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Retrouvez le replay de la 4e étape de l'Etoile de Bessèges du 04/02/2023.

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00:00:00 du Gard, l'ascension du Mont Bouquet, comme bouquet final d'ailleurs de cette quatrième étape.
00:00:05 Patrick Chassé, Christophe Ribelian, Pierre Roland, avec vous pour cette quatrième étape.
00:00:09 L'étape du Mont Bouquet, c'est le sommet de cette édition de l'Étoile de Bessèges.
00:00:20 Une fois de plus, cette arrivée au sommet va probablement recomposer le classement général
00:00:26 déjà fortement remanié après l'étape d'hier. Mesdames et messieurs, bonjour.
00:00:30 En compagnie de Christophe Ribelian et de Pierre Roland, nous allons vivre cette étape,
00:00:34 une étape dont vous allez pouvoir apercevoir les contours.
00:00:37 65 kilomètres exactement à couvrir alors que pour l'instant vous avez des images du départ
00:00:51 avec Thibaut Pinot qui est allé bien sûr à la signature.
00:00:54 Et pour l'instant, vous le voyez, alors que l'on vous remontre les images du départ
00:00:59 qui a été donné de Saint-Christol-les-Alaisses.
00:01:02 Un départ de cette quatrième étape bien tranquille par rapport à ce qui attend les coureurs par la suite.
00:01:10 Bien tranquille, pas longtemps puisque très vite derrière, nous avons eu les premières tentatives d'échapper.
00:01:16 La première tentative, on la doit à un coureur du CICU Nantes Atlantique, Rasmus Soiberg-Pedersen.
00:01:22 Mais c'est anecdotique par rapport à ce qui s'est passé par la suite.
00:01:25 Et puis Arnaud Dely bien sûr, porte le maillot de leader sur les épaules.
00:01:29 Arnaud Dely qui a conservé à l'issue de l'étape d'hier, la fameuse étape de Bessèges,
00:01:34 son maillot acquis dès le premier jour.
00:01:37 Il s'est imposé également, après avoir pu opérer la jonction, deux victoires en trois jours pour Arnaud Dely.
00:01:43 Benoît Kosnefroy deuxième à 16 secondes, Dylan Teuness à 23 secondes.
00:01:47 Oui, les écarts ont augmenté tout simplement parce qu'il y avait des bonifications.
00:01:51 Des bonifications qui sont en grande partie responsables des écarts entre les premiers de ce classement.
00:01:57 Le profil de l'étape, Christophe Ribelant, bonjour.
00:02:00 Un profil qui s'apparente à une véritable course de côte aujourd'hui en direction du Mont Bouquet.
00:02:05 Oui, tout à fait. C'est l'étape Reine.
00:02:07 On le voit, 2000 mètres de dénivelé positif.
00:02:10 Et puis surtout ce final, ce juge de paix, le Mont Bouquet.
00:02:15 Une ascension de quasiment 5 kilomètres, 4,5 kilomètres à presque 9% de pourcentage moyen.
00:02:20 Donc voilà une vraie difficulté.
00:02:22 On connaît, on l'a vu l'année dernière.
00:02:25 On en parle justement ici, 4,5 kilomètres, 9% de pourcentage moyen.
00:02:31 Donc voilà une vraie difficulté, extrêmement difficile.
00:02:34 On devrait voir aujourd'hui, le classement général devrait être bien remanié.
00:02:39 Alors bien remanié, même s'il faudra tenir compte du vent qui souffle très fort.
00:02:44 On vient de voir les bourrasques.
00:02:45 On annonce un vent qui souffle par rafale à plus de 70 kilomètres heure.
00:02:50 Quoi qu'il en soit, cette édition de l'Etoile de Bessèges, Pierre Roland,
00:02:53 sera marquée par ces conditions météo.
00:02:56 Le vent qui a soufflé quasiment depuis le premier jour autour de Belgare.
00:03:01 Oui, le vent fait son oeuvre.
00:03:03 On s'aperçoit que le vent a déjà produit beaucoup de dégâts sur les premières étapes.
00:03:12 Et aujourd'hui encore, au bout de 30 kilomètres, les coureurs ont eu le vent de côté.
00:03:16 Une bordure de 17 coureurs s'est dégagée.
00:03:19 On va citer ces 17 coureurs, parce que c'est important.
00:03:22 Et puis, ils ne sont pas 17, ils sont 16 et peut-être même 15.
00:03:25 Puisque ce coureur que vous voyez ici, Larry Valvasori,
00:03:28 était présent dans ce groupe de 17.
00:03:31 Et oui, c'est difficile.
00:03:33 Et ça roulait tellement vite qu'il a été décroché.
00:03:35 Et il se fait maintenant reprendre par les poursuivants.
00:03:38 Avant de parler des poursuivants, un écart 1 minute 30 d'avance pour l'instant
00:03:43 pour ce groupe de 16 coureurs.
00:03:46 15 ou 16 coureurs, parce qu'on a vu un deuxième coureur se faire distancer.
00:03:49 Donc on va voir de qui il s'agit.
00:03:51 On ne l'a pas identifié pour l'instant.
00:03:53 Et devant, du très beau monde.
00:03:56 Du très beau monde, puisqu'on retrouve aux avant-postes un certain nombre de coureurs
00:04:00 qui sont placés au classement général.
00:04:02 À commencer par le leader de la course, Arnaud Delis,
00:04:05 qui une fois de plus, ne s'est pas fait surprendre.
00:04:08 Arnaud Delis, rappelez-vous lors de l'étape qui avait été neutralisée,
00:04:13 déjà il avait accroché le bon wagon avant qu'il y ait cette neutralisation
00:04:17 et que les temps ne soient pas pris en compte à l'arrivée de la deuxième étape.
00:04:22 On signale l'abandon de Damien Girard également.
00:04:25 Damien Girard qui est un coéquipier de Valvasserie
00:04:28 au sein de la formation Nice Métropole Côte d'Azur.
00:04:31 Il y a eu d'ailleurs un autre abandon, puisqu'on en est à parler des abandons,
00:04:34 celui de Jake Stewart de la formation Groupama FDJ.
00:04:38 Là c'est le groupe de poursuivants, devant une quinzaine d'hommes,
00:04:42 et je vous le disais, des coureurs bien placés, qui se sont glissés aux avant-postes.
00:04:46 Le leader de la course, Arnaud Delis, est devant.
00:04:49 Le cinquième également de ce classement général,
00:04:56 le classement général, non pas le cinquième, pardon, le sixième,
00:05:01 c'est-à-dire Nelson Poles est également aux avant-postes.
00:05:05 Pierre Latour, lui aussi, est aux avant-postes.
00:05:09 Trois coureurs dans le top 10 sont donc aux avant-postes actuellement.
00:05:13 On trouve même aussi le 13ème, Greg Van Avermaet.
00:05:16 Voilà en ce qui concerne les coureurs les mieux placés au classement général.
00:05:19 Les autres coureurs, Pavel Sivakov est le représentant de l'équipe Ineos Grenadiers.
00:05:23 On retrouve Mats Pedersen, l'ancien champion du monde de l'équipe Trek-Segafredo,
00:05:27 qui est d'ailleurs l'équipe en force aux avant-postes,
00:05:30 puisqu'il peut compter sur la présence de trois équipiers.
00:05:34 Mathias Kjellmose, j'ai oublié de le citer, lui aussi dans le top 10, pardon.
00:05:37 - Cinquième, oui, 25 secondes.
00:05:39 - Donc on a quatre coureurs du top 10 qui sont aux avant-postes.
00:05:41 Et voici la composition des coureurs qui s'affichent.
00:05:44 Mathias Kjellmose ou Mathias Jensen, comme vous préférez,
00:05:47 puisque c'est ainsi qu'il s'inscrit sur votre écran.
00:05:50 Lui et ses coéquipiers, Jacopo Mosca et Tom Skjöns.
00:05:54 On a également Andrea Piccolo, qui a reculé au classement,
00:05:57 mais qui est en évidence avec son leader Nelson Poles
00:06:01 pour l'équipe IF Education Easypost.
00:06:03 Luca Mozzato, le coureur rapide de l'équipe parquet à Sèbce,
00:06:06 qui est le seul représentant de la formation bretonne.
00:06:08 Hugo Houlle et Sepp Vanmarcke pour l'équipe Israël Premier Tech.
00:06:12 Arnaud Delis, on l'a dit, avec son équipier Brent Vandenmoer.
00:06:15 Pierre Latour est présent dans ce groupe de tête,
00:06:17 vous le voyez là-bas avec son Deussart 101.
00:06:20 Pierre Latour, bien en forme actuellement,
00:06:25 avec son équipier Tris Van Ristel.
00:06:28 Et puis on se retrouve également Samuel Leroux
00:06:31 pour l'équipe Gosport Roubaix-Lille-Métropole.
00:06:33 Voilà en ce qui concerne la composition de ce groupe de tête
00:06:36 avec une incertitude sur l'un des coureurs,
00:06:39 puisqu'encore une fois on a signalé un coureur distancé
00:06:42 en plus de celui qui a déjà été repris par le groupe de poursuivants.
00:06:46 Et là on voit le peloton, il y a des équipes qui se sont fait piéger encore.
00:06:50 Encore une fois, l'équipe Cofidis n'a personne à l'avant.
00:06:53 L'équipe Groupama FDJ non plus n'a personne à l'avant.
00:06:56 L'équipe Kärnfarmar n'a pas de représentant à l'avant,
00:06:58 c'est la raison pour laquelle elles roulent aussi aux avant-postes.
00:07:00 On voit l'équipe Arkea Samsic qui roule.
00:07:02 Certes elle a un homme à l'avant,
00:07:04 mais c'est Luca Mazzato au 38ème à 2'23,
00:07:06 donc ce n'est pas la meilleure des cartes.
00:07:08 Luca Mazzato s'est relevé du groupe de tête.
00:07:10 Il est en train de rouler en tête de peloton.
00:07:13 Et le coureur qui a été lâché tout à l'heure,
00:07:16 qu'on n'avait pas identifié,
00:07:18 c'est Samuel Leroux de Gosport Roubaix-Lille-Métropole.
00:07:21 Voilà, donc on a désormais 14 coureurs en tête.
00:07:24 La différence à la différence de Samuel Leroux et de Larry Valvasori,
00:07:29 c'est probablement parce qu'on lui a demandé
00:07:33 que Luca Mazzato s'est relevé,
00:07:35 tout simplement parce qu'il y a le feu derrière.
00:07:36 Il y a le feu pour essayer de combler cet écart
00:07:38 qui navigue autour d'une minute trente.
00:07:40 C'est très certainement un choix stratégique de se relever,
00:07:43 d'attendre le peloton, de chasser devant le peloton
00:07:47 pour ramener leur leader Kevin Vauclin,
00:07:50 qui a vraiment quelque chose à jouer sur la montée finale
00:07:53 et au classement général demain avec le compte Lamontre.
00:07:56 Donc, ils se doivent de le ramener et de le propulser,
00:07:59 de le ramener à l'avant de la course.
00:08:00 Oui, parce qu'on est parti pour vivre un beau week-end traditionnel,
00:08:04 évidemment, sur l'Etoile de Bessèges.
00:08:06 L'arrivée au Mont Bouquet aujourd'hui,
00:08:07 l'arrivée finale de l'Etoile de Bessèges à Alès demain
00:08:11 avec le traditionnel contre Lamontre, de l'Hermitage contre Lamontre,
00:08:15 qui se termine par cette côte difficile sur les hauteurs d'Alès.
00:08:19 Et vous voyez que l'équipe Arkea se démène
00:08:21 pour essayer de réduire cet écart.
00:08:23 On avait une trente, on a une vingt-cinq.
00:08:25 On va voir si c'est payant, mais on a un beau match à distance.
00:08:28 Ça vient un petit peu tard, j'ai envie de dire.
00:08:31 On a attendu finalement qu'il y ait une trente
00:08:33 ou bien vous pensez qu'on a réagi depuis un moment ?
00:08:35 C'est difficile la question que je vous pose parce qu'on n'avait pas les images.
00:08:37 Au niveau du peloton ? Non, non, je pense qu'on a réagi très tôt.
00:08:39 Mais le problème, c'est qu'on a fait rapidement la différence pour le groupe de tête.
00:08:44 Puis on a vu dans le groupe de tête, on a détaillé la composition.
00:08:47 Il n'y a que des hommes forts, que des hommes en forme à l'avant.
00:08:49 Donc, ça a roulé très vite.
00:08:51 Je pense que derrière, il a fallu déjà se réorganiser, faire un peu le point.
00:08:53 Et puis voilà, mais bon, on a perdu une minute trente.
00:08:56 Et depuis tout à l'heure, on voit que l'écart ne diminue pas.
00:08:59 Ça reste entre une vingtaine et une minute trente.
00:09:00 Donc, on n'arrive pas à reprendre du temps aux hommes de tête.
00:09:04 Il y a du monde à l'avant et il y a du monde aussi intéressé pour rouler,
00:09:08 pour faire progresser cet échappé, notamment avec l'équipe track qui a quatre cours.
00:09:11 Alors oui, effectivement. En revanche, Ben Thulette s'est fait surprendre,
00:09:13 même si on a quelqu'un devant, en l'occurrence, c'est Pavel Sivakov.
00:09:17 Est-ce que c'est la bonne carte qui est devant ?
00:09:18 Pavel Sivakov, le premier jour, il avait perdu trente secondes.
00:09:21 Par le jeu des bonifications, il est à 56 secondes après trois jours de course.
00:09:26 Certes, alors, il est devant, mais on nous a montré sur cette vue d'hélicoptère,
00:09:31 effectivement, celui qui est le mieux placé, Ben Thulette,
00:09:34 qui fait partie du top 10 et qui n'est pas présent aux avant-postes.
00:09:38 Comment on va la jouer avec Ineos ?
00:09:40 Je me rappelle qu'hier, alors qu'il y avait une échappée qui s'était détachée,
00:09:44 si elle a été reprise par le groupe de poursuivants dans lequel figurait
00:09:48 le futur vainqueur de l'étape, Arnaud Delis, c'est en grande partie
00:09:51 parce que justement les deux Ineos qui étaient aux avant-postes
00:09:54 n'avaient pas voulu, finalement, participer à cette échappée.
00:09:57 Oui, il court de manière très défensive depuis le départ de cette course.
00:10:03 Là, on les voit toujours bien placés, mais c'est vrai qu'on ne les voit pas rentrer en action.
00:10:07 Donc, je pense qu'il mise principalement sur le compte Lamont de demain
00:10:11 pour faire des différences.
00:10:13 Après, ce n'est pas une mauvaise carte d'avoir Sivakov à l'avant.
00:10:16 Certes, ce n'est pas le mieux classé, le mieux classé c'était Bentulet,
00:10:18 mais bon, ça aurait pu être un autre courant d'Ineos
00:10:21 qui, eux, sont complètement hors-jeu pour le classement général.
00:10:24 Et puis, on connaît les qualités de grimpeur de Sivakov.
00:10:26 On rappelle qu'aujourd'hui, il va vraiment falloir avoir des qualités de grimpeur
00:10:29 pour s'imposer ou pour faire la différence avec ses adversaires au Montbouquet.
00:10:34 C'est long, c'est une vraie ascension pour grimpeur.
00:10:38 Donc, honnêtement, même si ce n'est pas la meilleure carte,
00:10:41 en tout cas, ce n'est vraiment pas la plus mauvaise pour l'équipe Ineos.
00:10:43 On pourrait développer la même discussion avec la formation Israël, Première Tech,
00:10:50 puisque cette équipe est représentée par deux coureurs dans le groupe de tête.
00:10:53 Hugo Houlle, le vainqueur de l'étape 2 fois sur le dernier Tour de France.
00:10:57 Sepp Van Mark, également ancien deuxième de Paris-Roubaix.
00:11:01 Ce sont des coureurs qui sont classés dans le top 25 du général,
00:11:05 mais le meilleur coureur de cette équipe, il s'est fait piéger.
00:11:08 Dylan Toontz n'est pas présent.
00:11:09 Dylan Toontz, pour l'instant, sur le podium provisoire.
00:11:11 En tout cas, c'était le cas au départ de cette étape,
00:11:14 mais qui est dans le peloton à l'heure actuelle.
