Les dernières révélations de Paris Match sur Pierre Palmade
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00:00 Ça fait plusieurs semaines qu'il y a beaucoup d'agences qui travaillent sur ces photos.
00:04 Des gens le cherchent, l'attendent.
00:05 Ça a fini par arriver la semaine dernière.
00:08 - C'est quoi ? C'est une paparazate ou c'est des photos ?
00:10 - Ah oui, c'est des photos prises à la... Enfin, pas avec son accord.
00:14 - D'accord. Très bien. Et il va comment, Pierre Palmade ? C'est quoi, les infos ?
00:17 - Les photos montrent un homme qui a l'air d'aller un peu mieux physiquement.
00:21 - On va les voir dans un instant.
00:23 - C'est quelqu'un qui, effectivement...
00:25 Alors, encore une fois, il n'est pas question de dire que Pierre Palmade...
00:30 Enfin, on n'est pas là pour expliquer tout ce qui s'est passé avant.
00:34 C'est quelqu'un qui est dans un processus, dans une cure de désintoxication.
00:39 Ce processus se termine le 24 avril, donc à la fin de la semaine.
00:43 Et là, ils vont après étudier avec la justice quelle est la suite.
00:46 Donc, c'est quelqu'un qui est en train de se soigner.
00:48 C'est ce qu'on peut voir sur les photos.
00:50 - On va avoir les clichés dans un instant, quand je vous l'ai dit.
00:53 Est-ce qu'il est dans la phase de regret ?
00:57 - Je ne sais pas vraiment.
00:58 Les infos qu'on a sont quand même assez floues, parce qu'il a très peu de visites.
01:02 Il n'a que des visites du personnel médical.
01:06 Les proches ne peuvent pas le voir.
01:07 Les gens sont systématiquement renvoyés.
01:09 Donc, c'est très flou de savoir ce qu'il pense vraiment.
01:12 En tout cas, ce que j'ai compris sur les six dernières semaines,
01:16 c'est qu'au début, il était en position de victime.
01:18 Il pensait que tout ce qui lui arrivait, c'était grave, que c'était la faute de la drogue.
01:22 Et là, progressivement, il commence à intégrer qu'il est responsable,
01:26 qu'il a fait du mal et que sa vie a profondément changé
01:29 et que sa carrière ne sera jamais la même.
01:31 - Il doit sortir de l'hôpital lundi ?
01:32 - Non. Le 24 avril, c'est la fin du processus actuel où il est.
01:36 Donc, c'est la fin de la première cure de désintoxication.
01:39 À partir de là, il va falloir trouver une solution.
01:41 Qu'est-ce qu'on fait de Pierre Palmade ?
01:43 Est-ce qu'il va dans un autre hôpital ?
01:45 Est-ce qu'il va chez lui ? Est-ce qu'il va chez sa mère ?
01:48 Chez sa sœur ?
01:49 Ça, c'est des discussions qui sont en cours avec son avocate et la justice.
01:53 - C'est vrai que tous ses proches l'ont lâché ou pas ?
01:55 - Ah bah visiblement, oui.
01:57 De ce que moi, j'ai pu comprendre, il n'y a que deux personnes qui ont essayé d'aller le voir,
02:01 qui sont son attaché de presse et son ancien producteur.
02:03 Et ces gens-là se sont fait éconduire poliment par la sécurité de l'hôpital.
02:07 Après, personne n'a essayé d'aller le voir.
02:10 - Sa santé, donc, elle s'est améliorée dans ce moment ?
02:12 - Oui. De toute façon, dès le 12 février, on savait qu'il était tiré d'affaires.
02:17 En revanche, ce qui a été pris en charge par la santé, par le personnel médical,
02:23 c'est sortir Pierre Palmade de ses addictions.
02:26 Donc la cocaïne et la 3-MMC.
02:28 - On va revenir sur l'article. Vous allez voir les informations qu'on a dedans. Oui, Gilles ?
02:32 - Oui, il y a une phrase incroyable dans l'article.
02:35 À un moment, c'est la déclaration qu'il fait à sa sœur où il lui dit...
02:40 - On va revenir dessus.
02:42 - Sur les proches, vous dites que Carole Bouquet est une des rares à ne pas l'avoir lâchée.
