Retrouvez le replay de la 3e étape de l'Etoile de Bessèges du 03/02/2023.
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00:00:00 C'est parti pour la 5e étape du tour du Gard pour la victoire de Simone Consoni.
00:00:07 Vous verrez la cérémonie protocolaire et les classements.
00:00:13 On va filer du côté de l'étoile de Bessèges pour cette 3e étape.
00:00:21 On va saluer Christophe Ribelon, Pierre Roland et Frédéric Brindel.
00:00:31 Bonjour Frédéric, vous allez introniser tout ça en me donnant votre pronostic.
00:00:36 - Oui, il faut se lancer. Bonjour Claire, bonjour à tous.
00:00:39 Très heureux de retrouver les copains Pierre Roland et Christophe Ribelon.
00:00:43 Il faut que je joue gros, je ne vais pas vous faire un Arnaud Delis.
00:00:48 Pourquoi pas Alexander Kemp ?
00:00:51 Vous savez, le Danois de l'équipe Tudor a une très belle pointe de vitesse.
00:00:55 Mais on va tout de suite dans le grand débat du jour.
00:00:58 Est-ce que ce sera arriver au sprint ou en échappée ?
00:01:01 That is the question.
00:01:03 Un petit mot peut-être Christophe Ribelon, puisque Claire nous a lancé sur les favoris.
00:01:11 Pierre Roland aussi. Allez-y messieurs, il faut se mouiller.
00:01:14 - Il faut que je me remette dans la course, je suis encore un peu au Saoudi.
00:01:18 Justement, c'était la capacité d'adaptation Christophe Ribelon.
00:01:21 Alors qu'on voit à l'écran Arnaud Delis avec son équipe Lotto Destini.
00:01:25 Attention, deux coureurs en moins.
00:01:27 L'étape d'hier, vous le savez, a été neutralisée.
00:01:31 Il y a eu des chutes et parmi les abandons, Cédric Böhlens.
00:01:35 Plus Sébastien Grignard, ça fait deux mois pour Lotto Destini.
00:01:38 Vous voyez les totales directes énergie.
00:01:41 Pourquoi pas aujourd'hui un coup de la part de cette équipe
00:01:46 qui comptera bien sûr sur Pierre Latour, mais pourquoi pas sur Anthony Turgis.
00:01:50 Thomas Bonner, révélation. Voilà, les images du départ tout à l'heure.
00:01:54 Messieurs, ce n'est pas parce qu'on a vu les images et qu'on les a commentées
00:01:57 qu'on oublie votre pronostic. Alors on commence par qui ?
00:02:00 Pierre Roland ou Christophe Ribelon ?
00:02:02 - Je vais prendre la parole et je vais miser sur Magnus Kortminsen.
00:02:06 Pour moi, il a le profil idéal parce qu'il passe très bien les ascensions
00:02:10 et il va très vite au sprint. Je pense que c'est deux facteurs importants
00:02:14 pour s'imposer à l'étoile de Bessèges avec le parcours proposé.
00:02:17 - Et Christophe Ribelon ?
00:02:19 - Moi, je vais prendre l'ancien champion du monde, Mats Pedersen.
00:02:22 - Dans la série, monsieur, je ne prends pas de risque. Pas mal.
00:02:26 Pourtant, quand vous gagnez des belles étapes, cher Christophe Ribelon,
00:02:30 c'était en prenant des risques.
00:02:32 - Il faut prendre des risques pour gagner. Mais après, des fois,
00:02:34 il faut être lucide quand même.
00:02:36 - C'est beau, l'association de deux vainqueurs de l'Alpe d'Huez
00:02:39 à nos côtés, au commentaire. Pierre Roland et Christophe Ribelon.
00:02:42 Mais je dirais que la victoire la plus importante de Pierre Roland,
00:02:45 c'est en 2012 et c'est sur cette même étape Bessèges-Bessèges.
00:02:49 Et oui, vous l'avez gagnée cette étape, Pierre Roland.
00:02:52 Alors, sur cette configuration qui a un petit peu évolué,
00:02:55 nous sommes avec les échappés. La question, je le disais, c'est échapper ou pas.
00:02:59 Alors, nous étions avec les échappés. On arrive maintenant avec le peloton.
00:03:03 Alors, échapper ou pas à l'arrivée ?
00:03:06 - C'est la question. C'est la question parce qu'on s'aperçoit,
00:03:09 on voit que le circuit proposé est très compliqué dans sa partie finale.
00:03:14 Il y a 30 kilomètres avec 11 kilomètres d'ascension, 11 kilomètres de plat
00:03:18 et une petite transition de moins de 10 kilomètres.
00:03:21 Donc, il va avoir un moment fort à 35 kilomètres de l'arrivée.
00:03:27 Et après, il y a le petit circuit autour de Bessèges
00:03:30 qui peut permettre un regroupement et un éventuel sprint.
00:03:33 Mais le peloton, quoi qu'il arrive, ne sera pas composé de son intégralité.
00:03:37 Il y aura forcément des coureurs lâchés.
00:03:39 - Nous revoyons ce qu'il s'est passé hier, messieurs.
00:03:41 Étape neutralisée à 22 kilomètres de l'arrivée.
00:03:44 Alors, bien sûr, il y a déjà eu sur des courses cyclistes
00:03:47 une succession de chutes et les ambulances qui doivent intervenir.
00:03:53 On a l'habitude. C'est vrai que les suiveurs du cyclisme se sont dit
00:03:58 "D'accord, mais pourquoi cette fois-ci, il n'y a pas assez d'ambulances ou de secours ?"
00:04:04 Tout simplement, vous avez vu la situation de la chute.
00:04:07 C'était sur un pont très étroit.
00:04:09 Donc, quand bien même la rotation aurait pu se faire avec les motos
00:04:13 qui assurent la sécurité et avec d'autres ambulances,
00:04:16 ce n'était pas possible puisque la course était bloquée sur ce pont.
00:04:19 Donc, vous voyez le commissaire de course, le directeur de l'organisation
00:04:22 qui dit "Stop, on arrête tout".
00:04:24 De l'avis de tout le monde, Christophe Riblon, c'était la sage et juste décision.
00:04:29 Bien sûr. C'était la décision la plus sage à prendre.
00:04:32 C'était une très bonne décision qui, malgré tout, a été prise très rapidement.
00:04:35 Une dizaine de minutes après, on savait déjà, on avait déjà les infos.
00:04:39 Donc, franchement, ça a été une très bonne décision.
00:04:42 Pour être vraiment précis, il y avait trois ambulances qui suivaient la course.
00:04:48 Les trois ambulances ont été mobilisées pour emmener des coureurs
00:04:51 à l'hôpital de Nîmes, malheureusement aux urgences.
00:04:54 Donc, on ne pouvait plus assurer la sécurité.
00:04:56 Après, il y a eu une question, est-ce qu'on ne peut pas emmener les coureurs
00:05:00 et revenir avec les ambulances pour que la course puisse repartir ?
00:05:04 Là, ça aurait pris beaucoup trop de temps.
00:05:06 Ça aurait peut-être pris, je ne sais pas, mais au moins trois quarts d'heure.
00:05:09 On ne peut pas faire attendre les coureurs aussi longtemps sur la route.
00:05:12 Et même au-delà de ça, même si on avait voulu les faire attendre,
00:05:15 après, on est sur une route, il y a des arrêtés préfectoraux.
00:05:18 On ne pouvait pas faire… Je pense que les routes n'étaient pas prévues
00:05:21 pour être fermées jusqu'à des heures, je ne sais pas, j'imagine, peut-être jusqu'à 18 heures.
00:05:25 On ne pouvait pas non plus faire durer comme ça aussi longtemps.
00:05:28 Donc, voilà, non, c'était la meilleure décision.
00:05:30 Et d'ailleurs, même si certains coureurs qui allaient avant n'avaient pas compris
00:05:34 pourquoi on les arrêtait, il n'y a eu aucune, entre guillemets, "fronde" des coureurs.
00:05:39 Tout le monde a très bien compris ce qui s'est passé.
00:05:41 Et surtout, je pense que tout le monde a beaucoup pensé aux coureurs
00:05:44 qui, malheureusement, ont chuté. C'est quand même rare.
00:05:46 Enfin, moi, je n'avais jamais vu ça. Une course arrêtée… Enfin, arrêtée, si,
00:05:50 à cause d'une chute, on l'avait déjà vue, mais sur une course complètement neutralisée
00:05:54 et qu'on n'aille pas au bout, je n'avais jamais vu ça.
00:05:56 - Christophe et Pierre, et vous, chers téléspectateurs,
00:05:59 vous avez pu jeter un oeil sur la composition de cet échappé qui est parti assez tôt.
00:06:04 On va y revenir, bien sûr, on va rentrer dans la course rapidement, c'est promis,
00:06:09 mais quand même, pour conclure sur cette histoire de chute,
00:06:13 l'un des favoris de cette étoile de baissage, Dylan Tons, hier, a été victime de cette chute,
00:06:19 le vainqueur de la Flèche Wallonne l'année dernière.
00:06:22 Il court pour l'équipe Israël Premier Tech. Écoutez sa réaction après la chute.
00:06:26 - Dylan, vous avez montré que vous êtes très en jambes, mais vous êtes aussi tombé.
00:06:32 Comment vous vous sentez ?
00:06:34 - Oui, j'ai fait une mauvaise chute hier, donc je dois voir comment ça va se passer aujourd'hui.
00:06:38 - Où avez-vous mal ?
00:06:42 - J'ai mal au menton, aussi aux côtes devant. J'ai très mal.
00:06:46 - Il y a une tactique aujourd'hui ou vous voulez seulement rester au contact du peloton ?
00:06:51 - Si je me sens bien, je vais essayer de ne pas perdre de temps.
00:06:55 Ce serait la meilleure option parce que demain, c'est une étape importante.
00:06:58 - Dylan Tons au micro de Charles-Antoine Nora et derrière la caméra, Charlie Fort, boursereau,
00:07:06 que je salue à titre personnel, souvenir d'un Tour de France passé à deux.
00:07:10 On a un des meilleurs à la caméra, je peux vous le dire.
00:07:13 Bon, messieurs, nous sommes donc, je le disais, dans le vif du sujet,
00:07:16 avec cet échappé de risques de bonde, Kenny Molli, Enzo Paleni.
00:07:20 On va en reparler là, du petit de Groupama.
00:07:23 Lui, Enzo Paleni, il y a plein de choses à dire.
00:07:26 Vito Bratt, le meilleur grimpeur de la course pour l'instant, le belge de la Flanders.
00:07:32 Des coureurs de Nice aussi, Paul Hennequin, Damien Girard.
00:07:35 On va avoir l'occasion, mais peut-être un clin d'œil, Pierre Roland, en tête du peloton.
00:07:39 On en parlait tout à l'heure de ces coureurs ukrainiens qui doivent faire avec leur pays en guerre
00:07:44 et dans un contexte si particulier.
00:07:46 On est heureux de retrouver en tête du peloton Marc Padoun, double vainqueur d'étape du Criterium du Dauphiné
00:07:52 et qui la roule pour une équipe EF Education First, messieurs, qui semble super costaud.
00:07:58 Ah oui, Marc Padoun qui gère l'allure du peloton.
00:08:02 Il ne laisse pas trop l'échappé se développer parce qu'ils sont quand même assez nombreux à l'avant.
00:08:06 Et dans cette équipe EF, c'est simple, j'ai surligné l'intégralité de l'équipe.
00:08:11 Sauf Marc Padoun et Ben Illik qui a chuté hier.
00:08:15 J'ai surligné tout le monde. Ils ont tous le profil.
00:08:18 Je pense que Bisséguerre va se mettre au service de ses équipiers également comme Marc Padoun.
00:08:22 Mais l'intégralité de l'équipe peut faire figure de favori pour cette étape du jour.
00:08:27 Alors, Magnus Kortnilsen, on le connaît, vainqueur d'étape sur le Tour de France l'année dernière.
00:08:32 Stéphane Bisséguerre qui est un des plus grands spécialistes du contre la montre.
00:08:36 Simon Kerr, le britano-français, parce qu'il a tellement couru chez les jeunes en France.
00:08:40 Et puis il est totalement bilingue, ce qui est notre cas aussi, franco-anglais.
00:08:44 Mais si, on est d'accord ? On est d'accord. Presque, presque.
00:08:46 Christophe n'était pas convaincu. Moi, je ne suis pas convaincu.
00:08:48 Marc Padoun, on en a parlé. Andrea Piccolo qui est la bonne surprise, qui porte le maillot de meilleur jeune.
00:08:52 Parce qu'il a fait une place sur la première étape.
00:08:55 Et puis Nelson Paules, le récent vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise.
00:08:58 Voilà pour cette équipe EF Education First.
00:09:01 Alors, 91,2 km à parcourir.
00:09:05 On n'a pas encore vu le profil de l'étape.
00:09:07 On va solliciter le tout nouveau consultant excellent de la chaîne L'Équipe, Pierre Roland.
00:09:14 Pierre, je pense qu'en région, on va nous suivre.
00:09:17 Peut-être donc le profil de l'étape, de cette étape de 169 km. Alors, explication.
00:09:23 Alors, ça démarre très fort. 1,5 km de fictif.
00:09:28 1 km de plat et on enchaîne deux côtes.
00:09:31 La côte de Trelis, qui n'est pas répertoriée au classement des grimpeurs.
00:09:35 Après, le col des Brousses.
00:09:37 Là, une petite transition, un petit peu casse-pattes, mais pas d'ascension répertoriée.
00:09:43 Côte de Méjane, que les coureurs vont bientôt aborder.
00:09:46 C'est un long faux plat, régulier, mais qui crée un peu de difficulté.
00:09:50 Et là, on va ré-enchaîner la partie finale avec la côte des Brousses, la côte du Trelis.
00:09:56 Et de nouveau, le col des Brousses, avec une descente très technique
00:10:00 qui va nous amener sur le circuit de l'Etoile de Bessèges.
00:10:02 Au total, 2 500 m de dénivelé pour cette étape.
00:10:06 Pour un début de saison, pour un début février, c'est déjà un bon morceau à avaler.
00:10:14 Pierre Roland, vous avez gagné cette étape en 2012.
00:10:17 A quel endroit, à quel moment vous avez forgé votre victoire ?
00:10:21 Dans l'enchaînement, col des Brousses et côte de Trelis.
00:10:26 Il faut avoir assez d'avance pour résister au retour du peloton.
00:10:31 Moi, j'ai réussi à résister pour 3 ou 4 secondes.
00:10:35 C'est comme ça que j'ai pu m'imposer.
00:10:38 Derrière, il y avait un groupe de 40, réglé par Nasser Bouani.
00:10:41 Donc, si on veut s'extirper, c'est dans cet enchaînement qu'il faudra créer de la difficulté.
00:10:46 On lui envoie un message d'amitié à Nasser Bouani.
00:10:51 Bon courage, encore une chute.
00:10:53 On pense fortement à lui.
00:10:54 Il y a comme ça la loi des séries.
00:10:56 Mais ça va s'arrêter, Nasser Bouani.
00:10:58 Et un jour, on racontera la belle histoire.
00:11:00 Par exemple, les maillots verts du Tour de France, Nasser Bouani.
00:11:03 Et on se souvient de ses deux années de galère.
00:11:06 C'est comme ça que ça se passe.
00:11:08 Pour Christophe, quand il a gagné ces étapes sur le Tour,
00:11:11 que ce soit sur les Pyrénées ou à l'Alpe d'Huez,
00:11:14 il y avait eu avant des passages difficiles.
00:11:16 Ça fait partie de la vie ?
00:11:17 Ça fait partie de la vie.
00:11:18 Ça fait aussi, surtout partie de la vie de coureur cycliste, avec des hauts, des bas.
00:11:23 Tout à l'heure en avant-course, on s'en va frotter.
00:11:25 On a eu un bon reportage sur Thibaut Pinot, qui nous a retracé un peu toute sa carrière.
00:11:30 Et ça, ça en a été le parfait exemple.
00:11:32 Donc, voilà, il y a toujours, comme on dit, la lumière au bout du tunnel.
00:11:38 Donc, voilà, il y a certes des phases.
00:11:40 On dit la loi des séries.
00:11:41 Malheureusement, des fois, elle est longue.
00:11:42 Et en l'occurrence, pour Nelson Raboigny, je peux comprendre qu'elle soit longue,
00:11:46 qu'on se lasse un petit peu.
00:11:47 Mais pour avoir lu quelques interviews sur lui, notamment cet hiver,
00:11:52 on le sent déterminé.
00:11:54 En tout cas, une vraie volonté pour inverser cette tendance.
00:11:57 Christophe Riblon a revu il y a peu de temps "Le Père Noël est une ordure".
00:12:01 Mais vous savez, le bout du tunnel n'est pas le but.
00:12:03 C'est ça, exactement.
00:12:04 On le revoit toujours pendant les fêtes.
00:12:06 Oui, ça marche, évidemment.
00:12:07 C'est un incontournable.
00:12:08 Bon, messieurs, 88 km de sang.
00:12:12 Chers téléspectateurs, on va vivre, vous l'avez compris,
00:12:14 une étape vraiment passionnante parce que indécise.
00:12:17 On est vraiment incapable de vous dire si ça va se présenter au sprint
00:12:21 ou s'il va y avoir une échappée qui va faire la différence.
00:12:26 Ce qu'il faut quand même avoir en tête, et j'aimerais aussi,
00:12:29 puisqu'on en est au petit message, donc ce Grand Prix de Bessèges
00:12:34 avec cette étape B16 Bessèges s'appelle le souvenir Raymond Poulidor.
00:12:39 Et Raymond Poulidor venait très souvent, alors bien sûr en tant que coureur,
00:12:43 mais ces dernières années, il accompagnait, il était dans la caravane
00:12:47 avec les VIP, les suiveurs.
00:12:49 Et à l'époque, c'était Roland Fangille, l'organisateur, qui nous a quittés aussi.
00:12:54 Claudine Fangille a repris le flambeau.
00:12:56 Mais il y avait toujours Raphaël Gemignani, Henri Anglade aussi,
00:13:00 qui nous a quittés il y a peu de temps.
00:13:02 Et Raymond Poulidor, il y avait des parties de cartes exceptionnelles,
00:13:06 que ce soit à l'hôtel à Alès, à Bessèges ou partout où ça dormait.
00:13:10 Et donc évidemment, on a une pensée pour Raymond Poulidor.
00:13:14 Messieurs, 2 minutes 38, Christophe Riblon, déjà,
00:13:18 ça semble déjà très costaud en tête du peloton.
00:13:22 Peu de chance pour l'échapper.
00:13:23 Ça s'active, ça s'active.
00:13:24 Là, on a l'équipe Uno-X, l'équipe Trek-Segafredo,
00:13:27 l'équipe IF qui allie leur force en tête du peloton.
00:13:30 On a vu que là, clairement, on a haussé un peu le rythme.
00:13:32 Mais on va arriver dans la partie difficile.
00:13:35 Là, on va bientôt, d'ici une dizaine de kilomètres,
00:13:37 on sera dans la côte de Meijane déjà.
00:13:39 Et cette côte va un peu initier toutes celles qui suivront après.
00:13:42 Donc voilà, on a eu cette partie un peu de transition.
00:13:44 On a eu un gros départ.
00:13:45 Maintenant, on a eu la partie de transition.
00:13:47 Et là, on va vraiment arriver dans le dur de cette étape.
00:13:49 Et si vous voulez faire la côte de Meijane dans la route
00:13:52 de Christophe Riblon et de Pierre Roland,
00:13:54 vous savez ce qu'on doit faire ?
00:13:55 On doit faire déjà une petite pause publicitaire
00:13:58 pour ne pas manquer le pied.
00:14:00 Et c'est sans doute au pied que Pierre attaquera comme d'habitude
00:14:03 et que Christophe contreindra comme d'habitude.
00:14:05 - Moi, je serai dans la voiture. Je vais le suivre, moi.
00:14:07 Je vais suivre Pierre en tant que directeur sportif.
00:14:08 - Voilà. Allez, pub et on revient dans un instant.
00:14:10 À tout de suite.
00:14:11 De l'étoile de Bessèges-Tour-du-Gare.
00:14:16 Une étape culte, classique sur cette épreuve.
00:14:19 Bessèges, Bessèges. 169 kilomètres.
00:14:23 Et nous attaquons l'un des moments forts de cette étape,
00:14:27 l'ascension de la côte de Meijane.
00:14:29 Nous sommes avec le peloton, avec bien sûr
00:14:32 les équipes fortes en tête, les Trek, les IF et les Uno X.
