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00:00 Merci Jean-Luc d'être là.
00:01 - Merci.
00:02 - Sur cette émission de Jean-Luc Reichman, vous ne rêvez pas.
00:03 Non, non, je vous le dis, c'est vrai, il est là et je remercie encore mes TF1.
00:08 - C'est gentil.
00:09 - Et toi aussi, parce que Jean-Luc aussi, voilà, t'as demandé et t'es là aujourd'hui.
00:14 - Oui, je me suis un peu battu, mais je suis très très heureux parce que j'ai toujours
00:17 dit que t'étais d'abord mon ami et tu me défends à chaque fois et je voulais juste
00:21 vous dire bonsoir.
00:22 Je vais faire un tout petit point quand même parce que c'est important.
00:24 J'ai trouvé Virginie Conte vachement bien pour sa première.
00:28 - C'est vrai.
00:29 - Non mais c'est vrai parce que quand on a parlé des animaux, elle a dit mais surtout
00:32 laissez-le là où il est parce qu'il est beaucoup mieux sans vous.
00:35 C'était gonflé et j'ai envie de vous dire bravo et bienvenue dans l'équipe de TPMP.
00:39 - Bravo, bravo.
00:40 - C'est vrai.
00:41 - C'est la première.
00:42 - A chaque fois qu'elle est intervenue, ça a fait mousse.
00:45 - C'est bien.
00:46 - Donc bravo.
00:47 J'ai des potes, Benjamin Castaldi, c'était sur Motus.
00:51 Son papa, voilà, il était derrière moi quand j'étais la voix off de Motus à Thierry
00:55 Beccaro.
00:56 J'en ai fait mille émissions.
00:57 - C'est le candidat.
00:58 - Vous vous êtes même été candidat.
00:59 - C'est vraiment mauvais qu'ils n'ont pas diffusé l'émission.
01:00 - C'est vrai.
01:01 - C'est vrai.
01:02 - Et puis voilà notre ami pour la vie, évidemment, que tu aimes à la folie, notre Valérie.
01:08 Bernard, c'était un ami plus que tout.
01:09 Guillaume, ça fait 20 fois qu'il m'invite à la radio, je n'ai pas pu.
01:13 Géraldine est née à 40 mètres de chez moi à la Clinique de l'Union, à l'aider Murier
01:19 et j'étais juste en dessous, un pass du col du Soulor.
01:21 - C'est toi qui l'a fait venir au monde ?
01:22 - On a à peu près le même âge.
01:23 - Et c'est assez troublant parce que voilà, tout simplement.
01:29 Et puis Jean-Marie, j'étais à son mariage et c'est un bonheur.
01:33 Gilles, mais vraiment sincèrement, je trouve qu'il vieillit vachement bien et je finis
01:37 puisque c'est la fin de l'émission.
01:38 - Ah, le truc de la décenté, j'ai peur.
01:39 - Avec Daniel, parce que pour moi, tu as dit quelque chose tout à l'heure alors que c'était
01:50 la pub, Cyril, j'en appelle à ta bienveillance en disant, ça fait combien de temps que tu
01:54 n'as pas vu une, trois points de suspension, 15 ans de directeur ?
01:58 C'était pendant la pub.
01:59 Sache que, et on va faire un tout petit jeu, il y a un lien et elle ne le sait peut-être
02:06 même pas, qui nous unit avec Daniel.
02:08 - Si tu le sais ou si tu t'en rappelles.
02:11 - C'est un rapport avec le sexe ?
02:12 - J'ai rebondi sur ce que tu as dit sur...
02:17 - Elle avait vu le loup.
02:18 - Elle avait vu le loup.
02:20 - Ce n'était pas le loup que tu as dit.
02:22 - C'était votre agneau.
02:23 - Non, c'était une d'ailleurs, c'était féminin.
02:25 - Une zigounette.
02:26 - C'était un peu plus...
02:27 - C'est ça.
02:28 - Alors, qu'est-ce qu'elle est le lien qui nous unit avec Daniel ?
02:31 - Je ne sais pas, mais surtout, je n'ai jamais dit qui étaient mes ex.
02:34 Donc, je préviens.
02:35 - Non, il n'y a aucun problème.
02:36 - Elle a eu peur.
02:37 - C'est bon ça ?
02:38 - C'est exactement le même lien qu'avec notre script.
02:41 On est nés le même jour, le 2 novembre, jour de la fête des morts.
