu les phénomènes météo-extrêmes qui se multiplient,
00:16:11 les conséquences de ce dérèglement s'avèrent plus graves qu'estimés dans la dernière synthèse de 2014,
00:16:16 estiment encore ces scientifiques.
00:16:18 Une synthèse en forme de guide de survie pour l'humanité,
00:16:21 selon le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
00:16:24 Antonio Guterres appelle les gouvernements du monde entier à agir plus vite et plus fort.
00:16:28 L'humanité est sur une mince couche de glace, et cette glace fond rapidement.
00:16:36 Comme l'indique aujourd'hui le rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat,
00:16:42 l'homme est responsable de la quasi-totalité du réchauffement de la planète au cours des 200 dernières années.
00:16:48 Les dirigeants des pays développés doivent s'engager à atteindre la neutralité carbone aussi proche que possible.
00:16:56 En 2040, c'est possible.
00:16:58 Les dirigeants des économies émergentes doivent s'engager à atteindre cette neutralité carbone aussi vite que possible.
00:17:05 Dès 2050, le transport maritime, l'aviation, l'acier, le ciment, l'aluminium, l'agriculture,
00:17:12 tous les secteurs doivent s'aligner sur le principe du zéro émission d'ici à 2050, déclarent.
00:17:17 Donc, António Guterres, autre conclusion des scientifiques du GIEC dans ce rapport entre alarmisme et espoir tout de même.
00:17:24 Limiter le réchauffement à 2 degrés rapporterait selon eux, plus que ça ne coûterait,
00:17:28 c'est la volonté politique qui fait défaut, plus que les savoir-faire techniques selon ces experts onusiens.
00:17:33 - Une réaction ? - Forcément, David Soulard, vous êtes directeur général des meubles Gautier,
00:17:38 l'environnement, en tout cas, les injonctions sur le climat aujourd'hui, vous les subissez ?
00:17:44 - Non, on les subit, puis au-delà de les subir, puisqu'on est sur la côte Vendéenne et on voit particulièrement la partie de la montée des eaux,
00:17:50 mais en tout cas, nous Gautier, on a fait un choix de recyclage, aujourd'hui, on utilise de moins en moins de bois de forêt,
00:17:55 parce que je pense que l'avenir, c'est de réutiliser les produits qui viennent d'anciens.
00:17:59 - L'économie circulaire ? - L'économie circulaire, c'est un des éléments majeurs,
00:18:02 et parce que ce qu'ils consomment, c'est de produire des produits des matières premières principales.
00:18:06 Donc, en fait, il vaut mieux recycler, ça c'est un premier point, et puis après, il faut aller chercher pas loin avec le Made in France.
00:18:10 C'est pas parce que les conteneurs coûtent 10 fois moins cher en ce moment qu'il y a un an,
00:18:15 qu'il faut de nouveau réimporter en masse pour rejeter demain un maximum de produits dans les déchetteries.
00:18:20 - Oui, en tout cas, c'est un sujet très important.
00:18:23 Autre sujet, la libération du journaliste français Olivier Dubois après 711 jours de captivité au Sahel.
00:18:29 - Oui, il fallait bien ça pour causer un instant de répit de consensus à l'Assemblée, juste avant les tensions de cet après-midi.
00:18:39 - Et oui, dans ce contexte rare moment de consensus à l'Assemblée nationale,
00:18:43 des applaudissements de gauche à droite juste avant l'examen des motions de censure.
00:18:46 Cette libération d'Olivier Dubois constitue un immense soulagement après 711 jours passés en captivité,
00:18:53 la plus longue pour un journaliste français retenu en otage depuis la guerre au Liban, se félicite reporter sans frontières.
00:19:00 Dans un communiqué, Emmanuel Macron fait part de son soulagement, il remercie le Niger.
00:19:05 Olivier Dubois est arrivé justement au Niger, souriant tout à l'heure à l'aéroport de Niamé
00:19:10 aux côtés d'un humanitaire américain également libéré de captivité.
00:19:13 Je me sens fatigué, mais je vais bien lancer celui qui, avant sa captivité, avait travaillé notamment pour Libération, Le Point ou encore pour le magazine Jeune Afrique.
00:19:22 - Philippe Bélger, on ne peut que saluer ce retour.
00:19:24 - C'est une formidable nouvelle et bien sûr, on ne vous dira qu'on n'a rien payé.
00:19:29 - Oui, c'est clair, comme d'habitude.
00:19:32 - L'homme de presse, forcément, on parle d'un journaliste, René Chuss.
00:19:34 - Bien sûr, moi je suis ravi de cette libération.
00:19:36 En même temps, ça montre la précarité de certains statuts dans le journalisme, parce que c'était un journaliste, je crois, indépendant.
00:19:43 Ce n'était pas un salarié.
00:19:44 C'est vrai que quand vous êtes un journaliste indépendant sur des terrains de guerre aussi compliqués,
00:19:48 c'est extrêmement dangereux parce qu'on n'a pas le poids d'une entreprise de presse d'ARN.
00:19:52 - D'une rédaction et d'une sécurité de rédaction.
00:19:54 - Exactement, mais bien sûr, cette libération...
00:19:56 - Mais c'est très courageux aujourd'hui d'être journaliste indépendant.
00:19:59 - Ah oui, alors là, c'est extrêmement courageux.
00:20:01 - Il y en a pas mal actuellement en Ukraine qui sont indépendants et qui prennent d'énormes risques, donc on ne peut que les saluer.
00:20:06 - Merci beaucoup, en tout cas, Félix Mathieu.
00:20:08 Vous restez avec nous, on revient dans quelques instants.
00:20:11 Philippe Bilger est avec nous, René Chuss est avec nous,
00:20:13 et David Soulard, le directeur général des meubles Gautier.
00:20:16 Et il vous appelle 0 826 300 300.
00:20:18 Dans un instant, on va revenir sur cette motion de censure du groupe Lyot et du RN,
00:20:22 qui est en train d'être votée ou pas à l'Assemblée nationale.
00:20:25 On vous attend, on fait une toute petite pause.
00:20:29 En direct du Salon Franchise Expo Paris, depuis le stand de la Fédération française de la franchise...
00:20:34 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:20:40 - Bienvenue au Salon de la franchise, en direct, bien entendu, avec Sud Radio.
00:20:46 Nous sommes sur la Fédération française de la franchise.
00:20:48 On est très bien accueillis avec pas mal d'entrepreneurs.
00:20:51 On est ravis, en tout cas.
00:20:52 Ça va, Philippe David ?
00:20:53 - Ça va très bien, et vous ? Ça a l'air d'aller.
00:20:55 - Oui, on est un peu dans l'actu à fond.
00:20:56 - Vous remettez de mon retour, ça va ?
00:20:57 - De quoi ?
00:20:58 - Dans les vraies voix.
00:20:59 Je vous ai manqué la semaine dernière ou pas ?
00:21:01 - Vous me manquez ?
00:21:02 - Oui.
00:21:03 - J'aurais pas dit ça.
00:21:04 Mais bien sûr que vous m'avez manqué.
00:21:06 Philippe Bilger était avec nous, René Chiche était avec nous
00:21:09 et David Soulard, directeur général des meubles Gautier,
00:21:12 fabricant français de très jolis meubles.
00:21:15 Et tout de suite, c'est le grand débat du jour.
00:21:17 - Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:21 - La tension continue de monter en France.
00:21:24 - Nous irons avec d'autres groupes déposer des motions de censure.
00:21:27 - Il y en aura donc deux, examinées lundi par l'Assemblée.
00:21:30 L'une transpartisane du groupe indépendant Liott
00:21:33 et l'autre de l'extrême droite, le Rassemblement national.
00:21:36 - Il s'agit d'être utile à notre pays en votant contre
00:21:40 cette réforme des retraites injuste et inefficace.
00:21:43 Co-signée par les députés de la NUP, la motion Liott
00:21:46 a davantage de chances d'être votée par des élus de droite
00:21:49 défavorables à la réforme des retraites.
00:21:51 - Je regrette que mes collègues de LR ne soient pas signataires,
00:21:55 mais j'espère qu'ils seront nombreux à la voter.
00:21:58 - Ce n'est pas parce qu'on est contre le texte qu'on considère
00:22:01 qu'il faut censurer le gouvernement.
00:22:03 La responsabilité que nous avons en tant que députés,
00:22:05 ce n'est pas d'ajouter du bazar au bordel.
00:22:07 - Alors que les motions de censure du groupe Liott et Rennes
00:22:12 sont en train d'être votées ou pas, l'avenir du gouvernement
00:22:15 et d'Emmanuel Macron se joue aujourd'hui, moins d'un an seulement
00:22:18 après l'élection présidentielle, la question d'un possible
00:22:21 remaniement ministériel se pose.
00:22:23 - Oui, et surtout après les semaines de débats houleux
00:22:26 sur les retraites, on l'a vu à l'Assemblée nationale,
00:22:28 mais même au Sénat, où c'était quand même un peu tendu.
00:22:30 Alors, l'hypothèse du remaniement était déjà envisagée
00:22:33 par le président pour relancer son quinquennat.
00:22:36 Est-ce que pour vous, il faut un grand remaniement,
00:22:38 quel que soit le résultat de la motion de censure
00:22:41 qui va être votée dans quelques minutes ?
00:22:43 Dans les deux cas, vous êtes d'accord, vous n'êtes pas d'accord,
00:22:45 vous connaissez un seul numéro, le 0 826 300 300.
00:22:49 - Et la réponse pour ceux qui votent sur notre compte Twitter
00:22:51 est de oui à 92%.
00:22:53 Pour ça, notre invité pour en parler, Olivier Roucan,
00:22:56 qui est avec nous en direct, bonsoir, merci.
00:22:58 - Bonsoir. - D'être en direct sur celui de radio,
00:23:00 vous êtes politologue, enseignant-chercheur en sciences politiques
00:23:02 et chercheur associé au Centre d'études et de recherches
00:23:05 de sciences administratives et politiques.
00:23:07 Olivier Roucan, avant de revenir vers vous,
00:23:09 forcément un tour de table avec Philippe Bilger
00:23:12 sur ce remaniement. Philippe, et nos auditeurs nous disent
00:23:15 oui, il en faut un 92%.
00:23:17 - Alors, il est évident que si la motion de censure est votée,
00:23:20 il y aura un changement, bien sûr.
00:23:22 Mais j'ose dire que même si elle ne l'est pas,
00:23:26 à quelques voix près, probablement dans ce cas-là,
00:23:29 un président de la République ne pourra pas ne pas tenir compte
00:23:33 du fait que la motion de censure a failli être votée.
00:23:37 J'entends bien qu'Emmanuel Macron déteste se voir imposer
00:23:41 des injonctions venant de l'extérieur,
00:23:45 mais il me semble qu'il sera obligé de bouger
00:23:49 d'une manière ou d'une autre, et je dirais même que
00:23:52 si elle n'est pas votée comme c'est probable,
00:23:55 il aura des motifs aussi bien politiques que techniques
00:23:59 pour changer son gouvernement.
00:24:01 Sinon, les ministres, pas la première ministre sans doute.
00:24:05 - Et René Chic ?
00:24:06 - Oui, alors quel que soit le résultat de cette motion de censure,
00:24:08 moi je suis d'accord avec Philippe,
00:24:10 un remaniement ministériel s'impose.
00:24:12 Mais à mon avis, il faudrait un remaniement ministériel de choc,
00:24:16 avec d'abord le départ d'Elisabeth Borne,
00:24:18 parce qu'il faut constater que c'était un échec,
00:24:20 ce qui vient d'arriver.
00:24:22 - Il y a beaucoup de ministres qui pourraient disparaître,
00:24:24 personne ne se rendra compte.
00:24:25 - Sur les 42 ministres, à mon avis,
00:24:27 les français peuvent en citer peut-être 5 ou 6,
00:24:29 sur les 42 ministres, il y a encore.
00:24:31 Donc il faudrait déjà un gouvernement plus rétréci.
00:24:34 Moi, j'avais dans mon idée, une idée de gouvernement,
00:24:37 un gouvernement qui serait un peu un gouvernement
00:24:39 non pas d'union nationale, mais qui rassemblerait
00:24:41 d'abord des poids lourds de la politique aussi bien de droite,
00:24:44 certains qui se sont d'ailleurs déclarés favorables
00:24:47 au sort de gouvernements avec Macron, je pense par exemple...
00:24:49 - Par Rachida Dati, qui est déjà avec Patrick Roger ce matin.
00:24:51 - Exactement, pourquoi pas Jean-François Copé, exactement.
00:24:53 Mais qui serait le premier ministre ?
00:24:55 Qui serait le premier ministre qui pourrait...
00:24:57 - Renaud Le Maire.
00:24:58 - Eh bien, alors je ne suis pas d'accord justement,
00:24:59 on a un petit peu parlé vendredi, Cécile, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
00:25:01 moi je ne crois pas que ça peut être Le Maire ou Darmanin,
00:25:03 ce sont des gens qui sont à mon avis beaucoup trop...