00:14:38 Pour l'instant, pas de coéquipiers du leader Arnaud Delis.
00:14:42 L'occasion de vous rappeler qu'il y a un groupe de tête.
00:14:45 Ils sont 7 hommes en tête.
00:14:48 Mais pour bien rentrer dans le vif du sujet,
00:14:51 comprendre cette côte de Meijane, peut-être le point
00:14:54 avec Pierre Roland. Christophe Riblon est également avec nous.
00:14:57 Nos deux consultants, spécialistes de tout ce qui grimpe.
00:15:01 Alors Pierre, on y va, côte de Meijane.
00:15:03 La côte de Meijane, c'est une ascension qui est relativement longue.
00:15:07 Elle fait 7,8 kilomètres à 2,9%.
00:15:11 Les pourcentages ne sont vraiment pas très importants.
00:15:14 Il n'y a pas de changement de pente.
00:15:16 On navigue toujours entre 2,5 et 3,5%.
00:15:19 C'est une difficulté qui est assez longue.
00:15:21 Mais normalement, il ne devrait pas avoir de dégâts au niveau du peloton.
00:15:24 Il y a des points bien sûr au sommet.
00:15:26 L'occasion de dire que dans cet échappé, vous allez le voir ici,
00:15:29 le Belge, Brat, avec son maillot bleu du meilleur grimpeur.
00:15:33 Déjà, il faisait partie de l'échappé hier.
00:15:36 C'est la seule chose qui a compté hier.
00:15:38 Étape neutralisée, nous vous le rappelons.
00:15:40 Mais ceux qui faisaient partie de l'échappé ont pu marquer des points pour ce classement.
00:15:43 Donc Vito Brat est là.
00:15:45 Ces maillots là, ce sont les maillots de Niçois.
00:15:48 Paul Hennequin et Damien Girard sont dans cet échappé.
00:15:52 Paul Hennequin qui avait remporté une étape sur le Tour du Kosovo en 2021.
00:15:57 Et il s'était fait remarquer comme cela.
00:15:59 Et donc le voici dans cet échappé.
00:16:01 On reconnaît Driss De Bonte aussi de l'équipe Alpecine.
00:16:04 Ancien vainqueur d'étapes sur l'Etoile de Bessèges, aussi Driss De Bonte.
00:16:10 Et hier, il l'avait attaqué.
00:16:12 Il s'était joint à l'échappé en pleine course.
00:16:16 Il était dans une forme énorme.
00:16:18 Kenny Moly de Roubaix, Enzo Paleni de Groupama.
00:16:21 Voilà pour l'échappé.
00:16:23 Revenons sur le peloton.
00:16:24 Christophe Riblon, ils ne vont rien lâcher aujourd'hui.
00:16:27 Non, ils n'ont pas l'air de vouloir lâcher.
00:16:30 Mais c'est normal.
00:16:31 Hier, on a une étape neutralisée.
00:16:33 Donc en gros, il n'y a que la première étape qui a compté pour le classement général.
00:16:36 Certes, demain, il y a la grande étape du Mont Bouquet
00:16:38 où le classement général devrait vraiment se définir.
00:16:41 Mais aujourd'hui, il y a des choses à faire.
00:16:43 Il y a toujours des choses à faire sur cette étape de Bessèges.
00:16:45 Il y a une étape à gagner, bien sûr.
00:16:48 Mais il y a aussi des différences à faire pour le classement général.
00:16:50 Tout à l'heure, on l'a bien évoqué.
00:16:52 Le final est difficile, même si l'arrivée n'est pas en boss.
00:16:55 L'arrivée sera sur le plat à Bessèges.
00:16:57 Mais avant ça, on aura deux ascensions,
00:16:59 notamment le col des Brousses,
00:17:02 que les coureurs vont escalader trois fois durant cette étape.
00:17:05 Donc voilà, il y a vraiment de quoi faire.
00:17:08 Il y a de quoi s'amuser, on va dire.
00:17:09 Il y a de quoi s'amuser, de quoi faire des différences et de quoi se mettre en avant.
00:17:12 - Et où sont les hommes de tête à 5 km du sommet ?
00:17:16 - Ils sont à 5 km du sommet de la côte de Méjane.
00:17:20 Pierre nous en a parlé. On le voit à l'image.
00:17:22 C'est une ascension relativement facile, surtout pour des coureurs pros.
00:17:27 Il n'y a pas de grosses difficultés.
00:17:30 Après, dans le peloton, peut-être la principale difficulté,
00:17:32 c'est que la route n'est pas très large.
00:17:34 Je ne pense pas qu'il y aura de mouvement de course dans cette ascension.
00:17:37 Mais si ça roule vite, il faut quand même être vigilant, faire attention.
00:17:41 - Enzo Paleni, quelle impression vous fait-il ?
00:17:44 Il fait partie de cette équipe Groupama FDJ,
00:17:48 qui est exceptionnelle pour nous découvrir des talents.
00:17:50 Il y a le trio terrible, Martinez, le grimpeur, Penoët, le sprinter, et Grégoire,
00:17:56 l'homme qui est plus fort que tout.
00:17:59 Mais il y a aussi ce Enzo Paleni, qui avait carrément remporté de triptyches Mont et Château.
00:18:06 Il a 20 ans.
00:18:08 - Pierre Roland, ils nous régalent la Groupama FDJ avec leur vivier de jeunes.
00:18:11 - Oui, c'est ça.
00:18:12 On s'aperçoit que ce qui est mis en place au niveau de Groupama FDJ,
00:18:17 avec l'équipe continentale, porte ses fruits.
00:18:21 On voit des coureurs qui arrivent, qui passent le cap,
00:18:24 directement dans la World Tour, directement actifs, à l'avant de la course.
00:18:28 Ils pèsent sur la course.
00:18:30 C'est tout simplement un vivier qui est vraiment intéressant.
00:18:35 Forcément, on pense à Romain Grégoire, Lenny Martinez,
00:18:39 mais pas qu'eux.
00:18:41 Tous les coureurs ont leur place et pèsent sur les courses.
00:18:45 - Ne croyez pas que je l'ai oublié, mais comme on a déjà beaucoup parlé des Cofidis aujourd'hui,
00:18:49 on a vu la victoire de Consoni tout à l'heure sur le Saoudi Tour.
00:18:52 Un mot quand même pour Thomas Champion, le grand Thomas Champion, 1m93.
00:18:57 C'est un sacré gabarit.
00:18:59 - Il est très grand, oui.
00:19:00 - Du coup, dans cette équipe, Anthony Perez se dit "C'est plus moi le plus grand".
00:19:04 - Voilà.
00:19:05 En tout cas, ils complètent cette échappée.
00:19:08 On tourne autour.
00:19:09 On a 2'9", 2'15" sur Radio Tour au dernier pointage.
00:19:13 Ça se stabilise, ce qui veut dire qu'ils font quand même une belle montée.
00:19:17 - Oui, ils font une belle montée.
00:19:19 Après, ils sont 7 devant.
00:19:21 C'est une belle échappée, une échappée vraiment intéressante.
00:19:24 Pour le peloton, on ne peut pas se permettre de laisser plus.
00:19:27 7 hommes, il faut aller les chercher.
00:19:29 En plus, on l'a dit, le final est difficile,
00:19:31 donc ce sera compliqué de s'organiser pour le peloton.
00:19:34 C'est logique de voir très tôt des équipes venir rouler.
00:19:37 On a stabilisé l'écart autour des 2'15".
00:19:40 Pour l'instant, on est un peu dans une phase d'attente,
00:19:44 aussi bien au niveau du peloton que pour l'échappée.
00:19:47 Pour l'échappée, ça ne sert à rien d'accélérer maintenant.
00:19:50 On est encore trop loin de l'arrivée.
00:19:52 Lancer le bras de fer, ce serait trop tôt.
00:19:54 Et puis pour le peloton aussi, ça arrange tout le monde.
00:19:57 On est autour des 2''.
00:19:58 Il ne faut pas entrer trop tôt sur l'échappée
00:20:00 pour ne pas avoir à se découvrir trop tôt.
00:20:04 On est un peu dans le ventre mou de cette étape,
00:20:09 même si rapidement, d'ici 15-20 km,
00:20:12 on va rentrer vraiment dans le dur de cette étape.
00:20:15 - Rappelons pour ceux qui ne maîtrisent pas totalement les choses du vélo
00:20:19 que le cyclisme, sa stratégie,
00:20:22 elle se base sur la capacité à se mettre à l'abri du vent
00:20:25 le plus longtemps possible pour économiser son capital force.
00:20:28 Donc là, quand Christophe Riblon dit "il gère",
00:20:31 en tête du peloton, tout simplement pour que ces 7 se fatiguent.
00:20:35 Et puis surtout, en tête du peloton, il y a à gérer.
00:20:38 On a vu Marc Padoun pour IF Education First.
00:20:41 Il y a un représentant pour chaque grosse équipe.
00:20:45 Donc on y va aussi progressivement.
00:20:48 Toutefois, messieurs, Pierre Roland peut-être,
00:20:52 il y a quelqu'un qui s'en sort bien en ce moment,
00:20:55 c'est Arnaud Delis, parce qu'il n'y a pas un coureur de son équipe en tête,
00:20:58 alors qu'il a quand même le maillot corail de leader.
00:21:01 - J'allais y venir, justement.
00:21:04 Il faut noter que l'Auto Destini ne sont plus que 5 coureurs.
00:21:07 Pour l'instant, ils se déchargent complètement de toute responsabilité
00:21:11 pour chasser derrière les échappés.
00:21:14 Je trouve ça extrêmement bien joué,
00:21:17 parce que si on veut déboulonner Delis du leadership,
00:21:20 c'est de leur monter les 3 ascensions dans le final,
00:21:23 vraiment à fond, essayer de le faire exploser, tout simplement.
00:21:27 Donc en gros, c'est si vous voulez mon maillot, prenez-le,
00:21:30 mais nous, on ne va pas collaborer pour ça.
00:21:33 En fait, il s'est détaché de la responsabilité du leadership.
00:21:37 Il considère qu'il n'a plus le maillot, parce que cette étape est peut-être trop dure pour lui.
00:21:41 Du moins, il le fait croire à ses équipiers, et ça marche bien,
00:21:44 parce qu'ils sont en train de travailler, alors que lui est leader,
00:21:47 et ses équipiers sont au chaud.
00:21:49 - Les équipes de l'autodestiny, comme l'a dit Walt de Bessèges,
00:21:52 ce sont des équipes de 7 coureurs.
00:21:55 Je l'ai dit, il y a déjà 2 abandons pour cette équipe l'autodestiny.
00:21:58 Ils ne sont donc plus que 5.
00:22:01 Vous enlevez le leader qui, évidemment, ne va pas rouler.
00:22:04 Ça ne fait plus que 4 coureurs à mettre à la planche, au travail.
00:22:07 Bon, forcément, ça nécessite un petit peu de recul.
00:22:10 C'est la preuve d'une certaine intelligence, quand même,
00:22:13 de la part de l'autodestiny, avec un ancien vainqueur du Tour du Luxembourg
00:22:16 comme directeur sportif, Maxime Monfort.
00:22:19 C'est un très très beau coureur.
00:22:22 - C'est un fin tacticien, et on le voit dans la stratégie qu'ils adoptent en ce moment.
00:22:27 - Marc Padoun, toujours.
00:22:30 Allez, un petit peu de relais pour l'équipe Uno-X.
00:22:33 Qui va compter sur Anders, Hollande, Johanessen, pour le classement général ?
00:22:38 Mais attention, c'est le frère de Tobias.
00:22:41 Tobias, c'est celui qui nous a impressionné l'année dernière,
00:22:44 mais son frère, Anders, est aussi très très performant.
00:22:51 Une équipe où il y a le champion de Norvège, Rasmus Thiller,
00:22:54 et notamment un coureur qui a une très belle pointe de vitesse,
00:22:58 Christopher Alvorsen, qui pourrait très bien s'imposer tout à l'heure
00:23:03 en cas d'arriver au sprint.
00:23:06 Mais, encore une fois, l'arrivée au sprint est hypothétique.
00:23:10 On va d'ailleurs tout à l'heure prendre le temps de revoir la tendance sur ces dernières saisons.
00:23:16 Mais les trois dernières arrivées se sont soldées par une échappée.
00:23:20 Avant, ça avait été l'ère Marc Sarrault, qui avait remporté au sprint plusieurs fois,
00:23:25 et qui succédait à l'ère Pierre Roland avec nous, donc vainqueur en 2012.
00:23:30 - Il y a eu du changement. Le circuit a été remanié.
00:23:33 Les organisateurs ne désiraient plus.
00:23:36 Ils voulaient faire plus de spectacles, plus de suspens entre le sprint et les échappées.
00:23:41 Ils ont réduit le nombre de tours sur le circuit final.
00:23:44 Avant, j'ai connu 10 tours, après 6, après 3.
00:23:48 Maintenant, il n'y a plus qu'un tour.
00:23:50 On passe une première fois, on fait déjà un tour au milieu de l'étape,
00:23:54 et un tour de circuit final.
00:23:56 Ça suffit et ça permet de garder un très bon suspens.
00:24:00 - Une équipe est représentée par deux coureurs.
00:24:04 C'est l'équipe de Nice, métropole Côte d'Azur.
00:24:07 Équipe de 3e division, on simplifie, les continentales.
00:24:11 On ne leur demande pas tant que cela de s'investir, même s'ils sont en surnombre.
00:24:17 On voit bien que pour ces deux coureurs, Damien Girard et Paul Hennequin,
00:24:22 Damien Girard n'a que 21 ans, ces deux-là découvrent ce haut niveau.
00:24:28 Dans cette ascension de la Côte de Meyjane, ce sont les drisses de bonte.
00:24:32 Thomas Champion fait une belle impression,
00:24:35 plus celui qui veut conforter son maillot de meilleur grimpeur,
00:24:39 le Belge Vito Bratt, qui sont essentiellement au travail.
00:24:44 Un mot du temps, Messieurs, Christophe.
00:24:54 Il y a du soleil et j'ai l'impression qu'il y a un peu moins de vent.
00:24:59 - De toute façon, sur l'étoile de Bessèges,
00:25:02 souvent les premières étapes sont plus au sud, plus autour de Nîmes,
00:25:06 mais même dans la Camargue pour la première étape.
00:25:09 Là, on est très exposé au vent.
00:25:11 Après, sur l'étape de Bessèges, on le voit depuis tout à l'heure,
00:25:14 certes, c'est une étape accidentée, mais en plus de ça,
00:25:17 on est très souvent en forêt, donc le vent a peu d'incidence.
00:25:20 Aujourd'hui, le vent, c'est à peu près 20 à 25 km/h de nord.
00:25:24 On a une température autour des 15 degrés, peut-être même 20 degrés au soleil.
00:25:28 En tout cas, on a annoncé une quinzaine de degrés,
00:25:31 donc on le voit pour les coureurs, c'est très confortable.
00:25:34 On est en cuissard court, en maillot court pour la plupart des coureurs.
00:25:38 Moi, je me souviens d'avoir fait des Bessèges,
00:25:41 il faisait très, très froid, très mauvais.
00:25:43 C'était très désagréable.
00:25:45 - Notre petit Damien Girard est aux limites ruptures.
00:25:49 Il reste en queue d'échappée.
00:25:52 Il faut d'ailleurs préciser que cette échappée est partie très, très tôt.
00:25:57 Ils étaient 6 et Damien Girard est revenu par la suite.
00:26:02 Il y a donc eu cet effort supplémentaire, seul.
00:26:06 Et il est en train de le payer alors que Bratt va chercher les points.
00:26:10 - Il va chercher les points, il va conforter son maillot.
00:26:12 Il a déjà marqué 10 points dans la première ascension.
00:26:15 Il a 26 points au total.
00:26:17 Là, s'il passe en tête cette ascension plus une ascension du final,
00:26:22 il s'assure presque le maillot dimanche soir.
00:26:25 - Oui, parce que demain, ça grimpe encore.
00:26:27 - Il y a moins de points.
00:26:29 Et puis ça grimpe surtout à l'arrivée.
00:26:31 Ceux qui vont mettre des points,
00:26:33 c'est ceux qui vont être en capacité de remporter l'étape demain.
00:26:36 - Donc pas ceux qui ont glané des points.
00:26:39 Même si j'ai vu d'ailleurs sur le classement du meilleur grimpeur,
00:26:42 on a les Nelson Paoles, les Skielmoze qui ont marqué.
00:26:48 Parce qu'hier, ils étaient en tête du peloton quand il y a eu le regroupement.
00:26:51 Et c'était peu de temps avant la neutralisation de l'étape.
00:26:54 Et là, ça a compté.
00:26:56 Mais bon, on a bien compris que eux, le maillot du meilleur grimpeur,
00:26:59 le maillot bleu sur l'étoile de Bessèges,
00:27:01 c'est franchement le cadet de leurs soucis.
00:27:03 Même si ça fait rapporter toujours un petit peu d'argent à l'équipe.
00:27:06 Et que c'est toujours bien.
00:27:08 En ces temps d'inflation, Christophe.
00:27:10 - C'est toujours intéressant de gagner de l'argent.
00:27:13 Oui, clairement, on est orienté vers le classement général
00:27:17 ou vers une victoire d'étape pour les coureurs
00:27:20 qui sont actuellement classés au classement général.
00:27:22 Comme vous l'avez vu hier, il y avait eu un coup de bordure.
00:27:25 On avait une vingtaine de coureurs à l'avant.
00:27:27 Et effectivement, les principaux coureurs du classement général
00:27:30 étaient à l'avant.
00:27:32 Donc, Ousselt-Mose, Mats Pedersen.
00:27:34 Voilà pourquoi ils sont classés dans ce classement de la montagne.
00:27:38 Nelson Paules aussi était à l'avant hier, vous l'avez dit.
00:27:41 Donc, voilà.
00:27:43 Mais bon, clairement, non.
00:27:45 Ces coureurs-là ne vont pas se focaliser sur ce classement du Grand Prix de la montagne.
00:27:49 C'est clairement pas ça l'objectif pour eux.
00:27:51 En tête du peloton, vous avez vu le collectif d'Ineos.
00:27:56 On en a parlé déjà.
00:27:58 Vous en avez parlé sur les deux premières étapes.
00:28:01 Alors bon, il y a bien sûr un capitaine d'équipe exceptionnel.
00:28:05 L'ancien champion du monde, le polonais Michał Kaczkowski.
00:28:09 Il y a une équipe vraiment redoutable avec le Français, ne l'oublions pas.
00:28:13 Il faut qu'on en profite, il est Français désormais.
00:28:16 Pavel Sivakov.
00:28:18 Donc, le peloton qui profite de cet espace naturel sensible appelé massif des Gorges de la Cèze.
00:28:25 Réhabilitation d'ailleurs du centre sportif départemental des JO 2024.
00:28:30 Ici même, nous sommes à Méjane-le-Clap.
00:28:34 Voilà, on salue tous ceux qui vont se préparer pour les JO 2024 dans le coin.
00:28:39 Et revenons donc sur cette équipe Ineos.
00:28:42 Alors, j'ai noté, et là ça va vous intéresser, Pierre et Christophe,
00:28:46 qu'il y a deux jeunes de 18 ans.
00:28:49 Il y a le Canadien Michael Leonard, qui porte le numéro 12.
00:28:52 Et il y a Joshua Tarling, qui est un Britannique, qui est champion du monde de juniors du contre-la-montre.
00:28:58 Les deux petits ont 18 ans et ils les mettent au travail.
00:29:02 Vous mangerez du vent, mes petits, et vous grandirez. C'était le but.
00:29:06 Chez Ineos, on grandit un petit peu plus vite et plus rapidement.
00:29:10 On les voit, ils sont déjà devant, ils sont déjà dans le train.
00:29:13 Et ça, quand on commence de prendre sa carrière à l'avant du peloton,
00:29:18 on accélère beaucoup, très très vite son apprentissage.
00:29:23 Avec Michael Kattowski et Lucro, en chef de file,
00:29:28 ils prennent de l'expérience tous les jours, deux fois plus vite que les autres coureurs.
00:29:33 Bien sûr, nous vous rappelons le classement général,
00:29:37 qui est basé sur une seule étape, puisque celle d'hier, la deuxième, a été neutralisée.
00:29:42 Arnaud Delis est en tête du classement général devant l'ancien champion du monde,
00:29:46 Mats Pedersen, 4 secondes d'écart.
00:29:49 Benoît Kosnefroy, dont nous vous donnerons des nouvelles.
