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00:00 - J'ai vu que ça créait une espèce de controverse et de mauvaise humeur.
00:03 - Ah oui, tu as raison.
00:04 - Moi, je n'ai écarté personne.
00:05 J'ai simplement souhaité parler avec peu de personnes parce que je me sens plus à l'aise
00:10 pour parler avec peu de personnes.
00:12 Et aussi, voilà, quand tu m'as demandé de choisir, j'ai choisi des personnes dont j'étais
00:17 certain de la bienveillance.
00:18 Et puis surtout, je pense qu'on a le droit d'avoir envie de parler avec une personne
00:24 et peut-être moins avec une autre.
00:26 Voilà, c'est un droit humain.
00:27 Et surtout, je pense que les choses dont on va parler aujourd'hui, ça mérite qu'on débatte.
00:35 Et moi, je me sens toujours plus à l'aise avec une personne qui est là pour débattre
00:41 que pour m'abattre.
00:42 Voilà.
00:43 - C'est pas mal, ça.
00:44 - C'est bien.
00:45 - C'est pas mal.
00:46 C'est pas mal, c'est une belle formule.
00:47 - Donc là, je pense qu'on va débattre et c'est très intéressant.
00:49 Moi, je ne demande pas qu'on soit d'accord avec moi, mais je pense que quand on débat,
00:53 il faut créer les conditions de l'amitié.
00:55 C'est-à-dire, il faut accorder à l'autre le crédit de ses arguments.
00:58 Et à partir du moment où on fait ça, on va penser ensemble en confrontant nos idées
01:03 et la lumière va jaillir de ces deux silex qu'on va frotter et qui vont faire jaillir
01:07 le feu.
01:08 - On va frotter le feu.
01:09 - Voilà.
01:10 - Alors Francis, on va parler de cette histoire parce qu'après, on verra la dernière fois
01:13 que tu étais venu.
01:14 Mais là, j'aimerais qu'on parle de ton actu, puisque il y en a un qui a voulu faire un
01:19 retour médiatique sur le thème du pardon, c'est Dieu Donny.
01:23 Il paraît que c'est toi, d'ailleurs, qui avais été un peu l'entremetteur entre ce
01:27 journal qui avait publié l'interview de Dieu Donny et Dieu Donny, c'est ça ?
01:31 - Israël Magazine, André Darmon.
01:33 - Oui.
01:34 Il nous avait dit que c'était toi qui avais fait un peu le go-between.
01:36 - Ben oui.
01:37 - Pourquoi ? Tu connaissais bien Israël Magazine ?
01:38 - Ben oui.
01:39 - D'accord.
01:40 Et donc, tu t'es dit…
01:41 - Je connais bien Israël, je connais bien André Darmon.
01:42 - Tu connais bien les magazines.
01:43 - Oui, et puis les magazines me connaissent bien aussi.
01:47 - Voilà.
01:48 Alors, pour toi, est-ce que Dieu Donny est sincère dans son pardon ? Parce qu'on va
01:51 parler après de ton projet avec lui.
01:53 - Oui.
01:54 Écoute, franchement, moi, je n'ai aucun doute là-dessus.
01:55 D'ailleurs, si tu veux être assuré de sa sincérité, il faut que tu écoutes la réponse
01:58 qu'il a faite à Soral.
01:59 C'est marrant, c'est tous ces gens qui ont besoin de la haine.
02:01 Il y a des gens qui ont besoin de la haine.
02:03 - Parce que c'est vrai qu'ils étaient très proches avec Alain Soral.
02:05 Qu'est-ce qu'il lui a fait comme réponse ? Qu'est-ce qu'il lui a dit ?
02:07 - Ah ben, il faut que tu écoutes, mais c'est pas…
02:09 - Ah ben, tu peux pas me le dire, parce que tu es là, j'y ai pas le temps.
02:11 - C'est long.
02:12 Mais si tu veux, en gros, Alain Soral lui reproche de demander pardon à la communauté.
02:18 Exactement, d'ailleurs, comme Le Crif lui reproche aussi de demander pardon à la communauté.
02:23 Et ça, c'est un des miracles, finalement, du repentir de Dieu donné.
02:27 C'est que pour la première fois, quand même, Soral et Le Crif sont main dans la main.
02:31 Ils sont sur la même ligne.
02:32 - Oui, oui.
02:33 - Bah oui.
02:34 - Le Crif a pas de droit de se poser des questions.
02:35 Il y a eu tellement de choses dans la France.
02:36 - Non, mais ni oubli ni pardon.
02:38 C'est-à-dire, le gars, il monte un mouvement qui s'appelle "égalité et réconciliation".
02:42 Et quand quelqu'un veut se réconcilier, il l'insulte, il l'injurie, etc.
02:46 Donc, moi, je trouve qu'il y a des gens qui ont besoin, dans la société, de la haine.
02:51 - Non, mais Le Crif, vous comprenez, Le Crif se pose des questions.
