Sylvie Jenaly (Super Nanny) : "Les parents ne savent plus dire non à leurs enfants !"

Sud Radio

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Transcript

00:00 Sud Radio Média, 10h10h30, Valérie Exper, Gilles Gansman.

00:05 Bonjour Gilles, tenez-vous bien, sinon vous allez avoir un bruit.

00:10 Vous venez déjà de me rembarrer.

00:13 Aujourd'hui on reçoit Super Nanny, Sylvie Genaly, bonjour, merci d'être avec nous ce matin.

00:18 Bonjour Valérie, bonjour Gilles.

00:20 On est ravis de vous recevoir, le grand retour de Super Nanny qui fête ses 10 ans de carrière à l'antenne.

00:27 Vous avez été gouvernante pour des familles.

00:31 On va revenir sur votre trajet et puis vous êtes aussi la marraine, le soutien d'une association

00:37 qui concerne les enfants qui ont eu des cancers, guéris d'un cancer.

00:42 On va en reparler avec vous dans un instant, puis vous nous parlerez de votre patience,

00:46 de votre savoir-faire, de votre méthode avec les enfants, parce qu'être parent ce n'est pas toujours facile.

00:53 Les conseils sont souvent les bienvenus. Gilles, on va passer tout de suite au Zapping.

00:58 Valérie, pour une fois je vais vous faire un peu de médias,

01:05 bolloré dans l'œil du gouvernement.

01:07 Je ne sais pas pourquoi, mais apparemment la ministre de la Culture, Rima Abdulmalak,

01:12 était très remontée contre C8 et Cnews.

01:15 Elle les a même menacées de ne pas renouveler leurs concessions, extraits de Quotidien.

01:19 Il y a des chaînes qui ont accès à des fréquences gratuites.

01:22 En échange de certaines obligations qu'elles doivent respecter.

01:25 Ces obligations, il suffit de les lire, elles sont dans la loi.

01:28 Il y a le respect du pluralisme, il y a le fait de traiter les affaires judiciaires avec mesure,

01:33 c'est écrit comme tel, le fait de créer un débat contradictoire

01:37 avec l'ensemble des points de vue sur des sujets pouvant porter la controverse,

01:40 c'est écrit comme ça.

01:41 C8 et Cnews pourraient perdre leur fréquence ?

01:43 Il y a déjà eu une vingtaine d'interventions de l'ARCOM depuis 2019 pour C8 et Cnews.

01:49 Je rappelle juste le cadre qui existe, c'est important.

01:52 Quotidien reprenait une interview qu'elle avait donnée sur France Inter.

01:55 Bolloré définitivement dans l'œil du cyclone.

01:58 Hier, l'ARCOM a condamné C8 à verser 3,5 millions d'euros.

02:02 C'est une somme suite aux insultes proférées par Cyril Hanouna

02:06 contre le député LFI de Louis Boyard.

02:09 Cyril Hanouna a réagi hier, sobre.

02:12 On ne sait pas pourquoi 3,5 millions, ça tombe comme ça.

02:16 C'est 3,5 millions d'euros.

02:21 En prenant ces décisions, ils font de Louis Boyard,

02:24 comme a dit Gérald Darmanin, bordélise le pays.

02:28 C'est l'avis de Gérald Darmanin, ce n'était pas le mien, c'est peut-être le vôtre.

02:32 3,5 millions d'euros d'amende.

02:35 On prend acte de la décision de l'ARCOM.

02:38 Et c'est vrai qu'on va se réserver le droit de voir ce qu'on fait derrière.

02:44 - C'est 8, ça vous parle Hanouna ?

02:47 - Vous regardez la télé ?

02:48 - Bien sûr que je regarde la télévision.

02:51 - Qu'est-ce que vous regardez ?

02:53 - Je regarde quand je suis à la maison, des émissions style les maternelles.

02:58 - Ah oui, vous êtes vraiment...

03:00 - Et puis sinon, pour le divertissement, Star Academy, The Voice, Dals...