02:46 J'espère que vous avez des vraies infos parce que c'est quand même...
02:48 - Oui, oui, c'est ce que... Enfin, encore une fois, elle fait partie de ceux qui ne l'ont pas condamnée.
02:52 - C'est pas un charlot.
02:53 - Non, non, mais justement, parce que c'est quand même quelque chose de grave.
02:55 - On sait que Muriel Robin et sa femme ont dit "c'est terminé".
02:59 On sait que Michel Larocque a dit "c'est terminé".
03:01 Carole Bouquet, qui a toujours été proche, ne s'est pas exprimée,
03:03 n'avait pas répondu aux sollicitations médiatiques pour dire "je le condamne".
03:08 Mais en tout cas, voilà, elle a un discours assez...
03:12 - Alors, on va revenir sur ce qu'il y a dans l'article.
03:15 Alors, vous dites "il n'y a aucun policier en faction devant sa chambre d'hôpital
03:18 au service addictologie de l'hôpital Paul Brousse de Villejuif".
03:20 Donc, il doit prendre des médicaments de substitution.
03:23 Il est sous surveillance médicale constante.
03:25 - Comme toute personne en cure de désintoxication.
03:27 - Donc, c'est ça. Il n'a pas le revisite.
03:28 Donc, vous l'avez dit, son ancien producteur et son attaché de presse ont été tous les deux refoulés
03:32 poliment par les services de sécurité de l'établissement.
03:34 Pourquoi il n'a pas le revisite ?
03:35 - Ça, c'est ce qui a été conclu entre son avocate et l'hôpital.
03:40 - Que la chaîne Gulli a disposition.
03:41 - Au Crème d'un Bicet, oui, parce qu'ils ont estimé au tout début qu'il fallait faire attention,
03:46 parce qu'ils ne savaient pas...
03:47 - Qu'il n'avait que Gulli, donc, il regardait les Dragon Ball Z.
03:49 - On ne sait pas si...
03:51 On ne sait pas.
03:52 En tout cas, c'est la seule chaîne...
03:54 - Non, mais c'est vrai, c'est incroyable.
03:55 - On va mettre Pierre Paloin.
03:56 - Non, mais c'est une info.
03:57 Alors, il faut dire qu'il est proche de Pierre Paloin.
03:59 En tout cas, ils ne se bousculent pas pour aller le voir,
04:01 mais forcément, c'est compliqué puisqu'ils n'ont pas le revisite.
04:04 Claire, la seule sœur avec qui il était en contact et qui gérait ses affaires,
04:08 aurait claqué la porte de l'hôpital deux jours après l'accident, le 12 février dernier,
04:12 lorsqu'elle a entendu son frère Pierre prononcer une phrase que vous dévoilez dans Paris Match.
04:18 - Ce qui montre sa totale inconscience.
04:20 - Alors, justement, deux jours après, cette phrase, c'est vrai qu'elle est incroyable.
04:23 "Dis donc, elle va valoir cher ma première interview."
04:25 - Ce qui montre sa totale inconscience.
04:28 Voilà, encore une fois, on sait que le 11, 12 février, il ne comprend pas.
04:31 Enfin, il se positionne au tout départ comme une victime.
04:35 Il est victime de la drogue.
04:36 Ce qui lui arrive, c'est très dur.
04:38 - Et donc, il met du temps.
04:39 - Ce qui est horrible dans cette phrase, c'est que peut-être que dans 10 ans...
04:41 - Son sœur verra encore.
04:42 - Et ce sera la phrase, ce sera le cas, en fait.
04:44 "Ça vaudra cher, cette première interview."
04:46 Parce que c'est cynique et ce sera comme ça, malheureusement.
04:49 - Ou pas.
04:50 Ou alors, il comprend que peut-être le silence est la meilleure...
04:52 - Peut-être que dans 10 ans, Paris Match voudra faire la première interview de Pierre Palmas.
04:55 - Peut-être, oui, mais en tout cas, on ne paiera pas.
04:56 - Il y a des vraies révélations. C'est incroyable.
04:59 Sa mère, qui réside à Bordeaux, n'a pas pris le train pour venir rendre visite.
05:02 - Sa mère est totalement absente de cette affaire depuis le 10 février.
05:05 - Sa mère, elle pourrait venir le visiter.
