La justice a tranché pour Pierre Palmade !
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00:00 La cour d'appel a décidé de ne pas le renvoyer en prison.
00:04 - C'était à quelle heure ça ?
00:06 - Comment ?
00:07 - C'était à quelle heure ça ?
00:08 - C'était à 9h, 9h30 ce matin.
00:09 C'était le jugement suite au référé du procureur de Melun.
00:16 - D'accord.
00:17 - Je sais que vous aimez bien les horaires.
00:18 - Oui j'adore.
00:19 - Mais là j'en ai pas beaucoup à vous donner.
00:22 - C'est dommage, c'est dommage.
00:23 - La prochaine fois.
00:24 - Pierre Palmade est libre, mais enfermé si je comprends bien.
00:27 - Oui alors c'est quand même la fin d'un bras de fer entre une juge d'instruction et
00:31 le procureur de la République.
00:32 - Qui a gagné ?
00:33 - C'est la juge d'instruction.
00:34 - C'est la juge d'instruction.
00:35 - Mais c'est le bon sens qui a gagné finalement.
00:37 - Près de chez nous.
00:38 - On a offert un spectacle quand même un petit peu, j'allais dire pitoyable, le mot
00:44 est peut-être un peu fort, mais un drôle de spectacle au justiciable.
00:48 Depuis le 10 février, alors qu'il n'a jamais mis un orteil en prison, il y a eu quatre
00:56 décisions dans ce sens.
00:59 C'est un dossier un peu exceptionnel, je l'entends.
01:05 - C'est la première fois que ça arrive, c'est exceptionnel aussi ce genre de choses ?
01:10 - Alors là on en a connaissance si vous voulez, mais j'imagine que les procureurs ne sont
01:16 pas toujours d'accord avec les juges d'instruction.
01:18 Cette affaire est tout à fait exceptionnelle, mais là on a eu un spectacle quand même
01:24 un petit peu curieux.
01:26 Il était blessé, il a été hospitalisé en un premier temps, tout de suite après l'accident.
01:34 On doit le statuer sur son sort juridique, c'est-à-dire que la juge d'instruction doit
01:41 qualifier les faits qu'on lui reproche.
01:44 Ça c'est la première étape judiciaire.
01:48 Ensuite on doit statuer sur l'endroit où on va le mettre, c'est-à-dire privation de
01:54 liberté, on le laisse en liberté, est-ce qu'on met un contrôle judiciaire, etc.
01:57 Là il a été décidé à ce moment-là qu'il fallait le soigner.
02:01 Je pense que c'est d'ailleurs une bonne décision.
02:04 Il va donc dans un service d'addictologie se faire soigner pour ses problèmes d'addiction.
02:11 Le parquet de Melun, le procureur de Melun n'accepte pas cette décision, fait donc appel
02:17 à la juge de cette décision et c'est la chambre de l'instruction qui pour une première
02:21 fois va devoir statuer entre le juge et le parquet.
02:27 La chambre de l'instruction a donné raison au parquet.
02:32 - Le parquet était sûr de lui, il n'était pas flottant.
02:35 - Non.
02:36 - Ne rentrez pas dedans, ne rentrez pas dedans.
02:39 - Non, non, non, Michel, donc voilà.
02:42 - Tracé, tracé.
02:43 - Le parquet a obtenu gain de cause, enfin on a accédé à sa demande.
02:47 Donc on décide d'incarcérer Pierre Palmade qui reste à l'hôpital puisque de toute façon
02:52 il est malade et en cours de route il fait un AVC.
02:55 - Est-ce qu'on a des nouvelles de son état de santé ?
02:59 - J'ai quelques infos, il paraît qu'il ne va pas très bien.
03:03 - J'ai des infos que j'ai également.
03:04 - Il ne va pas très bien.
03:05 - Oui, oui, je vous le dis.
03:06 - Et s'il est parti ensuite à Marielle ?
03:07 - C'est pas un petit, c'est un...
03:08 - Est-ce que c'est un AVC qui fait qu'il ne parle plus ou c'est des paralysies ?
03:09 - C'est un peu plus gros d'un AVC que ce qu'on pensait.
03:11 Les séquelles sont plus importantes.
03:13 - Il y a des paralysies ?
03:14 - Oui, on met tout ça au conditionnel, je vous le dis.
03:16 Mais au conditionnel, une petite info qu'on a, c'est les séquelles sont plus importantes
03:23 que ce qu'on pensait.
03:24 La décision est normale.
03:26 - Et il s'est rajouté à ça un problème a priori cardiaque puisqu'il a été à
03:31 Mary-Lane Longle qui est au Plessis-Robinson qui est un hôpital spécialisé pour les
03:35 problèmes cardiaques.
03:36 Et c'est dans ce contexte qu'on teste la décision du juge d'instruction de le remettre
03:42 en liberté.
