L'avocat franco-palestinien Salah Hamouri, expulsé dimanche par Israël après plusieurs mois de détention, est arrivé en fin de matinée à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, où il a affirmé vouloir continuer "le combat".
"J'ai changé d'endroit mais le combat continue" a déclaré l'avocat de 37 ans à son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy, où il a été accueilli par sa femme Elsa et plusieurs dizaines de ses soutiens, dont certains scandaient "Palestine vivra, Palestine vaincra".
"Aujourd'hui, je sens que j'ai une responsabilité énorme pour ma cause et mon peuple. On ne lâche pas la Palestine. Notre droit c'est de résister", a-t-il ajouté.
La France a "condamné" dimanche l'expulsion de Salah Hamouri, la jugeant "contraire au droit" et rappelant avoir "engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d'un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève".
"Aujourd'hui, je suis arraché de ma patrie brutalement par cette force occupante, qui continue ce nettoyage ethnique depuis 1948", a déclaré l'avocat franco-palestinien, dimanche, après avoir remercié les personnes l'ayant soutenu pendant ses "mois d'emprisonnement".
"Ce n'est pas parce que l'Etat d'Israël m'a expulsé qu'on ne va pas revenir", a-t-il affirmé, très ému et la gorge nouée.
Salah Hamouri avait été condamné en mars dernier à une détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d'incarcérer des suspects sans accusation formelle.
Soupçonné par Israël de liens --ce qu'il nie-- avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l'Etat hébreu et l'Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu'il allait être expulsé en décembre vers la France.
Mais son expulsion avait été reportée à la suite d'audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d'expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est.
Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l'Etat hébreu, Salah Hamouri ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d'un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu'il conteste.
Or, début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à une expulsion imminente malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier.
Son expulsion intervient peu avant la formation d'un nouveau gouvernement en Israël mené par Benjamin Netanyahu, vainqueur des législatives du 1er novembre, et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite.
"C'est un formidable accomplissement d'avoir pu provoquer, juste avant la fin de mon mandat, son expulsion", a commenté dimanche la ministre israélienne de l'Intérieur Ayelet Shaked.
"J'ai changé d'endroit mais le combat continue" a déclaré l'avocat de 37 ans à son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy, où il a été accueilli par sa femme Elsa et plusieurs dizaines de ses soutiens, dont certains scandaient "Palestine vivra, Palestine vaincra".
"Aujourd'hui, je sens que j'ai une responsabilité énorme pour ma cause et mon peuple. On ne lâche pas la Palestine. Notre droit c'est de résister", a-t-il ajouté.
La France a "condamné" dimanche l'expulsion de Salah Hamouri, la jugeant "contraire au droit" et rappelant avoir "engagé de multiples démarches auprès des autorités israéliennes pour manifester de la manière la plus claire son opposition à cette expulsion d'un résident palestinien de Jérusalem-Est, territoire occupé au sens de la quatrième convention de Genève".
"Aujourd'hui, je suis arraché de ma patrie brutalement par cette force occupante, qui continue ce nettoyage ethnique depuis 1948", a déclaré l'avocat franco-palestinien, dimanche, après avoir remercié les personnes l'ayant soutenu pendant ses "mois d'emprisonnement".
"Ce n'est pas parce que l'Etat d'Israël m'a expulsé qu'on ne va pas revenir", a-t-il affirmé, très ému et la gorge nouée.
Salah Hamouri avait été condamné en mars dernier à une détention administrative, une mesure controversée permettant à Israël d'incarcérer des suspects sans accusation formelle.
Soupçonné par Israël de liens --ce qu'il nie-- avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation jugée terroriste par l'Etat hébreu et l'Union européenne, Salah Hamouri avait appris fin novembre qu'il allait être expulsé en décembre vers la France.
Mais son expulsion avait été reportée à la suite d'audiences devant la justice militaire, ses avocats remettant en cause son ordre d'expulsion et aussi la révocation de son statut de résident de Jérusalem-Est.
Né dans cette partie de la Ville sainte, annexée et occupée par l'Etat hébreu, Salah Hamouri ne dispose pas de la nationalité israélienne mais d'un permis de résidence, que les autorités israéliennes ont révoqué, ce qu'il conteste.
Or, début décembre, les autorités israéliennes ont confirmé la révocation de son statut ouvrant ainsi la voie à une expulsion imminente malgré une nouvelle audience prévue le 1er janvier.
Son expulsion intervient peu avant la formation d'un nouveau gouvernement en Israël mené par Benjamin Netanyahu, vainqueur des législatives du 1er novembre, et ses alliés des partis ultra-orthodoxes et d'extrême droite.
"C'est un formidable accomplissement d'avoir pu provoquer, juste avant la fin de mon mandat, son expulsion", a commenté dimanche la ministre israélienne de l'Intérieur Ayelet Shaked.
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