Raymonde Hazan, psychanalyste, fait face au couple Pellissard !
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00:00 Je t'ai dit deux mots dans le couloir, tu te souviens ?
00:02 - Oui. - D'accord.
00:03 - Non, non, non, non.
00:04 - Tu m'aurais oublié.
00:05 - Non, non, le sujet est très sérieux.
00:08 - Oubliez, oubliez.
00:09 - Amandine !
00:10 - Oubliez la mention.
00:11 - Le sujet est très sérieux.
00:12 On ne s'amuse plus maintenant, d'accord ?
00:14 Sinon c'est dans mon bureau à 16h,
00:16 mais on se verra à 16h dans mon bureau.
00:17 Maintenant, lui, tu ne l'écoutes pas.
00:20 - Oui.
00:21 - Maintenant, on va parler d'un sujet qui est grave.
00:24 - Écoutez Raymond.
00:25 - Et qui s'appelle les traumatises et les chocs.
00:26 D'accord.
00:27 - D'abord, on va revenir un petit peu sur l'historique.
00:30 J'accuse TF1 de prendre des personnes
00:33 avec une faille un peu fragile
00:35 et de les mettre dans des conditions dangereuses.
00:38 Ça veut dire que toi, quand tu as été sur TF1,
00:40 moi, il y a quelqu'un qui m'a envoyé la vidéo,
00:42 donc je me suis tapée tout l'après-midi à écrire,
00:43 à faire la vidéo et à analyser la situation.
00:45 - Bon courage, oui.
00:46 - Mais c'est pour toi, Amandine.
00:47 - C'est lourd.
00:48 - C'est pour toi.
00:49 - Non, mais c'est vrai.
00:50 - C'est lourd.
00:51 - Tf1, c'est lourd.
00:52 - Vraiment.
00:53 - Donc, quand TF1 prend des personnes,
00:54 tu vas hurler à chaque fois,
00:55 quand TF1 prend des personnes
00:56 et que la personne,
00:57 ils savent que la personne,
00:58 c'est une faille chez toi,
00:59 une petite faille, tu vois,
01:00 c'est-à-dire que c'est pas méchant,
01:01 c'est une petite faille.
01:02 - Et on en a tous, hein.
01:03 - Oui, on en a tous, c'est bon,
01:04 on ne va pas épiloguer.
01:05 - Exactement.
01:06 - Tu prends la petite faille
01:07 et la petite faille,
01:08 c'est que tu faisais déjà du libertinage.
01:09 - Non.
01:10 - Attends, écoute-moi.
01:11 C'est ce que tu as dit.
01:12 - On n'est pas libertin.
01:13 Non, par contre, je me permets,
01:14 stop, parenthèse,
01:15 on n'est pas libertin.
01:26 - Non, je n'ai pas dit.
01:27 - Le libertinage,
01:28 c'est quand on va avec autrui.
01:29 - Voilà, c'est ça.
01:30 - C'est Mylène Farmer.
01:31 - On est exclusifs.
01:32 On est libérés, mais pas libertins.
01:33 - D'accord, je me suis trompée.
01:34 - Libérés, voilà, libérés.
01:35 - On a une sexualité déprimée.
01:36 - Libérés, libérés.
01:37 - Libérés, libérés.
01:38 - La rébellion.
01:39 - Après, écoute-moi, Amanda,
01:40 tu passes à TF1,
01:41 tu passes à TF1,
01:42 tu vas connaître gloire et beauté.
01:43 Tu vois, ici, on connaît gloire
01:44 et beauté,
01:45 mais après,
01:46 qu'est-ce qui se passe dans ta tête
01:47 après ?
01:48 Quand tu quittes TF1,
01:49 qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ?
01:50 C'est ça, l'histoire.
01:51 Ça commence là, ton histoire.
01:52 Moi, j'ai visionné la vidéo de...
01:53 Qui c'est qui me l'a envoyée, là ?
01:54 Sur YouTube, là, je ne sais pas quoi.
01:55 - Quelqu'un.