03:07 - Vous regardez la famille XXL ?

03:09 - Non, pas trop.

03:11 - Des émissions de parents qui ont 9, 10 enfants.

03:13 - Non, pas trop.

03:14 - Vous n'avez pas regardé ça ?

03:15 - Non, ni les mamans.

03:17 Il y a beaucoup d'émissions autour des familles et des enfants, mais non, pas trop.

03:25 - Et vous avez déjà été chez Cyril Hanouna ?

03:27 - Non, du tout.

03:28 Je sais qu'il a cherché, apparemment, c'est ce qu'on m'a rapporté en tous les cas,

03:33 qu'il a cherché à m'inviter plusieurs fois,

03:35 mais je crois que ce n'est pas possible, étant étiquetté, fin, c'est du genre de chaîne.

03:42 - Compliqué.

03:43 - Vous ne vous étonnerez pas ?

03:45 - Non, je n'ai pas d'a priori contre qui que ce soit, en l'occurrence.

03:52 - Alors, vous qui êtes en province, vous habitez près du lac d'Annecy,

03:58 peut-être vous êtes...

04:00 - Léman.

04:01 - Du lac Léman, j'ai dit, lac d'Annecy, lac Léman.

04:03 - C'est au près, d'ailleurs, nous sommes voisins.

04:05 - Absolument.

04:06 Peut-être vous défendez les valeurs de la France et leurs traditions.

04:11 Il y a aussi les valeurs du Sud, puisque samedi à Montpellier,

04:15 il y aura une manifestation pour soutenir les fêtes bouvines et les traditions françaises.

04:20 Hier, Robert Ménard, en s'est à vous, le maire de Béziers a dit qu'il allait défiler,

04:24 et puis il n'a pas mâché ses mots.

04:26 - On va faire une manifestation en faveur de la tournomation.

04:29 - Bien sûr que j'y serai, ils me font chier.

04:30 - Qui vous fait chier ?

04:31 - Tout le monde, ces écolos de merde, il faut arrêter deux minutes.

04:33 - Ah ça, on peut le dire, attention.

04:35 - Non, je ne devrais pas le dire.

04:36 - Ces écolos de merde, sérieusement, Robert Ménard.

04:38 - Je peux faire ce que je veux, moi je ne leur demande pas d'aimer la corrida,

04:40 je n'aime même pas moi la corrida, mais je veux qu'ils me foutent la paix.

04:44 Là, ils ont décidé d'empêcher les lâchers de taureaux dans les rues de nos villages,

04:48 mais ils sont malades, ça stresse les taureaux.

04:50 Et quand ils bouffent de la viande, les écolos en servicent,

04:53 parce qu'ils ne sont pas tous végétariens, ce que je suis, s'il vous plaît.

04:55 Là, il ne se dit pas que le bœuf a stressé un peu en rentrant dans les abattoirs.

05:00 Non, mais il faut se calmer avec ça.

05:02 - Allez, écolos, super manie.

05:04 - Oui.

05:05 - Prêt, donc prête, très corrida.

05:07 - Non, pas trop, pas très corrida.

05:11 Après, ça fait partie aussi de l'héritage.

05:15 - Et de nos traditions.

05:17 - Voilà.

05:19 - Hier, Rachida Datti est revenue dans "Quotidien" sur la taxation des grands profits.

05:23 Bon, elle a bouté en touche, elle a du métier.

05:26 Elle en a profité pour s'en prendre à sa cible préférée, qui est...

05:29 - Annie Dalgo.

05:30 - Annie Dalgo, évidemment, savoureuse.

05:32 - Et le VMH, ce n'est pas forcément mes amis,

05:35 c'est les amis des gens de gauche.

05:37 Demandez à tous ces gens de gauche s'ils ne sont pas amis avec Bernard Arnault,

05:41 s'ils ne sont pas amis avec Patrick Pouyanné, Xavier Niel.

05:44 Ce sont des amis, par exemple, de Madame Dalgo à Paris.