02:54 C'est normal, à un moment…
02:55 - Non.
02:56 - C'est vrai.
02:57 - Moi, j'aimerais bien que Le Crif se pose des questions, mais là, il y répond.
02:59 C'est-à-dire que Le Crif fait un procès d'intention à Dieu donné.
03:01 - Non, mais après, après, après, les gens ne sont pas obligés de pardonner.
03:04 - Non.
03:05 - Il y a des gens, après, on peut faire des trucs très graves.
03:07 Demain, je vais faire un truc très grave et je vais dire, excusez-moi, le lendemain,
03:10 je vais dire pardon.
03:11 Les gens ne sont pas obligés de le pardonner.
03:13 Après, il y en a qui ont envie de le pardonner, il y en a qui sont…
03:15 Tout le monde n'est pas obligé de le pardonner.
03:16 - Mais personne n'est obligé de pardonner.
03:18 Mais on ne peut pas empêcher quelqu'un de demander pardon.
03:21 - Bien sûr.
03:22 - Là, il s'agit d'empêcher quelqu'un de demander pardon.
03:24 - Mais personne ne peut nous obliger à exprimer son pardon.
03:27 - Ah, mais personne.
03:28 Et d'ailleurs, ce n'est pas le souhait de…
03:29 - Il a dit dans sa première lettre, il a dit « je ne cherche aucune excuse car nul
03:34 n'en a lorsqu'il est conscient qu'il a offensé et qu'il a fait du tort à autrui ».
03:38 Donc, ce ne sont pas des excuses, Cyril, quand tu demandes pardon.
03:42 Tu ne te cherches pas d'excuses.
03:43 C'est-à-dire que tu soulages ta conscience, tu soulages ta conscience parce que tu penses
03:47 que tu as nui à autrui.
03:48 Donc, moi, je dis simplement que là, aujourd'hui, manifestement, au moment où Dieu donné fait
03:53 un acte de repentir, il y a des gens qui lui font un procès d'intention parce que très
03:57 probablement, ils n'ont pas intérêt à ce que Dieu donné perde cette image erronée
04:02 d'antisémite.
04:03 - Après, moi, sur ça, je me dis que c'est normal qu'ils ont été…
04:07 Beaucoup de gens ont été extrêmement échaudés, extrêmement choqués par toutes ces déclarations.
04:12 À un moment, voilà, ils peuvent aussi avoir des doutes.
04:15 - Oui, on est là pour répondre.
04:16 - Alors, pourquoi ce revirement de Dieu donné ?
04:18 - Tu sais, c'est très marrant la manière dont ça s'est passé parce que moi, j'ai
04:21 été un des plus virulents détracteurs de Dieu donné.
04:24 J'ai dit des choses terribles sur lui et d'ailleurs, j'en ai même dit qui étaient
04:28 contraires à mes valeurs et moi-même, je me suis choqué d'avoir dit ça.
04:31 Et tu sais, moi, je me convoque tous les jours à mon propre tribunal et quand j'ai fait
04:35 quelque chose de pas bien, je me condamne et la première chose que je fais, je vais
04:39 voir la personne à qui j'ai fait le tort et je lui demande pardon.
04:41 Et moi, vis-à-vis de lui, même si j'étais absolument totalement hostile à ses thèses
04:47 ou ce que je pensais être ses thèses, j'estimais que j'avais outrepassé mon droit humain et
04:55 que je l'avais agressé, que j'avais dit des choses que je regrettais d'avoir dites
04:59 parce qu'elles n'étaient pas conformes à mes valeurs.
05:01 J'ai dit qu'un type comme lui ne devrait même pas avoir le droit de parler.
05:03 Alors, je suis allé le voir et je lui ai dit…
05:05 - Alors que tu étais extrêmement en colère contre lui.
05:08 - Ah oui, oui, oui.
05:09 - C'est toi qui as demandé d'aller le voir.
05:10 - Alors, c'est moi qui ai demandé à mon ami Chloé Framery, dont je savais qu'elle
05:14 était son amie, de me donner son numéro de téléphone et je l'ai appelé.
05:16 Et là, je lui ai dit, écoute, voilà, moi, j'exécre tout ce que tu es, tout ce que
05:21 tu dis, tout ce que tu fais, mais je pense m'être mal comporté envers toi, avoir
05:24 dit des choses que je regrette et comme je pense qu'un être humain normal doit le
05:29 faire, je te demande pardon d'avoir fait ça.
05:31 Et là, à ce moment-là…
05:32 - C'est toi qui lui as demandé pardon.
05:33 - Oui, je lui ai demandé pardon parce que je pense que j'étais allé trop loin dans
05:36 ce que j'avais dit.
05:37 Je me suis jugé comme ça.
05:38 - Mais lui a été très loin.
05:39 - Oui, mais ce n'est pas une raison parce que quelqu'un fait quelque chose de mal
05:41 pour faire la même chose.
05:42 - Oui, mais bon.