01:56 - Oui, quelqu'un.
01:57 - Alors déjà,
01:58 je peux me permettre,
01:59 si je peux me permettre,
02:00 avant de poursuivre,
02:01 sur TF1,
02:02 on n'a jamais connu gloire et beauté.
02:03 On a toujours été la famille
02:04 la plus critiquée,
02:05 la plus...
02:06 - Oui, mais tu as été mise en avant.
02:07 - On était la famille la plus critiquée.
02:08 - On s'en fout des détails.
02:09 - Après, TF1,
02:10 ce n'est pas de leur faute.
02:11 Ils avaient une famille
02:12 nombreuse à la base.
02:13 - Pourquoi tout mélanger ?
02:14 - Non, mais on dégrossit
02:15 la situation, Amandine,
02:16 pour l'instant.
02:17 - On a toujours été un peu,
02:18 voilà, vraiment,
02:19 on va dire,
02:20 une caricature.
02:21 C'est vrai qu'on a toujours
02:22 été décriés
02:23 de par moi, mon caractère,
02:24 celui de mon mari,
02:25 parce qu'on nous antipode
02:26 l'un de l'autre.
02:27 Néanmoins,
02:28 on a toujours été,
02:29 je pense, sincères et honnêtes
02:30 et nous-mêmes
02:31 face aux téléspectateurs.
02:32 - Voilà, c'est ça.
02:33 Donc, c'était très bien.
02:34 On est d'accord.
02:35 Tu as été parfaite.
02:36 - Donc là,
02:37 ce qu'elle vous demande...
02:38 - Non, mais non !
02:39 - Elle vous demande
02:40 ce qui s'est passé après.
02:41 - Non, mais il faut
02:42 construire l'histoire,
02:43 tu comprends ?
02:44 - Oui.
02:45 - Voilà.
02:46 Donc, après,
02:47 après, de ce que moi,
02:48 j'ai vu et que j'ai analysé
02:49 tout l'après-midi
02:50 sur la vidéo...
02:51 - Elle aurait une réponse
02:52 à donner à ça,
02:53 c'est ce qu'elle me disait.
02:54 - Tu ne vas pas répondre
02:55 à chaque fois,
02:56 sinon, on ne va pas y arriver.
02:57 - Non, mais, c'est ça.
02:58 C'est ça, la vidéo.
02:59 C'est un couple, d'abord,
03:00 qui s'est retrouvé...
03:01 - La vidéo de quoi ?
03:02 De qui ?
03:03 - Je ne sais pas, de qui ?
03:04 - La vidéo de...
03:05 - Jerem Star.
03:06 - Jerem Star.
03:07 - Jerem Star.
03:08 - Ah ! Voilà.
03:09 - D'accord.
03:10 - OK, donc, je sais déjà
03:11 ce que vous allez me direr.
03:12 - Vas-y, vas-y.
03:13 - Laissez-la parler, Amandine.
03:14 - Elle a travaillé.
03:15 - Finissez, et après,
03:16 je réponds.
03:17 - Allez, laissez-la parler.
03:18 - Elle a dit qu'elle veut
03:19 de respect.
03:20 - Alors, regarde.
03:21 - Je vais vous donner 5 minutes
03:22 pour moi.
03:23 - Oui, bien sûr.
03:24 - Donc, si tu veux,
03:25 à partir de ce moment-là,
03:26 moi, quand je vois la vidéo,
03:27 je vois un jeune...
03:28 Enfin, un jeune...
03:29 Ah oui, un couple
03:30 qui ont une boîte de prod.
03:31 Ils ont une boîte de prod.
03:32 Il y a des caméramans,
03:33 il y a des acteurs.
03:34 D'un seul coup...
03:35 Mais écoute-moi, Amandine.
03:36 Essaie de suivre quand je parle.
03:37 - Je suis, juste avant,
03:38 c'est pas que...
03:39 - D'accord.
03:40 Une boîte de prod,
03:41 c'est-à-dire, c'est un truc
03:42 où tout est bien organisé,
03:43 vous présentez des produits.