05:46 Nous, on les voit.

05:47 Ils viennent, ils ont des aménagements, ils achètent des sites,

05:50 ils ont des magasins.

05:51 L'avenue des Champs-Elysées, c'est pratiquement une avenue LVMH.

05:55 Donc, est-ce qu'on ferme les magasins ?

05:56 - Annie Dalgo, elle n'a pas fait de déclaration anti-milliardaire, non ?

05:58 - C'est la NUPES.

05:59 Ils appartiennent tous à la NUPES, maintenant.

06:01 Il faut savoir.

06:02 On parlait tout à l'heure de Rassemblés, ils sont bien dispersés.

06:06 Façon plus, là.

06:07 Eux, c'est tragique.

06:09 Pas de chef, pas de vision, pas de leader.

06:11 - Rachida Dati, comme on l'aime !

06:15 Il avait eu un Oscar pour la musique de "Toute la pluie tombe sur moi",

06:19 popularisée en français par Sacha Distel.

06:21 Bert Bacharach, c'est un compositeur de génie,

06:24 qui est mort hier avec une discographie hors du commun.

06:27 Des mélodies écrites pour Jan Warwick, Elvi Costello,

06:30 Tom Jones avec "What a new pussycat",

06:33 ou encore Aretha Franklin et son célèbre "I say a little prayer".

06:37 - J'aimais ça !

06:53 - C'est un grand, grand talent.

06:55 En fait, je connaissais pas son nom.

06:57 Vous non plus, d'ailleurs.

06:59 Parce qu'hier, je lui ai envoyé un petit mail

07:02 en me disant "je voudrais voir ça".

07:05 Et c'est vrai qu'il a écrit des mélodies absolument incroyables.

07:09 - Alors que j'aurais pu vous mettre "Légende et Victoire de la musique".

07:12 - Oui, j'avoue que j'ai aperçu ça hier.

07:14 Les révélations, ça fait pas rêver.

07:16 - On est pas dans le même registre.

07:18 - Non, je vous rappelle que ce soir, il y a le spectacle de Stéphane Guillon

07:21 qui est en direct sur Paris 1ère.

07:23 - Vous ne regarderez pas les Victoires ?

07:25 - Non, je pense pas.

07:27 Non, pas du tout.

07:28 - Et surtout, on va parler de Super Nanny.

07:30 - Ah, c'est mercredi !

07:32 - Le retour, les 10 ans de Super Nanny.

07:34 900 conseils prodigués, 190 enfants rencontrés, 90 familles.

07:39 C'est vertigineux, hein ?

07:41 On va plus que ça encore ?

07:43 - Écoute, je n'ai pas les chiffres.

07:45 Je ne suis pas dans la compétition ni tout ça.

07:48 Je ne compte pas, mais peut-être.

07:51 Sincèrement, je n'en ai aucune idée.

07:53 - Je vous ai donné les chiffres

07:55 qui nous ont été donnés par TF1 et TFX.

07:58 - Mais non, ça ne m'a pas été compté.

08:00 - L'invité du jour, c'est Super Nanny.

08:05 Sylvie Genaly, qui est avec nous ce matin

08:07 pour fêter ses 10 ans.

08:09 Le grand retour de Super Nanny,

08:12 ce sera mercredi prochain sur TFX.

08:15 Donc, 10 ans d'émission.

08:17 Et je rappelle les chiffres, hein ?

08:19 90 familles, vous disiez que vous n'aviez pas compté.

08:21 900 conseils, plein d'enfants rencontrés,

08:24 des bisous, des larmes, des fous rires.

08:26 Et pendant la pub, on évoquait le fait

08:28 que vous, avec certains d'entre eux,

08:30 vous êtes resté en contact.

08:32 - Oui, de toute façon,

08:34 au travers des réseaux sociaux,

08:36 ils peuvent toujours me joindre,

08:38 quoi qu'il en soit.

08:40 Et puis, ils ont aussi mon numéro de téléphone.