05:43 - Il a le droit de réagir avec toi aussi.
05:45 - J'ai le droit de réagir jusqu'à une certaine mesure.
05:48 J'ai dit des choses.
05:49 Moi, le combattant de la liberté d'expression, j'ai dit qu'il n'avait pas le droit de
05:51 s'exprimer.
05:52 Je regrette d'avoir dit ça.
05:53 - Il y a des choses sur lesquelles à un moment, moi, je te rejoins, il a été beaucoup
05:59 trop loin.
06:00 - Ah oui, mais d'ailleurs, s'il s'excuse aujourd'hui, s'il demande pardon, c'est
06:03 parce que lui-même juge qu'il est allé trop loin, sinon il ne demanderait pas pardon.
06:05 - Et donc, tu as été beaucoup plus loin que toi dans tes paroles envers lui, je trouve.
06:08 - Mais ce n'est pas les Jeux olympiques du mal dire, ce n'est pas les Jeux olympiques
06:13 de l'offense.
06:14 - Alors, qu'est-ce qu'il t'a dit, côté ?
06:16 - Au moment où je lui demande pardon, il me dit écoute, Francis, on est le jour de
06:20 Pâques aujourd'hui, est-ce que tu penses vraiment qu'un chrétien comme moi peut refuser
06:24 ton pardon ? Et là, je comprends qu'il est chrétien parce que je ne pensais pas qu'il
06:27 était chrétien.
06:28 Je pensais que c'était un fondamentaliste qui se baladait avec une ceinture d'explosifs
06:31 dans les banlieues pour appeler à la destruction de l'État d'Israël.
06:34 Et en fait, c'est un chrétien militant comme moi, un chrétien pratiquant.
06:38 Et il me dit tu sais, quand tu as dit ces choses-là, ça m'a blessé profondément,
06:43 pas simplement moi, mais ça m'a blessé pour toi parce que je pense que tu t'es abaissé
06:47 à dire ces choses.
06:48 Et il avait raison, il m'en a remis une deuxième.
06:50 C'est pour ça que je lui demandais pardon.
06:52 Et là, au moment où je vais partir, il me dit est-ce que je peux te demander quelque
06:56 chose ? Je lui dis oui.
06:57 Est-ce que moi aussi, je peux te demander pardon ? Parce que je sais que je t'ai fait
07:00 du tort, il m'a fait du tort à plusieurs moments dans des dispositifs que j'avais mis
07:04 en place.
07:05 J'étais très en colère contre lui.
07:06 Il le savait.
07:07 Et je lui dis ben écoute, oui, j'accepte ton pardon, mais est-ce que tu pourrais aller
07:10 plus loin ? Je lui dis est-ce que par exemple, tu pourrais demander pardon à tous les gens
07:16 qui se sentent offensés par ce que tu as fait et dit, notamment dans la communauté juive.
07:20 Il me dit Francis, c'est mon vœu le plus cher, mais je n'arrive pas à trouver quelqu'un
07:25 qui accepte de recevoir mon pardon.
07:27 Et quand il m'a dit ça, tout d'un coup, moi, je me suis dit que c'était très important
07:33 qu'il puisse le faire.
07:34 Et donc, j'en ai fait une affaire personnelle et je lui ai dit tu ne connais pas cette communauté.
07:39 Moi, je la connais bien.
07:40 Je l'aime profondément.
07:41 Et il y a dans cette communauté des gens qui, bien sûr, ne sont pas d'accord pour recevoir
07:46 ton pardon, mais il y en a beaucoup que tu as offensés et qui sont très touchés par
07:49 ton message, ta demande de pardon.
07:52 Parce qu'en plus, tu leur as nui de deux manières.
07:56 Tu leur as nui parce que tu les as offensés, mais surtout, tu leur as nui parce que tu
08:00 les as privés de leur comic préféré.
08:02 Parce qu'il y a beaucoup de gens dans la communauté juive qui adoraient Dieu Donné
08:06 et puis quand il a commencé à dire ces choses-là, ils ont été aussi privés de leur comic préféré.
08:11 - Ce n'est pas le premier truc auquel ils ont pensé.
08:13 Ils ont déjà été très choqués.
08:14 - Bien évidemment, mais si je peux me permettre, je connais moi, j'ai énormément d'amis
08:18 juifs et tu le sais.
08:19 - Pour toi, il est sincère.
08:20 - Mais ça ne fait pas l'ombre d'un doute.
08:23 - Tu n'aurais jamais fait un spectacle avec lui sinon puisque tu as fait un spectacle.
08:27 - Jamais, jamais, jamais.
08:28 Si moi, je pensais à un moment qui avait une nonce.
08:32 - Est-ce que tu penses des gens qui disent que vous faites un coup médiatique ?
08:35 - Mais les gens disent ce qu'ils veulent.
08:37 Moi, je te dis ce que je sens, ce que je sais.
08:40 - Ta perte qui a gagné.
