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00:00 Vous êtes né en Thaïlande, vous avez été adopté à l'âge d'un an et trois mois.
00:02 Vous avez grandi dans le Loire-et-Cher, vous avez commencé le théâtre à l'âge de
00:05 huit ans.
00:06 Vous avez toujours admiré Pierre Palmade ?
00:07 Moi, c'est vrai que c'est quelqu'un qui m'a toujours fasciné par son talent,
00:12 oui.
00:13 Alors, comment vous avez fait pour le rencontrer ?
00:14 Moi, Pierre Palmade, je suis monté sur Paris en fait pour faire carrière dans la mode,
00:20 dans le mannequinat.
00:21 Et c'est vrai que je suis monté, j'étais assez jeune et je ne connaissais pas grand
00:25 monde.
00:26 Et c'est vrai que j'ai voulu absolument essayer de l'approcher, essayer de le connaître,
00:32 mais juste personnellement, peut-être pour avoir des conseils juste.
00:35 D'accord.
00:36 Donc, comment vous avez fait pour l'approcher ?
00:37 Très simple, je suis né à l'ère de la nouvelle technologie, c'était par Instagram.
00:41 Vous lui avez laissé un DM sur Instagram ?
00:42 Oui.
00:43 Vous lui avez dit quoi ?
00:44 Je lui ai expliqué mon cas de figure, je lui ai expliqué en toute transparence que
00:49 je venais de province et que j'étais allé le voir plus jeune au théâtre et que j'aurais
00:55 aimé peut-être échanger avec lui, tout simplement.
00:57 Qu'est-ce qu'il vous a répondu ?
00:58 Tout de suite, à l'époque, il était déjà avec quelqu'un en fait.
01:02 Il m'a dit "je ne préfère pas".
01:05 Oui, mais parce que là, vous ne lui proposez pas de le voir pour…
01:08 C'est ça.
01:09 Vous ne proposez juste de parler… Vous ne lui proposez pas de vous mettre avec lui.
01:12 Non, tout à fait.
01:13 Parce que si quelqu'un vous demande un moment, je vous rencontre pour avoir des conseils,
01:17 moi si quelqu'un m'appelle pour avoir des conseils, je ne dis pas "non, je suis
01:19 déjà avec quelqu'un, il n'y a pas de conseils".
01:20 Mais oui.
01:21 Du coup, je lui ai tout de suite dit "peut-être qu'il y a eu une maldonne, je suis désolé
01:25 si mes messages ont pensé que…"
01:27 Et finalement, dès la semaine d'après, il m'a renvoyé un message en me proposant
01:31 tout simplement de prendre un verre.
01:33 D'accord.
01:34 Très bien.
01:35 Ça, c'est plutôt cool.
01:36 Et donc là, vous prenez un verre avec lui, vous devenez potes ?
01:39 Là, oui.
01:40 Tout de suite, en fait, on a parlé comme si on se connaissait depuis des années alors
01:44 que pas du tout.
01:45 Et c'est vrai que Pierre Palmade, il a vraiment cette générosité.
01:51 C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui est profondément humain.
01:55 Et c'est vrai qu'on s'est vus, on s'est revus.
01:58 Et puis après, c'est vrai qu'on s'est liés plus d'amitié.
02:02 Il y a une passion qui est née pendant…
02:05 Vous êtes tombés amoureux de lui ?
02:06 Amoureux, je ne dirais pas amoureux, mais on a eu vraiment quelque chose.
02:12 C'est-à-dire qu'on s'entendait très bien, on se confiait l'un à l'autre.
02:17 Je savais quand il allait mal.
02:20 Parfois, je n'avais pas de nouvelles pendant plusieurs jours.
02:23 Vous étiez ensemble ou vous étiez vos soeurs ?
02:24 On ne vivait pas du tout ensemble, mais on se voyait comme si on était ensemble.
02:28 On a toujours gardé cette liberté.
02:30 Il aimait aussi se ressourcer dans sa maison à la campagne.
02:36 Est-ce que vous avez déjà fait des soirées comme celle dont on a parlé ?
02:39 Je ne veux absolument pas accuser Pierre Palmat,
02:45 j'étais aussi conscient de ce que je faisais.
02:47 Mais c'est vrai qu'en le côtoyant, je suis tombé dans certains excès.
02:53 C'est quoi les excès ?
02:54 Les excès, c'était plus d'alcool, c'était toucher et essayer la cocaïne.
03:01 Vous n'aviez jamais touché avant ?
03:02 Avant, non. Avant jamais.
03:04 C'est vrai qu'avec le temps, je me suis aperçu que ce n'était pas forcément bien.
03:11 Je m'en suis rendu compte tout de suite.
03:13 Surtout qu'on a eu quelques "mauvaises aventures".
03:16 C'est-à-dire qu'en effet, c'est quelqu'un qui,
03:19 une fois qu'il avait consommé pas mal de substances,
03:22 n'était plus maître de lui-même.