05:07 On l'a laissé rentrer, sa mère, non ?
05:09 - Techniquement, oui.
05:10 La famille sont les seules personnes, a priori, qui ont plus la facilité d'accès.
05:14 - Et pour l'instant, sa maman ?
05:15 - Non, elle n'est jamais venue.
05:16 - Elle s'était déjà fâchée avant.
05:17 - Elle s'était fâchée depuis 2 ans.
05:17 - D'accord.
05:18 - Elle s'était fâchée depuis 2 ans.
05:19 - Oui, mais peut-être, c'est une manière aussi de...
05:20 Non, pas de news, en tout cas.
05:22 - En tout cas, elle n'a pas estimé utile de prendre le train pour aller voir son fils.
05:25 - Donc, comme vous nous l'avez dit, vous dites qu'il a été lâché par Muriel Robin et sa femme, Anne, par Michel Larocque,
05:31 qui peut encore compter que sur Carole Bouquet.
05:35 Précisez que, normalement, les patients restent 2 semaines dans ce service,
05:38 mais Pierre Palmade, on est déjà à sa 6e semaine.
05:40 Pourquoi Pierre Palmade, il a fait 6 semaines alors que les autres font 2 semaines ? Pourquoi ?
05:44 - Parce que Pierre Palmade est sous contrôle judiciaire,
05:46 un contrôle judiciaire très strict qui a été établi entre la juge et son avocate,
05:50 avec beaucoup de choses qu'il ne peut pas faire.
05:52 - D'accord.
05:52 - Et notamment, il doit rester dans une structure médicalisée sous surveillance médicale.
05:57 Et donc, il a été convenu que ce protocole 1 durerait 6 semaines.
06:02 Après, encore une fois, on va voir ce qu'on fait ensuite.
06:04 - Alors, comme vous l'avez dit, que va-t-il se passer lundi ?
06:08 On va vous lire parce que lundi, c'est une journée importante.
06:10 Après 2 mois et demi passé à l'hôpital, il pourrait quitter l'hôpital dès lundi prochain.
06:12 Il devrait donc avoir un nouveau contrôle judiciaire.
06:15 C'est ça.
06:16 En attendant la date fatidique de son procès, son contrôle judiciaire actuel ne lui permet pas de retourner dans sa maison.
06:21 Il a interdiction de quitter l'île de France.
06:23 Donc, il pourrait soit aller dans son appartement dans le 3e arrondissement de Paris,
06:26 soit aller chez l'une de ses sœurs qui pourrait bien l'accueillir.
06:29 - Ou alors aller dans un autre centre de soins,
06:31 type un centre de désintoxication, un autre hôpital qui serait prêt à l'accueillir.
06:35 - Il y a un hôpital qui a donné son accord et on attend en fait la décision.
06:38 - Exactement.
06:38 - Mais il y a déjà un hôpital qui a donné son accord.
06:40 - Alors, on apprend aussi, et ça, c'est des révélations incroyables que vous faites dans Paris Match,
06:44 on apprend aussi que l'accident était limite inévitable,
06:47 compte tenu de sa récente descente aux enfers.
06:50 Vous revenez également là-dessus et racontez que fin 2022,
06:54 la situation était déjà devenue très problématique.
06:56 Fin 2022, le tournage de la fine équipe,
06:58 émission commentée à Pierre Palmat par France Télévisions, c'était sur France 2,
07:02 vit au naufrage.
07:04 Censé être le capitaine du bateau, Pierre arrive en retard, ne reconnaît pas ses invités,
07:08 s'enferme avec...
07:12 - Sambou, celui qui le piquait souvent, qui était son compagnon.
07:15 - Alors, avec Sambou dans sa loge et semble plus déconnecté que jamais.
07:18 C'est qui Sambou ?
07:19 - Sambou, c'était son compagnon, malheureusement, de club sex, de soirée glauque,
07:23 et c'était celui qui le piquait mieux, il l'avait dit d'ailleurs.
07:25 - Entre les orteils pour pas qu'il démarque.
07:27 - Ah oui ?
07:29 Donc lui, c'est lui qui le piquait, et il est où ce... ?
07:31 - Bah, il a été entendu par la police et...
07:34 - Il avait été arrêté et condamné à 12 mois avec sursis, ouais.