02:44 - Ah oui, le 2 novembre, jour de la fête des morts.
02:46 - Tu vois, toi, t'étais mort avant de te niquer.
02:48 - C'est bon ça ?
02:50 - C'est bon ça ?
02:52 - C'est bon ça ?
02:54 - C'est pour ça que tu n'arrives pas à pécho.
02:56 - Jean-Luc, je voudrais dire, Jean-Luc en chiffres.
02:58 Numéro 1, Jean-Luc Richemont est l'animateur préféré des Français.
03:01 Encore une fois, selon le dernier sondage.
03:03 5, c'est le nombre de fois où il a prêté sa voix pour les jeux vidéo FIFA.
03:05 6, le nombre d'enfants.
03:07 Il a... Il suit une famille... Voilà, je les connais et je les embrasse.
03:10 - Et tu les connais tous.
03:11 - Je les embrasse fort.
03:12 - J'adore la famille de Jean-Luc. C'est un bonheur.
03:14 Et on rigole, hein.
03:15 Tu ne penses pas quand on est partis faire du sport ensemble, de la randonnée, là ?
03:17 - C'était une question de fou.
03:18 On était sur des vélos électriques en pleine neige.
03:20 On est montés à 2000 m d'altitude.
03:22 - Dis-leur comment je suis une bête.
03:23 Dis-leur comment je suis une bête.
03:24 - Ah non, non.
03:25 - Jean-Luc, dis-leur.
03:26 - On était devant.
03:27 Il y avait femme, enfant derrière.
03:28 On tirait tous la langue.
03:29 Et l'autre, il dit "Alors les enfants, vous êtes..."
03:31 Et c'était...
03:32 Il y avait des gens qui disaient "Mais c'est Hanouna avec Cashman, qu'est-ce qui se passe ?"
03:35 - C'est vrai.
03:36 Dis-leur, Jean-Luc, comment je suis une bête.
03:37 Dis-leur.
03:38 - Non mais j'adore tes nouveaux tatouages.
03:39 Qu'est-ce que c'est que ce blinge ?
03:40 - Frère, je suis sur un nouveau délire.
03:42 Je prépare l'été.
03:43 Je prépare l'été.
03:44 - D'accord.
03:45 Tu prépares ton body summer.
03:46 - Je passerai te voir.
03:47 - D'accord.
03:48 - Je passerai te voir cet été.
03:49 Je t'avais promis.
03:50 Je t'ai promis.
03:51 - Ah oui, tu m'as promis.
03:52 - C'est sûr.
03:53 - J'ai fait 22 ans sur TF1.
03:54 7898 quotidiennes d'affilées depuis le début d'Attention à la marche.
03:59 Le seul animateur présent 7 jours sur 7, c'est Jean-Luc.
04:02 - Oui.
04:03 - 7 jours sur 7.
04:04 C'est vrai.
04:05 - Il y avait Les Amours avant pendant 5 ans et demi, donc ça fait à peu près 10 000 émissions.
04:08 Tu as raison.
04:09 - Tu sais ce que je kiffe chez toi, Jean-Luc ?
04:10 Je te le dis.
04:11 Et je le dis à chaque fois ici.
04:12 Parce que je te regarde très souvent.
04:13 Et je vous jure que c'est vrai.
04:14 Jean-Luc, il anime l'émission tous les jours comme si c'était sa première.
04:19 C'est un truc de fou.
04:20 Je le vois à chaque fois.
04:21 - Enthousiasme à max.
04:23 - Je vous jure que c'est vrai.
04:24 Il est toujours hyper content d'être là.
04:25 Il est à fond.
04:26 Je ne vois jamais un truc où je te vois moins bien.
04:29 Tu es toujours hyper content d'être là.
04:31 C'est vrai.
04:32 - Mais on a la chance quand même de faire des métiers extraordinaires.
04:35 Je veux dire, on a la chance également d'être en santé.
04:38 Il ne faut quand même pas l'oublier.
04:39 Et de faire des choses qui nous plaisent, avec des gens qui nous plaisent.
04:43 Et l'énergie que te donnent tes invités ou moi, mes candidats ou qui que ce soit,
04:47 ça te booste à 200 %.
04:49 Quand tu vois les gens qui viennent de l'île Maurice, de la Guadeloupe,
04:52 qui font des milliers de kilomètres et qui vous sourient et qui arrivent sur un plateau
04:56 où en disant "Léo Mathéis, c'est extraordinaire", vous vous battez pour les gosses,
05:00 vous vous battez pour la bienveillance, vous vous battez pour la différence.