03:25 Et ça, c'est quelque chose qui me faisait peur aussi.
03:28 Vous avez déjà fait ce genre de soirée avec de la drogue, du sexe ?
03:34 Oui.
03:35 Vous étiez avec tous les deux ?
03:37 Je suis quelqu'un de très pudique aussi.
03:40 Il savait que je n'aimais pas avoir 26 000 personnes autour de moi.
03:44 Donc en effet, ça a été uniquement nous deux.
03:49 Aujourd'hui, quand vous avez entendu ce qui s'était passé,
03:57 je sais exactement la soirée qu'ils ont passé avant ce drame.
04:01 Il faut savoir qu'en plus, j'étais complètement déboussolé d'apprendre cela.
04:08 J'étais en week-end à la campagne à Combran.
04:11 Donc ce n'était clairement pas la nouvelle dont je m'attendais.
04:17 Mais quand j'ai su cette nouvelle, je ne me suis pas non plus étonné.
04:21 C'est ça qui est grave, je pense, dans cette histoire.
04:26 Je lui ai toujours dit, par contre, les mois qu'on a passé à être intime et proche,
04:32 il faut ralentir parce qu'un jour, ça te tuera.
04:36 Il y a des fois où il allait mal lui-même et je lui ai dit.
04:41 Quand j'ai su cette nouvelle, au début, je ne voulais pas y croire.
04:45 Mais je me suis dit que ce n'était pas impossible.
04:47 Et quand il y a les sites sérieux qui en ont parlé, je me suis passé une évidence.
04:51 – Alors, aujourd'hui, je sais que vous avez dit, vous trouvez qu'aujourd'hui, l'affaire,
04:57 vous dites qu'il y a un peu trop de loin-châsse sur Pierre Pellemann ?
05:01 – Alors, moi, je le dis de mon point de vue.
05:04 Parce que comme l'a dit Jean-Marie Bigard tout à l'heure,
05:07 c'est vrai que quand on a connu une personne,
05:11 notre jugement peut être aussi, on va dire, un peu altéré.
05:15 On n'a pas forcément le même jugement.
05:18 Après, en effet, à l'heure d'aujourd'hui, il y a une enquête.
05:24 Sur les réseaux sociaux, on le sait tous, dès qu'il y a une faute, parfois il y a un lynchage.
05:30 – Excusez-moi de vous dire ça, mais vraiment, Jérémy, là, on ne peut pas parler de faute.
05:35 – Là, oui, il est fautif.
05:36 – Moi, je vous dis la vérité, j'ai toujours adoré Pierre Pellemann, je l'ai toujours dit ici.
05:39 Je l'adore et comme m'a dit Benjamin tout à l'heure au téléphone,
05:41 il y a deux Pierre Pellemann.
05:42 Pierre Pellemann de l'après-midi, qui est extraordinaire,
05:44 qui est un garçon qui peut, voilà, ce que vous me disiez,
05:46 moi je le connais moins bien, mais tout le monde me dit ça,
05:48 qui est un garçon qui vous aide, qui est incroyable, qui est drôle,
05:51 qui est détendu, qui veut aider tout le monde, qui a un amour de mec.
05:53 Je sais que Jean-Marie, tu le connais bien aussi.
05:55 Et puis, il y a le Pierre Pellemann de la nuit.
05:57 – Le démon quoi.
05:58 – C'est des démons.
05:59 Et là, ce qui s'est passé, aujourd'hui, moi je pense avant tout,
06:03 je ne pense pas un instant à Pierre Pellemann, je vous dis la vérité,
06:06 je pense à 100% à la famille et je pense à cette date qui a perdu son enfant.
06:11 Et à ce petit garçon de 6 ans qui est entre la vie et la mort.
06:14 Le reste, vraiment Pierre Pellemann, alors, il s'en est sorti très bien,
06:19 mais aujourd'hui, Pierre Pellemann, je ne pense pas une seconde à lui.
06:22 – Ben non, parce qu'il y a des familles brisées.
06:24 – Je ne pense pas qu'il y ait un lynchage contre Pierre Pellemann,
06:26 c'est juste qu'à un moment, moi je veux bien qu'on ait des faillures,
06:29 je veux bien qu'on ait des blessures, je veux bien qu'on aille mal,
06:31 mais à un moment, quand on met en danger la vie d'autrui,
06:34 et qu'on enlève à une mère son enfant qui allait naître dans deux mois,
06:42 il n'y a aucune excuse, il n'y a zéro excuse.
06:46 Je vous le dis, on l'aime bien tous ici, mais il n'y a zéro excuse.
06:50 Et je pense que même lui doit se dire qu'il a zéro excuse.
06:53 – Non, je voulais juste dire qu'il y a un gros point d'interrogation,
06:58 c'est pourquoi, alors que le frigo est vide, qu'ils ont faim, ça je peux l'entendre,
07:01 pourquoi ils ne commandent pas de la nourriture, il y a des systèmes de livraison ?