03:44 C'est pas méchant,
03:46 ce que je dis.
03:47 - C'est un business.
03:48 - Tu dis quelque chose de mal.
03:49 Oui, mais on va dire business,
03:50 on va se faire déchirer,
03:51 on va lui dire tout doucement.
03:52 - Un business.
03:53 - Donc, un business,
03:54 ça te va, un business ?
03:55 - Non.
03:56 - Alors, qu'est-ce que...
03:57 Quand il y a le début
03:58 de l'interview,
03:59 vous montrez les ustensiles
04:00 comme, tu vois,
04:01 quelqu'un montrera l'aspirateur,
04:02 vous voyez, il y a cela,
04:03 il y a ça.
04:04 - Oui, mais c'est pas
04:05 la façon de produire, en fait.
04:06 - Non, mais c'est vrai.
04:07 - C'est pas la façon
04:08 de produire.
04:09 - Moi, je vais analyser,
04:10 parce qu'à la fin,
04:11 il faut que j'arrive.
04:12 - OK.
04:13 - D'accord, merci.
04:14 - Allez-y, vas-y,
04:15 parce que tu vas dire tout toi.
04:16 - Oui, tu peux me dire tout toi.
04:17 - Vas-y, tu répondras à la fin.
04:18 - Allez-y, voilà.
04:19 - Donc, si tu veux,
04:20 moi, ce que je vois,
04:21 pour faire plus rapide,
04:22 je vois quelqu'un,
04:23 un homme et une femme,
04:24 peu importe qui,
04:25 qui ont créé une entreprise,
04:26 boîte de prod,
04:27 on va dire boîte de prod,
04:28 c'est plus rigolo que business.
04:29 - Non, pas du tout.
04:30 Non, c'est pas les bons termes.
04:31 - Bon, d'accord,
04:32 tu changeras après.
04:33 Ensuite, qui présente
04:35 Parallèlement à ça,
04:36 un couple qui a dû être
04:37 un peu éloigné
04:38 pendant l'histoire des enfants
04:39 et qui se retrouve,
04:40 d'accord,
04:41 et qui se retrouve,
04:42 donc c'est positif,
04:43 voilà,
04:44 et après, c'est ça.
04:45 Et après,
04:46 il y a tout un enchaînement
04:47 où c'est une situation
04:48 qui a été créée.
04:49 Oui, j'aime pas le mot business,
04:50 mais c'est, tu vois,
04:51 c'est quelque chose
04:52 qui a été établi.
04:53 On a des commandes,
04:54 on a beaucoup de commandes.
04:55 - Mais c'est un business,
04:56 c'est pas faux.
04:57 - Oui, mais c'est un business,
04:58 tu vois,
04:59 où les choses,
05:00 elles sont comme ça,
05:01 bien établies.
05:02 - Rémonde, juste la question
05:03 qu'on se posait tous,
05:04 parce qu'on a eu Géraldine,
05:05 Mathieu hier,
05:06 qui disait...
05:07 - Ah bah, on les a gagnés, là.
05:08 - Non, mais s'il vous plaît,
05:09 s'il vous plaît,
05:10 c'est insupportable.
05:11 - On se verra après,
05:12 tous les deux.
05:13 - Il disait,
05:14 les psy pensent que c'est
05:15 dramatique pour les enfants.
05:16 Qu'est-ce que vous dites-vous,
05:17 Rémonde,
05:18 c'est pour ça que je vous ai
05:19 invité ce soir,
05:20 je voulais avoir votre réponse.
05:21 - Voilà, donc tu vois,
05:22 d'un côté, il y a l'UTF1,
05:23 après, il y a le business
05:24 et puis après,
05:25 il y a le business.
05:26 - Maintenant,
05:27 c'est insupportable.
05:28 - Au moins que Cyril
05:29 me donne la parole.
05:30 - Merci, merci, Amandine.
05:31 - Tu me la donnes.
05:32 - Merci, bah, pour l'instant,
05:33 c'est Rémonde.