08:42 Mais surtout, ce qui est impressionnant pour moi,

08:46 ce sont les enfants qui avaient 6, 8, 9, 10,

08:50 qui aujourd'hui ont 20 ans

08:52 et qui me retrouvent sur les réseaux sociaux

08:54 et qui m'envoient des petits messages de temps en temps.

08:56 C'est tellement mignon.

08:58 C'est une expérience assez incroyable.

09:00 Pour certains, quand ils prennent l'initiative

09:04 sur Instagram ou sur Facebook,

09:08 peu importe,

09:10 ils me disent "tu te rappelles de moi ?

09:12 Tu te rappelles ? Tu étais venue dans ma famille ?

09:14 J'espère que tu vas bien ?"

09:18 Et après, c'est un échange qui s'installe à nouveau.

09:21 C'est magique.

09:23 - J'ai envie qu'on parle de vous aussi,

09:25 de savoir qui vous êtes,

09:27 comment vous êtes arrivée à devenir Supernanny.

09:29 Vous avez pris le relais, on s'en souvient,

09:31 de Cathy qui est décédée.

09:35 - Cathy Sarrail.

09:37 - Avant d'arriver à la télévision,

09:39 comment vous en êtes arrivée à vous occuper d'enfants ?

09:42 Votre parcours ?

09:44 - C'est un parcours assez inattendu,

09:46 qui n'était absolument pas prévu.

09:48 J'ai commencé ma carrière de gouvernante d'enfants

09:53 tout simplement en remplaçant une amie

09:55 qui travaillait pour Desaimir,

09:57 au bord du lac Léman,

09:59 qui est tombée enceinte

10:01 et qui cherchait une fille qui parlait anglais,

10:03 qui savait que j'avais une sensibilité

10:05 pour les enfants, etc.

10:07 Elle m'a justement posé la question

10:09 "Est-ce que tu ne voudrais pas me remplacer

10:11 pendant mon congé de maternité ?"

10:13 - Et ça s'est prolongé.

10:15 - Et quand j'ai appris que c'était pour Desaimir,

10:17 je rentre dans un monde

10:19 que je ne connais absolument pas,

10:21 c'était assez vertigineux pour moi,

10:23 vu de ma position à moi,

10:25 de ma situation à moi,

10:27 et je me suis dit "Bon, allons voir."

10:29 Et puis ça a commencé comme ça, tout simplement.

10:31 - Parce que vous étiez gouvernante d'hôtel,

10:33 vous avez fait l'école de Lausanne,

10:35 et donc vous avez été engagée

10:37 au service de cette famille,

10:39 et puis petit à petit...

10:41 Et vous n'avez arrêté que l'année dernière,

10:43 en fait, ce que vous nous disiez ?

10:45 - Alors, j'ai été extrêmement prise par les tournages,

10:51 pendant un certain nombre d'années.

10:53 Il y a eu une pause,

10:55 un commun accord entre moi et TF1,

10:59 qui s'est prolongé parce que j'avais justement

11:03 retrouvé mon métier de gouvernante.

11:05 Donc je suis partie deux ans en Afrique.

11:09 - C'est incroyable !

11:11 - Pour travailler pour une famille présidentielle

11:13 d'un pays africain.

11:15 - Incroyable !

11:17 - Et là, j'ai arrêté au mois de juin.

11:21 J'ai décidé de prendre ma retraite de gouvernante.

11:25 - C'est bien payé quand on est gouvernante

11:27 d'un président ou d'une famille du barrage ?

11:33 - Oui, évidemment, ça apporte un certain confort financier.

11:37 - On peut avoir une idée de montant ?

11:39 - Ça va, tout dépend.

11:41 Ça peut aller de 3000 euros à 5, 6.

11:45 - Et ça veut dire aussi que toute votre vie

11:47 est mise entre parenthèses pour vous occuper

11:49 de ces familles ?

11:51 - Absolument !

11:53 - C'est un dévouement et un sacerdoce complet.