00:25:05 Même si on l'apprécie ou pas,
00:25:13 à mon avis, celui qui pourrait être le premier ministre,
00:25:15 parce qu'il sait, même s'il est très pro-Macron,
00:25:17 il s'est quand même un petit peu déclaré,
00:25:19 parfois un petit peu opposé...
00:25:21 - Allez, balancez le nom.
00:25:22 - Eh bien je dirais François Bayrou,
00:25:24 qui est un poids lourd politique.
00:25:25 - J'ai le problème de mise en examen,
00:25:27 c'est un peu gênant quand même,
00:25:28 il a dû démissionner pour un coup de mise en examen...
00:25:30 - David Soulard.
00:25:31 - Bah nous l'impact au niveau des meubles,
00:25:33 en tout cas des ventes, c'est plus de 30%
00:25:35 de chiffres à faire en moins depuis quelques jours
00:25:37 sur l'île de France, c'est sûr que le français tourne au moral
00:25:39 et c'est dommage de gâcher ces deux années
00:25:41 où on a quand même mis beaucoup d'argent sur la table
00:25:43 pour que notre pays se tienne,
00:25:45 ce qui était le cas,
00:25:47 parce que quand on compare avec d'autres pays d'Europe,
00:25:49 donc pour nous, les franchisés, c'est des entrepreneurs,
00:25:51 donc aujourd'hui c'est le salon des entrepreneurs,
00:25:53 donc c'est vrai qu'il y a quand même des inquiétudes,
00:25:55 donc ce que je souhaite, c'est qu'on aille très vite
00:25:57 vers une stabilité, que ce soit avec un remaniement ou pas.
00:25:59 - Absolument, et vous avez bien raison,
00:26:01 et notre invitée, bien entendu, pour en parler,
00:26:03 Olivier Roucan, politologue,
00:26:05 forcément, remaniement ou pas,
00:26:07 comme disait Philippe,
00:26:09 il faudra que ça crée un précédent auprès d'Emmanuel Macron.
00:26:11 - Oui, dans tous les cas,
00:26:15 la situation est difficile,
00:26:17 c'est le moins qu'on puisse dire,
00:26:19 parce qu'il faut
00:26:21 justifier d'un remaniement
00:26:23 par une nouvelle alliance
00:26:25 qui permette d'avoir des majorités,
00:26:27 parce que c'est ça le fond de l'affaire.
00:26:29 Or, à part l'intégration
00:26:31 d'un tiers ou plus
00:26:33 des républicains, je ne vois pas comment
00:26:35 le socle majoritaire
00:26:37 pourrait s'élargir. Ce qui se passe
00:26:39 ces derniers jours
00:26:41 ne permet pas de
00:26:43 penser que, de façon
00:26:45 stable, un gouvernement
00:26:47 même remanié puisse avoir
00:26:49 un tel apport, ou alors
00:26:51 la partie va se jouer
00:26:53 dans les jours qui viennent. Mais le fond
00:26:55 de l'affaire d'un remaniement, c'est d'avoir des majorités
00:26:57 stables pour des textes.
00:26:59 Alors, est-ce qu'inclure une aide
00:27:01 suffisante de la droite le permettrait ?
00:27:03 Encore une fois,
00:27:05 ce qui se passe depuis quelques
00:27:07 semaines sème le doute.
00:27:09 On peut difficilement faire ce
00:27:11 pari, même si les choses
00:27:13 sont jamais totalement fermées
00:27:15 en politique. Quant à
00:27:17 changer le
00:27:19 gouvernement pour mettre de nouvelles
00:27:21 têtes qui sont des personnalités
00:27:23 individuelles,
00:27:25 des notoriétés,
00:27:27 est-ce que ça suffit aujourd'hui
00:27:29 pour, encore une fois,
00:27:31 avoir des majorités sur des textes
00:27:33 aussi difficiles que ceux qui sont
00:27:35 annoncés sur l'immigration
00:27:37 sur un nouveau budget
00:27:39 à construire pour 2024
00:27:41 qui s'annonce particulièrement
00:27:43 difficile sur le
00:27:45 plan de la dépense publique ?
00:27:47 Bon, voilà, ça va être...
00:27:49 Il ne suffira pas de faire
00:27:51 un changement cosmétique
00:27:53 en intégrant des notoriétés qui ne
00:27:55 représentent pas suffisamment
00:27:57 d'élus derrière eux pour,
00:27:59 encore une fois, garantir
00:28:01 une majorité. Et je ne sais pas
00:28:03 si la question de fond
00:28:05 c'est Mme Born ou pas.
00:28:07 Ce n'est pas ça, finalement,
00:28:09 la question de fond.
00:28:11 Olivier Roucan, quand on voit
00:28:13 aujourd'hui l'image,
00:28:15 les mensonges, les non-dits, tout ce qui a été dit
00:28:17 durant cette
00:28:19 tractation autour de la réforme des retraites,
00:28:21 est-ce que l'image
00:28:23 des politiques n'est pas encore
00:28:25 encore plus usée aujourd'hui ? Est-ce que, finalement,
00:28:27 qu'on mette n'importe qui, ce sera pareil ?
00:28:29 Il y a plusieurs indicateurs
00:28:33 qui montrent bien
00:28:35 à quel point la fracture
00:28:37 s'est rouverte. Elle n'a jamais été vraiment
00:28:39 fermée, mais s'est rouverte
00:28:41 après l'épisode de 2017
00:28:43 où il y a eu un temps, un surcroît
00:28:45 d'espoir et de crédit
00:28:47 porté à la politique,
00:28:49 puisque l'alternance
00:28:51 est faite en 2017 sur le thème
00:28:53 du renouveau. Bref, il y a eu
00:28:55 un moment un peu plus favorable
00:28:57 et puis ça se délite à nouveau
00:28:59 et particulièrement après
00:29:01 la crise de la Covid et la période ouverte
00:29:03 en 2022. Là, on est sur de la
00:29:05 colère. Le baromètre
00:29:07 de la confiance politique
00:29:09 indique une dégradation des indicateurs
00:29:11 dans cette relation
00:29:13 aux politiques. Alors, ce qui
00:29:15 est intéressant aussi dans cette enquête
00:29:17 de fonds qui est menée tous les ans,
00:29:19 c'est qu'elle indique
00:29:21 que l'opinion attend
00:29:25 une capacité
00:29:27 au compromis, une capacité
00:29:29 à la négociation.
00:29:31 Et donc là,
00:29:33 ce qui se passe ne peut pas
00:29:35 contenter l'opinion parce qu'on n'est pas
00:29:37 sur un moment d'ouverture, de négociation,
00:29:39 de tempérance. On est vraiment
00:29:41 sur, le 49.3, une sorte
00:29:43 de mise en scène
00:29:45 d'une autorité, alors
00:29:47 qu'on voit que ça ne correspond plus du tout aux attentes,
00:29:49 contrairement d'ailleurs à la séquence
00:29:51 2017 où il y avait une demande, quelque part,
00:29:53 d'un présidentialisme un peu vertical.
00:29:55 Là, ce n'est pas du tout ce qui est
00:29:57 attendu depuis 2022.
00:29:59 Or, c'est ce qui
00:30:01 apparaît
00:30:03 et donc ça augmente, en effet,
00:30:05 je dirais, l'incompréhension
00:30:07 entre le citoyen en primaire
00:30:09 et le pouvoir. - Olivier Roucan,
00:30:11 est-ce que
00:30:13 vous pourriez nous donner
00:30:15 votre avis sur les derniers événements ?
00:30:17 Est-ce qu'au fond, il n'aurait pas été
00:30:19 intelligent et courageux à la fois
00:30:21 de la part du président
00:30:23 d'aller jusqu'au vote
00:30:25 et au fond, là,
00:30:27 nous aurions eu vraiment l'issue
00:30:29 d'un cheminement démocratique.
00:30:31 Est-ce que là, il n'a pas commis
00:30:33 une erreur ? Parce que, imaginons
00:30:35 Roger, eh bien,
00:30:37 il aurait pu sortir par le haut
00:30:39 d'un projet en disant
00:30:41 que le Parlement
00:30:43 n'en voulait pas. Est-ce qu'il n'a
00:30:45 pas commis une erreur, à votre avis ?
00:30:49 - Je pense, si vous voulez, que l'erreur
00:30:51 de base, c'est de ne pas avoir dit
00:30:53 aux Français clairement les raisons
00:30:55 de cette réforme, qui sont
00:30:57 pourtant des raisons entendables,
00:30:59 c'est-à-dire qu'il y a
00:31:01 la volonté de
00:31:03 faire des économies
00:31:05 et dans une perspective
00:31:07 de désendettement du pays,
00:31:09 c'est le fond de l'affaire.
00:31:11 Or, ne pas l'assumer,
00:31:13 mais en porte à faux toute la suite
00:31:15 du débat qui est incompris,
00:31:17 qui est incompréhensible, et alors après,
00:31:19 on essaie de le limiter, ce débat,
00:31:21 notamment à l'Assemblée.
00:31:23 Et en effet, on le limite à tel point
00:31:25 que la base,
00:31:27 la base de la démocratie
00:31:29 parlementaire, c'est qu'à un moment donné,
00:31:31 il y ait un vote.
00:31:33 Et donc là, il n'y en a pas eu,
00:31:35 il n'y en aura pas,
00:31:37 et dans
00:31:39 une séquence
00:31:41 où en rafale ont été
00:31:43 utilisés les outils de ce qu'on appelle
00:31:45 le rationalisme parlementarisé,
00:31:47 c'est-à-dire le fait qu'on met les députés
00:31:49 et les sénateurs sous contrainte
00:31:51 pour couronner le tout,
00:31:53 on utilise le 49-3, c'est la goutte
00:31:55 d'eau qui fait déborder le vase
00:31:57 qui accroît l'incompréhension, tant et si bien
00:31:59 qu'aujourd'hui,
00:32:01 ce moyen constitutionnel, légal,
00:32:03 et qui a pu par le passé être
00:32:05 considéré par l'opinion comme étant légitime,
00:32:07 on sait aujourd'hui
00:32:09 qu'il est devenu un motif de rejet
00:32:11 auprès de l'opinion
00:32:13 publique sur la pratique du pouvoir,
00:32:15 c'est-à-dire que toute une partie
00:32:17 de l'opinion quand elle entend aujourd'hui
00:32:19 49-3, dit "c'est pas démocratique".
00:32:21 - Olivier, j'aurais juste
00:32:23 une question très courte à vous poser
00:32:25 qui amènera peut-être une réponse aussi courte,
00:32:27 moi j'ai l'impression quand même,
00:32:29 est-ce que vous ne pensez pas quand même le sort
00:32:31 d'Elisabeth Borne est scellé ?
00:32:33 Est-ce que vous pensez que
00:32:35 le gouvernement, avec Emmanuel Macron,
00:32:37 peut continuer avec Elisabeth Borne à sa tête ?
00:32:41 - Ce sera difficile pour ce gouvernement
00:32:43 après ce que nous venons de vivre
00:32:45 de retrouver une dynamique.
00:32:47 Donc oui, il y a une usure
00:32:49 prématurée de ce gouvernement
00:32:51 et peut-être sans doute de cette première
00:32:53 ministre, mais lui a-t-on donné
00:32:55 véritablement sa chance ?
00:32:57 Puisque là, elle a été obligée
00:32:59 par une réforme
00:33:01 qui n'est pas sa marque
00:33:03 en fait, c'est pas Elisabeth Borne
00:33:05 qui veut foncièrement
00:33:07 passer à 64 ans
00:33:09 et faire cette réforme.
00:33:11 C'est une interrogation
00:33:13 sur aussi le président
00:33:15 et l'idée qu'il a eue
00:33:17 en l'anomale, parce que si c'est pour l'user
00:33:19 aussi vite, on se demande à quoi ça sert.
00:33:21 - Allez, 0826-300-300
00:33:23 Romain qui est avec nous des Yvelines.
00:33:25 Romain, vous lirez agir.
00:33:27 - Romain ?
00:33:29 - Romain ?
00:33:31 - Romain, vous nous entendez ?
00:33:33 - Vous êtes passé sous un tunnel Romain.
00:33:35 - Romain, vous êtes avec nous ?
00:33:37 - Je vais poser une question
00:33:39 à Olivier Roucan. Est-ce qu'il n'y a pas
00:33:41 quand même une question qui se pose ?
00:33:43 Parce que si jamais, vous le disiez,
00:33:45 on le disait avec les vrais voix tout à l'heure,
00:33:47 ils faient dire des ministres de droite comme l'ont demandé
00:33:49 Rachida Dati ou Jean-François Copé,
00:33:51 là, les LR c'est terminé. Parce que ça
00:33:53 implose une bonne fois pour toutes
00:33:55 et ça clarifierait la situation. Est-ce que finalement
00:33:57 ce serait pas...
00:33:59 l'idée viendrait pas de là ? Parce que là au moins,
00:34:01 après avoir tué le PS,
00:34:03 il achèverait, on va dire, les LR.