07:36 - C'est un des deux qui était dans la voiture avec lui le jour de l'accident.
07:38 - Voilà, c'est ça.
07:39 - Et il avait interdiction de le voir, il était dans la voiture le jour de l'accident.
07:43 - Alors donc, oui, on apprend ça qu'il était...
07:46 Vous racontez ça, vous dites que la...
07:47 - Sambou était donc en récidive, parce qu'il n'avait pas le droit de le voir, effectivement.
07:51 - Mais il est libre.
07:52 - La promotion, vous dites, tourne au fiasco,
07:53 lorsque, après son passage à l'antenne d'une station de radio parisienne,
07:56 un sachet de cocaïne est découvert dans les toilettes.
07:59 Palmad empochera 170 000 euros pour sa calémité de substation.
08:02 C'est quoi cette histoire ?
08:04 - L'histoire, c'est qu'il a...
08:05 Il est en panique parce qu'il n'a plus de thunes, il a besoin d'argent,
08:07 parce que ça coûte très cher de se fournir en 3MMC et en coke.
08:12 Et donc, effectivement, il a peur que la promotion de l'émission s'arrêtant,
08:16 qu'il ne touche pas le cachet qui lui était promis.
08:19 - C'était chez vous, Bernard Montiel ?
08:20 - Oui. - À la radio ?
08:21 - Oui, oui, j'ai lu le papier de match, j'étais...
08:23 - Non, mais c'était chez vous ?
08:24 - C'était chez moi.
08:24 - Vous saviez qu'il y avait de la cocaïne qui avait été retrouvée dans les toilettes ?
08:27 - Alors, pour être honnête, j'ai reçu Pierre pour la Finiquide 2, c'est ça,
08:32 et il était venu sur RFM répondre à des questions.
08:34 Il n'était pas très en forme du tout,
08:36 à tel point que j'ai demandé à ne pas diffuser les images.
08:38 Elles n'ont pas été diffusées, parce qu'on enregistre toujours nos interviews radio,
08:42 effectivement, et il n'était pas en forme du tout.
08:44 Bon, il est parti, on a réussi quand même à faire un bout d'entretien
08:47 plus ou moins intéressant, et il se trouve qu'en partant,
08:50 une collègue est revenue en hurlant,
08:53 "Bernard, ton pote, il a laissé un petit sachet dans les chiottes."
08:57 Ça a fait un scandale énorme, mais j'avoue que moi-même, j'en avais jamais parlé.
09:01 Je ne sais pas comment vous l'avez su, mais enfin, c'est...
09:03 - Ah ouais ? À toi, tu le savais, alors ?
09:04 - Ah non, non, non, je ne savais pas...
09:06 Je sais qu'il prend des trucs, comment...
09:07 - Non, non, mais c'est pas toi qui a donné l'info, quoi.
09:09 - Ah non, non, ça, je n'ai pas donné l'info, non.
09:11 Je l'ai lu, et j'étais sidéré qu'il le sache,
09:13 parce que justement, je voulais...
09:14 J'ai même demandé à mes collaboratrices de ne rien dire parfois à cette affaire.
09:17 - Non, mais donc c'est une info que tu avais, quoi.
09:18 - Ah oui, ça, je le savais.
09:20 - Non, mais ce n'est pas Bernard qui m'a raconté ça.
09:21 - Non, non, je sais, mais ces gens sont sérieux.
09:23 - Ah, mais très sérieux, l'article, d'ailleurs, je l'ai lu,
09:25 et justement, moi, on n'a pas rien dit, je me suis supprécisé.
09:49 C'est-à-dire qu'il pense que lui...
09:51 - C'est-à-dire que les rares personnes qui parlent de lui,
09:53 encore une fois, il n'y a personne qui a envie de le défendre.
09:55 Donc, je n'ai pas d'autre argument à écrire,
09:58 puisqu'il n'y a personne qui me dit, moi, je pense qu'il faut qu'il revienne.
10:01 Je pense que ça va lui faire du bien.
10:02 Personne ne me parle de ça.
10:04 Les gens, quand je les sollicite, je me prends beaucoup de porte.
10:06 Donc, ceux qui, effectivement, sont un petit peu écoeurés de ce qui s'est passé,
10:12 ont cet aspect, ont cette vision des choses, oui.