05:04 "Ouais, j'ai une tâche sur le nez.
05:05 Ouais, ma sœur est handicapée.
05:07 Ouais, elle est soixante profonde et j'en ai fait mon combat."
05:09 Et quand, si tu veux, pour aller dans le sens que tu dis sur "Ouais, j'ai 62 balais,
05:15 je me sens super bien, je n'ai pas du tout envie d'arrêter."
05:18 Et à chaque fois, c'est comme si c'était la première.
05:20 Et à chaque fois que je vous vois, puisque je vous regarde très souvent le soir,
05:23 je me dis "Chouette".
05:24 Et quand il y a une petite comme Virginie qui fait sa première et qui est solaire et qui se bat.
05:28 Et j'ai vu mon Bernard comme un fou.
05:30 Je ne sais même pas comment tu ne leur as pas mis un taquet sur les chiens.
05:34 Il était très énervé.
05:35 Il était très énervé.
05:36 Je le voyais.
05:37 Il rongeait son fin.
05:38 Et elle seule a dit "Laissez-le où il est parce que le chien, il est mieux sans vous."
05:42 J'ai dit "Putain, cette fille, elle est gonflée."
05:44 Et je t'ai dit "Bernard Montiel, 30 ans de télé, il n'a pas su le dire."
05:47 Non, je me suis dit "Bernard Montiel, après 30 ans de télé, quel serpent."
05:53 Alors qu'elle était super calme et super mimie.
05:55 Je voudrais dire que Léo Matéi, c'est la fiction la plus forte de TF1 en audience.
06:00 4 millions d'eux.
06:01 Je vous le dis, il y a HPI et Léo Matéi.
06:03 Et c'est vrai que c'est un truc de dingue.
06:06 Ça a cartonné la nouvelle saison.
06:08 Plus de 4 millions à chaque fois.
06:10 Oui, je suis assez ému parce que tu sais comment ça se passe
06:12 quand on te met dans un autre contexte.
06:14 Là, c'était un flic pour défendre les enfants, pour défendre la différence.
06:17 Et il est vrai qu'avec les replays, on a fait 5 millions de téléspectateurs.
06:22 C'est demain soir, ce n'est pas ce soir.
06:25 Non, mais il n'y a aucun problème.
06:27 Mais qui l'aurait cru, moi, arrivant, le mec de TF1 que tout le monde connaît,
06:33 faisant comme dirait Jean-Marie Tagazza, arrivé à défendre à ce moment-là.
06:39 Et arrivé à défendre les gosses et cette putain de différence.
06:44 Toute l'équipe, là, Stomy Bugsy, tu le connais très bien,
06:48 il a eu quelques délicatesses avec la police, je l'ai mis commissaire.
06:52 Lola a été harcelée pendant toute sa jeunesse pour grossophobie,
06:56 je l'ai mis avec moi.
06:58 Voilà, le gamin qui est là, Alexandre Hachedan,
07:01 il a grandi dans un foyer toute sa vie, quand il était gamin.
07:06 Et donc, tout ça, les gens ne le savent pas.
07:08 Mais toi, tu le sais parce que toi aussi, tu prônes la différence.
07:12 Et on est là.
07:13 Et quand tu dis qu'une série comme Léo Mathéi sur TF1 s'exporte dans le monde entier,
07:18 tu te dis que tu es fier de toutes tes équipes.
07:22 - Bravo à Nathalie aussi.
07:24 - Oui, évidemment, la réalisatrice, Nathalie.
07:25 - Nathalie, qu'on embrasse aussi.
07:27 Et c'est vrai que ça cartonne depuis le lancement.
07:29 10 ans, les scores sont toujours aussi incroyables.
07:31 Et puis, c'est vrai que Léo Mathéi, moi, je sais que Jean-Luc, c'est ton kiff.
07:36 Alors, il y a "Attention la marche", mais il sait que c'est ton kiff absolu quand même.
07:39 - Alors, c'est plus "Attention la marche" depuis 10 ans, c'est "12 coups de midi".
07:41 - Mais il y a un décalage ouvert.
07:43 Il n'y a aucun problème.
07:44 - Je regardais "Montiel" et j'ai touché.
07:46 - Il est soleil, regarde.
07:47 Il a toujours le soleil en lui.
07:48 - C'est son anniversaire aujourd'hui, d'ailleurs.