00:11:17 On vous montre Louis Barret, qui est un excellent sur cette étoile de Bessèges
00:11:25 et que l'on a vu ici en compagnie de ses équipiers.
00:11:27 Il va se mettre au service de Kevin Vauclin,
00:11:30 même si on se souvient qu'hier à Bessèges,
00:11:32 il avait pris la quatrième place de l'étape derrière Arnaud Delis,
00:11:36 Valentin Ferron et Samuel Watson lors du sprint final dans les rues de Bessèges.
00:11:41 Elle est bien partie cette étape, parce qu'une course de côte,
00:11:45 c'est un peu ce qu'on décrivait par rapport au profil,
00:11:49 mais en réalité, on n'a pas attendu, évidemment, cette montée finale pour entrer en action.
00:11:53 Bien sûr, grâce au vent et puis parce qu'on n'a peut-être pas envie
00:11:56 de laisser seuls les grimpeurs s'expliquer lorsque l'on arrivera au pied de cet épouvantail.
00:12:02 Oui, très clairement, on s'attendait vraiment à une course de côte.
00:12:05 Ça allait se faire sur 15 minutes, sur 4 kilomètres.
00:12:08 C'était le scénario imaginé par un peu tout le monde.
00:12:13 Et on a été, comme tout le monde ce matin, on a vu beaucoup, beaucoup de vent.
00:12:16 Je vous interromps, qu'est-ce qui se passe là ?
00:12:18 J'ai l'impression qu'on ne s'entend plus devant ou qu'on l'a enlevé.
00:12:21 Que s'est-il passé ?
00:12:22 On avait trois coureurs qui s'étaient légèrement détachés,
00:12:24 Van Ristel, ici au premier plan, et Mosca.
00:12:28 Est-ce que ça roulait trop fort ? Est-ce qu'il y a eu un incident ?
00:12:31 Je pense qu'il y a eu peut-être une petite mésentente.
00:12:34 En tout cas, non, il va y avoir quelque chose, c'est parce qu'on voit la... Je ne sais pas.
00:12:37 Et là, Arnaud Delis, le leader, le porteur du maillot corail, tente de relancer.
00:12:42 Mais attendez, j'ai vu...
00:12:43 Ah oui, c'est ce moment-là, oui, effectivement.
00:12:44 Il y a Samuel Leroux qui est encore devant, finalement.
00:12:47 On vient de le voir aux avant-postes.
00:12:48 Il y a beaucoup, beaucoup de vent et les coureurs ont du mal à trouver de l'abri.
00:12:51 Et je pense que Matt Spedersen, tout simplement, doit prendre des rôles et être très, très appuyé.
00:12:57 C'est lui qu'on voit prendre en position.
00:12:58 On en a marre d'être derrière lui, on laisse une cassure.
00:13:03 Il faut rappeler que l'équipe Trek-Segafredo est la formation la mieux représentée
00:13:07 dans ce groupe de 14 ou 15 coureurs,
00:13:12 puisqu'ils possèdent, Matt Spedersen, trois équipiers.
00:13:16 Enfin, on pourrait dire que Ski Helmholtz possède trois équipiers
00:13:19 puisqu'il s'agit du coureur le mieux placé,
00:13:22 alors que Matt Spedersen n'est pas du tout placé au général.
00:13:25 Les coureurs doivent avoir un vent de trois quarts face, le vent à 70 km/h.
00:13:29 On voit qu'ils ont énormément de mal à évoluer.
00:13:31 Après, le peloton aussi a des difficultés, parce que même si le peloton est plus consistant,
00:13:40 numériquement, évidemment, beaucoup plus important que les hommes de tête,
00:13:42 ils ne sont peut-être pas beaucoup plus nombreux au sein du peloton
00:13:46 à venir prendre le vent pour rouler à la poursuite des échappés que dans le groupe des 14 ou 15.
00:13:51 Même à pouvoir rouler en tête de peloton, parce que là, clairement, on a eu une grosse, grosse course.
00:13:56 Je pense que la journée va laisser des traces pour tous les coureurs.
00:14:00 Quand ça part comme ça, quand ça part sur ce rythme-là et que toute la journée,
00:14:04 on se retrouve soit à l'avant, soit à l'arrière, à devoir rouler, à prendre du vent toute la journée.
00:14:08 En plus, on a dû déniveler.
00:14:11 Le final sera très exigeant.
00:14:14 Cette étape va vraiment laisser des traces.
00:14:17 En tout cas, l'écart a diminué depuis la prise d'antenne.
00:14:20 On avait une minute trente au moment où on a débuté cette retransmission.
00:14:24 Et vous le voyez, on a une minute vingt.
00:14:25 Mais chaque seconde est reprise avec le couteau entre les dents.
00:14:31 On voit que ça ne se fait pas du tout dans la facilité.
00:14:33 Oui, le peloton a stoppé l'hémorragie, j'ai envie de dire.
00:14:36 Ils ont perdu du temps, perdu du temps.
00:14:39 Ils ont stabilisé.
00:14:40 Là, ils commencent à reprendre seconde après seconde.
00:14:43 Mais comme vous avez dit, c'est très, très dur.
00:14:45 À l'arrière, dans le peloton, ils sont à peu près une quinzaine à se relayer.
00:14:49 Ils forment un double éventail, une bordure.
00:14:52 Alors qu'à l'avant, ils ne sont que six ou sept et principalement les trois tracks Segafredo.
00:14:58 Les équipes qui roulent derrière, surtout numériquement,
00:15:00 on a l'impression que ce sont surtout les Cofidis et les Arkea qui ont l'air plus nombreux.
00:15:04 Quatre coureurs pour chacune de ces deux équipes.
00:15:09 On a un coureur de l'équipe Groupama FDJ qui vient se mêler également à la poursuite.
00:15:13 On a un coureur de la formation Kern Pharma, peut-être deux.
00:15:18 Voilà donc en ce qui concerne les principaux poursuivants derrière les hommes de tête.
00:15:22 Et le vent les stoppe littéralement dans cette poursuite.
00:15:27 Mais de la même façon, les hommes de tête sont stoppés aussi par ces rafales de vent à 72 km/h.
00:15:35 À un moment d'ailleurs, lorsque ce matin, on a pris connaissance des conditions météo
00:15:44 et les organisateurs de l'Etoile de Bessèges également,
00:15:47 on s'est posé la question, cette étape allait-elle pouvoir se dérouler normalement ?
00:15:52 Notant qu'on annonçait ce matin beaucoup de vent au sommet du Mont Bouquet.
00:15:57 Les prévisions météo annonçaient néanmoins une situation plus favorable
00:16:03 à mesure que l'on progresserait dans la journée.
00:16:06 Le vent fléblierait et c'est la raison pour laquelle, pour l'instant en tout cas,
00:16:10 il n'y a pas eu d'avis défavorable à l'arrivée telle qu'elle est prévue depuis le départ.
00:16:17 Même si le quart podium n'a pas pu monter au sommet par mesure de précaution,
00:16:21 on l'a laissé au bas de cette montée finale à Allègre-les-Fumades
00:16:26 où aura lieu d'ailleurs la cérémonie protocolaire.
00:16:30 Les coureurs redescendront, il n'y a pas très long, il y a moins de 5 km,
00:16:34 pour que l'on puisse assister à cette cérémonie protocolaire
00:16:40 une fois la ligne d'arrivée franchie au sommet du Mont Bouquet.
00:16:44 Mettre encore à couvrir et toujours devant,
00:16:46 c'est en prise de l'équipe Trek-Segafredo.
00:16:49 Un petit point sur la composition du groupe.
00:16:52 Pavel Sivakov, seul représentant de l'équipe Ineos est aux avant-postes.
00:16:56 Greg Van Avermaet, seul représentant de l'équipe AG2R Citroën.
00:17:00 Petersen, Mosca, Schelmoes et Skynes sont les représentants de l'équipe Trek-Segafredo.
00:17:07 On a Arnaud Delis, le leader de la course avec son équipier Brent Vandemoor.
00:17:10 Je n'ai pas parlé des IF Piccolo et Paules.
00:17:14 Et puis également Van Den Mark en équipe Israël, première tech.
00:17:20 Pierre Latour est présent également.
00:17:23 On rappelle que Pierre Latour était septième au départ de cette étape,
00:17:27 septième du classement général à 28 secondes d'Arnaud Delis.
00:17:30 Il peut être l'un des grands bénéficiaires de la journée.
00:17:34 Également dans ce groupe de tête, son équipier Van Ristel.
00:17:39 Voilà donc en ce qui concerne les principaux noms de ce groupe,
00:17:42 des 15 coureurs que l'on retrouve aux avant-postes.
00:17:46 Les maillots distinctifs dans cette échappée,
00:17:48 et bien le maillot corail du leader de la course Arnaud Delis.
00:17:51 Et on doit avoir le maillot blanc.
00:17:53 Vous l'apercevez peut-être à l'arrière de ce groupe.
00:17:57 Non pas le maillot blanc de Greg Van Avermaet,
00:17:59 mais le maillot tout blanc de Andrea Piccolo.
00:18:02 Est-ce que c'est toujours Andrea Piccolo d'ailleurs
00:18:04 qui porte ce maillot de meilleur jeune ?
00:18:06 Non, hier il a perdu du temps.
00:18:09 Donc ça ne doit pas être lui.
00:18:10 Le maillot blanc, c'est Skelmozo qui le porte.
00:18:13 C'est Skelmozo ?
00:18:14 Oui.
00:18:15 Mathias Skelmozo.
00:18:18 Pour moi, Watson est classé devant lui au classement général.
00:18:21 Mais bon.
00:18:23 Moi j'ai les communiqués officiels sous les yeux.
00:18:25 On nous indique Mathias Skelmozo.
00:18:28 Normalement qui le porte.
00:18:30 Voilà.
00:18:34 Vous allez élucider ce mystère.
00:18:36 Vous avez deux minutes.
00:18:39 On va essayer du moins.
00:18:40 Là on l'a vu, c'est vraiment difficile.
00:18:42 On est dans une partie montante.
00:18:44 Ce n'est pas une ascension répertoriée.
00:18:46 Mais on le voit, il y a vraiment du vent défavorable.
00:18:49 On a vraiment des difficultés à progresser.
00:18:53 Effectivement, à l'avant, on le voit bien, c'est vraiment l'équipe Trek
00:18:57 qui est en surnombre et qui fait la grande majorité du travail.
00:19:01 On se sacrifie, on roule pour Skelmozo,
00:19:04 qui est le coureur qui grimpe le mieux et qui va très vite au contrôle à montre.
00:19:08 Christophe, l'explication, oui c'est Skelmozo qui porte le maillot blanc,
00:19:11 parce que tout simplement Samuel Watson lui porte le maillot jaune
00:19:16 de leader du classement par points, dont il n'est pas le leader d'ailleurs.
00:19:21 Tous ces coureurs portent le maillot par défaut, puisque celui qui cumule les maillots,
00:19:25 les premières places sur les classements annexes,
00:19:27 c'est évidemment le leader de la course, Arnaud Delis.
00:19:31 Alors qu'est-ce qu'il fait là lui ?
00:19:34 Et tout simplement, c'est Piccolo qui se fait reprendre.
00:19:36 Oui, mais lui il n'a plus le maillot blanc, ça c'est d'une certitude.
00:19:39 Mais il l'avait porté durant les deux premières étapes.
00:19:41 Il s'est fait distancer du groupe de tête.
00:19:42 Il est en train de se faire reprendre par le peloton.
00:19:46 Un homme encore en moins, un homme en moins dans ce groupe de tête.
00:19:51 Et on va probablement en perdre au fil des kilomètres Christophe,
00:19:54 parce qu'on voit bien que les équipiers de travail s'épuisent
00:19:57 et à un moment abandonnent leur leader aux avant-postes.
00:20:00 Oui, on peut tout à fait imaginer que Piccolo s'est sacrifié pour Nelson Paules,
00:20:04 qui est à l'avant, son leader, qui est le vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise.
00:20:09 Très en forme, on l'a vu hier attaquer, il était vraiment un des meilleurs.
00:20:12 Justement, écoutons Nelson Paules et ses priorités
00:20:16 telles qu'il les a évoquées à Charles-Antoine Neurat au départ de cette étape.
00:20:20 Mon but est de remporter le classement général aujourd'hui.
00:20:24 Demain, il y a le contre-la-montre et je pense avoir l'avantage
00:20:28 par rapport aux autres concurrents pour le général.
00:20:31 Je ne veux pas perdre cette chance de pouvoir arriver en bonne position pour demain.
00:20:35 Alors, en ce qui concerne la déclaration de Paul S,
00:20:43 ce n'est pas très surprenant qu'il vise le classement général.
00:20:46 Après avoir remporté, on le rappelle, le Grand Prix de la Marseillaise
00:20:49 lors de cette première journée de course en France et d'ailleurs dans l'Europe Tour.
00:20:54 C'était cette belle épreuve en ligne disputée dimanche dernier autour de Marseille.
00:21:00 Il est toujours très en forme.
00:21:02 On l'a vu hier, on l'a vu très en jean-Marc.
00:21:04 Hier, clairement, il a tenté de sortir sur le final,
00:21:08 aussi bien dans les différentes actions que dans les descentes.
00:21:11 Il est très agile en descente.
00:21:13 C'est comme ça qu'il avait construit sa victoire au Grand Prix de la Marseillaise.
00:21:16 Paul S, c'est un des grands favoris.
00:21:20 Un petit étoile de Bessèges et là, il est placé la huit fois.
00:21:23 Est-ce qu'au final, au moment de faire les comptes dans cette étape,
00:21:27 les hommes qui sont actuellement en tête et dont l'avance diminue,
00:21:31 certes pas très rapidement, peuvent être les grands perdants de cette journée ?
00:21:36 Pierre Roland.
00:21:37 Forcément, ils fournissent énormément d'efforts en tête.
00:21:41 On voit Paul S qui est l'un des favoris,
00:21:44 qui est pour moi le plus fort, certainement, de cet étoile de Bessèges.
00:21:48 Là, il prend des relais, il mène le train.
00:21:52 Donc forcément, il y a une dépense énergétique.
00:21:55 Si le peloton vient à revenir, il aura lâché plus d'énergie qu'un Kevin Vauclin
00:22:01 qui, certes, à ce moment-là, n'est pas dans une situation confortable
00:22:05 parce qu'il est actuellement dans le peloton, derrière ses coureurs.
00:22:10 Mais lui, pour l'heure, il ne fournit pas d'efforts.
00:22:14 En tout cas, il y a une équipe qui a fait un peu casino,
00:22:18 qui a fait tapis, je dirais.
00:22:20 C'est l'équipe Trek-Segafredo.
00:22:22 D'ailleurs, à chaque fois, ils prennent l'initiative.
00:22:24 Rappelez-vous, le premier jour, le coup de bordure,
00:22:26 c'est eux qui le provoquent avec l'équipe Ineos essentiellement.
00:22:31 Le deuxième jour, on les revoit à nouveau à l'attaque,
00:22:34 même si l'étape est neutralisée.
00:22:37 Hier, c'était un petit peu différent dans le sens où on a vu,
00:22:40 effectivement, sous l'impulsion de Paul S,
00:22:42 une première partie de la course décantée.
00:22:46 Mais ils n'en étaient pas absents, notamment avec Mathias Schelmose.
00:22:50 Et aujourd'hui, ce magnifique coup de force,
00:22:52 ils sont quatre aux avant-postes, trois équipiers autour de Schelmose.
00:22:57 Ils peuvent viser à la fois la victoire d'étape et le classement général.
00:23:02 La victoire d'étape, quand on veut le classement général,
00:23:04 elle est très importante, encore une fois,
00:23:06 parce qu'il y a des bonifications tous les jours à prendre.
00:23:08 - Oui, il y a 10 secondes, 6 secondes et 4 secondes aux arrivées.
00:23:10 Il n'y a pas de bonification en cours de route.
00:23:12 Il n'y a pas de sprint qui attribue des bonifications,
00:23:14 des sprints intermédiaires.
00:23:16 Mais on a des bonifs à l'arrivée tous les jours.
00:23:18 Donc ça, c'est aussi, bien entendu, à prendre en compte.
00:23:21 Et on voit qu'on a, dans le peloton, tout à l'heure,
00:23:23 on disait qu'on avait une quinzaine de coureurs qui se relayaient.
00:23:25 On voit qu'il commence, il y a un peu moins de monde.