00:29:52 Le coureur français, vainqueur du Grand Prix du Québec.
00:29:56 6 secondes, il est troisième du général.
00:30:00 Dylan Towns est à 13 secondes, tout comme Andrea Piccolo,
00:30:04 qui est pour l'instant le mieux classé des IF Education First.
00:30:08 Voilà pour ce classement général.
00:30:12 Merci Fred Brindel, on reste avec vous, bien sûr,
00:30:15 parce qu'il reste encore pas mal de kilomètres à parcourir sur cette troisième étape de l'étoile de Bessèges.
00:30:19 Mais vous savez qu'on suivait également le Saoudi Tour,
00:30:22 cette dernière étape terminée par la victoire de Simone Consoni,
00:30:25 qui s'est donc imposée sur cette dernière étape, en tout cas pour sa course de rentrée,
00:30:29 lui qui avait gagné Paris-Chaudni.
00:30:31 Mais ce n'est pas ça qu'on est en train de regarder, Théo Barbé du Quilcet, le vainqueur du général.
00:30:35 Oui, c'est un Portugais, Ruben Guerreiro, qui remporte en Arabie Saoudite
00:30:40 sa première course par étape de sa carrière, lui qui dispute sa toute première course
00:30:44 sous les couleurs de sa nouvelle équipe, la Movistar.
00:30:47 Il remporte cette course avec 8 secondes d'avance sur Davide Formolo,
00:30:50 et 9 sur Santiago Buitrago, Jonathan Milan, le premier sprinter,
00:30:55 et lui, cinquième du classement général, Simone Consoni, qui est à la faveur de sa victoire d'étape.
00:30:59 Il remonte à la septième place, à noter tout de même les deux top 10
00:31:02 pour les équipes continentales, Ouskaltel et Bingole, avec Asparen et Marco Tizza.
00:31:07 Merci de nous avoir fait vibrer toute la semaine, Théo.
00:31:10 On sera ravis de vous retrouver, bien sûr, très bientôt.
00:31:13 On continue parce que l'étoile de Bessèges va nous faire rêver encore ce week-end.
00:31:16 Il y aura le Mont Bouquet demain, le Contre-la-Monte d'Alès dimanche.
00:31:19 Mais il y a d'abord cette étape à terminer jusqu'à Bessèges,
00:31:22 étape qui est souvent décisive pour le classement général, on l'a déjà dit.
00:31:25 Fred Brindal, on refait un point course peut-être avec vous ?
00:31:29 - Maître, les coureurs ont passé la difficulté de la côte de Meijane.
00:31:32 Toujours un avantage minime pour les 7 hommes de tête, 2 minutes 26,
00:31:37 sur un peloton qui est emmené, alors oui, par les grosses équipes,
00:31:40 La Trek, IF, Uno-X, Ineos, mais pas de coureurs coéquipiers du leader du classement général,
00:31:48 Arnaud Delisle et Lotto-Disney gèrent très bien cette affaire.
00:31:51 Toute la question, chère Claire, est de savoir si ça va arriver au sprint ou en échappée.
00:31:56 Le suspense reste total.
00:31:58 - Je vous redemande votre pronostic tout à l'heure.
00:32:00 Juste après cette coupure, Frédéric Brindal, on va se retrouver avec Pierre Roland et Christophe Riblon.
00:32:07 Restez avec nous, parce que dans quelques minutes, sur le plateau de "Ça va frotter" où je me trouve,
00:32:13 il y aura Remco Evenpool en personne, le champion du monde,
00:32:17 qui est venu récupérer son trophée du Vélodor dans nos murs,
00:32:20 et qui sera là avec le trophée, mais également avec une petite interview
00:32:24 qu'on lui fera pour prendre des nouvelles de Remco Evenpool.
00:32:27 Alors que cette saison 2023 débute. Bref, ne quittez pas votre écran.
00:32:31 - On a l'occasion de parcourir la troisième étape de l'étoile de Bessèges qui arrive à Bessèges aujourd'hui.
00:32:41 Avec des coureurs qui sont encore en tête et un écart de 2,32 pour l'instant.
00:32:45 On va retrouver nos commentateurs dans quelques instants.
00:32:47 Le temps pour moi de vous dire qu'on a un magnifique programme toujours sur la chaîne L'Equipe,
00:32:51 puisqu'il y aura d'autres sports à suivre tout à l'heure également à partir de 19h30 pour le rugby,
00:32:57 le tournoi des 6 nations, Espoir. Ce sera même à 19h20 d'ailleurs, un match contre l'Italie et la France.
00:33:03 On a eu tout à l'heure Camille Macaly qui nous a dit que l'ambiance montait.
00:33:07 Et puis bien sûr, sur ce plateau de "Ça va frotter", dans quelques instants seulement, quelques minutes,
00:33:12 il y aura Remco Evenpool en personne, le champion du monde,
00:33:16 qui nous fait l'honneur de nous accorder une interview.
00:33:19 On va papoter un petit peu avec Remco pendant que Frédéric Brindel, Christophe Riblon et Pierre Roland
00:33:24 garderont un oeil bien sûr sur les toiles de baissage et sur cet arrivé.
00:33:27 Vous êtes là messieurs ?
00:33:33 Nous sommes là Claire !
00:33:34 Ah vous attendiez que je vous donne la parole, c'est gentil, c'est discipliné.
00:33:37 Oui, oui, bien élevé.
00:33:39 Vous pouvez parler messieurs.
00:33:41 Merci, merci chère Claire.
00:33:43 Nous étions surtout Claire en train de regarder, alors là nous sommes avec le peloton en file indienne,
00:33:49 ça descend, la côte de Meijan est passée, mais ça attaque aussi dans l'échappée.
00:33:54 Ils sont 7, je vous le rappelle, et c'est comme si certains avaient envie de se séparer d'autres.
00:34:00 Si vous voyez ce que je veux dire, certains n'étant pas les bienvenus parce que ne relayant pas assez.
00:34:06 D'autant qu'il faut relayer beaucoup maintenant, puisque cet écart n'augmente pas terriblement.
00:34:12 C'est toujours 2 minutes 30, ça fait bien maintenant 90 kilomètres qu'il y a le même écart.
00:34:20 Et pour l'instant, Christophe et Pierre, on ne donne vraiment pas cher des chances des échappées.
00:34:28 C'est compliqué, après rien n'est encore définitif, mais c'est clair que ce sera compliqué.
00:34:33 On voit que derrière il y a 3 équipes qui sont intéressées pour rouler,
00:34:37 même si l'équipe Ineos est juste là en deuxième rideau, pour l'instant elle ne roule pas.
00:34:40 Mais il y a 3 équipes, l'équipe Trek, l'équipe Segafredo, l'équipe IF et l'équipe Uno X.
00:34:46 Quand il y a 3 équipes qui sont intéressées pour rouler, c'est compliqué pour l'échappée.
00:34:50 Et surtout, ce qui va être compliqué pour eux, c'est que là on ne s'entend plus du tout à l'avant.
00:34:54 Clairement, on a envie de se débarrasser des coureurs les moins productifs dans cette échappée.
00:34:59 Alors toujours 7 ou toujours 2, 4, 6, 7 ?
00:35:03 Toujours 7, mais le problème c'est qu'on n'a pas réussi à s'en débarrasser.
00:35:05 On s'énerve depuis tout à l'heure, il y a pas mal de mouvements à l'avant de la course.
00:35:09 On s'est même attaqué, donc ça, ça ne fait pas du tout le jeu de l'échappée.
00:35:14 Le problème ce sont ces 2 là en incrustation, les 2 niçois.
00:35:18 Paul Hennequin.
00:35:19 Les pauvres, on dit le problème, c'est pas vraiment eux qui sont en problème.
00:35:23 C'est-à-dire qu'il y a un double problème, ils sont 2, donc déjà en surnombre, mais ils sont cuits.
00:35:28 Les broncs, ils n'apportent pas.
00:35:30 Exactement, dans la session précédente on a vu qu'ils étaient un petit peu justes.
00:35:33 Et ce qui est logique, c'est qu'ils sont un peu réticents à prendre des relais.
00:35:35 Ce qu'on peut tout à fait comprendre, ils ont envie de s'économiser au maximum.
00:35:39 Et Driss de Bont, avec son expérience, il s'est placé derrière l'un des 2 coureurs de Nice.
00:35:43 Il a été téléchargé au fond de la classe.
00:35:45 Voilà, en leur disant "Bah allez, il faut prendre".
00:35:47 Donc on va voir, là, ça y est, ils sont en train de prendre le relais.
00:35:50 Ça va être assez court, vous voyez, tout de suite je me retourne.
00:35:52 Allez vas-y à toi, on prend le relais court.
00:35:54 Je pense que c'est pas de la mauvaise volonté de leur part.
00:35:56 C'est pas une vraie volonté de ne pas passer.
00:35:58 C'est juste que oui, physiquement, quand la route s'élève un peu, ils ne peuvent pas le faire.
00:36:02 Ils sont un peu en difficulté, donc du coup, voilà.
00:36:05 Et Kenny Moubi aussi, vu, vu le Roubaisien, vu, il n'a pas pris le relais.
00:36:09 Mais même chose, équipe continentale.
00:36:12 Vous allez compter tous les coureurs comme ça qui ne prennent pas de relais.
00:36:14 J'ai cette terrible dureté du commissaire de course qui compte tout le monde.
00:36:19 Vous savez, vous, je vous ai vu, vous n'avez pas pris votre ravitaillement au bon endroit.
00:36:23 Je pense qu'il y a aussi le fait que Driss de Bont est un coureur très expérimenté.
00:36:28 Il a l'habitude des grandes échappées sur les grands tours, sur le Giro notamment.
00:36:32 On le voit à l'avant plusieurs jours de suite.
00:36:34 C'est quelqu'un qui a une grande faculté de récupération.
00:36:38 Il était devant hier, il a fait le jump, il est en très bonne condition.
00:36:42 On va arriver sur les classiques belges dans peu de temps.
00:36:45 Donc il est déjà en grande forme.
00:36:47 Et je pense qu'il a dû avoir un petit mot sur le fait qu'il passait la côte de Méjane
00:36:53 et qu'après la côte de Méjane, c'était le moment de réaccélérer un grand coup.
00:36:57 Sauf que les coureurs niçois et le coureur de Gosport n'étaient visiblement pas prêts à une telle accélération.
00:37:04 Et il a vraiment mis le curseur.
00:37:06 C'est le moment de creuser parce qu'après on va rentrer dans les ascensions.
00:37:09 Et dans les ascensions, ils vont automatiquement perdre beaucoup de temps.
00:37:12 Vous disiez Gosport.
00:37:14 Alors c'est vrai qu'en fait, ces équipes de 3e division, elles sont toutes associées à une ville.
00:37:20 Saint-Michel, Mavic, Aubert, 93 et Aubervilliers.
00:37:24 Il y a Roubaix, il y a Nantes, il y a Nice.
00:37:26 Alors ça fait un petit côté proximité.
00:37:28 Mais c'est vrai qu'il y a des sponsors.
00:37:30 Il ne faut pas les oublier.
00:37:31 Et ces équipes, elles sont avec des budgets assez faibles.
00:37:36 Pierre Roland, ça tourne autour du million.
00:37:38 Oui, ça dépend.
00:37:40 Ça tourne entre 1,2 million d'euros et 2 millions pour les plus confortables.
00:37:45 C'est sûr qu'ils portent le nom d'une ville.
00:37:49 Ils ont souvent des sponsors un peu à rallonge.
00:37:51 Ils cumulent les sponsors titres.
00:37:53 Ça fait des noms un petit peu longs.
00:37:55 Mais ils ont le mérite d'exister, de créer de l'emploi,
00:38:00 de créer des jeunes coureurs qui puissent s'exprimer.
00:38:03 Ils sont d'accord sur le fait de former.
00:38:05 Et qu'après une grosse structure, leur "pique" les coureurs.
00:38:09 Mais voilà, ils sont fiers de la mission qui les incombe.
00:38:14 Et pour eux, évidemment, ce genre d'épreuve, c'est leur heure de gloire.
00:38:17 Parce qu'ils peuvent se confronter aux top mondiaux,
00:38:21 comme Matt Spedersen, l'ancien champion du monde.
00:38:23 Et puis les équipes World Tour, il y en a.
00:38:25 Cette étape, Bessèges-Bessèges, je vous le rappelle,
00:38:28 elle est traditionnelle de cette étoile de Bessèges.
00:38:31 C'est même l'étape emblématique qui porte désormais le souvenir Raymond Poulidor.
00:38:37 On vous l'a rappelé et dit pourquoi.
00:38:39 Mais cette étape, sur ces dernières saisons,
00:38:43 a eu une importance, une incidence considérable sur la victoire finale.
00:38:47 Exemple, vous allez le voir en double fenêtre,
00:38:49 la victoire l'année dernière de Benjamin Thomas.
00:38:52 Benjamin Thomas qui s'impose, alors il attaque ici, on est dans le final.
00:38:56 Il est avec, quand même, Alberto Bettiol, ancien vainqueur du Tour de Flandre.
00:38:59 Et justement, Tobias Hollande-Johannessen, le grand des deux frères Johannessen,
00:39:04 qui est promis à une très, très grande carrière.
00:39:06 Et c'est là Benjamin Thomas qui l'attaque.
00:39:09 Il va aller chercher la victoire et il remportera donc cette édition.
00:39:13 Il porte d'ailleurs le numéro 1.
00:39:15 Mais Christophe Riblon, on a bien vu que là, les sprinters n'étaient pas à l'affaire.
00:39:19 - Non, non, non, pas du tout. Ça avait roulé très vite,
00:39:22 notamment dans les deux dernières ascensions.
00:39:24 Il y avait eu un gros, gros écrémage.
00:39:26 Effectivement, on s'était retrouvé à l'avant avec ces trois coureurs.
00:39:29 Alors après, il y a le gros du peloton qui était arrivé derrière.
00:39:33 - À 15 secondes et qui était réglé par Thiller, justement,
00:39:36 qui est sur l'épreuve le champion de Norvège.
00:39:38 - C'est ça, Rasmus Thiller.
00:39:40 Bon, il n'y avait pas un peloton complet.
00:39:42 Il manquait du monde, mais voilà, il y avait quand même un gros groupe juste derrière.
00:39:45 C'est un peu le scénario que nous évoquait Pierre tout à l'heure.
00:39:48 C'est souvent le cas à Bessèges.
00:39:50 S'il y a la possibilité de l'emporter, c'est jamais avec une grosse avance.
00:39:54 Et souvent, on retrouve un gros groupe pour aller chercher les accessibles.
00:39:59 Donc voilà, l'héritier Benjamin Thomas avait parfaitement manœuvré.
00:40:04 Il avait été très à l'initiative déjà de s'être échappé.
00:40:07 Puis sur le final, il avait vraiment très intelligemment réussi
00:40:10 à distancer ses deux compagnons d'échapper.
00:40:13 - Bon, nous sommes avec le peloton, avec des maillots distinctifs.
00:40:16 Ce maillot jaune n'est pas le maillot de leader,
00:40:18 mais c'est le maillot du classement par points.
00:40:20 Et c'est Mats Pedersen qui le porte.
00:40:22 Alors, pour, on va dire, vous conforter dans l'idée
00:40:27 que la victoire d'étape aujourd'hui est cruciale, autre exemple.
00:40:32 Il y a donc deux saisons.
00:40:35 Même chose, vainqueur du classement général final, Tim Wellens, le Belge,
00:40:40 très bon grimpeur, et qui remporte cette étape de l'étoile de Bessèges ?
00:40:46 Eh bien, Tim Wellens. Je pense que d'ailleurs, nous avons les images d'époque.
00:40:52 Allez, voilà. Et donc, même chose, Tim Wellens là va gagner en solitaire.
00:40:59 Il va gagner avec 37 secondes d'avance sur le peloton.
00:41:03 Alors, le peloton qui était réglé par Edward Tunze de l'équipe Trek-Segafredo.
00:41:08 Donc, Tim Wellens gagne ici, 37 secondes.
00:41:11 Là, on va dire que c'est bien sûr la tendance de l'échapper,
00:41:15 mais c'est quand même un coup de maître énorme, un peu à la Pierre Roland, Pierre.
00:41:19 Oui, Tim Wellens, il était parti, en fait, je me souviens très bien de cette étape.
00:41:23 C'était une très grosse échappée. Il y avait eu beaucoup, beaucoup de bagarres
00:41:26 dans les deux premières ascensions dès le départ. Ils étaient sortis à une trentaine.
00:41:30 Et lui avait attaqué dans la descente qui est très technique.
00:41:34 Il avait fait une petite différence et après ça s'était regardé,
00:41:37 ça s'était regroupé. Il y avait eu un regroupement général à l'arrière,
00:41:40 mais il avait gagné d'une brillante manière en attaquant dans la descente.
00:41:44 Bon, ensuite, alors il faut savoir qu'il y a trois ans,
00:41:47 cette étape n'est pas arrivée au sprint non plus,
00:41:49 mais ce n'est pas le vainqueur de cette étape qui avait remporté le classement général.
00:41:53 C'était Benoît Cosses-Lefroy qui s'était imposé.
00:41:55 En revanche, avant, donc je le disais, des sprinteurs. C'est passionnant.
00:41:58 C'est passionnant et nous sommes plein pot avec Dries de Bont,
00:42:01 qui est un peu, qui est à coup sûr déjà le plus expérimenté de cette échappée,
00:42:06 mais qui est l'organisateur. Dites-nous, Christophe,
00:42:09 on sent bien qu'il a un rôle très important dans cette échappée.
00:42:13 Oui, c'est ça. C'est lui qui a le plus d'expérience,
00:42:15 donc il sait très parfaitement gérer les échappées.
00:42:18 Et je pense que c'est ça aussi qui l'énervait tout à l'heure,
00:42:20 c'est qu'il sent, il a senti que c'était le moment où il fallait réaccélérer.
00:42:23 Mais il y a des coureurs qui sont un petit peu, d'ailleurs, c'est toujours le cas.
00:42:26 Là, on voit qu'il y a une grosse implication.
00:42:28 Mais oui, c'est clairement lui qui donne les directives dans cette échappée.
00:42:31 C'est lui qui est à l'initiative de la réaccélération de cette échappée.
00:42:37 Il a bien compris que si on voulait avoir une petite chance de se disputer
00:42:42 soit une victoire, soit un accessite dans cette échappée,
00:42:44 il fallait absolument, avant le final, avant les grandes ascensions,
00:42:48 réussir à résister au peloton. Et c'est parfaitement ce qu'ils sont en train de faire là.
00:42:51 Et tempérament Enzo Panini.
00:42:53 Et voilà, il y a des coureurs qui sont un petit peu juste.
00:42:56 Ça énerve pas mal de monde.
00:42:58 Kenny Moly est dans le dur, le petit Roubaixien.
00:43:00 Je pense qu'on sera plus, dès la prochaine ascension,
00:43:03 c'est sûr et certain, on sera plus 7 coureurs dans cette échappée.
00:43:06 On voit qu'il y a trop de différences de niveaux entre tous ces coureurs.
00:43:10 Thomas Champion qui collabore bien.
00:43:13 Thomas Champion, 23 ans, je disais, grand gabarit, 1m93.
00:43:18 Il lui manque encore une place.
00:43:22 Il a beaucoup travaillé. C'est souvent le problème des grands gabarits.
00:43:26 C'est-à-dire que, mais toi tu fais 1m93, tu vas me mettre consonnis à la brite.
00:43:31 C'est génial. Mais le pauvre, il ne gagne jamais.
00:43:33 Oui, c'est un beau zonieux. Il travaille énormément pour les autres.
00:43:37 C'est un très, très bon coureur. Je l'apprécie énormément.
00:43:40 Sauf qu'il n'a pas la qualité qui fait qu'on peut le propulser, leader.
00:43:46 Dans une échappée, il va être très, très bien.
00:43:49 Enrouler en tête de peloton, c'est ce qu'il adore.
00:43:51 C'est sa spécialité. Brian Cocker pourra en dire que du bien.
00:43:54 Il a roulé pour lui toute la saison passée.
00:43:57 Il va boucher l'écart. Il va réguler le peloton.
00:44:02 Et là, aujourd'hui, il a eu sa carte parce qu'il n'y a pas Brian aujourd'hui.
00:44:06 Donc, il peut aller à l'avant, se montrer et se faire connaître.
00:44:12 Oui, je parlais de consonnis parce qu'il a remporté l'étape sur le tour d'Arabie Saoudite.
00:44:17 Mais The Sprinter of Cofidis.