07:49 - Oh, c'est vrai ?
07:50 - Oui, oui, oui.
07:51 - Ah !
07:52 - Oui, j'ai 22 ans.
07:53 - Comme Evelyne Délia.
07:55 - Délia, oui, oui.
07:56 - Et comme Evelyne Rittery aussi.
07:58 - D'accord, OK.
07:59 Eh bien, très, très bel anniversaire.
08:00 - Eh bien, embrasse-moi.
08:01 - Bah, oui.
08:02 - Jean-Luc.
08:05 - C'est vrai que tu avais écrit un livre.
08:10 Moi, quand j'avais vu le titre de ton livre, non, mais je me suis dit, mais ce n'est pas possible.
08:14 Il y va quand même parce que tu étais venu même nous voir.
08:16 - Bien sûr.
08:17 - Parce que tu parlais de ta tâche.
08:18 Et à quel moment tu t'es dit, ça y est, je m'en fous, la tâche, je la mets à l'antenne ?
08:23 Parce qu'au début, tu la cachais beaucoup.
08:25 - Disons que ce n'est pas je la cachais, on me la faisait cacher.
08:28 - Oui, toi, tu...
08:29 - Moi, au bout d'un moment, au bout de six mois, un an, je ne me reconnaissais pas.
08:33 Je suis allé voir Yves Bigaud à l'époque en disant, tu sais, je ne me sens pas bien avec ce maquillage.
08:38 Et comme je le dis, au début, je m'éteins mon doigt et je faisais ça sur la tâche,
08:42 parce qu'à chaque fois, on vous met un petit coup de poudre, un petit truc en plus, parce qu'il y a une différence.
08:46 Je te rappelle qu'à l'époque, c'était à l'époque de cette année Jean-Luc Delarue que j'adorais.
08:52 Et c'était le gendre idéal, la chemise blanche, le petit truc.
08:56 Aucun problème, il était séducteur.
08:58 Et puis de l'autre côté, on avait Christophe, Christophe de Chavannes, qui était le trublion et tout était possible.
09:03 Et d'un seul coup, où se placer au milieu de tout ça ?
09:06 Je me sentais mal, sans matage. Je ne me sentais pas bien.
09:09 Et je me disais que chacun de nous, d'entre nous, avait vécu quelque chose à l'école.
09:14 Il y avait le petit, il y avait le juif, il y avait le gâteau, il y avait le gros, il y avait le maigre,
09:19 il y avait le tache de rousseur, il y avait le rouquin, il y avait le maghrébin, il y avait le black, il y avait tout ça.
09:24 Et moi, j'étais la tache.
09:26 Et comme on le fait sur Léomathéie ou dans cette quotidienne des 12 coups de midi,
09:33 on met en avant la différence.
09:35 Et je me suis dit que je n'étais pas tout seul, que chacun avait sa blessure.
09:39 Chacun avait connu un enfant dans la cour de récréation.
09:42 On m'appelait Nérapé.
09:44 On me disait, mais dis-moi, Nérapé, ta mère, quand elle était enceinte, elle avait envie de fraises pour avoir ça sur la tête.
09:50 Et j'ai une petite amie à l'époque, c'était une copine, qui m'a dit, c'était un passe du col du Soulon,
09:57 voilà, juste à côté de la clinique de l'Union, et qui m'a dit, je me rappelle très très bien de son prénom, mais je ne le dirai pas,
10:02 mais c'était, mais on ne peut pas sortir ensemble, tu as vu ce que tu as sur le nez.
10:06 Quand tu as 14 ans et que ton prof de français te dit à l'école Saint-Joseph, l'attache au tableau.
10:14 Devant 32 élèves, à partir de ce moment-là, j'allais voir Yvigo, qui est devenu mon pote, bien évidemment,
10:21 et je lui ai dit, tu sais, et on était en 97, on était en 97, et je lui ai dit, tu sais, je ne me ressemble pas.
10:29 Et quand à aujourd'hui, il y a des mecs comme Slimane qui me disent, mais moi aussi, on me montrait du doigt,
10:36 c'est en ma indifférence, et tu nous as donné de la force. Slimane, il était gamin quand j'étais au début à l'école.
10:41 Et il a vu apparaître, il m'a dit, j'ai vu apparaître ta tâche progressivement à l'antenne.
10:46 - Il t'a dit quoi ? Il t'a dit, vas-y, fais comme tu le sens, si tu te sens mieux comme ça, vas-y.