00:23:27 L'ascension qu'on vient d'effectuer, là, elle a fait du mal dans le peloton.
00:23:30 On a vu quelques coureurs qui se sont écartés.
00:23:34 - Et puisqu'on parlait de ce qui est le Meuseux,
00:23:36 puisque Charles-Antoine Nora l'a rencontré ce matin,
00:23:40 je vous propose de l'écouter.
00:23:43 Écoutez bien ce qu'il nous dit, d'ailleurs,
00:23:45 le leader de l'équipe Trek-Segafredo.
00:23:47 On va réagir juste après.
00:23:49 - Je me sens plutôt bien.
00:23:51 Si je peux faire une différence et créer des écarts,
00:23:53 je ne vais pas m'en priver.
00:23:55 Après, je suis aussi bon en contre-la-montre.
00:23:58 C'est notamment cela que j'attends.
00:24:00 Le but aujourd'hui est de ne pas perdre de temps.
00:24:03 - La meilleure façon parfois de ne pas perdre de temps,
00:24:06 c'est de passer à l'attaque.
00:24:08 D'ailleurs, Arnaud Delis, dans les colonnes du Midi-Libre,
00:24:10 il me semble, avait déclaré il y a deux jours
00:24:12 "La meilleure défense, c'est l'attaque".
00:24:14 C'est ce qu'on dit souvent dans le vélo.
00:24:16 Cet adage est également mis en application
00:24:18 par Skel Moeseu et ses équipiers, Pierre-Roland.
00:24:21 - Quand on est aussi fort qu'Arnaud Delis,
00:24:23 on peut avoir ce genre de slogan.
00:24:25 Hier, très sincèrement, il a fait quelques erreurs,
00:24:29 mais il était tellement fort qu'il a gommé ces erreurs
00:24:32 par sa force et sa puissance.
00:24:34 Mais oui, les Trek, ils ont fait tapis.
00:24:37 Ils ont un équipier en la personne de Matt Spettersen,
00:24:42 qui est un grand champion qui se mue en équipier
00:24:46 pour son jeune leader.
00:24:49 Il est dans un optique aussi de travailler
00:24:52 pour les prochaines courses.
00:24:54 Les classiques vont bientôt arriver.
00:24:56 C'est un coureur qui se doit de faire des efforts.
00:24:58 Là, il est en plein dedans.
00:25:00 Matt Spettersen, quand ça roule sur du plat,
00:25:03 dans le vent, ça roule vite et ça fait des dégâts.
00:25:05 On voit dans le peloton des grappes
00:25:07 de 20 coureurs se faire lâcher.
00:25:09 - Après, il faut être réaliste.
00:25:11 Quand on regarde cet écart et le travail
00:25:13 effectué en tête du peloton,
00:25:15 on voit bien qu'on n'arrive pas à réduire cet écart.
00:25:18 On était redescendu à une 18, une 19.
00:25:20 À nouveau, l'écart repart à la hausse, une 26.
00:25:23 - C'est Dylan Teuns qui a été victime
00:25:26 d'un incident mécanique, visiblement,
00:25:29 qui est attendu par Guillaume Boivin.
00:25:32 Les deux Boivins ramènent Dylan Teuns,
00:25:35 le vainqueur l'année dernière de la Flèche Wallonne,
00:25:38 qui, au classement général, occupait ce matin
00:25:41 la 3e place à 23 secondes seulement d'Arnaud Delis.
00:25:44 - On rappelle que Teuns est retombé encore hier
00:25:47 sur le final.
00:25:49 Certainement des séquelles de ces deux chutes
00:25:52 qu'il a subies sur les premières étapes.
00:25:55 - Oui, cette fameuse chute du petit pont
00:25:58 lors de la 2e étape, pour laquelle, d'ailleurs,
00:26:01 on avait neutralisé l'étape.
00:26:03 Et à nouveau, effectivement, hier...
00:26:05 - Dans l'emballage final, dans le dernier kilomètre.
00:26:08 Il était dans la chute.
00:26:10 On l'avait même vu passer la ligne
00:26:12 avec une grosse plaie au niveau de la cuisse.
00:26:15 - J'imagine que vous avez eu l'occasion de le dire.
00:26:18 - Oui, on a eu l'occasion de neutraliser l'étape.
00:26:21 Les ambulances étaient occupées à emmener 3 coureurs
00:26:24 en direction de l'hôpital de Nîmes.
00:26:27 Au total, ce sont 10 coureurs qui ont abandonné
00:26:30 en raison de cette chute monumentale le 2e jour.
00:26:33 10 coureurs qui ont été contraints de laisser leurs équipiers.
00:26:37 Parmi eux, 2 équipiers de l'actuel leader de la course.
00:26:41 Je vous pose la question.
00:26:43 C'est simplement Arnaud Delis.
00:26:45 Vous avez dit qu'il était très fort.
00:26:48 Il a remporté 2 étapes.
00:26:50 On peut même dire qu'il a remporté 3 courses
00:26:53 en l'espace de 4 jours de compétition.
00:26:56 Est-ce qu'il peut créer la surprise, limiter la casse
00:26:59 et remporter cette étoile de Bessèges,
00:27:02 en dépit de l'absence désormais à ses côtés
00:27:05 de 2 équipiers qui ont été à contraint à l'abandon.
00:27:08 Cédric Belens et Sébastien Grignard,
00:27:10 après cette chute il y a 2 jours.
00:27:12 En tout cas, il le démontre parfaitement.
00:27:15 Hier, ils ont eu un peu de travail.
00:27:18 Parce qu'Arnaud Delis n'était pas devant,
00:27:20 n'était pas à l'avant,
00:27:22 dû aux différentes attaques qu'il y a eu dans les ascensions.
00:27:25 Mais on a réussi à le ramener à l'avant.
00:27:27 Il a remporté l'étape.
00:27:29 Après, aujourd'hui, il est à l'avant avec un équipier.
00:27:32 Ils sont 15, 16 devant.
00:27:34 Dans cette situation de course,
00:27:36 avoir 2 équipiers en moins, ça n'a aucune incidence.
00:27:39 Demain, c'est contre l'amont.
00:27:41 Il n'a pas besoin d'équipiers non plus.
00:27:43 - On vous rappelle la composition du groupe de tête.
00:27:45 Pavel Sivakov, seul représentant de l'équipe Ineos.
00:27:47 Greg Van Avermaet, seul représentant de l'équipe AG2R Citroën.
00:27:50 Et puis, en revanche, l'équipe Trek,
00:27:52 représentée par 4 coureurs.
00:27:54 On vient d'en parler.
00:27:55 Andrea Piccolo et Nelson Peles pour l'équipe IF.
00:27:57 Mozzato, seul représentant de l'équipe Arkea.
00:28:00 On le signale toujours là, mais il n'est plus là.
00:28:02 Attention, il n'est plus présent dans cette échappée.
00:28:05 Hugo Hul, Seb Van Mark pour Israël.
00:28:07 Arnaud Delis et Brent Van Moer pour l'auto-destiny.
00:28:10 Pierre Latour et Vendree Stel pour Total Energy.
00:28:13 Complète cette échappée.
00:28:15 Tout à l'heure, j'ai vu Samuel Leroux.
00:28:19 Il a pu revenir, il était à nouveau dans ce groupe d'échappée.
00:28:24 Seul représentant d'une équipe continentale.
00:28:27 Samuel Leroux qui est assez loin au classement général.
00:28:30 Mais qui n'a pas raté le bon van.
00:28:32 - Il est un peu à la limite.
00:28:34 Depuis tout à l'heure, on le voit à l'arrière du groupe.
00:28:37 Il se bat pour rester dans ce groupe de tête.
00:28:40 On voyait Ander Sjönsen de l'équipe Uno-X.
00:28:43 C'est la grande perdante du jour.
00:28:45 Elle n'a personne devant.
00:28:47 Pourtant, on l'avait vu très mobilisée depuis le début de l'échelle.
00:28:50 C'était une équipe qui était souvent présente à l'avant.
00:28:53 Aujourd'hui, on s'est fait piéger.
00:28:55 - Les équipes continentales sont au départ 4.
00:28:59 La 3e division représentée par 4 formations.
00:29:02 Les 4 formations françaises.
00:29:04 Saint-Michel, Mavic, Aubert 93, Gosport, Roubaix-Lille, Métropole,
00:29:07 CICU Nantes-Atlantique et Nice-Métropole-Côte d'Azur.
00:29:11 De ces 4 équipes, seul Samuel Leroux figure à l'avant de la course.
00:29:16 Après, on a 8 pro-team.
00:29:19 C'est la 2e division.
00:29:21 Tudor Pro Cycling n'a pas de représentant.
00:29:24 Cette équipe suisse n'a aucun représentant aux avant-postes.
00:29:27 C'est Joël Sutter le mieux placé.
00:29:29 Avec une place de 23e pour l'instant.
00:29:31 La formation belge, Bingol, n'est pas représentée aux avant-postes.
00:29:36 Il n'avait pas de coureur très bien placé au classement général.
00:29:39 Cairn Pharma, même chose.
00:29:42 Ils avaient, en revanche, un coureur dans le top 10.
00:29:45 C'est Pao Miquel, qui n'est pas présent dans cette échappée.
00:29:51 L'équipe Une X, vous en avez parlé.
00:29:53 Avec le coureur le mieux placé, Anders Johansson,
00:29:57 qui occupait la 11e place du classement général.
00:30:01 Mais ils se sont tous fait piéger.
00:30:03 Les Belges de Flanders-Baloise ne sont pas représentés dans cette échappée.
00:30:10 Ils n'avaient pas de coureur bien placé.
00:30:12 Parmi les 8 World Team, on l'a dit, on est surpris.
00:30:19 On ne doit pas être très content chez Cofidis.
00:30:21 Les coéquipiers de Benjamin Thomas et le leader, le vainqueur sortant de cette étoile de baissage,
00:30:25 n'ont mis aucun représentant à l'avant de la course.
00:30:29 Même chose pour la formation groupe Ama FDJ de Thibaut Pinot.
00:30:32 Thibaut Pinot qui occupait ce matin la 18e place du classement général.
00:30:36 Mais c'est Samuel Watson, son jeune coéquipier, qui était le mieux placé en 4e position.
00:30:41 Pas de représentant alors que l'on a perdu un homme supplémentaire,
00:30:45 Jake Stewart, au lendemain de l'abandon de Lars Vandenberg,
00:30:51 victime de cette chute du petit pont il y a 2 jours.
00:30:55 Donc ça fait quand même pas mal d'équipes qui subissent pour l'instant la course.
00:31:01 Soit en essayant de poursuivre les échappées.
00:31:05 C'est ce que fait Cofidis, ce que fait l'un des coéquipiers de groupe Ama FDJ, ce que fait Arkea.
00:31:10 Mais on voit bien, ça ne compense pas l'hémorragie de temps, Pierre Roland.
00:31:15 On repère du terrain, on n'a jamais finalement enregistré autant de retard.
00:31:19 Non, on repère du terrain.
00:31:22 Magnus Kortnilsen fait un petit peu la police dans la poursuite.
00:31:26 Il gêne un petit peu la progression.
00:31:29 C'est de bonne guerre.
00:31:31 Le maillot rose, je le précise, le maillot rose de l'équipe IF.
00:31:35 Il gêne un petit peu la progression.
00:31:39 On a vu quelques équipiers essayer de revenir, repréter main forte.
00:31:44 Les coureurs vont avoir encore vent de face, encore une bonne dizaine de kilomètres
00:31:49 avant d'aller monter la côte des concluses,
00:31:56 où ils vont reprendre un vent un peu de côté, mais ils seront abrités par la végétation.
00:32:01 Devant, on s'entend bien.
00:32:09 Franchement, il n'y a pas tout le monde qui passe,
00:32:11 parce que il me semble que Samuel Laurent est déjà bien content d'être là.
00:32:14 Je crois qu'il ne prend pas de relais.
00:32:16 Ah, ben si, si, non, je dis une bêtise.
00:32:18 En plus, il vient d'en prendre un.
00:32:20 Non, mais il faut quand même dire la vérité.
00:32:25 Vous réglerez ça avec lui.
00:32:27 Oui, je suis désolé. Je m'excuse.
00:32:29 On voit qu'on s'entend bien, que tout le monde passe quasiment.
00:32:34 Il y a une belle unité.
00:32:37 Alors que dans le peloton, on a vu qu'il y a une unité aussi,
00:32:39 mais il y a de moins en moins de coureurs pour venir rouler à l'avance.
00:32:42 C'est pour ça qu'on perd du temps.
00:32:44 Max Pétersen, il est toujours volontaire.
00:32:46 Là, il est en train de prendre un relais.
00:32:48 Honnêtement, là, ça semble, pour moi, c'est plié.
00:32:50 C'est devant.
00:32:51 Je ne vois pas comment maintenant le peloton pourrait inverser la tendance.
00:32:55 Il n'a pas réussi à le faire jusqu'à maintenant,
00:32:57 même si on est encore loin de l'arrivée, 46 kilomètres.
00:32:59 Mais malgré tout, je pense que malheureusement,
00:33:02 ceux de l'équipe qui sont dans le peloton ne pourront plus jouer ni d'étape,
00:33:06 ni de classement général.
00:33:08 - C'est le directeur sportif du leader de la course, Arnaud Delis,
00:33:12 au sein de l'équipe Lotto Destini.
00:33:14 Cette équipe qui n'est plus une World Team,
00:33:16 qui n'est plus en première division, mais en deuxième division,
00:33:19 et qui pourtant est en train de réaliser une très belle étoile de baissage
00:33:22 avec deux victoires d'étape et ce maillot de leader sur les épaules d'Arnaud Delis.
00:33:25 Son directeur sportif, c'est Maxime Monfort, l'ancien coureur Maxime Monfort,
00:33:29 que Charles-Antoine Norat a rencontré ce matin au départ de l'étape.
00:33:35 Vous allez voir dans quel état d'esprit on est chez Lotto Destini en ce début de saison.
00:33:39 A mon avis, ça doit plutôt bien se passer dans sa tête. Écoutez-le.
00:33:42 - C'est une bonne passe, tout va bien pour nous, tout va super bien pour Arnaud.
00:33:48 Et puis cette étape, oui, c'est l'étape Rennes.
00:33:51 C'est une montée qui n'est pas super longue, mais bon, Arnaud, il fait quand même 80 kilos.
00:33:56 Donc il ne faut pas l'oublier.
00:33:58 Mais en fait, on n'a pas de stress aujourd'hui.
00:34:00 On sait très bien qu'on a très, très peu de chances de gagner le général.
00:34:03 Et donc ça nous enlève tout stress et on va juste profiter.
00:34:07 Je pense qu'on a beaucoup de chances d'arriver au pied de la bosse groupée et qu'Arnaud va tout donner.
00:34:13 Ça va être un effort de 13 minutes, 13 minutes 30.
00:34:17 Ce n'est pas finalement si long.
00:34:19 Et puis on verra bien.
00:34:21 Mais encore une fois, on n'a aucun stress.
00:34:23 Notre étoile de baissage est plus que récente.
00:34:25 - Oui, ça veut dire qu'on est déjà préparé à perdre ce maillot.
00:34:28 Arnaud Delis le disait lui-même.
00:34:30 Il sait que sur un kilomètre, il est capable de suivre les meilleurs dans une bosse.
00:34:34 Après, au-delà d'un kilomètre d'incension, ça devient plus difficile.
00:34:37 On l'a vu hier.
00:34:38 - On l'a vu hier déjà.
00:34:39 - Parce que si c'est revenu dans le final, la première des deux côtes en direction de baissage, il avait été distancé.
00:34:47 - Oui, et puis hier, c'était beaucoup moins difficile que ce que ça va être aujourd'hui.
00:34:51 Aujourd'hui, 4,5 km, 9% de pourcentage moyen.
00:34:55 C'est quand même énorme.
00:34:56 Clairement, je pense qu'on est lucide.
00:35:00 Maxime Monfort est lucide sur les capacités.
00:35:02 Après, ça va quand même être intéressant parce qu'il va se battre.
00:35:05 Pour l'avenir, ça va être quand même intéressant de voir ce qu'est capable de faire Arnaud Delis sur ce type d'ascension.
00:35:11 Ce qui est sûr, c'est qu'il va se battre jusqu'au bout.