00:44:20 C'est qu'il a été beaucoup, beaucoup avec Brian la saison passée.
00:44:23 Brian Cocker. On avait eu un champion, champion de France.
00:44:26 Vous vous souvenez, Dimitri Champion à l'époque ?
00:44:28 À Saint-Brieuc.
00:44:30 Alors, ce peloton est toujours, toujours à l'abri, bien tranquille.
00:44:36 Arnaud Delis, le leader du classement général, qui est de loin le plus rapide du peloton.
00:44:41 Si c'est arrivé au sprint, c'est pour lui.
00:44:43 Et ses coéquipiers ne participent pas au rythme du peloton.
00:44:49 On a vu tour à tour plusieurs équipes se relayer.
00:44:54 Alors, il y a Yacopo Mosca, l'équipe Trek.
00:44:57 On a dit Marc Padoun, qui est toujours là, de l'équipe IF.
00:45:01 On aperçoit Oliver Nassen aussi pour l'équipe AG2R, qui est en train de replacer peut-être Benoît Cosnefroy.
00:45:09 Alors, donnons des nouvelles, messieurs, de Benoît Cosnefroy.
00:45:12 Il est toujours troisième au classement général.
00:45:14 Ça y est, c'est terminé devant.
00:45:16 On revient, c'est Paul Hennequin, qui découvre, rappelons-le, vingt-quarts d'étape du Tour du Kosovo en 2021.
00:45:23 Ça va être long pour finir.
00:45:24 Pour Paul, il faut vraiment qu'il arrive à essayer de bien récupérer, parce qu'il reste encore 55 kilomètres.
00:45:29 S'il n'a pas réussi à suivre dans l'échappée, je pense que dans le peloton, c'est sûr, il n'arrivera pas à suivre non plus.
00:45:33 Donc, il va falloir être courageux là.
00:45:36 C'est Brice de Monte qui fait le ménage.
00:45:37 On le voit, c'est vraiment lui la locomotive de ce groupe.
00:45:40 Oui, il a senti ça remonter, sa tournée.
00:45:43 Vous l'avez vu à gauche avec un pourcentage.
00:45:46 Il a senti que ça serait dur pour les petits niçois.
00:45:48 D'ailleurs, moi, je pensais que ce serait d'abord Damien Girard qui craquerait, parce qu'il est arrivé en cour d'étape dans cette échappée.
00:45:54 Mais il a fallu faire un strike, notre ami Brice de Monte, parce que les deux ont failli passer par la fenêtre.
00:46:00 Les pauvres, les pauvres.
00:46:01 Ils ont le mérite d'essayer, d'être à l'avant, de montrer leur maillot.
00:46:06 C'est important pour ces coureurs qui sont dans des équipes continentales de montrer le maillot, d'exister.
00:46:14 Là, ça fait presque une heure qu'on parle d'eux et c'est déjà très bien.
00:46:18 Là, on est encore un peu dans une partie de transition.
00:46:25 Dans une vingtaine de kilomètres, on va entamer les trois dernières ascensions qui vont s'enchaîner très, très rapidement.
00:46:31 Avec, entre chaque ascension, des descentes assez techniques.
00:46:36 Vous avez vu comme Mats Pedersen, avec son maillot jaune du classement par poing, est venu se replacer, mais tout seul.
00:46:45 C'est-à-dire qu'il y avait un coureur de l'équipe au maillot noir, Thudor, qui le gênait.
00:46:48 Un petit coup d'épaule, l'autre sort tourne, se dit "Ah bah tiens, c'est Pedersen, je vais le laisser passer".
00:46:52 Et il est allé se remettre dans la file à gauche, mais il a fait l'effort.
00:46:56 Comme quoi, en ce moment, ce qui se passe peut avoir une incidence directe.
00:47:01 Concentration de la part de tous les grands leaders en ce moment.
00:47:05 Oui, de toute façon, il faut se lasser. Maintenant, on va rentrer dans le dur de cette étape.
00:47:10 Il faut rester placé. Mats Pedersen l'a bien compris.
00:47:14 Il connaît bien cette étoile de Bessèges. Il commence à connaître les routes.
00:47:18 Il était déjà là l'année dernière. Tout le monde sait très bien qu'on va maintenant y arriver.
00:47:26 C'est toujours plus confortable. En plus, il fait rouler un de ses équipiers.
00:47:30 C'est quand même plus confortable de rester à l'avant dans les premières positions du peloton.
00:47:34 Surtout qu'on voit qu'on va prendre des routes un peu plus tortueuses, en descente, pas très larges.
00:47:39 Il vaut mieux être à l'avant.
00:47:41 Vous êtes au cœur de l'échappée. Ils ne sont donc plus que 6 devant, avec un homme d'expérience.
00:47:47 Vous voyez, c'est Liseray, d'ancien champion de Belgique. Dries de Bont, équipe Alpecin.
00:47:52 Le maillot bleu du meilleur grimpeur, c'est Vito Bratt, de l'équipe Flanders, en queue de groupe.
00:47:58 Et ça risque de durer. Kenny Moly, pour l'équipe Roubaix Go Sport.
00:48:02 Également dans cette échappée, Damien Girard pour Nice. Thomas Champion pour Cofidis.
00:48:07 Et Enzo Paleni pour Groupama. Tous ces derniers cités étant français.
00:48:12 On a pu voir qu'ils étaient à fond. Dans ces cas-là, on le rappelle, prise d'abri, un maximum pour souffler,
00:48:20 faire 40% d'effort en moins à l'abri du vent derrière celui qui vous précède.
00:48:25 Mais là, la rotation se fait très rapidement. Des relais courts, pourquoi ?
00:48:29 Pierre ?
00:48:30 Là, on fait une double file, on appelle ça comme ça. Au début d'étape, on va rouler plus sur une file,
00:48:36 prendre des relais un peu plus longs, un peu plus constants. Et là, c'est presque un effort max.
00:48:42 On navigue entre 80% et 100% quand on est au relais.
00:48:46 C'est tout simplement pour garder de la vitesse, prendre de la vitesse et maintenir le plus de vitesse possible.
00:48:53 Ça fait 3 fois vitesse. Mais en tout cas, c'est ça. Le but, c'est d'aller vite.
00:48:58 Et c'est le meilleur moyen de faire une double file.
00:49:02 Vous ne craignez pas les répétitions, en fait.
00:49:05 Non, on monte trois fois la même côte aujourd'hui.
00:49:08 Je me suis dit que je pouvais.
00:49:10 Justement, je finis ma petite histoire.
00:49:13 Et toute l'équipe en régie hyper pro qui nous donne toutes les infos,
00:49:17 je les remercie parce que je découvre aussi toute l'équipe.
00:49:20 Vous avez les meilleurs avec vous. Je tiens à vous le dire.
00:49:23 Précision. On a rappelé que les deux derniers vainqueurs de cette étape
00:49:27 étaient les vainqueurs du classement général l'année où ils ont gagné.
00:49:31 Ce n'était pas le cas il y a trois ans puisque Benoît Cosnefroy s'était imposé.
00:49:35 Mais qui s'était imposé sur cette étape de baissage, messieurs?
00:49:38 Driss de Bonte. 1-0 pour Christophe Riboud.
00:49:41 Pareil. Il faut rendre à César ce qu'il a à César. On me l'a dit aussi.
00:49:44 J'ai eu la même info.
00:49:46 Vous avez une éthique, messieurs.
00:49:48 Mais ça confirme toute votre trace laissée dans le peloton professionnel.
00:49:52 Ça ne me surprend pas.
00:49:54 Driss de Bonte, effectivement, qui s'était imposé il y a trois ans sur cette étape baissage-baissage.
00:50:02 Et là, il était arrivé à deux. Il était arrivé avec l'Allemand George Zimmermann.
00:50:07 Pareil. Seulement deux secondes d'avance sur le gros du peloton.
00:50:12 Réglé par Magnus Kortensen.
00:50:15 C'est toujours un défi.
00:50:19 Tous les scénarios qu'on fait sur cette étoile de baissage finissent quasiment toujours pareil.
00:50:23 C'est-à-dire qu'il y a deux, trois hommes qui se détachent, qui arrivent à aller au bout.
00:50:27 Et puis derrière, on retrouve, suivant les années, 20, 40, 60, 80 coureurs.
00:50:32 Cette année, on n'en aura pas 80, je pense.
00:50:35 Mais on retrouve après le gros du peloton.
00:50:37 Donc, ça se joue à rien du tout sur cette étape de baissage.
00:50:41 Elle est belle, cette étape.
00:50:44 Et elle est d'autant plus touchante qu'elle s'appelle le souvenir Raymond Poulidor.
00:50:50 Et on retrouve Marc Padoun encore.
00:50:53 C'est souvent le cas.
00:50:55 Alors, là, nous vous le rappelons, ce sont des équipes de 7 coureurs.
00:50:59 Et les grosses formations envoient un coureur en général qui se sacrifie,
00:51:05 qui donne tout face au vent pour assurer ce tempo, cet écart.
00:51:10 Vous voyez, jamais ça descend en dessous de 2 minutes et jamais ça ne monte au-dessus de 3 minutes.
00:51:15 Et à chaque fois, c'est un coureur qui est délégué pour faire ce boulot.
00:51:19 Alors là, vous dites Marc Padoun.
00:51:21 On vous a expliqué, le coureur ukrainien, on est très content de le retrouver.
00:51:24 Ils sont 3-4 coureurs ukrainiens qui fuient la guerre
00:51:28 et qui peuvent continuer comme certains athlètes de haut niveau dans plusieurs disciplines.
00:51:33 C'est le cas au foot, notamment, où les athlètes continuent de pratiquer leur activité de sportif professionnel
00:51:41 et portent d'une certaine manière aussi les couleurs de leur pays assaillis par la Russie.
00:51:46 Et donc, ça a évidemment un rôle très, très, très important.
00:51:49 Et Marc Padoun a connu une année bien un peu délicate,
00:51:52 mais on se souvient qu'il avait remporté à deux reprises des étapes de montagne sur le Dauphiné.
00:51:56 C'est ce qui lui a valu de poursuivre sa carrière dans cette équipe IF Education Force.
00:52:03 Et aujourd'hui, voilà, c'est très beau.
00:52:05 On le voit, Marc Padoun avec le drapeau ukrainien en tête du peloton de cette étoile de Bessèges.
00:52:12 Alors que les uns et les autres tentent de remonter, les bingoal notamment, les équipes, les équipes,
00:52:21 alors les sprinter, les sprinter, messieurs Pierre et Christophe,
00:52:27 hormis ceux qui ont brillé lors de la première étape, c'est à dire dans l'ordre Arnaud Delis et Mats Pedersen.
00:52:34 Ensuite, on en a quelques-uns.
00:52:37 On avait Dries de Bonte qui va vite au split, mais bon, avec l'effort qu'il est en train de faire,
00:52:40 on l'oublie pour aujourd'hui.
00:52:42 Pour l'équipe Arkea, Sam Sick, Daniel Maclea, Lucas Mozzato.
00:52:45 Ils sont deux.
00:52:46 Deux coureurs qui vont très vite.
00:52:48 Donc s'il y a un petit barbu, c'est Mozzato.
00:52:51 Je pense que pour Dan Maclea, le final est un peu trop dur.
00:52:54 Donc ça sera Mozzato, le petit barbu.
00:52:56 Après, on a des Français aussi dans des équipes continentales, les frères Barbier notamment,
00:53:03 même si je pense que ça sera peut-être un petit peu dur pour eux.
00:53:05 On a Thomas Bouda aussi.
00:53:06 Rudy pour Saint-Michel.
00:53:08 Et Pierre pour Nantes.
00:53:10 Les frères Barbier qui ne sont pas nés à Séville.
00:53:12 Pierre peut passer éventuellement, mais Rudy ne passera pas.
00:53:16 Les frères Barbier de Séville, non.
00:53:19 C'est pas la rêve.
00:53:21 C'est pas grave, c'est les frères Barbier de Séville.
00:53:23 Ça y est, il a compris, Christophe.
00:53:24 Thomas Bouda aussi pour l'équipe Gospent Roubaix-Limé-Trouballe, qui lui peut être là-bas.
00:53:28 Non partant, je crois.
00:53:29 Non partant.
00:53:30 Ça, c'était le piège.
00:53:32 Thomas Bouda, non partant.
00:53:34 Comme ça, je ne ferai pas des runs de terreurs.
00:53:35 Barrez-le, barrez-le.
00:53:36 Moi, j'ai noté Christophe Alvorsen pour Uno-X.
00:53:40 Uno-X qui a le vent dans le dos en début de saison, qui a été invité sur le Tour de France.
00:53:45 Et je pense que ça peut être un client.
00:53:48 Et puis moi, je vous propose, et c'était mon favori, parce que je voulais m'amuser à prendre un risque.
00:53:52 C'était mon bonheur de vous retrouver aujourd'hui.
00:53:54 Donc Alexander Kamp, le Danois de l'équipe Tudor.
00:53:59 C'est quelqu'un qui a fait 3e de la Bretagne classique l'année dernière.
00:54:03 Belle pointe de vitesse.
00:54:06 Champion du Danemark d'ailleurs aussi dans son palmarès.
00:54:09 Donc lui, il va assez vite.
00:54:11 Après, il y en a certains comme Aaron van Poek pour Flanders.
00:54:14 Ou Lionel Tamignot aussi, ne l'oublions pas, pour Alpecin.
00:54:18 Tamignot, ça peut.
00:54:19 Ça peut.
00:54:20 Mais bon, tout le monde a compris qu'un sprinter qui pouvait passer les difficultés, il n'y en avait pas énormément.
00:54:27 Et que Arnaud Delis est celui-ci.
00:54:30 Et que Arnaud Delis, pour l'instant, profite du travail des autres équipes.
00:54:35 Donc c'est tout bénéfice pour le Belge qui, rappelons-le, porte le maillot corail orangé.
00:54:41 De leader de cette étoile de baissage.
00:54:45 Ça va bien, alors que nous voyons passer Remco et Evenpool, qui va les rejoindre dans un instant.
00:54:52 Claire Bricogne, notre champion du monde.
00:54:55 Ça fait drôle, on vient de voir passer un champion du monde, vous avez vu ?
00:54:57 Et vous savez ce qu'il s'est dit ?
00:54:58 Il s'est dit "Tiens, je viens de voir deux anciens vainqueurs de l'Alpe d'Huez".
00:55:02 Christophe Riblon et Pierre Roland.
00:55:04 Je pense qu'il connaît Pierre, parce qu'il a couru avec lui, mais moi je n'ai pas couru avec lui.
00:55:07 Arrête Christophe, on s'est croisés lui et moi.
00:55:10 Il croise souvent du monde.
00:55:13 Il croise pas mal de monde.
00:55:14 Ça continue en tête de ce peloton, avec toujours la même rotation.
00:55:21 On aperçoit les coéquipiers de Benjamin Thomas, les Cofidis aussi, sur le côté de la route.
00:55:28 L'équipe Cofidis, pas très à la fête depuis le début de cette étoile de baissage.
00:55:33 Le premier jour, on s'était fait piéger sur le gros coup de bordure.
00:55:37 Finalement, tout était rentré dans l'ordre.
00:55:39 Et hier encore, avant l'incident et la course qui a été arrêtée à cause de la chute,
00:55:44 on avait un groupe à l'avant d'une vingtaine et il n'y avait encore une fois pas de coureur de l'équipe Cofidis dedans.
00:55:50 Je pense qu'on a à cœur d'inverser la tendance.
00:55:54 Maintenant, on arrive sur des étapes difficiles.
00:55:56 Fini les coups de bordure, du moins pour aujourd'hui et même pour demain d'ailleurs.
00:56:01 Donc oui, fini jusqu'au bout d'ailleurs, puisque ce serait un contrôle à monde.
00:56:04 C'est fini.
00:56:05 Fini pour les coups de bordure.
00:56:06 Maintenant, on arrive sur les difficultés.
00:56:08 On a dû déniveler tous les jours.
00:56:09 On va voir si l'équipe Cofidis tire un peu mieux son épingle du jeu.
00:56:14 Même si pour l'instant, rien n'est définitif.
00:56:16 Il y a eu des situations de course où ça partait mal, mais finalement, tout a été rétabli.
00:56:24 L'équipe Cofidis remonte sur le côté.
00:56:27 Il commence à avoir la guerre des positions.
00:56:30 Julien Bernard pour les Trek aussi.
00:56:32 Il se montre.
00:56:33 L'équipier modèle.
00:56:34 Alors oui, sauf que Julien Bernard, il vaut plus.
00:56:40 Mais ça, c'est le problème.
00:56:42 C'est un choix.
00:56:43 Il est chez les Trek, le fils de Jean-François.
00:56:46 Mais Julien Bernard, ne l'oublions pas, était membre de l'équipe de France sur un championnat du monde.
00:56:54 Il peut faire partie d'un top 8 français sur un collectif.
00:56:58 Et une étape comme celle-ci, messieurs, s'il y a un coup qui part, il peut jouer sa carte.
00:57:04 D'ailleurs, un de ses coéquipiers, désormais chez Trek, Tony Galopin, avait remporté cette étape.
00:57:10 Non, mais il pourrait le faire.
00:57:11 Après, on est dans des équipes très structurées.
00:57:14 Maintenant, le cyclisme mondial et international est quand même...
00:57:18 Le cyclisme moderne est quand même très structuré.
00:57:20 Tout le monde a des rôles bien définis.
00:57:22 Et dans son équipe, il y a quand même Mats Pedersen et il y a Mathias Schelmose.
00:57:26 Schelmose qui a fait 3e l'année dernière, qui va très vite en contre la monte.
00:57:30 Malheureusement, malgré lui, il se retrouve en position d'équipier.
00:57:34 Mais je crois, enfin, je ne le connais pas personnellement, mais j'ai l'impression que ça lui tire à cœur.
00:57:37 Et qu'il aime beaucoup ce rôle-là.
00:57:39 Et aujourd'hui, on en parlait tout à l'heure pendant le Saoudi Tour.
00:57:44 Ce sont des rôles aujourd'hui qui sont très reconnus.
00:57:47 On recrute des coureurs pour ça.
00:57:49 On les met en avant.
00:57:51 Les leaders en ont besoin.
00:57:54 Ce sont vraiment des coureurs précieux au sein d'un collectif.
00:57:56 Notamment, vous parliez de Mats Pedersen, qui l'année dernière a fait 3 victoires d'étape sur la Vuelta.
00:58:01 Julien Bernard et Kenny Elissonde.
00:58:03 Autre Français, on a parlé de Tony Galopin, mais 3 Français dans cette équipe Trek.
00:58:07 Julien Bernard s'était fait plaisir.
00:58:10 Simplement, Christophe, il faut quand même avoir en tête que si jamais dans le final, il y a une échappée, un coup qui part,
00:58:17 et que ce ne sont pas des adversaires directs au classement général, même si tout le monde se tient dans un mouchoir de poche.
00:58:23 Mais à ce moment-là, si ce ne sont pas des coureurs dangereux au général qui attaquent, peut-être que Julien peut accompagner.
00:58:34 Vous avez vu, Renko Evenpool est venu nous serrer la main au commentaire.
00:58:39 J'ai pu continuer de parler sans bafouiller, messieurs.
00:58:44 Le champion du monde vient de nous serrer la main.
00:58:46 Il fallait y avoir une hésitation quand même.
00:58:48 C'est vrai, bien vu Christophe.
00:58:50 Mais bien sûr qu'il en a la capacité.
00:58:52 De toute façon, aujourd'hui, un très bon équipier comme Julien Bernard, il est en capacité de pouvoir jouer la gang sur certaines courses.
00:58:59 Il est en capacité de pouvoir être actif dans le final.
00:59:01 Après, je reviens à ce que je disais, c'est qu'aujourd'hui, je pense honnêtement qu'on a quand même l'idée d'éclimer un peu ce peloton,
00:59:08 d'éliminer un peu le maximum de sprinters et pourquoi pas, pour bénéficier à Mats Pedersen sur le final.
00:59:13 Il y a des bonifications à prendre.
00:59:15 On sait qu'on va jouer le classement général avec Pedersen et Skelmoz.
00:59:18 Je pense qu'on ne verra pas Julien Bernard jouer sa carte personnelle.
00:59:22 Ce n'est qu'un point de vue.
00:59:24 Je pense qu'il sera plus là pour travailler, je dirais.
00:59:27 Il y a le romantisme que je veux incarner et puis il y a la rigueur sportive que vous incarnez à votre tour.
00:59:35 C'est évident.