10:50 - Yvigo, il m'a dit, ouais, tu comprends, tu as des pompes jaunes, avec, je dis, si c'est une question de couleur,
10:54 j'arrête les pompes jaunes et je laisse la tâche. Et j'avais ces chaussures jaunes pour un petit clin d'oreille, évidemment, à Coluche.
11:01 - Alors, justement, tu as commencé la télé en étant en voix off pour des séries, des bandes-annonces et pour les Jeux de Nagui.
11:07 Regardez.
11:08 - Voici les 200 candidats qui sont venus jouer avec Nagui !
11:13 - Colombo, confronté au mystère de la chambre forte, lundi 22h30 sur TF1.
11:20 - Un lion rouge à l'orange somnier.
11:22 - Il est méchant parce que...
11:25 - Qui va hériter de la maison et des biens de Yann Dupéron ?
11:28 Stéphane Jacquet prétend qu'il est son fils illégitime et le seul héritier légal.
11:33 - Mesdames, messieurs et autres, ce soir, nous allons fumer le saumon avec Nagui !
11:40 - Je pars début Tarzan.
11:43 - Non, non, pas début, fin Tarzan.
11:44 - Fin Tarzan.
11:45 - Oh, oui, oui, oui !
11:51 - Alors, la première fois qu'on te voit à la télé, c'est pas en tant qu'animateur mais en tant que comédien.
11:56 - C'est dans la série Tribunal, en 90.
11:58 - Ah oui ?
11:59 - Et j'ai qu'une chose à te dire, ça retoque la peau.
12:01 - Regardez.
12:02 - Benoît Louvain, un ancien artiste de cirque, a recueilli et élevé une tigresse, Lola.
12:11 - Celle-ci est maintenant adulte.
12:14 - Cité au tribunal correctionnel pour détention sans autorisation d'une espèce non domestiquée,
12:19 Benoît était en cavale depuis un an lorsqu'il a été appréhendé lors d'un banal contrôle routier.
12:25 - Je travaillais à droite, à gauche, les vendanges en septembre, les chantiers l'hiver, le ramassage des fruits l'été.
12:32 - Mais tout ça, c'était avant.
12:34 - Avant quoi, monsieur Louvain ?
12:36 - Avant l'accident qu'il y a eu avec une petite gamine.
12:39 - Ses parents ont porté plainte et j'ai dû partir.
12:44 - C'est fou.
12:45 - C'est magnifique ça.
12:50 - Rien n'est pas charrié.
12:51 - C'est magnifique ça.
12:52 - Tu te rappelles de ta première dans Les Amours ?
12:54 - Ah ouh, j'avais un drôle de look, j'étais un peu plus mince peut-être.
13:01 - Mais oui, regarde, tu vois, à peine.
13:03 - Regarde, je l'ai, regarde.
13:05 - C'était assez étonnant. Tu vois là, j'ai pas l'attache parce qu'ils me l'ont fait, ils me la faisaient maquiller, bien sûr.
13:12 - Et j'étais pas du tout d'accord avec le producteur de l'époque, que je salue bien bas.
13:16 - C'est lui qui t'a dit, c'est le producteur qui t'a dit ouin ouin ouin.
13:19 - Ah ouais, ouais, le producteur avec sa femme, bien sûr, en disant mais vous pouvez pas garder ça, il faut ressembler aux gens d'idéal, il faut se séduire.
13:25 - Là, à l'époque, on ne parlait pas de ménagère, vulgairement ce mot.
13:29 - Mais c'était, à l'époque, c'était les cibles commerciales, ne peuvent pas accepter quelqu'un qui soit différent.
13:35 - Et là, là, je souffrais. Mais bon, voilà, ça a duré un an, ça a duré, oui, à peu près un an.
13:41 - Et après, voilà, ça a été un petit peu compliqué. Mais voilà, je m'assume totalement et je me sens beaucoup mieux comme ça.
13:47 - Très bien comme ça.
13:48 - Écoute, tu es très bien avec tes tatouages aussi.
13:51 - Pas mal.
13:52 - C'est vrai que je suis assez bogasse.
13:54 - Bonjour, bonjour à tous, bonjour à toutes. Je suis Jean-Luc.
14:02 - Si l'amour a toujours guidé votre vie, si rire est votre principale préoccupation dans la vie, eh bien, restez bien calé dans votre fauteuil.