08:41 - Ça, c'est sûr.
08:42 En tout cas, en ce qui me concerne, c'est sûr.
08:44 Et lui aussi d'ailleurs parce que lui, il n'a pas besoin de tout ça pour gagner sa
08:49 vie et pour remplir les salles.
08:50 Lui, il a mis en place un système économique parallèle.
08:54 - Qu'est-ce qu'il a fait, Juste Francis ?
08:56 - Qu'il a vrillé comme ça, qu'il s'est dit aujourd'hui, j'ai envie qu'on me demande
09:00 pardon.
09:01 - De demander pardon ?
09:02 - De demander pardon.
09:03 - Ça fait longtemps qu'il a cette envie, mais qu'il n'y arrive pas.
09:06 C'est-à-dire qu'il n'arrive pas à… parce qu'il ne connaît pas bien cette communauté.
09:09 Moi, je lui dis il faut que je te présente des gens.
09:11 - Et pourquoi il en est arrivé là à faire des trucs comme ça ?
09:13 - Écoute, ça c'est…
09:14 - Est-ce qu'il t'en a parlé de ça ?
09:16 - Bien sûr, bien sûr.
09:17 Mais ça, si tu veux, je me demande si ce n'est pas hors sujet parce que lui, effectivement,
09:22 il a des circonstances atténuantes parce qu'il a été embarqué, il le dit lui-même,
09:25 il a eu des mauvais démons autour de lui.
09:26 - Il peut avoir des circonstances atténuantes là-dessus.
09:27 - Hein ?
09:28 - Des circonstances atténuantes, on ne peut pas accepter ce que le phrase a fait.
09:32 - Non, mais lui-même a dit qu'il n'en cherchait pas.
09:34 - D'accord, oui.
09:35 - Lui-même a dit qu'il n'en cherchait pas.
09:36 - Oui, donc on peut…
09:37 - Mais tu m'as posé une question.
09:38 C'est-à-dire comment est-ce qu'à un moment donné, alors qu'il n'est pas antisémite,
09:42 il s'est trouvé embringué dans toutes ces choses affreuses qu'il a dites et faites.
09:47 Bon, lui, on en a parlé, mais je pense que ce n'est pas le sujet, lui.
09:50 Si un jour tu fais une émission là-dessus, il te l'expliquera.
09:52 Moi, il me l'a expliqué.
09:53 - D'accord.
09:54 - Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas le sujet, comment il en est arrivé
09:57 à faire le mal.
09:58 Le sujet, c'est j'ai fait le mal et je demande pardon.
10:02 Et quand on refuse l'idée qu'il puisse demander pardon, c'est qu'on est en train
10:06 de faire le procès du pardon.
10:07 Ce n'est pas son procès à lui qu'on fait.
10:09 Et je suis heureux que Jean-Marie soit là parce que Jean-Marie, lui, il sait ce que
10:13 c'est que le pardon.
10:14 Et je pense que le pardon, c'est quelque chose qui élève notre âme.
10:18 Pardonner, ça élève notre âme et demander pardon, ça élève notre âme.
10:23 - Je vais raconter une anecdote.
10:25 Il faut que tu dises le pardon.
10:26 Tu te rappelles, à l'époque, tu étais venu à Comédie, il y a très longtemps, sur la
10:29 chaîne Comédie.
10:30 - Oui.
10:31 - On t'avait fait remplir un questionnaire et on t'avait demandé qu'est-ce que tu dirais,
10:33 quels seraient les derniers mots que tu dirais avant de mourir et tu avais mis pardon.
10:37 - Oui.
10:38 - Tu sais que je m'en rappelle très bien.
10:39 - C'est beau que tu te souviennes de ça, ça me fait plaisir.
10:41 - Oui, je m'en rappelle et on en avait reparlé avec les équipes et c'est fou qu'aujourd'hui
10:46 tu reparles de ça.
10:47 C'est vraiment le pardon pourquoi ?
10:48 - Franchement, le pardon, c'est une lumière qui nous délivre du mal qui nous ronge.
10:55 Et quand tu arrives à pardonner, tu sais, je vais te raconter une histoire.
10:59 Et c'est pour ça aussi que j'aime tant le peuple juif.
11:02 C'est qu'il a quand même souffert tellement, il s'est allé tellement loin à la souffrance
11:07 qu'on pourrait penser qu'il est en droit de ne pas pardonner à un moment donné.
11:11 On peut le penser, on a le droit de le penser, moi je ne le pense pas.
11:13 Mais tu sais, quand ils ont réouvert les camps à Auschwitz, il y avait une dame qui
11:19 était enfant à ce moment-là, qui a réchappé au camp, toute sa famille est morte, etc.
11:23 Elle est venue et elle a reconnu dans la foule l'un de ses bourreaux qui était là, un
11:30 des gardiens.
11:31 Et ce qu'a fait cette femme, qui l'a reconnu, elle est allée vers lui, elle l'a pris par
11:37 la main et elle est entrée dans le four, dans la chambre à gaz avec lui.