11:55 Et alors la télé, ça change,

11:57 parce que vous passez dans un autre univers.

11:59 On le voit avec Super Lamy.

12:01 - Les familles, elles sont plus modestes.

12:03 - Oui, mais qui sont aux prises avec des enfants

12:05 qui n'arrivent pas à gérer.

12:07 Vous avez le sentiment que les familles,

12:09 aujourd'hui, sont plus démunies qu'avant,

12:11 face aux enfants.

12:13 Il y a quelque chose qui a changé quand même.

12:15 Les générations ne sont plus les mêmes.

12:17 Elles ont peur, les familles ont peur de mal faire.

12:21 - On se pose, à mon sens,

12:23 c'est un constat, ça n'engage que moi.

12:25 Qu'on soit bien d'accord.

12:27 C'est un vrai constat que je fais.

12:29 Ils sont perdus.

12:31 Je crois qu'il y a trop d'informations.

12:33 Je crois qu'on essaye de leur inculquer

12:37 beaucoup de choses.

12:39 Et qu'ils se perdent dans tout ça.

12:41 Ils ont perdu leur bon sens terrien.

12:43 Ce qui induit...

12:47 - Oui.

12:49 - Une déviction des parents.

12:51 - Une déviction des parents.

12:53 - Ils ne savent plus.

12:55 Je suis dans la maltraitance si je fais ça.

12:57 - C'était ma question.

12:59 Est-ce que l'enfant roi,

13:01 est-ce qu'on a le droit de le punir ?

13:03 Est-ce qu'on a le droit de lui donner une fessée ?

13:05 - La fessée c'est interdit.

13:07 - Non, attention.

13:09 Tout ce qui est maltraitance physique et corporelle...

13:11 - Pour vous, la fessée, c'était quelque chose

13:13 d'une maltraitance à l'époque quand on faisait...

13:15 - Non, pas à l'époque.

13:17 Une fessée. On ne parle pas de gifle sur le visage.

13:19 - Bien sûr, je parle de fessée.

13:21 - A l'époque, c'était...

13:23 En tous les cas, il n'y avait aucune loi

13:25 qui l'interdisait.

13:27 Aujourd'hui, l'évolution fait

13:29 qu'on protège de plus en plus les enfants.

13:31 Ce qui est très bien.

13:33 En revanche,

13:35 qu'on en aille...

13:37 Voilà,

13:39 certains prêchent la non-punition,

13:41 de ne pas dire non

13:43 à son enfant.

13:45 - Et il faut dire non. C'est ce que vous leur apprenez.

13:47 C'est d'arriver à remettre

13:49 de l'autorité. C'est ce qu'on voit dans l'émission

13:51 "Super Nelly".

13:53 - Exactement.

13:55 C'est dans le dictionnaire, non ?

13:57 Ce n'est pas un gros mot.

13:59 Je pense qu'on a le droit de dire non

14:01 à son enfant. Et il est en demande.

14:03 Il est en demande de limites

14:05 et d'un cadre.

14:07 On parle beaucoup

14:09 d'éducation bienveillante

14:11 et positive.

14:13 C'est fantastique, c'est magique.

14:15 Bien sûr.

14:17 - Il faut savoir poser des limites.

14:19 - Oui. Ça n'empêche pas

14:21 de devoir poser des limites.

14:23 De confronter

14:25 nos enfants à la frustration.

14:27 Parce qu'ils vont

14:29 la rencontrer dans leur vie

14:31 au quotidien.

14:33 Ne serait-ce qu'à commencer à la maternelle,

14:35 quand on va leur demander de tenir la main de leur petit copain.

14:37 - Vous avez l'impression d'être utile

14:39 avec l'émission ?

14:41 Est-ce que vraiment ces familles...

14:43 La question c'est

14:45 est-ce que... D'abord c'est utile certainement

14:47 pour des parents qui regardent et qui apprennent des choses.

14:49 Mais pour ces familles, le temps du tournage,

14:51 est-ce que c'est suffisant pour apprendre

14:53 ou pour comprendre et changer de comportement ?