00:35:16 Mais clairement, il devrait être mis en difficulté par des coureurs comme Sivakov ou Skelmoze, qui sont bien meilleurs grimpeurs.
00:35:23 - 80 kg, nous disait Maxime Monfort.
00:35:25 Maxime Monfort, quand il faisait du vélo, lui faisait plutôt 65 kg.
00:35:28 Ce qui lui permettait d'ailleurs de terminer régulièrement dans le top 20 des Grands Tours auxquels il participait.
00:35:32 Sa meilleure place d'ailleurs, 6e d'une Vuelta.
00:35:35 Ce n'est pas le même gabarit.
00:35:37 Maxime Monfort est un coureur de Grands Tours.
00:35:39 Il sait ce que c'est.
00:35:40 Alors qu'Arnaud Delis, on ne tarie pas d'éloge sur ce jeune coureur âgé de 20 ans seulement.
00:35:45 Mais qui sera sûrement l'un des prochains grands coureurs, peut-être même dès cette année, dans les classiques du World Tour.
00:35:54 Je ne parle pas forcément des monuments.
00:35:56 Mais évidemment, on va renforcer son bagage et son programme en lui faisant participer à des courses du World Tour.
00:36:05 Ce qu'il ne faisait pas l'année dernière en raison de son jeune âge et des priorités de l'équipe.
00:36:09 - Et à l'image d'hier, Maxime Monfort est un fin tacticien.
00:36:19 Il se dédouane à 100% de toute responsabilité.
00:36:22 Il fait courir son équipe comme s'il n'avait pas le maillot.
00:36:27 Donc il se dédouane de la responsabilité de la course, de mener la chasse.
00:36:30 Il dit à qui veut l'entendre, on va perdre le maillot, on ne va pas jouer, on ne va pas gagner, etc.
00:36:37 Mais je peux vous garantir qu'Arnaud Delis va faire la montée à fond.
00:36:41 Il va aller jusqu'à la ligne.
00:36:42 Il va se battre pour grappiller.
00:36:44 Il va perdre du temps, c'est évident, sur un Nelson Paules.
00:36:47 Mais il va se battre parce qu'il a déjà 35 secondes d'avance sur tous ses coureurs.
00:36:53 Avec le jeu des bonifications, 35 secondes.
00:36:56 Quand on voit les écarts au Mont Bouquet, il n'y a pas des écarts si énormes que ça.
00:37:01 L'année dernière, il y a 4 coureurs qui étaient dans le même temps.
00:37:03 Le 5e, le 6e, ils étaient à 10 secondes.
00:37:06 - Et après on avait Benjamin Thomas qui a pourtant remporté l'étoile de Besson.
00:37:10 - Sachant que là, ça ne va pas être un peloton groupé.
00:37:13 Donc il n'y aura pas un coureur, il n'y aura pas une équipe.
00:37:15 Par exemple, les Ineos qui vont mener à un grand train.
00:37:18 La course va arriver arrêtée dans cette ascension.
00:37:20 Donc ça va réduire automatiquement la vitesse au pied.
00:37:23 Et ça peut niveler un petit peu les écarts et les niveaux.
00:37:26 - Alors nos téléspectateurs se posent peut-être la question,
00:37:28 Arnaud Delis dans le contre-la-monte, ça donne quoi ?
00:37:30 Parce que si je vous écoute bien, s'il arrive à résister et à conserver un peu d'avance sur ses adversaires
00:37:40 et même son maillot corail qu'il porte aujourd'hui sur les épaules,
00:37:43 qu'en est-il de ses chances en contre-la-monte ?
00:37:45 Mais écoutez ce que disait Maxime Monfort à ce sujet ce matin au départ.
00:37:48 - Sur un chrono court comme ça, je pense qu'il peut être vraiment bon.
00:37:53 Ce qu'il y a, c'est que ce n'est pas un spécialiste, ça ne l'a jamais été.
00:37:57 Et donc il ne s'est jamais vraiment préparé.
00:37:59 On n'a jamais fait des recherches de position pour optimiser son aérodynamisme.
00:38:05 Et donc voilà, ça joue aussi.
00:38:07 On sait que l'exigence technique du chrono est de plus en plus importante.
00:38:12 Et Arnaud a encore une grosse marge de progression.
00:38:15 Mais ce qui est aussi sûr, c'est qu'il est dans une grande condition.
00:38:18 Et on l'a vu faire cette semaine.
00:38:20 Et donc sur un chrono d'une quinzaine de minutes, je pense qu'il ne sera pas trop loin.
00:38:25 - Et bien voilà, on a la réponse. Vous êtes d'accord messieurs ?
00:38:28 - Ça sera un peu plus long que 15 minutes demain.
00:38:30 - Ça sera un peu plus long que 15 minutes.
00:38:31 Il ne faut pas résumer la montée vers l'ermitage, enfin ce dernier contre-la-monte, par cette seule montée.
00:38:37 Il y a avant toute cette portion de plat, dans Alès.
00:38:42 Et ensuite, on part à l'assaut de cette montée finale.
00:38:45 - Je suis complètement d'accord avec Maxime Monfort.
00:38:48 Il est tellement fort, il a tellement de force que le contre-la-monte, ça ne va pas lui poser de problème.
00:38:54 Il va appuyer sur les pédales, il va baisser un peu la tête.
00:38:56 Et puis la bosse, il va la monter à fond pour le dernier jour.
00:39:00 Je le vois bien terminer dans les 10 premiers du contre-la-monte demain.
00:39:04 - Et c'est vrai que dans une course par étapes, dans ce format-là, surtout en début de saison,
00:39:09 la forme physique prévaut.
00:39:12 C'est-à-dire que les hommes que vous voyez dès le premier jour, placés dans le top 20 des étapes,
00:39:18 même une arrivée au sprint, ce n'était pas tout à fait un sprint ordinaire cette année,
00:39:23 et à Bellegarde d'une manière générale, mais on les voit ensuite briller tous les jours.
00:39:27 On a l'impression que finalement, même si tout le monde prend le départ de l'étoile de baissage un peu dans l'inconnu
00:39:33 par rapport à ses adversaires, c'est ce qu'on disait le premier jour,
00:39:35 très vite on voit ceux qui sont au-dessus.
00:39:38 Et il n'y en a pas 50 évidemment, on voit un petit lot qui se dégage d'une dizaine ou d'une douzaine de coureurs.
00:39:46 Tiens, il y en a un de moins quand même, parce qu'on a signalé, et on ne l'a pas dit dans notre voix,
00:39:51 mais vous l'avez peut-être lu sur votre écran, Anders Johansson a abandonné.
00:39:55 Il était 11e du classement général, sale journée pour l'équipe Uno-X.
00:40:00 Et j'ai envie de dire, un début de saison, même si c'est vraiment le tout début,
00:40:03 donc on ne va pas en tirer des conclusions, mais Uno-X, l'année dernière, ça marchait dès le premier jour.
00:40:08 Là, on sent que c'est un petit peu plus difficile, et on sent que le niveau de leurs coureurs
00:40:14 n'est peut-être pas aussi précoce qu'il l'était il y a un an.
00:40:17 Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
00:40:19 J'ai commenté le Saoudi Tour quand même, où ils ont remporté une étape, avec Varenskold.
00:40:24 Ils étaient très présents. Après, oui, là, il manque un peu de...
00:40:30 Je ne sais pas ce qui s'est passé avec Johansson, je ne sais pas s'il est malade,
00:40:33 ou si c'est peut-être les conséquences d'une chute. Je ne me souviens pas s'il était dans la chute, mais je ne crois pas.
00:40:37 Mais honnêtement, je ne pense pas que sur cette simple journée d'aujourd'hui, on peut tirer des conclusions.
00:40:44 Moi, pour avoir commenté le Saoudi Tour et les premières étapes de BESEJ cette semaine,
00:40:50 honnêtement, je les ai quand même vues déjà à un bon niveau.
00:40:53 On va voir, on va suivre ça de très près. De toute façon, je le disais, il est trop tôt, bien sûr,
00:40:59 pour tirer la moindre conclusion sur l'état de forme des uns et des autres.
00:41:02 On voit ceux qui sont une jambe au-dessus. C'est le cas d'Arnaud Delis, c'est le cas d'un Mats Pedersen,
00:41:07 c'est le cas d'un Mathias Schielmose, que l'on voit présent dans ce groupe de têtes.
00:41:14 C'est le cas aussi d'un Pierre Latour, qui est dans une forme épatante pour sa première course de l'année.
00:41:21 Mais maintenant, il faut conclure, évidemment. Il faut conclure victorieusement.
00:41:26 On vous redonne la composition de ce groupe de têtes, une composition de laquelle il faut peut-être enlever un ou deux noms.
00:41:33 Je ne sais pas si on les a enlevés. Oui, je crois qu'on a enlevé quelques noms.
00:41:36 Donc, ça a été corrigé. Merci beaucoup. Et on suit cette bonne entente actuellement au sein du groupe de têtes.
00:41:43 Les 40 derniers kilomètres de course avec le groupe de têtes qui anime cette quatrième étape, cette étape en direction du Mont Bouquet.
00:41:54 Une difficulté qui a été découverte lors de la 50e édition de l'Etoile de Bessèges.
00:42:01 Pour célébrer en quelque sorte cette 50e édition, cher à Roland Fangy, dont on salue la mémoire.
00:42:07 Eh bien, on voit que cette difficulté, ce petit col, ce pas un col, c'est un pic plutôt.
00:42:17 Eh bien, en tout cas, très vite été adopté par les organisateurs dans l'équilibre subtil qu'il faut trouver entre, je dirais,
00:42:27 les étapes pour puncher, sprinter, les étapes ou plus exactement la dernière étape taillée pour plutôt un rouleur.
00:42:33 Et effectivement, une arrivée en côte désormais occupée par cette étape du Mont Bouquet.
00:42:40 C'est fini pour Samuel Leroux. Samuel Leroux, cette fois, on est sûr qu'il est repris par le groupe des poursuivants.
00:42:46 Et dans le peloton, on a l'équipe Bingo là maintenant aussi qui est venue prêter main forte aux autres équipes à l'avant.
00:42:53 Alors pourquoi ils ne sont pas venus avant? Alors ça, c'est toujours une grande question.
00:42:58 Pourquoi on ne vient pas rouler au début pour tout de suite essayer de combler l'écart?
00:43:03 L'équipe Bingo vient mettre des hommes à rouler, donc ils en ont mis trois à rouler.
00:43:08 Mais bon, on voit bien que dans les autres équipes, on est diminué.
00:43:12 On a déjà jeté pas mal de force et puis surtout, l'écart est reparti à la hausse.
00:43:15 On est à plus d'une minute 40. Ça arrive régulièrement qu'on voit comme ça des équipes arriver trop tard pour rouler.
00:43:24 On vient rouler alors que les autres ne sont plus en mesure de le faire. C'est ce que vous êtes en train de dire.
00:43:28 Les autres, en tout cas, sont grandement diminués et puis surtout, l'écart a augmenté.
00:43:32 Autant venir tout à l'heure quand il y avait une 15, une 20 plutôt que maintenant une 40 et qui manque au moins 4 ou 5 coureurs à rouler.
00:43:39 Contrairement à tout à l'heure, on a vu, il y avait quasiment une quinzaine de coureurs qui se relayaient en tête de peloton.
00:43:44 Là, on voit bien que c'est plus du tout le cas.
00:43:50 Regardez la force collective de l'équipe Trek-Segafredo. On voit Pierre Latour qui réajuste ses lunettes.
00:43:59 Van Ristel, le voici juste derrière dans son sillage. Le leader de la course, Arnaud Delis et le porteur du maillot blanc, Mathias Kjellmose.
00:44:09 Voilà les coureurs les mieux placés dans ce groupe où si mes comptes sont bons, on a une douzaine de coureurs désormais.
00:44:16 12 coureurs, un tiers appartiennent à l'équipe Trek-Segafredo.
00:44:20 Et pourtant l'entente est bonne parce que même si on a compris que l'équipe Trek-Segafredo était en force,
00:44:28 on a finalement quand même tous ces coureurs pratiquement ont quelque chose à gagner en prolongeant cet effort.
00:44:35 Parce qu'il ne s'agit pas de la dernière étape, il y a le contrôle à montre de demain.
00:44:38 Et donc on se dit que même si Kjellmose est bien emmené, il n'a pas pour autant course gagnée.
00:44:46 Le seul coureur de ce groupe de tête qui a peu d'intérêt ou pas d'intérêt à rouler, c'est Greg Van Avermaet.
00:44:53 Parce qu'il est loin au général, son leader est derrière et on le voit, c'est lui qui collabore le moins.
00:44:59 Et ce qui fait avancer très clairement cette échappée, c'est forcément la présence de 4 Trek.
00:45:04 Mosquety, Mosca qui est en train de se sacrifier.
00:45:08 Comment vous l'appelez ?
00:45:09 Mosquety, Mosqué il a dit.
00:45:10 Il y en a un Mosquety chez Trek, non ?
00:45:13 C'est Jacopo Mosca.
00:45:15 Oui, Jacopo Mosca.
00:45:16 Ça va venir.
00:45:18 Donc il se sacrifie clairement et tous les coureurs qui ont un intérêt pour l'étape et le général prennent également des relais.
00:45:28 Donc la collaboration est bonne.
00:45:31 C'est fini dans le peloton.
00:45:33 Ça y est, on est en train d'abdiquer.
00:45:35 Malheureusement, on voit bien que là, ça devient compliqué.
00:45:39 C'est qui ? C'est Hugo Toumire qui bouge des épaules et qui vient se replacer en tête de ce groupe.
00:45:47 Les Arkea qui essayent de se réorganiser.
00:45:49 Ils se sont regroupés, il va y avoir une ascension.
00:45:52 Dans quelques kilomètres, on va attaquer une ascension qui n'est pas très dure.
00:45:56 Mais c'est peut-être le moment où les rouleurs vont s'effacer et les coureurs un peu plus grimpeurs vont peut-être essayer de combler une partie de leur retard.
00:46:06 Oui, parce que c'est ça en fait le problème.
00:46:08 C'est que l'écart est tel que même les meilleurs grimpeurs du peloton n'ont quasiment pas pour l'instant, en tout cas avec cet écart, de possibilité de revenir sur la tête de la course.
00:46:17 À part peut-être un ou deux éléments, ces équipiers qui auront roulé pour leur leader présent à l'avant de la course.
00:46:23 On voit ici Nielsen-Peles, on peut imaginer qu'Andrea Piccolo qui a roulé pour lui se fera distancer tout à l'heure lorsque l'on arrivera dans le Mont Bouquet.
00:46:33 Ou que Brent Vandemoer, coéquipier de Arnaud Delis, lui aussi se fera distancer.
00:46:38 Piccolo a déjà été distancé Patrick, tout à l'heure il s'est fait reprendre par le peloton.
00:46:42 Donc ce n'est pas 12 alors que le coureur, on aurait plus que 11 coureurs dans ce groupe de tête.
00:46:47 Allez, on est dans la traversée de Verveuil avec son Châteaufort, à 35 km de l'arrivée, à peine plus.
00:46:55 Et un écart, pour vous donner une indication, lorsque nous avons débuté cette retransmission, il y avait 1 minute 30 d'avance, il y a désormais 1 minute 39.
00:47:07 Et au plus faible de l'écart, on avait une cesse tout à l'heure lorsque l'équipe Cofidis, l'équipe Arkea, roulait à la poursuite des échappés.
00:47:18 Non, ce n'était pas Arkea qui roulait, c'était... si, il y avait Arkea qui roulait.
00:47:23 Mais là, on n'a plus qu'un seul coureur de l'équipe Bingole qui roule.
00:47:27 Donc là, clairement, on est en train d'abdiquer dans le peloton.
00:47:32 Je pense que tout simplement, on a compris qu'on ne rentrerait plus et qu'on est certainement déjà épuisé par tout le travail effectué depuis le début de l'étape.
00:47:38 Ça fait une centaine de kilomètres que les coureurs sont partis.
00:47:44 Donc on imagine bien que là, clairement, on commence à être... même si là, on voit des coureurs d'Arkea qui sont en train de revenir se replacer à l'avant.
00:47:51 Si du côté de la G2R Citroën, on ne roule pas, bien sûr, on a devant Greg Van Avermaet.