00:59:37 Un mot sur les échappés avant de retrouver Remco Evenpool avec Claire Bricogne.
00:59:42 Pierre Roland, j'ai l'impression que ça a relancé un peu tout le monde.
00:59:46 Oui, ça a relancé, mais ils sont quand même bien cuits parce qu'ils sont arrivés dans un long faux plat et on voit la vitesse s'est vraiment beaucoup réduite.
00:59:54 C'est le dernier moment de transition, le peloton est totalement groupé.
00:59:59 45 km de l'arrivée, 1 minute 34, Claire Bricogne, c'est à vous.
01:00:04 On fait patienter Remco encore une demi-heure en plateau.
01:00:07 Si vous voulez encore nous parler du romantisme de la course, il n'y a pas de souci.
01:00:11 Remco Evenpool, merci d'être avec nous sur le plateau de Savas Frotté.
01:00:15 Je ne sais pas si vous avez vu, on a un nouveau décor depuis mercredi déjà.
01:00:18 En plus, vous êtes partout.
01:00:19 Vous êtes là, vous êtes là, vous êtes sur le totem, vous êtes derrière.
01:00:22 Ça va frotter, spécial Remco Evenpool.
01:00:24 Voilà, c'est fait, merci.
01:00:26 Vous êtes venu, bien sûr, parce qu'on vous a remis le trophée du Vélodor fait par Vélomagazine.
01:00:31 J'en profite pour vous montrer le numéro 1 de ce mois-ci.
01:00:34 Vélomagazine avec le guide de la saison, il est là, il est devant vous.
01:00:38 C'est une distinction qui compte, le Vélodor ?
01:00:40 Oui, bien sûr. Je pense que c'est un des trophées les plus importants pour nous en étant cycliste.
01:00:47 Je pense que c'est un grand honneur d'être sur la liste ici, qui est derrière, que je vois.
01:00:52 C'est que des grands noms, c'est que des grands cyclistes.
01:00:55 Et être là, le vainqueur de 2022, c'est très spécial.
01:00:59 En même temps, vous avez quand même eu une sacrée saison.
01:01:01 16 victoires en 2022, Liège-Bastogne-Liège bien sûr, La Vuelta plus le titre de champion du monde.
01:01:07 Il y en a eu des distinctions aussi cet hiver.
01:01:09 Élu sportif belge de l'année également.
01:01:11 Ça, c'est quelque chose qui doit vous toucher en plus particulièrement.
01:01:14 Oui, c'est quand même spécial d'être le sportif d'année de notre pays, de mon pays.
01:01:19 C'est quand même quelque chose de très spécial.
01:01:22 C'était la deuxième fois, si je ne me trompe pas.
01:01:25 La deuxième fois, je pense.
01:01:26 Donc, un grand honneur aussi, très spécial.
01:01:29 Et juste encore une petite cerise de plus sur la très grande tarte de 2022.
01:01:35 C'est le moment de rappeler que vous venez d'avoir 23 ans.
01:01:37 Exactement.
01:01:38 Et qu'il y en a peut-être encore beaucoup à arriver, on vous le souhaite.
01:01:42 En tout cas, il a un œil sur l'étoile de baissage, Remco Evenpool.
01:01:45 Vous avez vu une chute, c'est ça ?
01:01:46 En même temps, on vous laisse peut-être commenter, messieurs, pendant 30 petites secondes sur la chute.
01:01:50 Oui, a priori, rien de grave.
01:01:52 Tout le monde est reparti.
01:01:53 Alors simplement, vous voyez, ce sont des équipes un peu clés qui ont été touchées.
01:01:59 Notamment l'équipe IF Education First avec, je dirais, Simon Kerr peut-être.
01:02:06 On a aussi un coureur, Kofidis, Hugo Toumire et puis surtout Andrea Piccolo.
01:02:12 C'était un maillot distinctif.
01:02:13 Donc, ça, c'est coup de tonnerre, puisque Andrea Piccolo est bien classé au général.
01:02:18 Il porte le maillot blanc du meilleur jeune.
01:02:20 Il est cinquième à 13 secondes.
01:02:22 Il a du mal.
01:02:23 Je disais qu'il n'y avait pas de gravité.
01:02:25 Tout le monde s'est relevé très vite, mais là, il a du mal à repartir sur le vélo.
01:02:28 Voilà, Claire.
01:02:29 Donc, on vous tient au courant.
01:02:30 Mais victime de cette chute, Andrea Piccolo, le cinquième du classement général.
01:02:35 Remco, vous avez l'habitude de regarder les autres courses, je pense aux courses françaises,
01:02:39 notamment qu'on diffuse beaucoup sur la chaîne l'équipe.
01:02:41 J'essaie de suivre chaque course pour voir les autres aussi, voir quel concurrent est en bonne forme.
01:02:49 Donc, c'est très intéressant de regarder les courses aussi pour notre équipe.
01:02:53 Je pense que notre équipe ne roule pas là.
01:02:54 C'est ça.
01:02:55 C'est juste pour voir ce qui se passe dans le monde du vélo aussi.
01:02:59 S'il y a une attaque, je vous la fais commenter.
01:03:01 C'est vous qui commentez l'attaque.
01:03:02 D'accord.
01:03:03 Mais il y aura des bordures, je pense.
01:03:04 Ah, ben voilà, c'est le pronostic de Remco Evenpool.
01:03:07 Peut-être des bordures à nouveau sur cette étape.
01:03:10 On a un oeil toujours sur ce final de l'étoile de baissage.
01:03:13 On voulait aussi, il est en train de repartir, en tout cas Piccolo sur son vélo.
01:03:16 On voulait aussi bien sûr célébrer votre année 2022 fantastique avec une boucle photo qu'on a récupérée.
01:03:22 Je vais vous laisser parler sur cette boucle qui concerne surtout un événement, évidemment,
01:03:26 qu'on ne vous retirera jamais puisque vous aurez les liserées à vie sur votre maillot.
01:03:30 Désormais, c'est le championnat du monde.
01:03:31 Je vous laisse commenter les photos, peut-être parler de l'émotion.
01:03:34 Oui, quand même une période assez longue avec la Volta juste devant.
01:03:39 C'est en Australie, on le rappelle.
01:03:42 Oui, ça je le sais encore.
01:03:45 Je pense que dans ma carrière, ça va être un des moments les plus beaux, les plus spéciaux aussi.
01:03:53 Parce que porter ce maillot à un jeune âge comme le mien, c'est quand même très spécial.
01:03:58 Et la bande ici sur le maillot, elle sera toujours là pour toujours.
01:04:05 Et puis ici, la photo avec Julien, le double champion du monde.
01:04:11 Et puis coéquipier, très bon ami à moi aussi.
01:04:14 C'est un moment très spécial pour moi.
01:04:16 Tu es en train d'éteindre des polémiques en disant ça, en même temps, ou en tout cas ce qu'on a pu entendre.
01:04:20 Vous en avez beaucoup parlé avec Julien cet hiver aussi, justement, de cette passation.
01:04:24 Oui, quand même, parce qu'il sait tout de la pression du champion du monde.
01:04:29 Il sait tout ce qui vient autour et ce qui vient avec le maillot.
01:04:33 Donc, j'ai essayé de l'écouter beaucoup, de prendre beaucoup de conseils de Julien.
01:04:38 Et je pense que c'est un très bon gars, quelqu'un qui m'aide beaucoup avec ça aussi.
01:04:42 On est devenus de plus en plus de très bons amis dans la course.
01:04:46 Il m'a aidé aussi beaucoup dans la Volta jusqu'à la chute.
01:04:49 Mais il y a une bonne relation entre nous et on s'aide où on peut.
01:04:53 C'est important de redire ça.
01:04:55 Vous venez de revenir de Saint-Laurent, vous avez terminé 7e à Saint-Laurent.
01:05:01 Moi, je voudrais évidemment vous interroger sur votre forme, comment vous vous êtes sentis là-bas déjà.
01:05:05 Et puis après, j'ai une autre petite question.
01:05:07 Tout s'est bien passé. On a essayé de gagner quelques étapes avec Fabio.
01:05:11 À la fin, ce n'était qu'une étape. On espérait plus.
01:05:15 Trois étapes environ.
01:05:18 Puis à la fin, on ne peut pas tout prendre, tout gagner.
01:05:22 Je suis bien sorti de la course.
01:05:25 J'ai essayé quelque chose.
01:05:27 Peut-être pas une attaque la plus maligne de ma carrière.
01:05:31 Mais juste pour essayer, pour ouvrir la course, pour regarder les sensations, les jambes.
01:05:36 J'ai eu une bonne semaine là. Je me suis amusé.
01:05:40 Il y a eu beaucoup de soleil. C'était chouette.
01:05:43 C'est important d'avoir le recul que vous avez également sur vos attaques.
01:05:46 Ce que vous faites bien, pas bien.
01:05:48 Ça fait vraiment partie aussi de ce qui construit votre palmarès aujourd'hui.
01:05:51 Je me suis un peu penchée sur la presse belge et la DH notamment.
01:05:55 Il paraît qu'avant la course, vous avez lancé à la presse "Ne me tue pas si je ne gagne pas".
01:05:59 Ça fait partie de quoi ?
01:06:01 Vous sentez que l'attente cette année va être encore pire que d'habitude ?
01:06:06 Oui, exactement. J'ai déjà dit plusieurs fois que je ne peux pas gagner chaque course que je fais.
01:06:12 Je savais que les Colombiens étaient en très bonne forme.
01:06:16 Ils ont leur championnat national cette semaine.
01:06:21 À la fin, ça se voyait, les Colombiens étaient en train de voler.
01:06:25 Pour dire à tout le monde en Belgique qu'on ne peut pas gagner chaque course,
01:06:30 même quand tu es champion du monde, c'est le plus dur de gagner des courses.
01:06:35 Je sais ce que je dois faire. Je sais mes buts, mes objectifs pour cette année.
01:06:41 Je prends mon temps, mais j'essaie de demander aux gens de me donner ce temps.
01:06:46 C'est une façon d'anticiper et de donner votre avis avant.
01:06:51 Il y a vous en Belgique, et un petit jeune qui pousse, qui était sur l'étoile de Bessèges.
01:06:56 On a interviewé lui, il s'appelle Arnaud Deffy.
01:07:02 On a Remco Evenepoel qui a le plaisir de faire sa visite sur le plateau de Savas Frotté,
01:07:08 pendant le live de la course. Est-ce que vous avez un mot à lui dire ?
01:07:12 Vous êtes les deux bébites belges, on peut le dire.
01:07:15 Oui, qu'il a fait vibrer la Belgique, et j'espère qu'il fera encore vibrer la Belgique,
01:07:20 comme l'année passée. Je lui souhaite le meilleur pour cette saison.
01:07:24 Sympa.
01:07:26 Oui, c'est très sympa. Je n'ai pas beaucoup roulé avec Arnaud,
01:07:29 mais je connaissais son nom d'échelle des juniors.
01:07:32 Ce qu'il fait cette année et l'année passée, c'est extraordinaire.
01:07:36 Il a un grand futur devant lui.
01:07:38 - Un grand futur, ça veut dire quoi ? - Quelque classique. Pas les grands tours.
01:07:43 Ça, c'est la limite.
01:07:45 Bien sûr, il y aura le Giro pour vous en objectif, on le sait tous.
01:07:50 On a regardé, on a essayé de voir combien de temps on vous aurait sur la chaîne L'Equipe.
01:07:54 Je n'ai pas l'impression que vous passiez beaucoup sur les courses qu'on diffuse.
01:07:57 Remco, ce n'est pas bien, c'est un avertissement.
01:07:59 Il y aura beaucoup de stages avant les courses.
01:08:01 Vous vous retirez sur ces périodes-là de courir moins avant les gros objectifs ?
01:08:06 J'ai eu une fin de saison très intensive l'année passée, avec beaucoup de courses,
01:08:11 la Vuelta, les Champions du Monde,
01:08:13 et beaucoup de demandes et des obligations après les Champions du Monde.
01:08:18 Je pense que là, j'ai commencé en Argentine,
01:08:22 puis après, je me relaxe un petit peu pour préparer pour le Tour du Haeu.
01:08:27 Et puis deux fois en altitude, j'espère à Ténérife,
01:08:31 ce n'est pas toujours facile de trouver une chambre dans cet hôtel-là.
01:08:34 Le message est passé.
01:08:36 Mais juste me préparer le plus calme possible,
01:08:42 avec mes équipiers, avec mon coach, avec quelques soigneurs de l'équipe.
01:08:48 Juste le moins de stress possible, parce que le Giro, il est connu pour avoir beaucoup de stress dans la course,
01:08:54 comme le Tour aussi, même le Tour encore plus.
01:08:57 Mais juste pour être très frais dans la tête et dans le corps au début du Giro.
01:09:02 Et puis j'espère de faire des trois bonnes semaines.
01:09:07 Ça, on avait bien compris également pour l'objectif de mai.
01:09:10 Moi, j'ai une dernière question Remco.
01:09:12 On s'était vu en janvier 2019, du coup c'était vos débuts à Calpe,
01:09:17 et j'avais fait une interview d'Aussard, c'était où on posait des chiffres,
01:09:19 et il y avait des questions derrière, vous vous rappelez ?
01:09:21 Et on avait une qui concernait le foot.
01:09:23 Et vous êtes le seul à avoir pris le dossard et à m'avoir dit "non, non, non, ça je ne réponds pas,
01:09:26 ce n'est pas possible, pas de questions sur le foot, je suis saoulé".
01:09:29 Alors expliquez-moi pourquoi tout à l'heure, on vous a vu,
01:09:32 avec quelque chose dans les mains, la photo va arriver.
01:09:35 Là, ça ne vous dérange pas de parler de foot par contre, quand vous avez ça dans les mains ?
01:09:38 Je pense que tout d'abord, je suis devenu une nouvelle personne depuis 2019 jusqu'à maintenant.
01:09:46 Je suis plus ouvert pour toutes les questions, pour avoir des conversations.
01:09:54 Je vous taquinais seulement, ne vous inquiétez pas.
01:09:56 Non, je sais, mais je pense que je suis juste devenu une autre personne.
01:10:01 J'ai moins de stress, moins de frustration, et on pourra parler de tout.
01:10:08 Surtout depuis l'année dernière, du coup ?
01:10:10 Oui, je pense surtout après Liège, il y a eu beaucoup de choses qui ont changé.
01:10:14 J'ai pris beaucoup de confiance en moi, parce que j'ai vraiment senti que
01:10:17 quand je travaille pour des objectifs, que ça paye.
01:10:21 Et aussi après la chute, j'ai eu beaucoup plus de choses qui sont rentrées dans la tête
01:10:25 pour rélatifier des choses plus facilement, et ça m'a vraiment aidé à devenir un autre humain.
01:10:30 C'est super, merci beaucoup pour cette conclusion Remco.
01:10:32 Merci d'être venu ici sur le plateau avec votre magnifique trophée.
01:10:36 On continuera à vous suivre de toute façon toute la saison.
01:10:39 Remco Evenpool était donc avec nous sur le plateau de Savas Frotté.
01:10:42 Il y aura d'autres choses à suivre, d'autres événements à suivre sur la chaîne L'Equipe
01:10:46 ce soir pour le rugby et le tournoi des Destinations Espoir.
01:10:49 Et puis bien sûr demain aussi avec le ski alpin, on est en effet sur une veille de Coupe du Monde à Chamonix.
01:10:53 Ce sera en France avec Clément Noël, champion olympique, qui est sur sa spécialité,
01:10:57 qui est ravi d'être à domicile bien sûr, et qui bichonne ses skis juste avant avec Franck Spirou.
01:11:02 Et oui, avant de partir en compétition, c'est hyper important de bien chuchouter,
01:11:05 de bien s'occuper du matériel. Clément, où est-ce qu'on est et qu'est-ce qu'ils font les gars derrière ?
01:11:09 On est dans le local à ski, c'est là où les techniciens s'occupent du matos.
01:11:14 On a chacun à peu près notre technicien.
01:11:17 Moi c'est Stéphano, il est en train de bosser sur mes skis que je porterai demain.
01:11:22 Donc il doit préparer pas mal de paires, il doit préparer les skis course,
01:11:25 une paire pour chaque manche, peut-être différents modèles, les skis d'échauffement, il a pas mal de boulot.
01:11:30 Ça fait combien de paires au total ça ?
01:11:31 Pour la course...
01:11:32 Tu prépares combien de paires pour demain ?
01:11:34 4 pour la course, une pour l'échauffement, à peu près 6.
01:11:38 Et toi tu lui demandes des trucs en particulier ? Qu'est-ce que tu lui as demandé pour demain par exemple ?
01:11:41 Que ça aille vite et que ça tourne bien.
01:11:44 Après des trucs en particulier, oui, mais c'est un boulot qu'on fait au fur et à mesure de l'année.
01:11:50 A chaque entraînement on voit ce qui va bien, on essaie de s'adapter à la neige,
01:11:53 on essaie de s'adapter à plein de choses et on essaie de deviner, d'anticiper comment ça va être demain
01:11:58 pour faire le matos qui va le mieux possible.
01:12:00 C'est une relation hyper importante qu'on a de technicien à skieur, c'est pour ça que ça fait des années que tu bosses avec.
01:12:04 Oui, ça fait 5-6 ans qu'on est ensemble avec Stéphano et on se comprend bien.
01:12:10 Il sait quand je skie bien, il sait quand je skie mal, il sait quand il y a un problème avec le matériel ou quand ça va bien.
01:12:14 Et moi je lui donne les feedbacks sur ce que je ressens et ensuite on essaye d'avancer au fur et à mesure de l'année.
01:12:19 Le gros du boulot il se fait l'été et l'hiver après on s'adapte et on essaye de faire au mieux.
01:12:24 On va vérifier juste s'il bosse bien. Stéphano, en ce moment qu'est-ce qu'on fait exactement ?
01:12:29 Précisément tu fais quoi ?
01:12:30 Lafaitage.
01:12:31 Lafaitage, ça donne quoi en français ? C'est quoi en français Clément lafaitage ?
01:12:35 Lafaitage, on affûte les carres pour que ce soit le plus...
01:12:40 Il y a la meule.
01:12:42 La meule, tout à fait.
01:12:43 Il va travailler sur les carres et il va faire comme des couteaux.
01:12:49 Pour que ça aille vite. Allez, fais-nous de lafaitage. J'ai l'impression qu'on parle de fromage, comme une raclette qu'on racle.
01:12:53 C'est ça, c'est pour que ça soit le plus coupant possible et pour que ça découpe dans la glace parce que la neige elle est quand même très très très glacée.
01:12:59 Donc avec des carres normalement on ne tiendrait pas et là il les fait tout pile comme il faut.
01:13:05 Ok, je vérifie si ça coupe bien.
01:13:07 Après, après.
01:13:08 Après, après. Là, c'est pas buté.
01:13:10 Je vérifie si ça coupe bien derrière.
01:13:12 Ah oui, ça coupe, c'est bon, c'est prêt. Demain ça va aller très vite. Merci.
01:13:16 Faites attention à vous quand même France-Pyrrhon.
01:13:18 Donc demain 9h pour cette manche de ski alpin, le slalom en direct sur la chaîne L'Equipe.
01:13:24 Clément Noël, champion olympique. Remco Evenpool, champion du monde, vainqueur de la Vuelta.
01:13:27 Christophe Riblon, Pierre Roland en cabine. On est pas mal quand même cet après-midi.
01:13:31 Comment ça va du côté de la course Fred Brindel ?
01:13:33 Ah ben ça va très très bien. Il y a du mouvement. 35,8 km de l'arrivée et 30 secondes seulement.
01:13:39 Mais on l'a bien compris que cet échappé de toute façon n'avait pas les faveurs du peloton.
01:13:43 Toujours est-il quand même qu'il s'est passé des choses avec, lors de l'ascension précédente, encore un écrémage.
01:13:49 Dries de Bonte, vainqueur de cette même étape il y a 3 ans est toujours là.
01:13:53 Kenny Moly de Roubaix s'accroche. Enzo Paleni de Groupama FDJ, 20 ans, on en reparlera de celui-là.
01:14:00 Et toujours dans le bon coup. Et puis Thomas Champion aussi. Mais bon, vous l'avez compris, 30 secondes.
01:14:05 Les grosses équipes sont là. A priori Piccolo est revenu. Il a été victime d'une chute, le meilleur jeune de l'équipe Education First.
01:14:13 Donc nous sommes prêts et clairs pour la grande bagarre. Jacopo Mosca est en tête.