05:34 - Et ça fait deux jours
05:35 que tu l'as, la parole.
05:36 Écoute-moi cinq minutes.
05:37 - Ah non, non, je me fais laminer.
05:38 Il y a deux jours,
05:39 je n'étais pas là
05:40 et hier, je me suis fait insulter
05:41 devant mon fils
05:42 par ses deux énergumènes.
05:43 - Répondez-moi,
05:44 je vais pas y répondre.
05:45 - Et celui-ci aussi, là.
05:46 - Alors, attendez,
05:47 alors, Rémonde, pour les...
05:48 - Répondez-moi, Amandine,
05:49 parce que si tu ne prêtes pas
05:50 une attention cinq minutes,
05:51 on ne va pas y arriver.
05:52 - Ah non, je suis très attentive,
05:53 au contraire.
05:54 - D'accord, OK, alors on y va.
05:55 Les enfants, les enfants.
05:56 Maintenant, si on prend
05:57 les grands schémas
05:58 de la psychanalyse
05:59 tels que moi, je les pratique,
06:00 un enfant à qui on ne dit pas
06:01 les choses,
06:02 il peut effectivement
06:03 voir les images
06:04 et il peut être traumatisé.
06:05 Maintenant, il faut voir
06:06 la différence entre
06:07 un traumatisme et un choc.
06:08 Ici, ils ont tous été choqués.
06:09 Tu vois la différence ?
06:10 - Bah oui, bien sûr.
06:11 - Maintenant, un enfant,
06:12 il peut être traumatisé
06:13 ou choqué.
06:14 - Je veux dire, il y a quelque chose,
06:15 tu vois, tu réagis
06:16 immédiatement à un choc.
06:17 - Je sais.
06:18 - Un trauma, un trauma,
06:19 c'est différent.
06:20 Mais on est tous choqués ici.
06:21 Mais après, on raisonne,
06:22 tu comprends ?
06:23 On est grande,
06:24 contrairement à toi,
06:25 qui fait "gnagnagna".
06:26 - Une adulte.
06:27 - D'accord, bon, OK.
06:28 - OK, d'accord.
06:29 - Maintenant, les traumatismes,
06:30 c'est quelque chose
06:31 qui se passe,
06:32 qui n'est pas expliqué,
06:33 qui est sous silence,
06:34 qui n'est pas dit,
06:35 qui n'est pas raconté
06:36 et qui va faire
06:37 une espèce de masse
06:38 et qui va se réveiller
06:39 tôt ou tard,
06:40 je ne sais pas,
06:41 on ne sait pas.
06:42 - Oui.
06:43 - Maintenant, on a quand même
06:44 du sexe dans l'histoire,
06:45 donc ça fait
06:46 une légère différence.
06:47 - Oui.
06:48 - Donc, oui,
06:49 on est traumatiste.
06:50 Alors, ici, tout le monde
06:51 a été choqué,
06:52 donc tu dois accepter
06:53 qu'il soit choqué.
06:54 - Pas tous, mais il y en a.
06:55 - Pas tous, mais j'accepte.
06:56 - Pas tous.
06:57 - Moi, j'ai aussi des milliers
06:58 de personnes qui me disent
06:59 que je ne peux pas
07:00 être logée à chaque fois.
07:01 - C'est une expression.
07:02 - Arrête de parler en vrille.
07:03 - C'est une expression.
07:04 - D'accord.
07:05 - Vous n'avez pas le même discours
07:06 en...
07:07 - On a pas le même discours.
07:08 - On a pas le même discours.
07:09 - On a pas le même discours.
07:10 - On a pas le même discours.
07:11 - On a pas le même discours.
07:12 - On a pas le même discours.
07:13 - On a pas le même discours.
07:14 - On a pas le même discours.
07:15 - On a pas le même discours.
07:16 - On a pas le même discours.
07:17 - On a pas le même discours.
07:18 - On a pas le même discours.
07:19 - On a pas le même discours.
07:20 - On a pas le même discours.