14:09 - Et regardez les amours, cependant, une demi-heure. Nous allons essayer de s'amuser, de rire. Est-ce que vous êtes d'accord, mes amours du Zour ?
14:16 - Oui !
14:17 - Vous êtes d'accord ? Eh bien, écoutez, ça tombe très, très bien. Enchanté, je m'appelle Jean-Luc et vous-même.
14:21 - Bonjour, c'est parti pour toi.
14:23 - La première.
14:25 - La première.
14:26 - Et je te jure que maintenant, alors... Alors déjà, t'étais très bon là, mais là, c'est vrai que...
14:31 - Il y a déjà le...
14:32 - Mais ouais, mais non, mais c'est pas ça.
14:33 - Rache-marche.
14:34 - C'est que aujourd'hui, quand tu fais ton jeu, de ce que tu dis, tu es pareil.
14:38 - C'est-à-dire que t'es tout... On dirait que c'est ta première.
14:40 - Ah ouais, toujours. Et c'était le costume de mon père, parce qu'il n'y avait pas d'argent à l'époque.
14:45 - C'est vrai que là, on voit... Mais c'est ça, c'est ce bonheur de partager. Mais tu sais, c'est sincèrement le partage.
14:53 - Vous êtes ici, chacun est effectivement à ses intérêts et ses envies. C'est Etienne Moujeune qui m'avait dit, il faut faire l'équilibre entre ses intérêts et ses envies.
15:03 Et moi, mon envie, c'était de rassembler. C'est-à-dire qu'à aujourd'hui, c'est délicat de rassembler.
15:08 Toi, voilà, il y a un microcosme de la société qui regarde Hanouna, il y en a un autre qui regarde Yann Barthez, et chacun a sa petite cellule.
15:17 Aujourd'hui, sur TF1, on essaye d'être le plus rassembleur possible, ce qui est super compliqué.
15:23 Et en 1995 ou 1994, j'avais déjà cette envie de rassembler à tous les étages. Nos enfants, ils ont leurs jeux vidéo, ils ont tout leur écran, leur Netflix et autres.
15:38 Mais qui peut se targuer d'être rassembleur ? Toi, t'es rassembleur parce que t'as envie d'aller de 7 à 77 ans. Moi, j'ai regardé, j'étais...
15:45 - Un peu plus.
15:47 - Ouais, mais j'étais épaté par la moyenne d'âge qui te regarde. On pensait que c'était des super jeunes. Eh bien, ils ne sont pas super jeunes.
15:53 Donc, il faut faire attention aux plus jeunes pour essayer de montrer l'exemple et puis essayer de garder le socle de personnes plus âgées qui nous regardent.
16:02 Et voilà, ce côté rassembleur, il devient un peu délicat maintenant.
16:05 - En août dernier, mon Jean-Luc, j'ai été très touché par ton texte parce que sur Insta, t'as rendu hommage à ta maman qui était ta plus fédèle téléspectatrice, Josette.
16:17 Et c'est vrai que ton mot sur Insta était formidable. T'as mis un mot qui a mis "Aujourd'hui, je pleure, mon cœur ne brille plus, le tien s'est éteint.
16:25 Ce soir, ta place sera vide à la belote car tu es parti rejouer avec papa, une drôle de vie. Tu m'étais tous les jours du soleil dans ma vie, maman, avec tes mots si justes,
16:33 tes expressions si drôles, tes réflexions si désarçonnantes. Elle était fière de toi.
16:37 - Non, mais c'est pire que ça. Tu sais, toi, t'as une bande. Vous êtes là, vous rigolez, vous donnez vos avis, vous êtes hyper complémentaires.
16:46 Quand t'es animateur, en face à une caméra, tu regardes un trou noir. Tu parles pour qui ? Moi, je parlais pour ma mère.
16:52 Pendant 28 ans, j'ai un peu les lèvres sèches, excusez-moi. Et pendant 28 ans, je disais bonjour à maman en disant "Bonjour à tous, bienvenue, c'est le soleil".
17:02 Et c'était le soleil de maman. Et un jour, quand tu fais ta rentrée, fin août, tu dis "Bonjour, il est midi". Le soleil, il brille moins.
17:15 Le soleil, il brille très... Mais alors, d'un seul coup, t'as un voile. Il a fallu que je respire comme il faut que je respire, là, parce que je m'attendais pas à ce qu'on parle de maman.