11:43 Ce geste-là pour moi, c'est ce qui me donne envie de croire en l'être humain, en l'humanité.
11:48 Et je pense que c'est vers ça qu'il faut aller, vers la réconciliation, vers la paix,
11:52 et pas vers la pérennité de la haine.
11:55 Il y a des gens dans cette société qui ont besoin de la haine, c'est ces gens-là qui
11:58 en veulent à Dieu donné de demander pardon.
12:01 - Pourquoi il a mis aussi longtemps avant de demander pardon ?
12:02 - Parce qu'il n'a pas trouvé ce que j'ai trouvé pour lui.
12:05 - Vous voulez le faire il y a combien de temps ?
12:08 - Ça fait très longtemps qu'il a envie de le faire, je ne peux pas te le dire exactement,
12:11 mais depuis très longtemps.
12:12 Et il se heurte à chaque fois à un refus de l'écouter.
12:16 Et moi, je lui ai présenté André Darmant, il s'était… il faut voir ce qu'il s'était
12:20 mis dans la gueule.
12:21 André Darmant, il en avait dit sur Dieu donné, Dieu donné sur André Darmant.
12:25 Et ils se sont enfin rencontrés ces deux-là.
12:27 Et André, il a pris des risques énormes pour fournir à Dieu donné le moyen de demander
12:33 pardon.
12:34 Et ça, c'est la belle histoire de l'humanité, tu comprends ?
12:36 Quand, par exemple, lui et moi, on s'est tellement détestés, mais vraiment à un
12:41 point inimaginable.
12:43 Aujourd'hui, on est les deux meilleurs amis du monde.
12:44 - Alors, elle n'est pas belle la vie ?
12:45 - Justement, donc tu vas faire…
12:46 - C'est possible.
12:47 - Tu aurais déjà…
12:48 - C'est possible.
12:49 - Vous allez faire un spectacle ensemble.
12:50 Tu aurais déjà signé une date avec Dieu donné au Cirque d'hiver le 7 avril 2023.
12:53 Le spectacle va s'appeler la cage au fou.
12:56 - La cage au fou.
12:57 - Il y aura quoi dans ce spectacle ?
12:58 - Ben, c'est en fait…
13:01 Voilà, l'affiche.
13:03 - Il y aura quoi dans…
13:04 - Je voudrais dire quelque chose.
13:06 Si ce spectacle a lieu, c'est parce qu'il y a un artiste qui a fait quelque chose d'essentiel.
13:13 La première personne qui s'est affichée, qui a affiché son nom à côté de celui
13:19 de Dieu donné dans la perspective d'un spectacle, ce n'est pas moi.
13:22 C'est mon ami Jean-Marie.
13:23 Voilà.
13:24 Et Jean-Marie a été la première pierre.
13:26 C'est la première personne qui a laissé filtrer l'idée que ça pouvait être possible.
13:30 - Oui, mais est-ce que c'est une bonne idée ?
13:32 - Moi, je pense que c'est une bonne idée.
13:34 Moi, je pense que c'est une bonne idée.
13:35 - Ce n'est pas une bonne idée aussi.
13:36 - Ben, ça peut…
13:37 Certains peuvent le penser.
13:38 Moi, je pense que c'est une bonne idée parce qu'il y a quand même une chose qu'il
13:41 faut recommencer à dire sur Dieu donné si tu permets, c'est que c'est quand même
13:45 un immense artiste, un immense comique.
13:47 - On ne va pas faire l'éloge de Dieu donné là parce que…
13:49 - Moi, je vais le faire si tu permets.
13:50 - Non, mais non.
13:51 - Ou alors invite quelqu'un qui…
13:53 - Moi, si tu m'invites là aujourd'hui, je ne vais pas te dire de mal de Dieu donné.
13:57 - Tu nous racontes ce qu'il y a dans le spectacle ?
13:58 - Non, je ne te raconte pas ce qu'il y a dans le spectacle.
14:01 Je vais dire aux gens, si vous voulez savoir ce qu'il y a dans le spectacle, venez le
14:04 voir.
14:05 Mais je vais te dire surtout quelque chose qui me semble fondamental, c'est que là,
14:09 je m'engage sur scène aux côtés de quelqu'un que je considère et que beaucoup de gens
14:13 en France considèrent comme un des plus grands comiques français, un immense artiste et
14:17 que c'est ma fierté d'être sur scène avec un grand artiste.
14:20 - Ce n'est pas ça qui revient quand tu parles de Dieu donné maintenant.
14:22 - Ce n'est pas ça qui revient dans ton cercle à toi.
14:25 C'est ça qui revient dans mon cercle à moi.
14:26 - Olivier, qu'est-ce que tu en penses toi ?