14:55 - Oui.

14:57 Ce que je fais dans les familles

14:59 qui font appel à Supernanny,

15:01 dites-vous bien qu'elles ont déjà essayé

15:03 en grande majorité autre chose.

15:05 Mais justement,

15:07 le bilan, ce dont on vient

15:09 de parler, c'est que

15:11 ils sont perdus. Ils ne savent plus.

15:13 Ils ne savent plus quoi faire.

15:15 Moi je reviens à un bon sens terrien,

15:17 leur demander à dédramatiser les situations

15:19 en premier lieu et puis surtout

15:21 à leur dire "mais faites appel à votre

15:23 intuition de

15:25 maman".

15:27 - Oui.

15:29 - Au bon sens terrien,

15:31 il n'y a rien de...

15:33 - Oui mais il y a tellement aujourd'hui,

15:35 on voit d'interdits,

15:37 de précautions,

15:39 on ne met plus de tour de lit, on n'a plus droit

15:41 au trotteur, il y a

15:43 plein de choses

15:45 qui sont d'injonction,

15:47 qui sont très compliquées pour les parents.

15:49 - Oui, et du coup ils ne savent plus.

15:51 Ils ne savent plus si ça on peut, si ça on ne peut pas,

15:53 est-ce que c'est bien, est-ce que c'est mal.

15:55 Ils se paument tout

15:57 en cherchant, alors je leur dis "non, revenez

15:59 aux choses un peu plus

16:01 basiques".

16:03 Voilà, vous avez le droit de dire non

16:05 à votre enfant s'il dépasse les limites, vous avez le droit

16:07 de l'envoyer un petit moment

16:09 dans la chambre, dans leur chambre

16:11 pour qu'ils réfléchissent un petit peu.

16:13 Si cela vous paraît juste,

16:15 faites-le ! Personne ne

16:17 vous punira, personne ne vous

16:19 dira rien, personne...

16:21 - Parce que Valérie, des fois, Super Nanny

16:23 s'en prend aussi

16:25 aux parents, pas seulement aux enfants, écoutez cet extrait.

16:27 - Ah bah je dis

16:29 ce que je pense, ce que je dis comme ça,

16:31 moi je dis rien de mal, sinon moi j'arrête tout.

16:33 C'est pour me faire des critiques comme ça.

16:35 Je pense les critiques, les critiques moi...

16:37 Je veux bien comprendre mais bon...

16:39 - C'est comme ça, Cyril, si vous voulez

16:41 avancer. - Bah non mais je comprends bien,

16:43 moi je veux bien avancer, mais je dis ça, je vois pas

16:45 le mal en disant ça, je dis...

16:47 - Parce que vous ne comprenez pas,

16:49 effectivement vous ne comprenez pas,

16:51 vous ne comprenez pas, vous ne voulez pas comprendre.

16:53 - Mais moi je veux bien comprendre, mais j'ai juste dit

16:55 qu'elle a déjà dormi tout son temps, où est le mal ? - Il ne faut plus parler du passé !

16:57 - Mais ça je suis d'accord, faut pas parler du passé,

16:59 mais je ne sais pas où est le mal !

17:01 - Pas toujours facile, ça vous rappelle ?

17:03 - Ça y est, oui, oui, parce que je n'ai pas eu...

17:05 - Beaucoup de parents comme ça.

17:07 - Non, non, non,

17:09 au contraire, c'est toujours un accueil

17:11 juste incroyable.

17:13 - Oui, c'est pas toujours facile

17:15 non plus... - Non, parce que

17:17 tous ses parents sont dans des habitudes

17:19 et voilà, après pour

17:23 changer, même pour du mieux,

17:25 c'est compliqué parce que notre cerveau

17:27 il est sous ce conditionnement.

17:29 - Mais est-ce que des fois on ne se rend pas compte

17:31 ce qu'implique d'avoir un enfant ? Est-ce qu'on n'est pas

17:33 éduqué avant ? Est-ce qu'on ne devrait

17:35 pas nous expliquer ce qu'implique

17:37 d'avoir un enfant ?