07:21 - On a pas le même discours.
07:22 - On a pas le même discours.
07:23 - On a pas le même discours.
07:24 - On a pas le même discours.
07:25 - On a pas le même discours.
07:26 - On a pas le même discours.
07:27 - On a pas le même discours.
07:28 - On a pas le même discours.
07:49 - On a pas le même discours.
08:10 - On a pas le même discours.
08:38 - On a pas le même discours.
08:41 - On a pas le même discours.
08:42 - On a pas le même discours.
08:43 - On a pas le même discours.
08:44 - On a pas le même discours.
08:45 - On a pas le même discours.
08:46 - On a pas le même discours.
08:47 - On a pas le même discours.
08:48 - On a pas le même discours.
08:49 - On a pas le même discours.
08:50 - On a pas le même discours.
08:51 - On a pas le même discours.
08:52 - On a pas le même discours.
08:53 - On a pas le même discours.
08:54 - On a pas le même discours.
08:55 - On a pas le même discours.
08:56 - On a pas le même discours.
08:57 - On a pas le même discours.
08:58 - On a pas le même discours.
08:59 - On a pas le même discours.
09:00 - On a pas le même discours.
09:01 - On a pas le même discours.
09:02 - Oui, quand même.
09:03 - Oui.
09:04 - Attendez, réfléchis.
09:05 - Le sexe entre mon mari et moi, effectivement,
09:06 mais qui ne regarde pas son enfant dans sa cour.
09:07 - J'ai vu les vidéos, c'est pas un dessin animé.
09:08 - Non, c'est pas Walt Disney, on est d'accord.
09:09 - Là, je peux vous dire que la queue du Mickey,
09:10 on la voit beaucoup.
09:11 Non, mais voilà.
09:12 - Tu crées ton mari de Mickey.
09:13 - Mais non, mais non,
09:14 c'est parce que j'ai l'expression...
09:15 - Après, on est d'accord avec Cyril, calme-toi.
09:16 - Alors, après, après, soit les enfants,
09:17 ils vont voir...
09:18 Alors, il y a quelque chose...
09:19 Tu sais, par exemple,
09:20 les parents sont dans la chambre avec un enfant,
09:29 et l'homme, il dit à sa femme,
09:30 parce que, en général, c'est l'homme qui est demandeur,
09:31 mais il y a aussi des femmes, et alors, il dit...
09:32 - Avec un enfant ?
09:33 - Arrête, reste avec moi, s'il te plaît.
09:34 - Non, je vous demande.
09:35 - Alors, il dit, je te parle d'autre chose,
09:36 il n'y a pas que toi, je te parle d'autres cas.
09:37 - D'accord.
09:38 - Les parents dorment à côté d'un enfant,
09:39 et ils disent, c'est pas grave, l'enfant, il dort,
09:40 on fait l'amour.
09:41 C'est très traumatisant.
09:42 Donc, il y a des choses, il y a plein de...
09:43 Tu vas être d'accord avec moi, c'est pour ça, écoute-moi,
09:50 5 minutes, t'en es sur un chemin, c'est plus facile que le tien.
09:53 Donc, si tu veux, c'est ça.
09:54 Il y a plein de traumatismes, de...
09:55 Voilà.
09:56 Maintenant, le sexe, c'est quoi ?
09:57 C'est visuel, c'est les images qui vont rester,
09:58 c'est pas les paroles, hein.
09:59 - Oui, je suis d'accord.
10:00 - Puis, en plus, tu parles pas beaucoup, d'accord.
10:01 Donc, on est d'accord, c'est les images.
10:02 - C'est ça, c'est ça.
10:03 - Soit les enfants...
10:04 Voilà, merci.
10:05 Soit...
10:06 Viens avec moi, on va donner du sens à ce que tu fais.
10:07 Soit les enfants, ils voient les images,
10:09 et les images, ils vont les stocker dans la mémoire.
10:12 Entends bien.
10:13 Le danger, c'est que...
10:14 - Les images, vous voulez dire visuelles ?
