• l’année dernière
Représentant le tiers des ordures ménagères, les restes alimentaires devront faire l’objet d’un tri à la source dès 2024. De quoi bousculer le service de collecte des déchets. L’obligation concerne toutes les typologies d’habitats, et particulièrement les zones dans lesquelles le compostage est impossible.

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Transcription
00:00 Dans ce restaurant situé au cœur de la ville de Colmar,
00:02 cela fait plusieurs années que le tri des déchets est un peu plus poussé qu'ailleurs.
00:06 Reste de légumes ou de viandes épluchures, les biodéchets sont mis à part.
00:11 Le côté écologique est intéressant.
00:13 A chaque poste de travail, nous avons deux poubelles,
00:16 une pour les biodéchets et une pour les déchets qui vont partir à l'accélération.
00:23 En 10 ans, les habitants de Colmar et ses environs
00:26 ont pris l'habitude de cette nouvelle poubelle dédiée aux biodéchets.
00:30 Chacun aujourd'hui produit 37 kilos par an,
00:34 un tri qui a eu des effets bénéfiques sur toute la filière de recyclage.
00:38 Quand cette collecte a été mise en place, il y a eu beaucoup plus de tris par ailleurs.
00:41 On utilise également les déchetteries
00:43 et on utilise en fait tous les sites pour la collecte des déchets recyclables,
00:47 les emballages, le papier, le verre
00:49 et tout ça a augmenté quand on a mis en place la collecte des biodéchets.
00:53 Et ils ont de la valeur.
00:55 Une fois récupérés par les éboueurs,
00:57 ils peuvent servir pour faire du compost ou comme ici, du gaz.
01:00 Un gaz ensuite converti en électricité, mais là encore, rien ne se perd.
01:04 A l'issue du process, on obtient un digesta, c'est une soupe liquide
01:09 qui est devenue un engrais naturel
01:12 et qui est pendu sur les terres agricoles autour de l'installation.
01:16 L'agglomération de Colmar considère qu'elle peut encore mieux faire.
01:20 40% des biodéchets échapperaient encore aux tris.
01:23 [bruit de moteur]

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