03:43 C'est-à-dire que c'est pas gérable d'avoir un type détenu dans un hôpital qui a fait
03:48 un AVC, qui a probablement un problème cardiaque.
03:50 C'est incompréhensible.
03:54 Et du coup, la juge d'instruction, In Fine, a reçu un certificat médical concernant
04:03 Pierre Palmade où il est stipulé que son état est incompatible avec la détention.
04:08 Donc à quoi ça sert d'incarcérer quelqu'un qu'on ne peut pas incarcérer finalement ?
04:14 Il y a un moment où il faut quand même essayer d'être logique si vous voulez.
04:19 Et je trouve que la juge d'instruction a été logique dans cette histoire et la décision
04:23 de la Chambre de l'instruction lui a donné raison.
04:27 Et fin de l'histoire.
04:28 Si vous voulez, le problème c'est que maintenant on ne peut plus ni le réincarcérer avant
04:34 le jugement et on ne peut plus non plus lui mettre une surveillance électronique, un
04:39 bracelet électronique.
04:40 Donc là il est libre.
04:42 Il est libre, sauf qu'on lui impose de rester à l'hôpital.
04:46 Il est libre à l'hôpital.
04:47 Il n'a pas de bracelet, il peut recevoir des visites.
04:52 Comme un malade normal.
04:53 Il est libre.
04:54 Il est sous contrôle judiciaire.
04:55 Le problème, si vous voulez, qui va se poser à mon avis dans pas longtemps, enfin je l'espère
05:03 pour lui en tout cas, c'est quand sa santé va s'améliorer et que les médecins diront
05:08 que finalement il n'a plus rien à faire à l'hôpital.
05:10 Ça peut être dans 15 jours, dans un mois, j'en sais rien.
05:12 Il va falloir restatuer sur sa situation et là la juge d'instruction va être obligée
05:21 de modifier le contrôle judiciaire puisqu'elle ne peut plus lui mettre de bracelet électronique
05:25 sauf à ce qu'il viole son contrôle judiciaire.
05:28 – Je voudrais vous donner des nouvelles d'une des victimes parce qu'il y a eu des informations
05:32 contradictoires qui ont circulé et là j'ai fait un point avec l'avocat, donc Mourad
05:36 Batik.
05:37 Ça concerne le père, le conducteur.
05:39 Donc en fait, il avait été annoncé en fin de semaine dernière qu'il était sorti de
05:42 l'hôpital.
05:43 Pas du tout.
05:44 L'état de santé est très délicat.
05:46 Il est juste sorti du coma artificiel.
05:48 Il est toujours à l'hôpital.
05:49 Il a eu sept opérations.
05:50 Le pied est extrêmement touché.
05:53 Je crois que c'est la jambe gauche.
05:54 On ne sait pas s'il remarchera.
05:56 Il parle très peu.
05:57 Il a des problèmes de mémoire.
05:59 Donc voilà, son état de santé.
06:01 C'est le seul des trois hospitalisés puisque le jeune, lui, est sorti le 27 février, le
06:05 garçon de 6 ans et la dame qui a perdu son bébé est sortie aussi.
06:10 Mais le conducteur, voilà, l'état de santé n'est pas bon du tout.
06:14 – Merci pour ces infos, Gilles Ouï.
06:16 – Vous qui connaissez vraiment bien la justice, très honnêtement, est-ce que vous ne croyez
06:19 pas qu'en pleine retraite, au moment où la France est dans la rue, on n'a pas voulu
06:24 faire de cet homme tout d'un coup, j'allais dire un exemple et même un contre-feu sur
06:28 les retraites et sur tout, pour dire aux gens, pour assurer les gens ?
06:34 – Je ne suis pas sûr, non.
06:36 – Non ? – Je ne suis pas sûr.
06:37 Je pense que la justice est quand même malgré tout indépendante.
06:40 Là, vous avez un saint bras de fer entre un juge et un procureur.
06:44 Le procureur veut qu'il aille en prison.
06:47 La juge, probablement parce qu'elle a une meilleure connaissance de la situation, se
06:52 dit "cet homme est malade, on va le soigner d'abord et on le jugera ensuite", ce qui
06:56 une fois de plus me semble être la bonne solution.
06:59 – D'accord.
07:00 – Je ne pense pas qu'il y ait d'interférences politiques dans cette histoire.
07:04 – On a quand même du mal à comprendre l'attitude du procureur qui voulait vraiment
07:06 le mettre en détention provisoire, parce que la détention provisoire, même pour ce
07:10 style d'incidence ou stupéfiant et tout ça, ce n'est pas la norme, c'est ce que
07:13 tout le monde nous répète.
07:14 – Non, ce n'est pas la norme.
07:15 – Qu'est-ce qui les a motivés ? Ils savent des choses qu'on ne sait pas ?