17:23 Mais c'est une femme qui nous a toujours inculqué le positivisme à l'extrême. Tu sais, quand tu arrives et que c'était une femme brillante, mon père également,
17:33 et que tu as un enfant handicapé qui rentre dans ta vie, donc ma sœur, qui est née, effectivement, handicapée...
17:39 – C'est toi qui a remarqué son handicap ? – Oui, c'est moi qui l'ai remarqué, mais c'est elle aussi.
17:44 C'est-à-dire que comment transformer le négatif en positif ? Ma petite sœur est sourde, donc à un moment, il faut que je trouve le mot juste.
17:51 Et je m'aperçois qu'il y a un problème, et que l'intonation, l'articulation va faire qu'elle va me comprendre mieux.
18:00 Donc, effectivement, j'ai découvert son handicap. Et c'est pour ça que, quand il y avait Michel Cotin, j'ai demandé à ce que tous les programmes soient sous-titrés.
18:08 – C'est ça, c'est toi qui es le premier animateur à exiger dans ton contrat de sous-titrer tes émissions.
18:12 – Mais évidemment, c'était pour ma sœur. La première fois que j'arrive à Toulouse, à l'Union, j'arrive, je dis à ma sœur, c'était la première fois à Noël,
18:20 je lui dis "ça va, ça te plaît ce que je fais à la télé ?"
18:22 [Bafouille]
18:26 Et je lui dis "mais quoi tu…", "non, elle n'a pas, elle dit, il y a la lumière, mais…"
18:31 Je lui dis "pardon, mais alors, tu ne comprends pas."
18:36 Je m'aperçois qu'à l'époque, il n'y avait que les journaux télévisés, puisque c'était Antiop qui sous-titrait pour les gens, et c'était les infos.
18:46 Et il y avait la non-accessibilité à toutes les personnes sourdes ou malentendantes.
18:51 Il faut juste que tu saches, Cyril, aujourd'hui, il y a 5 millions de personnes qui sont malentendantes ou sourdes.
18:56 Nos parents, nos grands-parents, nous, on commence à être…
18:59 – Tu sais que la maman de Jardine connaît bien le… – Ma maman est sourde.
19:01 – Ah d'accord, je ne savais pas.
19:02 – Et du coup, en fait, effectivement, c'était un gros problème pour elle, parce qu'elle ne pouvait pas regarder la télé.
19:06 On avait le décodeur Antiop Télétéc, c'était une panique.
19:09 – Exactement, tu ne savais pas.
19:10 – Et j'avais demandé à ce que Canal sous-titre aussi les films français, et Canal avait répondu.
19:14 – Exactement. – Et maintenant, elle peut tout regarder.
19:16 – Et maintenant, je me suis battu pour tout ce qui était les flux, les jeux, les divertissements.
19:22 Et grâce, voilà, aussi à toutes les personnes qui ont été à mes côtés dans ce vrai combat,
19:28 je suis très heureux parce que ma petite sœur a fait "Waouh, c'est chouette", et elle pouvait lire.
19:34 Et c'était fantastique.
19:36 Et sur la différence, je me suis battu pour avoir le premier couple homosexuel sur le canapé des amants.
19:41 Cette différence-là, la première fois, quand je dis à Madame Cotta, qui était, tu vois, la main responsable,
19:47 la grande patronne de France Télévisions, je lui dis "mais on va inviter un couple homosexuel,
19:51 pardon, on va faire des émissions spéciales homosexuelles", je n'ai dit jamais ça, Michel.
19:56 Vous ne vous rendez pas compte ? Ils disent "non, il va y avoir des couples homosexuels,
19:59 tout comme il y a des couples bi, des couples hétéros, il y a des couples…"
20:02 Mais je vous parle de ça, on est en 97, je ne sais pas si tu te rends compte.
20:07 Et d'un seul coup, ils me prennent pour un fou. Et aujourd'hui, quelle joie de voir qu'il y a des gens
20:14 de tous horizons, de tous univers, de toutes les couleurs, de toutes les religions qui sont là.
20:19 Mais quel bonheur, et de toutes ces différences.
20:22 Donc, effectivement, Maman, du côté négatif toujours, elle en faisait un côté positif.
20:27 Et moi, ma petite sœur, qui était sourde, et bien aujourd'hui, je suis heureux
20:31 parce qu'elle est totalement insérée dans la société, et parce que ces 5 millions de personnes
20:36 qui sont soit déficientes auditives, soit malentendantes,
20:39 ou les 2 millions de malvoyants ou non-voyants, il y a 2 millions de non-voyants ou malvoyants en France,
20:45 par rapport à l'autodescription, et bien ils peuvent nous suivre et vous suivre ensemble.