01:14:19 Il fait le sale boulot. Il va revenir sur les échappés et on sera là pour vous faire vibrer.
01:14:24 Oui, on sent qu'on commence à rentrer dans le monétime de cette étape. En effet, on se quitte quelques instants.
01:14:28 On se retrouve parce que cette étape est toujours bien sûr très importante. On est en plus à la mi-course de cette étoile de baissage. Restez avec nous.
01:14:35 Il y a 3 ans à baissage et on est sur l'étape de baissage. 31,3 km encore à parcourir. 28 secondes d'écart.
01:14:45 Le peloton qui s'avance dangereusement. On commence à arriver dans ce final.
01:14:50 Désormais, Pierre Roland, Christophe Riblon et Fred Brindel.
01:14:53 Ça va être la bagarre. Et ça a commencé d'ailleurs.
01:14:56 Vous voyez en tête du peloton, pour la première fois, vous les avez aperçus.
01:15:00 Côté gauche, les coéquipiers du leader du classement général, Arnaud Delis.
01:15:04 Je vous le rappelle, Arnaud Delis est leader du classement général. Il porte un maillot orange de leader.
01:15:09 C'est la tradition sur l'étoile de baissage. Il a 4 secondes d'avance sur Mats Pedersen.
01:15:14 Et 6 secondes sur Benoît Kosnefroy. Ils sont donc 4 encore échappés avec 28 secondes d'avance.
01:15:22 Il y a le belge Kenny Molli de l'équipe Gosport. Roubaix est en deuxième position.
01:15:26 Derrière, un excellent Enzo Paleni, 20 ans, la relève. L'un des nombreux jeunes de groupe Hamas-FDJ qui cartonne.
01:15:35 Driss De Bont, vainqueur il y a 3 ans sur cette même étape, est en quatrième position.
01:15:39 Il a fait beaucoup d'efforts. Il essaye de se protéger derrière le mètre 93 de Thomas Champion de l'équipe Cofidis.
01:15:46 Messieurs, à 4 avec le coup à tour le plus fort de cet échappé. C'est une belle bagarre qui commence.
01:15:53 Mais on a bien compris que là, et peut-être Pierre Roland va nous préciser, qu'avec les difficultés qui nous attendent, ça va fondre.
01:16:02 Oui, là, l'échappé pour moi c'est terminé. Pour eux, ils vont se faire rattraper bientôt.
01:16:08 Là, on est à 3 km de l'arrivée. Les coureurs viennent d'effectuer exactement la même chose qu'ils vont effectuer dans le tout final.
01:16:15 Avec la descente du col des Brousses, la partie technique, cette petite remontée.
01:16:19 Là, ils sont à 3 km de l'arrivée. Ils vont passer sur la ligne avant d'aller entamer le circuit final avec les deux boss.
01:16:28 Rappelons-le, dans cette étape que vous avez gagnée en 2012, Pierre Roland, il y a deux options.
01:16:35 Soit arriver au sprint, soit une échappée qui souvent résiste avec peu de secondes d'avance sur ce peloton.
01:16:42 Vont-ils résister ? Non, on l'a dit. Mais en tout cas, on se fait plaisir.
01:16:46 C'est évident à découvrir un nouveau talent du cyclisme français, Enzo Paleni avec son numéro 43.
01:16:53 Quel beau rouleur ! Ancien vainqueur du triptyque Monts et Châteaux, Christophe Riblon.
01:16:59 On a vu que ça changeait en tête du peloton très longtemps. Trois équipes ont assuré le "sale boulot",
01:17:07 essayé de faire en sorte de plier cette échappée. Ils ont réussi. Là, maintenant, réorganisation en tête.
01:17:12 Oui, clairement. On arrive dans le "money time". C'est vraiment ça.
01:17:18 Regardez, il y a maintenant toutes les équipes en tête de peloton. Tout le monde veut rester bien placé.
01:17:22 La Trek-Segafredo, là, sur la gauche de la route. On a l'équipe Arkea-Samsic avec Laurent Pichon qui est en train d'emmener.
01:17:29 L'équipe IF aussi bien placée. Les Loto de Arnaud Delis et on avait aussi l'équipe Tudor, il me semble, sur la gauche.
01:17:39 Donc voilà, clairement, maintenant, l'objectif pour toutes ces équipes, c'est d'être le mieux placé.
01:17:44 On va passer sur la ligne et après, on va tout de suite entamer la première ascension.
01:17:48 Il faut être bien placé. On sait qu'il va se passer des choses. Il y a certainement des équipes et des coureurs qui ont une idée derrière la tête.
01:17:54 Le peloton arrive à Bessèges. 22 secondes. Là, on a 17 secondes sur le point GPS. Retour, radio tour, 22 secondes.
01:18:02 Peut-être, vous venez de parler du leader du classement général, Arnaud Delis.
01:18:09 Arnaud Delis s'est exprimé sur cette course, ses enjeux et notamment cette équipe IF Education First qui a mis la pression.
01:18:17 Il le sentait. C'était avant le départ de cette étape. Charles-Antoine Norat et Charlie Fort-Boursereau sont allés voir Arnaud Delis, le leader du classement général.
01:18:26 Il y a beaucoup d'équipes qui veulent faire la différence comme Education First. On l'a vu hier, Offense 6 avec une bordure.
01:18:34 Je les vois bien nous mener la vie dure directement dès le départ.
01:18:39 On va vous voir encore à l'avant malgré l'école à franchir ?
01:18:43 Ce sera le but. Je pense que si je veux défendre le meilleur, il faut être devant. Pour l'instant, les sensations sont assez bonnes. J'espère être devant.
01:18:51 Comme quoi, qui devant ? Ses coéquipiers ou lui sur le final ? Ce n'était pas ses coéquipiers devant puisqu'ils n'ont pas assuré la poursuite tout au long de l'étape.
01:19:00 On va le voir maintenant devant. Premier passage sur la ligne. Le passage traditionnel sur cette ligne d'arrivée à Bessèges.
01:19:07 Ils sont en point de mire. Gros collectif autour de Luca Mozzato pour le team Arkea-Samsic.
01:19:14 Vraiment très bien regroupé. Vous parliez de Laurent Pichon, ancien 8e de Paris-Roubaix l'année dernière. C'est une valeur sûre du cyclisme français.
01:19:22 Ça y est, 7 secondes. On est à Bessèges. À ce moment-là, ça va être roulant et piégeux, Pierre.
01:19:27 Oui, les coureurs viennent de repérer un premier passage sur la ligne d'arrivée. Là, on va faire gauche. Le pont est gauche.
01:19:35 On va retourner monter la première côte, la col de Trelis qui va s'enchaîner très rapidement avec le col d'Ebrus.
01:19:42 La descente technique, un circuit à Bessèges et l'arrivée. Pour l'instant, pour Arnaud Delis, pour rebondir sur lui, tout se passe parfaitement pour lui.
01:19:50 Ses équipiers n'ont pas travaillé. Il a déjà escaladé 4 difficultés. Ça a été un rouleau compresseur. Le peloton a fait que d'accélérer.
01:19:58 Mais voilà, il n'a pas du tout été mis en difficulté et ses équipiers n'ont pas travaillé.
01:20:02 Encore une fois, ce diable Denzo Paleni. Puis Dries de Bont, l'ancien champion de Belgique, vainqueur ici même de cette étape il y a 3 ans.
01:20:11 Et ensuite, le très grand Thomas Champion qui veut profiter de ce moment où il est rarement dans les échappées parce que c'est une machine à rouler.
01:20:20 Et il aide souvent ses sprinters pour l'équipe Cofidis. Et puis bien sûr, Kenny Molli. Bravo à cette équipe Go Sport Roubaix-Lille-Métropole qui a été représentée.
01:20:33 C'est le but du jeu pour les équipes de 3e division. C'est d'aller dans les coups et de se montrer.
01:20:37 Là, c'est encore plus. C'est-à-dire que sur l'aspect Money Time de l'étape, il est encore là.
01:20:44 Belge d'ailleurs qui, l'année dernière, courait dans l'équipe Bingo Hall. Voilà, il prend le relais.
01:20:48 Le peloton derrière regarde, surveille. La machine à bouffer va revenir.
01:20:54 Le rouleau compresseur est en marche.
01:20:59 Là, c'est très clairement pour les 4 coureurs qui sont en tête. Ils se livrent à 100%. Mais en aucun cas, au fond, même au plus fou de leurs pensées, ils imaginent aller au bout.
01:21:10 Mais c'est le début de saison. On fait des efforts et ça va payer pour la suite.
01:21:14 Oh là là, mais quelle impression ! Parlez-nous, Christophe Riblon, de ce que vous découvrez d'Enzo Paleni.
01:21:21 Il avait fait déjà 9e du Grand Prix de la Marseillaise. On l'avait vu dans le final avec les meilleurs.
01:21:26 On le sent en grande forme. De toute façon, on en a parlé tout à l'heure, on est excellent dans la détection de jeunes talents au sein de la Groupe Amah.
01:21:35 Oui, il y a une équipe continentale de 3e division. Et c'est d'ailleurs l'équipe qui fournit le plus de coureurs pros ces derniers temps.
01:21:43 Il y a de l'anglais, il y a du néo-zélandais.
01:21:45 Exactement. Et pour la première fois, une équipe du World Tour a fait son recrutement exclusivement dans son équipe réserve continentale.
01:21:53 Il y a eu 7 coureurs qui sont passés à l'intersaison. Je ne me souviens plus de son nom, mais il y a un autre coureur qui est passé au mois d'août, en cours de saison.
01:22:01 Là-dedans, on a fait passer en tout 8 coureurs de cette équipe continentale dans l'équipe World Tour Groupe Amah-Efdesi.
01:22:07 Et nous avons parlé de Pénouette, Martinez, Grégoire, Paleni, etc.
01:22:11 Ça relance, virage, Pierre Roland.
01:22:13 Virage droite et on va commencer les prémisses de l'ascension du col du Trelis.
01:22:18 Accrochez-vous, Trelis, c'est très dur.
01:22:22 L'ascension est d'un peu plus de 5 km. Le pourcentage moyen est de 4,5.
01:22:27 Mais la première partie est plutôt en faux-plat pendant quasiment 3 km.
01:22:31 Après, ce sera un peu plus difficile sur la partie finale.
01:22:33 Ça va attaquer en tête du peloton, c'est évident. Monsieur, regardez, tout le monde est en train de se replacer.
01:22:38 Soyez vigilants. Vous apercevez le maillot jaune du classement par points.
01:22:41 Mats Pedersen, l'ancien champion du monde. On ne voit pas Arnaud Delis.
01:22:45 En tout cas, Benjamin Thomas semble être aux premières places aussi.
01:22:49 Le vainqueur de l'année dernière, le numéro 1, leader de l'équipe Cofidis.
01:22:53 Au classement général, je vous le rappelle, ça se tient dans un mouchoir de poche.
01:22:58 On va dire que les 20 premiers sont en 25 secondes.
01:23:03 On peut même dire que les 38 premiers sont en 25 secondes au classement général.
01:23:07 Rien n'est fait encore. Rien n'est fait au général.
01:23:10 Et puis surtout, on n'a encore quasiment fait aucune difficulté sur cette toile de baissage.
01:23:16 Rappelons qu'il y a une grosse étape demain. Ça va grimper à l'arrivée déjà.
01:23:21 Et puis il y aura le contre la montre dimanche. Ce sera le juge de paix.
01:23:26 On temporise un peu dans le peloton. C'est logique, on a fait l'effort pour bien se placer au pied.
01:23:30 Pour l'instant, on est encore loin de l'arrivée, loin du sommet de la base.
01:23:34 On temporise un petit peu. On garde sa position à l'avant du peloton.
01:23:41 Ce qui va être aussi important à prendre en compte, c'est les deux descentes qu'on va avoir effectuées.
01:23:46 Souvent, il y a beaucoup de cassures dans ces descentes.
01:23:50 Donc, il va falloir être bon dans la montée, mais aussi dans la descente.
01:23:53 Les champions nationaux se précisent. Il y a beaucoup de maillots de champions scandinaves.
01:24:08 Vous avez vu Thiller, le Danois qui est en train d'attaquer.
01:24:14 On sentait qu'il avait des fourmis dans les jambes. Dans sa roue, un coureur de l'équipe suisse, Tudor.
01:24:19 Il y avait notamment le champion de Suède, Lucas Eriksson, qui n'était pas loin.
01:24:24 Lui aussi équipe Tudor. Ils sont bien présents. Équipe pro-team de Suisse qui s'est créée cette année.
01:24:31 Donc, Mats Pedersen, il se met en danger. Il prend des risques.
01:24:34 C'est impressionnant. Normalement, quand on a un leader qui attaque, il fait d'abord rouler ses équipiers très vite.
01:24:39 Pour déjà écrimer le peloton et puiser ses adversaires.
01:24:42 Là, c'est lui en personne qui attaque. Il continue un peu de rouler.
01:24:47 Mais je regardais sur la vue d'hélicoptère Arnaud Delis. Je n'ai pas l'impression qu'il était dans les 20 premiers du peloton.
01:24:52 Je pense que ça, c'est peut-être su aussi. On veut peut-être essayer de le piéger. Il était mal placé au pied de la bosse.
01:24:59 Oui, il y a peut-être une autre option. Il se sacrifie pour son équipier, Skelmoze.
01:25:06 Parce que là, ça paraît étrange que ce soit lui qui déclenche les hostilités aussi loin d'arriver.
01:25:11 Il est encore en train de rouler. J'ai l'impression en tête de peloton.
01:25:14 On est sûr du sacrifice.
01:25:16 Vu ce qu'il est en train de faire. Il ne court pas pour lui. Il est en train de rouler très fort pour Skelmoze.
01:25:23 Skelmoze est 6e à 15 secondes au classement général. Et Mats Pedersen est 2e à 4 secondes.
01:25:29 Mais Skelmoze est un homme de course par étapes. Un homme qui a remporté le Tour du Luxembourg notamment.
01:25:35 Et qui grimpe bien. Et qui va bien au contre-la-montre.
01:25:38 Il fait 3e l'année dernière au classement général de l'Etoile de Bessèges.
01:25:41 En tout cas, ce qu'on peut présager de la suite de la course, c'est que si Mats Pedersen se met au service de Skelmoze, c'est qu'on va attaquer.
01:25:47 C'est sûr. Parce que Skelmoze au sprint, ce n'est pas le plus rapide. Donc on n'est pas là pour créer une arrivée au sprint.
01:25:52 Et si Pedersen attaque, c'est qu'à priori il ne va pas jouer sa change en cas d'arrivée au sprint.
01:25:57 Et nous posions la question au tout début du direct, sprint ou pas sprint, c'est comme si pas grand monde ne pensait au sprint finalement.
01:26:05 En tout cas, pas l'équipe Trek a priori.
01:26:08 Je suis quand même très surpris. Parce que chez Trek, on aurait pu faire travailler d'autres coureurs.
01:26:13 C'est fini pour les 4 échappés.
01:26:15 Voilà, ce que Jing remonte. Je pense qu'il a peut-être voulu juste créer un mouvement de course pour que le peloton se relance.
01:26:20 On voit Julien Bernard qui prend la tête maintenant. Ce que Jing en deuxième rideau.
01:26:24 Et vous imaginez Julien Bernard qui part et qui...
01:26:28 C'était une autre histoire.
01:26:30 Non mais à ce moment-là, je vibre, je palpite.
01:26:32 Après le gauche-droite, la petite chicane, c'est à partir de là que la pente commence à se faire sentir.
01:26:38 Et voyez à droite de la route, avec toujours ce maillot jaune, Pedersen qui est attaqué, qui fait un effort pour remonter.
01:26:44 C'est Julien Bernard, son coéquipier, qui mène. Les Trek sont en train de nous préparer un coup de Trafalgar.
01:26:50 On est en train de faire la course pour l'équipe Trek. Ça roule très vite sous l'impulsion de Julien Bernard.
01:26:55 Benjamin Thomas en troisième position derrière Rasmus Thiller, le champion de Norvège.
01:27:00 Arnaud Delis n'est pas loin les garçons.
01:27:02 Et ça attaque. C'est pas Benjamin Thomas.
01:27:05 Non, c'est pas Benjamin Thomas là ici.
01:27:07 Mais ça attaque. En tout cas, du côté de l'équipe Cofidis, il va y avoir du mouvement.
01:27:10 Dans cette course, on l'a bien compris. On a personne Nelson Pauls aussi pour l'équipe IF.
01:27:14 Qui va d'ailleurs ? Qui suit ?
01:27:16 Vous diriez qui ? Alexandre Deletre peut-être ?
01:27:20 Honnêtement, je ne sais pas.
01:27:22 Pour l'équipe Cofidis ? Moi, je dirais Alexandre Deletre.
01:27:27 Claire Bréconne apparemment nous dit Deletre aussi dans le casque.
01:27:31 On va lui faire confiance.
01:27:33 Voilà. Deletre qui s'est posté en tête.
01:27:36 On fait la commence pour l'équipe Cofidis.
01:27:40 On accompagne dans ce mouvement de course l'équipe Trek-Segafredo.
01:27:43 Donc ça, c'est intéressant.
01:27:45 Ce qui est surtout intéressant, c'est qu'on est dans la première des deux ascensions.
01:27:48 Donc là, clairement, on est parti pour une grosse fin de course.
01:27:51 Pas de transition entre les deux ascensions.
01:27:57 Une descente très technique.
01:27:59 Virage gauche. Un petit bout de transition.
01:28:02 Un kilomètre, mais très tendu.
01:28:04 On va au virage gauche et on sera dans la prochaine difficulté.
01:28:06 Donc attention à la descente. Au cas sûr dans la descente.
01:28:08 Vous savez qu'il avait été meilleur grimpeur de l'étoile de Bessèges en 2021 ?
01:28:12 Deletre ?
01:28:14 Ah, très bien. Je ne m'en souvenais pas.
01:28:16 Les Ineos, je les vois bien attaquer sur le sommet de cette difficulté.
01:28:22 Une attaque collective.
01:28:24 Les Ineos avec, pourquoi pas, notre Français de l'équipe Ineos, Pavel Sivakov.
01:28:31 Rappelons-le, c'est un homme de course par étapes.
01:28:33 Il a remporté le Tour de Pologne, le Tour de Burgos, le Tour des Alpes.
01:28:37 Il aime ça. Alors que derrière, l'éclairmage commence.
01:28:40 Ça y est, Edouard Plancart lâché pour l'équipe Alpecin.
01:28:44 Et là, voilà, c'est dur.
01:28:47 Laurent Pichon qui a fait le travail tout à l'heure.
01:28:50 C'est terminé pour Laurent. On le retrouvera sur Paris-Roubaix cette année, c'est sûr.
01:28:54 Reisberg pour Israël et Deletre qui relance en tête du peloton.
01:28:59 On aperçoit Michal Kwiatkowski pour l'équipe Ineos.
01:29:03 Sivakov aussi qui est là en danseuse, le coureur de l'équipe Ineos.
01:29:06 Un petit peu plus d'abri, Pavel.
01:29:08 Julien Bernard est à gauche de la route.
01:29:11 Très clairement, on veut durcir du côté de Trek.
01:29:24 Berthus et Bruno Ramir qui est là en deuxième position pour l'équipe Groupama FDJ.
01:29:29 Ça recule pour Mats Pedersen et Arnaud Delie aussi.
01:29:32 Arnaud Delie et Mats Pedersen qui sont roule en roue, qui sont en train de reculer.
01:29:35 Et ça recule. Et ça recule. Et ça attaque et ça met la pression.
01:29:39 21 kilomètres encore, Pierre Roland.
01:29:42 À partir de ce moment-là, ça peut commencer à attaquer.
01:29:45 Et ça doit prendre combien de temps pour résister jusqu'à l'arrivée ?
01:29:48 Vous l'avez gagné cette étape en 2012, rappelons-le.
01:29:50 Là, on ne peut pas attaquer tout seul.
01:29:53 On doit rester au rouleau compresseur et au tempo de Julien Bernard.
01:29:56 Sachant que les Ineos sont derrière en embuscade.
01:29:58 Ils devraient mettre un cran au-dessus à un moment ou à un autre.
01:30:01 Là, il faut passer un peu la tempête, j'ai envie de dire.
01:30:04 Parce que c'est un moment fort.
01:30:06 Je pense que les Ineos vont vraiment mettre un grand coup d'accélérateur dans pas longtemps.
01:30:11 Julien Bernard qui a relancé devant Michel Kiatkowski.
01:30:14 Tiens, Jack Stewart, l'un des deux Britanniques de la Groupama FDJ.