07:17 – Non, je ne crois pas.
07:19 Il a voulu faire un exemple, je n'en sais rien, je ne suis pas dans la peau du procureur.
07:22 Moi, je vous décrypte la situation du mieux que je peux, même si je n'ai pas les horaires.
07:29 [Rires]
07:30 – Vous n'êtes pas dans la peau du procureur.
07:34 – Pierre Pamelade, il a tout un tas d'interdictions aujourd'hui, notamment l'interdiction
07:37 de conduire.
07:38 Comment est-ce que quand il va sortir, on est sûr qu'il va les respecter ? Parce
07:40 qu'on sait qu'il y a un gap entre ce qui est annoncé et la réalité.
07:43 – Il est tellement connu, son visage est tellement connu, que s'il prend une trottinette
07:48 demain matin, il y a 15 coups de fil qui vont arriver ou dans les rédactions ou au
07:53 coffre arrière.
07:54 – Non, Michel, moi, pardon, j'ai discuté avec un avocat, pour le coup, qui m'a dit
07:58 que j'avais dit une bêtise à l'antenne, que j'avais dit qu'il faut qu'il aille
08:01 chez lui avec un bracelet et tout ça.
08:03 Il m'a dit, avant l'AVC, le risque, c'était qu'il aille chez lui avec un bracelet,
08:08 qui est de la drogue chez lui, il prend la drogue, il prend sa voiture, et il faut savoir
08:11 qu'entre le moment où tu prends ta voiture, le bracelet sonne et la police vient t'arrêter,
08:16 il peut y avoir jusqu'à 30 à 45 minutes, 45 minutes dans une bagnole, si t'es drogué,
08:20 t'as le temps de faire un carnage.
08:21 La police, quand ça sonne, elle n'est pas là dans les 3 minutes, et il ne sonne pas
08:24 dès que tu vas dans la salle de bain.
08:25 – Arrête, oui, mais là, t'abuses.
08:26 – Non, mais il y a l'AVC, c'était avant l'AVC, Cyril.
08:27 – Et même avant l'AVC, on a pas le risque de…
08:28 – Moi, je veux bien, c'est possible, évidemment, c'est pas incohérent, mais statistiquement,
08:35 je pense qu'il y a pas une petite chance que ça arrive, et une fois de plus, il est
08:39 quand même tellement connu physiquement, qu'il ne peut plus aller nulle part, en fait.
08:45 Si c'est en pleine nuit, il peut sortir tout seul.
08:47 – Là, pour résumer, pour nos téléspectateurs qui nous rejoignent à 20h54, donc là, il
08:52 est à l'hôpital, il est libre, il peut recevoir des visites, et Pierre Palmade, on
08:58 attend, une fois qu'il ne sera plus souffrant, il va y avoir un nouveau jugement.
09:03 – C'est ça, c'est les médecins qui ont la main pour l'instant.
09:05 Les médecins, quand ils considéreront qu'il est dans un état de santé qui lui permet
09:10 de vivre ailleurs qu'à l'hôpital, à ce moment-là, ils aviseront la juge d'instruction
09:14 qui prendra la décision d'un nouveau contrôle judiciaire.
09:17 – Et Cyril ? – Oui ?
09:18 – Et les deux hommes qui étaient dans la voiture, non-assistants, sa personne en danger,
09:22 ils font quoi ? Ils se baladent ? – Ils sont témoins assistés.
09:24 – Ils ont été entendus.
09:25 – Peut-être que quand il y a eu le crash, moi, je me dis, si je fais la connerie et
09:29 qu'on est trois dans la voiture et qu'on tape une voiture, peut-être que je vais tout
09:32 de suite aller voir si je peux sauver la mère, le bébé, le mec, je ne me sauve pas en courant
09:35 dans les champs.
09:36 – Sauf qu'il a été constaté que la police avait été prévenue quand ils sont partis.
09:39 – Non, tu ne pars pas Mathieu, tu restes.
09:41 – Ils te disent qui a été constaté.
09:42 – Je me rassure sur la dernière ligne de sécurité, j'essaye de voir, si tu es un
09:44 motard, je ne touche pas ton casque, les trucs qu'on m'a appris quand j'étais petit.
09:46 Moi, on m'a toujours dit non-assistance, sa personne en danger, attention, ça peut
09:50 être grave.
09:51 Apparemment, on peut se sauver dans les champs, comme ça, courir, partir, et là, il a interdiction
09:55 de les fréquenter.
09:56 – Ça veut dire qu'ils sont dehors ? – Oui, oui, tout ça.
09:57 – Il y en a un en plus.
09:58 – Ils n'ont pas été mis en examen.
09:59 – C'est pas mal.
10:00 – Ils ont dû être condamnés, alors non.
10:01 – C'est fou.
10:02 – Donc, eux, ils sont libres.