00:34:05 - L'idée Farc-Audist.
00:34:07 - Oui.
00:34:09 - C'est bien entamé. On voit bien
00:34:11 aujourd'hui quand même que le groupe
00:34:13 LR
00:34:15 se divise.
00:34:17 Pour continuer, il faudra
00:34:19 expliquer aux électeurs
00:34:21 et à l'opinion sur quoi ils sont d'accord.
00:34:23 Parce que là, ils ont tellement montré
00:34:25 ce sur quoi ils n'étaient pas d'accord que
00:34:27 oui, la question se pose.
00:34:29 Maintenant, encore une fois,
00:34:31 mettre quelques notoriétés
00:34:33 sur... Bon, j'irais pas du passé
00:34:35 mais qui ne représentent pas
00:34:37 la régénération au sein de la droite classique.
00:34:39 Gaupé, Dati...
00:34:41 Bon.
00:34:43 Faire monter ces notoriétés au gouvernement,
00:34:45 il n'est pas du tout dit que ça entraîne
00:34:47 le groupe LR actuel.
00:34:49 Est-ce que ça permettra à des majorités
00:34:51 de vivre
00:34:53 sur des textes ? Rien ne le dit.
00:34:55 - 0826, on a retrouvé
00:34:57 300, 300, on a retrouvé Romain.
00:34:59 Romain, vous êtes de retour avec nous ?
00:35:01 Vous m'entendez ?
00:35:03 - Oui, on vous entend.
00:35:05 - Allô ? Vous m'entendez ?
00:35:07 - Oui, on vous écoute.
00:35:09 - Je voulais réagir dans le sens où
00:35:11 en tant que citoyen français, effectivement,
00:35:13 je pense qu'il y a dans la grande majorité
00:35:15 de la population, et on le voit sur les sondages
00:35:17 que vous passez, etc.,
00:35:19 il y a une fracture claire et nette
00:35:21 dans la confiance envers la politique.
00:35:23 Il y a beaucoup de ruptures.
00:35:25 Aujourd'hui, le remaniement
00:35:27 peut être perçu comme un signe de faiblesse
00:35:29 de l'opposition, mais j'ai envie de dire
00:35:31 quelle opposition, quoi ? Quand on voit que
00:35:33 LR, en fait,
00:35:35 sont dans la grande
00:35:37 majorité affiliées
00:35:39 au gouvernement,
00:35:41 déjà, c'est plus réellement
00:35:43 une part d'opposition.
00:35:45 On peut
00:35:47 vraiment se poser la question, en fait,
00:35:49 sur les objectifs politiques et l'évaluation
00:35:51 qui vont faire, en fait,
00:35:53 ce remaniement, par rapport
00:35:55 à la performance de chaque membre.
00:35:57 Sur 42 ministres et sur
00:35:59 la totalité
00:36:01 des mandats, on va dire,
00:36:03 d'Emmanuel Macron,
00:36:05 il n'y a jamais eu autant
00:36:07 de mise en examen. Et en 2017,
00:36:09 lorsqu'il est passé, il a annoncé qu'un
00:36:11 ministre qui n'était pas carré
00:36:13 de la touffe, il dégageait direct.
00:36:15 Et en fait, les gens sont en train de s'apercevoir
00:36:17 qu'il y a un mensonge permanent,
00:36:19 qui se font manipuler...
00:36:21 - On a retrouvé Romain, je crois.
00:36:23 - Oui. Ah, j'ai été coupé.
00:36:25 - Vous étiez coupé. Est-ce que vous, Romain,
00:36:27 vous seriez pour un remaniement ?
00:36:29 - Moi, complètement. Je ne sais pas si
00:36:31 vous aviez entendu, j'étais dans mon médiatrice.
00:36:33 Mais en fait,
00:36:35 il y a... Comme le disait tout à l'heure
00:36:37 Philippe, le président est un président
00:36:39 qui déteste les injonctions extérieures.
00:36:41 C'est peut-être une preuve un peu d'autoritarisme,
00:36:43 d'ailleurs. Mais
00:36:45 quand on veut un gouvernement pour une majorité,
00:36:47 un gouvernement
00:36:49 de coopération, mais il y a
00:36:51 déjà un problème dans l'opposition.
00:36:53 LR est affilié
00:36:55 en fait à la Macronie.
00:36:57 Ils ont des objectifs, le gouvernement
00:36:59 Macron a des objectifs politiques et une évaluation
00:37:01 qui est bien spécifique
00:37:03 à lui-même.
00:37:05 Depuis la prise de ses mandats
00:37:09 en 2017, Emmanuel Macron a annoncé
00:37:11 qu'un
00:37:13 membre du gouvernement qui n'était pas
00:37:15 exemplaire devait partir.
00:37:17 On n'a jamais eu autant
00:37:19 de mise en examen, etc.
00:37:21 La présomption d'innocence,
00:37:23 ok, mais en fait,
00:37:25 il y a une fracture,
00:37:27 il y a une fracture
00:37:29 complète dans la
00:37:31 confiance du peuple envers les politiques.
00:37:33 Et là, ça s'est transformé en
00:37:35 colère avec cette
00:37:37 preuve d'autoritarisme du président
00:37:39 où en fait
00:37:41 le peuple s'aperçoit que
00:37:43 ses revendications propres
00:37:45 pour le pouvoir d'achat, la santé,
00:37:47 la souveraineté énergétique,
00:37:49 l'immigration, la sécurité, la défense,
00:37:51 tout ça, en fait, c'est mis de côté
00:37:53 complètement et on vient passer des
00:37:55 trucs de réforme où les commissions
00:37:57 sont en train de dire "ok, il va y avoir un certain
00:37:59 déficit sur un moment, mais dans
00:38:01 tous les schémas, oui...
00:38:03 - Romain, vous restez avec nous parce qu'on doit absolument partir
00:38:05 en pub, ça tombe bien, vous restez avec nous parce que dans un instant,
00:38:07 vous allez choisir contre qui vous allez pouvoir
00:38:09 jouer. Merci beaucoup
00:38:11 Olivier Roucan, je ne sais pas s'il nous entend, politologue,
00:38:13 enseignant, chercheur en sciences politiques
00:38:15 et chercheur associé au CERSA,
00:38:17 le Centre d'études et de recherche de sciences
00:38:19 administratives et politiques. Vous restez avec nous
00:38:21 dans un instant, c'est le quiz
00:38:23 de l'actu. A tout de suite !
00:38:25 Merci de votre fidélité
00:38:27 tous les jours, un peu plus, un peu
00:38:29 plus, c'est ça ? - Ah oui, le plus en plus,
00:38:31 c'est très bien. - Vous arrêtez pas de nous le dire,
00:38:33 vous passez depuis tout à l'heure, vous faites des coucous,
00:38:35 vous savez, on est à la Franchise,
00:38:37 si vous voulez nous voir, on est à la Fédération française
00:38:39 de la Franchise, c'est nous qui faisons
00:38:41 le plus de bruit, donc comme ça, vous ne pouvez pas
00:38:43 nous louper. Et avec nous,
00:38:45 bien entendu, Romain Desivlin est avec
00:38:47 nous, dans un instant, et bien il va
00:38:49 choisir contre qui il veut jouer, parce que
00:38:51 c'est le quiz de l'actu.
00:38:53 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:55 Mon cher Romain, avez-vous
00:38:57 choisi la personne contre
00:38:59 laquelle vous allez jouer ? Est-ce que c'est David Soulard,
00:39:01 le directeur général des meubles Gautier ? Est-ce que c'est
00:39:03 Philippe, l'honorable Philippe Vigère ?
00:39:05 Ou est-ce que c'est le vénérable
00:39:07 René Fiches, contre qui ?
00:39:09 Quel est votre choix ? - Vu que je peux pas
00:39:11 jouer contre vous, je vais choisir David Soulard
00:39:13 parce que j'aime beaucoup la menuiserie.
00:39:15 - Ah oui, d'accord, vous aimez beaucoup la menuiserie.
00:39:17 Alors attention.
00:39:19 - C'est un quiz qui va envoyer du bois.
00:39:21 - Mon cher Romain, ce qui veut dire que
00:39:23 vous avez avec vous, absolument,
00:39:25 Philippe Vigère et René Fiches.
00:39:27 Allez, première question.
00:39:29 Dans quelle édition du Salon de la
00:39:31 Franchise sommes-nous aujourd'hui ?
00:39:33 - 41ème.
00:39:35 - Bonne réponse !
00:39:37 - Non mais ça c'est bon.
00:39:39 - On allait me dire qu'il y avait pas de bugger.
00:39:41 - On l'a laissé espérer.
00:39:43 - Je crois que c'est le dernier point que vous allez marquer.
00:39:45 - Deux points.
00:39:47 - Nougatier c'est 10ème.
00:39:49 - Une question qui cadit.
00:39:51 - Une question qui cadit.
00:39:53 Sortons du cirque
00:39:55 dans lequel on est en train de tomber
00:39:57 la vie politique française.
00:39:59 Retrouvons nos repères.
00:40:01 - Il y a le mot "cirque".
00:40:03 Je l'ai lu.
00:40:05 - Vous en avez même parlé tout à l'heure, Philippe Vigère.
00:40:07 - Le maire...
00:40:09 - Bonne réponse de Philippe Vigère.
00:40:11 - Merci Philippe.
00:40:13 - Philippe Vigère a gagné 2 points.
00:40:15 Question qui cadit.
00:40:17 Qui cadit ?
00:40:19 Je ne dirai jamais qu'il faut arrêter la mobilisation
00:40:21 tant que la réforme à 64 ans
00:40:23 est proposée. Il faut continuer.
00:40:25 - Berger. - Non.
00:40:27 - Martinev ? - Non.
00:40:29 - Non.
00:40:31 - Alors un mot inconnu. - Un vieux de la vieille.
00:40:33 - Un vieux de la vieille ?
00:40:35 - C'est pas Mélenchon ?
00:40:37 - C'est Mélenchon.
00:40:39 - Jean-Luc Mélenchon.
00:40:41 Je ne sais pas si vous l'avez dit avant, Romain.
00:40:43 Je ne me souviens pas.
00:40:45 - Oui.
00:40:47 - À la Var, ça passe pile-poil.
00:40:49 - De toute façon, c'est le même plan.
00:40:51 - On est ensemble.
00:40:53 - Pour dire que Romain répond quand même aux questions.
00:40:55 - Il répond bien, oui.
00:40:57 - Il ne répond que à la figuration.
00:40:59 - Encore une question qui cadit.
00:41:01 - Elle est très bonne, celle-là.
00:41:03 - Pour aller plus vite que René Chiche.
00:41:05 - Une question qui cadit.
00:41:07 Qui cadit ? La vraie motion de censure est celle du gouvernement contre le peuple.
00:41:11 - C'est pas Ruffin ?
00:41:15 - Bonne réponse d'Infinie Piget.
00:41:17 - Bravo, mais ils sont forts, ces petits-là.
00:41:19 - Oh, dis-donc.
00:41:21 - Question qui cadit.
00:41:23 Qui cadit, il y a quelques années...
00:41:27 Attention, je fais...
00:41:29 Et c'est revenu sur Twitter aujourd'hui.
00:41:31 Eric Zemmour, je le connais.
00:41:33 Il n'est pas raciste, c'est un brillant...
00:41:35 - Mélenchon, bonne réponse.
00:41:37 - Bravo, Mélenchon.
00:41:39 Jean-Luc Mélenchon.
00:41:41 Ça va, David Soulard ?
00:41:43 Vous vous sentez un peu seul ou pas ?
00:41:45 - Oui, un peu seul.
00:41:47 - On a fait le trou, là.
00:41:49 - C'est utile quand on monte des meubles, les trous.
00:41:51 - Absolument.
00:41:53 - Avec l'utilisation du 49.3,
00:41:55 quel député LFI a annoncé
00:41:57 une censure du peuple et une censure de l'Assemblée ?
00:41:59 - Alors...
00:42:01 - Stabonpare ?
00:42:03 - Non.
00:42:05 - Lachaud ? - Non.
00:42:07 - Gaultier ? - Non.
00:42:09 - C'est un homme.
00:42:11 - Ruffin ?
00:42:13 - Bonne réponse, encore Ruffin.
00:42:15 - Bravo, Romain.
00:42:17 - Deux fois Mélenchon, deux fois Ruffin.
00:42:19 - Oui.
00:42:21 - Qui cadit du 49.3 ?
00:42:23 C'est un outil qui, dans notre Constitution,
00:42:25 pour dire sur les textes que nous jugeons importants
00:42:27 et c'est l'intérêt général du pays de le voter.
00:42:29 - Alors, donc, c'est quelqu'un...
00:42:31 - La majorité, ça.
00:42:33 - Oui, absolument.
00:42:35 - C'est pas Dussot ?
00:42:37 - Non, non.
00:42:39 - Moins connu.
00:42:41 - Non, moins connu que Dussot.