00:47:56 Mais c'est peut-être aussi parce que Benoît Kosnefroy n'est pas en mesure de peser sur la course. Qu'en pensez-vous ?
00:48:02 Il y a des chances, oui. Il y a des chances. On le rappelle, il a été pris dans deux chutes lors de la deuxième étape.
00:48:09 Et effectivement, il a a priori... il a mal au poignet déjà. Il a du mal à tenir son guidon.
00:48:15 Et on l'a notamment vu hier. Il n'est pas remis à 100%. Il n'est pas tout à fait en mesure de pouvoir suivre les meilleurs.
00:48:23 Donc effectivement, c'est un peu logique de ne pas les voir travailler à l'arrière.
00:48:27 Et puis, on a Greg Van Avermaet devant. On sait que ce n'est pas le meilleur grimpeur.
00:48:30 Mais bon, il y a quand même un truc à défendre pour Van Avermaet.
00:48:34 En tout cas, c'est logique de ne pas les voir rouler à l'arrière, tout simplement, parce que Benoît est diminué.
00:48:40 Et à l'arrière, on a pu observer les Arkea qui ont changé, entre guillemets, leurs joueurs.
00:48:49 Un peu comme on pourrait le faire au foot. Ils ont fait tout d'abord rouler Laurent Pichon, Luca Mozzato et Daniel Macleay.
00:48:56 Et là, maintenant, c'est les grimpeurs qui rentrent en jeu.
00:48:58 Avec Louis Barré qui roule devant Thibaut Guernalec et Kevin Vauclin en troisième position.
00:49:03 Donc là, ils ont vraiment inversé et on voit tout de suite l'écart diminuer.
00:49:08 Les grimpeurs sont rentrés en jeu et ils essayent très clairement...
00:49:12 Leur but, c'est de se rapprocher le plus rapidement possible d'ici le sommet de l'ascension.
00:49:19 On voit que... Attendez, l'écart est retombé comme ça, à 0,9.
00:49:23 Mais là, c'est en train de rouler très fort. Dans le peloton, regardez, c'est en train d'exploser un peu de partout.
00:49:28 Clairement, là, on est en train de...
00:49:30 Tout à l'heure, on a dit que c'est Trex et Gafrello qui ont fait tapis à l'avant.
00:49:33 Là, on est en train de faire tapis pour l'équipe Arkea.
00:49:35 On est en train de tout mettre.
00:49:37 Essayer de combler au maximum l'écart et peut-être pouvoir permettre à un moment donné à Vauclin d'essayer de faire la jonction seule.
00:49:43 S'il y a moins d'une minute, il ne reviendra pas sur tout le monde.
00:49:47 Mais il pourra reprendre pied et jouer en tout cas une place dans le top 10, voire dans le top 5 du classement général.
00:49:54 Tout dépendra évidemment de l'écart qu'on aura au pied du Montbouquet.
00:49:57 Je pense que là, clairement, l'objectif est de rentrer et d'essayer de faire le saut avant le pied du Montbouquet.
00:50:02 Je pense que là, on ne pourra pas rouler comme ça.
00:50:04 Il reste 20 km. Il peut se passer beaucoup de choses.
00:50:06 Il peut se passer beaucoup de choses.
00:50:08 Mais là, clairement, on est en train de faire l'effort pour essayer très rapidement de combler l'écart.
00:50:16 C'est très bien joué d'avoir fait rouler les rouleurs et de faire rentrer les grimpeurs.
00:50:23 Il y a un côté psychologique aussi.
00:50:25 Parce que le groupe de tête a toujours évolué, a repris de l'avance un peu quand il le désirait.
00:50:31 Là, d'un coup, si l'ardoisier ou dans les oreillettes, on annonce 1 minute ou 50 secondes, il y a un petit côté psychologique.
00:50:37 On va commencer à se poser la question de "Est-ce qu'on continue à appuyer nos relais ou est-ce qu'on commence à se dire que ça va rentrer derrière et commencer un peu à s'économiser ?"
00:50:45 On va peut-être refaire un point sur le classement général.
00:50:47 Parce que les choses vont bouger ce soir. C'est une certitude.
00:50:52 On sait que le leader est à l'avant de la course.
00:50:54 Voici justement une image de l'avant de la course dans ce groupe de 11 coureurs.
00:50:57 Arnaud Dely est devant mais il sera limité dans le Mont Bouquet en raison de cette montée finale.
00:51:04 Va-t-il perdre le maillot ? On verra.
00:51:05 Benoît Kosneufroy, Samuel Watson ne sont pas présents aux avant-postes.
00:51:10 Et en revanche, Mathias Kjellmose Janssen est bien présent.
00:51:15 Tout comme Nelson Paules.
00:51:16 Vous avez vu, ils sont dans le même temps tous les deux.
00:51:18 Si on s'interroge qui, si jamais Arnaud Dely replie les ailes peut prendre le maillot de leader, ce sera peut-être l'un des deux.
00:51:24 Au moins que ce soit Pierre Latour, si Pierre Latour parvient à devancer ces deux-là.
00:51:28 Puisque vous le voyez, il n'a que trois petites secondes de retard sur Mathias Janssen-Kjellmose,
00:51:34 Mathias Kjellmose comme vous voulez, et puis également Nelson Paules.
00:51:37 En tout cas, ces trois hommes sont à suivre.
00:51:40 N'oublions pas également Greg Van Avermaet, 35 secondes de retard.
00:51:43 Il est présent dans le top 10 et lui aussi est présent aux avant-postes.
00:51:47 Après, le Montbouquet pour Greg Van Avermaet, c'est peut-être lui aussi, c'est quand même trop dur.
00:51:54 Pour le voir a priori avec les meilleurs, il sera un petit peu comme Arnaud Dely, obligé de jouer sur la défensive.
00:52:00 On aurait préféré jouer une autre carte très certainement sur cette étoile de baissage.
00:52:05 Mais Benoît Kosnefroy étant diminué par les chutes,
00:52:08 on est quand même probablement satisfait d'avoir au moins un homme en la personne de l'ancien vainqueur de Paris-Roubaix aux avant-postes aujourd'hui.
00:52:20 Et Ineos, c'est quand même leur stratégie, on peut se questionner sur leur stratégie.
00:52:28 Je ne sais pas ce que tu en penses Christophe.
00:52:29 Oui, complètement.
00:52:31 Ils sont là, mais je ne suis pas sûr que la situation leur convienne tellement.
00:52:37 Ils comptent sur les autres.
00:52:39 C'est un peu compliqué à expliquer.
00:52:42 Alors, on a repris rapidement une trentaine de secondes, enfin une vingtaine de secondes.
00:52:58 Et là à nouveau, ça se stabilise un peu en ce qui concerne les poursuivants.
00:53:02 Voici le groupe de tête avec Mathias Kjellmose, maillot blanc, avec Arnaud Delis, maillot corail.
00:53:09 Avec juste derrière, Van Dristel pour l'équipe de Benoît Genoso.
00:53:17 Et puis les coureurs de Trek-Segafredo qui sont ensemble.
00:53:22 C'est Mats Pedersen qui prend le relais maintenant.
00:53:25 Il a relayé Skjöns.
00:53:29 C'est Jacopo Mosca qui passe à son tour maintenant en première position.
00:53:33 Il y en a un chez eux, ils peuvent se permettre de laisser Kjellmose passer.
00:53:37 Ou si tout le monde passe, on pourrait ménager le leader.
00:53:41 On ne le fait pas.
00:53:42 On lui demande de passer, peut-être pour ne pas mécontenter le reste du groupe.
00:53:45 Que pensez-vous ?
00:53:46 Oui, déjà pour ne pas se mettre tout le monde à dos, même si ce serait compréhensible.
00:53:49 Mais déjà, vu l'intensité du vent et tout ça, il a besoin de passer.
00:53:54 Il ne peut pas trop se permettre de rester à l'arrière.
00:53:56 Après, il passe quand même beaucoup moins que ses coéquipiers.
00:54:00 Certes, là on l'a vu prendre un relais.
00:54:02 Mais pendant un long moment, ça n'a pas été le cas.
00:54:05 Il a ses équipiers qui roulent pour lui.
00:54:08 Même s'il vient de prendre un relais.
00:54:11 Honnêtement, ce ne sera pas un handicap.
00:54:14 Mais on voit que tout le monde est obligé de passer à certains moments.
00:54:23 L'avantage à cet instant de la course, c'est que depuis quelques kilomètres,
00:54:27 on est dans une portion qui est abritée.
00:54:30 Avec cette forêt traversée par les coureurs.
00:54:34 Alors que le vent aura joué une énorme importance dans la façon dont ce groupe de 15 coureurs,
00:54:41 16 même, lorsque cet échappé s'est développé,
00:54:44 a pris le large par rapport au peloton en provoquant une bordure.
00:54:50 Là, ils sont moins nombreux.
00:54:52 L'écart est fait.
00:54:54 Et depuis une cinquantaine de kilomètres, on résiste.
00:54:59 Et on fait mieux que résister par rapport au pressing du peloton.
00:55:19 On entre dans les 30 derniers kilomètres.
00:55:22 30 kilomètres, mais ce sont surtout les 5 derniers qui seront décisifs
00:55:26 lorsque l'on sera dans la traversée d'Allègre-les-Fumades.
00:55:31 À ce moment-là, il y aura l'ascension du Mont Bouquet qui sera la dernière montée.
00:55:38 Là, on est sur les hauteurs de la côte des Concluses.
00:55:41 On ne va pas conclure ici, vous vous en doutez.
00:55:44 Ce n'est pas une côte trépandue.
00:55:47 Elle est assez longue, 6,5 km, avec 2,4 % de pente moyenne.
00:55:52 On va dire que c'est usant.
00:55:55 On est en prise et on se livre malgré tout vaillamment pour essayer de maintenir l'écart
00:56:02 en ce qui concerne ce groupe de têtes.
00:56:05 Arnaud Delis aussi pourrait se dire "je risque de perdre mon maillot aujourd'hui,
00:56:11 je reste sur la réserve, je prends un relais sur deux, j'ai l'impression qu'il passe très régulièrement".
00:56:17 Il ne laisse pas sa...
00:56:20 Celui qu'on voit moins là...
00:56:24 Non, non, regarde, allez-y. On enchaîne.
00:56:28 On vient de me sortir une blague dans les oreilles pour ça.
00:56:32 Celui qui...
00:56:34 Je ne peux pas vous raconter.
00:56:36 Celui qu'on voit moins et qui court vraiment très bien, c'est Sivakov, d'Equipe Ineos.
00:56:40 Il est à l'arrière du groupe, il se fait un peu oublier.
00:56:42 Ça fait un moment que je ne l'ai pas vu prendre de relais.
00:56:44 Lui, ce n'est pas un relais sur deux non plus.
00:56:46 C'est peut-être même un sur trois, quatre.
00:56:48 On en est à un sur six, huit je pense.
00:56:51 Il passe quand il y a du danger, quand il y a du vent de côté.
00:56:54 Là maintenant, les coureurs sont à l'abri.
00:56:56 Le vent ne devrait plus trop les gêner.
00:56:58 Ils vont être abrités par la végétation.
00:57:01 Pour sauter des relais, comme on dit dans le jargon, c'est quand même plus facile, plus confortable.
00:57:07 Il peut passer dans les descentes, c'est pratique.
00:57:10 Vu que quand ils étaient 15, 16, voire 17 coureurs au début, quand la bordure s'est créée,
00:57:17 on est dans l'obligation de prendre des relais.
00:57:20 Sinon, on est dans le vent et on se fait tout simplement jeter.
00:57:25 Il va falloir qu'il se calme un petit peu, Magnus Cortensen.
00:57:28 Magnus Cort, il va être plus fatigué des bras que des jambes.
00:57:31 Depuis tout à l'heure.
00:57:32 A ce moment-là, sinon, on ne filme plus.
00:57:34 On voit bien là quand même, la moto est quand même loin devant.
00:57:41 Elle a pris un petit peu de chance, j'ai l'impression.
00:57:43 Mais je vais le répéter, on le dit à chaque fois.
00:57:46 Il y a une moto devant les échappés qui est à la même distance que la moto qui est devant le peloton.
00:57:51 Donc si la moto qui est devant le peloton avantage un peu le peloton,
00:57:54 la moto devant les échappés avantage aussi les échappés.
00:57:57 Donc il n'y a pas besoin de crier au scandale.
00:58:00 Et puis surtout, il faut pas l'oublier, il y a des commissaires, il y a un régulateur.
00:58:06 Donc c'est justement le job de vérifier qu'il y ait une équité.
00:58:10 Regardez là, la moto devant le groupe de tête,
00:58:13 elle abrite également le groupe de tête de la même façon que tout à l'heure étaient abrités les échappés.
00:58:20 Ça peut surprendre.
00:58:21 On peut trouver d'ailleurs que c'est dommage parce qu'effectivement,
00:58:26 il y a quand même une prise de sillage mais ça nous permet aussi d'avoir des images et de bien voir les coureurs.
00:58:32 Oui et puis s'il y a prise de sillage, ça reste encore à prouver.
00:58:36 Mais déjà la moto essaie toujours de se mettre à l'opposé.
00:58:39 D'ailleurs là on le voit, il est plus sur le côté droit de la route alors que les coureurs sont à gauche.
00:58:43 Et s'il y a prise de sillage pour les échappés, comme vous l'avez très bien dit,
00:58:48 il y a aussi dans le peloton, on se met exactement...
00:58:51 Ça par contre, on y est très vigilant.
00:58:53 La moto est derrière le groupe de tête, elle ne se met pas devant le peloton.
00:58:56 Donc voilà, on essaie de garder une certaine équité.
00:58:59 Et puis c'est des motards qui ne font que ça à l'année.
00:59:02 Oui, on nous pose souvent la question, il faut le préciser,
00:59:05 les motards que vous voyez travailler pour la télévision, pour les télévisions,
00:59:08 quelles qu'elles soient d'ailleurs en France en tout cas,
00:59:11 ce sont les mêmes à chaque fois, ce sont les mêmes que l'on retrouve sur...
00:59:15 et les motards et les caméramans d'ailleurs, ce sont les mêmes qu'on retrouve également sur le Tour de France,
00:59:19 sur Paris-Nice, sur le Dauphiné, sur les courses que nous avons plaisir à vous diffuser
00:59:26 en ce qui concerne justement ces épreuves disputées sur le sol français.
00:59:30 Donc ce sont effectivement des personnes très expérimentées
00:59:34 qui savent très bien ce qu'est une course de vélo.
00:59:37 Parfois même certains ont fait du vélo, c'est vous dire, c'est quand même...
00:59:40 Ils en font très régulièrement, plus que moi en tout cas.
00:59:43 En même temps, c'est pas très difficile.
00:59:46 J'ai beaucoup de respect pour votre carrière, mais alors un peu moins pour votre entraînement depuis quelques temps.
00:59:51 Je ne sais pas ce que nous réserve Pierre Roland là-dessus, mais...
00:59:55 J'ai pris la roue à Christophe là.
00:59:57 Non, non, non.
00:59:59 Depuis hier ou avant ?
01:00:01 Depuis hier en particulier en France.
01:00:04 Va falloir remettre tout ça en ligne de chaîne, ça ne va pas du tout.
01:00:13 Et là, il n'y a que des beaux bébés, j'ai envie de dire, dans le groupe de tête qui sont à l'origine de cette bordure.
01:00:21 On voit que les Arkea, deux coureurs, ils maintiennent quand même l'écart.
01:00:26 Ils ont repris 20 secondes dans la bosse, on va dire, au pied.
01:00:29 Et là maintenant, ils plafonnent à 1 minute 10.
01:00:32 Donc je pense que s'il n'y a pas une autre équipe qui vient leur donner un petit coup de main,
01:00:35 à deux, ça va être compliqué.
01:00:37 [Bruit de moteur]
01:00:45 Allez, on en profite pour vous montrer les beaux petits villages.
01:00:48 Magnifique ce village.
01:00:49 Des environs.
01:00:50 En plus, il fait un temps magnifique.
01:00:52 Alors, sur des images télé, ça paraît magnifique et surtout, on a l'impression d'être au printemps.
01:01:00 En réalité, la température est quand même assez fraîche, enfin pas si fraîche que ça.
01:01:04 À l'abri, elle n'est pas fraîche. Il fait 14 degrés à l'abri.
01:01:07 Mais il y a du mistral.