10:15 Quand ils surprennent, par exemple, à un parent.
10:16 - Bah oui, une image, c'est visuel, c'est pas une chanson.
10:18 Hé, en saisis-toi.
10:19 - Non, mais je veux dire des images vues sur une scène en direct,
10:24 par exemple, un enfant qui...
10:25 - Mais vu n'importe où ou une image.
10:26 - Une image vue sur mon écran.
10:27 - On te mettra une image.
10:28 Ça, c'est une image.
10:29 - Ce que je vous demande, c'est...
10:30 - L'image, elle va rentrer dans la tête de l'enfant.
10:32 - Alors, par rapport à un média ou par rapport à un visuel réel ?
10:37 - Écoute bien.
10:38 Amandine, on va se faire un schéma.
10:39 L'image, telle qu'elle soit, on parlera après c'est quoi l'image,
10:42 elle va rentrer dans la tête de l'enfant, d'accord ?
10:44 Il va grandir, il va grandir.
10:45 - Mais les enfants qui ont vu, on va rencontrer...
10:47 - On va dire un schéma.
10:48 - C'est insupportable.
10:49 - L'image, elle rentre dans la tête de l'enfant,
10:51 il les mémorise.
10:52 - Il nous reste 5 minutes, on comprend rien.
10:53 - Ils mémorisent, d'accord ?
10:54 Après, il rencontre une femme.
10:56 Il y a l'image de sa femme.
10:57 Et après, il y a cette image qui vient se superposer.
11:00 Et il sait plus avec qui il baise.
11:01 Est-ce que tu comprends le problème ?
11:03 - Oui.
11:04 - Je crois que ça, elle a compris.
11:05 - Oui.
11:06 - Oui.
11:07 - Mais ça, ça ne nous concerne pas.
11:09 - Donc, on parle des traumatistes.
11:11 Évidemment, ça ne te concerne pas.
11:12 Toi, tu es dans ton business, mais tu vas venir avec moi sur la route.
11:14 - Toi, Raymonde, est-ce que tu penses donc...
11:16 - Je vous adore.
11:17 - En tout cas, je vous adore.
11:18 - En résumé, tu penses que c'est traumatisant pour les enfants ?
11:21 - Je pense que les images, elles restent marquées.
11:23 Elle a beau avoir expliqué...
11:24 - Merci.
11:25 - Oui, mais il n'y a pas d'image de vue.
11:27 - Alors, qu'est-ce qu'il dit ?
11:28 J'aimerais bien entendre Alexandre un peu.
11:30 Alexandre, qu'est-ce que tu en penses ?
11:31 - Moi, je n'ai rien compris.
11:32 Parce qu'en fait, des images, ils en ont trop.
11:34 - C'est pas...
11:35 - Bah, si, ils vont aller les voir quand même.
11:36 Ça va surtout...
11:37 - Ils ont quel âge ?
11:38 - Non, les enfants, ils ne vont pas sur Internet.
11:39 - Ils ont quel âge ?
11:40 - Ils n'ont que 10 ans.
11:41 - Non, mais...
11:42 - Ils n'ont pas besoin d'aller aux gens.
11:43 - Chut !
11:44 Non, et même pour les plus âgés.
11:45 - Bah non !
11:46 - Léo !
11:47 - Non, mais Léo, comme il a dit, à 17 ans,
11:49 il y a autre chose qui l'intéresse
11:50 que de voir ses parents avoir des rapports.
11:52 - Mais là, il faut dire que c'est n'importe quoi, en fait.
11:53 - Il faut arrêter, hein.
11:54 - Et dans 5 ans, ils vont bien les voir, les images.
11:55 - C'est n'importe quoi.
11:56 - Oui, dans 5 ans.
11:57 - T'as une boule de cristal, toi ?
11:58 - Non, j'ai pas de boule de cristal.
11:59 - Bon, bah alors, de quoi tu parles, là ?
12:01 - Mais c'est un risque.
12:02 - De quoi tu parles ?