00:42:43 - Il était...
00:42:45 - C'est évidemment pas atteint...
00:42:47 - Il avait des concessions Peugeot, avant.
00:42:49 - Il est venu chez Patrick Roger
00:42:51 il y a pas longtemps, dans le Grand Matin.
00:42:53 - Ah oui, c'est pas le...
00:42:55 L'escurc ?
00:42:57 - Non.
00:42:59 - Aller, trois points.
00:43:01 - Bonne réponse.
00:43:03 - Bravo, David Soula.
00:43:05 - C'est marrant, j'avais autre chose
00:43:07 pour Liester que la concession Peugeot.
00:43:09 - Aller, une dernière ou pas ?
00:43:11 Une dernière.
00:43:13 Question qui cadit ?
00:43:15 La Première Ministre est solide et je la soutiens dans son action.
00:43:17 - C'est Dussot.
00:43:19 - Bonne réponse.
00:43:21 - Dans une forme olympique.
00:43:23 - Bravo.
00:43:25 - Romain, c'est vous qui avez gagné.
00:43:27 - Bah oui, vous avez gagné.
00:43:29 - Je suis désolée pour David.
00:43:31 - C'est pas mal.
00:43:33 - Vous pensiez ne pas marquer de points.
00:43:35 - Je suis désolé, David.
00:43:37 Je savais que vous aviez la victoire chevillée au corps.
00:43:39 - Voilà, c'est ça, la victoire chevillée au corps.
00:43:41 En tout cas, vous restez avec nous dans quelques instants.
00:43:43 Le coup de gueule de Philippe David contre la...
00:43:45 Bouchez-vous les oreilles, Philippe.
00:43:47 Justice ! Voilà.
00:43:49 On fait une petite pause.
00:43:51 On est en direct du Salon de la Fédération française de la franchise.
00:43:53 Et on est au Salon de la franchise.
00:43:55 C'est à Porte de Versailles.
00:43:57 Voilà, si vous voulez vous reconvertir ou rencontrer de belles entreprises,
00:43:59 c'est ici qu'il faut venir.
00:44:01 Allez, vous restez avec nous. On revient dans un instant.
00:44:03 Les vrais voix sur le radio,
00:44:05 17h20, Philippe David,
00:44:07 Cécile de Ménibus.
00:44:09 Et vous avez bien fait de nous rejoindre
00:44:11 parce qu'il se passe plein de choses
00:44:13 aujourd'hui, effectivement, en direct de la Fédération française
00:44:15 de la franchise. Nous sommes
00:44:17 à Paris.
00:44:19 Au Salon de la franchise.
00:44:21 Superbe salon.
00:44:23 Avec Philippe Bilger, avec notre
00:44:25 ami René Chiche, aussi le
00:44:27 grand patron de preuve de l'histoire.
00:44:29 Du monde, de la Terre.
00:44:31 On n'est même plus à l'univers.
00:44:33 On ne sait même plus comment on l'appelait.
00:44:35 Et avec notre
00:44:37 vraie voix qui vient de débarquer,
00:44:39 c'est Olivier Bernuise,
00:44:41 qui était avec nous, directeur général de CAV 20.
00:44:43 Bonjour Olivier. Comment ça va ?
00:44:45 Super bien. Salon de la franchise.
00:44:47 On est à la moitié. Ça se passe super bien.
00:44:49 Super bien. Aujourd'hui, 200
00:44:51 franchises. Près de 200 franchises
00:44:53 en France et à l'international. D'accord.
00:44:55 Et là, on en espère combien pour ce salon ?
00:44:57 En fait, le salon nous permet de
00:44:59 recruter des gens qui vont sous 6
00:45:01 mois ouvrir, mais si ce sont des
00:45:03 internationaux, sous 2 ans.
00:45:05 En général, on est sur un rythme d'une vingtaine
00:45:07 par an. Après, il faut raisonner
00:45:09 sur le solde entre ceux qui prennent leur retraite
00:45:11 et les nouveaux. Mais en tout cas, on prépare le réservoir pour la suite.
00:45:13 Vous interplantez dans quel pays, aujourd'hui ?
00:45:15 On est
00:45:17 beaucoup en Europe et en Afrique.
00:45:19 Donc, on est en Irlande,
00:45:21 en Angleterre, en Suisse,
00:45:23 en Belgique, en Moldavie,
00:45:25 bientôt en Géorgie. On est au
00:45:27 Congo. On ouvre
00:45:29 Kinshasa dans les semaines qui
00:45:31 viennent. On est en Côte d'Ivoire.
00:45:33 On est au Maroc. Ah, c'est pas mal. Ah oui, c'est bien.
00:45:35 Pas mal de problèmes climatiques.
00:45:37 On le voit. La sécheresse. Est-ce que ça a changé
00:45:39 quelque chose ? Parce que beaucoup de viticulteurs
00:45:41 nous disent que malgré la sécheresse,
00:45:43 on arrive à avoir des grands vins.
00:45:45 On a des grands vins.
00:45:47 2022 pourrait être l'équivalent
00:45:49 de 1947, qui était un
00:45:51 désime ultra-solaire et génial.
00:45:53 En fait, c'est le taux d'alcool qui
00:45:55 monte très vite. Donc, c'est
00:45:57 bien regarder à quel moment
00:45:59 il faut récolter pour bien maîtriser ça aussi.
00:46:01 Et est-ce qu'aujourd'hui,
00:46:03 on a de jolis... C'est quoi, aujourd'hui,
00:46:05 les grands vins ?
00:46:07 Qu'est-ce qu'on vient acheter le plus ?
00:46:09 Qu'est-ce que les femmes achètent ? Qu'est-ce que les hommes achètent ?
00:46:11 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:13 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:15 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:17 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:19 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:21 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:23 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:25 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:27 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:29 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:31 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:33 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:35 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:37 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:39 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:41 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:43 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:45 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:47 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:49 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:51 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:53 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:55 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:57 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:46:59 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:01 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:03 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:05 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:07 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:09 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:11 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:13 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:15 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:17 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:19 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:21 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:23 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:25 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:27 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:29 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:31 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:33 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:35 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:37 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:39 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:41 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:43 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:45 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:47 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:49 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:51 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:53 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:55 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:57 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:47:59 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:01 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:03 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:05 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:07 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:09 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:11 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:13 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:15 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:17 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:19 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:21 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:23 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:25 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:27 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:29 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:31 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:33 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:35 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:37 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:39 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:41 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:43 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:45 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:47 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:49 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:51 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:53 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:55 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:57 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:48:59 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:01 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:03 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:05 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:07 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:09 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:11 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:13 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:15 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:17 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:19 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:21 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:23 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:25 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:27 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:29 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:31 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:33 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:35 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:37 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:39 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:41 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:43 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:45 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:47 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:49 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:51 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:53 Qu'est-ce qu'on vient acheter ?
00:49:55 En tout cas, vous restez avec nous, on revient dans quelques instants.
00:49:57 Mais tout de suite, le top click de Félix Mathieu.
00:49:59 Bah oui !
00:50:01 Les vraies voix sud-radio, ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:50:03 Vous avez vu la mauvaise foi ?
00:50:05 Mais bien sûr, je le sais, avec Félix Mathieu.
00:50:07 Et l'Assemblée... Bonsoir Félix.
00:50:09 L'Assemblée nationale examinait cet après-midi
00:50:11 les motions de censure contre le gouvernement
00:50:13 et la fin du discours de Charles de Courson
00:50:15 provoque beaucoup de commentaires.
00:50:17 Oui, peut-être la non-fin de son discours.
00:50:19 Charles de Courson, ce député centriste, vous savez,
00:50:21 qui portait la motion de censure transpartisane
00:50:23 du groupe Lyot, on l'écoutait tout à l'heure,
00:50:25 et il n'a tout simplement, et bien,
00:50:27 pas pu finir son discours, qui était
00:50:29 calibré avec, visiblement, quelques secondes
00:50:31 en trop sur le quart d'heure réglementaire.
00:50:33 Madame la Première Ministre,
00:50:35 nous avons proposé une porte de sortie,
00:50:37 retirer votre projet
00:50:39 et nous remettre au travail.
00:50:41 Aujourd'hui, je veux vous dire notre inquiétude.
00:50:43 Nous voyons un pays
00:50:45 qui se déchire, des institutions bloquées,
00:50:47 une démocratie en danger.
00:50:49 Je vous remercie de conclure, mon cher collègue.
00:50:51 Aujourd'hui, nous avons besoin de retrouver
00:50:53 le chemin de l'écoute, du dialogue,
00:50:55 du respect de nos concitoyens.
00:50:57 Je vous remercie.
00:50:59 Je vous remercie.
00:51:01 [Applaudissements]
00:51:03 Charles de Courson convoie à la tribune
00:51:05 continuer son discours, malgré
00:51:07 son micro fermé. La présidente de l'Assemblée
00:51:09 revient donc à la charge.
00:51:11 Je vous remercie de bien vouloir quitter la tribune, mon cher collègue.
00:51:13 [Applaudissements]
00:51:15 Mes chers collègues, dans cette Assemblée,
00:51:17 nous avons des règles, des temps de parole
00:51:19 qui sont limités.
00:51:21 Je vous demande de quitter la tribune.
00:51:23 Quel symbole,
00:51:25 écrit Aurélien Saint-Aul de la France Insoumise
00:51:27 qui partage cette fin de discours tronqué.
00:51:29 Charles de Courson est coupé par la présidente
00:51:31 pour quelques secondes en trop.
00:51:33 Le parlementaire achève son discours.
00:51:35 Les macronistes auront été mesquins
00:51:37 et brutaux jusqu'au bout,
00:51:39 écrit l'insoumis Aurélien Saint-Aul.
00:51:41 Petite réaction, Philippe Biggia, rapidement.
00:51:43 Faut pas exagérer. Les règles sont valables
00:51:45 pour tout le monde. J'aime beaucoup
00:51:47 Charles de Courson. D'accord ?
00:51:49 Et parmi les hashtags
00:51:51 en top tendance, Félix,
00:51:53 on trouve aussi Caligula.
00:51:55 Bah oui, ça peut arriver. L'empereur romain
00:51:57 revient dans l'actu du fait de
00:51:59 Mathilde Pannot, figurez-vous.
00:52:01 On lit, ici et là, qu'Emmanuel Macron
00:52:03 se rêve en Jésus-Christ. Il ressemble davantage
00:52:05 à Caligula, cet empereur devenu
00:52:07 ivre de son pouvoir, a lancé
00:52:09 la présidente du groupe insoumis à l'Assemblée nationale
00:52:11 avant de revenir à cette comparaison au moment de conclure
00:52:13 son intervention. Le désir de battre
00:52:15 Emmanuel Macron et sa réforme est devenu contagieux.
00:52:17 Même l'empereur
00:52:19 Caligula a été vaincu.
00:52:21 C'était après
00:52:23 s'être regardé dans le miroir.
00:52:25 Qu'Emmanuel Macron contemple son
00:52:27 reflet. Il y verra bientôt sa chute.
00:52:29 Alors, des réactions très variées à ce discours.
00:52:33 Certains s'amusent de la ressemblance entre
00:52:35 des bustes de Caligula et des photos
00:52:37 du président Macron sur Twitter.
00:52:39 AV Macron, peut-on lire.
00:52:41 Beaucoup d'insoumis saluent un discours
00:52:43 magistral de Mathilde Panot.
00:52:45 D'autres trouvent forcément la comparaison un peu
00:52:47 excessive, comme Clément Garin
00:52:49 qui écrit l'ensemble du discours de Mathilde
00:52:51 Panot axé sur l'empereur Caligula.
00:52:53 En fin de discours, la députée insoumise
00:52:55 souhaite à Macron la même chute
00:52:57 que celle de Caligula, qui a été assassinée
00:52:59 par une arde d'opposants.
00:53:01 "Lamentable discours"
00:53:03 s'exclame Clément Garin
00:53:05 sur Twitter.
00:53:07 - Pardon, mais c'est fil.
00:53:09 Emmanuel Macron n'a jamais nommé
00:53:11 un cheval comme consul, en tout cas.
00:53:13 [Rires]
00:53:15 - Allez, merci beaucoup Félix Mathieu.
00:53:17 Vous restez avec nous dans un instant.
00:53:19 Le tour de table de l'actu des vrais voix
00:53:21 avec bien sûr Philippe Bilger, René Chiche
00:53:23 et Olivier Mermus, qui est avec nous
00:53:25 et qui est directeur général de CAV 20.
00:53:27 À tout de suite.
00:53:29 - En direct du Salon Franchise Expo Paris
00:53:31 depuis le stand de la Fédération française
00:53:33 de la franchise.
00:53:35 - Les vrais voix sur le radio,
00:53:37 17h-20h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:53:39 - On est très heureux au Salon de la franchise,
00:53:41 aux Fédérations françaises de la franchise
00:53:43 et au Salon de la franchise,
00:53:45 avec des entrepreneurs aujourd'hui.