10:15 - Oui, Valérie.
10:16 - J'ai un proche de Pierre Palmat qui est en train de m'écrire,
10:18 donc je ne citerai pas son nom,
10:20 mais il m'explique qu'il a été opéré deux fois des artères après l'AVC.
10:26 Il m'explique également que son état était vraiment sérieux,
10:29 qu'il est, contrairement à ce qu'il dit dans l'article,
10:31 enfin, au tout début en février,
10:34 qu'il est aujourd'hui extrêmement mal pour la famille.
10:37 Il dit également qu'après, normalement, il va aller en cure longue.
10:42 Donc, voilà.
10:43 Et qu'effectivement, il y avait une de ses sœurs qui était fâchée,
10:46 mais que ses sœurs sont proches de lui,
10:48 et qu'il souhaitait aller à Bordeaux près de sa maman,
10:51 mais qu'il n'a pas le droit de quitter l'île de France,
10:53 et que donc, c'est une des raisons pour lesquelles il ne va pas près de sa maman.
10:57 Voilà, et que la plupart de ses proches,
10:59 ce qu'il appelle, la personne en tout cas appelle, les vrais proches,
11:02 ne s'expriment pas, justement, par respect,
11:04 et pour les familles, et pour l'affaire.
11:06 - Oui, Gilles.
11:06 - Cyril, comme Valérie parlait de la famille qui a été touchée,
11:09 on peut peut-être donner des nouvelles.
11:10 J'ai eu maître Batik, donc la jeune femme qui a perdu son bébé,
11:15 c'est très difficile,
11:16 et l'enfant qui est retourné à l'école, il est extrêmement faible.
11:20 Il est bien loin, évidemment, d'aller bien et de reprendre une scolarité normale,
11:22 c'est difficile.
11:23 Quant au conducteur de 40 ans qui a été blessé, multi-opéré,
11:28 touché au pied, au genou notamment, il est toujours hospitalisé.
11:31 Et la réhabilitation, le fait qu'il retrouve la santé est aléatoire,
11:36 et sera très très long.
11:37 - Alors, on va voir les photos de Paris Match,
11:40 révélées par Paris Match, on va voir ça tout de suite.
11:44 Alors voilà, donc c'est quoi, c'est des officiers de sécurité ?
11:47 - C'est de la sécurité de l'hôpital qui l'accompagne
11:49 pour pas qu'il soit opportuné par d'autres patients.
11:53 - D'accord.
11:55 Donc c'est quoi, il fait des...
11:58 Quoi, il se promène tous les jours ?
12:00 Vous aviez l'info comme quoi il pouvait sortir ?
12:02 - Non, on savait juste qu'il était là, et on espérait un jour qu'il...
12:05 - Comment ça se passe pour nos téléspectateurs, ça c'est quoi ?
12:07 C'est un photographe qui planque la journée ?
12:09 - Alors je pense pas qu'en ait qu'un, déjà premièrement.
12:11 Je pense que toutes les agences parisiennes travaillent sur Pierre Pallade.
12:14 - Ah oui ?
12:14 - Oui, parce que c'est une histoire qui a passionné les gens.
12:16 Et voilà, oui, il y a beaucoup de...
12:19 Les gens sont en quête d'images.
12:21 - Donc Gilles, ça se passe...
12:23 - Oui, là il est à Villejuif, c'est ça.
12:25 Donc vous racontez aussi dans l'article, il a fait trois hôpitaux.
12:28 Là il est à Villejuif, et effectivement il sort...
12:31 Alors on voit à un moment, il regarde l'objectif peut-être,
12:34 qu'il sent qu'il y a des photographes qui sont cachés.
12:37 Mais effectivement, il y avait plusieurs...
12:38 Moi on m'a dit qu'il y avait plusieurs dizaines de paparazzi
12:40 qui étaient sur la piste de Palmade,
12:43 parce qu'ils cherchaient tous à avoir ces photos exclusives,
12:47 et évidemment valent très cher.
12:48 - Combien c'est, ces photos, comme ça ?
12:49 - Plusieurs dizaines de millions d'euros, m'a-t-on dit.
12:51 - C'est-à-dire combien ?
12:52 - Non, désolé, je...
12:53 - À 10, 40 000 euros, mais...
