COMITE D'ENTREPRISE LA GRANDE FAMILLE Documentaire 6 minutes 37
Projet LA NAVALE FILM 6 SUR 6
Résumé : Les comités d'entreprise ont été très important dans la vie des chantiers navals de Nantes
Ils ont permis d'améliorer des conditions de travail qui restaient dures.
Témoin : Gérard Tripoteau
Réalisation, écriture, recherches archives : Cécile Audran, Laurianne Boite, Julie Coutant, Manon Guyaux, Léa Houssemand
Images et Voix off : Cécile Audran
Sons : Léa Housemand
Interview : Julie Coutant et Manon Guyaux
Montage : Laurianne Boite et Manon Guyaux
Archives images et sons issues des fonds de la Maison des hommes et des techniques
et de l'association de l'histoire de la construction navale à Nantes
Un immense merci aux témoins que nous avons rencontrés
Musiques Creative Commons /
Myuu - TenderRemains
KeysOfmoon : The Epichero
Novanoma : Gaia
Un projet initié par François Poupet et Xavier Liébard
Coordination des films : Xavier Liébard
Coordination de la Maison des Hommes et des Techniques : Elise Nicolle, Dorian Cougot
Coordination Licence pro TIC ARC : Zeineb Touati
Ce projet a été mis en place en 2021-2022 en partenariat avec les Licences Tic Arc de l'Université de la Roche sur Yon et la Maison des Hommes et des Techniques à Nantes
Il fait partie d'une collection de 6 films documentaires mémoire sur la navale.
Il a permis à 28 étudiant (e)s de la licence des Métiers du numérique de travailler sur la mémoire de la construction navale à Nantes
En choisissant un thème, un ou des témoins et des archives correspondantes issus du fonds de la maison des hommes et des techniques.
Pour voir les autres films :
Playlist La navale
Playlist la navale
https://dailymotion.com/playlist/x7fd46
Projet LA NAVALE FILM 6 SUR 6
Résumé : Les comités d'entreprise ont été très important dans la vie des chantiers navals de Nantes
Ils ont permis d'améliorer des conditions de travail qui restaient dures.
Témoin : Gérard Tripoteau
Réalisation, écriture, recherches archives : Cécile Audran, Laurianne Boite, Julie Coutant, Manon Guyaux, Léa Houssemand
Images et Voix off : Cécile Audran
Sons : Léa Housemand
Interview : Julie Coutant et Manon Guyaux
Montage : Laurianne Boite et Manon Guyaux
Archives images et sons issues des fonds de la Maison des hommes et des techniques
et de l'association de l'histoire de la construction navale à Nantes
Un immense merci aux témoins que nous avons rencontrés
Musiques Creative Commons /
Myuu - TenderRemains
KeysOfmoon : The Epichero
Novanoma : Gaia
Un projet initié par François Poupet et Xavier Liébard
Coordination des films : Xavier Liébard
Coordination de la Maison des Hommes et des Techniques : Elise Nicolle, Dorian Cougot
Coordination Licence pro TIC ARC : Zeineb Touati
Ce projet a été mis en place en 2021-2022 en partenariat avec les Licences Tic Arc de l'Université de la Roche sur Yon et la Maison des Hommes et des Techniques à Nantes
Il fait partie d'une collection de 6 films documentaires mémoire sur la navale.
Il a permis à 28 étudiant (e)s de la licence des Métiers du numérique de travailler sur la mémoire de la construction navale à Nantes
En choisissant un thème, un ou des témoins et des archives correspondantes issus du fonds de la maison des hommes et des techniques.
Pour voir les autres films :
Playlist La navale
Playlist la navale
https://dailymotion.com/playlist/x7fd46
Category
📚
ÉducationTranscription
00:00 Mais c'était la vie, et puis il y avait une sacrée ambiance, une convivialité quand même qui était forte.
00:06 Gérard, traceur de coque, arrive au chantier naval de Nantes dans les années 1970.
00:17 Il a connu les conditions difficiles, le travail pénible,
00:21 mais il a aussi rencontré des amis dont il se souviendra toute sa vie.
00:25 La création des premiers comités d'entreprise change la vie des ouvriers.
00:29 Entre repas, vacances ou activités sportives, la solidarité se développe aussi en dehors du travail.
00:36 Et donc traceur de coque, c'est ça, dans les ateliers, au-dessus des ateliers,
00:40 il y avait un grand plancher et on traçait en vraie grandeur à créer tout ça.
00:45 Donc toutes ces pièces-là, on faisait les développer, les gabarits, tout.
00:49 Alors là, ce qui souffrait le plus, c'était les genoux.
00:52 On n'avait pas des genoux de bonne sœur, donc au bout, à la fin de la journée,
00:56 sur les genoux, c'était difficile.
00:58 En fait, c'est ça, dans la construction de la valse, chacun avait son métier, qui avait son importance.
01:03 Et qui n'était pas moindre que l'autre, ni plus que l'autre.
01:07 Entre collègues, ou même avec les supérieurs,
01:10 le comité d'entreprise fait sauter les barrières hiérarchiques
01:14 et favorise le dialogue, les rencontres et la cohésion du groupe.
01:18 Le comité d'entreprise a été créé en 1945.
01:22 Donc voilà, c'était pour réunir en définitive à la fois les syndicats
01:28 et pour faire en sorte que l'entreprise ne soit pas dirigée simplement par le directeur ou par quelques-uns,
01:35 mais par l'ensemble des travailleurs.
01:38 Là, ça réunissait à égalité, quelque part, tous ces gens-là.