20:49 Alors justement, ta sœur, elle était très reconnaissante de ce que tu as fait pour elle.
20:54 Elle a témoigné dans un documentaire qui t'était consacré. Regardez.
20:57 Mon frère Johnny, il m'emmène partout pour être ouvert, pour travailler,
21:03 comment on parle. Il fait de la musique, Johnny, avec tous les amis,
21:08 les trompettes, les guitares. Il m'emmène dans les boîtes de nuit.
21:13 C'est la pleine lumière et tout. Johnny fait les DJ, il écoute.
21:18 Et quand il danse, je vois comment il danse. Je fais comme lui.
21:22 Il jette un peu pour danser.
21:28 Il me rend joie, il me donne la force. Je vais y arriver comme lui, je vais y arriver comme les autres.
21:35 Mon Jean-Luc, vraiment, je voudrais dire un truc, c'est que j'ai très peu d'amis dans le métier.
21:49 C'est vrai que Jean-Luc, il fait vraiment partie de mes amis.
21:52 Et c'est vraiment un mec sur qui je peux compter à chaque fois que je l'appelle, à chaque fois il est là.
21:57 On rêvait de faire des choses ensemble.
22:01 Ça arrivera peut-être un jour dans une autre vie, mon Jean-Luc.
22:04 Jean-Luc, tu as pratiqué le karaté, toi, à très haut niveau.
22:07 Oui, mais Benjamin Castagnet aussi, je l'ai vu cette semaine se défoncer la main.
22:11 Et je dois t'avouer que c'était de plus en plus épais.
22:14 Et je le sentais tumefier de plus en plus, mais il était toujours fier.
22:19 Tu as dû arrêter, tu as fait un accident de moto.
22:22 Oui, mais ça se voit, effectivement. Je ne vous en fais pas montrer.
22:26 Je suis en kit dessous, complètement.
22:30 Mais en même temps, ça m'a donné une force mentale insupportable.
22:34 Je pense, puisqu'on parle d'enfants, moi à chaque fois que je peux parler d'enfants,
22:38 puisque c'est le monde de demain, les enfants,
22:40 il faut que les enfants aillent faire du sport, il faut qu'ils aillent s'exprimer.
22:44 Il faut qu'ils aillent sur les stades, il faut qu'ils aillent dans les gymnases,
22:48 que ce soit du sport de combat, comme j'ai fait, ou alors au théâtre,
22:51 il faut qu'ils puissent partager, qu'ils puissent s'exprimer devant un public
22:55 pour savoir où ils en sont dans leur vie et pouvoir se comparer aussi.
23:00 Tu vois ce que je veux dire ? Donc il faut sortir de tout ça.
23:03 Alors moi, je voulais te dire, tu parlais des enfants, Jean-Luc,
23:06 et moi, je voudrais te remercier ce soir, parce que grâce à toi,
23:09 une grande star de télévision est née, puisque sa première télé, il l'a faite chez toi.
23:15 Il était venu avec sa maman en 2005, il faisait la même taille qu'aujourd'hui.
23:19 C'est Sacha Elbaz qui était sur ton plateau.
23:23 Accueillons Sacha !
23:26 Ça va ? Comment tu te sens, Sacha ?
23:30 - Super ! - Sacha, la cantine ?
23:33 Pas bon du tout, de chez du tout. Je préfère la maison quand même.
23:36 Déjà, ce que j'aime pas à la cantine et à la maison, les épinards.
23:39 - Les épinards. - Tu es d'accord avec moi dans le public ?
23:43 - Oui, d'accord. - Je vais vous raconter une histoire.
23:48 - S'il vous plaît, ce n'est pas évident. - On était au centre aérien,
23:51 et il y avait une fille qui s'est nommée Yasmine.
23:54 Elle m'a attrapée et elle a dit "Oh, qu'est-ce qu'il est beau !"
23:58 J'ai dit "C'est moi, là !"
24:01 - Oui. Et alors, comment ça s'est terminé, cette histoire ?
24:05 - C'est bien fini ? - Oui.
24:12 - T'étais... - À peu près, mais bon, c'est pas la fin de ma vie, je suis à la recherche.
24:16 - OK, OK, c'est la question continue !
24:19 - C'est faux, toi ! - On est toujours à la recherche !
24:22 Merci beaucoup.
24:23 [Musique]