14:29 - Très sincèrement, je trouve premièrement qu'il a quand même beaucoup de courage Francis
14:34 parce qu'on va arrêter de se mentir, citer le nom de Dieu donné, c'est comme Voldemort
14:37 en fait dans… je ne me rappelle plus de…
14:40 - Harry Potter.
14:41 - Harry Potter, exactement.
14:42 Il a beaucoup de courage et c'est normal, on ne peut pas citer son nom et c'est compliqué
14:46 de citer son nom par rapport à tout ce qu'il a pu faire.
14:48 - Toi, ça t'a choqué tout ce qu'il a fait ?
14:50 - Non.
14:51 - Ah mais bien sûr, alors moi je ne vais pas mentir, je ne mens à personne, j'ai vu un
14:53 spectacle à lui il y a trois ans, 90% du spectacle impeccable.
14:57 Et puis juste au moment où il arrive, où il dérive, où sur le ton de l'humour, il
15:02 arrive à dire que ses grandes concentrations n'ont jamais existé.
15:06 Moi, mon arrière-grand-mère, elle s'appelle Kotovic, elle a été déportée, je peux vous
15:09 jurer que c'est des choses qui me choquent.
15:10 Et je peux comprendre tous les gens qui ont été choqués à travers toutes ces paroles
15:13 qu'il a pu avoir pendant toutes ces années.
15:14 Maintenant, la démarche de Francis, demander pardon déjà c'est bien, comme le disait
15:20 Francis, il y a peut-être des gens qui ne le pardonneront pas et c'est leur droit.
15:22 Mais si ça peut permettre de ne plus jamais entendre ce genre de phrases, eh bien tant
15:27 mieux.
15:28 Moi je dis tant mieux parce qu'il faut que ça s'arrête.
15:30 Aujourd'hui, malheureusement, il y a des gens qui vivent de ça.
15:33 On vit dans une société où les gens vivent de la polémique.
15:35 On le voit bien à travers les réseaux sociaux ou à travers la télé.
15:38 Et ça embête certaines personnes d'ailleurs que ça puisse s'arrêter parce que leur
15:40 fonds de commerce va tomber.
15:41 On ne va pas se mentir, il y a des gens qui vivent de ce fonds de commerce.
15:44 Eh bien moi, si toutes ces paroles peuvent s'arrêter et qu'on peut retrouver un jeu
15:48 donné avec des spectacles que tout le monde aimera et certainement pas des paroles qui
15:52 peuvent choquer toute cette communauté, tant mieux.
15:54 - Qui ne fassent plus d'horreur en fait.
15:55 - Exactement.
15:56 - Et d'ailleurs, si je peux me permettre de dire un mot, moi je ne m'arrête pas là
16:02 avec Dieu d'eau.
16:03 C'est-à-dire qu'on va partir avec dix copains juifs religieux pour faire un mignan, on va
16:09 partir à Auschwitz.
16:10 - C'est une prière.
16:11 - Oui, d'accord.
16:12 - Oui, je sais.
16:13 - Non, parce qu'on ne savait pas.
16:14 - Ah oui, pardon, pardon.
16:15 - C'est pour les autres.
16:16 - On n'est pas contre nous, on est contre les autres.
16:17 - C'est pour les autres.
16:18 - C'est pour les autres.
16:19 - Oui, mais il faut dire aux gens que pour que ça puisse exister, il faut être dix.
16:22 Et donc on va partir, moi qui suis chrétien, Dieu d'eau qui est chrétien et dix copains
16:27 juifs pour faire le mignan, on va aller à Auschwitz, je vais lui mettre une kippa sur
16:31 la tête et on va dire la prière des morts ensemble.
16:34 Et il va dire la prière des morts et il va se recueillir parce qu'il a lui-même, avec
16:43 le recul, il s'en veut d'avoir ri et il s'en veut d'avoir nié.
16:47 Et ça, c'est sincère.
16:48 Et franchement, il n'a pas besoin de tout ça.
16:50 - Là, ce n'est pas un peu extrême, là ?
16:51 - Non.
16:52 - Franchement, ça fait beaucoup.
16:54 - Écoute, je suis désolé, mais en ce qui nous concerne…
16:57 - Il ne vous a pas demandé aussi de faire des prières ?
16:58 - Là, il va le faire.
17:00 - Oui, mais ce n'est pas un peu trop.
17:01 - Non, ça s'appelle une teshuvah.
17:02 Tu vois, je peux dire un mot là-dessus, c'est très important.
17:05 Il a demandé pardon comme un chrétien parce qu'il est chrétien.
17:08 Et à un moment donné, on lui disait oui, mais ce n'est pas assez, ce n'est pas assez.
17:12 Il me dit, Francis, qu'est-ce qu'ils veulent pour qu'ils comprennent,
17:14 qu'ils croient vraiment à mon pardon ?
17:16 Je lui dis, là, tu as demandé pardon comme un chrétien,
17:18 fais peut-être un effort et demande pardon comme un juif.