00:53:47 Si vous voulez embrasser Philippe Bilger
00:53:49 comme du bon pain, vous pouvez.
00:53:51 - Je pourrais choisir.
00:53:53 [Rires]
00:53:55 - Bien sûr que vous pourrez choisir,
00:53:57 mais quand vous verrez cette horde de femmes
00:53:59 se jeter pour vous, vous pourrez les prendre
00:54:01 tout en même temps.
00:54:03 René Chiche est avec nous.
00:54:05 - Je suis jaloux de Philippe Bilger.
00:54:07 - Il est là, il cherche ses filles.
00:54:09 - Oui, j'essaie, mais Philippe Bilger est attractif.
00:54:11 Qu'est-ce que vous voulez que je lui dise ?
00:54:13 - Pour atteindre Philippe Bilger, il faut passer au-dessus
00:54:15 de René Chiche. - René Valentino,
00:54:17 c'est pas rien.
00:54:19 - On ne va pas avoir assez de place sur le stand.
00:54:21 - Et Olivier Mermuise, que vous venez d'entendre,
00:54:23 est avec nous, directeur général de Cavave.
00:54:25 Ça va, Olivier ? - Super bien, oui.
00:54:27 - Vous êtes bien. - On s'amuse bien ici.
00:54:29 Après une journée de boulot, ça fait du bien.
00:54:31 - Vous avez fait un petit peu d'affaires aujourd'hui ?
00:54:33 - Tous les jours.
00:54:35 - Vous avez des nouvelles franchises ?
00:54:37 On a signé ? - Oui.
00:54:39 - Au moins 10.
00:54:41 Après l'émission, ça va cartonner.
00:54:43 Tout le monde va venir.
00:54:45 - On a de plus en plus de femmes qui seront cavistes.
00:54:47 - C'est très bien. C'est un joli métier.
00:54:49 - Il y a une bonne opportunité de femmes.
00:54:51 - Sachant que la clientèle est à 60% féminine,
00:54:53 si on a des femmes cavistes dans la même proportion,
00:54:55 ça va être un métier très bien.
00:54:57 - Je dis ça, je dis rien.
00:54:59 En attendant, le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:55:01 - Qu'est-ce qu'il y a ?
00:55:03 - Je ne sais pas. Je pense que deux trous du cul sont plus efficaces qu'un seul.
00:55:05 - Vous avez raison. C'est exactement ce que je pense.
00:55:07 Le tour de table de l'actualité.
00:55:09 - Je ne sais pas qui se sent visé par ce Google.
00:55:11 - Je ne sais pas. Philippe, vous auriez pu choisir autre.
00:55:15 - Ce n'est pas moi qui ai choisi.
00:55:17 - Moi, je dis ça, je dis rien.
00:55:19 Suivez mon regard.
00:55:21 Philippe Huger, l'entraîneur de l'équipe de Reims-Wolstil,
00:55:23 va-t-il permettre à son équipe de reprendre ?
00:55:25 Ça marche. En avant.
00:55:27 - Parce que la nostalgie de ma jeunesse
00:55:31 me conduisait à être enthousiasmé par la très grande équipe de Reims.
00:55:37 J'ai des scrupules à parler de foot devant notre spécialiste Philippe.
00:55:41 Et depuis, je continue à avoir une tendresse pour Reims.
00:55:45 Et on était arrivé à 19ème match sans défaite,
00:55:51 grâce à ce jeune entraîneur belge extraordinaire
00:55:55 qui n'a pas de diplôme encore à l'heure actuelle.
00:55:57 Ils ont été battus, moi je considère,
00:55:59 de manière injuste par Marseille,
00:56:01 avec un arbitrage discutable.
00:56:03 Et ça m'a mis un coup au cœur.
00:56:05 J'ai failli mal dormir au cours de la nuit.
00:56:09 Mais heureusement, je suis persuadé,
00:56:11 même s'ils vont jouer à Nantes bientôt,
00:56:13 c'est pas gagné.
00:56:15 Mais j'espère que Reims va continuer à éblouir.
00:56:17 - On va poser la question au spécialiste, Philippe.
00:56:19 - Non, non, mais c'est une vraie question.
00:56:21 Je voudrais rebondir sur les franchisés.
00:56:23 Parce qu'un entraîneur qui n'a pas de diplôme et qui réussit,
00:56:27 ça me rappelle un entraîneur italien mythique,
00:56:29 Arrigo Sacchi, qui était marchand de chaussures au départ,
00:56:31 et qui a entraîné une des plus grandes équipes de l'histoire,
00:56:34 le grand Milanace.
00:56:35 Est-ce que c'est pas la preuve que le diplôme
00:56:37 fait pas tout, chez un franchisé ou ailleurs ?
00:56:39 - Chez un franchisé, nous, on est là en tant que franchiseur
00:56:41 pour amener un savoir-faire.
00:56:43 La personne vient d'un métier qu'elle connaît pas,
00:56:45 et c'est nous qui lui transmettons,
00:56:47 et qui la faisons grandir.
00:56:49 Et on grandit collectivement.
00:56:51 Et un entraîneur, c'est du collectif.
00:56:53 - Le club doit payer 25 000 euros à chaque fois.
00:56:55 - Et la grande époque de Marseille, c'était quand même bien un bel choix.
00:56:58 - Absolument. - Rémi Giottald.
00:57:00 - Ils ont seul le résultat compte en foot,
00:57:02 comme dans d'autres sports.
00:57:03 Et en plus, cet entraîneur, c'est un entraîneur très proche
00:57:05 de ses joueurs, qui mange avec eux.
00:57:07 Et en même temps, il fait partie d'une jeune génération,
00:57:09 mais il y a aussi, par exemple, l'entraîneur du Bayern de Munich,
00:57:11 qui est très jeune. - Oui.
00:57:12 - Tout aussi dans cette génération. - Magelsswan.
00:57:14 - Voilà, je crois qu'il y a une nouvelle génération
00:57:16 de jeunes entraîneurs qui sont très proches de leurs joueurs,
00:57:18 qui eux-mêmes sont jeunes.
00:57:19 - Et vous avez raison, d'ailleurs, Steele,
00:57:22 il a appris de son métier sur les jeux vidéo.
00:57:25 - Oui, Olivier Mermuz, non ? Vous vouliez réagir ?
00:57:28 - Moi, je suis à la boule, donc à côté de Nantes.
00:57:30 On a un super entraîneur à Nantes aussi,
00:57:32 qui a fait un super boulot, sans avoir beaucoup de moyens.
00:57:34 Et c'est toujours le beau jeu à la Nantes,
00:57:36 quelles que soient les générations.
00:57:38 C'est du collectif avant tout, c'est comme la franchise.
00:57:40 - On aime bien les autodidactes.
00:57:42 René Chiche. - Oui.
00:57:44 - Entre rêve de pouvoir et peur de mettre les mains dans le combouis,
00:57:48 Marine Le Pen est contradictoire.
00:57:50 - Oui, alors, je l'ai entendue ce matin,
00:57:52 elle disait qu'en cas de dissolution et de victoire du RN,
00:57:55 elle refuserait non moins Matignon,
00:57:57 alors que, selon ses propres propos,
00:57:59 son projet politique serait une totale réussite,
00:58:02 qu'elle apporterait des résultats concrets,
00:58:04 très rapides, au problème des Français,
00:58:06 mais que néanmoins, elle refuserait d'être à Matignon.
00:58:09 Alors, je ne comprends pas, si elle est persuadée
00:58:12 que sa politique est la meilleure
00:58:14 et que ses résultats vont être probants très rapidement,
00:58:17 pourquoi refuse-t-elle de mettre les mains dans le combouis,
00:58:20 alors que ça serait finalement un véritable tremplin pour elle, pour l'Elysée ?
00:58:23 Et puis d'ailleurs, dernière chose,
00:58:25 je ne vois pas qui au RN
00:58:27 pourrait, à mon avis, être à l'hôtel Matignon.
00:58:29 Vous n'allez pas me dire que... - Mariani !
00:58:31 - Hein, qui ça ? - Mariani !
00:58:32 - Voilà, Thierry Mariani, Jordan Bardella,
00:58:34 je ne pense pas qu'ils aient le niveau.
00:58:36 Donc je suis un peu surpris de par ce...
00:58:37 - Même si, excusez-moi, en cas de cohabitation,
00:58:39 Matignon, c'est plus ascenseur pour l'échafaud
00:58:41 que l'Elysée. - Oui, mais attention, attention.
00:58:43 Selon ce qu'elle dit,
00:58:45 la politique serait probante,
00:58:47 elle aurait des résultats très rapides,
00:58:49 donc à elle de montrer ses capacités d'homme d'Etat,
00:58:51 et à la limite, ça peut être, justement, pourquoi pas,
00:58:53 et pour changer la donne,
00:58:55 un tremplin pour l'Elysée, pourquoi pas ?
00:58:57 - Ah non, alors là, je suis de l'avis de Philippe David.
00:59:00 Elle n'est pas naïve, Marine Le Pen,
00:59:03 même si elle réussissait à Matignon,
00:59:05 il est évident que ce ne serait pas le meilleur moyen
00:59:08 pour gagner la présidentielle.
00:59:10 - Je ne suis pas sûr. - Pour une fois, on est d'accord avec vous,
00:59:12 qui êtes le phare.
00:59:14 (rires)
00:59:16 - Eh ben, il n'a plus de pile, le phare.
00:59:18 Olivier Mermuise, vous voulez évoquer
00:59:20 les paradoxes, en général.
00:59:22 Ça, c'est quelque chose qui va plaire à Philippe.
00:59:24 - Les paradoxes à la française, alors j'en avais plusieurs,
00:59:26 mais j'ai celui du vegan. - Du vin vegan.
00:59:28 - En fait, moi, j'ai des enfants,
00:59:30 et les enfants, quand ils ont 11, 12, 13 ans,
00:59:32 ils ne veulent pas manger de légumes.
00:59:34 Et les mêmes, dans 6 ans,
00:59:36 ils vont devenir vegans.
00:59:38 Et vous savez ce que c'est qu'un vin vegan ?
00:59:40 J'ai une fois voulu recruter quelqu'un
00:59:42 pour faire une communication chez moi.
00:59:44 Elle était vegan, son conjoint était bouché.
00:59:46 Lui, il ne buvait pas de vin.
00:59:48 Elle, elle était vegan,
00:59:50 et elle buvait du vin. Et quand je lui ai expliqué
00:59:52 ce qu'était le vin vegan, elle a compris
00:59:54 que ça n'apportait pas forcément beaucoup de choses.
00:59:56 Un vin vegan, il ne faut pas qu'il y ait de substances animales
00:59:58 à l'intérieur. Donc, le vin, il n'y a pas de souci.
01:00:00 Mais quand on utilise
01:00:02 de la colle pour enlever
01:00:04 les résidus de levure
01:00:06 qu'on a dans le vin, ça s'appelle le collage,
01:00:08 et ça, en général, c'est de la colle qui est faite
01:00:10 de poissons. Donc, pour le coup,
01:00:12 c'est vegan. Ça peut être fait
01:00:14 à base de blanc d'œuf, mais pour le coup,
01:00:16 ça, ça ne marche pas, c'est animalé.
01:00:18 Du coup, ça devient à base de petits pois.
01:00:20 Et l'étiquette que vous avez sur la bouteille,
01:00:22 pour qu'elle soit vegan, c'est aussi de la colle de petits pois.
01:00:24 Donc, vous voyez jusqu'où va la logique
01:00:26 des choses sur des gens qui veulent être
01:00:28 vegan, et je trouve ça très drôle.
01:00:30 C'est comme les gentes à l'école qui sont passées en couleur,
01:00:32 les mêmes enfants, cinq ans après, ils vont donner
01:00:34 des notes sur Google à tout le monde.
01:00:36 - Oui, mais, Olivier, là où je ne vous rejoins
01:00:38 pas totalement, mais peut-être
01:00:40 qu'il peut y avoir au fil
01:00:42 des ans une prise de conscience.
01:00:44 On peut ne pas aimer les...
01:00:46 Mais, je vois bien le paradoxe. On peut ne pas
01:00:48 aimer les légumes
01:00:50 quand on est jeune, et
01:00:52 plus tard, avoir une sorte de
01:00:54 philosophie discutable sur le plan alimentaire.
01:00:56 C'est peut-être une
01:00:58 forme de maturité, et pas d'absolute vie.
01:01:00 - Mais quand vous êtes vegan, Philippe, vous épousez
01:01:02 un boucher ? - Non, pas vraiment.
01:01:04 Mais, moi, vous savez,
01:01:06 ma mère, à l'époque, le brevet existait,
01:01:08 et je ne
01:01:10 travaillais pas assez en 3e,
01:01:12 elle m'a dit "Si tu loupes
01:01:14 le pré-bac, le brevet, tu deviendras
01:01:16 boucher." Cette profession
01:01:18 a manqué d'un élément remarquable.
01:01:20 - Oui.