07:06 – Moi juste, est-ce qu'ils ne sont pas partis recharger plutôt ?
07:09 – Il y avait un endroit sur la route.
07:13 – Moi je vais vous dire la vérité, Pierre Palmade il est chez lui,
07:16 il envoie deux potes même aller chercher à manger, ou un pote,
07:18 ou bien il commande ce truc, mais à un moment, je pense qu'il a dû se dire,
07:22 on va aller, c'est une hypothèse, on va aller recharger nos substances,
07:28 ou un truc comme ça, et peut-être qu'il connaissait des gars
07:30 et qu'il a dû y aller avec eux, je vous dis la vérité,
07:32 l'hypothèse du supermarché, je n'y crois pas un instant,
07:34 je ne pense pas un instant qu'ils soient allés chercher des granolas ou des micado.
07:37 Excusez-moi de vous dire ça, mais c'est vrai, voilà.
07:39 Donc voilà, je vous dis, à mon avis, il a dû aller rechercher de la drogue, je pense.
07:45 – C'est une hypothèse, travaillez-vous, ça ne changera rien.
07:47 – En tout cas, que ce soit une hypothèse, ça ne changera rien de toute façon,
07:50 c'est vraiment, le drame est là, et c'est vraiment un drame.
07:55 Juste, Benjamin, Mathieu tu voulais réagir, deux secondes.
07:57 – Je voulais dire deux choses, moi j'ai dîné trois fois avec,
08:00 et je me souviens qu'une fois j'avais dîné avec lui, chez Mireille Dumas,
08:03 et voilà, c'était un peu triste, et il avait dit pour rire, ça me revient maintenant,
08:09 je finirai un jour dans la rubrique fait-nivers,
08:12 je viens de cette phrase qu'il avait dite à table.
08:14 – C'est bon risque.
08:16 – Effectivement, il allait déjà très mal à l'époque, et j'étais surpris de voir tout ça.
08:22 Après, si je peux permettre de dire aussi quelque chose, ça n'a rien à voir,
08:25 mais si quand même, ça fait 32 ans que je suis à Paris,
08:28 en 32 ans, je crois que samedi ou dimanche, j'ai été arrêté une fois en 32 ans,
08:34 une fois la nuit, pour le test salivaire ou pour le test d'alcoolémie,
08:38 une fois en 32 ans, donc ça serait peut-être bien aussi qu'on commente…
08:42 – Mais là, on ne peut pas tomber sur les policiers,
08:45 si il y a un mec qui s'en met plein le pif, et qui s'en met plein la gueule,
08:52 je suis désolé les mecs, les policiers ils ont énormément de travail,
08:55 si en plus ils doivent s'occuper des mecs qui sont névrosés
08:58 et qui prennent de la coke et de l'alcool…
09:00 – On peut leur enlever le permis déjà.
09:02 – Bien sûr Cyril, il est responsable à 100%.
09:04 – Oui, excuse-moi mon mat, mais ça, là vraiment, c'est un faux débat.
09:08 – Le contrôle il est faux quand il y a un accident,
09:10 et de temps en temps, des contrôles aléatoires…
09:13 – Là, mon mat, c'est compliqué.
09:15 – Il est responsable à 100%, j'enlèverai rien.
09:18 – Aujourd'hui, est-ce que tu l'as eu au téléphone ?
09:21 – Non, tout simplement parce qu'en effet, dès qu'il y a eu le souci,
09:24 j'ai essayé de l'appeler, son téléphone il a été retrouvé il n'y a pas longtemps.
09:27 – D'accord, tu n'as pas réussi à le joindre ?
09:29 – Non, je n'ai pas réussi à le joindre.
09:31 – Tu as essayé de l'appeler quand même ?
09:32 – Oui, quand même, ça j'ai essayé de l'appeler,
09:34 par contre juste pour revenir sur une phrase que Mathieu a dit,
09:36 et ça c'est vrai que c'est très vrai, c'était un clown triste,
09:39 c'est un clown triste, je dis c'était, non il est encore vivant,
09:42 c'est un clown triste, mais moi je lui ai toujours dit,
09:44 je lui ai dit la drogue et la cocaïne ça te tuera,
09:47 et quand il disait ça, il me regardait, d'ailleurs de dire oui,
09:52 mais le truc, je lui ai toujours dit aussi un truc,
09:54 je lui ai dit tu as le droit de faire ce que tu veux chez toi,
09:57 mais une fois on était sortis, et il était dans un état un peu déplorable,
10:02 et je me suis dit, heureusement en effet qu'il ne conduit pas à ce moment-là,
10:05 on est rentré en taxi, mais là où en effet, c'est très vrai,
10:08 c'est qu'il y a des victimes pour le coup,
10:10 et là il a mis le libre réparable,
10:12 c'est d'avoir pris autant de dangers et de faire des victimes.
10:15 [Musique]