12:54 - Oh non, je pense que tout ça est du fantasme, pour le coup.
12:56 - Vous êtes sûr ?
12:57 - Ah oui, je suis sûr que c'est du fantasme.
12:58 - Scoop, c'est sûr, enfin même...
12:59 - Mais pourquoi, justement, nos téléspectateurs qui voient les photos,
13:03 qu'est-ce qu'elles amènent, les photos, en fait, là ?
13:05 - Ça montre quelqu'un qui va bien, en fait, voilà, qui revit.
13:11 C'est un peu bizarre de voir ça, en fait.
13:14 On ne l'a pas revu depuis la fine équipe,
13:16 parce que, aussi, on l'avait aperçu à la sortie du tribunal,
13:20 quelques secondes, mais voilà.
13:23 - On ne sait pas s'il va bien.
13:24 - Bah oui.
13:25 - On voit bien qu'il marche, qu'il n'est pas reculé, tout ça,
13:27 mais on ne sait pas psychologiquement comment il est, quand même.
13:28 - Oui, parce qu'il y a eu l'histoire de l'AVC sur lequel je ne suis pas revenu,
13:32 mais effectivement, il y a eu une période où vraiment, il n'était pas bien,
13:34 il était en fauteuil roulant, enfin, voilà, il y a quand même...
13:37 Il avait... Il est passé par des épisodes de santé extrêmement compliqués.
13:41 - Alors, il y a une personne qui me dit que c'est entre 4 000 et 7 000 euros,
13:44 une amie, Sophie, qui me dit, entre 4 000 et 7 000 euros, les photos.
13:47 - Cyril, pour le coup, je ne sais absolument pas. Ce n'est pas mon job.
13:49 - OK. Tu nous disais tout à l'heure, et c'est ça qui est incroyable,
13:52 il pense qu'il pourra remonter sur scène, lui.
13:54 - Bah oui, Bertrand Cantat est bien remonté sur scène
13:56 après avoir tué Marie-Trentignan.
13:58 - Donc, lui, pour lui, il peut remonter sur scène ?
14:00 - Bah, l'artiste a besoin parfois de l'amour du public
14:02 pour acheter une forme de rédemption.
14:05 Moi, je ne cautionne pas du tout.
14:06 Mais en tout cas, il y a eu cette pensée-là.
14:09 Après, les choses évoluent.
14:10 - Est-ce qu'il a essayé, et c'est ça la question que tout le monde se pose,
14:13 il a essayé de rentrer en contact avec la famille des victimes ou les victimes ?
14:17 - Par sa soeur, oui.
14:18 Le premier communiqué que fait Hélène, la soeur avec qui il a été fâché,
14:22 elle lui explique quand même que, certes, il ne va pas bien,
14:24 mais il y a une famille détruite, donc là, il faut peut-être penser à cette famille-là.
14:28 Après, je ne pense pas qu'il soit rentré en contact avec eux.
14:30 - Est-ce que maintenant qu'il a son portable, peut-être, est-ce qu'il a essayé ?
14:32 - Le coup du portable, il a le droit à un téléphone portable, mais c'est pareil.
14:35 Le protocole a été fait de manière à ce qu'on lui conseille vivement
14:39 de ne parler qu'avec son avocate.
14:40 - D'accord.
14:41 - Donc, il n'est pas censé téléphoner à la terre entière.
14:43 D'ailleurs, je crois qu'il ne le fait pas, parce que sinon, ça aurait fini par circuler.
14:47 Mais non, il a un téléphone portable parce qu'encore une fois, il est libre,
14:50 mais il a un contrôle judiciaire, donc il ne peut pas faire tout ce qu'il veut.
14:54 - Est-ce que Pierre Pohlmann, quelqu'un qui est sous contrôle judiciaire,
14:57 est-ce qu'il peut être mis sur écoute ?
14:59 - Je ne sais pas.
15:00 - Pierre Pohlmann, est-ce qu'on peut...
15:01 - Il pourrait.
15:01 - Il pourrait.
15:02 - Il pourrait, mais là, je ne sais pas si ce serait utile pour l'enquête.
15:04 Il faudrait que l'enquête nécessite qu'il soit écouté en permanence.
15:07 Or, effectivement, s'écouter là avec son avocat, ça ne peut pas l'être.