01:01:08 Le mistral, ça provoque à la fois des bourrasques à plus de 70 km/h.
01:01:13 Et le mistral n'est pas réputé pour être un vent chaud, vous le savez bien.
01:01:18 Et donc, avec le mistral, le ressenti est évidemment beaucoup plus frais.
01:01:22 Et les coureurs, heureusement qu'ils sont en mouvement pour se réchauffer.
01:01:26 Vous avez vu que Simakoff, il a pris un relais là ?
01:01:29 Je le note, à 26,1 km de l'arrivée.
01:01:36 Il a quand même une petite pression, Pavel Simakoff, notre franco-russe.
01:01:44 Parce que finalement, toute l'équipe compte sur lui.
01:01:48 On a vu un Misha Vyatkovski omniprésent pour préparer les finales d'étape.
01:01:54 Toujours bien placé, mais à l'arrivée, pas bien placé sur la ligne.
01:01:59 On a vu également Luke Crowe dans son rôle d'équipe habituel.
01:02:03 Lui, le coureur de classique.
01:02:05 Et puis on est dans une équipe où il y a des jeunes, l'équipe Ineos.
01:02:08 Je ne parle pas de Pavel Simakoff. On ne peut plus le considérer maintenant comme un jeune coureur.
01:02:13 Mais je pense davantage à ces deux gamins qui ont été recrutés à l'intersaison chez Ineos.
01:02:20 D'ailleurs, chez Ineos, on ne fait pas signer un premier contrat pour deux ans.
01:02:24 On fait signer pour trois ans.
01:02:26 Pour les jeunes qui ont envie d'envoyer un CV, demandez trois ans tout de suite.
01:02:29 Et comme ça, c'est réglé.
01:02:31 Alors, on connaissait Joshua Tarling, qui était l'année dernière en Australie, rappelez-vous,
01:02:37 le champion du monde du contre-la-monde dans la catégorie junior.
01:02:41 Il se retrouve en World Tour direct à 18 ans.
01:02:45 Et c'est la même chose pour Michael Leonard, le Canadien originaire de l'Ontario,
01:02:51 qui, chez les juniors, est parti courir en Italie dans l'équipe amateur Franco-Ballerini.
01:02:59 Et qui s'est tout de suite fait remarquer.
01:03:01 Alors, peut-être que tout le monde ne l'a pas remarqué, mais chez Ineos, on a bien vu que c'était un tout bon.
01:03:06 Et on l'a immédiatement fait signer, recruter, retenez ce nom, Michael Leonard, 18 ans également.
01:03:13 Chez Ineos, ils ne s'embêtent pas avec les comptis, développement, etc.
01:03:18 Ils prennent un coureur sorti de junior.
01:03:20 C'était très, très rare dans le passé, mais maintenant, ça devient de plus en plus fréquent.
01:03:27 18 ans, pro, World Tour, équipe Ineos, c'est quand même grandiose.
01:03:34 Oui, j'ai bien retenu ce que nous disait Yoann Offredo cette semaine.
01:03:37 Maintenant, un coureur qui passe professionnel à 18 ans, 19 ans ou 20 ans,
01:03:42 ils sont tout de suite opérationnels.
01:03:44 Tout de suite, ils sont capables d'aller soit gagner des courses,
01:03:48 soit de faire le job impeccable d'équipier tel qu'on le réclame dans une équipe comme Ineos.
01:03:54 Il n'y a pas cette période d'adaptation qui était nécessaire pour les coureurs de la génération précédente.
01:03:59 Vous avez connu ça.
01:04:01 Ou vous arrivez dans le grand bain, il vous faut aller un an, deux ans pour comprendre un petit peu comment ça fonctionne.
01:04:06 C'était exactement ça.
01:04:08 Après, le premier, j'ai envie de dire, qui est arrivé, qui a tout cassé dans la nouvelle génération, c'était Peter Sagan.
01:04:15 Il est arrivé par Ineos, dans l'équipe Canandale, et il a gagné tout de suite.
01:04:21 Il a éclaboussé de tout son talent.
01:04:23 Il y a Pierre Roland aussi qui a gagné sa première course en football.
01:04:26 Vous étiez là, vous étiez là d'ailleurs.
01:04:28 Bon, après, comment dire, ce n'était pas une course du World Tour non plus.
01:04:32 Non, mais c'était une course...
01:04:34 Je me dis, l'enfoiré, comment il est en train de diminuer mon premier exploit.
01:04:38 Il est nid de la victoire.
01:04:40 Non, non, première course, première victoire.
01:04:42 Le vélo, c'était facile.
01:04:43 C'était où ?
01:04:44 C'était au Tropical Amisabongo.
01:04:46 Oui, mais attendez, je vous ai demandé où ?
01:04:47 A Lambaréné.
01:04:48 Ah, c'était un test.
01:04:50 Je suis sûr que la baie se souvienne de vous également.
01:04:53 Vous n'êtes pas retourné ?
01:04:55 J'y suis retourné deux fois après.
01:04:57 Pas Lambaréné ?
01:04:59 Je savais bien que j'allais finir par le connaître.
01:05:01 Ce n'est pas un grand intérêt, peut-être.
01:05:03 Non, mais ce n'est pas anodin quand même de gagner sa première course chez les pros.
01:05:10 Arnaud Delis, même lui, ne l'a pas fait.
01:05:12 Alors, il a gagné une étape du Challenge de Mallorque l'année dernière.
01:05:16 Ce n'était pas tout à fait la première, c'était je crois la troisième.
01:05:20 Il n'a pas perdu de temps quand même.
01:05:22 Il s'est rattrapé après.
01:05:24 Tu dis ça à Pierre Rolland ?
01:05:26 Je veux.
01:05:29 Mats Pedersen, relais interminable en tête de ce groupe.
01:05:33 Alors, est-ce qu'ils sont encore...
01:05:35 On va les compter quand même.
01:05:38 Prochaine vue aérienne.
01:05:41 Non, pas celle-là.
01:05:42 On comptera les coureurs de tête.
01:05:44 On aperçoit Thibaut Pinot sur la droite qui se retourne, qui cherche ses équipiers.
01:05:48 Benoît Cosnefoy de Sarre 21, juste devant son équipier, Lawrence Warbass.
01:05:57 [Bruit de moteur]
01:06:01 Et là, on a passé tout à l'heure cette côte des Concluses.
01:06:15 Et on reste...
01:06:17 On reste pour l'instant sur un plateau.
01:06:22 On redescendra ensuite sur Allègre-les-Fumades pour aller chercher le pied du Mont Bouquet,
01:06:27 la montée finale de cette quatrième étape, l'étape reine de l'étoile de Bessèges.
01:06:33 Si j'ai bien compté, c'est la troisième fois qu'on va escalader le Mont Bouquet en quatre ans,
01:06:44 sur les quatre dernières années de l'étoile de Bessèges.
01:06:51 C'est là-bas le Mont Bouquet ?
01:06:53 Oh, c'est par là-bas.
01:06:55 C'est dans le fond là-bas.
01:06:57 Vous voyez, ça monte un peu, ça doit être par là.
01:06:59 Et à nouveau le vent très présent qui gêne la progression des coureurs du peloton.
01:07:09 Et évidemment, celle des échappés.
01:07:13 Regardez comme parfois un écart,
01:07:17 évidemment involontaire, provoque des vagues parmi les premiers coureurs de ce peloton.
01:07:22 On n'a pas vu l'équipe Uno-X rouler.
01:07:29 Il faut dire que cette équipe a perdu son leader.
01:07:33 Oui, et du coup, elle n'a plus personne en classement général.
01:07:38 Deux vraiment bien classés.
01:07:40 On a retrouvé un coureur de l'équipe Cofidis qui est venu prêter main forte aux deux coureurs de l'équipe Arkea.
01:07:45 On a aussi un coureur de l'équipe Tudor qui est venu à l'avant pour rouler.
01:07:50 Donc on a quatre coureurs qui se relaient en tête de peloton.
01:07:54 Oui, mais j'insiste sur l'abandon de Johan Essen,
01:07:58 parce que si Johan Essen était en course, son équipe pourrait probablement rouler.
01:08:03 Et si une équipe supplémentaire avait roulé, surtout de la cabine de la formation Uno-X,
01:08:09 là on avait peut-être moyen d'inverser un petit peu la tendance.
01:08:12 Johan Essen dont le frère s'était imposé l'an passé au Mont Bouquet.
01:08:25 Tobias, l'ancien vainqueur du Tour de l'Avenir.
01:08:28 Les deux frères ont gagné sur le Tour de l'Avenir, mais il y en a un qui s'est contenté d'une étape.
01:08:33 C'est Anders qui a abandonné aujourd'hui.
01:08:35 Tobias lui avait remporté de classement final.
01:08:37 Et Luca Mozzato qui est revenu à l'avant du peloton pour aider ses équipiers.
01:08:48 Lui qui était à l'avant, qui s'est relevé pour attendre son leader, essayer de ramener son leader.
01:08:52 Il a roulé sur le plavant la bosse, il a reculé un petit peu dans la bosse et il est revenu en tête de peloton.
01:08:57 Donc voilà, la nouvelle recrue d'Arkea Samsic s'intègre parfaitement à son collectif
01:09:04 et se met au service de l'équipe à 100% lui le sprinter.
01:09:08 Oui, et est-ce que justement on le voyait dans ce rôle-là quand il était chez BNB Hotel les années précédentes ?
01:09:15 Ou bien était-il plutôt protégé ?
01:09:18 Il était protégé quand les terrains étaient à sa convenance, quand il pouvait avoir un spring.
01:09:23 Mais c'est vraiment quelqu'un qui n'a pas de mal à se mettre au service des autres.
01:09:27 Et quand il le fait, comme on a eu à l'image tout à l'heure, il le fait à 100%.
01:09:33 Il se donne à 100% pour le collectif. C'est quelqu'un qui s'intègre et qui vit dans le groupe très bien.
01:09:40 Et Mats Pétersen, incroyable, infatigable.
01:09:45 Lui, il sera prêt pour ses premiers rendez-vous, les tournées classiques, pour le News Blast notamment.
01:09:51 Oui, deuxième du compte-l'amour finale l'année dernière aussi.
01:09:54 Donc au vu de sa forme, il va falloir qu'il récupère de tous ses efforts qu'il a consentis depuis 4 jours.
01:10:00 Mais il peut également faire un bon compte-l'amour de demain.
01:10:04 De toute façon, au vu de la suite, il se doit de le faire à fond également.
01:10:09 Je ne sais pas d'ailleurs s'il fera le News Blast. Je vous cite le News Blast.
01:10:13 Il est annoncé sur Paris-Nice, sur Milan-Sanremo, sur Grand Wave et le Game, que vous pourrez suivre sur la chaîne d'équipe.
01:10:19 Sur le Tour des Flandres, sur Paris-Roubaix.
01:10:22 Mais je ne vois pas pour l'instant s'il participera ou pas au News Blast.
01:10:28 Le News Blast, la première classique, l'ouverture de la saison en Belgique, que vous pourrez suivre sur la chaîne d'équipe également.
01:10:36 Ça sera le même week-end, le dernier du mois de février, le même week-end que les boucles Dromardèche, que l'on diffuse également tous les ans.
01:10:46 En tout cas, ces 4 étapes auront été d'une très grande intensité.
01:10:52 Avec le vent notamment, qui aura vraiment durci cette épreuve.
01:10:58 L'UCI devrait rendre obligatoire le vent.
01:11:06 Maintenant que j'ai arrêté, oui, il peut.
01:11:10 A propos de vent, je viens de recevoir une vidéo et des messages de Cédric Pinault qui est au sommet.
01:11:17 Il y a un vent incroyable qui sera défavorable pendant toute la montée, sauf sur le dernier kilomètre où on a les virages en lacets.
01:11:24 Il y a vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de vent à l'arrivée.
01:11:29 Le vent de face est très favorable pour Arnaud Delis.
01:11:33 Oui, ça veut dire qu'il pourra peut-être rester dans les roues parce que ceux qui seront exposés ne pourront pas rouler.
01:11:40 Avec 80 km/h de vent, je vous laisse imaginer, parce que normalement dans une ascension, l'effet d'aspiration est moins important.
01:11:47 Mais 80 km/h de vent de face dans une ascension à 9%, les coureurs vont faire du surplace.
01:11:53 Donc moins de vitesse, moins d'écart.
01:11:56 Et pas mal, le petit nouvel vent. Peu de mots, mais efficace.
01:12:04 Moins de vitesse, moins d'écart.
01:12:08 Je crois même que c'est mieux que le vélo, c'est de la voile. On va la garder.
01:12:12 C'est très efficace.
01:12:13 On va la garder les deux, bien sûr. On salue Cyril Guimard d'ailleurs au passage.
01:12:16 Qu'on retrouvera, Cyril, sur les boucles de Romardèche.
01:12:21 Et là, on va retrouver des portions plus roulantes maintenant, en faux plat descendant, voire même en descente,
01:12:29 pour rejoindre la zone de la route.
01:12:32 Et là, on va retrouver des portions plus roulantes maintenant, en faux plat descendant, voire même en descente,
01:12:39 pour rejoindre la zone de la route.
01:12:42 Et là, on va retrouver des portions plus roulantes maintenant, en faux plat descendant, voire même en descente,
01:12:49 pour rejoindre Allègre-les-Fumades à 11, 12 kilomètres de l'arrivée.
01:12:57 [Bruit de moteur de voiture]
01:13:13 Après, j'ai le souvenir quand même de quelques éditions de l'Etoile de Bessèges,
01:13:17 mais là, il faut remonter assez loin en arrière, et même au-delà des buts de détruire de Pierre Rolland et de Christophe Riblon,
01:13:26 avec le souvenir que parfois, quand on avait une échappée de 15, 20 coureurs comme ça devant, derrière,
01:13:32 ben, on se relevait tout simplement, et puis, ça pouvait être lors de la première ou de la deuxième étape,
01:13:37 je pense que ça s'est arrivé du côté des Fumades, quand il y avait beaucoup de vent,
01:13:42 et puis, on se faisait les 3, 4 jours avec les 10 ou 15 coureurs qui allaient se disputer la victoire.
01:13:48 Et les autres étaient finalement bien contents de faire plutôt de l'entraînement sur la fin de la semaine.
01:13:53 Je dois dire qu'avec toutes ces épreuves diffusées désormais à la télévision,
01:13:57 avec l'importance prise de toute façon par toutes les courses, avec le système de points également,
01:14:02 qui oblige à éclaner les points là où ils se trouvent, plus facile peut-être à empocher,
01:14:07 et puis, on n'a plus du tout ce genre de scénario.
01:14:09 [Bruit de moteur de voiture]
01:14:15 - Ah oui, avant, il y a une quinzaine d'années maximum, on pouvait assister à une étoile de baissage
01:14:23 avec des coureurs qui faisaient presque l'intégralité des étapes en cuissard long, en veste,
01:14:28 ils étaient vraiment, ils étaient "à l'entraînement", ils enlevaient la veste à une heure de l'arrivée,
01:14:34 s'ils étaient concernés, et sinon, ils pouvaient, voilà, c'était un mode entraînement en course.
01:14:41 - Et lui qui était en retard d'ailleurs, il rentrait à l'hôtel ensuite sur son vélo,
01:14:45 il en rajoutait, il rajoutait 20 bornes ou 30 bornes.
01:14:47 - Ça se fait encore, ça se fait encore, les coureurs qui participent au classique,
01:14:51 souvent ils rallongent un peu les étapes pour avoir la distance, notamment pour Milan-Sanremo, les Flandres, etc.,
01:14:58 ils se doivent de rallonger d'une heure ou deux des fois après les étapes.
01:15:01 - Alors moi je veux bien faire 4-5 kilomètres après là, hein ! [Rires]
01:15:05 - La descente, oui ! [Rires]
01:15:07 - Les coureurs vont devoir redescendre parce que les bus ne sont pas là-haut, mais...
01:15:11 - C'est pas mal, c'est la tension quand même ! [Rires]
01:15:15 - Où ça ? Nîmes ? Ah, là ça fait plus loin quand même !
01:15:18 - Oui, il faut savoir que tous les coureurs sont logés dans la périphérie de Nîmes,
01:15:25 et tous les matins, donc, le bus les emmène au départ de l'étape,
01:15:30 et ils retrouvent le soir le même hôtel que la veille,
01:15:34 ce qui est toujours évidemment pour un coureur plus confortable que d'avoir à changer d'hôtel tous les jours.