10:03 – Statut de témoin assisté, pour le moment, ils sont libres et il n'y a pas de charge
10:06 à l'heure actuelle, retenue contre eux, on verra lors de l'instruction, mais pour
10:09 le moment, pas de charge.
10:10 – C'est normal ça ?
10:11 – C'est normal parce qu'il a été déterminé que peut-être ils ont fui spontanément sans
10:17 savoir qu'il y avait des gens en danger extrême, etc.
10:20 Donc moi, s'il y a un accident devant moi, la voiture, elle fait 3 tonneaux, je n'ai
10:26 pas trop le temps, je me barre, on relève mes plaques, on me laisse tranquille.
10:30 On ne va pas dire "pourtant, il y avait un mec qui aurait pu sauver le bébé, il est
10:33 parti le mec".
10:34 On me laisse tranquille ? – Oui.
10:35 – Ça n'existe plus non plus.
10:36 – Michel, Michel, Michel, par réponses.
10:38 – Ce que je pense, c'est qu'on essaye de se mettre à la place de gens qui ne raisonnent
10:44 pas comme nous, qui ne consomment pas les mêmes produits que nous et c'est impossible.
10:49 Ces deux garçons étaient depuis 3 jours sans dormir, ivres de drogue et probablement
10:55 d'alcool.
10:56 – Eux, je m'en fous.
10:57 – Mais j'entends bien, mais vous me posez la question de savoir.
10:59 – C'est la loi, qu'est-ce qu'il fait pour eux ?
11:01 – Ils vont être jugés, ils vont être jugés.
11:03 – Ils ont quitté les lieux après l'arrivée des pompiers.
11:09 – Voilà, c'est ce qu'on avait dit.
11:11 – C'est l'info qu'on a.
11:12 Oui, dernière question.
11:13 – Oui, la chambre de Pierre Palmas, donc à l'hôpital, c'est une chambre normale,
11:16 tout le monde peut venir, elle n'est pas protégée, il n'y a pas de police.
11:19 – Comment ça se passe ?
11:20 – Il est libre, il est libre de ses mouvements, mais il n'a pas le droit de quitter l'hôpital.
11:24 – Ça veut dire que n'importe qui…
11:25 – Il a une chambre, il n'est pas gardé.
11:27 – Ça veut dire que nous on peut aller voir Pierre Palmas.
11:30 – D'accord, tout le monde.
11:31 – N'importe qui peut aller voir.
11:32 – C'est proche quoi.
11:33 – Vous allez sans doute vous heurter aux gardes de l'hôpital, mais il n'y a plus
11:38 de policier, il n'y a pas de gardien de prison pour…
11:41 – C'est incroyable ça.
11:42 – C'est incroyable ça, non ?
11:43 – Ils ont allégé bien évidemment…
11:45 – C'est même dangereux je pense.
11:47 – Même pour lui, même pour ça.
11:48 – Il peut circuler dans l'hôpital même, il n'a pas le droit de circuler dans l'hôpital.
11:51 – Pour les gens, j'avoue que pour les gens ça donne vraiment l'impression que ça
11:56 cafouille la justice en France.
11:57 Ça cafouille pour tout, pour tous les cas qu'on voit ici.
12:00 Là on n'a rien compris, il sort, il ne sort plus, il a un bras de fer, on lui enlève,
12:03 il va en prison, 4 jours après ils s'engueulent tous entre eux.
12:06 Il est libre, il peut recevoir des visites, des fleurs.
12:08 – Il y a deux gens, pour le protéger.
12:09 – Non mais, on ne comprend rien.
12:10 – Là il est escorté pour sortir, pour faire 2 mètres, il est escorté comme si c'était
12:13 le président de la République.
12:14 Et là, il est libre, il reçoit des fleurs.
12:17 – Et au bout de 2 jours tu le vois au relais à Chambord en train de lire…
12:20 – Non mais c'est n'importe quoi les mecs.
12:22 – Non mais ça il est à la café tranquille.
12:24 – On ne s'intéresse plus, enfin on ne s'intéresse pas au train qui arrive à l'heure.
12:28 La justice toute l'année elle fonctionne, elle condamne et elle fonctionne à peu près
12:32 bien et de temps en temps il y a des ratés.
12:34 – Ah donc elle s'est ratée juste sur quelqu'un de connu ?
12:36 Je pense qu'il y a beaucoup de ratés mais on ne les voit pas.
12:38 – Oui, enfin pareil.
12:39 – Je ne sais rien, je n'ai pas les statistiques.
12:41 – Ah, c'est votre métier Michel.
12:43 – Non mais on n'a pas les statistiques des ratés.
12:45 Les juges ne m'appellent pas pour me dire "je me suis planté".
12:48 – Laisse tranquille Michel, laisse tranquille Michel.
12:50 [Musique]