15:10 Là, ça reste du domaine confidentiel.
15:12 Ça crée parfois des scandales encore d'ailleurs.
15:13 - C'est la relation à l'autre client.
15:14 - Voilà, mais là, c'est la relation de confidentialité.
15:16 Ce qui est frappant dans l'article aussi, c'est le fait que sa vie soit extrêmement scandée.
15:20 Repas heure fixe.
15:21 Je crois que dans la cure, ils essaient de lui redonner une vie très normale.
15:25 - Ça, c'est le protocole pour toute personne en cure, en fait.
15:28 - Oui.
15:29 Et on me dit, moi, que ça pourrait être éventuellement dans une clinique privée pour plusieurs mois.
15:33 - C'est que vous avez eu cette info aussi.
15:34 - Oui.
15:35 Encore une fois, c'est son avocate qui présente des plans.
15:40 Voilà ce que moi, j'ai comme proposition.
15:42 Voilà ce que j'ai comme accueil possible.
15:44 Voilà ce que telle personne me dit.
15:45 J'ai la famille, j'ai ce centre de soins, cet hôpital.
15:49 Et c'est le juge qui décide avec l'avocate de ce qu'on fait.
15:52 Parce que la prochaine étape, ça va être le procès.
15:55 Un jour, il va y avoir un procès quand même.
15:56 C'est quelque chose qui va arriver.
15:58 Donc d'ici là, il faut réfléchir à ce qu'on fait de Pierre Palmade.
16:01 En tout cas, il y a peu de chances qu'on le voit libéré rentrant chez lui.
16:05 Je pourrais être honnête.
16:06 - Il y a toujours Sylvie qui a des infos apparemment, qui me dit qu'il va sûrement aller à Montevideo,
16:10 clinique privée.
16:11 C'est ça ?
16:12 - Voilà, je ne voulais pas donner de nom.
16:14 Il y a 2-3 cliniques privées, dont celle-là, qui sont spécialisées,
16:18 notamment pour les gens connus qui ont des problèmes psychiatriques
16:22 ou liés à des addictions comme la drogue,
16:24 et qui peuvent aller dans un environnement privilégié au calme.
16:27 Voilà, c'est une possibilité.
16:28 - Est-ce qu'on sait au bout de combien de semaines, de mois de sevrage sans prendre de cocaïne,
16:33 il sera sauvé, on peut dire, et il n'aura plus envie d'en prendre ?
16:37 - Je croyais l'as ce qu'on n'a jamais sauvé de ce genre de...
16:39 - Donc ça ne sert à rien.
16:40 - C'est possible, si.
16:40 Parce que quand même, il y a des choses qui sont mises en place pour qu'il s'en sorte.
16:45 Mais le contrôle judiciaire, il traîne jusqu'au 10 août pour l'instant.
16:48 - Dites-moi, Benjamin, maintenant, c'est quoi la suite pour Pierre Palmade ?
16:53 - Moi, je pense que la suite, c'est le silence, l'oubli, le méa culpa un jour.
16:58 Voilà, je ne peux pas savoir.
17:01 - Dans son quotidien, c'est quoi ?
17:02 Donc à partir de lundi ?
17:03 - Ah ben, c'est ça.
17:03 C'est la même vie monacale.
17:06 - Ça va durer combien de temps ?
17:07 - Jusqu'à ce que la justice décide qu'il est tiré d'affaire médicalement parlant.
17:13 Voilà.
17:13 - Et là, après, il aura le pouvoir à être jugé ?
17:16 - Oui.
17:17 - D'accord, donc là, Gilles, ça va...
17:19 - L'instruction sera longue, parce que c'est une instruction complexe.
17:21 Ça prendra du temps.
17:22 Il lui faut un environnement médicalisé.
17:24 Donc, effectivement, plusieurs mois de repos et de cure dans une clinique spécialisée,
17:27 ça semble la solution que son avocat pourrait présenter à la juge
17:31 et que la juge, qui souhaite quand même l'apaisement dans cette affaire, pourrait accepter.
17:35 Parce qu'il faut quand même un jour qu'il raconte ce qui s'est passé.
17:38 Pourquoi est-ce que sa voiture a tout d'un coup fait une embardée sur la gauche ?
17:42 [Musique]