01:43 C'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'il était sur les travaux qu'on lui donnait moins,
01:47 ou ce n'est pas parce qu'il était dans les bureaux qu'on lui donnait plus,
01:50 qu'il était considéré plus.
01:53 Tout ça, c'était la même consigne. C'est pour ça qu'on retrouve sur les photos,
01:57 il y a des gens qui étaient dans les bureaux, et puis il y a des gens qui étaient dans les ateliers,
02:00 et puis il y a des gens, et puis ils étaient tous copains, et tout ça.
02:02 Le comité d'entreprise a permis la création de nombreuses activités ouvertes à tous.
02:08 Il y avait des commissions. Commission économique, commission culturelle, commission logement,
02:13 commission vacances-choisir, aide aux vacances, prêt individuel,
02:17 entraide, formation continue. Il y avait aussi, dans la formation,
02:21 l'aide à des gens qui voulaient avoir une formation supplémentaire,
02:25 mais qui ne pouvaient pas se la payer entièrement.
02:27 Et donc, ils faisaient une demande aux comités d'entreprise,
02:30 et puis, "Ah ben oui, on accepte, on n'accepte pas, voilà." Et puis les transports.
02:33 Il y a eu les transports des gens du personnel qui ont été mis en place.
02:38 C'est-à-dire qu'il y avait des cars qui faisaient un circuit,
02:42 qui allaient chercher, c'est loin et tout ça, qui allaient chercher les travailleurs.
02:46 Et donc, tous ceux qui n'étaient pas loin du circuit prenaient le car,
02:49 venaient au chantier, et le soir, les cars revenaient et ramenaient les gens chez eux.
02:53 Plutôt que d'avoir... Il y avait aussi, dans les années... Ah oui !
02:57 Dans les années 50, à un moment, il y avait... Bon, les gens venaient en vélo.
03:03 Il y avait une petite... un petit atelier qui était payé par le comité ou par le patron.
03:10 Enfin, voilà, un petit atelier qui réparait les vélos.
03:13 C'est-à-dire que le gars qui arrivait le matin, "Oh, un machin a sauté, je sais pas ce qu'il y a,
03:17 un machin ou un pneu a crevé", il déposait le vélo, et le soir, il prenait son vélo, il était réparé.
03:22 En sortant du boulot, c'était que des vélos et tout ça, personne n'était trop pressé.
03:28 Et donc, on allait... Dans les cafés qu'il y avait, c'est un paquet de cafés,
03:33 on y savait très bien, donc sur le comptoir, tous les verres étaient mis, bon, hop, et puis voilà, quoi.
03:39 C'était la vie d'époque, quoi. Donc c'est ça.
03:43 Ça fait partie de l'évolution, mais c'est une évolution intéressante, en fait.
03:50 Mais c'était la vie, et puis il y avait une sacrée ambiance, une convivialité quand même qui était forte, quoi,
03:56 qui était très forte, je vois, dans les... Parce qu'avant, on quittait se déshabiller, on l'a pas,
04:01 mais c'est de l'autre côté. Il y avait les... les garneaux, enfin, les garneaux, oui, les vestiaires,
04:06 au bureau d'études, enfin, il y avait un vestiaire pour se changer, quoi,
04:10 parce qu'on mettait une blouse, enfin, une blouse, un tablier, enfin, pas un tablier, mais enfin, voilà.
04:17 Et donc là, c'était le lieu, en effet, le vestiaire, le lieu où dire "Oh là là, attends, ça va, voilà, j'ai mon anniversaire".
04:24 Allez, hop, alors tout le monde dans le vestiaire, enfin, pas tous ensemble parce que, tu vois, c'était vide,
04:29 mais voilà, et puis quoi, un petit coup pour l'anniversaire de machin, et puis quoi, "Ah, ben ça y est, j'ai mon petit canet, là,
04:34 ah ben, t'es le géros, ça", ou... Donc, voilà la convivialité, quoi.
04:39 Aujourd'hui, Gérard et ses anciens collègues du chantier continuent de se voir et d'échanger sur cette vie au travail d'autrefois,
04:47 pleine de coups durs, de petits bonheurs, de bons souvenirs et de camaraderie.
04:52 Réunion, des fêtis, des copains, les repas des copains des anciens, là, qu'on a fait, là,
04:57 avec des... cinq ou six cents personnes, quoi, c'était... alors que le chantier a été fermé depuis un bout de temps,
05:03 donc c'est fabuleux, quoi. Et les lancements, en définitive, il y avait tout le monde qui a...
05:08 enfin, oui, qui venait pour le lancement, c'était une partie de son œuvre qui était lancée, quoi,
05:13 quelque soit ce qu'il avait fait, quoi. Chaque jour, il y avait son bonheur, il y avait aussi, des fois, des déceptions,
05:19 mais chaque jour, c'était quand même son bonheur, quoi, c'était... voilà, c'était le chantier, voilà, on était du chantier.
05:26 À partir du moment où on avait dit ça, c'est que, voilà, on globalisait tout et puis on était tous copains.
05:32 C'était la grande famille, quoi. Et si on est aujourd'hui là, si on est un sacré paquet qui venons le mardi,
05:39 c'est parce que c'est encore la grande famille. Et puis, évidemment, quand c'est une grande famille,
05:43 ils vont discuter et tout ça, et puis le soir, bon, là, ben... puis voilà, faut... évidemment, on a soif, quoi, à force de parler.
05:54 [Musique]
05:57 [Musique]
06:00 [Musique]
06:03 [Musique]
06:08 [Musique]
06:13 [Musique]
06:18 [Musique]
06:27 [Musique]
06:30 [Musique]
06:33 [Musique]