Avec Gérald et Audrey Oberweis - Propriétaires du restaurant les « 3 Cocottes » à Mervent en Vendée dont la maison a été squattée pendant 14 mois
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00:00 Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
00:03 Il est 7h13, venons-en à cette histoire.
00:07 Écoeuré par la justice, un couple qui envisage de quitter la France.
00:11 Alors, nous sommes avec Gérald qui est propriétaire d'un restaurant à Mervent en Vendée.
00:17 Vous allez nous raconter cette histoire.
00:20 Je la résume en deux secondes pour que les auditeurs comprennent bien et vous allez nous dire pourquoi justement vous prenez cette décision.
00:26 Vous avez pris un restaurant, vous avez décidé de quitter votre maison pour vous installer au-dessus du restaurant,
00:37 pour limiter les frais et vous avez loué votre maison.
00:42 Et ensuite, vous avez voulu la récupérer, c'est ça, mais ça a été compliqué avec la justice. C'est ça en quelque sorte ?
00:50 Ça a été compliqué, oui, avec la justice et avec les anciens locataires qui sont devenus du coup des occupants illégaux.
01:00 À l'origine, quand même, nous avons pris ce choix d'habiter au-dessus du restaurant en période de confinement Covid
01:09 et nous voulions louer la maison pour une année afin qu'elle ne reste pas inoccupée et éviter justement un squat.
01:18 - Oui, c'est ça. Alors là, il y a des personnes qui sont installées et que s'est-il passé par la suite ?
01:25 - Alors on leur a fait un contrat de location d'un an pour une maison meublée
01:30 et on s'était dit avec mon épouse que la maison finalement ne nous servait plus à rien puisque nous habitions au-dessus du restaurant.
01:40 Et nous avons décidé de la mettre en vente et nous avons prévenu les locataires de cette mise en vente, comme la loi nous y oblige.
01:47 - Oui, bien sûr.
01:49 - Donc ils ont accueilli la nouvelle plutôt bien et quelques temps avant la date de sortie,
02:01 on a reçu un message qui nous disait que finalement ils ne trouvaient pas de logement et ils nous demandaient un délai supplémentaire
02:07 afin de trouver leur nouveau lieu d'habitation. Donc on leur a laissé d'ailleurs deux mois de plus
02:12 parce qu'on peut comprendre tout à fait que c'est compliqué de trouver un autre logement.
02:18 - Oui, oui.
02:20 - Le jour de l'état des lieux, nous sommes quand même allés à notre domicile
02:31 pour au moins constater l'état intérieur de la maison, les meubles, tout comme elle a été meublée.
02:37 - Oui.
02:39 - Et c'est parti très très vite en insultes et en coups.
02:44 Donc ma épouse a pris quand même deux coups de poing.
02:49 - Ah bon ?
02:51 - Ce qui lui a fallu huit jours d'ITT quand même.
02:53 - Oui, d'accord.
02:55 Et donc là ils ont quand même accepté malgré tout de quitter la maison, mais l'état était déplorable, c'est ça en fait ?
03:02 - Alors la maison était dans un état déplorable et ils n'ont pas quitté la maison puisque comme c'est parti en injures et en coups,
03:12 nous finalement on a appelé la gendarmerie immédiatement, qui est venue, qui a constaté qu'ils étaient encore là,
03:19 qui nous ont donné la procédure à suivre, c'est-à-dire contacter un huissier pour acter le fait qu'il était toujours présent dans la maison.
03:26 Et non non, ils ne sont pas partis, ils nous ont dit qu'il était bien là et qu'il ne partirait que sur une décision de justice.
03:32 - De justice, non mais c'est pour ça, ça a été plus long, mais à la fin ils sont quand même partis quoi.
03:37 - Alors à la fin ils sont partis, mais pas sans mal, on a dû vraiment mettre une pression énorme sur tout le monde, sur toute la chaîne décisionnaire.
03:46 - Oui, oui, oui. Mais alors pourquoi vous êtes en colère contre la justice et vous voulez aujourd'hui quitter la France ?
03:51 - L'occupation illégale c'est vraiment la goutte d'eau en fait, parce que quand on voit que dans cette affaire,
04:01 il y a évidemment l'occupation illégale, il y a tout l'argent que ça nous fait dépenser, qu'on ne récupérera pas,
04:10 mais alors sur l'histoire du coup de poing, il faut savoir aussi que comme ma femme est victime de cette agression,
04:17 si elle-même, si la victime elle-même ne relance pas l'affaire, c'est oublié.
04:24 Il y a une composition pénale par rapport à l'agression, il faut savoir que si le condamné, donc la personne qui a mis le coup de poing à mon épouse,
04:33 a reconnu les faits et elle a une petite amende à payer de 250 euros aux trésors publics, donc cette personne ne l'a pas fait,
04:41 donc la plainte est obligée d'être poussée par la victime, sinon il n'y a rien du tout.
04:48 Cette partie-là, après la lenteur administrative, la préfecture a fait un peu la sourde oreille au début,
04:57 et puis le fait de pousser un peu, de faire une manifestation devant la préfecture, ça a quand même joué.
05:03 - Le fait d'être obligé de prouver, de pousser alors qu'on est victime, c'est quand même, c'est lamentable.
05:12 - Oui, parce qu'il y a eu la maison dans un mauvais état, un budget évalué à 15 000 euros,
05:17 et donc aujourd'hui, parce que vous avez des travaux à faire, c'est ça, pour la remettre en l'état,
05:23 mais alors derrière, vous allez vraiment quitter la France à cause de ça ? Vous allez quand même essayer de rebondir, non ?
05:32 - On a du, donc on a des travaux encore à faire dans la maison, on a du jeter tous nos meubles parce que voilà,
05:37 tout était abîmé et ça ne sentait vraiment pas bon. Ça a eu un impact sur notre entreprise,
05:42 on a dû licencier du personnel, et vous savez notre travail ce n'est pas de licencier des gens,
05:48 c'est de créer de la richesse et d'un coup de créer des emplois.
05:51 Donc on est vraiment, on est dégoûté en fait de cette façon de faire, de la lenteur,
05:57 on a peur en fait, on a peur des décisions que pourrait prendre le gouvernement par la suite,
06:03 par rapport justement à notre activité qui est quand même pas...
06:07 - Oui, donc on est en situation... - ... qui en est pas tendre avec nous quoi.
06:10 - Oui, oui, situation extrêmement difficile, on comprend votre désarroi.
06:15 Merci d'avoir répondu à nos questions, bon courage à vous, vous êtes à Mervenz, donc c'est en Vendée.