01:01:22 - Vous ne dites pas que c'est la fin des haricots
01:01:24 après les petits poils, en entendant les arguments
01:01:26 de Philippe Bézières. - Non, par contre, moi,
01:01:28 si les gens mangent moins de viande, je vais vendre moins
01:01:30 de vin rouge. Du coup, tout ça, il faut l'anticiper aussi.
01:01:32 - Ah bon ? Vous pensez ? - Ah ben, ça j'ouvre.
01:01:34 Le vin rouge, en ce moment, il est
01:01:36 en baisse. Il y a la cuisine
01:01:38 exotique qui appelle un peu plus de
01:01:40 blanc ou de rosé, mais le vin rouge
01:01:42 est clairement en baisse ces derniers temps.
01:01:44 - Ah là là, tout fout le camp, j'ai envie de vous dire.
01:01:46 Vous restez avec nous
01:01:48 dans quelques instants, le coup de
01:01:50 projecteur. On reviendra
01:01:52 sur Emmanuel Macron.
01:01:54 Est-ce qu'il est,
01:01:56 aujourd'hui, est-ce que vous pensez qu'il peut encore tenir
01:01:58 4 ans ? Vous venez nous le dire
01:02:00 au 0826-300-300. On est en direct
01:02:02 de la Fédération Française de la Franchise
01:02:04 au Salon de la Franchise. On est à Paris
01:02:06 Expo et on serait ravis de vous rencontrer,
01:02:08 de vous faire des coucous, des bisous et
01:02:10 des cailloux. Voilà, comme ça, ça va.
01:02:12 - Chouibou, genoux. - Chouibou, des genoux.
01:02:14 Allez, à tout de suite. Bienvenue.
01:02:16 - En direct du Salon Franchise Expo
01:02:18 Paris, depuis le stand de la Fédération
01:02:20 Française de la Franchise.
01:02:22 - Les vraies voix sur le radio,
01:02:24 17h, 20h, Philippe David,
01:02:26 Cécile de Ménibus.
01:02:28 - Et ben voilà, vous savez où on est
01:02:30 au Salon de la Franchise. On est à la Fédération Française
01:02:32 de la Franchise avec des entrepreneurs.
01:02:34 Vous pouvez pas nous rater, de toute façon
01:02:36 c'est nous qui faisons le plus de bruit.
01:02:38 - Oui, c'est sûr. - C'est ça.
01:02:40 C'est Philippe et...
01:02:42 René Chiche avec cette horde
01:02:44 de femmes autour de l'E2.
01:02:46 - De femmes, vous voulez dire. - Il y en a pas un fait.
01:02:48 - Il y en a pas un fait. - Je sais que t'as pas assez.
01:02:50 Déjà pas mal. Olivier Mermuze
01:02:52 est avec nous, le directeur général
01:02:54 de CAVA20. CAVA20, combien
01:02:56 de CAVA20 en France, à peu près ?
01:02:58 - En France, 170 et le reste à l'international.
01:03:00 - On est pas mal. - C'est bien, oui.
01:03:02 - On boit moins de vin rouge aujourd'hui ?
01:03:04 - C'est en train de baisser, c'est en train de s'équilibrer
01:03:06 par rapport au blanc qui reprend des parts de marché
01:03:08 et le rosé qui monte évidemment beaucoup.
01:03:10 - Et là c'est la saison, le rosé, non ?
01:03:12 - Ah oui, oui, oui, ça commence, oui.
01:03:14 - Le printemps, c'est bien. - On a eu beaucoup de champagne
01:03:16 en début d'année, normalement, curieusement.
01:03:18 Les gens sont revus
01:03:20 et ils en avaient peut-être pas assez en décembre
01:03:22 et ils ont bu en début d'année.
01:03:24 - Les gens aiment bien le rosé, même
01:03:26 en dehors des fortes chaleurs ?
01:03:28 - Ah oui, oui, c'est devenu une tendance sur toute l'année.
01:03:30 Et on a de plus en plus de rosés
01:03:32 gastronomiques d'ailleurs. - En tout cas...
01:03:34 - On a vu beaucoup d'acquisitions ces derniers temps par LPMH
01:03:36 et puis au nom de la maison, le rosé, c'est pas pour rien.
01:03:38 - L'abus d'alcool est dangereux
01:03:40 pour la santé, c'est toujours bien de le rappeler.
01:03:42 En tout cas, buvez avec modération. - Absolument.
01:03:44 - Allez, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:03:46 - Les vraies voix Sud Radio.
01:03:48 Le coup de projecteur des vraies voix.
01:03:50 - Et des sujets comme la santé, l'immigration,
01:03:52 l'éducation, la réforme des retraites,
01:03:54 l'évaluer des institutions. Le chef de l'Etat se prépare
01:03:56 déjà à d'autres sujets pour l'après-retraite,
01:03:58 justement. Seulement, la crise
01:04:00 politico-sociale actuelle risque
01:04:02 de réduire considérablement les marges
01:04:04 de manœuvre de la politique réformiste
01:04:06 d'Emmanuel Macron, Philippe. - En effet,
01:04:08 Cécile, de nombreux experts estiment que,
01:04:10 faute de majorité politiquement, le quinquennat
01:04:12 d'Emmanuel Macron est terminé.
01:04:14 Et d'autres disent que, en cas de non-vote
01:04:16 de la réforme des retraites, le quinquennat serait
01:04:18 définitivement fini. Et du côté
01:04:20 de l'opinion publique, ce n'est pas brillant, puisqu'un
01:04:22 sondage IFOP pour le JDD publié hier
01:04:24 donnait 28% d'opinion
01:04:26 favorable au chef de l'Etat.
01:04:28 Alors, est-ce que, pour vous,
01:04:30 4 ans, ça peut encore tenir dans ces conditions ?
01:04:32 Où il faut des législatives avec une
01:04:34 dissolution ? Qu'est-ce qu'il faut ?
01:04:36 Vous pensez une chose, vous pensez son
01:04:38 contraire, un seul numéro, le 0826
01:04:40 300 300. - Et en tout cas, pour ceux
01:04:42 qui votent sur notre compte Twitter, vous dites
01:04:44 que, dans la question "Macron peut-il tenir
01:04:46 encore 4 ans ?" vous dites non à 94%.
01:04:48 On va en parler avec notre invité
01:04:50 Jean Garrigue est avec nous. Bonjour Jean !
01:04:52 - On a un petit
01:04:54 problème de liaison avec Jean Garrigue. - Il sera avec
01:04:56 lui, au historien, président du comité d'histoire
01:04:58 parlementaire, auteur de la "Tentation
01:05:00 du sauveur" aux éditions
01:05:02 Payot, Philippe Bilger.
01:05:04 On se pose cette question de dire que
01:05:06 vu ce qui s'est passé depuis un an,
01:05:08 est-ce que les choses peuvent tenir ?
01:05:10 Et comment elles peuvent tenir ? - Alors, Cécile,
01:05:12 Philippe, moi, il est évident
01:05:14 que les choses vont tenir.
01:05:16 Qu'Emmanuel Macron ira au bout
01:05:18 de son quinquennat. Ça, ça me paraît
01:05:20 une évidence et la réalité
01:05:22 peut me détromper, mais je serais
01:05:24 très surpris si ça se produisait.
01:05:26 En revanche,
01:05:28 pourquoi ?
01:05:30 Parce qu'on peut n'aimer
01:05:32 désapprouver la politique
01:05:34 d'Emmanuel Macron.
01:05:36 Le fait que, depuis sa réélection,
01:05:38 il semble avoir perdu la main,
01:05:40 il l'empêche que c'est tout,
01:05:42 sauf un être maladroit.
01:05:44 Et il trouvera toujours le moyen
01:05:46 de durer politiquement
01:05:48 quelles que soient les modalités.
01:05:50 Donc je ne dis pas que j'approuve
01:05:52 tout ce qu'il va faire, mais à mon avis,
01:05:54 c'est évident qu'il va durer.
01:05:56 Je dis qu'en 2022, et je le souhaite...
01:05:58 - En 2027, hein. - Non, en 2023.
01:06:00 - Et je le souhaite pour la vie démocratique.
01:06:02 - Ludovic,
01:06:04 sur notre compte Twitter, nous dit
01:06:06 "Je revisite votre question. Peut-on gouverner
01:06:08 dans le mépris des Français et dans la brutalité
01:06:10 vis-à-vis de la démocratie parlementaire ?"
01:06:12 René Chiche.
01:06:14 - C'est ce qui revient très souvent,
01:06:16 ces mots-là. - Déjà,
01:06:18 Emmanuel Macron est confronté à son 2e mandat,
01:06:20 qui est une sorte de malédiction pour les présidents
01:06:22 qui ont été confrontés à ça.
01:06:24 Chirac et Mitterrand ont eu quand même
01:06:26 des seconds mandats très difficiles aussi.
01:06:28 - Encore que la meilleure chose du quinquennat de Chirac,
01:06:30 ça a été l'Irak, ça fait 20 ans aujourd'hui,
01:06:32 et c'est ce qui restera dans l'histoire.
01:06:34 - Oui, mais enfin, il a eu un second mandat quand même compliqué.
01:06:36 Est-ce qu'il peut tenir jusqu'en 2027 ?
01:06:38 Oui, je pense que oui. Maintenant,
01:06:40 on n'est pas à l'abri d'une nouvelle situation.
01:06:42 Imaginons qu'il décide
01:06:44 une dissolution
01:06:46 dans les prochains mois,
01:06:48 et que finalement... - Parce qu'il en parle souvent,
01:06:50 il en a parlé à plusieurs reprises.
01:06:52 - On n'est pas à l'abri de cette optique.
01:06:54 Imaginons qu'il y ait une dissolution
01:06:56 et qu'il n'ait pas du tout de majorité,
01:06:58 et qu'il ait face à lui vraiment une majorité hostile.
01:07:00 Est-ce qu'il...
01:07:02 Est-ce qu'il aura envie, lui,
01:07:04 d'être dans une cohabitation ?
01:07:06 Est-ce qu'il est dans la tête...
01:07:08 Est-ce qu'il a
01:07:10 le même état d'esprit qu'un Chirac ou un Mitterrand ?
01:07:12 Je n'en suis pas sûr.
01:07:14 Ça, je pense que dans cette situation,
01:07:16 il pourrait effectivement
01:07:18 quitter le pouvoir sur cet état de fait.
01:07:20 - Philippe Béliger, il aime surprendre,
01:07:22 j'ai l'impression. - Je ne le crois pas du tout.
01:07:24 - Viens dans le micro. - Je me demande
01:07:26 si je ne suis pas tombé dans
01:07:28 une démarche intellectuelle
01:07:30 erratique, parce qu'être en parfaite
01:07:32 contradiction...
01:07:34 - J'aime ça quand vous êtes en contradiction avec moi.
01:07:36 - Mais il est évident
01:07:38 qu'il accepterait la cohabitation.
01:07:40 Est-ce qu'il aurait le talent
01:07:42 de François Mitterrand pour gagner ?
01:07:44 C'est autre chose. Mais bien sûr qu'il
01:07:46 n'accepterait pas. - Ah ben non, moi je ne suis pas
01:07:48 d'accord avec lui, Philippe. Je ne suis pas persuadé
01:07:50 qu'il accepterait ça. Ça serait pour lui
01:07:52 une véritable défaite.
01:07:54 Et je pense qu'il serait capable de
01:07:56 provoquer... C'est un être tellement disruptif
01:07:58 qu'il est capable de renverser
01:08:00 la table et de... - Trop narcissique
01:08:02 pour ça. - Non, ben ça c'est un...
01:08:04 C'est un désaccord que nous avons.
01:08:06 - Et comment est-ce que s'est passé Emmanuel Macron
01:08:08 d'aller là où on ne l'attend pas, systématiquement ?
01:08:10 C'est-à-dire qu'on le pense fini, en fait
01:08:12 il renaît ailleurs. - Ah ben attendez,
01:08:14 il renaît ailleurs... - Il n'est pas fini. - Non mais attendez,
01:08:16 si il finit... Moi je parle dans l'optique
01:08:18 qu'il y a une dissolution,
01:08:20 qu'il a une majorité totalement
01:08:22 hostile. Je ne suis pas sûr
01:08:24 qu'il se cantonnerait à un rôle
01:08:26 de président potiche.
01:08:28 - 0826-300-300, et c'est Romain qui est
01:08:30 avec nous. Romain, vous voulez réagir ?
01:08:32 - Oui, tout à fait. En fait,
01:08:34 on s'aperçoit bien qu'avec
01:08:36 28% des opinions favorables,
01:08:38 on est toujours concerné par
01:08:40 un président qui est
01:08:42 dans les deux poids deux mesures, où
01:08:44 l'outrance, la brutalité,
01:08:46 la haine, le mépris envers le peuple
01:08:48 est permis d'un côté mais pas de l'autre.
01:08:50 Il y a un mensonge
01:08:54 permanent, des manipulations,
01:08:56 les élus aujourd'hui n'écoutent plus le peuple,
01:08:58 il y a une vraie rupture politique en France.