17:21 C'est-à-dire la teshuvah, il faut comprendre ce que c'est,
17:23 c'est quand tu as pris le mauvais chemin, tu reviens en arrière
17:25 et tu reprends le bon chemin.
17:27 Là, reprends le bon chemin.
17:28 Tu as fait du mal avec ta bouche, tu dois réparer avec ta bouche.
17:30 Tu as fait du mal avec tes actes, tu dois réparer avec tes actes.
17:33 C'est comme ça que ferait un juif.
17:35 Fais comme un juif.
17:35 Tu m'as dit, OK, Francis, je te suis, je vais faire comme un juif.
17:37 Juste Myriam, parce qu'après les autres...
17:39 Moi, juste, je voudrais savoir, est-ce qu'il ne fait pas...
17:42 Parce que moi, tu sais très bien que je t'aime beaucoup
17:44 et que je sais que tu es quelqu'un de profondément humain,
17:46 mais j'avoue que j'ai quand même beaucoup de mal avec Dieu Donné.
17:48 T'as peur qu'il se fasse embrouiller.
17:49 Voilà, j'ai peur que tu te fasses embrouiller.
17:51 C'est vrai.
17:51 Je ne sais pas, je ne le connais pas, moi, Dieu Donné.
17:53 Je ne sais pas dans quelle mesure il est sincère.
17:55 Et je sais que toi, tu es très sincère.
17:57 Mais pour le coup, est-ce que ce n'est pas parce que sa carrière est d'homme
18:01 qu'il a fait ce pardon ?
18:02 Parce que moi, en tant que...
18:03 Voilà, de confession, de confession juive,
18:06 c'est vrai que j'ai un peu du mal avec tout ce qu'il a dit.
18:09 Alors, je lui accorderai mon pardon.
18:10 - Un peu du mal ou beaucoup de mal ?
18:12 - Beaucoup de mal.
18:13 - Mais c'est normal.
18:15 - C'est logique.
18:16 - Sur le procès d'intention, en disant que Dieu Donné, ça ne va pas pour lui, etc.
18:20 Dieu Donné, il va très bien.
18:21 Financièrement, il va très bien.
18:23 Ses salles sont pleines.
18:24 Il a mis en place un système économique où il n'a pas besoin des télés,
18:26 pas besoin des radios.
18:27 Il dit "je vais être dans telle ville, tous les gens achètent les places"
18:31 et à une heure avant, il dit "dans quel théâtre c'est plein à craquer ?"
18:33 Il n'a pas besoin de tout ça et en plus, il arrête sa carrière.
18:35 - Oui, mais il a besoin d'être réhabilité, Francis.
18:38 - Attends, ça c'est toi qui le dis, ça s'appelle un procès d'intention.
18:42 Alors Jacques Lacan, si ça s'appelle un procès...
18:44 - À un moment, je comprends que tu sois pour le pardon,
18:45 mais à un moment, on ne te fait pas aussi embrouiller.
18:47 - Attends, merci de te faire du souci pour moi,
18:50 mais si tu parles ainsi, c'est parce que tu ne le connais pas.
18:52 Moi, je voudrais dire simplement...
18:53 - Non, tu as raison, je ne le connais pas.
18:54 - Donc, je vais dire simplement à Cyril qui manifestement ne le connaît pas non plus.
18:57 - Je veux dire que je le sais à ton avis, à ton instinct,
18:59 parce que je sais que toi, tu n'es pas du tout comme ça.
19:01 - Voilà, et simplement, je vais te dire un mot, Cyril,
19:04 parce que tu lui fais un procès d'intention, tu as le droit de le faire,
19:06 mais je te recommande la lecture de Jacques Lacan.
19:09 Jacques Lacan qui dit dans Écrit 2
19:11 qu'en fait, on ne peut pas dissocier l'énoncé de la personne qui l'énonce.
19:15 Quand tu fais un procès d'intention à quelqu'un,
19:17 comme il n'y a pas de bande passante pour dire comment il pense,
19:20 c'est-à-dire que quand tu dis à quelqu'un "voilà comment tu penses",
19:23 en fait, tu es en train de lui expliquer comment toi, tu penses.
19:26 Tu vois, ça, c'est ce que dit Jacques Lacan.
19:28 Alors, ne fais pas de procès d'intention aux gens.
19:30 - On a posé énormément de questions.
19:31 Il y a juste eu une lettre de pardon, maintenant, on veut des actes.
19:33 - Non, non, il y en a deux.
19:34 Et les actes, je te le dis, on va aller à Auschwitz,
19:37 il va faire la prière des morts,
19:38 et en plus de ça, il va redire avec sa bouche,
19:41 il va réparer avec sa bouche le mal qu'il a fait avec sa bouche.
19:45 - Il doit plus de minutes, Delphine.
19:46 - Oui, effectivement, il a fait du mal et ça, c'est indéniable,
19:49 mais je pense qu'il a été jugé et condamné médiatiquement.
19:53 Peut-être qu'il a, avec ses années, payé médiatiquement.