01:15:39 - Pour les coureurs, pour le staff aussi, il n'y a pas les camions, les véhicules, les camions-ateliers à déplacer,
01:15:44 donc il y a une forme un peu de routine, on prend nos marques,
01:15:48 et c'est vrai que c'est quand même très agréable de rentrer tous les soirs au même hôtel.
01:15:52 - Bon, un petit prono là, pas sur la victoire, mais sur le rôle,
01:15:59 je vais vous donner quelques têtes d'affiches et vous me dites si, à votre avis, on va les voir dans cette arrivée,
01:16:03 puisque c'est quand même la première arrivée au sommet de la saison, au hasard,
01:16:07 Thibaut Pinot, vous pensez qu'on va le voir aujourd'hui ? Thibaut Pinot, qui n'est pas dans le groupe de tête.
01:16:12 - Ah, vous nous prenez des coureurs de l'arrière en plus, vous avez dit.
01:16:14 - Pourquoi pas ? Bah oui, parce qu'on a largement parlé des coureurs qui sont devant,
01:16:18 est-ce que justement, en étant relégué à plus d'une minute,
01:16:21 ça présente un intérêt pour lui de se tester dans ce monde bouclé ?
01:16:25 - Bien sûr, bien sûr, déjà, je crois qu'il a été la repérer l'arrivée,
01:16:29 et puis il nous l'a dit plusieurs fois, il l'a en tête, cette arrivée, il voulait se tester dedans,
01:16:34 donc je pense que oui, il va la faire à fond.
01:16:36 Après, malheureusement, ce sera trop loin pour aller jouer la gang de l'étape,
01:16:40 c'est impossible, je pense, de reprendre une minute 20 là, maintenant, mais voilà, non, il va se tester.
01:16:46 D'ailleurs, il est là, je crois que c'est lui qui est en cinquième position, là, juste derrière les coureurs d'Arkea,
01:16:50 donc voilà, il est déjà mobilisé à l'avant de ce peloton, vu qu'il va se tester, c'est sûr.
01:16:56 - Benoît Costefroy, vous nous avez dit qu'il était diminué, on l'a vu, on l'a constaté,
01:17:02 il l'a dit lui-même, lui aussi derrière, est-ce que vous voyez d'autres coureurs,
01:17:07 justement, parmi les têtes d'affiche, qui pourraient tenter de se mettre en avant ?
01:17:11 Et par exemple, un Benjamin Thomas, cette fois, c'est terminé, c'est fichu,
01:17:14 Benjamin Thomas, il n'est pas sur son terrain de prédilection, aujourd'hui,
01:17:17 l'arrivée au sommet du Mont Boucler, est-ce que ça veut dire qu'en n'ayant pas accroché le bon wagon,
01:17:22 il ne lui reste plus que l'ambition de remporter le contre-la-montre,
01:17:25 mais sans aucun véritable objectif en ce qui concerne le classement général ?
01:17:30 - Là, ça semble compromis, si les coureurs du peloton ne se rapprochent pas,
01:17:35 j'ai envie de dire que tous ceux qui sont dans le peloton ne vont pas être dans les 5-6 promis du classement général.
01:17:44 Certains de devant vont se faire rattraper par des coureurs du peloton, mais le vainqueur, pour moi, il est devant.
01:17:51 - Allez, on a toujours Mads Pedersen en première position, juste derrière lui, c'est Jacopo Moska,
01:18:01 Tom Skjöns, tous ces trois coureurs appartiennent à la même équipe,
01:18:04 et vous avez le porteur du maillot blanc qui est également de la formation Trek-Segafredo.
01:18:08 Et c'est pour lui, d'ailleurs, que l'ancien champion du monde roule aujourd'hui,
01:18:13 Mathias Schjelmose, qui fait figure d'épouvantail dans cette fin d'étape,
01:18:21 lui qui occupait ce matin la 5ème place à 25 secondes du leader de la course,
01:18:26 mais hormis Arnaud Dely, il est le mieux placé.
01:18:28 On va donc avoir un match, probablement à distance, si Arnaud Dely ne parvient pas à tenir les roues,
01:18:34 mais je n'ai pas oublié ce qu'a dit tout à l'heure Pierre Roland,
01:18:37 avec le vent de face dans l'ascension, peut-être qu'Arnaud Dely va se placer dans la roue de Mathias Schjelmose
01:18:43 et essayer d'y rester le plus longtemps possible.
01:18:46 D'autant que s'il y a vent de face, ça ne va pas, Christophe, inciter les coureurs au sein de ce groupe,
01:18:53 je pense à un Pierre Latour par exemple, ou à un Nelson Peles, ça va peut-être limiter leur champ d'action.
01:18:58 En s'échappant, on se retrouve face au vent et on va être tout simplement stoppés dans son effort.
01:19:04 En plus avec un vent aussi fort que ce qu'on a aujourd'hui, on le voit régulièrement,
01:19:08 notamment même dans les ascensions de col, quand il y a du vent défavorable, ça limite les attaques,
01:19:13 on arrive plus difficilement à faire des différences, c'est logique.
01:19:16 Donc oui, aujourd'hui, si le vent est comme nous l'a dit Cédric Pinault,
01:19:22 s'il est vraiment défavorable et aussi fort que les images qu'il m'a envoyées, clairement ça va jouer.
01:19:30 Ce sera un peu plus en faveur des coureurs qui grimpent moins bien,
01:19:33 parce que comme l'a dit Pierre, déjà on roule moins vite, donc on fera moins d'écarts,
01:19:37 et en plus de ça, on peut espérer s'abriter un petit peu plus longtemps.
01:19:41 Dans 5 km, on sera au pied du Mont Bouquet.
01:19:50 Oui, là on est déjà un peu sur des faux plats, on ne va plus avoir en tout cas de portions descendantes.
01:19:55 Désormais, sur la fin de cette étape, au fil des prochains hectomètres,
01:20:01 la pente va progressivement devenir de plus en plus sensible,
01:20:06 et ensuite, on sera dans le Mont Bouquet.
01:20:09 Pour l'explication, entre ces coureurs qui sont actuellement avec 1 minute et 15 secondes d'avance sur le peloton.
01:20:18 Les poursuivants, avec cette équipe Arkea-Samsic, magnifique d'abnégation pour son leader, Kevin Vauclin.
01:20:35 Malheureusement, il y a l'intention, et puis il y a la réalité des chiffres.
01:20:39 1 minute 16, Kevin Vauclin est loin des hommes de tête parmi lesquels, on l'a dit,
01:20:46 certains sont très bien placés, 4 dans le top 10 en ce qui concerne le classement général.
01:20:51 Kevin Vauclin, je ne sais pas s'il a déjà eu l'occasion de gagner une course, je vais vérifier.
01:21:00 Parce qu'on se souvient toujours de ses places d'honneur,
01:21:03 notamment 2ème du Tour du Luxembourg, derrière un certain Mathias Kjellmose.
01:21:08 2ème également du Tour du Poitou-Charentes, c'était l'année dernière également.
01:21:12 Non, il n'a pas gagné.
01:21:14 Et il n'a pas encore gagné, Kevin Vauclin, mais il a déjà un certain nombre d'accès site.
01:21:21 Lui qui était passé professionnel en 2022, c'est donc sa 2ème saison chez les pros.
01:21:28 L'équipe Arkea qui a mis un grand coup de vis, comme on peut dire,
01:21:35 et le peloton qui s'est scindé en plusieurs morceaux.
01:21:38 Il y a vraiment beaucoup de fatigue, il leur reste quelques kilomètres pour essayer de réduire l'écart.
01:21:43 Et ils mettent la dernière énergie, le dernier brin de force qu'il leur reste
01:21:50 pour essayer de rapprocher au maximum Kevin Vauclin.
01:21:53 Ils ont fait ça en deux temps, on l'a vu déjà tout à l'heure dans la Côte des Concluses,
01:21:57 mais à ce moment-là on était encore à une trentaine de kilomètres de l'arrivée, un peu plus même.
01:22:03 Ils sont très solides, très bien organisés et ils se livrent à 100% pour Kevin.
01:22:10 Si vous avez raté un épisode, il est peut-être bon de souligner que l'équipe Arkea-Samsic
01:22:15 désormais fait partie de la première division à l'issue de la saison dernière.
01:22:21 Par le jeu des promotions-relégations, cette formation a obtenu son sésame
01:22:29 pour désormais évoluer dans la division mondiale.
01:22:33 L'équipe Loto-Destiny et la formation Israël-Premier-Thèque, elles, ayant été rétrogradées.
01:22:40 Mais on le sait, dans le vélo, les parois entre les divisions ne sont pas du tout étanches.
01:22:44 Et bien sûr, ces coureurs se retrouvent dans les mêmes épreuves, la plupart des grandes épreuves d'ailleurs,
01:22:51 que pourront à nouveau cette année disputer Loto-Destiny et Israël-Premier-Thèque,
01:22:57 même s'ils ne sont plus dans cette première division.
01:23:00 - Ça devient difficile pour Iacopo Mosca.
01:23:03 - C'est pareil à l'avant. Si à l'arrière, pour l'équipe Arkea, on est en train de jeter ses dernières forces,
01:23:08 c'est la même chose pour les coureurs de l'équipe Trek-Segafredo à l'avant.
01:23:12 On a vu Mosca, il y a Skunis là-bas qui est en train d'essayer de revenir pour reprendre un dernier relais.
01:23:16 Mats Pedersen, depuis tout à l'heure, ça fait 5-6 km, il n'y a plus que les coureurs de Trek-Segafredo qui roulent à l'avant.
01:23:24 On essaye au maximum de capitaliser l'avance qu'on a actuellement.
01:23:28 - Mats Pedersen qui était devenu champion du monde sur le circuit d'Arogate en 2019.
01:23:34 - C'était pour ce circuit-là. - Début chez les pros, Denis Truant.
01:23:38 On l'a vu gagner l'année suivante, Gant-Wevelgem, c'était lors de cette année si particulière, l'année du confinement.
01:23:46 L'année dernière, quelle fin de saison également, après sa victoire à Saint-Etienne,
01:23:53 Mats Pedersen avait remporté 3 étapes sur les routes de la Vuelta.
01:23:59 Et c'est vrai qu'on a l'impression maintenant à 26-27 ans qu'il est tout simplement au sommet de son talent.
01:24:09 Ça se vérifiera peut-être dans quelques semaines.
01:24:14 - Et là on a l'équipe Arkea qui a disparu. - En tout cas, c'est plutôt d'autres équipes qui sont venues à l'avant pour se placer au pied du Mont Bouquet.
01:24:24 On voit l'équipe Uno-X, l'équipe Alpecin de Caninque.
01:24:31 - Et on va aborder cette montée du Mont Bouquet en ce qui concerne le groupe de poursuivants ici à l'image.
01:24:42 Avec, vous le voyez, plus d'une minute 15 de retard.
01:24:46 - Et là, c'est Romain Cardis qui est en train de rouler pour l'équipe Saint-Michel-Mavi-Copper 93.
01:24:52 - Et dans quelques instants, vous allez voir les coureurs tourner sur la gauche pour aller chercher le Mont Bouquet.
01:24:58 Avec ses 4,7 km, dont la pente moyenne, et vous le voyez, très voisine des 9%.
01:25:05 Alors 4,7 km, c'est pas très long, mais 9%, c'est quand même sévère.
01:25:10 Et on y est déjà avec les hommes de tête.
01:25:13 - Ça y est, c'est parti. C'est Mosca qui prend un dernier relais.
01:25:18 Mats Pedersen derrière, on a Schelmose.
01:25:20 Ça y est, Mosca, c'est terminé. Sköns, on l'a vu tout à l'heure, il s'est écarté aussi.
01:25:24 - Vous noterez la présence de Pierre Latour et de Nelson Paules qui sont là déjà remontés tout près des premières positions et de Mathias Schelmose.
01:25:31 - Il y a déjà pas mal de coureurs en difficulté.
01:25:33 Ça y est, Mats Pedersen, c'est fini. On a Greg Van Avermaet qui est un petit peu en difficulté.
01:25:36 Hugo Houlle aussi.
01:25:38 - Paulès. - Ça y est, il attaque déjà de loin. On est à plus de 4 km de l'arrivée.
01:25:44 - De Lys qui coince, qui s'est rassis.
01:25:47 - Je pense qu'il va gérer, De Lys. Il va essayer de limiter la casse. Il a de l'avance sur ses coureurs au classement général.
01:25:52 - Et là, à l'instant, Schelmose vient de dire à Paulès qu'il ne pouvait pas passer.
01:25:56 Paulès lui avait fait un petit signe. Il lui a répondu de la voix.
01:26:00 En troisième position, Pavel Sivakov qui a du mal à rester dans les roues de ces deux hommes de tête.
01:26:05 - Pierre Latour aussi qui est là, en quatrième position. Et Arnaud De Lys qui se barre pour rester au contact de Sivakov et de Latour.
01:26:10 - Pour appliquer ce que vous avez dit tout à l'heure, essayer de rester dans le sillage des coureurs qui le précèdent.
01:26:15 En l'occurrence, il s'agit de Pierre Latour.
01:26:17 - Voilà, c'est un complètement explosé dans ce groupe de tête.
01:26:20 - Sivakov qui fait une montée à son rythme comme il a l'habitude de le faire.
01:26:25 Sivakov de l'équipe INEOS.
01:26:28 - Ça, ça fait peut-être aussi les affaires d'Arnaud De Lys. Il vaut mieux quelqu'un qui monte en lissant un peu son effort.
01:26:34 - Ça sera moins difficile à accompagner.
01:26:37 - Arnaud De Lys est en train de craquer. Il est en train de craquer le leader du classement général.
01:26:41 - Il se retourne, c'est jamais mon signe.
01:26:44 - Et là, les oreillettes doivent fonctionner parce qu'effectivement, ça va inciter les quatre hommes devant à prolonger cet effort et à essayer de le lâcher définitivement.
01:26:54 - Le leader de la course décroché dès les premières pentes du Mont Bouquet.
01:27:03 - A à peine moins de 4 km de l'arrivée, décroché mais pas battu, vous le voyez.
01:27:10 - Puisqu'il continue à essayer de rester au contact. Il revient même dans la roue de Pierre Latour et de Pavel Sivakov.
01:27:18 - Dès qu'il y a un petit peu moins de pente, il arrive à reprendre de la vitesse.
01:27:21 - Et à trouver l'abri, l'abri salutaire.
01:27:24 - Ce qu'il y a de mozeux après l'initiative devant Paul S.
01:27:29 - J'ai l'impression que Paul S, vous avez sûrement cette impression, il fait un peu ce qu'il veut là et voilà.
01:27:34 - Attention il contre.
01:27:35 - Il va contrer et d'ailleurs Skelmozeu n'y va pas.
01:27:37 - Skelmozeu n'y va pas.
01:27:39 - Est-ce que Sivakov va pouvoir faire l'effort pour essayer de rester au contact de Paul S ?
01:27:45 - Voilà Sivakov à son rythme, comme à son habitude. Il va faire son effort sans s'occuper des autres.
01:27:51 - Il va se concentrer sur ce qu'il sait faire, sur ses watts, sur sa puissance.
01:27:55 - Curieux l'attitude de Skelmozeu, en plus qu'il vient se remettre en dernière position derrière Deleay.
01:28:00 - Allez maintenant c'est Pierre Latour, Pierre Latour qui est en train de faire une belle montée aussi, il fait une belle étape.
01:28:06 - Allez Sivakov qui passe à nouveau en tête.
01:28:11 - Alors est-ce qu'on va essayer de se relayer, à noter que Arnaud Deleay pour l'instant fait bonne figure.
01:28:16 - Certes Paul S a pris quelques mètres d'avance.
01:28:19 - Le vainqueur du Grand Prix de la Marseillaise surfe sur son excellente condition.
01:28:25 - On savait qu'il était bon en descente, on voit qu'il est très bon également dans les ascensions.
01:28:30 - On va arriver dans la partie la plus raide de cette ascension du Mont Bouquet.
01:28:34 - Pour bien situer Nelson Paul S, il a 25 secondes de retard par rapport à Arnaud Deleay.