17:39 Que c'est pas simplement une naissance ?

17:41 - Bien sûr que je dis oui,

17:43 je dis oui parce que pour moi

17:45 c'est un vrai travail.

17:47 C'est un vrai travail d'être parent

17:49 et alors bien sûr

17:51 c'est pas un travail rémunéré

17:53 mais

17:55 je m'avance un peu peut-être,

17:57 mais je pense que ça devrait.

17:59 Ça devrait être rémunéré.

18:01 Parce que tout parle de l'éducation

18:03 que ce soit l'éducation à l'école

18:05 ou l'éducation à la maison

18:07 ça nous construit.

18:09 C'est...

18:11 C'est notre avenir.

18:13 Donc bien sûr qu'il faudrait

18:15 peut-être

18:17 une espèce d'école des parents

18:19 obligatoire.

18:21 - Et là dans cette nouvelle saison

18:23 de ce qu'on va voir

18:25 c'est... racontez-nous

18:27 un petit jour à tout le monde. - On a Audrey et Augustin

18:29 dans la première émission.

18:31 - Non c'est pas Audrey et Augustin.

18:33 - Ah bah si moi j'ai Audrey et Augustin, couple d'hôteliers.

18:35 - Couple d'hôteliers.

18:37 - Ah c'est la deuxième, bon enfin bref.

18:39 - Bon pareil toujours.

18:41 Audrey et Augustin

18:43 d'ailleurs j'aurais pu être

18:45 la gouvernante d'Augustin en vrai.

18:47 - Ah d'accord. - Oui. - Il y a 4 étoiles

18:49 ça ils ont un hôtel. - Ils ont un hôtel oui.

18:51 - Oui il vient du genre de

18:53 famille où j'aurais pu

18:55 moi-même évoluer

18:57 avec Augustin. C'est lui qui me l'a

18:59 glissé pendant le tournage.

19:01 J'ai trouvé ça très drôle Naya.

19:03 Donc oui effectivement

19:05 là j'ai affaire à un couple

19:07 une maman qui veut tout gérer.

19:09 Tout, mais tout.

19:11 - Elle c'est à l'extrême.

19:13 Il n'y a rien qui doit dépasser.

19:15 - Exactement, on est vraiment dans

19:17 l'extrême et

19:19 moi je lui rappelle que

19:21 effectivement, donc elle a arrêté son travail

19:23 qui était travail de gouvernante

19:25 à l'hôtel. - Incroyable.

19:27 - Oui mais gouvernante ça veut pas dire s'occuper d'enfants

19:29 forcément, enfin c'est pas le mot

19:31 de gouvernante, c'est pas celui-là. - Non, gouvernante de maison,

19:33 d'hôtellerie, c'est différent

19:35 de gouvernante d'enfants.

19:37 - Voilà, donc on va découvrir tout ça

19:39 mercredi prochain sur TFX

19:41 ça cartonne évidemment

19:43 chaque fois et

19:45 on est ravis de vous retrouver en tout cas

19:47 Sylvie Gennalier et puis un mot

19:49 sur guérir d'un cancer, vous organisez

19:51 un événement guéris d'un cancer.

19:53 - Oui. - Ces cancers pédiatriques

19:55 qui sont guéris. - Donc je suis l'ambassadrice

19:57 d'une association qui s'appelle guérir d'un cancer

19:59 et nous avons un événement

20:01 le 6 mai à Sommins

20:03 un concours de talent

20:05 et évidemment

20:07 tous les bénéfices iront à la recherche

20:09 pour aider la recherche

20:11 pour les cancers pédiatriques.

20:13 - Absolument. - Eh bien très bien.

20:15 On pourra aller sur le site de l'association

20:17 guéris d'un cancer

20:19 pour tous les détails. Merci à vous, dans un instant

20:21 c'est Jean-Jacques Bourdin avec vous.

Transcript

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