19:56 Et au-delà de ça, au-delà des humains qui font des erreurs,
19:59 prenons un peu de hauteur et merci d'avoir fait ça,
20:02 parce que le pardon, c'est ce qu'il y a de plus important.
20:04 Et tout le monde peut se faire pardonner.
20:05 - Non, mais tu ne peux pas balayer comme ça,
20:07 en écrivant deux lettres de pardon, tout le mal que tu as fait.
20:10 Alors, dans ce cas-là, demain, moi, je vais faire que des conneries,
20:13 et je vais dire, moi, je vais écrire une lettre,
20:15 et je vais me faire pardonner. Guillaume ?
20:17 - Moi, je vous trouve très courageux et très sincère,
20:18 mais moi, ce que je voudrais savoir, c'est qu'est-ce qui vous a fait dire
20:20 quand vous l'avez vu, quand vous avez parlé avec lui,
20:21 qu'il était vraiment sincère et que peut-être...
20:22 - Non, mais ça, on l'a déjà posé la question cent fois.
20:24 - Non, mais je vais répondre.
20:25 - Qu'est-ce que tu en penses ?
20:26 - Si tu veux, c'est le problème de ne pas connaître les gens
20:29 et de parler d'eux à travers ce qu'on dit d'eux à la télé
20:31 ou dans les journaux.
20:32 Et quand on les instrumentalise, parce que Diodo,
20:35 il a été instrumentalisé et à un moment donné,
20:37 il en a joué aussi parce que c'était sa survie.
20:40 Et aujourd'hui, il le regrette et il en est malheureux.
20:43 Et aujourd'hui, de balayer...
20:45 Quand quelqu'un a eu une condamnation,
20:48 lui, il a été condamné pour les choses qu'il a faites, mal faites.
20:51 Bon, à un moment donné, quand quelqu'un sort de prison,
20:54 tu ne vas quand même pas continuer à le traiter
20:56 comme s'il était en prison.
20:57 Tu vois, il y a des pédophiles qui sortent au bout de 4 ans.
20:59 - Ah non, non, non.
21:00 - On aimerait qu'ils sortent, qu'ils restent beaucoup plus...
21:02 - Non, non, mais excuse-moi, il y en a qui sortent
21:04 et on leur dit, ah non, non, ils ont purgé leur peine, etc.
21:06 - Non, non, attends une seconde.
21:07 Dieu donné, il a purgé sa peine, d'accord ?
21:09 - Non, non, non.
21:10 - Attends, il en a purgé deux.
21:11 Celle auquel on l'a condamné en justice
21:14 et la peine qu'il a eue de faire du mal aux gens.
21:16 - Le temps est passé.
21:17 - Et la peine qu'il a eue, pour te répondre,
21:19 parce que je dois te répondre,
21:20 ce qui m'a convaincu en le fréquentant et en le rencontrant,
21:23 c'est qu'il avait une peine profonde d'avoir fait de la peine.
21:27 Parce que lui, ce qu'il veut faire dans la vie,
21:29 c'est faire rire les gens.
21:30 Il n'a pas fait rire.
21:31 Et ça, ça lui a fait du mal profondément.
21:33 Et faire de la peine, ça lui a fait du mal.
21:35 - Deux petites choses.
21:36 Après, Jean-Marie, tu en avais après.
21:38 - Je voulais dire deux réactions.
21:41 Est-ce que Francis Lalanne peut entendre
21:42 que la communauté juive ne veut pas que Dieu donné
21:44 s'adonne à une prière juive après tout le mal qu'il a fait ?
21:46 Et il y a un autre...
21:48 Putain, pour revenir dans la lumière et prendre du poignon,
21:50 ils sont prêts à tout, Lalanne et Dieu donné,
21:52 même de devenir juif, c'est honteux.
21:53 Qu'est-ce que tu aurais avec moi à ça ?
21:54 - Rien.
21:55 Je réponds...
21:56 Alors ça, la haine gratuite, les procès d'intention
22:00 et les ordures qu'on balance sur les gens,
22:02 ça ne m'intéresse pas.
22:03 Je réponds à des questions, à des arguments.
22:06 - Il y aura des excuses dans le spectacle.
22:08 - Il y aura des excuses dans le spectacle.
22:09 - Mais d'abord, ce n'est pas des excuses, c'est un pardon.
22:11 - Juste pour savoir, si je dois le redire en public.
22:13 - Le thème du spectacle, c'est le thème d'ailleurs
22:15 qui a été initié par Jean-Marie avec Dieu donné,
22:17 c'est le pardon.
22:18 Tout le spectacle tourne autour du pardon.
22:20 Et bien évidemment, dans ce spectacle, il va dire...
22:23 Vous allez comprendre quelle est cette personne
22:25 et pourquoi il a eu besoin de dire pardon.
22:27 - C'est une question que beaucoup de gens se posent.
22:28 - Merci, Francis.
22:29 [Musique]