01:30:17 Lâché. Vous avez vu aussi le jeune Michael Leonard.
01:30:20 18 ans, le Canadien. Lâché également.
01:30:23 Guillaume Boivin, 9e de Paris-Roubaix en 2021.
01:30:26 Vous voyez les Roubaisiens, Pichon tout à l'heure.
01:30:29 Et Boivin qui sont lâchés.
01:30:32 Voilà Leonard. Lâché aussi, celui qui avait fait le travail tout à l'heure, Uriam Statt.
01:30:37 Et Julien Bernard encore à la manœuvre.
01:30:41 C'est en train de faire mal. C'est en train d'exploser un peu partout ce peloton.
01:30:44 Pierre Latour qui attaque.
01:30:47 Oui, simplement.
01:30:50 Je ne sais pas si c'est le prénom qui veut ça, mais Pierre Roland, Pierre Latour.
01:30:53 Il y a comme une espèce de continuité.
01:30:55 Et ça suit derrière. Sivakov qui est en train de suivre.
01:30:58 Et c'est Thibaut Pinot qui est là pour l'équipe Groupama FDJ.
01:31:01 Thibaut Pinot qui pourrait profiter de la situation.
01:31:04 Les Français sont en train de mettre la pression sur la course.
01:31:07 On a perçu Nelson Paules qui est pas mal non plus le récent vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise.
01:31:11 Et Pierre Roland qui relance avec son visage en direction.
01:31:15 Pierre Latour, voyez le lapsus.
01:31:18 Pierre Latour qui relance avec le regard figé sur le sommet.
01:31:21 Encore combien de temps ? Ça va monter longtemps encore.
01:31:24 On est dans le dernier kilomètre. On va bientôt approcher la bascule.
01:31:27 On est à 500-800 mètres maximum du sommet.
01:31:31 C'est en train de faire très mal.
01:31:34 Ah ça y est, il est distancé. Mats Pedersen. On l'a vu se sacrifier au pied.
01:31:37 Il ne se sentait pas bien aujourd'hui.
01:31:40 Ce n'est clairement pas une étape pour lui.
01:31:43 C'est fini en tout cas.
01:31:46 Et c'était Tunz qui était dans la roue de Latour.
01:31:49 Tunz avec son brandage au menton.
01:31:52 Tout à l'heure on l'a vu en interview. Il disait qu'il avait mal suite à la chute d'hier.
01:31:57 Et ce n'est pas beau ça. Regardez, Latour, Tunz, Paules, Bino, Kwiatkowski.
01:32:02 C'est Royal Lascais. On a Sivakov, on a Skelmoze qui est là aussi.
01:32:05 Sivakov, Skelmoze. Enorme cette tête de course.
01:32:09 C'est l'étoile de BSH 2023 qui est en train de se jouer maintenant.
01:32:13 Benjamin Thomas qui vient d'opérer la jonction avec ce groupe de tête.
01:32:16 Pierre Latour fait quand même beaucoup d'efforts.
01:32:19 On a trois coureurs de l'équipe Arkea-Saint-Psychotien.
01:32:22 Il doit y avoir Tunz qui y va.
01:32:25 Allez, un petit ravitaillement. Merci.
01:32:28 On va retrouver une dizaine de coureurs à l'avant.
01:32:32 Oui, une dizaine de coureurs. On a Dylan Tunz, on a Nelson Paules.
01:32:36 Et puis les Français, Thibaut Pinot, Pavel Sivakov, Pierre Latour,
01:32:41 Michel Kwiatkowski qui est là, Kevin Vauclin.
01:32:44 On va voir ça.
01:32:47 Et ça bascule. On bascule dans la descente.
01:32:50 Quelques lacets. On navigue entre ombre et soleil.
01:32:54 Parfois c'est un petit peu technique.
01:32:57 Difficile de juger les courbes, les trajectoires.
01:33:00 C'est ça. Quand on navigue entre soleil, ombre,
01:33:03 on n'arrive pas à voir le revêtement de la chaussée, les pièges.
01:33:07 Et parfois c'est un petit peu compliqué à évoluer.
01:33:10 Bon, messieurs, on repose la question échappée ou sprint.
01:33:15 Quelle que soit l'issue, ça sera un sprint, mais sans les gros sprinteurs.
01:33:21 Là, c'est sûr.
01:33:23 Oui, clairement. Maintenant, on est parti pour s'attaquer jusqu'au bout,
01:33:27 pour rouler très vite jusqu'au bout.
01:33:29 La prochaine ascension, elle est plus difficile.
01:33:32 On est déjà en difficulté dans celle-là.
01:33:34 C'est clair qu'on ne passera pas pour la prochaine.
01:33:37 A noter que je n'ai pas vu à l'avant de l'équipe Cofidis, il me semble,
01:33:40 dans les 15 premiers.
01:33:42 On avait Benjamin Thomas qui n'était pas loin.
01:33:44 Oui, mais je n'ai pas l'impression qu'il soit là.
01:33:46 Alors que c'est De Lettre qui avait fait le travail, qui allumait la flamme.
01:33:49 Pas de coureurs non plus de l'équipe AG2R Citroën.
01:33:52 Ou alors ils sont à l'arrière. Je ne les ai pas vus dans les toutes premières positions.
01:33:56 Et notamment Benoît Kosnefroy.
01:33:58 Rappelons-le, victime d'une chute hier.
01:34:01 Benoît Kosnefroy qui souffrait du poignet.
01:34:04 Est-ce que Benoît est là ? C'est important.
01:34:06 Parce que dans le groupe d'hommes forts dont nous vous avons cité quasiment tous les noms,
01:34:12 celui qui est le mieux classé au général, c'est Dylan Tuntz.
01:34:15 Dylan Tuntz qui est quatrième du général à 13 secondes.
01:34:19 Et Nelson Paolès qui fait le forcing dans la descente.
01:34:22 Il a gagné le Grand Prix de la Marseillaise en début de saison,
01:34:24 il y a quelques jours, de cette manière.
01:34:26 Je pense qu'il fait un écrémage dans ce groupe.
01:34:30 Le groupe est cassé en deux, même s'il n'y a pas un énorme écart.
01:34:33 Je le vois bien tenter la même chose dans la prochaine descente,
01:34:36 qui est encore plus technique.
01:34:38 Ça va très vite là.
01:34:40 Ça va très vite et Pierre-Roland nous donnait un élément clé il y a un instant.
01:34:44 C'est avec ce soleil variable, cet éclairage variable aussi,
01:34:50 très difficile de juger les trajectoires.
01:34:52 Là pour l'instant ça va, mais on est sur une autre problématique.
01:34:55 Vous voyez les dos d'âne, petit passage sur le pont, c'est très scabreux,
01:34:58 il faut relancer un par un.
01:35:00 Mais là bien sûr, celui qui est très technique fait l'écart.
01:35:03 Et Nelson Paolès, un exemple Christophe Ribaud.
01:35:05 En tout cas, ça a fait exploser ce groupe de tête.
01:35:07 On voit Pierre Latour qui est en train de faire la jonction,
01:35:09 mais qui avait un petit peu de mal sur la fin de la descente.
01:35:11 Tout va bien pour Tuntz, pour Scalmoze.
01:35:13 Ah, il est là, le leader Arnaud Deleuze.
01:35:16 Il est là, mais à quelle hauteur ?
01:35:18 Une quinzaine de secondes de retard.
01:35:20 Une quinzaine de secondes, je pense.
01:35:22 Là, très intelligemment, Nelson Paolès, il a une transition de 2 ou 3 kilomètres complètement plate.
01:35:28 Il s'est relevé, il a attendu le groupe derrière.
01:35:31 Je pense très sincèrement qu'il va retenter la même chose dans la prochaine descente.
01:35:35 Il va peut-être être attentif.
01:35:36 Il est là Benjamin Thomas, ben si, il y a du cofidis demain.
01:35:38 Bien sûr, bien sûr, il était là, il n'était pas très loin.
01:35:40 Pierre Roland, Christophe Riblon, vous, chers téléspectateurs, c'est la grande bagarre.
01:35:43 On doit passer une pub, vous savez, c'est le principe.
01:35:45 On la passe tout de suite, on sera tranquille après.
01:35:47 Allez, on revient, c'est passionnant pour l'instant.
01:35:49 [Bruit de la rue]
01:35:58 [Musique]
01:36:17 Calme-toi, Georges.
01:36:19 Direct Assurance, bonjour.
01:36:20 Ça ne vous suffisait pas de répondre au téléphone.
01:36:21 Il fallait aussi que vous répondiez par WhatsApp et Messenger.
01:36:23 Vous savez quoi, Direct Assurance, on vous adore.
01:36:26 Merci.
01:36:27 [Bruit de la rue]
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01:41:55 Un final palpitant.
01:41:58 Nelson Paolès qui attaque les grands favoris de cette étoile de Bessèges.
01:42:04 À la bagarre à 12,5 km de l'arrivée, une première étape entre Bessèges et Bessèges.
01:42:08 Le souvenir Raymond Poulidor.
01:42:10 Une bagarre terrible.
01:42:12 Nous vous le disions, 12,3 km.
01:42:14 Thibaut Guernalec a fait le travail pour Kevin Vauclin, pour Team Arkea-Samsic.
01:42:20 Nelson Paolès, déjà vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise, est en train d'attaquer tous ses adversaires.
01:42:25 Christophe Riblon, Pierre Roland sont avec nous.
01:42:27 L'ancien champion du monde, Michal Kwiatkowski.
01:42:29 Et lâchez, messieurs, 12 km pour avoir un vainqueur certainement échappé.
01:42:35 [Rires]
01:42:37 On va essayer.
01:42:38 Allez, c'est parti.
01:42:39 Vauclin, sacré numéro aussi.
01:42:41 Comme vous l'avez dit, Thibaut Guernalec qui a fait le pied de la bosse.
01:42:44 Et là, ils sont isolés.
01:42:45 A2. Derrière, c'est Ben Tullet, il me semble, qui est en train de rouler pour l'équipe Ineos.
01:42:49 Il y a Thibaut Pinot aussi qui est là.
01:42:51 On a Dylan Tunz qui passe là en troisième position.
01:42:54 Ça vous amuserait peut-être de voir Thibaut Pinot aller gagner cette étape ?
01:42:57 Ça serait pas mal, hein ?
01:42:58 Pierre Roland, vous l'avez gagné en 2012, je l'ai dit toute l'après-midi.
01:43:00 Mais je le redis, là c'est un moment stratégique.
01:43:03 Expliquez-nous.
01:43:04 La descente, la descente, la descente qui est très technique avec des lacets.
01:43:07 Vous envoyez un premier lacet sur la droite.
01:43:08 Il va y avoir un enchaînement de lacets, de courbes.
01:43:11 C'est très technique.
01:43:13 Et Nelson Paules, comme je l'avais pressenti, va faire la descente.
01:43:17 Kevin Vauclin qui le relaie.
01:43:19 Kevin Vauclin, il faut avoir à l'esprit que c'est un des meilleurs coureurs français.
01:43:23 Deuxième du Tour du Luxembourg l'année dernière.
01:43:25 Il est capable sur des courses par étape d'une semaine de briller.
01:43:29 Et là, il est peut-être en train de prendre le leadership de son équipe Team Arkea Samsic.
01:43:34 Ça oui, mais peut-être aussi de la course.
01:43:36 Il est parti avec Nelson Paules.
01:43:38 C'est le bon moment.
01:43:39 Descente technique, ce que nous disait Pierre-Roland.
01:43:41 Christophe Riblon, à deux, c'est jouable.
01:43:43 Ah oui, à deux, c'est complètement jouable.
01:43:45 En plus, on a vu que c'était presque les deux plus forts de ce groupe.
01:43:48 En tout cas, seuls eux ont réussi à s'isoler dans l'ascension.
01:43:53 En train de faire une belle descente là pour Vauclin, Paules.
01:43:56 Derrière, il y a Thunz, il y a Askelmoser qui sont en train de tenter de faire la jonction.
01:44:01 Thibaut Pinot aussi.
01:44:02 Thibaut Pinot n'est pas loin.
01:44:04 Nous l'avons vu.
01:44:05 Il est d'ailleurs épaulé par Bruno Armirail, le champion de France du contre-la-montre.
01:44:10 Ce qui est un atout considérable.
01:44:12 Thibaut Pinot, dans le cas d'une arrivée à 6-7 coureurs, pourquoi pas aussi.
01:44:18 Il est en forme Thibaut Pinot.
01:44:20 Voyez comme Kevin Vauclin descend très bien.
01:44:24 Parce que Nelson Paules est une référence.
01:44:26 Mais il fait certains écarts, Kevin Vauclin, sur l'américain.
01:44:30 Démonstration !
01:44:32 Gros numéro là de Vauclin, de Paules derrière Askelmoser qui est en train de tenter de faire la jonction.
01:44:39 Et Arnaud Dely qui est là.
01:44:41 Tout à l'heure, sur une vue d'hélico, il était plutôt à l'arrière du groupe.
01:44:44 A mon avis, il doit être dans les cassures.
01:44:46 Arnaud Dely a bénéficié de certains de ses coéquipiers qui l'ont ramené.
01:44:52 Mais vous l'avez constaté tout à l'heure, Mats Pedersen, le deuxième du général,
01:44:56 parmi les sprinters, lui s'est fait lâcher.
01:44:59 Arnaud Dely étant chasse-patate, donc bien difficile.
01:45:01 Au classement général, pour l'instant, c'était Dely avec 4 secondes d'avance sur Pedersen.
01:45:06 6 sur Benoît Kosnefroy qui s'accroche, qui fait l'élastique, mais qui ne peut pas jouer avec les plus costauds.
01:45:11 Thunz et Piccolo sont à 13 secondes.
01:45:13 Askelmoser à 15, tout comme Paules et Van Boek.
01:45:17 Voilà pour le classement général.
01:45:18 Mais tout ça va exploser bien sûr.
01:45:20 J'ai l'impression que c'est Askelmoser qui est en train de rentrer pour l'équipe trek.
01:45:23 À l'arrière, on a Dylan Thunz aussi qui est en train de faire la jonction.
01:45:27 Et peut-être Pavel Sivakov ensuite pour Ineos.
01:45:30 Ce qui nous ferait un groupe de 5 avec 2 Français, si c'est Sivakov, bien sûr.
01:45:35 Sivakov et puis Vauclin.
01:45:37 Vauclin, ne pas trop en faire, Kevin.
01:45:40 Allez, demande tout de suite le relais, Kevin, c'est important.
01:45:43 Pierre, là, ça se joue là aussi la victoire.
01:45:45 Oui, oui, ça se joue là.
01:45:46 S'ils s'entendent bien, ils peuvent faire le break.
01:45:48 On voit que le peloton est en miettes.
01:45:51 Que des petits groupes de 6, 7, 8, 3, 4 par-ci, par-là.
01:45:55 S'ils prennent des relais et qu'ils collaborent, ils peuvent vraiment faire un écart.
01:46:00 Et le temps que tout se regroupe derrière, on voit que le leader de la course est dans les cassures à l'arrière.
01:46:05 Le temps que lui récupère avec ses équipiers tout ça, il peut se passer un petit peu de temps.
01:46:10 Le peloton est pointé à 1 km pratiquement.
01:46:13 Donc, c'est en train de creuser.
01:46:14 Petite précision, vous avez vu Mathias Jensen, c'est son autre nom.
01:46:17 Mais c'est bien ce qui est le moseux.
01:46:19 Celui dont vous parlez, bien sûr, Christophe Riblon.
01:46:24 Et Kjell Moseux, lui, est 6e du général.
01:46:28 D'ailleurs, très sympa de retrouver Kjell Moseux et Vauclin, les deux du Tour du Luxembourg.
01:46:34 Il s'était livré une belle bagarre.
01:46:36 Ils sont là avec Nelson Paules, le trio et les relais.
01:46:40 Très important. Il a raison, Kevin Vauclin.
01:46:42 Oui, il ne faut pas se laisser avoir, Kevin.
01:46:44 Ils doivent relayer les autres.
01:46:45 Pour l'instant, le coureur de la Trek, il ne relaie pas.
01:46:48 Il reste à l'arrière.
01:46:49 Il a fait la jonction, donc il a sûrement besoin de récupérer un petit peu aussi.
01:46:52 Vous avez vu que vous parliez de la problématique du soleil, Pierre Roland.
01:46:56 C'est aussi une problématique pour nos caméramans.
01:46:59 Et bravo à eux, que ce soit le pilote ou le caméraman.
01:47:02 Parce qu'il faut aller trouver le bon angle pour bien voir et la bonne trajectoire.
01:47:05 Ça revient, un petit groupe de 5 coureurs derrière.
01:47:08 Il doit y avoir Pavel Sivakov et Thibaut Pinot, normalement.
01:47:11 Est-ce que Thibaut Pinot va revenir ? Le trio de tête.
01:47:14 En tête, Nelson Paules, le vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise.
01:47:17 Kevin Vauclin, le leader de Team Arkeab, Samsic.
01:47:20 Et le mieux classé au général, Mathias Skjelmoze, 6e à 15s.
01:47:25 Je me demande si c'est Skjelmoze. Je ne suis pas sûr à 100%.
01:47:30 Ils nous ont mis Mathias Jensen, Skjelmoze.
01:47:33 Donc voilà.
01:47:34 Bon, OK.
01:47:36 Je ne vois pas qui ça peut être d'autre.
01:47:39 Ça peut être Holgard, Marius Holgard.
01:47:42 Oui.
01:47:44 Je ne veux pas mettre le but.
01:47:47 Le style sur le vélo, je ne le reconnais pas vraiment.
01:47:50 Il paraît plus fin.
01:47:52 Ça a été confirmé par Radio Tour.
01:47:57 Ça a complètement explosé.
01:47:59 Au sommet de la bosse et la descente.
01:48:01 Pierre Latour peut-être toujours.
01:48:03 Si c'est Pierre qui est là, il a fait une sacrée descente.
01:48:06 On le sait, ce n'est pas une de ses qualités.
01:48:09 La descente.
01:48:11 Là, on a Thibaut Pinot, Benjamin Thomas, Dylan Teuns.
01:48:14 On a trois coureurs devant.
01:48:16 Tout va se regrouper.
01:48:18 On va retrouver neuf coureurs devant.
01:48:20 Et avec Thibaut Pinot.
01:48:22 Pour cette tournée d'adieu, ça commence pas mal.
01:48:25 On va retrouver huit coureurs devant.
01:48:27 On va se regrouper.
01:48:29 Pierre Latour, on est d'accord.
01:48:31 Thibaut Pinot, ça c'est sûr.
01:48:33 Benjamin Thomas aussi.
01:48:35 Je ne suis pas sûr que ce soit Pavel Sivakov.
01:48:38 On a Dylan Teuns qui est là.
01:48:42 Thibaut Pinot qui est là.
01:48:44 Attention, parce que là, si on se regarde...
01:48:47 Il faut continuer d'insister.
01:48:49 Il faut s'entendre.
01:48:51 - Et puis surtout, ne pas tomber dans le piège de l'euphorie.
01:48:55 Tout à l'heure, Kevin Vauclin a failli tomber dans ce piège.
01:48:59 Pierre Latour, lui, est un habitué du piège.
01:49:02 Je suis devant, je m'éclate.
01:49:04 Mais il faut le laisser.
01:49:06 - Oui, oui, Benjamin Thomas est là.
01:49:08 - Voilà, le vainqueur sortant, Benjamin Thomas.
01:49:11 - Il y a encore l'équipe INEOS, juste derrière.
01:49:13 - Sivakov qui est en chasse.
01:49:15 - Qui est en chasse entre deux groupes.
01:49:17 - Il a dû prévenir son équipier de ne pas relayer.
01:49:20 Ça peut mettre un peu d'izani dans le groupe de tête.
01:49:23 - Ben Thulette qui est là pour l'équipe INEOS.
01:49:26 - Ben Thulette, oui.
01:49:28 Mathias Jensen, c'est bien ce qu'elle mose.
01:49:31 On confirme.
01:49:33 Dylan Teuns, nous l'avons vu.
01:49:35 Il a joué entre ses hommes.
01:49:37 Ça sera bien difficile de revenir.
01:49:39 Pierre Roland sur les 5,8 km qu'il reste à parcourir.
01:49:42 Il y a peu de terrain pour que ça s'organise derrière.
01:49:45 - Ça a du mal à s'entendre.
01:49:47 - On est d'accord, ça ne va pas revenir groupé derrière.
01:49:50 - On ne sait pas.
01:49:52 Si ça s'observe, ça peut vite revenir de l'arrière.