01:28:41 - On rappelle qu'il y a des bonifications au sommet, 10 secondes, 6 secondes, 4 secondes.
01:28:45 - Et là on a l'impression quand même que l'Américain petit à petit augmente son avance sur ses poursuivants.
01:29:00 - Alors c'est très progressif, mais derrière en dépit de la régularité de Sivakov, le trio de poursuite est en train de perdre du terrain.
01:29:14 - On va arriver dans les passages à 12%.
01:29:17 - C'est irrémédiablement lâché pour Arnaud Deleay maintenant, l'objectif pour lui c'est vraiment de limiter la casse.
01:29:27 - Allez derrière on a Skelmoze qui est en première position, Sivakov derrière lui et Pierre Latour qui ferme la marche dans ce trio.
01:29:42 - Arnaud Deleay a donc été distancé, il est au troisième échec.
01:29:46 - Alors tout va bien pour Nelson Paul S.
01:29:50 - En tout cas l'impression visuelle qu'on avait était bonne, c'était vraiment le coureur qui semblait le plus à l'aise, le plus facile.
01:30:02 - Pourtant sur le plat, ce n'était pas son terrain de jeu jusqu'à présent.
01:30:07 - Garance Véraud m'indique 11 secondes d'avance pour Paul S par rapport à ces trois hommes que vous avez ici sur l'image.
01:30:15 - Le GPS nous indique 8.
01:30:20 - Il faudrait que la caméra se retourne pour qu'on voit où est Arnaud Deleay.
01:30:26 - Il avait remis le grand plateau, là il vient de remettre le petit plateau.
01:30:31 - Voilà Arnaud Deleay, regardez justement la distance, il n'aperçoit plus vraiment les coureurs qui le précèdent, plutôt les voitures et motos suiveuses.
01:30:39 - L'écart augmente.
01:30:41 - Le retard d'Arnaud Deleay augmente par rapport à Paul S qui commence à avoir une véritable chance de set le maillot de leader à l'issue de cette étape.
01:30:51 - Oui mais malgré tout Paul S, certes il a fait un bon écart mais il n'augmente plus son avance.
01:30:57 - Pour l'instant ça stagne un petit peu, Sivakov arrive bien à limiter les écarts.
01:31:02 - 12% avant de finir.
01:31:06 - Ah mais c'est Skelmoze qui va tout seul.
01:31:08 - Allez Skelmoze qui passe à l'attaque et Pierre Latour qui va essayer de l'accompagner.
01:31:12 - Sivakov qui reste au même rythme, qui lise son effort.
01:31:15 - C'est bien pour Pierre, il est en train de faire vraiment une belle montée là.
01:31:18 - De toute façon on aura remarqué que Pierre Latour a très bien travaillé cet hiver puisque tous les jours on l'a vu présent aux avant-postes de cette étoile de message.
01:31:26 - Et ça coince un peu pour Sivakov.
01:31:28 - Et Skelmoze qui est en train de partir, Pierre Latour qui n'a pas réussi à revenir.
01:31:36 - Regardez Skelmoze, il est très en train de rentrer sur Nelson Paul S, regardez le vent.
01:31:41 - Tout à l'heure on l'a annoncé, on en a parlé.
01:31:43 - Skelmoze est obligé d'avancer avec un tout petit braquet, ce qui n'est pas vraiment le cas d'ailleurs de Paul S devant, qui lui emmène plus gros.
01:31:54 - Tout comme Arnaud Delis d'ailleurs, un peu en puissance, on ne peut pas dire planté face au vent.
01:31:59 - Je pense qu'il a tout à gauche, comme on dit, le plus petit développement possible, mais il y a tellement de pente et tellement de vent qu'il est à l'arrache.
01:32:08 - Skelmoze, va-t-il pouvoir revenir sur l'America Nelson Paul S ?
01:32:13 - En tout cas il se rapproche du coureur de l'équipe IF.
01:32:19 - Après son visuel de Skelmoze, elle est plutôt bonne, tout assis, en vélocité.
01:32:25 - Il n'a peut-être pas le même développement que Delis.
01:32:30 - Ils n'ont pas le même équipement.
01:32:32 - Il roule peut-être un peu plus vite aussi.
01:32:34 - Parce que s'ils ont le même braquet et qu'ils tournent comme ça les jambes, Delis va perdre beaucoup de temps.
01:32:38 - Ils ont un autre équipementier où il y a des plus grands développements.
01:32:42 - Il est en train de rentrer, Skelmoze est en train de rentrer sur Paul S.
01:32:47 - On nous annonce 5 secondes seulement de différence.
01:32:50 - Tout à l'heure on en avait 11.
01:32:52 - Là il n'y aura plus rien, ça va rentrer.
01:32:54 - On va retrouver deux hommes en tête.
01:32:57 - Derrière on le rappelle Pierre Latour et Pavel Sivakov sont intercalés.
01:33:01 - Entre ces deux hommes et bien sûr le leader de la course Arnaud Delis.
01:33:06 - Ce sont les plus forts de l'Etoile de Bessèges.
01:33:09 - Dans cette étape reine que l'on vous propose aujourd'hui, l'étape du Mont Bouquet.
01:33:15 - Veille de l'arrivée à Alès puisqu'il y aura demain un contre la montre, le traditionnel contre la montre.
01:33:20 - Avec dans le final la côte de l'Ermitage, un chrono pour ajuster les positions.
01:33:26 - D'où l'importance évidemment de prendre un maximum de temps par rapport à ses adversaires.
01:33:30 - Pour ceux qui sont les meilleurs grimpeurs de cette épreuve.
01:33:34 - Il attaque Skelmoze tout de suite, il veut tester Nelson Paul S.
01:33:38 - Voir s'il était capable de réagir.
01:33:41 - Paul S ne s'est pas laissé impressionner.
01:33:51 - Il est là et Pierre Latour qui...
01:33:53 - Il n'est pas si loin que ça Pierre.
01:33:55 - Oui il a une dizaine de secondes, une bonne dizaine de secondes.
01:33:58 - Pour Pierre Latour ces deux coureurs vont peut-être un petit peu s'observer.
01:34:05 - Et ça peut faire les affaires de Pierre Latour.
01:34:09 - Allez, allez, allez, je l'avais, je l'avais !
01:34:10 - Allez un peu plus bas on a Arnaud Delis.
01:34:13 - Alors là malheureusement, bah si on a l'écart, voilà formidable.
01:34:16 - 54 secondes, 55 secondes de retard.
01:34:19 - Il avait au départ de cette étape, vous l'avez dit tout à l'heure Christophe, 25 secondes seulement d'avance.
01:34:26 - Sur Skelmoze et Paul S, ils sont dans le même temps.
01:34:29 - Donc il ne nous a pas de toute façon raconté d'histoire Arnaud Delis.
01:34:33 - Il savait qu'il allait éprouver des difficultés.
01:34:38 - Et ça montait beaucoup trop vite pour que seul l'abri du vent puisse le sauver.
01:34:42 - Il est en 5ème position à ce moment de la course.
01:34:45 - Je pense que ce matin si on lui aurait dit qu'il allait terminer 5ème au Mont Bouquet, il aurait signé des deux mains.
01:34:50 - On n'est pas encore au sommet, peut-être qu'il y a des coureurs de l'arrière qui vont...
01:34:53 - Il y a des chances qu'un Thibaut Pinot le croise à un moment ou un autre.
01:34:56 - On verra.
01:35:03 - Allez, moins de 1'500 mètres maintenant, 1'300 mètres même pour les deux hommes de tête.
01:35:07 - Ces deux là qui se regardent un peu en chien de faillance.
01:35:10 - Skelmoze...
01:35:12 - Et Paul S.
01:35:15 - Mathias Skelmoze, ici au premier plan, porteur du maillot blanc, qui était 2ème de ce classement.
01:35:27 - Il peut devenir le leader de ce classement des meilleurs jeunes.
01:35:33 - Et Pierre Latour qui s'accroche, vraiment, il n'est pas loin, je pense qu'il a repris une ou deux petites secondes.
01:35:39 - On le sait, on connaît sa qualité à Pierre, de jamais rien lâcher.
01:35:42 - On l'a déjà vu, je me souviens de sa victoire notamment à la Vuelta, où il s'est fait distancer plusieurs fois et finalement c'est lui à la fin qui vient de l'emporter.
01:35:52 - C'était lors de cette étape de l'Alto de Aitana en 2016 effectivement, qui reste sa plus belle référence à son palmarès.
01:36:03 - Un coureur qui ne lâche jamais rien, on le voit, son attitude là.
01:36:11 - Il les a en point de mire, ça c'est bien, il faut continuer à s'accrocher.
01:36:16 - En plus, on le sait, il va très bien aussi en contre la montre, donc il y a quelque chose à faire aussi pour l'étape de demain.
01:36:22 - Donc il faut absolument, s'il n'arrive pas à rentrer, au moins de limiter la caisse au maximum.
01:36:26 - Ce qui est précieux, c'est qu'il peut apercevoir le Danois et l'Américain qui le devancent actuellement, essayer de régler son allure.
01:36:35 - Une minute dix-cinq pour Arnaud Delis, c'est clairement fini pour Arnaud Delis.
01:36:40 - Sivakov, où est Pavel Sivakov ?
01:36:44 - Il est derrière Pierre Latour.
01:36:46 - Il est en train d'opérer la jonction, j'ai l'impression.
01:36:49 - Oui c'est ça, il est en train de se rapprocher de Pierre Latour à son rythme, comme il le fait toujours.
01:37:03 - Vous avez vu, Pierre Roland a remarqué qu'on avait deux caméras dans la course.
01:37:08 - Il s'est dit, si la caméra qui était sur Pierre Latour, elle est maintenant sur Pavel Sivakov, c'est qu'ils ne sont pas loin l'un de l'autre.
01:37:15 - Il a le métier.
01:37:17 - Il a tous les codes.
01:37:19 - Faites gaffe, celui-là, il va prendre notre place.
01:37:22 - Allez, là sur cette vue longue focale, on voit effectivement les différents échelons.
01:37:35 - Ils sont tous proches, mais il y a quand même des différences, puisqu'on annonce 14 secondes de retard pour Pierre Latour et Pavel Sivakov,
01:37:41 - qui n'a pas encore recollé la roue du dromois devant l'Américain Paul S et le Danois Skelmoze, qui ne se quitte pas.
01:37:51 - On est encore à 500 mètres de l'arrivée et ça va monter jusqu'au sommet.
01:37:56 - Il s'observe, il commence un peu à s'observer.
01:37:59 - Voilà, vue de derrière Pavel Sivakov.
01:38:04 - On l'a vu sur cette image, le final est plus raide. La dernière pente là, il y a vraiment du gros pourcentage.
01:38:10 - On va aller chercher deux virages aussi, un gauche, un droite.
01:38:13 - C'est le dernier moment un peu raide, mais on est tout près de l'arrivée maintenant.
01:38:21 - Paul S pour l'instant en tête, qui va remporter cette étape reine de l'étoile de Bessèges ?
01:38:28 - Paul S ou Skelmoze ? Paul S demande à Skelmoze de passer.
01:38:33 - On se regarde entre les deux coureurs, il va rester un virage à droite et après c'est l'arrivée.
01:38:36 - On a vu qu'entre les deux, personne n'avait été capable de faire la différence, de lâcher son adversaire.
01:38:42 - Il y a Pierre Latour qui est toujours là, derrière à une dizaine de secondes.
01:38:46 - Là peut-être que Paul S cherche à s'économiser un peu en vue du sprint.
01:38:51 - Est-ce que Pierre Latour peut essayer de se rapprocher ? Mais on a vu le dromois se retourner.
01:38:55 - Skelmoze qui attaque, il lance le sprint de très loin.
01:38:58 - De très loin parce qu'on est sur une arrivée en côte, il ne voit pas encore la banderole.
01:39:02 - Il va y avoir ce virage à droite, c'est important de le prendre en tête.
01:39:05 - Il ne va pas rester grand-chose une fois ce virage effectué.
01:39:08 - Et j'ai l'impression qu'il est en train de faire la différence, Mathias Skelmoze.
01:39:12 - Paul S derrière, non, qui ne pourra pas revenir.
01:39:15 - Skelmoze remporte cette étape devant Nelson Paul S.
01:39:18 - Il prend les 10 secondes de bonification qui vont lui permettre d'endosser le maillot de leader.
01:39:23 - Alors que Pierre Latour est en train de se battre pour préserver sa 3ème place.
01:39:26 - Ce qu'il fait parfaitement bien.
01:39:29 - Voilà donc 3ème Pierre Latour, 4ème un autre Français, Pavel Sivakov.
01:39:33 - Et on attend maintenant Arnaud Delis alors que le chrono est déclenché.
01:39:37 - 12 secondes pour Pierre, de retard sur les deux hommes de tête et les bonifications.
01:39:42 - Et derrière c'est Thibaut Pinot, vous me posez la question.
01:39:45 - Il s'est testé pour Thibaut Pinot, il a repris du temps je pense dans la montée par rapport aux hommes de tête.
01:39:52 - En tout cas il est tout seul, il a distancé tous les coureurs du peloton.
01:39:57 - Et là il est en train d'aller chercher derrière les hommes de tête une place de Noël.
01:40:02 - Il est derrière Vauclin, c'est Vauclin qui est devant, Thibaut Pinot à une quinzaine de secondes derrière.
01:40:08 - Vauclin il confirme très clairement tout ce qu'on pense de lui.
01:40:13 - Regardez, Kevin Vauclin c'était lui le plus fort dans ce peloton.
01:40:17 - Et ça vient récompenser le travail de son équipe durant cette étape.
01:40:21 - Voilà avec 1 minute et 6 secondes de retard cependant.
01:40:25 - Il va aller chercher la 5ème place et Thibaut Pinot qui se bat lui aussi va aller chercher la 6ème place.
01:40:32 - On n'a toujours pas vu Arnaud Delis et ça fait maintenant 1 minute 20 que le voici Arnaud Delis.
01:40:37 - Que Mathias Tielmeuse s'est imposé.
01:40:40 - En tout cas une vraie victoire collective de l'équipe Trek-Segafredo.
01:40:45 - Hugo Houlle qui franchit la ligne devant Arnaud Delis qui va perdre son maillot de leader puisqu'il passe avec 1 minute et 33 secondes de retard sur le danois de l'équipe Trek-Segafredo.
01:40:55 - On écoute Mathias Tielmeuse le nouveau leader de cette 53ème édition de l'Etoile de Bessèges à la veille de l'arrivée à Alès demain dimanche.
01:41:13 - Quelle journée Mathias vous avez gagné cette étape et vous vouliez remercier vos coéquipiers ?
01:41:20 - Depuis le début de la journée j'ai été super bien accompagné même quand j'étais au fond du peloton j'arrivais à revenir et doubler facilement grâce à mes coéquipiers.
01:41:34 - Dans l'échappée ils m'ont bien épaulé ça a été dur pour moi mais ils m'ont cessé de m'encourager toute la journée.
01:41:46 - Ils m'ont dit tu vas aller gagner ça a été vraiment un super travail d'équipe.
01:41:51 - C'était un équipe qui était tellement forte que je ne peux pas décrire.
01:41:56 - Maintenant le classement général bien sûr modifié avec Mathias Tielmeuse qui prend la tête de ce classement.
01:42:05 - 4 secondes seulement de différence par rapport à Nelson Peles, 22 secondes par rapport à Pierre Latour, Pavel Sivakov est déjà à 1 minute, l'ancien leader à 1 minute 19.
01:42:15 - A noter quand même que des coureurs comme Kevin Vauclin ou Thibaut Pinot font leur apparition dans le top 10.
01:42:24 - On verra tout ça, le verdict demain ce sera dans les rues d'Alesse.
01:42:27 - On vous donne rendez-vous pour suivre cette dernière étape de l'étoile de Bessèges avec cette montée contre la montre en guise de finale vers l'ermitage.
01:42:36 - Arrivée traditionnelle pour cette 53ème édition de l'étoile de Bessèges.
01:42:41 - Allez vite on se couvre, on file à l'hôtel, on récupère et demain une belle étape avec vous on l'espère devant votre écran de télévision.
01:42:49 - Bonne soirée sur la chaîne l'équipe.
01:42:53 - Salut tout le monde.
01:42:54 - Salut tout le monde.
01:42:55 [Musique]
01:43:02 *Musique*

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