01:09:00 On est dans le mépris d'un président
01:09:02 autoritaire. Alors, est-ce qu'il peut tenir
01:09:04 encore quatre ans comme ça ?
01:09:06 Personnellement, je ne pense pas, comme la majorité
01:09:08 des Français, mais
01:09:10 comme on dit souvent, la gamelle est bonne et je ne suis pas
01:09:12 persuadé, en fait, qu'il y ait
01:09:14 une réelle opposition majoritaire.
01:09:16 On verra ça sur les résultats de la motion
01:09:18 de censure. Je pense que
01:09:20 Emmanuel Macron est quelqu'un d'intelligent,
01:09:22 qui a la capacité intellectuelle
01:09:24 et financière, on va dire, de
01:09:26 jouer des cartes pour
01:09:28 récolter, en fait, la majorité.
01:09:30 On l'a vu dans les médias, dans les
01:09:32 merdias, excusez-moi,
01:09:34 distribués, en fait, à des élus.
01:09:36 - Ça c'est votre point de vue ?
01:09:38 - Oui, tout à fait.
01:09:40 Des petits points pour
01:09:42 leur région, des petits budgets supplémentaires
01:09:44 s'ils votaient comme il fallait.
01:09:46 Donc, on est là-dedans, quoi.
01:09:48 C'est quelqu'un, et je reviens,
01:09:50 je suis d'accord, en fait, avec, il me semble,
01:09:52 c'est René Chiche, qui parlait
01:09:54 dans le sens où il n'accepterait pas,
01:09:56 je pense, non plus le fait de devoir
01:09:58 faire un gouvernement de coopération.
01:10:00 - De cohabitation. - De cohabitation.
01:10:02 - Et pourtant, si je peux me permettre,
01:10:04 comme vous le savez, moi je suis plutôt
01:10:06 pro-Macron, je ne suis pas du tout
01:10:08 anti-Macron, justement. Mais je
01:10:10 suis persuadé que dans une telle optique
01:10:12 telle que j'ai
01:10:14 dite, je pense
01:10:16 qu'il pourrait quitter le pouvoir.
01:10:18 - Vous pensez qu'il pourrait démissionner ?
01:10:20 - En cas de dissolution et d'une majorité
01:10:22 totalement hostile à lui... - Ah oui, vous allez loin, là,
01:10:24 René Chiche. - Là, vous allez loin, là.
01:10:26 - Il va nous payer quelque chose.
01:10:28 - C'est les vraies voix.
01:10:30 On exprime son opinion. - Non, non, mais bien sûr,
01:10:32 on exprime, vous avez raison. - Moi, j'ai l'impression qu'il
01:10:34 pourrait aller dans ce sens. - Philippe Billiger,
01:10:36 vous le voyez. - Vous nous invitez, j'ai le doyen.
01:10:38 - Oui ! - Parce que
01:10:40 sinon, on va finir par penser...
01:10:42 - Il faut écrire des séries,
01:10:44 René Chiche. Mais ce serait quoi
01:10:46 l'issue, c'est-à-dire, de finalement,
01:10:48 Philippe Billiger, si on va dans votre sens,
01:10:50 de continuer comme si de rien n'était, et finalement
01:10:52 de jouer le mépris et de
01:10:54 traverser comme ça les...
01:10:56 - Oui, mais ma chère Cécile, imaginons une
01:10:58 cohabitation, rappelez-vous la manière
01:11:00 dont François Mitterrand
01:11:02 et même Chirac l'ont gérée,
01:11:04 la cohabitation
01:11:06 est un rêve pour les présidents
01:11:08 en place. Parce que le Premier ministre
01:11:10 est confronté au réel, à l'immédiateté,
01:11:12 et il fait des erreurs.
01:11:14 Mais ce serait le rêve
01:11:16 pour Mitterrand. - Non, mais ce n'est pas la même génération.
01:11:18 Mitterrand et Chirac étaient des
01:11:20 hommes poétiques d'une certaine génération,
01:11:22 beaucoup plus âgés en plus que
01:11:24 Macron. Je ne pense pas que Macron
01:11:26 accepterait ce rôle, vous voyez, de président
01:11:28 qui inaugure un peu les chrysanthèmes
01:11:30 et qui n'a pas vraiment un rôle. Je ne pense pas.
01:11:32 - Bah il s'occuperait de l'international et pas
01:11:34 du national. Voilà, comme
01:11:36 il fait depuis le début. - Et puis le président de
01:11:38 cohabitation, pardon de vous contredire
01:11:40 encore une fois, vous avez fait
01:11:42 "N'inaugure pas les chrysanthèmes".
01:11:44 - Bah, écoute,
01:11:46 si un président de cohabitation... Attendez,
01:11:48 un président de cohabitation, en plus,
01:11:50 dans l'esprit de Macron,
01:11:52 être président, c'est être président à 100%.
01:11:54 Alors j'imagine qu'en cas de cohabitation,
01:11:56 même s'il s'occuperait de l'international,
01:11:58 comme c'est le cas actuellement d'ailleurs,
01:12:00 je ne pense pas qu'il accepterait
01:12:02 ce demi-rôle de président. - Philippe Bilger, je suis
01:12:04 assez d'accord avec René Chiche contre vous,
01:12:06 vous allez m'en vouloir à vie. - Ça, lui, n'est pas grave.
01:12:08 - Non, je suis avec Philippe, vous inquiétez pas.
01:12:10 - Regardez Mitterrand en cohabitation
01:12:12 avec Balladur. Mitterrand, il inaugurait les chrysanthèmes.
01:12:14 - Mais c'est le contraire !
01:12:16 - Ah bah non ! Et la cohabitation
01:12:18 au Chirac-Jospin, Chirac, il inaugurait
01:12:20 les chrysanthèmes. - Mais c'est le contraire !
01:12:22 - En 86, non !
01:12:24 Parce qu'en 86, il voulait dézinguer Chirac
01:12:26 pour être élu, mais après, les deux fois, non.
01:12:28 - C'est le contraire, puisque Mitterrand,
01:12:30 en particulier à une certaine époque,
01:12:32 en a voulu énormément à Balladur
01:12:34 parce qu'il avait mis un doigt
01:12:36 dans la politique internationale,
01:12:38 dans un article dans le Monde. Là,
01:12:40 pour une fois, vous décevez, mon cher Philippe.
01:12:42 - Pour une fois !
01:12:44 - Une alliance un peu étrange avec René Chiche.
01:12:46 (rires)
01:12:48 - Après, je vois pas qu'il pourrait être Premier ministre
01:12:50 dans le contexte actuel.
01:12:52 - On va se poser la question tout à l'heure, justement, de se dire...
01:12:54 - C'était déjà compliqué de trouver quelqu'un...
01:12:56 - Qui veuille bien.
01:12:58 - Qui veuille bien, exactement, Grécy.
01:13:00 Elisabeth Borne, ça a mis quand même quelques jours
01:13:02 longs à la trouver. C'est vrai qu'aujourd'hui...
01:13:04 Désolé, mais vous échangeriez
01:13:06 la direction de Cavavin contre
01:13:08 Matignon ou pas ?
01:13:10 - Peut-être pas en ce moment, non.
01:13:12 Faut pas exagérer. J'ai encore des choses à faire, moi.
01:13:14 - Est-ce que c'est pas un peu,
01:13:16 aujourd'hui, aller à Matignon, est-ce que ce serait pas
01:13:18 suicidaire politiquement, pour y revenir ?
01:13:20 - On nous le propose, mais on y va à tout blinde !
01:13:22 - Ah bon, vous y allez, Cécile ?
01:13:24 - Euh, non.
01:13:26 - Moi, j'ai pas les compétences, mais Philippe, déjà...
01:13:28 - Non, non, mais imaginons.
01:13:30 On nous propose miraculeusement un poste de pouvoir.
01:13:32 On y va !
01:13:34 Même si c'est un honneur d'être là
01:13:36 à côté de René Chiche.
01:13:38 - Après, pour certains partis,
01:13:40 vous avez dans un an les Européennes
01:13:42 qui sont à la proportionnelle, et...
01:13:44 faut peut-être attendre un petit peu.
01:13:46 - Mais quand on est entrepreneur et qu'il y a aucune lisibilité,
01:13:48 parce que, désolé, mais sur la
01:13:50 situation politique de la France,
01:13:52 on a une lisibilité politique
01:13:54 qui est quasi à zéro,
01:13:56 comment est-ce qu'on fait ? Vous vous franchisez,
01:13:58 ils vous disent "ben écoutez, moi j'attends de voir
01:14:00 comment les choses tournent, parce que s'il y a des manifestations,
01:14:02 des émeutes tous les soirs, je vais peut-être pas
01:14:04 investir dans une boutique au risque de me faire
01:14:06 casser la vitrine deux ou trois fois".
01:14:08 - En tout cas, dans un centre-ville de Grandville.
01:14:10 - Oui, dans les parcs commerciaux aussi,
01:14:12 où les ronds-points peuvent être bloqués,
01:14:14 on a eu tout ça.
01:14:16 On a eu ça pendant les Gilets jaunes,
01:14:18 avant les confinements, donc c'est souvent compliqué.
01:14:20 Les années d'élection,
01:14:22 la consommation, elle baisse.
01:14:24 Enfin, il y a beaucoup de critères à prendre en considération.
01:14:26 - Vous avez été très entravés
01:14:28 par les Gilets jaunes,
01:14:30 par les maintenant, ces stagions.
01:14:32 Alors qu'on aurait pu penser que,
01:14:34 finalement, ils ne vous empêchent pas
01:14:36 de vivre et de commercer normalement.
01:14:38 - Ce n'était pas les Gilets jaunes,
01:14:40 c'était le Black Bloc, c'était plus ce qu'il y avait autour.
01:14:42 Mais dans les centres-villes, on a eu pas mal de casse
01:14:44 et les gens étaient obligés de fermer pour des raisons de sécurité.
01:14:46 - Oui, mais est-ce que ce président
01:14:48 et ce gouvernement n'ont pas été quand même
01:14:50 des gouvernants pro-entrepreneurs,
01:14:52 pro-business, vous pouvez pas le nier ?
01:14:54 - Ah oui, ça, bien sûr.
01:14:56 J'ai fait aucune allusion politique, je suis ni pro ni contre,
01:14:58 bien au contraire.
01:15:00 - Vous avez le droit.
01:15:02 - Est-ce que les entreprises sont suffisamment soutenues aujourd'hui ?
01:15:04 - Non, on attendait une ministre,
01:15:06 mais on comprend bien qu'elle n'ait pas pu venir aujourd'hui.
01:15:08 Mais on n'a jamais de ministre du commerce
01:15:10 au salon de la franchise.
01:15:12 Ils ne comprennent pas le modèle économique.
01:15:14 - Et pourtant, c'est un modèle qui fonctionne,
01:15:16 qui fonctionne bien.
01:15:18 - Complètement. Mais aujourd'hui, on n'a pas d'entrepreneurs
01:15:20 dans les instances dirigeantes.
01:15:22 On a beaucoup de technocrates quand même.
01:15:24 Et ces gens-là, le commerce au quotidien,
01:15:26 ils ne savent pas ce que c'est.
01:15:28 Donc on a des textes, et les textes sont souvent déconnectés
01:15:30 de la réalité du terrain.
01:15:32 - Est-ce qu'ils sont compris, ces textes ?
01:15:34 - On voit quand le gouvernement met en place des textes,
01:15:36 quels que soient les gouvernements,
01:15:38 finalement, on se dit, mais il y a des choses
01:15:40 qui ne sont pas applicables, en fait. En tout cas, pas dans l'État.
01:15:42 - Nous, pendant le confinement, il a fallu expliquer
01:15:44 à nos franchisés qu'ils pouvaient rester ouverts.
01:15:46 Le texte était tellement flou,
01:15:48 parce qu'il disait une chose,
01:15:50 et puis en même temps, il disait autre chose.
01:15:52 Alors, il fallait l'interpréter, il fallait donner
01:15:54 les bons outils pour que, face
01:15:56 aux gens qui venaient faire respecter la loi,
01:15:58 leur expliquer que leur code NAF
01:16:00 était éligible à l'ouverture.
01:16:02 C'était compliqué dès le début.
01:16:04 - Mais hier, j'ai écouté un homme politique
01:16:06 qui s'appelle David Lysnard,
01:16:08 qui disait que la fin de la 4ème République,
01:16:10 c'était la fin du régime des partis,
01:16:12 et il disait que la suite
01:16:14 de la 5ème République, ça devrait être
01:16:16 la fin de la technostructure.
01:16:18 Est-ce que c'est pas quelque chose, quand même,
01:16:20 qui pose question ? Parce qu'aujourd'hui,
01:16:22 la haute fonction publique, c'est elle qui a le pouvoir
01:16:24 et pas le politique. Est-ce que vous, vous le ressentez
01:16:26 en tant qu'entrepreneur ?