01:49:55 - Regardez ce plan.
01:49:57 - Ça dépend combien le leader a d'équipiers à ses côtés.
01:50:01 On voit que l'entente, tout le monde a besoin de souffler.
01:50:05 - L'entente n'est pas bonne du tout.
01:50:08 - Il y a un peloton d'une vingtaine de coureurs.
01:50:11 - Je pense qu'INEOS font une erreur en attendant Sivakov.
01:50:15 Ils veulent jouer certainement le surnom.
01:50:18 On va voir encore deux cartes demain et au compte de la montre.
01:50:22 - Dylan Teuns a relancé avec Thibaut Pinot.
01:50:25 C'est un beau duo en tête avec Ben Thulette en 3e position.
01:50:29 - Il y a aussi Nelson Paules, Pierre Latour qui demande
01:50:33 et qui discute avec son directeur sportif via le micro et l'oreillette.
01:50:37 Il faut relayer Thibaut Pinot.
01:50:40 - Il est où ? Arnaud Delis ?
01:50:43 - Arnaud Delis avec Anthony Turgis dans sa roue.
01:50:46 Là, c'est le peloton.
01:50:48 Là, c'est le coup de matraque assuré.
01:50:51 Si ça revient, c'est Arnaud Delis qui gagne au sprint.
01:50:54 Si ça ne revient pas, ça joue entre ses stars et notamment des stars françaises.
01:50:58 - C'est un petit peu la même chose.
01:51:01 - Ben Thulette qui s'est replacé en tête.
01:51:04 Benjamin Thomas maintenant.
01:51:06 Dylan Teuns.
01:51:08 Thibaut Pinot.
01:51:10 - Il reste une difficulté dans 1,6 km.
01:51:13 Ils vont arriver dans la petite bosse où Benjamin Thomas a forgé sa victoire la saison passée.
01:51:18 - Ça revient.
01:51:20 - C'est Agédezer Stroen qui roule à l'arrière.
01:51:23 - Ça veut dire Benoît Cosnefroy.
01:51:26 - On est plusieurs.
01:51:28 On fait l'effort pour Benoît.
01:51:31 - Il n'est pas gagné cette histoire.
01:51:34 - Tout à l'heure, on nous a filmé Delis.
01:51:37 Je ne suis même pas sûr qu'il est dans ce deuxième groupe.
01:51:40 Il est peut-être dans un troisième échelon de la course.
01:51:43 Je n'ai pas vu le maillot de l'équipe Loto-Destiny.
01:51:46 - 9 secondes.
01:51:48 C'est en train de revenir avec Pavel Sivakov toujours en chasse-patate.
01:51:51 Le français qui essaie de prendre la bonne décision.
01:51:54 Ces gens-là avec une belle représentation des Total Direct Energie.
01:51:59 Avec Valentin Ferron qui est là.
01:52:01 Avec Dries Van Gesteel, le troisième de Ganvey-Welghem l'année dernière.
01:52:04 Il y a du beau monde.
01:52:06 - Attention à cette petite bosse qui va arriver.
01:52:10 - Vous savez que Total Direct Energy, avec Van Gesteel et Turgis,
01:52:16 sur une arrivée groupée, là ils ont un coup à jouer.
01:52:19 - S'il est là.
01:52:21 - Arnaud Delis, s'il est là, c'est plus difficile de jouer sa carte.
01:52:25 - Mathieu Burgodeau qui a une très bonne pointe de vitesse.
01:52:28 - Attention, ce n'est pas fini.
01:52:30 On voit Sarah Attack.
01:52:32 - Nelson Paules qui attaque avec Kevin Vauclin dans sa rouée.
01:52:35 Benjamin Thomas s'il veut creuser l'écart.
01:52:37 C'est maintenant 3,3 km.
01:52:39 Mais ça a l'air bien compact derrière.
01:52:41 Et ça a l'air de ne pas vouloir laisser partir.
01:52:44 - Dylan Tulles, Pierre Latour qui est là.
01:52:46 Franck Bonamour qui fait le jump.
01:52:49 - Ça peut être intéressant.
01:52:52 - Bonamour, il y a Van Avermaet, Benoît Coste-Neufroy.
01:52:55 - Et la dernière.
01:52:57 - Pierre Latour qui attaque dans cette dernière difficulté.
01:53:00 Cette petite bosse.
01:53:02 - Quel attaquant ce Pierre Latour.
01:53:04 Ça fait 3 mines qu'il nous a réservées pour agrémenter
01:53:07 notre vendredi après-midi.
01:53:10 Et il nous régale.
01:53:12 Et les teams Arkea Samsic qui jouent bien avec Gernalek,
01:53:15 avec Vauclin.
01:53:17 Il y a les équipes françaises qui sont en train de rendre
01:53:20 une copie très propre.
01:53:22 Et les Total Direct Energy, attention, en cas d'arrivée au sprint,
01:53:25 ça peut faire très mal.
01:53:27 - Il est là, Delisle.
01:53:29 Il est en train de sauver son maillot.
01:53:31 Dans un premier temps, il va souffler.
01:53:33 Ça va redescendre un peu.
01:53:35 Un rond-point et il va avoir 2 km tout droit sans changement
01:53:38 de direction pour arriver sur la ligne d'arrivée.
01:53:41 - Samuel Watson qui est là pour la groupe à mailles des gilets.
01:53:44 - Qui est très régulier d'ailleurs.
01:53:46 - Le dernier sprinter à s'être imposé, c'était Marc Sarrault
01:53:49 à 2 reprises.
01:53:51 C'est peut-être le coup à jouer pour les sprinters.
01:53:54 - Anders Johansen qui vient d'attaquer avec Arnaud Delisle.
01:53:57 - Anders Hollande Johansen qui lui est en jeu
01:54:00 pour le classement général.
01:54:02 C'est la raison pour laquelle Arnaud Delisle a pris tout de suite
01:54:05 sa roue.
01:54:07 Est-ce qu'il va le relayer ?
01:54:09 - Ah oui, dis donc.
01:54:11 - Il le relait.
01:54:13 - Il nous fait une Yann Kiersi-Pou de l'époque.
01:54:16 L'Estonien avait déjà gagné cette étape.
01:54:19 - Il s'expose quand même.
01:54:21 - C'était un sprinter mais il était capable d'attaquer
01:54:24 quand il sentait qu'on ne maîtrisait plus la situation.
01:54:27 C'est ce qu'il fait Arnaud Delisle.
01:54:29 - Derrière c'est Bruno Ramiraj qui tente de boucher le trou
01:54:32 avec Greg Van Avermaet.
01:54:34 On a Dylan Teuns en deuxième position.
01:54:36 Samuel Watson en troisième.
01:54:38 - Julien Bernard est là pour protéger ce qui est le Moseus
01:54:41 son leader.
01:54:43 - Il a quand même fait le travail dans l'ascension.
01:54:46 Il est encore là sur le final.
01:54:48 - Quelques-uns ont déjà le fractionné bien près
01:54:51 en ce début de saison.
01:54:53 On a vu Pierre Latour, Julien Bernard c'est évident.
01:54:56 Kevin Vauclin aussi.
01:54:58 - Adeli pour moi a fait une erreur en accompagnant
01:55:01 le coureur du No-X et en le relayant.
01:55:04 Je pense qu'il y a de grandes chances qu'il le paye
01:55:07 dans le sprint final.
01:55:09 - Bruno Ramiraj qui roule pour le sprint.
01:55:12 Certainement pour Sam Watson.
01:55:14 On va voir.
01:55:16 - Samuel Watson, 21 ans, il avait fait 5ème du Trou Brauléon
01:55:19 l'année dernière.
01:55:21 Ça va donc être un sprint avec Dylan Teuns qui est
01:55:24 aux avant-postes des pins.
01:55:26 C'est Edouard Teuns le sprinter.
01:55:28 Dylan c'est le grimpeur.
01:55:30 Mais en tout cas, les uns et les autres sont en train
01:55:33 de se placer.
01:55:35 - Teuns qui attaque.
01:55:37 Il y a toujours les Arkea Samsic qui sont là.
01:55:40 - C'est un sprint où il faut énormément être patient.
01:55:43 La ligne droite est très longue.
01:55:45 C'est une très longue arrivée.
01:55:47 Benoît Kosnefroy qui se lance sur la droite.
01:55:50 - Il est encore là.
01:55:52 Il va peut-être attaquer.
01:55:54 Et il attaque.
01:55:56 C'est surtout pour se replacer.
01:55:58 - Le sprint n'est pas lancé.
01:56:00 Il doit y avoir vent de face.
01:56:02 On voit que les coureurs ont du mal à progresser.
01:56:05 - Le chute.
01:56:07 - Ça fait mal.
01:56:09 C'est Hollande Johansson.
01:56:11 Quand Anthony Turgis a été gêné, il ne pourra pas
01:56:14 faire le sprint.
01:56:16 C'est Vauclin qui est en train de lancer le sprint
01:56:19 avec le coureur de l'équipe Tudor.
01:56:21 - Valentin Ferron.
01:56:23 - C'est un non-deli qui s'impose devant Kwasi.
01:56:26 Et en 4e position, Kevin Vauclin.
01:56:29 Ça, c'était couru d'avance.
01:56:31 Quand on a la force, la capacité à passer
01:56:34 au-delà des boss et qu'on est sprinter,
01:56:37 on est intouchable.
01:56:39 C'est le cas pour Arnaud Delis en ce début de saison.
01:56:42 On a vu la rage de Benjamin Thomas.
01:56:45 Il a été victime de la chute.
01:56:47 - A priori, ça va pour Benjamin.
01:56:49 Il repart.
01:56:51 Après, c'est la rage parce qu'il n'a pas pu jouer.
01:56:54 La victoire, certainement qu'il le sentait très bien.
01:56:57 En tout cas, il paraissait très en jambes.
01:57:00 Vu la violence de la chute, on ne s'en sort pas trop mal.
01:57:03 - Il y a eu une longueur de freinage.
01:57:06 Ce qui a fait que ça n'a pas été une chute lourde.
01:57:09 En revanche, la peau s'en dut de brûler.
01:57:12 Une nuit a passé, une nouvelle fois.
01:57:15 Galère pour les coureurs victimes de cette chute.
01:57:18 - Oliver Nysen, Axel Laurence dans ce 2e groupe.
01:57:21 Arnaud Delis est une patte au-dessus.
01:57:24 Avec les 2e, il a été un peu plus fort.
01:57:27 - C'est un bon joueur.
01:57:29 - C'est un bon joueur.
01:57:31 - Il est vraiment une patte au-dessus.
01:57:34 Avec les efforts qu'il a fait à 2km de l'arrivée,
01:57:37 il est au-dessus de la mêlée.
01:57:40 - Il n'avait pas d'équipiers.
01:57:43 - Il avait plus d'équipiers.
01:57:46 Ces équipiers ont fait un travail important en amont.
01:57:49 10 secondes supplémentaires au classement général.
01:57:52 Demain, le Montbouquet va faire la montée à fond.
01:57:55 Peut-être conserver son maillot, limiter la casse.
01:57:58 - Le classement mondial, Arnaud Delis.
01:58:01 9 victoires l'année dernière.
01:58:04 On revoit ce sprint avec Bruno Armiraille.
01:58:07 Il a lancé pour Watson.
01:58:10 Watson va faire une place.
01:58:13 Que pouvait-il faire face à Arnaud Delis ?
01:58:16 - On va mieux voir.
01:58:19 Armiraille, c'est Tunz qui lance sur la gauche.
01:58:22 Watson tout de suite dans sa roue.
01:58:25 - On a des premières interviews.
01:58:28 - On a un oeil sur la ligne d'arrivée.
01:58:31 On est en train de se couvrir pour le froid.
01:58:34 On a vu Kevin Vauclin présent dans le final.
01:58:37 Vous êtes prêts avec Kevin Vauclin ?
01:58:40 - Exactement.
01:58:43 On est prêts avec Kevin Vauclin.
01:58:46 Il a un petit peu froid.
01:58:49 Il a un petit peu de froid.
01:58:52 - C'est un final très dynamique.
01:58:55 Vous avez été dans les bons coups jusqu'au bout.
01:58:58 - Oui, c'est très dynamique.
01:59:01 C'est ce qu'on s'attendait avec les deux bosses successives.
01:59:04 On a fait le travail parfait.
01:59:07 Malheureusement, avec Skelmoze et Paolet,
01:59:10 ils n'ont pas tous roulé.
01:59:13 On aurait pu faire un bon coup à trois.
01:59:16 C'est dommage, mais c'est rassurant.
01:59:19 On était présents durant toute la course.
01:59:22 L'équipe était au top.
01:59:25 C'est super cool de pouvoir bosser dans ces conditions.
01:59:28 - Rassurant avant l'étape reine demain ?
01:59:31 - Oui, j'ai réussi à suivre Nelson dans la bosse.
01:59:34 C'était vraiment encourageant pour demain.
01:59:37 C'est une bonne assurance pour demain.
01:59:40 - Quel adversaire va falloir suivre dans une étape
01:59:43 qui n'est pas la même qu'aujourd'hui ?
01:59:46 - On a une bonne confiance avec la Marseillaise.
01:59:49 On a de grosses aptitudes.
01:59:52 Skelmoze, tout le groupe qu'on était,
01:59:55 c'est tous des solides.
01:59:58 On va se méfier de tout le monde et courir juste.
02:00:01 - On revoit le sprint en même temps.
02:00:04 Pierre, j'ai une question à vous poser.
02:00:07 Quand vous voyez Arnaud Delie attaqué dans le final,
02:00:10 vous vous dites qu'il fait une énorme erreur.
02:00:13 - Très clairement, de suivre le coureur du Noix
02:00:16 qui attaque à 2 km, c'est une chose.
02:00:19 Le relayé, c'en est une autre.
02:00:22 Tout ça à moins d'un kilomètre.
02:00:25 Il se remet dans les roues, il récupère quelques secondes
02:00:28 et il est capable de ressortir un sprint monstrueux.
02:00:31 C'est le plus fort.
02:00:34 10 secondes supplémentaires pour le général.
02:00:37 Demain, le Mont Bouquet, il va se devoir de le faire à fond.
02:00:40 - Il se testait aussi par rapport à demain
02:00:43 en plus de vouloir faire des écarts.
02:00:46 Remco Evenpool a dit qu'il ne sait pas où il va s'arrêter
02:00:49 mais les grands tours, ce n'est pas pour lui.
02:00:52 Le reste, il y aura des classiques.
02:00:55 - Il ne passera jamais la très haute montagne
02:00:58 au vu de son gabarit.
02:01:01 Remco peut s'en amuser.
02:01:04 Il n'ira jamais l'embêter sur un classement général.
02:01:07 - Il est vraiment très fort.
02:01:10 On peut faire les classements avec vous ?
02:01:13 - Nous vous avions donné les 3 premiers
02:01:16 mais c'est bien Louis Barré pour le team Arkea Samsic
02:01:19 qui vient faire une 4e place.
02:01:22 Le coureur dans le final qui attaque pour l'équipe Tudor
02:01:25 c'est Joël Sutter.
02:01:28 Ce qui est important, c'est le classement de l'étape
02:01:31 mais aussi les bonifications qui vont avec.
02:01:34 Arnaud Dely va consolider largement son avance
02:01:37 au classement général.
02:01:40 Dans ce final, on retrouve et il faut les féliciter
02:01:43 de nombreux Français.
02:01:46 Je pense à Pierre Latour, à Franck Bonamour
02:01:49 qui fait 10e et Valentin Ferron battu de peu
02:01:52 par l'intouchable Arnaud Dely.
02:01:55 - Ferron qui est très présent sur ce début de saison
02:01:58 qui avait fait 2 de la Marseillaise à une 15 de Paulès
02:02:01 qui avait terminé en solitaire.
02:02:04 On va filer voir Arnaud Dely qui est au téléphone.
02:02:07 Il va falloir l'interrompre.
02:02:10 - Pierre Latour est 6e avec un retard de 28 secondes.
02:02:13 - Arnaud Dely est encore au téléphone.
02:02:16 Il faut patienter un peu car il y a le protocole
02:02:19 qui se met naturellement en place.
02:02:22 C'est l'arrivée. Il prend un peu de temps.
02:02:25 C'était une étape très longue.
02:02:28 On est exactement dans le camion
02:02:31 là où se passe la cérémonie.
02:02:34 Les coureurs prennent du temps pour se poser.
02:02:37 Ils ont le temps de manger, de se ravitailler,
02:02:40 de passer un coup de fil aux proches comme l'a fait Arnaud Dely.
02:02:43 On imagine. Il est en train de se faire masser.
02:02:46 On les nettoie aussi. Les masseurs sont là pour ça.
02:02:49 Ils se changent. Ils sont tous beaux, tous propres
02:02:52 pour passer ensuite sur le podium.
02:02:55 - Valentin Ferron, 2e en 4 jours de course.
02:02:58 2e du Grand Prix de la Marseillaise.
02:03:01 - Il avait réglé le groupe au sprint à la Marseillaise.
02:03:04 - Un coureur qui monte d'année en année,
02:03:07 marche après marche. J'espère pour lui
02:03:10 qu'il va bientôt l'emporter. Il mérite de remporter
02:03:13 une belle course d'ici peu de temps.
02:03:16 - On retourne voir Arnaud Dely. Magnifique timing, Pierre.
02:03:19 - Arnaud est prêt.
02:03:22 - Quelle étape encore.
02:03:25 Une étape compliquée. Vous arrivez à vous accrocher.
02:03:28 Vous réglez le sprint. Vous courez. Vous gagnez.
02:03:31 - Ça marche super bien.
02:03:34 C'était une course pas facile.
02:03:37 On pensait que ça allait faire la course directement
02:03:40 dans les 2 premières bosses. Ça n'a pas été le cas.
02:03:43 On s'est dit que dans les 2 dernières bosses,
02:03:46 ça allait être la guerre.
02:03:49 On a fait un super boulot.
02:03:52 On a su revenir au pied de la dernière bosse.
02:03:55 J'ai su faire le bond juste au-dessus.
02:03:58 Il y a eu des cassures dans la descente.
02:04:01 J'ai eu la chance que l'AJ2R n'était pas présenté devant.
02:04:04 J'ai su revenir pour la victoire.
02:04:07 L'Uno-X a essayé de faire le dernier kilomètre.
02:04:10 Quand c'est toi le plus fort au sprint,
02:04:13 il faut y aller. J'y ai été.
02:04:16 On avait un petit trou.
02:04:19 Je me suis dit que peut-être que ça allait se regarder.
02:04:22 J'ai bien sûr récupéré pour lancer le sprint au bon moment.
02:04:25 Je n'ai pas pédalé jusqu'au 200ème.
02:04:28 J'y suis m'imposé.
02:04:31 C'est génial de concrétiser le travail d'équipe par ça.
02:04:34 - Demain, c'est le mot bouquet.
02:04:37 Jusqu'où pouvez-vous aller ?
02:04:40 - Je pense que 1 km, je peux le faire.
02:04:43 Mais 4, ce sera difficile.
02:04:46 C'est quand même 9 %.
02:04:49 Dans la bosse de 5 km, je n'arrivais pas à être avec les meilleurs.
02:04:52 Il ne faut pas se voiler la face.
02:04:55 Je donnerai tout pour le meilleur.
02:04:58 Un meilleur leader, ça se défend jusqu'au bout.
02:05:01 - Merci à Arnaud.
02:05:04 Vous vous souvenez de la victoire de Valentin Ferrand ?
02:05:07 - Je me souviens des 2 victoires de Valentin Ferrand.
02:05:10 Il a gagné 2 fois devant moi.
02:05:13 - Voilà, Karine.
02:05:16 L'équipe de Greg arrive maintenant.
02:05:19 - On va parler de foot.
02:05:22 De Kylian Mbappé, c'est le drame.
02:05:25 Il est forfait pour le match face au Bayern.
02:05:28 Le joueur qui fait énormément de choses hors foot.
02:05:31 Le club qui n'a pas su bien gérer son champion.
02:05:34 On parlera de Marseille face à Nice.
02:05:37 Le replay d'Antoine Pinault.
02:05:40 - Je ne sais pas quoi dire après ça.
02:05:43 C'est une magnifique conclusion.
02:05:46 Merci d'avoir été sur le plateau de Salvat Proté.
02:05:49 18h pour suivre mon bouquet.
02:05:52 Merci beaucoup Karine.
02:05:55 - Merci à vous.
02:05:58 - Merci à vous.
02:06:01 - Merci à vous.
02:06:04 [Musique]