12:03 - Non, il n'y a pas de risque.
12:04 - Moi, tu es à la télé tous les jours.
12:05 - Ouais.
12:06 - Tu vas dire des conneries, là.
12:07 C'est n'importe quoi, ce que tu vas dire.
12:08 - Tu me laisses parler, s'il te plaît.
12:09 - T'es perdu, là.
12:10 - Tu veux faire parler à Jean, mais tu peux pas parler.
12:11 - Vas-y, vas-y, parle.
12:12 - Laisse-lui parler.
12:13 - Donc, toi, le jour où il y a des parents d'élèves,
12:14 d'un des camarades de classe de tes enfants,
12:15 en supposant que t'en aies...
12:16 - Qui sont plus à l'école, qui sont grands.
12:17 - Moi, je te suis pas.
12:18 Moi, je sais pas ce qu'il y a dans tes stories.
12:19 Je ne te suis pas.
12:20 - Ouais.
12:21 - Vraiment, un tour envers nous, hein.
12:22 - Oui.
12:23 - OK ? Eh bien, alors, dis-moi, à quelle heure il est normal, en fait,
12:36 que les enfants sachent ce qui se passe chez les parents...
12:47 - Tu t'écoutes parler, parce qu'on...
12:48 - Et après, on va parler.
12:49 - Tu crois ce que tu dis, toi, ou pas ?
12:50 - Non, mais...
12:51 - Est-ce que toi, tu crois ce que tu dis ?
12:52 - Non, mais...
12:53 - Tu t'écoutes parler.
12:54 - Mais nos enfants...
12:55 - Nos enfants, ils ont pas de soeur, ils n'aiment pas.
12:56 - Chut !
12:57 - Alexandre !
12:58 - Alexandre !
12:59 - Non, non, non, non, non, non.
13:00 C'est bon.
13:01 - Alexandre, non, c'est intéressant.
13:02 Raymond, c'est intéressant.
13:03 Raymond, c'est intéressant.
13:04 Alexandre !
13:05 Oh, chut, oh !
13:06 - Alexandre !
13:07 - Chut !
13:08 - Oh, oh, oh !
13:09 - Arrêtez d'être rétriqués.
13:10 - Arrêtez, arrêtez, arrêtez.
13:11 Attendez, je vais vous expliquer.
13:12 Amandine, elle a un côté enfant qui est très en souffrance.
13:13 Faut avoir compris.
13:15 - Oui, mais c'est ça, lui dire.
13:16 - Chaque fois que vous lui dites à côté, à côté...
13:17 On peut pas faire de l'analyse ici, Géraldine.
13:18 - Du coup, je vais nous laisser.
13:19 - Elle va prendre dans mon bureau gratuitement quand elle veut,
13:20 mais je peux pas faire une analyse devant tout le monde.
13:21 Mère défaillante, machin, tu veux que je te parle de son histoire ?
13:22 Je l'ai...
13:23 J'ai compris.
13:24 - Ah, je suis pas une mère défaillante ?
13:25 - Non, pas toi, pas toi.
13:26 - C'est parce que tu m'as dit, par contre, elle, elle...
13:27 - Pas toi.
13:28 - ... elle a écouté ce que tu dis.
13:29 - Je t'ai dit qu'on arriverait à un cheminement,
13:30 mais qu'avant, on devait parler de toutes les choses.
13:44 Donc tu vas écouter.
13:45 - Elle m'a dit ça, là-bas.
13:46 - Je t'ai dit...
13:47 T'étais sûre qu'elle allait dire...
13:48 Elle m'a dit dans le couloir.
13:49 - On dirait qu'elle dit pas la même chose, là-bas, quand même.
13:50 - Si.
13:51 Attention, on ne change pas les choses, hein.
13:52 Je t'ai dit dans le couloir qu'on devait tout analyser
13:53 jusqu'à arriver à ce que tu voulais, toi.
13:54 D'accord ?
13:55 - Clara, tu...
13:56 - J'ai toujours pris soin de mes enfants,