01:16:28 - Oui, oui. De toute façon, il était question
01:16:30 de remettre l'ENA
01:16:32 et tout ce qui s'en suit sur la table.
01:16:34 Aujourd'hui, on n'a quand même que des technocrates
01:16:36 et on n'a pas de...
01:16:38 On n'a pas de sensibilité commerçante
01:16:40 et entrepreneuriale. C'est nous qui l'activons
01:16:42 et la franchise, elle est là pour activer
01:16:44 la sensibilité des personnes
01:16:46 qui sont perdues dans un monde où nous,
01:16:48 on est là pour les accompagner, les structurer.
01:16:50 - Je suis frappé de voir, à partir
01:16:52 de ce que dit Philippe David,
01:16:54 au fond, on l'a toujours dit,
01:16:56 ça, que le monde politique
01:16:58 était dominé par la technostructure,
01:17:00 on pouvait l'appeler autrement,
01:17:02 je me demande,
01:17:04 le pouvoir politique arrive rarement
01:17:06 à s'affirmer contre son administration.
01:17:08 Sauf quand on a un ministre
01:17:10 très fort, il n'y en a pas tout le temps.
01:17:12 - Un Raymond Barr ou des gens comme ça ?
01:17:14 - Par exemple, absolument.
01:17:16 - C'est vrai que... Oui, allez-y.
01:17:18 - Ou même quelqu'un, mine de rien,
01:17:20 comme Darmanin.
01:17:22 Il n'est pas un impuissant,
01:17:24 quoi qu'on pense de lui.
01:17:26 C'est vrai que ça pose question
01:17:28 quand on voit certaines choses,
01:17:30 comme les ZFE, où on ne peut plus aller
01:17:32 en centre-ville, ça va pénaliser les commerçants.
01:17:34 Et tout le monde dit que c'est inapplicable.
01:17:36 Ou encore aujourd'hui, la loi climat,
01:17:38 où on vous demande de rénover
01:17:40 des appartements qui sont irrénovables,
01:17:42 sauf à mettre la moitié ou la totalité
01:17:44 du prix de l'appartement ou de la maison.
01:17:46 Est-ce qu'on n'est pas chez les fous dans ce domaine ?
01:17:48 - Ça va complètement... - Pour les entrepreneurs.
01:17:50 Vous avez la même chose ?
01:17:52 - C'est illisible, parce qu'on ne peut pas
01:17:54 s'y permettre, puisque tout va être
01:17:56 remis en question à chaque fois
01:17:58 qu'il y a un changement de gouvernement,
01:18:00 même si on est le même président.
01:18:02 - Vrai sujet. - Vrai sujet.
01:18:04 En tout cas, vous restez avec nous, on revient dans quelques instants.
01:18:06 0826-300-300, vous pouvez commenter
01:18:08 l'un de nos débats ou l'actu.
01:18:10 On vous attend au standard. On reste ensemble
01:18:12 jusqu'à 19h avec Philippe Bilger
01:18:14 et avec René Chiche et avec
01:18:16 Olivier Mermuise, le directeur général de CAVA20.
01:18:18 Et juste après,
01:18:20 à partir des 19h, on reste sur la
01:18:22 Fédération Française de la Franchise avec
01:18:24 d'autres entrepreneurs pour vous montrer que
01:18:26 la France de l'entreprise se bouge.
01:18:28 Allez, à tout de suite.
01:18:30 - Les vrais voix sur le radio, 17h-20h,
01:18:32 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:18:34 - Vous avez raison de nous rejoindre,
01:18:38 on est au Salon de la Franchise, en direct
01:18:40 de la Fédération Française de la
01:18:42 Franchise avec des entrepreneurs,
01:18:44 des entrepreneurs à venir.
01:18:46 Peut-être vous,
01:18:48 si vous venez nous rejoindre,
01:18:50 il y a énormément d'entreprises
01:18:52 aujourd'hui qui cherchent des nouveaux
01:18:54 preneurs, des nouveaux franchisés. Si vous avez
01:18:56 envie d'entreprendre, c'est le moment
01:18:58 de changer, de vous reconvertir.
01:19:00 - Et de nous appeler au 0826 300 300 entre 19h et 20h.
01:19:02 - Et nous sommes avec Philippe Bilger,
01:19:04 avec René Chiche et avec
01:19:06 notre ami Olivier Mermuise qui est le
01:19:08 directeur général de CAVA20.
01:19:10 Entreprendre, finalement,
01:19:12 c'est un moment
01:19:14 délicieux, c'est-à-dire se prendre en main
01:19:16 et se dire se prendre en main par la franchise avec
01:19:18 des gens qui autour de soi, vous prennent
01:19:20 en main. - C'est se
01:19:22 challenger soi-même et être challenger
01:19:24 par l'animation qu'on met en place
01:19:26 à côté d'eux et avec leur...
01:19:28 On est une grande famille, nous, dans la franchise,
01:19:30 donc on est avec des vignerons et on est avec d'autres franchisés
01:19:32 et tout le monde se challenge et on organise des challenges
01:19:34 entre eux pour gagner des voyages
01:19:36 en Irlande, voir les distilleries.
01:19:38 C'est un challenge au quotidien, mais chacun fait
01:19:40 ce qu'il peut faire de mieux, mais il le fait
01:19:42 collectivement. - Et c'est ça qui est sympa.
01:19:44 En tout cas, 0826 300 300,
01:19:46 c'est Sandrine qui voulait
01:19:48 revenir avec nous. Bonsoir Sandrine. - Bonsoir
01:19:50 Sandrine. - Bonsoir, bonsoir
01:19:52 les deux voix, bonsoir à vos invités.
01:19:54 - Bienvenue. Juste une petite info, Sandrine,
01:19:56 écoutez bien. - Petite info, la motion
01:19:58 de censure France Parti Jeanne vient
01:20:00 d'être rejetée par
01:20:02 278 voix.
01:20:04 Il en fallait 287
01:20:06 pour avoir une majorité, c'est-à-dire que ça
01:20:08 s'est joué à 9 voix.
01:20:10 On vous écoute, Sandrine. - Sandrine, vous voulez réagir
01:20:12 sur quoi ? - Oui, alors par rapport
01:20:14 à... alors les 4 ans,
01:20:16 si ben, ça, monsieur, donc
01:20:18 le président va tenir 4 ans ou pas,
01:20:20 bah oui, il tiendra 4 ans, il n'y a pas de soucis.
01:20:22 Il continuera dans sa ligne de conduite.
01:20:24 Par contre, alors
01:20:26 coalition, on va dire, c'est
01:20:28 Macron, monsieur le président avec Macron,
01:20:30 ça c'est sûr, et cohabitation,
01:20:32 bah écoutez, il est peut-être capable
01:20:34 d'aller chercher de cohabiter peut-être
01:20:36 avec, je ne sais pas, je le verrai
01:20:38 bien avec l'ANUP, enfin, un des représentants
01:20:40 de l'ANUP et même peut-être quelqu'un qui est un peu radical,
01:20:42 avec beaucoup d'humour,
01:20:44 une radicalité
01:20:46 écologiste.
01:20:48 Même si je me pose la question
01:20:50 s'il n'a pas une cohabitation, déjà,
01:20:52 un peu. Voilà. Non,
01:20:54 enfin, je crois que... - Sandrine, ça veut dire
01:20:56 que vous ne pensez pas que les événements,
01:20:58 les séquences qu'on vient de vivre créera
01:21:00 un précédent pour Emmanuel Macron ?
01:21:02 Vous vous dites qu'il va continuer sur sa ligne.
01:21:04 - Je pense qu'il va...
01:21:06 Je pense que les personnes ne l'ont pas compris déjà au 1er mandat.
01:21:08 Au 2e mandat, bon, il s'est trouvé
01:21:10 et c'était toujours pareil, il s'est retrouvé
01:21:12 face à, donc,
01:21:14 Marine Le Pen, le RN.
01:21:16 Et donc, quand je discute,
01:21:18 enfin, on s'est mis à discuter, bon,
01:21:20 par rapport à, enfin,
01:21:22 avec des personnes qui ont un esprit
01:21:24 qui est très gauchiste et qu'on dit, mais,
01:21:26 on a voté blanc ou on a voté pour lui
01:21:28 et ça a été très divisé, je veux dire.
01:21:30 Les voix d'Emmanuel Macron
01:21:32 ont, au 2e tour,
01:21:34 une partie de la gauche, enfin,
01:21:36 ceux qui ont voté pour l'ANUP, ceux qui ont quand même
01:21:38 une gauche un peu sous-voneriste,
01:21:40 ont peut-être voté blanc.
01:21:42 L'autre partie a voté
01:21:44 pour lui.
01:21:46 Et une troisième partie a voté
01:21:48 pour Marine Le Pen et c'est cette troisième partie
01:21:50 qui disait, bon, ben, le problème, c'est que
01:21:52 Marine Le Pen, c'est pas,
01:21:54 le RN n'est pas
01:21:56 un parti très diabolique,
01:21:58 mais le problème, c'est qu'il y a une histoire
01:22:00 familiale, voilà. En fait, il y aurait,
01:22:02 à la place de Marine Le Pen, ça aurait été peut-être
01:22:04 une autre personne, peut-être qu'il faut,
01:22:06 c'était peut-être la seule qui permettait
01:22:08 un petit peu de faire le bloc contre lui.
01:22:10 Mais moi, c'est un point de vue,
01:22:12 voilà, aujourd'hui, bon,
01:22:14 les socialistes, bon, c'est fini,
01:22:16 le LR, ils sont divisés,
01:22:18 on voit Ciotti, bon, quand il
01:22:20 parle, enfin, je suis désolée, mais M. Ciotti,
01:22:22 on avait l'impression que c'était
01:22:24 la ligne de conduite d'Emmanuel Macron,
01:22:26 et après, bon, effectivement,
01:22:28 Aurélien, moi j'aime beaucoup Aurélien Prat,
01:22:30 j'aime bien parce qu'il a su,
01:22:32 à un moment donné, dire sa propre opinion,
01:22:34 il n'a pas fait de politique,
01:22:36 mais il a dit son opinion, ce qu'il pensait,
01:22:38 donc il est resté sur sa ligne de conduite.
01:22:40 Comment ? - Sandrine, on va aller faire
01:22:42 réagir les vrais. - Oui, oui, pourquoi ?
01:22:44 - Philippe, dans le micro.
01:22:46 - Là où je rejoins
01:22:48 notre amie Sandrine,
01:22:50 sur l'ERN, il est évident
01:22:52 que, je pense,
01:22:54 que le nom Le Pen représentera
01:22:56 toujours un obstacle. - Oui.
01:22:58 - Et si un jour, il y avait quelqu'un,
01:23:00 pourquoi pas un jour
01:23:02 un jour, bordel,
01:23:04 le rassemblement national
01:23:06 - Il s'affranchira de ça ? - aurait posé plus de problèmes
01:23:08 à Emmanuel Macron ? - Oui.
01:23:10 René Chiche, peut-être ? - Oui, alors,
01:23:12 la motion de censure, donc, a été rejetée,
01:23:14 mais maintenant, j'allais dire,
01:23:16 tout recommence pour Emmanuel Macron.
01:23:18 Que va-t-il faire ? Je pense qu'il va être
01:23:20 obligé, vu le résultat, en plus,
01:23:22 extrêmement serré, je pense
01:23:24 qu'il va être obligé de prendre quand même une mesure importante.
01:23:26 Alors ça peut être quoi, cette mesure ?
01:23:28 À mon avis, ça peut être peut-être une pause,
01:23:30 par rapport à cette réforme. D'ailleurs, on va voir
01:23:32 dans les prochains jours comment la contestation...
01:23:34 - Il parle demain, je crois, il va parler
01:23:36 demain, je crois... - C'est pas sûr, c'est pas sûr.
01:23:38 - C'est pas certain, non ? - C'est pas sûr.
01:23:40 Mais il va se passer certainement quelque chose, à mon avis.
01:23:42 - Merci en tout cas à Philippe Villegerre d'avoir été avec nous.
01:23:44 - Merci à vous, vous êtes déjà venu. - Ben oui, mon petit chat.
01:23:46 Merci beaucoup. - On est passés très vite, très très vite.
01:23:48 - Merci Olivier Mermuz d'avoir été avec nous,
01:23:50 le directeur général de K20. Dans un instant,
01:23:52 on va vous parler d'entrepreneurs,
01:23:54 on aura bien entendu la déléguée
01:23:56 générale de la Fédération
01:23:58 Française de la franchise,
01:24:00 et pas mal d'entrepreneurs qui nous expliqueront
01:24:02 comment ils se sont engagés dans cette
01:24:04 filière, et qu'est-ce qu'ils
01:24:06 cherchent comme type de franchisés, et qui sont
01:24:08 ces franchisés. Vous allez voir qu'il y a pas mal
01:24:10 de situations différentes
01:24:12 et très intéressantes. On vous retrouve dans un instant,
01:24:14 on est ensemble encore pendant une heure.
01:24:16 A tout de suite.

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